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Where the world comes to study the Bible

26. Littérature de Sagesse, les Psaumes, 2ème Partie

Introduction

Il y a des années, lors de la communion le plateau accidentellement tomba parterre. Les petits verres en plastique de jus de raisin furent partout sur le sol, leur contenu déversé sur la moquette. Ce fut un moment embarrassant pour celui qui tenait le plateau. Marvin Ball était dans l’audience, et je n’oublierais jamais ce qu’il dit en réponse à cet accident. C’était un peu comme ça:

Ce que nous venons de voir était un accident. Le jus de raisin, représentant le sang de notre Seigneur Jésus Christ, fut déversé. Quelques fois j’entends les gens faire allusion à l’effusion du sang de notre Seigneur de la même façon. Ils disent que Son sang fut déversé. C’est faux ; Il fut versé. Un déversement est accidentel, et le versement du sang de notre Seigneur ne fut pas un accident. C’était son dessein de mourir, pour que Son sang versé puisse racheter nos péchés.

Je n’oublierais jamais l’impact que les mots de Marvin eurent sur nous tous qui avions vu cet accident. La mort de notre Seigneur ne fut pas un accident. C’est le Dimanche de la Résurrection, et il y aura ceux qui regarderont la mort de notre Seigneur comme un accident, comme si Jésus d’une façon ou d’une autre sous-estimait l’opposition. Ils pensent de la crucifixion comme le résultat malencontreux de quelque chose qui ne marcha pas correctement avec le plan de notre Seigneur pour devenir le Messie d’Israël.

La plupart des Chrétiens savent mieux que ça. Ils comprennent que ceux qui pensent que la mort de Jésus était un accident ont tort. Mais à mon avis, leur façon de raisonner n’a aucun mérite. La plupart des Chrétiens semblent penser que Dieu le Père était responsable pour que tous les résultats des évènements de la vie de notre Seigneur réalisent les Écritures. Mais en pensant cela, ils voient notre Seigneur étant passif dans Son arrestation, Son procès, et Sa crucifixion. Je crois que Jésus était un participant actif dans le processus divin pour réaliser les prophéties de l’Ancien Testament concernant Sa Passion. Quand j’enseignais sur la dernière semaine de la vie de notre Seigneur dans l’Évangile selon St Jean, je fis référence à cette section comme, « Jésus, Seigneur de Sa mort. »149 Jésus n’était pas une « victime » dans le sens qu’Il était incapable de Se sauver Lui-même de la mort ; plutôt, Jésus arrangea délibérément les évènements conduisant à Sa mort de façons qui réaliseraient la prophétie.

Il est très important pour nous de voir combien notre Seigneur contrôlait les évènements conduisant à Sa mort. C’est spécialement apparent dans l’Évangile selon St Jean, où notre Seigneur mena soigneusement Ses attaques contre les chefs religieux Juifs à Jérusalem. La première de ces « attaques » fut le nettoyage initial du temple de notre Seigneur durant la saison de la Pâque, enregistré dans Jean 2:13-25. Durant Son ministère terrestre, Jésus fit plusieurs visites à Jérusalem, chacune conduisant à une plus grande animosité de la part des chefs religieux Juifs. Ceux-ci étaient déjà déterminés à tuer Jésus150 quand Il reviendrait de Béthanie, en dehors de Jérusalem, pour ressusciter Lazare (Jean 11). Après la résurrection de Lazare, les espoirs et l’attente des gens que Jésus pourrait être le Messie étaient à son pinacle (Jean 11:45; 12:9-11, 42-43). Les chefs religieux Juifs furent pratiquement forcés à prendre des mesures contre Jésus:

« 47 Alors, les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent le Grand-Conseil.
   ---Qu'allons-nous faire? disaient-ils. Cet homme accomplit trop de signes miraculeux;

  48 si nous le laissons faire de la sorte, tout le monde va croire en lui. Alors les Romains viendront et détruiront notre Temple et notre nation.

  49 L'un d'eux, qui s'appelait Caïphe, et qui était grand-prêtre cette année-là, prit la parole:
   ---Vous n'y entendez rien, leur dit-il.

  50 Vous ne voyez pas qu'il est de notre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple, pour que la nation ne disparaisse pas tout entière?

  51 Or ce qu'il disait là ne venait pas de lui; mais il était grand-prêtre cette année-là, et c'est en cette qualité qu'il déclara, sous l'inspiration de Dieu, qu'il fallait que Jésus meure pour son peuple.

  52 Et ce n'était pas seulement pour son peuple qu'il devait mourir, c'était aussi pour rassembler tous les enfants de Dieu dispersés à travers le monde et les réunir en un seul peuple.

  53 C'est ce jour-là que les chefs des Juifs prirent la décision de faire mourir Jésus. » (Jean 11:47-53)151

Les Juifs étaient déterminés à tuer Jésus, mais ils avaient la ferme intention de le faire de leur propre façon et selon leur plan. Jésus n’était pas tenu par leur plan, mais par un plan divin, par un script divin, qui avait été déterminé bien longtemps avant qu’Il ne vienne sur cette terre. Permettez-mois de vous rappeler seulement quelques-unes des façons que Jésus utilisa pour forcer les chefs religieux à « changer leurs plans » pour réaliser la prophétie biblique.

(1) Les Écritures exigeaient que Jésus devait mourir en étant crucifié, mais la méthode juive d’exécution était la lapidation. Les Juifs accusèrent Jésus de blasphème plusieurs fois, y compris à Son procès devant le grand prêtre (voir Marc 14:64; Luc 5:21; 10:33). La pénalité pour le blasphème était la mort par lapidation (Lévitique 24:11-16). Les Juifs essayèrent de lapider Jésus en plusieurs occasions, mais ils ne réussirent jamais (Jean 8:59; 10:31). Cependant, le Messie devait être crucifié:

« 13 Le Christ nous a libérés de la malédiction que la Loi faisait peser sur nous en prenant la malédiction sur lui, à notre place. Il est, en effet, écrit: Maudit est quiconque est pendu au gibet.

  14 Jésus-Christ l'a fait pour que, grâce à lui, la bénédiction d'Abraham s'étende aux non-Juifs et que nous recevions, par la foi, l'Esprit que Dieu avait promis. » (Galates 3:13-14)152

(2) Pour réaliser la prophétie, le Messie devait mourir publiquement pendant la Pâque, comme l’agneau du Passover (voir, par exemple, Jean 1:29; 1 Corinthiens 5:7). Les chefs religieux Juifs avaient spécialement ordonné que Jésus ne soit pas tuer durant la fête, et qu’Il ne soit pas arrêté et mis à mort secrètement:

« 3 Alors, les chefs des prêtres et les responsables du peuple se rassemblèrent dans la cour du *grand-prêtre Caïphe;

  4 ils décidèrent d'un commun accord de s'emparer de Jésus par ruse pour le faire mourir.

  5 Cependant ils se disaient:
   ---Il ne faut pas agir pendant la fête, pour ne pas provoquer d'émeute parmi le peuple. » (Matthieu 26:3-5, mon accentuation en gras)

Jésus empêcha Ses ennemis de l’arrêter avant Pâque en gardant secret Ses déplacements des Juifs et même de Judas. Judas cherchait le meilleur moment pour livrer Jésus aux mains des chefs religieux en privé (Matthieu 26:14-16), mais Jésus ne laissa même pas Judas savoir où il allait observer la Pâque:

« 17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent trouver Jésus pour lui demander:
   ---Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour le repas de la Pâque?

  18 Il leur répondit:
   ---Allez à la ville, chez un tel, et parlez-lui ainsi: «Le Maître te fait dire: Mon heure est arrivée. C'est chez toi que je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples.»

  19 Les disciples se conformèrent aux ordres de Jésus et préparèrent le repas de la Pâque. » (Matthieu 26:17-19)

Alors qu’ils étaient réunis dans la pièce à l’étage pour la Pâque, Jésus indiqua à Ses disciple qu’Il serait trahi par l’un d’eux. Quand Judas demanda s’il serait celui qui Le trahirait, Jésus annonça qu’il était le traitre:

« 21 pendant qu'ils mangeaient, il dit:
   ---Vraiment, je vous l'assure: l'un de vous me trahira.

   22 Les disciples en furent consternés. Ils se mirent, l'un après l'autre, à lui demander:
   ---Seigneur, ce n'est pas moi, n'est-ce pas?

   23 En réponse, il leur dit:
   ---Celui qui a trempé son pain dans le plat avec moi, c'est lui qui me trahira.

   24 Certes, le Fils de l'homme s'en va conformément à ce que les Ecritures annoncent à son sujet. Mais malheur à celui qui le trahit! Il aurait mieux valu, pour lui, n'être jamais né.

   25 A son tour, Judas, qui le trahissait, lui demanda:
   ---Maître, ce n'est pas moi, n'est-ce pas?
   ---Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus. » (Matthieu 26:21-25)153

Cela força pratiquement Judas à s’enfuir de la pièce à l’étage et d’aller voir les chefs religieux Juifs. À partir de là, comment pouvait-il regarder Jésus dans les yeux ? Comment pouvait-il prendre le risque que les autres disciples comprennent ce que Jésus avait dit et sachent qu’il était le traitre ? Qu’est que Pierre et les autres lui auraient fait s’ils avaient su qu’il allait Le livrer à Ses ennemis ? (Dans pas longtemps Pierre utilisera son épée sur un de ceux qui viendrait arrêter Jésus.) S’il devait livrer Jésus aux chefs religieux Juifs, ça devrait être tout de suite et pas plus tard. Judas savait très bien que Jésus et Ses disciples passeraient la nuit dans le Jardin de Gethsémané, comme Il l’avait fait auparavant. Jésus avait planté le décor pour Son arrestation, à l’endroit et à l’heure qu’Il avait choisi, pour que les Écritures soient réalisées.

(3) Je ne crois pas que les Juifs voulaient impliquer les Romains dans leur complot pour tuer Jésus, mais notre Seigneur les força à changer leurs plans et à mettre de coté leurs préférences et leurs préjugés. Il y eut des alliances très bizarres faites avec les ennemis de notre Seigneur. Les scribes et les pharisiens n’aimaient pas les sadducéens, mais ils se trouvèrent dans l’obligation de coopérer avec eux. Les Juifs ne voulaient pas non plus coopérer avec les Romains pour mettre Jésus à mort. Ils espéraient qu’un Messie serait venu et aurait renversé Rome. Mais il fut nécessaire que toutes les fractions du Judaïsme prennent part dans le rejet du Messie, y compris les non Juifs. Parce que c’était Pâque, plus de soldats Romains étaient présent (avec Pilate et Hérode) pour empêcher une insurrection. Ainsi, les chefs religieux Juifs ne purent pas éviter d’impliquer les Romains. Dans leurs efforts préalables d’arrêter Jésus, les chefs religieux s’étaient ridiculisés (voir Jean 7:45-53). Cette fois, ils ne voulaient pas échouer. Ils utiliseraient les soldats Romains pour arrêter Jésus, et ils chercheraient à obtenir la permission de Rome pour Le mettre à mort.

(4) Même dans Sa mort, le Seigneur Jésus contrôlait tout. Nous regarderons à cela de plus près dans un moment, mais laissez-moi vous rappeler que les Romains brisaient normalement les jambes de ceux qu’ils crucifiaient. C’était pour accélérer la mort de la personne qui était crucifiée. Alors que les jambes des deux criminels qui étaient aux cotés de notre Seigneur furent brisées, celles de Jésus ne le furent pas, parce qu’Il était déjà mort:

« 32 Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes au premier des criminels crucifiés avec Jésus, puis à l'autre.

  33 Quand ils arrivèrent à Jésus, ils constatèrent qu'il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes.

  34 L'un des soldats lui enfonça sa lance dans le côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau.

  35 Celui qui rapporte ces faits, les a vus de ses propres yeux et son témoignage est vrai. Il sait parfaitement qu'il dit la vérité pour que, vous aussi, vous croyiez.

  36 En effet, tout cela est arrivé pour que se réalise cette parole de l'Ecriture: Aucun de ses os ne sera brisé.

  37 De plus, un autre texte déclare: Ils tourneront leurs regards vers celui qu'ils ont transpercé. » (Jean 19:32-37, mon accentuation en gras)

Je vous ai signalé ces choses pour souligner le fait que Jésus n’était pas simplement une victime, qui Se trouva accablé par Ses circonstances. Jésus contrôlait complètement tous les aspects de Sa vie est de Sa mort. Il était vraiment, « Le Seigneur de Sa mort ». Même le centurion dur, qui montait la garde à coté de la croix de notre Seigneur, dut avouer que la mort de Jésus était unique:

« 54 En voyant le tremblement de terre et tout ce qui se passait, l'officier romain et les soldats qui gardaient Jésus furent saisis d'épouvante et dirent:
   ---Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. » (Matthieu 27:54)

Cette leçon est une partie d’une série qui retrace « le drame de la rédemption se déroulant » de la création de la consommation de toutes choses au retour de notre Seigneur Jésus Christ. Dans notre dernière leçon, nous avons fait un tour général du Livre des Psaumes. Par la volonté de Dieu, nous sommes le dimanche de la Résurrection. Donc, il semble approprié de dévouer notre seconde et dernière leçon dans le Livre des Psaumes aux Psaumes messianiques – ces Psaumes qui parlent de la venue du Messie d’Israël, le Seigneur Jésus Christ.

Dans cette leçon, je veux commencer en démontrant combien notre Seigneur était conscient de la prophétie et de Son devoir de la remplir. J’essaie de montrer que les prophéties messianiques de l’Ancien Testament (et, dans cette leçon, les Psaumes messianiques en particulier) sont vues comme le script de notre Seigneur dont Il était profondément conscient, et qu’Il réalisa en détails. Puis nous regarderons au récit de Matthieu de l’arrestation, du procès, et de la crucifixion de notre Seigneur pour montrer comment notre Seigneur réalisa méticuleusement les Psaumes messianiques concernant Sa mort. Nous regarderons aussi au sermon d’Actes 2 pour voir comment Pierre interpréta la mort et la résurrection de notre Seigneur comme la réalisation de deux Psaumes messianiques. Dans tout cela, c’est mon intention de souligner le fait que la mort de notre Seigneur ne fut pas un accident, mais plutôt le résultat de Son obéissance aux plans et aux dessins de Dieu, et aux prophéties de l’Ancien Testament concernant l’action de protection du Messie sur la croix du Calvaire et de Sa résurrection victorieuse de la mort.

L’Intention de Faire la Volonté de Son Père

À travers la vie terrestre et le ministère de notre Seigneur, il était clair qu’Il eut l’intention de faire la volonté du Père. Nous voyons cela depuis que notre Seigneur avait 12 ans, discutant les Écritures dans le temple:

« 46 Trois jours plus tard, ils le retrouvèrent dans le Temple, assis au milieu des maîtres; il les écoutait et leur posait des questions.

  47 Tous ceux qui l'entendaient s'émerveillaient de son intelligence et de ses réponses.

  48 Ses parents furent très étonnés de le voir là, et sa mère lui dit:
   ---Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Tu sais, ton père et moi, nous étions très inquiets et nous t'avons cherché partout.

  49 ---Pourquoi m'avez-vous cherché? leur répondit Jésus. Ne saviez-vous pas que je dois m'occuper des affaires de mon Père?

  50 Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.

  51 Il repartit donc avec eux et retourna à Nazareth. Et il leur était obéissant. Sa mère gardait précieusement dans son cœur le souvenir de tout ce qui s'était passé. » (Luc 2:46-51).)

Est-ce que personne ne doute que les choses que notre Seigneur ne discuta avec les maitres concernaient la venue du Messie ?

Dans Ses tentations (Matthew 4:1-11; Luke 4:1-12), Jésus refusa d’agir indépendamment du Père. Spécialement dans l’Évangile de Jean, nous voyons notre Seigneur exprimant son engagement à faire la volonté de Son Père. Il refusa de parler et d’agir indépendamment du Père ; il fit et ne dit que ce que le Père ne dit et ne fit:

«19 Jésus répondit à ces reproches en leur disant:
   ---Vraiment, je vous l'assure: le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative; il agit seulement d'après ce qu'il voit faire au Père. Tout ce que fait le Père, le Fils le fait également, » (Jean 5:19)

« 28 ---Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, je suis. Vous reconnaîtrez que je ne fais rien de ma propre initiative, mais que je transmets ce que le Père m'a enseigné. » (Jean 8:28)

« 49 Car je n'ai pas parlé de ma propre initiative: le Père, qui m'a envoyé, m'a ordonné lui-même ce que je dois dire et enseigner.

   50 Or je le sais bien: l'enseignement que m'a confié le Père c'est la vie éternelle. Et mon enseignement consiste à dire fidèlement ce que m'a dit le Père. » (John 12:49-50)

« 10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi? Ce que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même: le Père demeure en moi et c'est lui qui accomplit ainsi ses propres œuvres. » (Jean 14:10)

Je crois que les Écritures Saintes prouvent clairement le fait que Jésus était conscient des prédictions concernant Sa mort et qu'Il s’arrangea pour qu’elles soient réalisés:

« 3 Il prit donc la tête d'une troupe de soldats et de gardes fournis par les chefs des prêtres et les pharisiens, et il arriva dans ce jardin. Ces hommes étaient munis de lanternes, de torches et d'armes.

  4 Jésus, qui savait tout ce qui allait lui arriver, s'avança vers eux et leur demanda:
   ---Qui cherchez-vous?

  5 Ils lui répondirent:
   ---Jésus de Nazareth.
   ---C'est moi, leur dit-il.
   Au milieu d'eux se tenait Judas, celui qui le trahissait. » (Jean 18:3-5)

« 27 Puis il dit au disciple:
   ---Voici ta mère.
   A partir de ce moment-là, le disciple la prit chez lui.

   28 Après cela, Jésus, sachant que désormais tout était achevé, dit, pour que l'Ecriture soit accomplie:
   ---J'ai soif.

   29 Près de là se trouvait un vase rempli de vinaigre. On attacha donc une éponge imbibée de ce vinaigre au bout d'une branche d'hysope, et on l'approcha de la bouche de Jésus. » (Jean 19:27-29)

Je dois donc conclure que, alors que tout le monde échoua à comprendre le fait que la plupart des prophéties messianiques étaient, en fait, des prophéties, Jésus le savait et fit attention de les réaliser. Les prophéties messianiques de l’Ancien Testament servirent comme script, que Jésus performa en obéissance à la volonté de Son Père.

Dans cette leçon, nous nous concentrerons sur les Psaumes messianiques. Il y a beaucoup trop de prophéties messianiques dans les Psaumes pour nous à tous les considérer dans une seule leçon, alors je me limiterais seulement aux Psaumes messianiques auxquels le récit de Matthieu de la crucifixion fait référence (Matthieu 26:20—27:66) et ceux dans le sermon de la Pentecôte de Pierre (spécialement Actes 2:22-36). Mais en premier, regardons quelques-unes des caractéristiques des Psaumes messianiques.

Les Caractéristiques des Psaumes Messianiques

(1) La plupart des Psaumes messianiques sont écris par David.154 Les expériences de David comme roi d’Israël, et comme quelqu’un qui souffrit et fut souvent opposé comme roi, fit de lui un genre d’ « Esprit apparenté » avec le Messie à venir. Puisque le Messie serait la réalisation de l’alliance davidique, il était approprié que David serait celui qui prophétiserait Sa venue.

(2) Généralement parlant, les Psaumes messianiques ne furent pas reconnus comme des prophéties au moment qu’ils furent écris, ni avant la résurrection de notre Seigneur. Les Psaumes messianiques ne furent pas compris comme des prophéties par leurs auteurs, ni par les Israélites de l’Ancien Testament qui les lirent. En grande partie, ce fut parce que les Juifs n’étaient pas enclins à voir souffrir leur Sauveur:

« 10 Ce salut a fait l'objet des recherches et des investigations des prophètes qui ont annoncé d'avance la grâce qui vous était destinée.

  11 Ils cherchaient à découvrir à quelle époque et à quels événements se rapportaient les indications données par l'Esprit du Christ. Cet Esprit était en eux et annonçait à l'avance les souffrances du *Messie et la gloire dont elles seraient suivies. » (1 Pierre 1:10-11)

« 20 Puis Jésus interdit à ses disciples de dire à qui que ce soit qu'il était le Messie.

  21 A partir de ce jour, Jésus commença à exposer à ses disciples qu'il devait se rendre à *Jérusalem, y subir de cruelles souffrances de la part des responsables du peuple, des chefs des prêtres et des spécialistes de la Loi, être mis à mort et ressusciter le troisième jour.

  22 Alors Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches:
   ---Que Dieu t'en préserve, Seigneur! Cela ne t'arrivera pas! » (Matthieu 16:20-22)

Les Psaumes messianiques, comme beaucoup de l’Ancien Testament prophétisait ce qui concernait le Messie, ne furent pas compris comme des prophéties avant la résurrection de notre Seigneur. En regardant le passé, nous savons qu’ils étaient des Psaumes messianiques parce que les auteurs du Nouveau Testament nous le disent.

« 44 Puis il leur dit:
   ---Voici ce que je vous ai dit quand j'étais encore avec vous: «Il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes.»

   45 Là-dessus, il leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils comprennent les Ecritures.

   46 ---Vous voyez, leur dit-il, les Ecritures enseignent que le *Messie doit souffrir, qu'il ressuscitera le troisième jour,

   47 et qu'on annoncera de sa part aux hommes de toutes les nations, en commençant par Jérusalem, qu'ils doivent changer pour obtenir le pardon des péchés.

   48 Vous êtes les témoins de ces événements. » (Luc 24:44-48)

(3) la plupart des psaumes messianiques parlent en même temps des expériences de David et des expériences du Messie. Les Psaume 22 et 69 sont de bons exemples de cela. Aucun de ces Psaumes n’identifie vraiment l’expérience de David, qui incita le Psaume. Dans le Psaume 22, David est évidemment en grande détresse quand il implore Dieu. À ce moment, il souffre beaucoup, mais Dieu ne semble pas entendre ses prières. Il semblerait que Dieu l’a oublié (22:1). En dépit de cela, David sait que Dieu est toujours venu à l’aide de son peuple en réponse à leurs cris. Sa description de son état mental et physique, comme celui de ses ennemis, est exagérée par la description poétique qu’il emploie. Néanmoins, elle tombe bien dans le domaine de la langue poétique.

Ce que ni David ni ses anciens lecteurs ne semblèrent avoir compris était que ce Psaume allait bien plus loin, que l’auteur et son temps, pour parler du Messie qui viendrait sur la terre des siècles plus tard. Les descriptions, qui étaient des exagérations poétiques parlant de David, étaient des prophéties pures (et souvent littérales) quand elles étaient appliquées aux souffrances de notre Seigneur sur la croix du Calvaire.

Ce qui arriva dans ces Psaumes messianiques est quelque chose comme la description de Satan dans Esaïe 14 et Ezéchiel 28 .

« 3 Au jour où l'Eternel t'aura accordé du repos
      après ta peine et ton tourment,
      et après le dur esclavage auquel on t'aura asservi,

  4 tu chanteras ce chant pour te moquer du roi de Babylone.
      Oui, tu diras:
      Comment est-ce possible? L'oppresseur n'est plus là!
      Finie la tyrannie:

  5 l'Eternel a brisé le bâton des *méchants,
      le sceptre des despotes.

  6 Celui qui, dans sa rage, frappait les peuples
      par des coups sans relâche
      et qui, dans sa colère, opprimait les nations,
      maintenant, à son tour, est poursuivi sans trêve.

  7 Toute la terre est en repos, elle est tranquille,
      et des cris d'allégresse retentissent partout.

  8 Les cyprès même sont heureux de sa chute, et les cèdres du Liban disent:
      «Depuis que tu t'es effondré
      le bûcheron ne vient plus nous abattre!»

  9 Le monde du séjour des morts en bas est en émoi à ton sujet
      pour t'accueillir à ta venue.
      Pour toi, on réveille les ombres
      et tous les princes de la terre.
      On a fait lever de leurs trônes tous les rois des nations.

  10 Eux tous, ils s'adressent à toi en te disant:
      «Toi aussi, tu es maintenant sans forces comme nous,
      te voilà donc semblable à nous!»

  11 Ton orgueil est précipité dans le séjour des morts
      ainsi que le son de tes luths.
      Les vers sont maintenant ta couche,
      la vermine ta couverture.

  12 Comment es-tu tombé du ciel,
      astre brillant, fils de l'aurore?
      Toi qui terrassais les nations,
      comment est-il possible que tu aies été abattu à terre?

  13 Tu disais en ton cœur: «Je monterai au ciel,
      j'élèverai mon trône bien au-dessus des étoiles divines.
      Je siégerai en roi sur la montagne de l'assemblée des dieux,
      aux confins du septentrion.

  14 Je monterai au sommet des nuages,
      je serai semblable au Très-Haut.»

  15 Mais te voilà précipité dans le séjour des morts,
      dans les profondeurs de l'abîme!

  16 Ceux qui te voient arrêtent leurs regards sur toi,
      ils se demandent:
      «Est-ce bien là cet homme qui ébranlait la terre
      et qui terrifiait les royaumes,

  17 qui changeait le monde en désert,
      qui détruisait les villes
      et qui ne relâchait jamais ses prisonniers?»

  18 Tous les rois des nations, oui, tous, sans exception,
      ont cet honneur de reposer chacun dans son caveau.

  19 Mais toi, loin de ta tombe, tu as été jeté
      comme un avorton[c] qu'on méprise,
      au milieu des victimes égorgées par l'épée,
      qu'on a précipitées dans la fosse de pierres,
      dont on piétine le cadavre.

  20 Tu ne seras jamais réuni avec elles dans le tombeau,
      car tu as ruiné ton pays,
      et tu as fait périr ton peuple.
      La race criminelle sera oubliée à jamais.

  21 Préparez le massacre de ses fils
      pour tous les crimes de leurs pères,
      pour qu'ils ne puissent pas se relever un jour pour conquérir le monde
      et couvrir de leurs villes[d] la face de la terre. » (Ésaïe 14:3-21, mon accentuation en gras).

« 12 ---Fils d'homme, prononce une complainte contre le roi de Tyr. Dis-lui: «Ainsi te parle le Seigneur, l'Eternel: Par ta grande sagesse et ta beauté parfaite, tu étais un modèle de perfection.

  13 Tu étais en Eden, dans le jardin de Dieu. Tu étais recouvert de pierres très précieuses[c] de toutes les espèces: rubis, topaze et diamant, chrysolithe et onyx, jaspe, saphir, escarboucle, émeraude. Tes tambourins, tes fifres étaient d'or ouvragé, ils furent préparés le jour même où tu fus créé.

  14 Or, je t'avais placé avec un *chérubin[e] ayant rôle de protecteur; c'est pourquoi je t'ai oint sur ma montagne sainte. C'est là que tu étais. Tu allais et venais au milieu de ces pierres aux feux étincelants.

  15 Tu as été irréprochable dans toute ta conduite depuis le jour où tu as été créé, jusqu'à ce que le mal se soit trouvé chez toi.

  16 Ton commerce prospère t'a entraîné à la violence qui a rempli ton cœur. Alors tu as péché, je t'ai mis au rang des profanes en te chassant de ma montagne. Et le chérubin protecteur t'a expulsé du milieu de ces pierres aux feux étincelants.

  17 De ta grande beauté, tu t'es enorgueilli et tu as laissé ta splendeur pervertir ta sagesse. Je t'ai précipité à terre, et te donne en spectacle aux autres rois.

  18 Par tes nombreux péchés dans ton commerce malhonnête, tu as souillé tes sanctuaires et, du milieu de toi, j'ai fait surgir un feu afin qu'il te consume, je t'ai réduit en cendres sur la terre, à la vue de tous.

  19 Et tous ceux qui te connaissaient parmi les peuples sont frappés de stupeur, car tu es devenu un objet d'épouvante. C'en est fini de toi, oui, fini pour toujours.» » (Ezéchiel 28:12-19, mon accentuation en gras).

Dans ces deux textes, Dieu parle contre les rois terrestres humains, le « roi de Babylone » (Esaïe 14:4) et le « roi de Tyr » (Ezéchiel 28:12). Bientôt, la description de ces rois change en une description de Satan. Ces hommes ont pris des qualités de Satan. Derrière ces rois cruels et arrogants est Satan, dont la cruauté et l’arrogance ont corrompus la race humaine. La concentration change chaque texte pour qu’à un moment le roi humain est en vue, et le moment suivant Satan est décrit.

Je crois que c’est similaire à ce qui arrive dans les Psaumes messianiques. L’auteur décrit sa souffrance en langage dramatiquement osé et poétique, puis soudainement les mots semblent aller au-delà de tout ce dont un roi terrestre puisse faire l’expérience. Dans ces moments, le Psaume est messianique, pourtant d’une façon qui ne fut pas immédiatement apparente au lecteur. Ce fut spécialement vrai, puisque aucun lecteur de l’Ancien Testament ne fut enclin à penser à un Messie qui serait un Sauveur Qui Souffrirait.

(4) Les Psaumes messianiques furent compris à ce titre par Jésus, et ils devinrent Son script. Comme nous le verrons, Jésus comprit les Psaumes messianiques comme tels, et il répondit en conséquence. Il vit ce que les autres ne virent pas. Ces psaumes gouvernèrent et guidèrent les paroles et les actions de notre Seigneur. Étudions le récit de Matthieu de l’arrestation, du procès, de la crucifixion, de l’enterrement et de la résurrection de notre seigneur pour voir comment les psaumes messianiques jouèrent un rôle dans les heures finales de notre seigneur.

Les Psaumes Messianiques Dans le Récit de la Mort de Notre Seigneur Selon Matthieu

Quand nous arrivons au récit des dernières heures de notre Seigneur dans l’Évangile selon Matthieu, nous trouvons que notre Seigneur est très conscient du fait que les Écritures sont remplies par les évènements de Sa mort. Trois fois, l’attention est attirée à la réalisation des Écritures dans Matthew 26:

« 24 Certes, le Fils de l'homme s'en va conformément à ce que les Ecritures annoncent à son sujet. Mais malheur à celui qui le trahit! Il aurait mieux valu, pour lui, n'être jamais né. » (Matthieu 26:24, mon accentuation en gras)

« 54 Mais alors, comment les Ecritures, qui annoncent que tout doit se passer ainsi, s'accompliraient-elles?» (Matthieu 26:54)

« 56 Mais tout ceci est arrivé pour que les écrits des prophètes s'accomplissent.
   Alors tous les disciples l'abandonnèrent et prirent la fuite. » (Matthieu 26:56, mon accentuation en gras)

Notre Seigneur savait très bien que le temps de Sa mort approchait ; après tout, c’était ce qu’Il avait travaillé à amener pendant les trois années de Son ministère public. Quand Jésus était à la maison de Simon le lépreux à Béthanie, une femme oint Sa tête avec du parfum de myrrhe de grande valeur. Ce fut ce qui détermina Judas a agir, qui peu après fit son affaire avec les chefs religieux Juifs (Matthew 26:14-16). Mais ce qui m’intéresse ici est la réponse de notre Seigneur aux protestations des disciples à cause de la folie de cette action:

« 10 Mais, se rendant compte de cela, Jésus leur dit:
   ---Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme? Ce qu'elle vient d'accomplir pour moi est vraiment une belle action.

   11 Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours avec vous.

   12 Si elle a répandu cette myrrhe sur moi, c'est pour préparer mon enterrement. » (Matthew 26:10-12, mon accentuation en gras)

Cela ne devrait pas être surprenant pour nous, mais permettez-moi de souligner quand même le fait. Jésus savait que l’heure de Sa mort était arrivée. Ce fait est encore plus accentué par les paroles de notre Seigneur à Ses disciples alors qu’ils prenaient le repas de la Pâque:

«27 Ensuite il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant:
   ---Buvez-en tous;

    28 ceci est mon sang, par lequel est scellée l'alliance. Il va être versé pour beaucoup d'hommes, afin que leurs péchés soient pardonnés.

    29 Je vous le déclare: Désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu'au jour où je boirai le vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » (Matthieu 26:27-29, mon accentuation en gras).

Jésus venait de dire à Ses disciples que l’un d’entre eux allait Le trahir, et quand Judas pressa Jésus à être plus précis, Jésus le laissa savoir qu’il était le traitre (26:20-25). Il continua à les informer qu’ils allaient tous L’abandonner, réalisant la prophétie messianique de Zacharie 13:7. Il parla de plus de Sa résurrection (26:32) et du reniement de Pierre (26:34).

Après que Jésus fut arrêté, ils L’amenèrent devant le grand-prêtre, qui demanda à Jésus sous serment de déclarer si oui ou non Il était le Christ, le Fils de Dieu. Quand Jésus répondit, Il employa les mots du Psaume messianique:

« 63 Jésus garda le silence.
   Alors le grand-prêtre reprit en disant:
   ---Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous déclarer si tu es le Messie, le Fils de Dieu.

   64 Jésus lui répondit:
   ---Tu l'as dit toi-même. De plus, je vous le déclare: A partir de maintenant, vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire sur les nuées du ciel. » (Matthew 26:63-64, mon accentuation en gras)

La réponse de notre Seigneur, sous serment, unie les mots du Psaume 110:1 avec ceux de Daniel 7:13.

Considérez pour un moment les mots de ce Psaume messianique:

« 1 Psaume de David.
      Déclaration de l'Eternel. Il dit à mon Seigneur:
      «Viens siéger à ma droite
      jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds.»

  2 L'Eternel étendra de Sion ton pouvoir royal,
      et tu domineras parmi tes ennemis.

  3 Au jour où tu combats,
      ton peuple est plein d'ardeur
      pour accourir vers toi dans sa parure sainte, et, du sein de l'aurore,
      tous tes jeunes guerriers se presseront vers toi comme naît la rosée.

  4 L'Eternel l'a juré, il ne reviendra pas sur son engagement:
      «Tu seras prêtre pour toujours
      selon la ligne de Melchisédek.»

  5 Le Seigneur, à ta droite,
      va écraser des rois au jour de sa colère.

  6 Il juge les nations; les cadavres s'entassent,
      il écrase des chefs de par la terre entière.

  7 En chemin, il s'abreuve, il boit l'eau d'un torrent,
      puis relève la tête. » (Psaume 110:1-7)

Jésus ne dit pas seulement au grand prêtre qu’Il était le Messie, mais qu’Il jugera aussi Ses ennemis quand Il reviendra sur la terre pour s’asseoir sur Son trône. Voilà un Psaume que les Juifs ont très bien pu croire était messianique, mais ils ne se seraient jamais attendus à ce qu’il soit utilisé comme Jésus l’avait fait.

Le récit de la mort de notre Seigneur par Matthieu est rempli de références aux prophéties. Le remords de Judas et son suicide est montré être une réalisation de la prophétie de Zacharie (Matthieu 27:3-5; Zacharie 11:12-13). Bien que non indiqué comme la réalisation de la prophétie, le silence de notre Seigneur devant Pilate réalise certainement la prophétie d’Esaïe 53:7.

Quand ils crucifièrent Jésus, ils réalisèrent involontairement un autre Psaume messianique:

« 33 Ils arrivèrent à un endroit nommé Golgotha (c'est-à-dire: «le lieu du Crâne»).

   34 Là, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mélangé avec du fiel; mais quand il l'eut goûté, il refusa de le boire.

   35 Après l'avoir cloué sur la croix, les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort.

   36 Puis ils s'assirent pour monter la garde. » (Matthieu 27:33-36, mon accentuation en gras)

Comparez le récit de Matthieu avec ces Psaumes messianiques:

« 22 Ils ont mis du poison[e] dans le pain que je mange.
      Pour étancher ma soif, ils m'offrent du vinaigre» (Psaume 69:21)

« 19 ils se partagent mes habits
      et tirent au sort ma tunique. » (Psaume 22:19)

Alors que les foules se moquèrent de notre Seigneur sur la croix, elles réalisèrent une autre prophétie:

« 39 Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête,

   40 et criaient:
   ---Hé, toi qui démolis le Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix!

   41 De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui, avec les spécialistes de la Loi et les responsables du peuple, en disant:

   42 ---Dire qu'il a sauvé les autres, et qu'il est incapable de se sauver lui-même! C'est ça le roi d'*Israël? Qu'il descende donc de la croix, alors nous croirons en lui!

   43 Il a mis sa confiance en Dieu. Eh bien, si Dieu trouve son plaisir en lui, qu'il le délivre! N'a-t-il pas dit: «Je suis le Fils de Dieu»? » (Matthieu 27:39-43, mon accentuation en gras)

« 7 Mais moi je suis un ver, je ne suis plus un homme,
      tout le monde m'insulte, le peuple me méprise,

   8 ceux qui me voient se rient de moi.
      Tous, ils ricanent. On fait la moue en secouant la tête: » (Psaume 22:7-8)

Peut-être la réalisation la plus choquante des Psaumes messianiques est trouvée dans le cri que notre Seigneur poussa de la croix:

« 34 Vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte:
   ---Eli, Eli, lama sabachthani? Ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? » (Marc 15:34, mon accentuation en gras)

C’est étrange de réaliser que personne ne reconnu ce que Jésus disait. Ils ne comprirent pas le fait que Jésus citait simplement le texte Hébreux de la première ligne du Psaume 22:1. En le faisant, Jésus s’identifia Lui-même avec l’auteur du Psaume et, plus important encore, avec le Messie de qui ce Psaume parlait. Il indiquait ainsi qu’Il était la réalisation de ce Psaume, qu’Il était le Messie promis.

Les Psaumes messianiques, concernant les souffrances de notre Seigneur, ont beaucoup à nous enseigner. Si les souffrances de l’auteur du Psaume étaient un exemple des souffrances du Messie, elles donnent du sens et un but aux souffrances de l’auteur du Psaume. Pour les saints d’aujourd’hui, tout le contraire est vrai. Ce sont les souffrances et l’agonie de notre Seigneur qui sont les exemples de la souffrance auxquelles nous sommes appelés et avons le privilège d’endurer pour Christ:

« 18 Serviteurs, soumettez-vous à votre maître avec tout le respect qui lui est dû, non seulement s'il est bon et bienveillant, mais aussi s'il est dur.

  19 En effet, c'est un privilège que de supporter des souffrances imméritées, par motif de conscience envers Dieu.

  20 Quelle gloire y a-t-il, en effet, à endurer un châtiment pour avoir commis une faute? Mais si vous endurez la souffrance tout en ayant fait le bien, c'est là un privilège devant Dieu.

  21 C'est à cela que Dieu vous a appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces.

  22 Il n'a commis aucun péché, ses lèvres n'ont jamais prononcé de mensonge.

  23 Injurié, il ne ripostait pas par l'injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge.

  24 Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix, afin qu'étant morts pour le péché, nous menions une vie juste. Oui, c'est par ses blessures que vous avez été guéris.

  25 Car vous étiez comme des brebis errantes mais, à présent, vous êtes retournés vers le berger qui veille sur vous. » (1 Pierre 2:18-25, mon accentuation en gras)

Les apôtres remarquèrent cela, comme cela est révélé par leurs attitudes envers les souffrances des saints, et par leur enseignement sur ce sujet:

« 8 Je vais même plus loin: tout ce en quoi je pourrais me confier, je le considère comme une perte à cause de ce bien suprême: la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. A cause de lui, j'ai accepté de perdre tout cela, oui, je le considère comme bon à être mis au rebut, afin de gagner le Christ.

   9 Mon désir est d'être trouvé en lui, non pas avec une justice que j'aurais moi-même acquise en obéissant à la Loi mais avec la justice qui vient de la foi en Christ et que Dieu accorde à ceux qui croient.

   10 C'est ainsi que je pourrai connaître le Christ, c'est-à-dire expérimenter la puissance de sa résurrection et avoir part à ses souffrances, en devenant semblable à lui jusque dans sa mort, » (Philippiens 3:8-10)

« 24 Maintenant, je me réjouis des souffrances que j'endure pour vous. Car, en ma personne, je complète, pour le bien de son corps --- qui est l'Eglise --- ce qui manque aux détresses que connaît le Christ. » (Colossiens 1:24)

« 12 Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l'épreuve. N'en soyez pas surpris, comme s'il vous arrivait quelque chose d'anormal.

  13 Au contraire, réjouissez-vous, car vous participez aux souffrances du Christ, afin d'être remplis de joie quand il paraîtra dans toute sa gloire.

  14 Si l'on vous insulte parce que vous appartenez au Christ, heureux êtes-vous, car l'Esprit glorieux, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. » (1 Pierre 4:12-14)

Les Psaumes Messianiques Dans la Prédication de l’Évangile de Pierre à la Pentecôte

La bonne nouvelle est que les Psaumes messianiques ne nous laissent pas avec un Messie mort, mais avec un Messie qui triomphe de la mort et de la tombe. Ce ne fut qu’après la résurrection de notre Seigneur que les disciples comprirent la signification des Psaumes messianiques:

« 44 Puis il leur dit:
   ---Voici ce que je vous ai dit quand j'étais encore avec vous: «Il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la *Loi de *Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes.»

   45 Là-dessus, il leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils comprennent les Ecritures.

   46 ---Vous voyez, leur dit-il, les Ecritures enseignent que le *Messie doit souffrir, qu'il ressuscitera le troisième jour,

   47 et qu'on annoncera de sa part aux hommes de toutes les nations, en commençant par Jérusalem, qu'ils doivent changer pour obtenir le pardon des péchés.

   48 Vous êtes les témoins de ces événements. » (Luc 24:44-48, mon accentuation en gras)

Mais une fois que cette vérité fut comprise, les Psaumes messianiques furent utilisés comme une partie vitale de la prédiction de l’Évangile de Jésus Christ. Nous voyons cela dans le premier sermon de Pierre après la résurrection et l’ascension de Christ, enregistré dans Actes 2:22-36:

« 22 Ecoutez bien, Israélites, ce que j'ai à vous dire. Vous le savez tous: Jésus de *Nazareth --- cet homme dont Dieu vous a montré qu'il l'approuvait en accomplissant, par son moyen, au milieu de vous des miracles, des signes et des actes extraordinaires ---

   23 a été livré entre vos mains conformément à la décision que Dieu avait prise et au projet qu'il avait établi d'avance. Et vous, vous l'avez tué en le faisant crucifier par des hommes qui ne connaissent pas Dieu.

   24 Mais Dieu a brisé les liens de la mort: il l'a ressuscité, car il était impossible que la mort le retienne captif.

   25 En effet, David dit de lui:
      Je voyais le Seigneur constamment devant moi,
      car il est à ma droite pour que je ne vacille pas.

   26 Voilà pourquoi mon cœur est plein de joie et pourquoi mes paroles débordent d'allégresse.
      Même mon corps reposera dans l'espérance;

   27 tu ne m'abandonneras pas dans le séjour des morts:
      tu ne laisseras pas ton serviteur fidèle se décomposer dans la tombe.

   28 Car tu m'as fait connaître le chemin de la vie,
      et tu me combleras de joie en ta présence.

   29 Mes frères, permettez-moi de vous parler franchement: le patriarche[f] David est bel et bien mort et enterré. Son tombeau[g]existe encore près d'ici aujourd'hui.

   30 Mais il était prophète et il savait que Dieu lui avait promis, sous la foi du serment, de faire asseoir sur son trône un de ses descendants.

   31 Ainsi il a entrevu par avance la résurrection du Christ, et c'est d'elle qu'il parle en disant que Dieu ne l'abandonnera pas dans le séjour des morts et qu'il ne laissera pas son corps se décomposer.

   32 Dieu a ressuscité des morts ce Jésus dont je parle: nous en sommes tous témoins.

   33 Ensuite, il a été élevé pour siéger à la droite de Dieu. Et maintenant, comme Dieu l'a promis, il a reçu du Père l'Esprit Saint et il l'a répandu sur nous. C'est là ce que vous voyez et entendez.

   34 En effet, David, lui, n'est pas monté au ciel, mais il a dit:
      Le Seigneur a dit à mon Seigneur:
      Viens siéger à ma droite

   35 jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis
      comme un escabeau sous tes pieds.

   36 Voici donc ce que tout le peuple d'Israël doit savoir avec une entière certitude: Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié. » (Actes 2:22-36, mon accentuation en gras)

Maintenant Pierre comprend et proclame que les Psaumes messianiques non seulement prédirent les souffrances et la mort de notre Seigneur, mais aussi qu’ils exigeaient Sa résurrection des morts. Dieu avait promis à David un « royaume éternel » (2 Samuel 7:13). Cela ne peut arriver que si le roi d’Israël est libre de la soumission de la mort. Aucun roi simplement humain ne pourrait avoir un royaume éternel. Ainsi Pierre proclama à son audience qu’il était nécessaire pour le Messie d’être ressuscité d’entre les morts, pour ne jamais plus mourir. Puisque la tombe de David était à proximité, ainsi que les tombes d’autres Rois d’Israël, cela devait être réalisé par quelqu’un autre que David. Cela dut être réalise par le Messie d’Israël, le Seigneur Jésus Christ.

Non seulement les hommes rejetèrent Jésus, comme les Écritures prophétisèrent, mais Dieu Le ressuscita des morts, comme les Psaumes messianiques prédirent. Le sermon de Pierre à la Pentecôte commença avec une référence à la prophétie de Joël, qui expliquait l’importance des langues inconnues que la foule entendit. Mais à partir de là, les textes de preuve de Pierre sont trouvés dans les Psaumes. Il tourna en premier vers le Psaume 16:8-11 pour montrer que la résurrection du Messie d'Israël fut prophétisée par David. Il n’était pas impossible pour un homme de revenir de la mort à la vie – Jésus avait démontré ceci avec la résurrection de Lazare. Il fut impossible pour Jésus de ne pas revenir à la vie. Il était le Fils de Dieu, et Dieu n’aurait pas abandonné Son Fils ; Il n’aurait pas permis Sa chair de se décomposer dans une tombe. Il Lui fit connaître le sens de la vie.

Le point du sermon de Pierre n’avait pas encore été révélé ; le résultat devait encore arriver. Et il arrivera, utilisant les mots d’un autre Psaume messianique, Psaume 110, verset 1, le même psaume auquel notre Seigneur fit allusion auparavant quand Il se tenait devant le grand prêtre:

« 32 Dieu a ressuscité des morts ce Jésus dont je parle: nous en sommes tous témoins.

   33 Ensuite, il a été élevé pour siéger à la droite de Dieu. Et maintenant, comme Dieu l'a promis, il a reçu du Père l'Esprit Saint et il l'a répandu sur nous. C'est là ce que vous voyez et entendez.

   34 En effet, David, lui, n'est pas monté au ciel, mais il a dit:
      Le Seigneur a dit à mon Seigneur:
      Viens siéger à ma droite

   35 jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis
      comme un escabeau sous tes pieds.

   36 Voici donc ce que tout le peuple d'Israël doit savoir avec une entière certitude: Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié. » (Actes 2:32-36, mon accentuation en gras)

Permettez-moi de paraphraser le message de Pierre pour vous:

« J’ai une bonne nouvelle pour vous, et une mauvaise. La bonne nouvelle est que Jésus a été ressuscité des morts. La mauvaise est qu’Il a été élevé pour qu’Il puisse retourner sur la terre et S’occuper de Ses ennemis. Bon, maintenant qui sont ces ennemis ? Ils étaient ceux qui demandaient Sa mort. Vous étiez ceux qui disiez,

« ---Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants! » (Matthieu 27:25)

C’est vous dont Il viendra bientôt s’occuper comme Ses ennemis. La solution pour vous est de vous repentir de vos péchés, et de reconnaître que Jésus Christ est le Messie de Dieu, et votre Sauveur. Admettez qu’Il ne méritait pas de mourir, mais que vous le méritiez. Croyez en Sa mort, à votre place, pour le pardon de vos péchés. De cette façon, vous recevrez les bénédictions promises de Dieu à travers Son Messie. »

Il y aura beaucoup de sermons prêchés aujourd’hui sur la résurrection. Certains seront si osés, proclamant que Jésus était littéralement et physiquement revenu à la vie. Beaucoup promettront qu’à cause de la résurrection de Jésus, nous pouvons avoir l’assurance de la vie éternelle. Pour certains, bien sur, c’est vrai, mais le sermon de Pierre à la Pentecôte devrait souligner le fait que, pour les autres, il ne réserve que l’assurance d’un jugement proche. Je reviendrais sur cela momentanément.

Conclusion

Les implications de la résurrection du Christ sont stupéfiantes ; leurs importances pour le Chrétien ne peuvent être que difficilement surestimées. Résumons quelques-unes des conséquences de la résurrection de notre Seigneur.

Tout d’abord, nous devrions comprendre que Jésus misa tout ce qu’Il dit sur Sa capacité d’être ressuscité des morts:

« 38 Quelques spécialistes de la Loi et des pharisiens intervinrent en disant:
   ---Maître, nous voudrions te voir faire un signe miraculeux.

   39 Il leur répondit:
   ---Ces gens de notre temps qui sont mauvais et infidèles à Dieu réclament un signe miraculeux! Un signe... il ne leur en sera pas accordé d'autre que celui du prophète Jonas.

   40 En effet, comme Jonas resta trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, ainsi le Fils de l'homme passera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (Matthew 12:38-40).

Même si Ses disciples l’avaient oublié, ce n’était pas le cas des ennemis de notre Seigneur. Ils savaient que l’absence de Son corps dans la tombe créditerait Ses revendications d’être le Messie:

« 62 Le lendemain, le jour qui suivait la préparation du sabbat, les chefs des prêtres et des pharisiens se rendirent ensemble chez Pilate

   63 pour lui dire:
   ---Excellence, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, pendant qu'il était encore en vie: «Après trois jours, je ressusciterai.»

   64 Fais donc surveiller étroitement la tombe jusqu'à ce troisième jour: il faut à tout prix éviter que ses disciples ne viennent dérober le corps pour dire ensuite au peuple qu'il est ressuscité d'entre les morts. Cette dernière supercherie serait encore pire que la première.

   65 Pilate leur déclara:
   ---D'accord! Prenez un corps de garde et assurez la protection de ce tombeau à votre guise.

   66 Ils se rendirent donc au tombeau et le firent surveiller après avoir apposé les scellés sur la pierre en présence de la garde. » (Matthew 27:62-66).

Deuxièmement, la résurrection est la permission de Dieu du ministère de notre Seigneur, incluant Sa mort expiatoire au Calvaire.

« 3-4 … (Jésus-Christ) qui a été déclaré Fils de Dieu avec puissance lorsque le Saint-Esprit l'a ressuscité des morts. » (Romans 1:4).

Troisièmement, la résurrection de Jésus Christ est l’accomplissement de Son travail de secours (Romans 6). Par la fois en Christ, nous mourons à cause de la punition pour nos péchés. En Christ, nous sommes ressuscités à la fraicheur d’une nouvelle vie.

Quatrièmement, la résurrection de Jésus Christ est le moyen et l’assurance de vivre une vie qui est satisfaisante pour Dieu. Quand Paul agonisa sur le fait que le péché était plus puissant que sa chair, il implora,

« 24 Malheureux que je suis! Qui me délivrera de ce corps voué à la mort? » (Romans 7:24)

La solution de sa lutte avec le péché (et le nôtre) est trouvé dans Romans 8:

« 11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » (Romans 8:11)

Sixièmement, la résurrection de Jésus Christ des morts veut dire que nos amis croyants et ceux qu’on aime qui sont déjà morts nous attendent, de l’autre coté. Durant les plusieurs années passées, la mort a emmenée plusieurs personnes de notre congrégation. La vérité de la résurrection de notre Seigneur est aussi notre assurance que nous serons réunis à nouveau avec ceux que nous aimons:

« 13 Nous ne voulons pas, frères, vous laisser dans l'ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne soyez pas tristes de la même manière que le reste des hommes, qui n'ont pas d'espérance.

  14 En effet, puisque nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, nous croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts.

  15 Car voici ce que nous vous déclarons d'après une parole du Seigneur: nous qui serons restés en vie au moment où le Seigneur viendra, nous ne précéderons pas ceux qui sont morts.

  16 En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l'archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis au Christ ressusciteront les premiers.

  17 Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur.

  18 Encouragez-vous donc mutuellement par ces paroles. » (1 Thessaloniciens 4:13-18)

Permettez-moi d’ajouter quelques pensées pour vous à considérer:

L’importance des souffrances du Messie est la mesure de l’importance de nos péchés.

L’importance des souffrances du Messie est la mesure de l’obéissance du Christ à la volonté du Père.

L’importance des souffrances du Messie est la mesure de la grâce de Dieu et de l’amour pour nous dans la croix du Christ.

Ces vérités sont une partie de l’espoir béni du Chrétien, mais je n’ose pas vous permettre de quitter cette leçon sans avertissements que l’« espoir béni» de la vie éternelle en la présence de Dieu n’est pas le destin de tous. Le sermon de Pierre rend cette question aussi simple et ferme que possible. Le travail de Jésus Christ sur la croix du Calvaire ne sauve pas automatiquement tous les êtres humains.

Je dois être fidèle à la Parole de Dieu et vous dire que la résurrection de Jésus christ est la vérité la plus effrayante de toutes pour la personne qui n’a jamais connu une foi personnelle qui sauve en Jésus Christ. Le message de la résurrection que Pierre prêcha à la Pentecôte fut les mots les plus terrifiants que son audience avait jamais entendus. Jésus fut revenu des morts, quelque chose que les Écritures exigèrent. Jésus, maintenant vivant, attend les instructions de son Père pour revenir sur terre pour punir Ses ennemis. Qui d’autres seraient Ses ennemis exceptés ceux qui demandèrent Sa mort sur la croix du Calvaire ?

Ne vous sentez pas trop à l'aise parce que vous ne viviez pas pendant les jours de Jésus et parce que vous n’étiez pas là criant « Crucifiez-Le ! » « Crucifiez-Le ! ». C’était comme si vous et moi avions été là, et nous sommes aussi coupable pour Sa mort qu’ils l’étaient. Sa mort, Son enterrement, et Sa résurrection peuvent vouloir dire le pardon de vos péchés, et l’assurance de la vie éternelle. Ils peuvent aussi vouloir dire que Jésus Christ est devenu le vainqueur du péché et de la mort, et qu’Il viendra bientôt pour battre et détruire Ses ennemis. Maintenant est la fenêtre d’opportunité gracieusement fournie par Dieu pour vous pour reconnaître vos péchés (particulièrement votre péché de rejeter Jésus comme le Fils de Dieu) et de croire en le travail de Jésus Christ sur la croix du Calvaire.

Que vous le croyez ou non, la résurrection de Jésus Christ était une nécessité biblique – les Psaumes messianiques l’exigeaient. Que vous le croyez ou non, Jésus fut ressuscité des morts, et il y eut pratiquement des centaines de gens qui en furent témoins (voir 1 Corinthiens 15:1-11).

« 3 Je vous ai transmis, comme un enseignement de première importance, ce que j'avais moi-même reçu: le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Ecritures;

   4 il a été mis au tombeau, il est ressuscité le troisième jour, comme l'avaient annoncé les Ecritures.

   5 Il est apparu à Pierre, puis aux Douze.

   6 Après cela, il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart vivent encore aujourd'hui --- quelques-uns d'entre eux seulement sont morts. » (1 Corinthiens 15:3-6)

Que vous le croyez ou non, Jésus va bientôt revenir, soit comme votre Sauveur et Seigneur béni, ou comme votre Juge. La vérité de la résurrection de Jésus Christ des morts n’est pas d’importance secondaire à l’Évangile ; elle est au cœur de l’Évangile. Pour être sauver, vous devez croire que Jésus Christ était le pure Fils de Dieu, qui mourut à la place du pécheur au Calvaire, et qui fut ressuscité des morts, triomphant du péché et de la mort. Est-ce que la résurrection de Jésus Christ est votre espoir béni, ou est-ce votre plus grande peur ? Vous pouvez régler la question une fois pour toute, en avouant vos péchés et en croyant en Jésus christ pour le don de la vie éternelle.

« 8 Que dit-elle donc?
      La Parole de Dieu est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur. Cette Parole est celle de la foi, et c'est celle que nous annonçons.

   9 En effet, si de ta bouche, tu déclares que Jésus est Seigneur et si dans ton cœur, tu crois que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé,

   10 car celui qui croit dans son cœur, Dieu le déclare juste; celui qui affirme de sa bouche, Dieu le sauve.

   11 En effet, l'Ecriture dit:
      Celui qui met en lui sa confiance ne connaîtra jamais le déshonneur.

   12 Ainsi, il n'y a pas de différence entre Juifs et non-Juifs. Car tous ont le même Seigneur qui donne généreusement à tous ceux qui font appel à lui. En effet, il est écrit:

   13 Tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés. » (Romains 10:8-13)


148 This is the edited manuscript of a message delivered by Robert L. Deffinbaugh, teacher and elder at Community Bible Chapel, on April 15, 2001.

149 http://bible.org/series/you-might-believe-study-gospel-john

150 The disciples feared that they would die when they returned to Jerusalem – see John 11:16.

151 Unless otherwise indicated, all Scripture quotations are from the NET Bible. The NEW ENGLISH TRANSLATION, also known as THE NET BIBLE, is a completely new translation of the Bible, not a revision or an update of a previous English version. It was completed by more than twenty biblical scholars who worked directly from the best currently available Hebrew, Aramaic, and Greek texts. The translation project originally started as an attempt to provide an electronic version of a modern translation for electronic distribution over the Internet and on CD (compact disk). Anyone anywhere in the world with an Internet connection will be able to use and print out the NET Bible without cost for personal study. In addition, anyone who wants to share the Bible with others can print unlimited copies and give them away free to others. It is available on the Internet at: www.netbible.org.

152 It should be noted that the events described in Psalms 22 and 69 would not have been fulfilled by a stoning, but only by crucifixion.

153 The parallel account in Luke 22:7-13 makes it clear that Jesus sent Peter and John to make these preparations for their Passover celebration.

154 I am looking at Psalms 2, 16, 22, 40, 41, 68, 69, 109, 110, and 118 as messianic psalms. Psalms 2 and 118 are not designated as Davidic psalms in the superscription or introduction. In Acts 4:25, Peter indicates that Psalm 2 is written by David. This leaves only Psalm 118 as a messianic psalm not designated as having been penned by David.

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28. Sur les Ailes de l’Éternité

Le Message d’Ecclésiaste148

Rien ne vaut mieux que la joie et la satisfaction d’un travail bien fait. Par exemple, vous aimez travailler avec vos mains et commencez à construire un meuble. Après quelques jours de travail dur, quand finalement vous avez fini le travail et regardez le meuble splendide que vous venez de créer, vous êtes rempli de joie et de la satisfaction profonde d’avoir produit quelque chose de magnifique.

Cependant, la vie n’est pas toujours une histoire qui finit bien. Il y a des jours quand une personne doit faire face aux désappointements et aux frustrations d’une tâche qui a été gâchée. Par exemple, l’autre jour, je réparais un grille-pain. Je pensais que ça serait facile, et je l’ai désassemblé. Dès que j’ai eu fini de le désassembler, les ressorts se détendirent. Je ne savais même pas qu’il y avait des ressorts dans un grille-pain ! Tout s’emmêla. Après une paire d’heures, je fus finalement capable de le réassembler et je me sentis très fier de moi. Mais dès que je l’eus branché, le ressort explosa ! J’avais dû connecter les fils électriques incorrectement.

De telles choses arrivent si souvent à la maison. Cependant, de telles choses n’ont pas vraiment d’importance. Dans la plupart des cas, un travail raté peut être pardonné ou recommencé jusqu'à ce que nous réussissions. Il se peut que cela prenne un peu plus de temps ou quelques fois que ça coûte un peu plus cher que ce que nous avions prévu. Au pire, nous pourrions avoir à jeter à la poubelle le truc cassé et en acheter un autre.

Mais si le travail est presque fini, vous vous retournez pour l’observer, et vous réalisez que ce travail n’est rien de moins que votre vie ? Si, à votre consternation, vous découvrez qu’elle est un échec total, complètement ratée ? Que pouvez-vous faire ? Pouvez-vous la recommencer depuis le début ? Pouvez-vous échanger votre vie pour une nouvelle ?

Une des phrases les plus sages que vous pouvez trouver dans la Bible fut prononcée par une vieille dame d’une ville primitive éloignée de tout appelée Taqoa. Parlant au Roi David, elle lui dit,

« 14 Nous devons tous mourir, notre vie est comme de l'eau répandue sur le sol et qu'on ne peut plus recueillir… » (2 Sam. 14:14)

Dans le contexte de la vie vécue dans le désert sec du Moyen-Orient, cette phrase fournit une illustration bien plus vivide d’une vie gâchée que nous, dans le monde occidental, pourrions imaginer !

Cependant, nous pouvons faire une chose. Dites à vos enfants et vos petits-enfants les erreurs que vous avez faites dans votre vie ; pour les avertir tôt dans la leurs. Ou, même mieux, vous pourriez écrire un Livre sur les expériences frustrantes de votre vie que les gens pourraient lire et en apprendre des leçons, peut-être longtemps après votre mort.

C’est exactement ce que l’homme sage de l’ancien temps fit quand il écrivit le Livre d’Ecclésiaste.

Il est assumé ici que Salomon était l’auteur du Livre d’Ecclésiaste, bien que son nom n’est mentionné nulle part dans le Livre. Les références dans le Livre suggèrent clairement qu’il en était l’auteur. Il est aussi assumé que Salomon écrivit ce Livre durant la dernière partie de sa vie.

Nous pouvons imaginer le Roi Salomon assis dans le jardin magnifique de son palais royal. Il était maintenant vieux et faible ; la plupart de sa vie derrière lui. Il était entouré d’une foule de serviteurs, mais il se sentait seul. Il avait toutes les meilleures choses que le monde pouvait offrir, mais cela ne l’intéressait plus. Assis dans son fauteuil à bascule, perdu dans ses pensées, il reflétait sur sa vie pour voir ce qu’il avait fait. Et que voit-il ? Après avoir fait le point de tous ses travaux importants, il réalise:

« 11 Puis j'ai considéré l'ensemble de mes réalisations, et toute la peine que je m'étais donnée pour les accomplir. Et je me suis rendu compte que tout est dérisoire: autant courir après le vent. Il n'y a aucun avantage à tout ce qu'on fait sous le soleil. » (Ecclésiaste 2:11)

Le Livre d’Ecclésiaste fait parti de la littérature de sagesse de la Bible. C’est un Livre philosophique, en fait le Livre le plus philosophique de la Bible, et il présente la perspective judéo-chrétienne du monde et des choses du monde.

En ce qui concerne son thème, c’est peut-être le Livre le plus mal compris de la Bible. Une lecture superficielle donne l’impression que l’auteur présente une illustration très négative et pessimiste de la vie. L’usage répété de mots comme « vanité » ou « dérisoire », et des phrases comme « courir après le vent » crée l’impression de désespoir, décrivant le vide et le désappointement de la vie. Pour ces raisons, même sa place légitime dans le canon a souvent été questionnée, commençant avec l’histoire de la première église.

Manifestement, il y a des versets dans le Livre qui, pris hors contexte, présentent une vue du monde très pessimiste. Mais en fait, le Livre présente l’espoir de tous les espoirs. Il présente la vie comme une tapisserie magnifique désignée par Dieu et raconte que le sens suprême ne peut être trouvé que dans la soumission complète à Dieu.

Il y a trois fils de pensées qui courent à travers le Livre: le thème du plaisir, le thème de la vanité, et le thème de l’éternité. Ces trois fils sont soigneusement entrelacés ensemble dans le Livre pour en faire ressortir l’image magnifique du dessein de Dieu pour l’humanité.

Le Thème du Plaisir

Les Choses Matérielles: des Dons de Dieu

Salomon n’est certainement pas contre les choses matérielles, comme il semblerait d’une lecture superficielle du Livre. Au contraire, il croit que les choses matérielles sont des dons de Dieu, créées et nous sont données pour notre plaisir. Il dits:

« 24 Il n'y a donc rien de mieux à faire pour l'homme que de manger, de boire et de jouir du bonheur au milieu de son labeur. Mais j'ai constaté que cela aussi dépend de Dieu. » (2:24)

Encore:

« 12 Aussi ai-je conclu qu'il n'y a rien d'autre qui soit bon pour lui que jouir du bonheur et se donner du bon temps durant sa vie.

   13 Car, si quelqu'un peut manger et boire et jouir du bonheur au milieu de son dur labeur, c'est un don de Dieu. » (3:12-13)

Aussi:

« 18 En effet, si Dieu donne à un homme des richesses et des biens, et s'il lui accorde la possibilité d'en profiter, de retirer ce qui lui revient et de trouver de la joie dans son travail, c'est un don de Dieu.

   19 Car lorsque Dieu remplit son cœur de joie, cet homme ne s'appesantit pas sur sa vie. » (5:18-19)

Il dit la même chose dans 9:7-9 et dans 11:9-10.

De la perspective biblique, les choses matérielles ne sont pas mauvaises. C’est contre la nature du Dieu saint de créer toute mauvaise chose. Comme la Bible dit,

« 5 Dieu est lumière et il n'y a aucune trace de ténèbres en lui. » (1 Jean 1:5)

Au contraire, les choses sont considérées bonnes dans la Bible. Dans le récit de la création de Genèse 1, quand Dieu regarda maintes fois les différentes parties de la création, il est noté à plusieurs reprises que Dieu vit ce qu’Il avait fait et,

« 10 … Et Dieu vit que c'était bon. » (Genèse 1:4, 10, 12, 18, 21, 25)

Il est intéressant de noter que cette phrase est utilisée deux fois en relation à la création de la terre et aux choses sur la terre (1:9-13), qui sont plus tard données à l’homme pour son plaisir (Genèse 1:29). À la fin de toute la création, il est remarqué,

« 31 Dieu considéra tout ce qu'il avait créé, et trouva cela très bon. » (1:31)

L’auteur des Psaumes loue Dieu maintes fois pour la beauté de Sa création. Notre corps physique n’est aussi pas considéré mauvais, mais comme David remarqua dans un de ses Psaumes, il est

« … une créature aussi merveilleuse: » (Psaume 139:13-16)

Dans le Nouveau Testament aussi, les choses matérielles ne sont pas considérées mauvaises. Jésus déclarait les choses matérielles « bonnes » quand Il disait,

« 11 Si donc, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, » (Matthieu 7:11)

Jésus incluait le « pain quotidien », qui était un symbole de tous les besoins physiques et matériels de l’homme, dans sa prière modèle. L’Apôtre Paul dit,

« 4 En effet, tout ce que Dieu a créé est bon, rien n'est à rejeter, pourvu que l'on remercie Dieu en le prenant. » (1 Timothée 4:4)

Alors, Salomon n’est pas contre l’usage ou le plaisir des choses matérielles du monde. Au contraire, il croit que les choses matérielles sont des dons de Dieu, créées et données à l’homme pour son plaisir, et que ce n’est pas mal de profiter des choses matérielles.

Le Thème de la Vanité

Cependant, il y a une chose de plus dont il veut qu’on se souvienne : le sens de la vie ne peut être trouvée en rien sous le soleil – que ce soit nos possessions matérielles ou d’autres choses immatérielles comme la sagesse ou l’intelligence humaine. En dernier, tout dans ce monde est superflu et futile, étant incapable d’accomplir le désir humain pour l’abondance.

Le thème de la vanité est le thème le plus important dans le Livre d’Ecclésiaste. Alors, à la première impression, le Livre créé une illustration très pessimiste. Le mot hébreu « hebel », voulant dire « vanité » ou « abondance », fut utilise 38 fois dans ce Livre, 5 dans le premier verset, et 3 fois dans le dernier verset juste avant la conclusion finale. De même, la phrase « courir après le vent » a été utilisée 9 fois. « Travail » est 23 fois ; « mauvais » 22 fois ; « déception de l’esprit » 9 fois. Des mots comme « oppression », « chagrin », « deuil », « pas d’avantage », « rien à gagner », « il n’y a aucun avantage » sont utilisés fréquemment. Tout cela créé une illustration générale de pessimisme.

Les unes après les autres Salomon prend toutes les choses que nous considérons normalement bonnes et montre leur frivolité et insignifiance: la futilité de tous les efforts humains (1:3-11) ; la futilité du plaisir et de la possession (2:1-11) ; la futilité de la sagesse humaine (2:18-23) ; et la futilité de la richesse (5:9-17). Il présente la vanité de tout ce à quoi il pense dans ce monde. Il essaye tout ce qu’il y a sur terre qui est supposé être capable de rendre un homme heureux, mais, à sa grande consternation, il trouve que tout est vanité et déception de l’esprit, que chaque effort pour acquérir le bonheur de n’importe quelle façon pourrait finir dans le chagrin. La plus grande la capacité de l'objet de donner du plaisir est, la plus profonde et la plus grande est l'expérience de désappointement et de déception de l'esprit.

Salomon a révélé l’insignifiance de tout ce qu’il y a sur la terre, voir ci-dessus, pour établir la fondation de sa dernière thèse. Si rien n’est permanent, si rien sur terre ne peut donner un vrai bonheur durable, comment un homme peut-il réaliser son désir de donner un sens à la vie ? Où peut-il trouver les choses qui pourraient donner un vrai bonheur durable et accomplir sa quête pour le sens de la vie ? Salomon dit certainement pas sous le soleil, mais il peut surement les trouver au-delà du soleil.

L’Eternité dans Leurs Cœurs

Bien que tout sous le soleil soit temporel, Dieu a établi l’éternité dans le cœur de l’homme (3:11b). Chaque culture, aussi primitive ou développée qu’elle soit, a un concept d’éternité, de quelque chose qui durera pour toujours. À cause de ce sens d’éternité dans son cœur, l’homme cherche quelque chose qui durera éternellement, la plupart, quelque chose qui lui permettra de durer éternellement.

En général, les efforts de l’homme pour trouver des façons de devenir eternel sont mal dirigés ; il essaye de faire quelque chose qui le rendra éternel sur la terre. Mais Salomon dit qu’il n’y a qu’une façon pour que le sens d’éternité de l’homme puisse être réalisée – elle ne peut être réalisée qu’en Dieu – pas dans aucune autre chose sur terre. Il dit,

« 14 Je sais que tout ce que Dieu fait demeurera toujours: il n'y a rien à y ajouter, et rien à en retrancher. Et Dieu l'a fait ainsi pour qu'on le révère. » (3:14)

À part de Dieu, rien que l’homme fait sur la terre n’a de valeur éternelle ; il n’y a que Dieu qui puisse amener l’éternité aux choses temporelles de l’homme. C’est pourquoi Moïse pria,

« 17 Que la tendresse du Seigneur, notre Dieu, repose sur nous tous!
      Fais prospérer pour nous l'ouvrage de nos mains!
      Oh oui! Fais prospérer l'ouvrage de nos mains! » (Psaume 90:17)

Parce que Dieu est infini et que l’homme est limité, l’homme ne peut jamais complètement comprendre le travail de Dieu:

« 16 Après m'être ainsi appliqué de tout mon cœur à connaître la sagesse et avoir considéré les occupations auxquelles l'homme se livre ici-bas en se refusant le sommeil nuit et jour,

   17 j'ai considéré l'œuvre de Dieu. Or l'homme ne peut comprendre ce qui se fait sous le soleil. Il a beau se donner de la peine pour chercher, il ne trouvera pas. Et même si le sage prétend savoir, en réalité il ne peut pas comprendre. » (8:16-17)

Encore:

« 5 Tu ignores quel est le chemin du vent, et tu ne sais pas comment se forment les os de l'embryon dans le sein de sa mère; de même, tu ne connais pas l'œuvre du Dieu qui fait toutes choses. » (11:5)

L’Obéissance, la Seule Façon

Parce que Dieu contrôle tout et que l’homme est une créature limitée, la seule façon qui reste à l’homme d’être content et satisfait est l’obéissance – la soumission complète à Dieu. La plus grande joie et la plus vraie de la vie vient de l’obéissance à Dieu seul et de rien d’autre. Tout autre chose est vanité et futilité – comme courir après le vent. C’est pourquoi Salomon conseilla au jeune homme de se souvenir de son créateur avant qu’il ne soit trop tard:

« 1 Tiens compte de ton Créateur au temps de ta jeunesse,
      avant que ne t'adviennent les jours mauvais
      et avant que ne viennent les années dont tu te diras:
      «Je n'y prends pas plaisir!»;

   2 avant que s'obscurcissent le soleil, la lumière,
      et que la lune et les étoiles ne perdent leur éclat,
      et que les nuées reparaissent sitôt après la pluie. » (12:1-2)

En résumé ce que Salomon dit est cela: profitez de toutes les choses matérielles du monde. Il n’y a aucun mal à ça. Elles sont des dons de Dieu. Cependant, souvenez-vous que ces choses ne peuvent pas toujours durer ni ne peuvent-elles vous donner un bonheur éternel. Alors, reconnaissez Dieu comme la source de tout bonheur ; Lui seul peut donner un sens à la vie ; Lui seul peut donner une sens éternel à nos travaux temporels.

Salomon apprit de sa propre expérience que toutes les choses matérielles sont pour lui à utiliser et à profiter, mais il réalisa qu’il ne pouvait en profiter que s’il avait établi une relation avec Dieu, qui est le Distributeur de toutes bénédictions matérielles et la source de vraie joie et bonheur. Sans cette relation primaire avec Dieu, toutes choses sont vanités et dérisoires. C’est pourquoi il pose la question:

« 25 En effet, qui peut manger et profiter de la vie sinon celui qui le reçoit de lui ?» (2:25)

Augustin dit, « Aucun homme ne peut trouver la paix excepté s’il trouve Dieu. » De même, Pascal dit, « Il y a un Dieu en forme d’aspirateur dans le cœur de chaque personne. Et il ne peut jamais être rempli par une chose créée. Il ne peut être remplit que par Dieu, qui n’est rendu connu que par Jésus Christ. »

C’est le message d’Ecclésiaste ; c’est le message de la Bible. C’est ce que Jésus dit:

« 33 Faites donc du règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux votre préoccupation première, et toutes ces choses vous seront données en plus. » (Matthieu 6:33)

Paul écrit dans Philippiens (4:11-13) qu’il peut être content et satisfait dans toutes situations peu importe les circonstances dans lesquelles il se trouve, puisque ses joies ne dépendent pas des circonstances extérieures, mais de la force intérieure qui vient de Dieu.

Quelqu’un a décrit le plaisir des choses matérielles durant cette vie brève comme un oiseau perché sur une branche d’un grand arbre.

« Soyons comme un oiseau

Pour un moment perché

Sur une branche frêle, chantant,

Alors qu’il la sentait se plier, il chantait sa chanson,

Sachant qu’il n’avait pas d’ailes. » (Sara Williams « the Old Astronomer »)

Vivre sa vie profitant seulement des choses matérielles sans la perspective d’éternité est être comme un oiseau dont les ailes sont coupées, assis sur une faible branche d’un grand arbre. L’homme ne peut profiter de sa vie que sur les ailes de l’éternité. Salomon les a loupées. Et il écrivit ce Livre pour que nous ne les rations pas comme lui.

Il y a un exemple positif dans la Bible de la vie d’un autre homme de Dieu, Paul. Comme Salomon, lui aussi, vers la fin de sa vie, regarda en arrière et évalua sa vie. Que trouve-t-il ?

« 6 Car, en ce qui me concerne, je suis près d'offrir ma vie comme une libation pour Dieu. Le moment de mon départ est arrivé.

    7 J'ai combattu le bon combat. J'ai achevé ma course. J'ai gardé la foi.

    8 Le prix de la victoire, c'est-à-dire une justice éternelle, est déjà préparé pour moi. Le Seigneur, le juste Juge, me le remettra au jour du jugement, et pas seulement à moi, mais à tous ceux qui, avec amour, attendent sa venue. » (2 Timothée 4:6-8)

Quelle joie ! Quelle satisfaction ! À la fin de ma vie quand je regarde en arrière, que vois-je ? Une frustration navrante comme Salomon, ou une satisfaction joyeuse comme Paul ? La réponse dépend si je vis ma vie sur la base d’ici-et-maintenant ou sur les Ailes de l’Eternité.

Le Livre commence avec une note de frustration complète: « Inutile ! Dérisoire ! » dit le Maître. « Complètement inutile ! Tout est dérisoire! » Mais il finit avec la cure certaine de ce problème: « Vénérez Dieu et observez Ses commandements, car c’est le devoir total de l’homme. »


148 This is the edited manuscript of a message delivered by guest speaker Imanuel Christian at Community Bible Chapel, on April 22, 2001.

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1. Pesquisando As Virtudes De Deus

Introdução

A secção religiosa do jornal “Dallas Morning News” recentemente publicou um artigo intitulado, “Deixando Deus Crescer”.1 O rabino Jack Bemporad, um líder em diálogo Judeu-Cristão, co-autorou um novo livro “Formas Estúpidas, Formas Sábias para Pensar sobre Deus”. Ao ler somente este artigo, Bemporad parece estar dizendo que devemos abandonar o que aprendemos sobre Deus como crianças e pensar em Deus em termos mais adultos. Enquanto possa concordar com algumas ideias do autor, de um modo geral devo discordar dele. Por exemplo, o artigo nos informa,

Em grande parte, os ateístas raramente rejeitam um Deus crível, porém usualmente ‘rejeitam algumas formas estúpidas de pensar sobre Deus’, diz o autor, chamando algumas ideias sobre Deus ‘tão ridículas que não valem a pena ser acreditadas’.

Algumas ideias “infantis” a cerca de Deus são erradas e deveriam ser rejeitadas. Entre elas é o pensamento de que Deus é um “carregador de malas cósmico... pronto para lhe servir”. Perturbadoramente, contudo, o rabino Bemporad também inclui o conceito da ira de Deus como uma ideia infantil. Penso que ele basicamente está dizendo: “Os homens creem na espécie de Deus que eles gostam de acreditar e rejeitam a espécie de Deus que não gostam” Ele parece colocar pouca ênfase, se alguma, na descrição de Deus que se acha nas Escrituras. Bemporad parece acreditar que nossa teologia precisa se ajustar aos nossos desejos, ao invés de reconhecer que nós devemos ajustar nossa teologia ao que Deus realmente é.

Embora dificilmente me surpreenda com eles, certamente não concordo com as visões que os incrédulos têm de Deus. Porém ainda mais perturbadora é a visão superficial, inexata de Deus tida por Cristãos professos. Precisamos desesperadamente em nossos tempos revisar radicalmente nosso pensamento sobre Deus. O propósito desta série é pesquisar (explorar) as excelências de Deus, para realinhar nosso pensamento sobre Deus com aquelas características divinas reveladas nas Escrituras.

Esta lição procura demonstrar a importância de estudar os atributos de Deus. Primeiro vamos considerar o testemunho de alguns grandes homens de Deus antes de olhar em alguns dos benefícios práticos de tal estudo como ensinado nas Escrituras. Finalmente, veremos como os atributos de Deus impactaram as vidas de dois grandes homens do Velho Testamento, Jó e Moisés. Minha esperança é que esta lição estimulará você a começar o seu próprio estudo dos atributos de Deus. É um estudo que poderá transformar sua vida.

O Testemunho de um Grande Homem de Deus

Através da história, grandes homens de Deus tem se devotado ao estudo do caráter de Deus e encorajado outros a fazerem o mesmo. Considere o que alguns destes homens de Deus têm a dizer a respeito do estudo dos atributos de Deus.

Cerca de 30 anos atrás A.W. Tozer escreveu sobre a importante necessidade da igreja rever o seu conceito de Deus devido a uma concepção muito distorcida dEle.

É a minha opinião que a corrente concepção Cristã de Deus nestes anos da metade do século 20 está tão decadente assim como completamente abaixo da dignidade do Mais Alto Deus e realmente constitui para os crentes professos algo como uma total calamidade moral.2

Tozer continua dizendo:

A maior obrigação da Igreja Cristã hoje é purificar e elevar o seu conceito de Deus até ele ser novamente digno Dele - e dela.3

A.W. Pink é da mesma opinião:

O Deus deste século não se assemelha mais ao Soberano das Sagradas Escrituras do que a fraca chama de uma vela representa a glória do sol ao meio-dia. O Deus que é falado comumente nos púlpitos, mencionado na Escola Dominical e comentado em muitas das literaturas religiosas de hoje em dia, e pregado em muitas das chamadas conferências bíblicas, é uma ficção da imaginação humana, uma invenção de um sentimentalismo embriagado. A idolatria fora do âmbito da Cristandade forma deuses de madeira e pedra, enquanto milhões de idólatras dentro da Cristandade fazem um deus originado de suas mentes carnais.4

Numa de suas cartas para Erasmus, Martinho Lutero disse, “Suas ideias de Deus são muito humanas.”5 Falando por Deus, o salmista escreveu o mesmo pensamento nestas palavras:

“Estas coisas tens feito, e eu me calei; pensavas que era tal como tu, mas eu te arguirei, e as porei por ordem diante dos teus olhos:” [SL 50:21]

Seria difícil superestimar a importância do estudo de Deus. As palavras de Charles Haddon Spurgeon são frequentemente mencionadas por aqueles que realizam um estudo dos atributos de Deus:

Nada aumentará o intelecto, nada magnificará a alma toda do homem, como uma devotada, séria e contínua, investigação do grande assunto da Deidade. O mais excelente estudo para expandir a alma é a ciência de Cristo e Ele crucificado e o conhecimento da Divindade da gloriosa Trindade.6

O estudo apropriado do Cristão é a Divindade. A maior ciência, a mais elevada especulação, a mais alta filosofia, a qual pode ocupar a atenção do filho de Deus, é o nome, a natureza, a pessoa, as obras, e a existência do grande Deus o qual ele chama seu Pai. Há algo excepcionalmente proveitoso para a mente na contemplação da Divindade. É um assunto tão vasto, que todos nossos pensamentos se perdem na sua imensidão; tão profundo, que nosso orgulho é abafado na sua infinitude. Outros assuntos nós podemos compreender e lidar com eles; neles sentimos uma espécie de auto-contentamento, e continuamos nosso caminho com o pensamento, “Veja eu sou esperto.” Porém quando chegamos nesta ciência mestra, descobrindo que nosso prumo não pode alcançar sua profundidade, e que nossos olhos de águia não podem ver sua altura, nos retiramos com o pensamento “Eu sou antiquado e não sei nada.”7

O estudo da natureza e do caráter de Deus é o mais alto chamado do Cristão e de grande importância e valor prático.

Porque nós fomos criados? Para conhecer a Deus. Que objetivos devemos estabelecer na vida? Conhecer a Deus. Qual é a “vida eterna” que Jesus dá? Conhecimento de Deus. “E a vida eterna é esta: que te conheçam, a ti só, por único Deus verdadeiro, e a Jesus Cristo, a quem enviaste.” (João 17:3)

Qual é a melhor coisa na vida, que traz mais alegria, prazer e contentamento, do que qualquer outra coisa? Conhecimento de Deus. “Assim diz o SENHOR: Não se glorie o sábio na sua sabedoria, nem se glorie o forte na sua força; não se glorie o rico nas suas riquezas, Mas o que se gloriar glorie-se nisto: em me entender e me conhecer, que eu sou o SENHOR, que faço beneficência, juízo e justiça na terra; porque destas coisas me agrado, diz o SENHOR. (Jer. 9:23f.).

Qual, de todas as situações que Deus vê o homem, lhe dá mais prazer? Conhecimento Dele mesmo. “Porque eu quero a misericórdia, e não o sacrifício; e o conhecimento de Deus, mais do que os holocaustos.” Diz Deus (Oséias 6:6)

Quando você se conscientiza de que a principal razão porque você está aqui é conhecer a Deus, a maioria dos problemas da vida cai no lugar certo. O que faz a vida valer a pena é ter um grande e suficiente objetivo, algo que pega a nossa imaginação e nossa submissão; e isto o Cristão tem, de uma forma que nenhuma outra pessoa tem. Que outro mais alto, mais exaltado, e mais valioso objetivo pode haver do que conhecer a Deus?8

A Relevância Prática do Caráter de Deus para o Cristão.

O estudo do caráter de Deus, porém, não é um assunto para pregadores e teólogos? Tal estudo tem realmente algum valor prático? J.I.Packer levanta esta pergunta e prontamente a responde:

Porque alguém precisa reservar tempo hoje para o tipo de estudo que você propõe? Certamente um leigo, de qualquer forma, pode ficar sem ele? Afinal de contas, estamos em 1972, não em 1855. É uma pergunta procedente, porém há, eu penso, uma resposta convincente para ela. A pergunta claramente assume que um estudo da natureza e do caráter de Deus não será prático nem relevante para a vida. De fato, contudo, é o mais prático projeto que qualquer um possa se envolver. Conhecendo Deus é crucialmente importante para o viver de nossas vidas... Desconsidere o estudo de Deus e você se condena a tropeçar e vagar através da vida com os olhos vendados, sem sentido de direção, sem entender o que lhe cerca. Desta forma você pode gastar sua vida e perder a sua alma. 9

Ao começar um estudo dos atributos de Deus, eu gostaria de desafiá-lo a abraçar esta tarefa como seu próprio compromisso. Considere as seguintes formas que o estudo dos atributos de Deus impacta a vida do Cristão.

(1) A forma de “ver” Deus é chegar a conhecê-Lo através do estudo do Seu caráter como revelado nas Escrituras.

Nenhum homem pode ver Deus e viver (Êxodo 33:20) Nenhum homem viu Deus em qualquer momento (João 1:18). Os homens “viram” Deus parcialmente em vários momentos quando Ele apareceu em várias formas (veja Êxodo 24:9-11; 33:17- 34:7; Isaías 6:5). Em cada ocasião quando Deus manifestou-Se visivelmente para os homens, houve apenas uma revelação parcial da Sua glória, pois o homem não pode olhar a total exposição do esplendor de Deus assim como não pode olhar diretamente para o sol. Mesmo com a vinda do nosso Senhor, que manifestou o Pai para os homens (ver João 1:18; 14:8-9; Hebreus 1:1-3), a total revelação da Sua glória foi “velada” com somente uma ocasional aparição instantânea daquela glória, como na Sua transfiguração (ver Mateus 17:1-8). Não foi a aparência física do nosso Senhor que impressionou os homens. Na verdade, não sabemos nada sobre a aparência física do nosso Senhor, além de que não era particularmente bela ou atrativa de forma que os homens pudessem ser atraídos por Ele baseados em Sua aparência apenas (ver Isaías 53:2)

Nós estamos entre aqueles que não viram nosso Senhor (João 20:29; 1 Pedro 1:8). Nossa compreensão da natureza de Deus como revelada em Jesus Cristo deve estar limitada ao que as Escrituras ensinam a respeito do Seu ensinamento, ministério e caráter. Em última análise, podemos “ver” e conhecer Deus através das Escrituras assim como elas revelam Seu caráter para nós.

(2) O caráter de Deus é a base e o padrão para toda a moralidade humana. O ultimo verso de Juízes diz:

“Naqueles dias não havia rei em Israel; cada um fazia o que achava mais reto “(Juízes 21:25).

Alguém poderia pensar que a solução para este dilema seria um rei humano, porém não era. O tipo de “rei” que Israel queria era na verdade um ídolo. Eles queriam um rei que eles pudessem ver; um homem que fosse diante deles numa batalha. Eles queriam um rei igual ao de todas as outras nações (veja Deuteronômio 17:14-17). Quando o povo falou com Samuel e pediram para terem um rei, Deus indicou que eles O estavam rejeitando como seu rei:

5 E disseram-lhe: Eis que já estás velho, e teus filhos não andam pelos teus caminhos; constitui-nos, pois, agora um rei sobre nós, para que ele nos julgue, como o têm todas as nações. 6 Porém esta palavra pareceu mal aos olhos de Samuel, quando disseram: Dá-nos um rei, para que nos julgue. E Samuel orou ao SENHOR. 7 E disse o SENHOR a Samuel: Ouve a voz do povo em tudo quanto te dizem, pois não te têm rejeitado a ti, antes a mim me têm rejeitado, para eu não reinar sobre eles. “(1 Samuel 8:5-7).

Então quando os israelitas pediram um rei humano, eles estavam rejeitando Deus como seu rei. Quando o Livro de Juízes nos relata que os israelitas não tinham rei, significa que a nação não reconhecia e servia Deus como seu Rei (Êxodo 15:18; Salmos 10:16; 29:10). E é sem Deus como Rei que os homens estabelecem o padrão para sua própria conduta; cada homem “cada um faz o que acha mais reto”.

Deus deu a Lei para a nação de Israel após Ele se tornar seu “Rei” no êxodo (Êxodo 15:18). Ele demonstrou o Seu poder e soberania, mesmo sobre o Faraó. E como “Rei” de Israel, Deus estabeleceu a constituição para o reino que Ele estava preparando para estabelecer. A forma da Aliança Mosaica, como tem sido observada pelos estudiosos, era a mesma como outros acordos daqueles dias entre os reis sobre seus súditos. Deus era o padrão de moralidade, e Deus, portanto, estabeleceu o padrão para a conduta do Seu povo. As leis que Deus estabeleceu no Monte Sinai eram aquelas que procediam do Seu próprio caráter. Deus disse para o Seu povo, “Sejam santos, por que eu sou Santo” (Levítico 11:44-45; 19:2; 20:7; veja 1 Pedro 1:16).

É de admirar que “cada homem faz o que está certo aos seus próprios olhos” hoje? É difícil explicar porque nossa cultura rejeita e abomina os pensamentos dos absolutos morais? Admiramos-nos porque a igreja tornou-se tão fraca em relação à moralidade? A Bíblia nos diz por quê. Nós paramos de considerar e apreciar a perfeição moral de Deus. À medida que nossa visão da santidade de Deus diminui, nossos valores morais declinam proporcionalmente. Um estudo do caráter de Deus estabelecerá e submeterá a moralidade.

(3) Falha em pensar corretamente a respeito de Deus é o pecado da idolatria, e leva a incontáveis outros pecados.

Tozer corretamente identifica visão enganosa ou distorcida de Deus como idolatria:

Entre os pecados para os quais o coração humano está propenso, dificilmente qualquer outro é mais odioso para Deus do que a idolatria, pois a idolatria é na realidade uma difamação do Seu caráter. O coração idólatra assume que Deus é outro do que Ele é... Vamos nos conscientizar para que não aceitemos no nosso orgulho a noção errada de que idolatria consiste apenas em se ajoelhar diante de objetos visíveis de adoração, e que as pessoas civilizadas estão, portanto, livres dela. A essência da idolatria é o acolhimento de pensamentos a respeito de Deus que não são dignos Dele.10

Pensamento errado de Deus é idolatria e desmerecimento para Ele porque ela sempre vê Deus como sendo outro (e menos) do que Ele é. Porém este mal da idolatria em pensar erroneamente de Deus é também a raiz de muitos outros males. Pensar erradamente a respeito de Deus leva ao pecado. Tozer escreve:

Creio que dificilmente exista um erro na doutrina ou uma falha em aplicar a ética Cristã que não possa ser identificada no final a um pensamento imperfeito ou indigno a respeito de Deus.11

Pensamentos errados sobre Deus é a raiz da queda do homem no Jardim do Éden. Em Gênesis 3, o caráter de Deus é primeiro aviltado por Satanás. Pela tática de Satanás de perguntas e respostas distorcidas, Deus é apresentado como um mentiroso (“Deus disse...? verso 1), (“Vocês certamente não morrerão!” verso 4) Baseada na afirmativa de que Deus era menos do que Ele primeiro parecia ser (e era!), Eva agiu independentemente de Deus, e ela e seu marido então desobedeceram a Deus comendo o fruto proibido. Uma visão inadequada de Deus é a raiz de muitos pecados.

(4) Conhecer a Deus intimamente é nosso chamado e destino, nossa esperança futura, nosso grande privilégio e benção,

Assim diz o SENHOR: Não se glorie o sábio na sua sabedoria, nem se glorie o forte na sua força; não se glorie o rico nas suas riquezas, (Jeremias 9:23a)

12 Porque agora vemos por espelho em enigma, mas então veremos face a face; agora conheço em parte, mas então conhecerei como também sou conhecido. (1Coríntios 13:12)

Para conhecê-lo, e à virtude da sua ressurreição, e à comunicação de suas aflições, sendo feito conforme à sua morte; (Filipenses 3:10)

2 Amados, agora somos filhos de Deus, e ainda não é manifestado o que havemos de ser. Mas sabemos que, quando ele se manifestar, seremos semelhantes a ele; porque assim como é o veremos. (1 João 3:2)

“14 Por causa disto me ponho de joelhos perante o Pai de nosso Senhor Jesus Cristo, 15 Do qual toda a família nos céus e na terra toma o nome, 16 Para que, segundo as riquezas da sua glória, vos conceda que sejais corroborados com poder pelo seu Espírito no homem interior; 17 Para que Cristo habite pela fé nos vossos corações; a fim de, estando arraigados e fundados em amor, 18 Poderdes perfeitamente compreender, com todos os santos, qual seja a largura, e o comprimento, e a altura, e a profundidade, 19 E conhecer o amor de Cristo, que excede todo o entendimento, para que sejais cheios de toda a plenitude de Deus. (Efésios 3:14-19)

(5) Um estudo dos atributos de Deus é a base para nosso regozijo de Deus e crescimento espiritual.

Um relacionamento pessoal com Deus requer que conheçamos a Deus pessoalmente, como uma Pessoa. Os atributos de Deus são descrições do caráter de Deus, e é através do conhecimento de Suas características que nós chegamos a conhecer e gozar Deus como uma Pessoa.

Pela fé em Jesus Cristo, nós fomos salvos assim “para que por elas fiqueis participantes da natureza divina” (2 Pedro 1:4). Tornamos-nos uma parte da igreja, o corpo de Cristo, o qual está crescendo “à medida da estatura completa de Cristo” (Efésios 4:13). Ao “vê-Lo como Ele é” nos tornamos como Ele (1 João 3:2); conhecer o caráter de Deus é portanto a base para nossa própria transformação na Sua semelhança.

(6) Os atributos de Deus são o fundamento para nossa fé e esperança.

Conhecer o caráter de Deus nos assegura que Ele pode e irá fazer tudo que Ele deseja e promete. Fé em Deus é confiar em Deus, e Seus atributos são a base para esta confiança porque Ele é capaz e deseja fazer tudo o que Ele prometeu.

23 Retenhamos firme a confissão da nossa esperança; porque fiel é o que prometeu. (Hebreus 10:23).

6 Ora, sem fé é impossível agradar-lhe; porque é necessário que aquele que se aproxima de Deus creia que ele existe, e que é galardoador dos que o buscam.(Hebreus 11:6)

19 Portanto também os que padecem segundo a vontade de Deus encomendem-lhe as suas almas, como ao fiel Criador, fazendo o bem. (1 Pedro 4:19)

9 Se confessarmos os nossos pecados, ele é fiel e justo para nos perdoar os pecados, e nos purificar de toda a injustiça. (1 João 1:9).

(7) Um estudo dos atributos de Deus aumenta nossa adoração.

Nós adoramos a Deus pelo que Ele é. Os atributos de Deus são uma descrição de quem Ele é. Quando Deus é adorado na Bíblia, Ele é adorado em resposta aos seus atributos. Ele é adorado como o eterno Ser:

8 - E os quatro animais tinham, cada um de per si, seis asas, e ao redor, e por dentro, estavam cheios de olhos; e não descansam nem de dia nem de noite, dizendo: Santo, Santo, Santo, é o Senhor Deus, o Todo-Poderoso, que era, e que é, e que há de vir. (Apocalipse 4:8)

Especialmente em Salmos nós achamos a adoração de Deus ligada ao conhecimento dos Seus atributos:

7 - Eu louvarei ao SENHOR segundo a sua justiça, e cantarei louvor ao nome do SENHOR altíssimo. (Salmos 7:17)

1- LOUVAI ao SENHOR, porque ele é bom, porque a sua benignidade dura para sempre. (Salmos 107:1)

(8) Um estudo dos atributos de Deus deveria aumentar nossa vida de oração.

Conhecendo o caráter de Deus não somente nos instrui sobre o que deveríamos orar – que o qual está de acordo com Seu caráter – porém isto também nos assegura que Deus está apto e desejoso de responder nossas orações. Nós não oramos para qualquer um; nós oramos para Ele que ouve nossas orações e está desejoso e apto para respondê-las. Novamente, no livro de Salmos nós vemos as petições dos homens ligadas aos atributos de Deus.

1 - Dá ouvidos às minhas palavras, ó SENHOR, atende à minha meditação. 2 - Atende à voz do meu clamor, Rei meu e Deus meu, pois a ti orarei. 3 - Pela manhã ouvirás a minha voz, ó SENHOR; pela manhã apresentarei a ti a minha oração, e vigiarei. 4 - Porque tu não és um Deus que tenha prazer na iniquidade, nem contigo habitará o mal. 5 - Os loucos não pararão à tua vista; odeias a todos os que praticam a maldade. (Salmos 5:1-5)

(9) Um estudo dos atributos de Deus aumenta nosso testemunho.

Os homens só podem ser salvos quando eles chegam a reconhecer que eles estão perdidos, e eles verão o seu pecado somente quando eles começarem a reconhecer Deus como Aquele que é santo e direito e justo. A conversão de Paulo é uma dramática ilustração deste reconhecimento da depravação humana à luz da glória de Deus (veja Atos 9:1-22)

Nossa principal tarefa não é o ganhar almas, porém a demonstração e promoção da glória de Deus:

31 - Portanto, quer comais quer bebais, ou façais outra qualquer coisa, fazei tudo para glória de Deus. (I Coríntios 10:31)

9 - Mas vós sois a geração eleita, o sacerdócio real, a nação santa, o povo adquirido, para que anuncieis as virtudes daquele que vos chamou das trevas para a sua maravilhosa luz; 10 - Vós, que em outro tempo não éreis povo, mas agora sois povo de Deus; que não tínheis alcançado misericórdia, mas agora alcançastes misericórdia. (I Pedro 2:9 -10)

Os atributos de Deus são ambos: Suas características e Suas “excelências”. Sua natureza e caráter são Sua excelência, Sua perfeição, Sua glória. Conhecer a excelência de Deus é o ponto de partida para praticar e proclamá-la entre os homens. Assim fazendo, alguns serão salvos, porém Deus será glorificado se os homens forem ou não salvos. O eleito será salvo para a glória de Deus (Romanos 9:23), e o perdido glorificará a Deus no dia da Sua visitação (1 Pedro 2:11-12)

(10) Procurando conhecer o caráter de Deus aumenta e enriquece nosso estudo das Escrituras.

As escrituras são a primeira fonte de nossa instrução em relação aos atributos de Deus.12 A medida que procuramos aprender o caráter de Deus, logo descobriremos que temos um nova visão das Escrituras. Mesmo aqueles textos que tenhamos considerado enfadonhos se tornam vivos a medida que começamos a ver o caráter de Deus descrito neles. Imagine chegar ao ponto onde, como Davi, nós pudéssemos orar estas palavras em relação à lei do Velho Testamento:

15 - Meditarei nos teus preceitos, e terei respeito aos teus caminhos. 16 - Recrear-me-ei nos teus estatutos; não me esquecerei da tua palavra. 17- Faze bem ao teu servo, para que viva e observe a tua palavra. 18 - Abre tu os meus olhos, para que veja as maravilhas da tua lei. (Salmos 119:15-18)

97 Oh! Quanto amo a tua lei! É a minha meditação em todo o dia. (Salmos 119:97)

Porções da Bíblia aparentemente obscuras e difíceis de entender ganham vida quando as vemos inspirados no caráter de Deus. Textos proféticos (como o livro do Apocalipse) têm muito para nos dizer a respeito do caráter de Deus. Talvez a gente gaste muito tempo e esforço tentando resolver mistérios que não é para nós compreendermos (veja Deuteronômio 29:29) ao invés de focalizarmos no caráter de Deus, o qual está frequentemente bem claramente demonstrado em textos altamente simbólicos ou obscuros. Quando vamos para as Escrituras para aprender como Deus é, não somos desapontados.

(11) Quando focalizamos nos atributos de Deus, começamos ver a vida por uma nova perspectiva – pela perspective de Deus.

Nada irá modificar mais radicalmente a forma como vemos a vida e as circunstâncias. No Salmo 73, Asafe confessa que quando ele começou a ver sua vida através da perspectiva de Deus ele viu as coisas numa luz inteiramente diferente. Quando nosso desejo é conhecer a Deus, conhecer Sua natureza e caráter, então nós daremos boas vindas àquelas circunstâncias que facilitam um conhecimento mais íntimo com Deus. E assim o apóstolo Paulo nos diz que ele aceita o sofrimento quando facilita conhecer a Deus.

8 - E, na verdade, tenho também por perda todas as coisas, pela excelência do conhecimento de Cristo Jesus, meu Senhor; pelo qual sofri a perda de todas estas coisas, e as considero como escória, para que possa ganhar a Cristo, 9 - E seja achado nele, não tendo a minha justiça que vem da lei, mas a que vem pela fé em Cristo, a saber, a justiça que vem de Deus pela fé; 10 - Para conhecê-lo, e à virtude da sua ressurreição, e à comunicação de suas aflições, sendo feito conforme à sua morte; (Filipenses 3:8-10)

Um desejo de conhecer a Deus intimamente pelo conhecimento do Seu caráter coloca nosso serviço em perspectiva e nos protege daquilo que alguns chamam de “desgaste”; Pense no acontecimento de Maria e Marta no Evangelho de Lucas:

38 - E aconteceu que, indo eles de caminho, entrou Jesus numa aldeia; e certa mulher, por nome Marta, o recebeu em sua casa; 39 - E tinha esta uma irmã chamada Maria, a qual, assentando-se também aos pés de Jesus, ouvia a sua palavra. 40 - Marta, porém, andava distraída em muitos serviços; e, aproximando-se, disse: Senhor, não se te dá de que minha irmã me deixe servir só? Dize-lhe que me ajude. 41 - E respondendo Jesus, disse-lhe: Marta, Marta, estás ansiosa e afadigada com muitas coisas, mas uma só é necessária; 42 - E Maria escolheu a boa parte, a qual não lhe será tirada. (Lucas 10:38-42)

Maria escolheu “uma coisa”, a “melhor coisa”, louvar e adorar o Senhor, sentando aos Seus pés, apreciando tudo o que Ele é. Marta escolheu uma coisa menor e tornou-se chateada porque Maria não estava trabalhando com ela. Quando conhecer a Deus torna-se nossa prioridade, servi-Lo torna-se uma realização da nossa devoção e não um impedimento.

O Testemunho dos Homens nas Escrituras

Um estudo dos atributos de Deus – vendo Deus como Ele é – é uma experiência transformadora de vida. Ver Deus na Sua grandeza e glória tem transformado vidas. Conhecer a Deus tanto quanto possível foi o objetivo de grandes homens e mulheres de Deus na Bíblia. Os grandes homens da Bíblia eram aqueles que tinham uma paixão para conhecer a Deus; eles eram homens que chegaram a “ver” Deus. Vamos agora focalizar nossa atenção em dois homens cujas vidas foram transformadas por ganharem uma grande apreensão dos atributos de Deus.

Jó, pela avaliação de Deus, era “homem íntegro e reto, temente a Deus, e que se desvia do mal” (Jó 1:8). Deus permitiu uma série de desastres para afligir através da ação de Satanás. Jó era “aconselhado” por três amigos, os quais somente acrescentaram a ele mais sofrimento. Jó estava enfraquecendo debaixo do peso das suas aflições quando Deus pessoalmente o reprendeu. Deus não explicou porque Ele permitiu o sofrimento entrar em sua vida. Ele não informou Jó do envolvimento de Satanás ou do Seu próprio propósito para tudo aquilo que aconteceu. Deus simplesmente lembrou Jó que Ele era Deus e de alguns dos Seus atributos como Deus (Jó 38-41)

Ele lembrou Jó da sua natureza finita e sua falha. Jó se arrependeu. Ele não mais perguntou para saber por que Deus estava trabalhando assim como Ele estava em sua vida. Ele não mais precisava saber. Tudo o que ele precisava saber era que o que estava acontecendo era trabalho de Deus, e que Deus, como Deus, faria e poderia fazer o que era o melhor. Os atributos de Deus colocaram Jó de volta no caminho, espiritualmente falando, e lhe assegurou que se ele conhecia a Deus, ele sabia o suficiente. Seu sofrimento nunca foi explicado, porque ele por fim veio da mão de Deus.

Observe estas palavras no final do livro de Jó:

7 - Sucedeu que, acabando o SENHOR de falar a Jó aquelas palavras, o SENHOR disse a Elifaz, o temanita: A minha ira se acendeu contra ti, e contra os teus dois amigos, porque não falastes de mim o que era reto, como o meu servo Jó. (Jó 42:7)

Estas palavras indicam algo muito importante, pois elas revelam que Deus distinguiu entre Jó e suas respostas à sua aflição e seus três amigos com suas respostas à sua aflição. Os amigos de Jó estavam errados! Eles deviam se arrepender. Seu erro? Eles não falaram o que era certo a respeito de Deus.

Jó falou corretamente a cerca de Deus, porém quando? Penso que Jó falou corretamente sobre Deus no início dos seus problemas (Jó 1:21-22) e então no final deles quando ele se arrependeu.

1 - ENTÃO respondeu Jó ao SENHOR, dizendo: 2 - Bem sei eu que tudo tu podes, e que nenhum dos teus propósitos pode ser impedido. 3 - Quem é este, que sem conhecimento encobre o conselho? Por isso relatei o que não entendia; coisas que para mim eram inescrutáveis, e que eu não entendia. 4 - Escuta-me, pois, e eu falarei; eu te perguntarei, e tu me ensinarás. 5 - Com o ouvir dos meus ouvidos ouvi, mas agora te veem os meus olhos. 6 - Por isso me abomino e me arrependo no pó e na cinza. (Jó 42:1-6)

Jó está dizendo: “Antes do meu sofrimento, Eu sabia sobre Você. Porém, agora, após meu sofrimento e após suas palavras de repreensão (lembrando-me dos seus atributos), eu cheguei agora a conhecer Você” Jó “ouviu de Deus” pelo ouvir do ouvido, porém agora Jó “viu a Deus”. Jó veio a conhecer Deus mais completamente. O sofrimento de Jó serviu aos mais altos propósitos de Deus dos quais Jó ainda ignorava. Porém eles também serviram aos propósitos de Deus para Jó, o que lhe causou conhecer mais completamente e melhor apreciar os atributos de Deus, e, portanto, conhecer mais completamente Deus. Os atributos de Deus levaram Jó a pensar corretamente sobre Deus e então responder corretamente ao seu sofrimento.

Moisés também foi radicalmente mudado como um resultado do seu conhecimento crescente dos atributos de Deus. Considere a sequência dos eventos da vida de Moisés os quais lhe revelaram os atributos de Deus que por sua vez trouxe intimidade aumentada com Deus.

O primeiro encontro de Moisés com Deus está descrito em Êxodo 3:

1 - E apascentava Moisés o rebanho de Jetro, seu sogro, sacerdote em Midiã; e levou o rebanho atrás do deserto, e chegou ao monte de Deus, a Horebe. 2 - E apareceu-lhe o anjo do SENHOR em uma chama de fogo do meio duma sarça; e olhou, e eis que a sarça ardia no fogo, e a sarça não se consumia. 3 - E Moisés disse: Agora me virarei para lá, e verei esta grande visão, porque a sarça não se queima. 4 - E vendo o SENHOR que se virava para ver, bradou Deus a ele do meio da sarça, e disse: Moisés, Moisés. Respondeu ele: Eis-me aqui. 5 - E disse: Não te chegues para cá; tira os sapatos de teus pés; porque o lugar em que tu estás é terra santa. 6 - Disse mais: Eu sou o Deus de teu pai, o Deus de Abraão, o Deus de Isaque, e o Deus de Jacó. E Moisés encobriu o seu rosto, porque temeu olhar para Deus. (Êxodo 3:1-6) 11 - Então Moisés disse a Deus: Quem sou eu, que vá a Faraó e tire do Egito os filhos de Israel? 12 - E disse: Certamente eu serei contigo; e isto te será por sinal de que eu te enviei: Quando houveres tirado este povo do Egito, servireis a Deus neste monte. 13 - Então disse Moisés a Deus: Eis que quando eu for aos filhos de Israel, e lhes disser: O Deus de vossos pais me enviou a vós; e eles me disserem: Qual é o seu nome? Que lhes direi? 14 - E disse Deus a Moisés: EU SOU O QUE SOU. Disse mais: Assim dirás aos filhos de Israel: EU SOU me enviou a vós. 15 - E Deus disse mais a Moisés: Assim dirás aos filhos de Israel: O SENHOR Deus de vossos pais, o Deus de Abraão, o Deus de Isaque, e o Deus de Jacó, Ele me enviou a vós; este é meu nome eternamente, e este é meu memorial de geração em geração. (Êxodo 3:11-15)

O primeiro encontro de Moisés com Deus revelaram vários atributos importantes de Deus, mesmo que ele tenha falhado em perceber ou acreditar neles. Primeiro Moisés foi instruído que o Deus de Israel é um Deus eterno. A sarça ardente não se “consumia”, ela simplesmente “ardia”. A sarça ardente era uma manifestação simbólica de Deus, o qual é eterno. Ele, como o fogo, não termina. E também, neste mesmo encontro, Deus disse a Moisés um dos Seus nomes. Deus é o grande e eterno “Eu Sou” (verso 14). Moisés viria a apreciar a eternidade de Deus nos anos por vir. É de admirar que o único Salmo (90) que Moisés escreveu foi um Salmo refletindo a eternidade de Deus?

Segundo, Moisés estava seguro da contínua presença de Deus com ele quando ele foi para o Egito para cumprir sua tarefa dada divinamente. Esta presença sempre contínua é celebrada por Davi no Salmo 139 e é assegurada aos discípulos pelo nosso Senhor ao dar a Grande Comissão (Mateus 28:18-20); veja também (Hebreus 13:5) Moisés iria logo pedir a Deus para fazer o que Ele tinha prometido (veja Êxodo 33:12-16; 34:8-9)

Terceiro, no encontro de Moisés com Deus na sarça ardente, ele foi instruído sobre a santidade de Deus. Foi dito para Moisés não se aproximar da sarça e para tirar as suas sandálias, pois o lugar ao redor da sarça era sagrado (Êxodo 3:5-6). A santidade de Deus se tornaria um tema proeminente no ministério de Moisés.

Se Moisés foi mantido à distância de Deus em Êxodo 3, o restante do livro de Êxodo descreve o intenso desejo de Moisés de ficar próximo de Deus para conhecê-Lo mais completamente. Quando Deus libertou Israel do Egito, Ele apareceu na forma de uma nuvem, separando-os dos egípcios e orientando-os para a terra prometida (veja Êxodo 14:19-20). No Monte Sinai, quando Deus deu a Lei para os israelitas, Ele se manifestou para a nação pelo fogo, fumaça, um nuvem, trovão e relâmpagos, e tremor de terra (Êxodo 19:16-19). O povo e os sacerdotes eram mantidos à distância e não era permitido nem olhar para Deus (19:21-25)

Uma coisa pouco comum tem lugar em Êxodo 24. Para Moisés, com Arão e seus dois filhos, Nadab e Abiu, acompanhados por 70 dos anciãos do povo, é concedida uma manifestação especial da glória de Deus:

9 - E subiram Moisés e Arão, Nadabe e Abiú, e setenta dos anciãos de Israel. 10 - E viram o Deus de Israel, e debaixo de seus pés havia como que uma pavimentação de pedra de safira, que se parecia com o céu na sua claridade. 11- Porém não estendeu a sua mão sobre os escolhidos dos filhos de Israel, mas viram a Deus, e comeram e beberam. (Êxodo 24:9-11)

E mesmo após está surpreendente revelação de Deus para aqueles líderes da nação, na ausência de Moisés eles tomaram parte na confecção de um ídolo contra as enfáticas instruções de Deus em contrário.

2 - Eu sou o SENHOR teu Deus, que te tirei da terra do Egito, da casa da servidão. 3 - Não terás outros deuses diante de mim. 4 - Não farás para ti imagem de escultura, nem alguma semelhança do que há em cima nos céus, nem em baixo na terra, nem nas águas debaixo da terra. 5 - Não te encurvarás a elas nem as servirás; porque eu, o SENHOR teu Deus, sou Deus zeloso, que visito a iniquidade dos pais nos filhos, até a terceira e quarta geração daqueles que me odeiam. 6 - E faço misericórdia a milhares dos que me amam e aos que guardam os meus mandamentos. (Êxodo 20:2-6)

1 - MAS vendo o povo que Moisés tardava em descer do monte, acercou-se de Arão, e disse-lhe: Levanta-te, faze-nos deuses, que vão adiante de nós; porque quanto a este Moisés, o homem que nos tirou da terra do Egito, não sabemos o que lhe sucedeu. 2 - E Arão lhes disse: Arrancai os pendentes de ouro, que estão nas orelhas de vossas mulheres, e de vossos filhos, e de vossas filhas, e trazei para mim. 3 - Então todo o povo arrancou os pendentes de ouro, que estavam nas suas orelhas, e os trouxeram a Arão. 4 - E ele os tomou das suas mãos, e trabalhou o ouro com um buril, e fez dele um bezerro de fundição. Então disseram: Este é teu deus, ó Israel, que te tirou da terra do Egito. 5 - E Arão, vendo isto, edificou um altar diante dele; e apregoou Arão, e disse: Amanhã será festa ao SENHOR. 6 - E no dia seguinte madrugaram, e ofereceram holocaustos, e trouxeram ofertas pacíficas; e o povo assentou-se a comer e a beber; depois se levantou a folgar. (Êxodo 32:1-6)

Quão surpreendente! Estes israelitas tinham testemunhado o triunfo de Deus sobre os “deuses” do Egito no êxodo. Eles cantaram louvores a Ele após terem atravessado o Mar Vermelho (Êxodo 15:1-18) Eles viram as manifestações espetaculares da presença de Deus no monte. Arão e seus filhos e os 70 anciãos da nação foram privilegiados em comer uma refeição na presença de Deus. E mesmo assim, após a ausência de Moisés por um curto período de tempo, eles estavam desejosos de fazer um ídolo em direta desobediência àquilo que eles tinham sido ordenados.

Deus ameaçou consumir este povo rebelde. Ele ofereceu fazer um nova nação dos descendentes de Moisés. Moisés implorou a Deus para ter misericórdia do seu povo, e então cumprir Sua promessa à Abraão, e trazer glória para Ele mesmo entre as nações (veja Êxodo 32:11-13) Deus reteve a sua ira e prometeu ser com Moisés na condução do povo para a terra prometida. Porém Ele manteria distância deste obstinado povo.

1 - DISSE mais o SENHOR a Moisés: Vai, sobe daqui, tu e o povo que fizeste subir da terra do Egito, à terra que jurei a Abraão, a Isaque, e a Jacó, dizendo: À tua descendência a darei. 2 - E enviarei um anjo adiante de ti, e lançarei fora os cananeus, e os amorreus, e os heteus, e os perizeus, e os heveus, e os jebuseus, 3 - A uma terra que mana leite e mel; porque eu não subirei no meio de ti, porquanto és povo de dura cerviz, para que te não consuma eu no caminho. (Êxodo 33:1-3)

Enquanto Deus manteve Sua distância dos israelitas de dura cerviz, Ele permaneceu próximo de Moisés que gozou uma intimidade com Deus nunca vista desde o Jardim do Éden:

7 - E tomou Moisés a tenda, e a estendeu para si fora do arraial, desviada longe do arraial, e chamou-lhe a tenda da congregação. E aconteceu que todo aquele que buscava o SENHOR saía à tenda da congregação, que estava fora do arraial. 8 - E acontecia que, saindo Moisés à tenda, todo o povo se levantava, e cada um ficava em pé à porta da sua tenda; e olhava para Moisés pelas costas, até ele entrar na tenda. 9 - E sucedia que, entrando Moisés na tenda, descia a coluna de nuvem, e punha-se à porta da tenda; e o SENHOR falava com Moisés. 10 - E, vendo todo o povo a coluna de nuvem que estava à porta da tenda, todo o povo se levantava e cada um, à porta da sua tenda, adorava.- E falava o SENHOR a Moisés face a face, como qualquer fala com o seu amigo; depois tornava-se ao arraial; mas o seu servidor, o jovem Josué, filho de Num, nunca se apartava do meio da tenda. (Êxodo 33:7-11)

Alguém poderia pensar que ele estaria satisfeito com tal intimidade com Deus, porém ele não estava. Ele queria mais, mais de Deus. Querendo conhecer a Deus mais intimamente, ele fez a seguinte petição.

12 - E Moisés disse ao SENHOR: Eis que tu me dizes: Faze subir a este povo, porém não me fazes saber a quem hás de enviar comigo; e tu disseste: Conheço-te por teu nome, também achaste graça aos meus olhos. 13 - Agora, pois, se tenho achado graça aos teus olhos, rogo-te que me faças saber o teu caminho, e conhecer-te-ei, para que ache graça aos teus olhos; e considera que esta nação é o teu povo. 14 - Disse pois: Irá a minha presença contigo para te fazer descansar. 15 - Então lhe disse: Se tu mesmo não fores conosco, não nos faças subir daqui. 16 - Como, pois, se saberá agora que tenho achado graça aos teus olhos, eu e o teu povo? Acaso não é por andares tu conosco, de modo a sermos separados, eu e o teu povo, de todos os povos que há sobre a face da terra? 17- Então disse o SENHOR a Moisés: Farei também isto, que tens dito; porquanto achaste graça aos meus olhos, e te conheço por nome. 18 - Então ele disse: Rogo-te que me mostres a tua glória. (Êxodo 33:12-18)

A resposta para o pedido de Moisés está registrada nos seguintes versos:

33:19 - Porém ele disse: Eu farei passar toda a minha bondade por diante de ti, e proclamarei o nome do SENHOR diante de ti; e terei misericórdia de quem eu tiver misericórdia, e me compadecerei de quem eu me compadecer. 20 - E disse mais: Não poderás ver a minha face, porquanto homem nenhum verá a minha face, e viverá. 21 - Disse mais o SENHOR: Eis aqui um lugar junto a mim; aqui te porás sobre a penha. 22 - E acontecerá que, quando a minha glória passar, por-te-ei numa fenda da penha, e te cobrirei com a minha mão, até que eu haja passado. 23 - E, havendo eu tirado a minha mão, me verás pelas costas; mas a minha face não se verá. 34:1- ENTÃO disse o SENHOR a Moisés: Lavra duas tábuas de pedra, como as primeiras; e eu escreverei nas tábuas as mesmas palavras que estavam nas primeiras tábuas, que tu quebraste. 2 - E prepara-te para amanhã, para que subas pela manhã ao monte Sinai, e ali te põe diante de mim no cume do monte. (3 - E ninguém suba contigo, e também ninguém apareça em todo o monte; nem ovelhas nem bois se apascentem defronte do monte. 4 - Então Moisés lavrou duas tábuas de pedra, como as primeiras; e levantando-se pela manhã de madrugada, subiu ao monte Sinai, como o SENHOR lhe tinha ordenado; e levou as duas tábuas de pedra em suas mãos. 5 - E o SENHOR desceu numa nuvem e se pôs ali junto a ele; e ele proclamou o nome do SENHOR. 6 - Passando, pois, o SENHOR perante ele, clamou: O SENHOR, o SENHOR Deus, misericordioso e piedoso, tardio em irar-se e grande em beneficência e verdade; 7 - Que guarda a beneficência em milhares; que perdoa a iniquidade, e a transgressão e o pecado; que ao culpado não tem por inocente; que visita a iniquidade dos pais sobre os filhos e sobre os filhos dos filhos até à terceira e quarta geração. - E Moisés apressou-se, e inclinou a cabeça à terra, adorou, (Êxodo 33:19 34:8)

Este incidente na vida de Moisés deveria nos instruir certamente, porém ele também deveria nos motivar a seguir os seus passos. Nós podemos achar para nós várias lições neste texto:

(1) Viver próximo a Deus é perigoso para aqueles que abrigam pecados e injustiças. Deus deixou claro que os homens pecadores devem manter distância (Êxodo 19:21-24) Se Deus estiver presente entre o Seu povo e eles persistirem em seus pecados, Ele os destruiria (Êxodo 33:3)

(2) Deus deseja comunhão com os homens, e Ele provê os meios para a comunhão. Deus se revelou para os israelitas, para seus líderes, e especialmente para Moisés. Deus quer manifestar Sua glória para os homens. Ele se glorificou no Egito ao derrotar o Faraó e os Egípcios. Ele se glorificou libertando a nação de Israel e mantendo Suas promessas da aliança com Abraão e seus descendentes.

Deus manifesta a Sua glória para os Seus escolhidos assim eles podem louvá-Lo e servi-Lo. Os homens não podem ter comunhão com Deus por causa dos seus pecados. Moisés pediu a Deus para ir com eles a terra prometida e também para perdoá-los dos seus pecados. (Êxodo 34-9). Por causa do pecado do homem, Deus proveu para Seu povo ter comunhão com Ele. Primeiro Deus chamou Seu povo de lado assim eles poderiam adorá-Lo (veja Êxodo 4:22-23) Então Deus deu para o Seu povo a Lei, a qual distinguia o santo do profano. A Lei definia o que era desprezível e detestável na visão de Deus. Ela também provê barreiras as quais mantém certos limites entre Deus e os homens. O tabernáculo foi uma destas barreiras. Somente um homem entraria no santo dos santos uma vez ao ano. E finalmente Deus proveu sacrifícios de sangue assim os pecados dos homens poderiam ser perdoados e então entrar em comunhão com Ele. Quando o Senhor Jesus foi crucificado no Calvário, Ele era o sacrifício total e definitivo, tendo morrido pelos pecados uma vez por todos, assim que agora não há nenhuma barreira entre os homens e Deus para aqueles que estão perdoados e justificados em Cristo (veja Hebreus 9 e 10),

(3) Conhecer a Deus foi o incentivo para Moisés conhecê-Lo ainda mais intimamente. Quando Deus apareceu a primeira vez para Moisés, ele estava com medo de olhar para Ele, e assim ele escondeu sua face (Êxodo 3:6) Em Êxodo 33, Moisés suplica a Deus para contemplá-Lo em sua glória. O que pode produzir tal mudança em Moisés? Eu creio que foi o seu crescente conhecimento de Deus. Nenhum homem jamais foi privilegiado de ter companhia com Deus como teve Moisés. Deus encontrava regularmente com Moisés e falava com ele “face a face, como um homem fala com seu amigo” (32:11). Entretanto Moisés queria mais de Deus. Quanto mais nós venhamos conhecer a Deus, mais queremos conhecê-Lo. Conhecer a Deus produz a motivação e os meios para conhecê-Lo ainda mais.

(4) Não conhecer a Deus intimamente leva-nos a manter distância de Deus e finalmente resulta em idolatria – criando um “deus” feito por nós mesmos. Isto nós aprendemos da nação de Israel. Eles foram instruídos para manter sua distância de Deus, e eles quiseram desta forma. Deixe Moisés interceder com Deus. Deixe-o viver perigosamente por chegar em contato íntimo com Ele. Eles manteriam sua distância. E assim logo eles estavam ocupados fazendo e adorando um “deus” que eles mesmos fizeram um “deus” que poderia estar perto deles. Porém este não era o mesmo Deus que lhes deu Sua Lei, que proibiu idolatria e imoralidade. Este era um “deus” a quem eles poderiam adorar e servir enquanto pecavam. E assim eles fizeram, para sua própria destruição. Quando nós não procuramos conhecer a Deus, acabamos nos afastando dEle e eventualmente construindo um “deus” por nós mesmos.

(5) A motivação de Moisés era que Deus o conhecia totalmente, e, portanto, ele desejava conhecer a Deus mais plenamente.

12b - e tu disseste: Conheço-te por teu nome, também achaste graça aos meus olhos. 13 - Agora, pois, se tenho achado graça aos teus olhos, rogo-te que me faças saber o teu caminho, e conhecer-te-ei, para que ache graça aos teus olhos; e considera que esta nação é o teu povo. (Êxodo 33:12b-13)

Existe uma relação muito próxima entre sendo conhecido por Deus e procurar conhecer a Deus (veja 1 Coríntios 8:3; 13:12; Gálatas 4:9).

(6) Moisés queria conhecer a Deus mais plenamente a fim de servi-Lo melhor. O desejo de Moisés em conhecer a Deus mais plenamente não foi para ser servido. Ele procurou conhecer a Deus mais intimamente a fim de ser capaz de preencher o seu chamado para liderar a nação de Israel:

12 - E Moisés disse ao SENHOR: Eis que tu me dizes: Faze subir a este povo, porém não me fazes saber a quem hás de enviar comigo; e tu disseste: Conheço-te por teu nome, também achaste graça aos meus olhos. 13 - Agora, pois, se tenho achado graça aos teus olhos, rogo-te que me faças saber o teu caminho, e conhecer-te-ei, para que ache graça aos teus olhos; e considera que esta nação é o teu povo. (Êxodo 33:12-13)

Moisés foi mandado levar o povo de Israel para a terra prometida. Como ele poderia fazer isso se ele não conhecia Aquele que era para ir com ele. Para ver Deus mais completamente era ser mais bem preparado para servi-Lo.

(7) Moisés queria conhecer a Deus mais plenamente, não somente para seu próprio benefício, mas para o benefício dos outros. Moisés já tinha sido assegurado da presença de Deus com ele (Êxodo 3:12; 33:14). Moisés procura por uma grande revelação da glória de Deus e pela Sua presença com Seu povo, Israel (33:15-16; 34:9). Através de todo este texto em Êxodo 33 e 34, Moisés está intercedendo pela nação de Israel. Seu pedido pessoal para ver a glória de Deus está ligado ao seu pedido de Deus estar presente com o Seu povo.

(8) Conhecer a Deus é conhecer Seus “caminhos” para conhecer Seu caráter. Moisés rogou a Deus.

13 - Agora, pois, se tenho achado graça aos teus olhos, rogo-te que me faças saber o teu caminho, e conhecer-te-ei, para que ache graça aos teus olhos; e considera que esta nação é o teu povo. (Êxodo 33:13)

Não podemos conhecer a Deus intimamente e pessoalmente sem conhecer o caráter de Deus, Seus “caminhos”. Por isso Moisés rogou a Deus para conhecer os Seus caminhos, para poder conhecê-Lo.

(9) A graça de Deus é tanto a base como o objetivo de conhecer a Deus. Leia estas palavras de Moisés mais uma vez:

13a – “Agora, pois, se tenho achado graça aos Teus olhos, rogo-Te que me faças saber o Teu caminho, e conhecer-Te-ei, para que ache graça aos Teus olhos;” (Êxodo 33:13a)

Você percebe? A expressão, “se tenho achado graça (ou favor) aos Teus olhos” é repetida neste único verso. Tendo achado favor aos Teus olhos, Moisés pode pedir a Deus para conhecê-lo mais completamente. E vir conhecer a Deus mais completamente é procurar a fim de achar o favor de Deus.

(10) O caráter de Deus e a Sua glória. Finalmente, note que a revelação da glória de Deus é a revelação do caráter de Deus:

5 - E o SENHOR desceu numa nuvem e se pôs ali junto a ele; e ele proclamou o nome do SENHOR. 6 - Passando, pois, o SENHOR perante ele, clamou: O SENHOR, o SENHOR Deus, misericordioso e piedoso, tardio em irar-se e grande em beneficência e verdade; 7 - Que guarda a beneficência em milhares; que perdoa a iniqüidade, e a transgressão e o pecado; que ao culpado não tem por inocente; que visita a iniqüidade dos pais sobre os filhos e sobre os filhos dos filhos até à terceira e quarta geração. (Êxodo 34:5-7)

O que constitui a glória de Deus? A glória total de Deus não pode ser vista pelos homens, mesmo por um homem como Moisés. Seria algo como tentar olhar diretamente na luminosidade total do sol. Porém Deus revelou para Moisés alguns dos seus atributos. O esplendor e fulgor da manifestação física de Deus naquele monte foi porém um símbolo visual da glória da Sua pessoa, seu caráter. A graça de Deus e compaixão são Sua glória. Sua bondade amorosa é Sua glória. Sua fidelidade é Sua glória. Sua santidade e justiça são Sua glória.

Conclusão

Minha esperança sincera é que cada um de nós pudéssemos nos juntar com Moisés e dizer com ele, “Deixe-me ver Sua glória.” Não existe alegria e privilégio maior na vida do que contemplar a glória de Deus. Os céus estarão gozando da glória de Deus por toda a eternidade – e nós podemos começar agora. Porém se quisermos ver a glória de Deus, devemos estudar Seus atributos. E não devemos estudá-los como meras qualidades acadêmicas. Estas são características de Deus como uma Pessoa. E o resultado do nosso estudo deverá ser aquele de Moisés. Deveremos responder em adoração e em serviço o qual é sua expressão (veja Êxodo 34:8-9) Vamos não somente procurar ver a glória de Deus pessoalmente, porém procurar trazer outros em Sua presença também, para a Sua glória.

Um estudo dos atributos de Deus não permite espectadores casuais. Ou respondemos em adoração e serviço, ou nos afastamos de Deus, criando em Seu lugar um “deus menor” feito por nós mesmos, um “deus” em cuja presença nos sentimos confortáveis, mesmo quando pecamos. Assim como começamos este estudo, que possamos fazê-lo com grande zelo, com nossos olhos bem abertos para o que este estudo requer de nós.


1 “Letting God grow up,” by George W. Cornell, The Dallas Morning News, Saturday, March 5, 1994, p. 44A.

2 A. W. Tozer, The Knowledge of the Holy (New York: Harper and Row, Publishers, 1961), p. 10.

3 Ibid., p. 12.

4 Arthur W. Pink, Gleanings in the Godhead, pp. 28-29.

5 Cited by Arthur W. Pink, Gleanings in the Godhead, (Chicago: Moody Press, 1975), p. 28.

6 C. H. Spurgeon, as cited by Pink, The Attributes of God, p. 80.

7 Sermon on Mal. 3:6, by C. H. Spurgeon, as cited in Pink, The Attributes of God, p. 80.

8 J. I. Packer, Knowing God (Downers Grove: Inter-Varsity Press, 1973), pp. 29-30.

9 Ibid., pp. 14-15.

10 A. W. Tozer, The Knowledge of the Holy, p. 11.

11 Ibid., p. 10.

12 Sabemos que existem três fontes primárias de revelação em relação ao caráter de Deus: criação de Deus, caráter (Salmos 19:1-6; Romanos 1:18-20), o Filho de Deus (João 1:14-18; Hebreus 1:1-3), e a Palavra de Deus (Salmos 19:7-14; 119; 2 Pedro 1:3-4). É somente na Palavra de Deus que o Filho de Deus é descrito (veja João 20:30-31; 1 João 1:1-4).

2. O Poder De Deus

Introdução

Há séculos, Deus prometeu a Abraão e Sara que eles teriam um filho através do qual o mundo seria abençoado. Porém havia problemas. Abraão e Sara estavam ficando velhos, e Sara era estéril. Quando foi dito a ela que ela seria a mãe de um filho de Abraão, o filho da promessa Sara riu. Em resposta ao seu riso, Deus falou estas palavras para Abraão:

13 - E disse o SENHOR a Abraão: Por que se riu Sara, dizendo: Na verdade darei eu à luz ainda, havendo já envelhecido? 14 - Haveria coisa alguma difícil ao SENHOR? Ao tempo determinado tornarei a ti por este tempo da vida, e Sara terá um filho. (Gênesis 18:13-14)

Quando Deus salvou a nação de Israel da sua escravidão no Egito, Ele a levou através do deserto, onde o “cardápio” era uma provisão miraculosa do maná. Porém os israelitas começaram a murmurar por não poderem apreciar a variedade de comidas que eles comeram no Egito. Em resposta à sua murmuração, Deus prometeu dar a esta grande multidão uma dieta de carne por um mês inteiro. Se alimentar 5.000 parece difícil, imagine alimentar está enorme congregação. Moisés teve os mesmos pensamentos e expressou suas preocupações para Deus:

21 - E disse Moisés: Seiscentos mil homens de pé é este povo, no meio do qual estou; e tu tens dito: Dar-lhes-ei carne, e comerão um mês inteiro. 22 - Degolar-se-ão para eles ovelhas e vacas que lhes bastem? Ou ajuntar-se-ão para eles todos os peixes do mar, que lhes bastem? (Números 11:21-22)

Porém Deus fez outra pergunta em resposta a Moisés, uma questão de importância vital para cada Cristão hoje:

23 - Porém, o SENHOR disse a Moisés: Teria sido encurtada a mão do SENHOR? Agora verás se a minha palavra se há de cumprir ou não. (Números 11:23)

A resposta para esta questão é crucial, e a resposta da Bíblia é clara e inequívoca.

3 - Mas o nosso Deus está nos céus; fez tudo o que lhe agradou. (Salmos 115:3)

17 - Ah Senhor DEUS! Eis que tu fizeste os céus e a terra com o teu grande poder, e com o teu braço estendido; nada há que te seja demasiado difícil; (Jeremias 32:17)

26 - Jesus, porém, olhando para eles, disse: Para os homens é impossível, mas não para Deus, porque para Deus todas as coisas são possíveis. (Mateus 19:26)

24 - O SENHOR dos Exércitos jurou, dizendo: Como pensei, assim sucederá, e como determinei assim se efetuará. 25 - Quebrantarei a Assíria na minha terra, e nas minhas montanhas a pisarei, para que o seu jugo se aparte deles e a sua carga se desvie dos seus ombros. - Este é o propósito que foi determinado sobre toda a terra; e esta é a mão que está estendida sobre todas as nações. 27 - Porque o SENHOR dos Exércitos o determinou; quem o invalidará? E a sua mão está estendida; quem, pois a fará voltar atrás? (Isaías 14:24-27)

O Poder de Deus na Criação

A primeira manifestação do poder de Deus é vista na criação do mundo no qual vivemos:

20 - Porque as suas coisas invisíveis, desde a criação do mundo, tanto o seu eterno poder, como a sua divindade, se entendem, e claramente se vêem pelas coisas que estão criadas, para que eles fiquem inescusáveis; (Romanos 1:20)

Através das Escrituras, a criação do mundo é citada como um testemunho convincente do poder de Deus.

1 - Os céus declaram a glória de Deus e o firmamento anuncia a obra das suas mãos. 2 - Um dia faz declaração a outro dia, e uma noite mostra sabedoria a outra noite. 3 - Não há linguagem nem fala onde não se ouça a sua voz. 4 - A sua linha se estende por toda a terra, e as suas palavras até ao fim do mundo. Neles pôs uma tenda para o sol, 5 - O qual é como um noivo que sai do seu tálamo, e se alegra 6 - A sua saída é desde uma extremidade dos céus, e o seu curso até à outra extremidade, e nada se esconde ao seu calor. (Salmos 19:1-6).

6 - Pela palavra do SENHOR foram feitos os céus, e todo o exército deles pelo espírito da sua boca. 7 - Ele ajunta as águas do mar como num montão; põe os abismos em depósitos. 8 - Tema toda a terra ao SENHOR; temam-no todos os moradores do mundo. 9 - Porque falou, e foi feito; mandou, e logo apareceu. 10 - O SENHOR desfaz o conselho dos gentios, quebranta os intentos dos povos. 11 - O conselho do SENHOR permanece para sempre; os intentos do seu coração de geração em geração. 12 - Bem-aventurada é a nação cujo Deus é o SENHOR, e o povo ao qual escolheu para sua herança. (Salmos 33:6 -12)

No Salmo 33, os céus testificam da existência de Deus e Seus atributos e portanto proclamam Sua glória, (Salmo 19:1-6). Davi continua o tema da proclamação da criação do caráter de Deus no Salmo 33 onde o poder de Deus é enfatizado. O versículo 6 declara o poder de Deus ao criar o mundo, enfatizando que tudo isto ocorreu pela mera expressão da palavra (ver Gênesis 1:3 e seguintes; Hebreus 11:3; 2 Pedro 3:5). No versículo 7, Davi indica que Deus não somente criou os céus, Ele o controla. E no versículo 10 e seguintes, continua nos dizendo que Deus da mesma forma controla os assuntos dos homens; Deus está no controle da história.

(Para o regente do coro. Um Salmo de Davi servo do Senhor, que falou ao Senhor as palavras desta música no dia em que o Senhor o livrou das mãos de todos os seus inimigos e das mãos de Saul.) E ele disse:

1 - EU te amarei, ó SENHOR, fortaleza minha. 2 - O SENHOR é o meu rochedo, e o meu lugar forte, e o meu libertador; o meu Deus, a minha fortaleza, em quem confio; o meu escudo, a força da minha salvação, e o meu alto refúgio. 3 - Invocarei o nome do SENHOR, que é digno de louvor, e ficarei livre dos meus inimigos. 4 - Tristezas de morte me cercaram, e torrentes de impiedade me assombraram. 5 - Tristezas do inferno me cingiram, laços de morte me surpreenderam. 6 - Na angústia invoquei ao SENHOR, e clamei ao meu Deus; desde o seu templo ouviu a minha voz, aos seus ouvidos chegou o meu clamor perante a sua face. 7 - Então a terra se abalou e tremeu; e os fundamentos dos montes também se moveram e se abalaram, porquanto se indignou. 8 - Das suas narinas subiu fumaça, e da sua boca saiu fogo que consumia; carvões se acenderam dele. 9 - Abaixou os céus, e desceu, e a escuridão estava debaixo de seus pés. 10 - E montou num querubim, e voou; sim, voou sobre as asas do vento. 11 - Fez das trevas o seu lugar oculto; o pavilhão que o cercava era a escuridão das águas e as nuvens dos céus. 12 - Ao resplendor da sua presença as nuvens se espalharam, e a saraiva e as brasas de fogo. 13 - E o SENHOR trovejou nos céus, o Altíssimo levantou a sua voz; e houve saraiva e brasas de fogo. 14 - Mandou as suas setas, e as espalhou; multiplicou raios, e os desbaratou. 15 - Então foram vistas as profundezas das águas, e foram descobertos os fundamentos do mundo, pela tua repreensão, SENHOR, ao sopro das tuas narinas. 16 - Enviou desde o alto, e me tomou; tirou-me das muitas águas. 17 - Livrou-me do meu inimigo forte e dos que me odiavam, pois eram mais poderosos do que eu.18 - surpreenderam-me no dia da minha calamidade; mas o SENHOR foi o meu amparo. 19 - Trouxe-me para um lugar espaçoso; livrou-me, porque tinha prazer em mim. (Salmos 18:1-19)

O Salmo 18 louva a Deus por Sua força, força na qual ele pode se refugiar (ver versículos 1-2). Versículos 3-7 louva a Deus pelo livramento que Ele deu a Davi das mãos do seu inimigo, Saul (ver também versículo 1). Davi estava em grande aflição, e Deus o livrou. Davi poeticamente descreve nos versículos 7-15 a resposta de Deus pelo seu grito por ajuda, como se Deus chamasse todas as forças da natureza para vir para ajudá-lo. Numa palavra, Davi diz aos seus leitores que Deus irá, por assim dizer, mover os céus e a terra para livrar uma de Suas crianças em perigo. Podemos confiar em Deus e achar nEle um lugar de refúgio, porque Ele é o único verdadeiro Deus cujo poder inclui o controle de todas as forças da natureza.1

O Poder de Deus demonstrado no Êxodo

Após ter primeiramente demonstrado Seu poder na criação, a segunda grande demonstração de poder de Deus é vista no Êxodo.

1 - E DEPOIS foram Moisés e Arão e disseram a Faraó: Assim diz o SENHOR Deus de Israel: Deixa ir o meu povo, para que me celebre uma festa no deserto. 2 - Mas Faraó disse: Quem é o SENHOR, cuja voz eu ouvirei, para deixar ir Israel? Não conheço o SENHOR, nem tampouco deixarei ir Israel. (Êxodo 5:1-2)

A obstinação do Faraó foi por ação divina. Enquanto o Faraó endureceu seu próprio coração, ao mesmo tempo Deus endureceu seu coração para que resistisse Deus, possibilitando a ocasião para o poder de Deus ser demonstrado aos Egípcios, aos Israelitas e às nações ao redor.

3 - Eu, porém, endurecerei o coração de Faraó, e multiplicarei na terra do Egito os meus sinais e as minhas maravilhas. 4 - Faraó, pois, não vos ouvirá; e eu porei minha mão sobre o Egito, e tirarei meus exércitos, meu povo, os filhos de Israel, da terra do Egito, com grandes juízos. 5 - Então os egípcios saberão que eu sou o SENHOR, quando estender a minha mão sobre o Egito, e tirar os filhos de Israel do meio deles. (Êxodo 7:3-5)

30 - Assim o SENHOR salvou Israel naquele dia da mão dos egípcios; e Israel viu os egípcios mortos na praia do mar. 31 - E viu Israel a grande mão que o SENHOR mostrara aos egípcios; e temeu o povo ao SENHOR, e creu no SENHOR e em Moisés, seu servo. (Êxodo 14:30-31)

6 - A tua destra, ó SENHOR, se tem glorificado em poder, a tua destra, ó SENHOR, tem despedaçado o inimigo (Êxodo 15:6); 11 - Ó SENHOR, quem é como tu entre os deuses? Quem é como tu glorificado em santidade, admirável em louvores, realizando maravilhas?  12 - Estendeste a tua mão direita; a terra os tragou. 13 - Tu, com a tua beneficência, guiaste a este povo, que salvaste; com a tua força o levaste à habitação da tua santidade. 14 - Os povos o ouviram, eles estremeceram, uma dor apoderou-se dos habitantes da Filistia. 15 - Então os príncipes de Edom se pasmaram; dos poderosos dos moabitas apoderou-se um tremor; derreteram-se todos os habitantes de Canaã. 16 - Espanto e pavor caíram sobre eles; pela grandeza do teu braço emudeceram como pedra; até que o teu povo houvesse passado, ó SENHOR, até que passasse este povo que adquiriste. (Êxodo 15:11-16)

A nação de Israel louvou a Deus pelo poder que Ele demonstrou ao libertá-los da escravidão no Egito. Eles confessaram que sua libertação provou Deus ser o único Deus, e a palavra da sua libertação causaria terror nos corações das outras nações. Eles viram sua libertação como prova do poder de Deus e a certeza da sua entrada na terra como Deus prometera. O êxodo realmente foi uma demonstração da onipotência de Deus.

Mais tarde Moisés lembraria à segunda geração de israelitas deste grande evento e do poder de Deus ao qual ele testemunhou:

32 - Agora, pois, pergunta aos tempos passados, que te precederam desde o dia em que Deus criou o homem sobre a terra, desde uma extremidade do céu até à outra, se sucedeu jamais coisa tão grande como esta, ou se jamais se ouviu coisa como esta? 3 - Ou se algum povo ouviu a voz de Deus falando do meio do fogo, como tu a ouviste, e ficou vivo? 34 - Ou se Deus intentou ir tomar para si um povo do meio de outro povo com provas, com sinais, e com milagres, e com peleja, e com mão forte, e com braço estendido, e com grandes espantos, conforme a tudo quanto o SENHOR vosso Deus vos fez no Egito aos vossos olhos? 35 - A ti te foi mostrado para que soubesses que o SENHOR é Deus; nenhum outro há senão ele. 36 - Desde os céus te fez ouvir a sua voz, para te ensinar, e sobre a terra te mostrou o seu grande fogo, e ouviste as suas palavras do meio do fogo. - E, porquanto amou teus pais, e escolheu a sua descendência depois deles, te tirou do Egito diante de si, com a sua grande força, (Deuteronômio 4:32-37)

E ainda nos últimos livros do Velho Testamento, a criação do mundo e a criação da nação de Israel (através do êxodo) torna-se um tema maior. No livro de Salmos, estes eventos e o poder de Deus aos quais eles testemunharam, tornou-se a base para a esperança de Israel e para o louvor e adoração:

5 - Porque eu conheço que o SENHOR é grande e que o nosso Senhor está acima de todos os deuses. 6 - Tudo o que o SENHOR quis, fez, nos céus e na terra, nos mares e em todos os abismos. 7 - Faz subir os vapores das extremidades da terra; faz os relâmpagos para a chuva; tira os ventos dos seus tesouros. 8 - O que feriu os primogênitos do Egito, desde os homens até os animais; 9 - O que enviou sinais e prodígios no meio de ti, ó Egito, contra Faraó e contra os seus servos; 10 - O que feriu muitas nações, e matou poderosos reis: 11 - A Siom, rei dos amorreus, e a Ogue, rei de Basã, e a todos os reinos de Canaã; 12 - E deu a sua terra em herança, em herança a Israel, seu povo. (Salmos 135:5-12)

Os profetas citam muito destes eventos e do poder de Deus para o qual eles apontam. Eles citam assim porque eles estão chamando Israel para confiar em Deus e colocar sua esperança n’Ele. Eles citam isto porque eles falaram de eventos ainda maiores que Deus estará trazendo para passar, eventos que envolvem uma “nova criação”, e, portanto requer o poder o qual somente Deus, o Criador, tem:

5 - Assim diz Deus, o SENHOR, que criou os céus, e os estendeu, e espraiou a terra, e a tudo quanto produz; que dá a respiração ao povo que nela está, e o espírito aos que andam nela. 6 - Eu, o SENHOR, te chamei em justiça, e te tomarei pela mão, e te guardarei, e te darei por aliança do povo, e para luz dos gentios. 7 - Para abrir os olhos dos cegos, para tirar da prisão os presos, e do cárcere os que jazem em trevas. 8 - Eu sou o SENHOR; este é o meu nome; a minha glória, pois, a outrem não darei, nem o meu louvor às imagens de escultura. (Isaías 42:5-8)

24 - Assim diz o SENHOR, teu redentor, e que te formou desde o ventre: Eu sou o SENHOR que faço tudo, que sozinho estendo os céus, e espraio a terra por mim mesmo; (Isaías 44:24) – 12 - Eu fiz a terra, e criei nela o homem; eu o fiz; as minhas mãos estenderam os céus, e a todos os seus exércitos dei as minhas ordens. (Isaías 45:12)

2 - Por que razão vim eu, e ninguém apareceu? Chamei, e ninguém respondeu? Porventura tanto se encolheu a minha mão, que já não possa remir? Ou não há mais força em mim para livrar? Eis que com a minha repreensão faço secar o mar, torno os rios em deserto, até que cheirem mal os seus peixes, porquanto não têm água e morrem de sede. 3 - Eu visto os céus de negridão, por-lhes-ei um saco para a sua cobertura. (Isaías 50:2-3)

Enquanto preso em Jerusalém, Jeremias foi instruído por Deus para resgatar um campo em Judá de um parente, mesmo embora o período de cativeiro na Babilônia já tivesse começado. A oração de Jeremias em resposta a esta ação revela seu conhecimento do poder de Deus demonstrado na criação e no êxodo.

17 - Ah Senhor DEUS! Eis que tu fizeste os céus e a terra com o teu grande poder, e com o teu braço estendido; nada há que te seja demasiado difícil; 18 - Tu que usas de benignidade com milhares, e retribuis a maldade dos pais ao seio dos filhos depois deles; o grande, o poderoso Deus cujo nome é o SENHOR dos Exércitos; 19 - Grande em conselho, e magnífico em obras; porque os teus olhos estão abertos sobre todos os caminhos dos filhos dos homens, para dar a cada um segundo os seus caminhos e segundo o fruto das suas obras; 20 - Tu puseste sinais e maravilhas na terra do Egito até ao dia de hoje, tanto em Israel, como entre os outros homens, e te fizeste um nome, o qual tu tens neste dia. 21 - E tiraste o teu povo Israel da terra do Egito, com sinais e com maravilhas, e com mão forte, e com braço estendido, e com grande espanto, 22 - E lhes deste esta terra, que juraste a seus pais que lhes havias de dar, terra que mana leite e mel. 23 - E entraram nela, e a possuíram, mas não obedeceram à tua voz, nem andaram na tua lei; tudo o que lhes mandaste que fizessem, eles não o fizeram; por isso ordenaste lhes sucedesse todo este mal. 24 - Eis aqui os valados; já vieram contra a cidade para tomá-la, e a cidade está entregue na mão dos caldeus, que pelejam contra ela, pela espada, pela fome e pela pestilência; e o que disseste se cumpriu, e eis aqui o estás presenciando. (Jeremias 32:17-24)

O Poder de Deus no Novo Testamento

As profecias do Velho Testamento em relação a vinda do Messias incluem o fato do Seu poder. Ele foi chamado de “Poderoso Deus” (Isaías 9:6). No tempo em que foi anunciado o nascimento do Messias para Maria, lhe foi dito que este miraculoso nascimento virginal se daria pelo poder de Deus:

34 - E disse Maria ao anjo: Como se fará isto, visto que não conheço homem algum? 35 - E, respondendo o anjo, disse-lhe: Descerá sobre ti o Espírito Santo, e a virtude do Altíssimo te cobrirá com a sua sombra; por isso também o Santo, que de ti há de nascer, será chamado Filho de Deus. 36 - E eis que também Isabel, tua prima, concebeu um filho em sua velhice; e é este o sexto mês para aquela que era chamada estéril; - Porque para Deus nada é impossível. (Lucas 1:34-37)

O poder do nosso Senhor estava evidente através de muitos milagres que Ele realizou (veja Atos 2:32; João 3:2)

43a- E todos pasmavam da majestade de Deus. (Lucas 9:43a)

Quando João Batista começou a ter segundos pensamentos a respeito de Jesus, nosso Senhor enviou esta palavra de volta para ele:

4 - E Jesus, respondendo, disse-lhes: Ide, e anunciai a João as coisas que ouvis e vedes: 5 - Os cegos veem, e os coxos andam; os leprosos são limpos, e os surdos ouvem; os mortos são ressuscitados, e aos pobres é anunciado o evangelho. 6 - E bem-aventurado é aquele que não se escandalizar em mim. (Mateus 11:4-6)

Jesus deixou claro que Seu poder se estendia além do meramente domínio físico. Ele empregou Seu poder para curar a fim de mostrar que Seu poder se estendia para perdoar pecados (Lucas 5:17-26; veja também Mateus 9:1-8; Marcos 2:1-12). A maior demonstração do poder de nosso Senhor foi sua ressurreição da morte.

17 - Por isto o Pai me ama, porque dou a minha vida para tornar a tomá-la.18 - Ninguém ma tira de mim, mas eu de mim mesmo a dou; tenho poder para a dar, e poder para tornar a tomá-la. Este mandamento recebi de meu Pai. (João 10:17-18)

38 - Então alguns dos escribas e dos fariseus tomaram a palavra, dizendo: Mestre, quiséramos ver da tua parte algum sinal. 39 - Mas ele lhes respondeu, e disse: Uma geração má e adúltera pede um sinal, porém, não se lhe dará outro sinal senão o do profeta Jonas; 40 - Pois, como Jonas esteve três dias e três noites no ventre da baleia, assim estará o Filho do homem três dias e três noites no seio da terra. (Mateus 12:38-40)

4 - Declarado Filho de Deus em poder, segundo o Espírito de santificação, pela ressurreição dos mortos, Jesus Cristo, nosso Senhor, (Romanos 1:4)

Na sua primeira vinda, uns poucos homens viram um vislumbre do total poder do nosso Senhor (veja Marcos 9:1-8; 2 Pedro 1:16-19). Porém Ele deixou claro que na Sua segunda vinda, todos O verão vindo com poder:

30 - Então aparecerá no céu o sinal do Filho do homem; e todas as tribos da terra se lamentarão, e verão o Filho do homem, vindo sobre as nuvens do céu, com poder e grande glória. (Mateus 24:30)

64 - Disse-lhe Jesus: Tu o disseste; digo-vos, porém, que vereis em breve o Filho do homem assentado à direita do Poder, e vindo sobre as nuvens do céu. (Mateus 26:64)

O último livro da Bíblia enfatiza o poder do Senhor Jesus Cristo:

11 - E olhei, e ouvi a voz de muitos anjos ao redor do trono, e dos animais, e dos anciãos; e era o número deles milhões de milhões, e milhares de milhares, 12 - Que com grande voz diziam: Digno é o Cordeiro, que foi morto, de receber o poder, e riquezas, e sabedoria, e força, e honra e glória, e ações de graças. (Apocalipse 5:11-12)

O Poder de Deus na vida dos Seus Santos

Deus é onipotente quer acreditemos ou não. Porém é vitalmente importante que nós acreditemos que Ele é onipotente. Uma visão individual do poder de Deus transformará seu pensamento e suas ações. Considere estas ilustrações da forma como o poder de Deus transformou as vidas de vários homens na Bíblia.

Primeiro, voltemos nossa atenção para Abraão. Eis aqui um homem que, no começo da sua vida, teve graves dúvidas sobre o poder de Deus. Porém no final, sua firme crença no poder de Deus possibilitou ele agir de uma forma que o tornou um modelo de fé para  todos os Cristãos.

No início da sua vida, Abraão teve falta de confiança no poder de Deus. Ele foi para a terra de Canaã em obediência à revelação que ele recebeu de Deus (veja Gênesis 12:1-3). Porém quando uma fome chegou na terra, Abraão foi para o Egito, uma decisão que não parece incentivada pela fé no poder de Deus ou Suas promessas. Quando ele e Sara chegaram lá, eles se conduziram como habitualmente faziam através do seu casamento – eles enganaram os outros a cerca de seu relacionamento. Parece das palavras de Abraão em Gênesis 12:11-13 e Gênesis 20:11-13 que Abraão estava com medo quando ele levou sua esposa para uma terra estrangeira. Porque não havia “temor de Deus naquele lugar” (Gênesis 20:11) ele pensou que o poder de Deus de alguma forma estava anulado. Aparentemente Abraão   pensava que o Poder de Deus era suficiente para protegê-lo somente quando ele estava no lugar certo e quando o povo daquele lugar temia a Deus.

Quão tolo nós consideramos agora o pensamento de Abraão. Deus não somente protegeu Abraão, Ele também protegeu Sara, esposa de Abraão. Abraão sobreviveu e Sara não se tornou mulher de outro homem. Abraão também prosperou nestes lugares estrangeiros, permanecendo não somente vivo como mais rico (veja Gênesis 12:20 – 13:2; 20:14-16). De fato, Deus foi poderoso suficiente para fechar as madres de cada mulher vivendo no reino de Gerar de Abimeleque. (Gênesis 20:17-18).

Abraão não acreditou que o poder de Deus era suficiente para que ele e sua esposa tivessem um filho porque eles estavam ficando velhos e Sara era estéril. Assim Abraão pensou em ter um filho de uma forma mais fácil, primeiro adotando um servo como um filho (Gênesis 15:2), e então tendo um filho tomando a serva da sua esposa, Hagar, como concubina (Gênesis 16). O propósito de Deus era engendrar um filho de uma forma que demonstrasse Seu poder, através de miraculosamente engendrar um filho na sua idade avançada através de uma mulher que era estéril toda sua vida.

O grande teste da vida de Abraão veio quando Deus o chamou para pegar seu filho, o filho no qual todas as esperanças de Abraão eram depositadas, e sacrificá-lo no Monte Moriá (Gênesis 22:1-19), Aqui, Abraão estava disposto a obedecer a Deus, e o Novo Testamento nos diz claramente como ele podia fazer isto – ele estava convencido do poder de Deus para ressuscitar seu filho da morte.

17 - Pela fé ofereceu Abraão a Isaque, quando foi provado; sim, aquele que recebera as promessas ofereceu o seu unigênito. 18 - Sendo-lhe dito: Em Isaque será chamada a tua descendência, considerou que Deus era poderoso para até dentre os mortos o ressuscitar; 19 - E daí também em figura ele o recobrou. (Hebreus 11:17-19)

As palavras chave aqui são “Deus é capaz”. A crença de Abraão de que “Deus é capaz” foi sua crença no poder de Deus de ressuscitar o morto. Abraão tinha uma fé na ressurreição, assim como nós devemos ter (ver Romanos 10:9). O crescimento de Abraão em fé é paralelo à sua crescente crença no poder de Deus – seja o poder de dar um filho a duas pessoas com os “corpos amortecidos” (Romanos 4:18-21) ou o poder de ressuscitar um filho da morte.

Abraão, que começou com pouca fé no poder de Deus, cresceu para ter uma grande fé no poder de Deus. De certa forma, a fé de Davi no poder de Deus diminuiu ao longo do tempo. Quando fomos primeiramente apresentados a Davi, ele estava pronto para lutar com Golias, o gigante que arrogantemente falou blasfêmias contra Deus. Davi estava confiante, não em suas habilidades, porem na habilidade de Deus para silenciar este infiel matando-o através de Davi e sua funda.

33 - Porém Saul disse a Davi: Contra este filisteu não poderás ir para pelejar com ele; pois tu ainda és moço, e ele homem de guerra desde a sua mocidade. 36 - Assim feria o teu servo o leão, como o urso; assim será este incircunciso filisteu como um deles; porquanto afrontou os exércitos do Deus vivo. 37 - Disse mais Davi: O SENHOR me livrou das garras do leão, e das do urso; ele me livrará da mão deste filisteu. Então disse Saul a Davi: Vai, e o SENHOR seja contigo. (I Samuel 17:33; 36-37)

O problema de Davi foi que ele, como a nação de Israel, começou a tomar crédito pelo que Deus fez através do Seu poder. Deus advertiu os israelitas em relação a esta falsa soberba.

11 - Guarda-te que não te esqueças do SENHOR teu Deus, deixando de guardar os seus mandamentos, e os seus juízos, e os seus estatutos que hoje te ordeno; 12 - Para não suceder que, havendo tu comido e for farto, e havendo edificado boas casas, e habitando-as, 13 - E se tiverem aumentado os teus gados e os teus rebanhos, e se acrescentar a prata e o ouro, e se multiplicar tudo quanto tens, 14 - Se eleve o teu coração e te esqueças do SENHOR teu Deus, que te tirou da terra do Egito, da casa da servidão;17 - E digas no teu coração: A minha força, e a fortaleza da minha mão, me adquiriu este poder. 18 - Antes te lembrarás do SENHOR teu Deus, que ele é o que te dá força para adquirires riqueza; para confirmar a sua aliança, que jurou a teus pais, como se vê neste dia. (Deuteronômio 8:11-14; 17-18)

Creio que foi justamente isto que aconteceu a Davi. Tomar muito crédito pelo que Deus realizou parece ter sido a causa dos dois mais sérios e devastadores pecados de Davi. Duas vezes na biografia da vida de Davi lemos de ele falhar em ir a guerra no tempo quando os reis costumavam ir à batalha:

1 - E aconteceu que, tendo decorrido um ano, no tempo em que os reis saem à guerra, enviou Davi a Joabe, e com ele os seus servos, e a todo o Israel; e eles destruíram os filhos de Amom, e cercaram a Rabá; porém Davi ficou em Jerusalém. 2 - E aconteceu que numa tarde Davi se levantou do seu leito, e andava passeando no terraço da casa real, e viu do terraço a uma mulher que se estava lavando; e era esta mulher mui formosa à vista. 3 - E mandou Davi indagar quem era aquela mulher; e disseram: Porventura não é esta Bate-Seba, filha de Eliã, mulher de Urias, o heteu? - Então enviou Davi mensageiros, e mandou trazê-la; e ela veio, e ele se deitou com ela (pois já estava purificada da sua imundícia); então voltou ela para sua casa. (II Samuel 11:1- 4)

1 - Aconteceu que, no decurso de um ano, no tempo em que os reis costumam sair para a guerra, Joabe levou o exército, e destruiu a terra dos filhos de Amom, e veio, e cercou a Rabá; porém Davi ficou em Jerusalém; e Joabe feriu a Rabá, e a destruiu. (I Crônicas 20:1) 1 - Então Satanás se levantou contra Israel, e incitou Davi a numerar a Israel. 2 - E disse Davi a Joabe e aos maiorais do povo: Ide, numerai a Israel, desde Berseba até Dã; e trazei-me a conta para que saiba o número deles. 3 - Então disse Joabe: O SENHOR acrescente ao seu povo cem vezes tanto como é; porventura, ó rei meu senhor, não são todos servos de meu senhor? Por que procura isto o meu senhor? Porque seria isto causa de delito para com Israel. 4 - Porém a palavra do rei prevaleceu contra Joabe; por isso saiu Joabe, e passou por todo o Israel; então voltou para Jerusalém. (1 Cronicas 20:1; 1 Cronicas 21:1-4,)

Bem pode ser que estes dois eventos, cujas descrições estão separadas uma da outra nas Escrituras, são o resultado da mesma falha em Davi não ir à guerra com as suas tropas. Em ambos os casos, Israel estava em guerra com Rabbah. Nos dois casos, na primavera quando os reis normalmente vão à guerra, Davi não foi. Ele ficou em casa. E o resultado foi que ele acabou na cama com a esposa de um leal soldado o que eventualmente tornou-o um secreto aliado do exército inimigo que ele usou para matar o soldado Urias para “esconder” seu crime. Na segunda vez, Davi numerou suas tropas, resultando na irrupção da ira divina sobre a nação de Israel.

Os resultados dos pecados de Davi são bem aparentes nestes textos do Velho Testamento. O propósito aqui é considerar porque Davi ficou em casa ao invés de ir para a guerra como os reis normalmente faziam e como Davi deveria ter feito. Sugiro que Davi começou a tomar crédito pelas vitórias de Deus realizadas através do Seu poder. Davi parecia estar tão confiante de derrotar seus inimigos que ele nem precisava ir junto guerrear com as suas tropas. Ele poderia servir como comandante e chefe enquanto entre os lençóis, e é justamente aqui, entre os lençóis, que Davi perdeu a maior batalha da sua vida. Assim também Davi instruiu Joabe e o príncipe de Israel para numerar as tropas de Israel. Mesmo embora Joabe fortemente recomendasse não fazer isto, Davi insistiu, a um grande custo para os israelitas.

Porém porque numerar os israelitas? Pela mesma razão que muitos de nós seguimos “as decisões por Cristo” ou “frequência desta semana” (não que seja errado por si mesmo). Muitos de nós queremos ter números porque cremos que há força nos números. Davi parece ter numerado os israelitas assim ele poderia se sentir confiante em vencer as batalhas que ele conduzia contra os inimigos da nação de Israel. Os 300 homens de Gideão não dariam a Davi grande confiança neste momento da sua vida. Parece que Davi olhou as vitórias de Israel como suas vitórias e a força de Israel em número como sua força. Ele estava errado. Davi nunca foi mais forte do que em sua fraqueza como jovem, quando ele enfrentou o Golias no poder de Deus e não em sua própria força.

A vida de Daniel e seus três amigos, relatada no livro de Daniel, demonstra outro exemplo de como a fé no poder de Deus fazem homens de fé, heróis da fé. Quando Daniel recusou parar de orar para o seu “Deus” o rei Dario foi relutantemente forçado a jogá-lo na cova de leões. As últimas palavras de Dario antes de deixar Daniel na cova dos leões durante a noite expressaram sua esperança de que o Deus de Daniel o livrasse:

16 - Então o rei ordenou que trouxessem a Daniel, e lançaram-no na cova dos leões. E, falando o rei, disse a Daniel: O teu Deus, a quem tu continuamente serves, ele te livrará. (Daniel 6:16).

O rei estava certo, e as palavras que ele falou em resposta ao livramento divino de Daniel deu crédito a quem o crédito é devido, a Deus, pelo qual poder Daniel foi libertado do “poder dos leões”:

26 - Da minha parte é feito um decreto, pelo qual em todo o domínio do meu reino os homens tremam e temam perante o Deus de Daniel; porque ele é o Deus vivo e que permanece para sempre, e o seu reino não se pode destruir, e o seu domínio durará até o fim. - Ele salva, livra, e opera sinais e maravilhas no céu e na terra; ele salvou e livrou Daniel do poder dos leões. (Daniel 6:26-27)

Da mesma forma, foi através da fé dos três amigos de Daniel no poder de Deus que Nabucodonosor veio a fazer uma confissão similar. Nabucodonosor tinha uma grande estátua de ouro diante da qual todos os homens deveriam se curvar em adoração quando incentivada pelos músicos do rei. Sadraque, Mesaque e Abednego se recusaram se curvar para esta imagem, enfurecendo o rei que fez esta ameaça:

14 - Falou Nabucodonosor, e lhes disse: É de propósito, ó Sadraque, Mesaque e Abednego, que vós não servis a meus deuses nem adorais a estátua de ouro que levantei? 15 - Agora, pois, se estais prontos, quando ouvirdes o som da buzina, da flauta, da harpa, da sambuca, do saltério, da gaita de foles, e de toda a espécie de música, para vos prostrardes e adorardes a estátua que fiz, bom é; mas, se não a adorardes, sereis lançados, na mesma hora, dentro da fornalha de fogo ardente. E quem é o Deus que vos poderá livrar das minhas mãos? (Daniel 3:14-15)

Que desafio ao poder de Deus! Notem a resposta dos três amigos de Daniel. Sua resposta é primeiro de tudo uma expressão de fé no poder de Deus para fazer qualquer coisa que Ele escolher. Em segundo lugar é uma expressão de submissão por parte destes homens ao desejo de Deus, o qual pode ser livrá-los do fogo ou livrá-los através de uma morte ardente (compare Filipenses 1:19-24).

16 - Responderam Sadraque, Mesaque e Abednego, e disseram ao rei Nabucodonosor: Não necessitamos de te responder sobre este negócio. 17 - Eis que o nosso Deus, a quem nós servimos, é que nos pode livrar; ele nos livrará da fornalha de fogo ardente, e da tua mão, ó rei. 18 - E, se não, fica sabendo ó rei, que não serviremos a teus deuses nem adoraremos a estátua de ouro que levantaste. (Daniel 3:16-18)

De fato, Deus livrou estes homens de uma forma que eles não poderiam imaginar. Ao invés de tirá-los do fogo, Ele os trouxe através do fogo, vivos, e sem nem mesmo cheiro de fumaça das suas roupas (veja 3:27). Nabucodonosor aprendeu logo outra lição em relação ao poder de Deus comparado com o seu próprio “poder”. Após Deus acabrunhá-lo e tirar o seu poder, ele voltou aos seus sentidos e publicou estas palavras para nós ouvirmos e prestarmos atenção.

1 - Nabucodonosor rei, a todos os povos, nações e línguas, que moram em toda a terra: Paz vos seja multiplicada. 2 - Pareceu-me bem fazer conhecidos os sinais e maravilhas que Deus, o Altíssimo, tem feito para comigo. 3 - Quão grandes são os seus sinais, e quão poderosas as suas maravilhas! O seu reino é um reino sempiterno, e o seu domínio de geração em geração... 34 - Mas ao fim daqueles dias eu, Nabucodonosor, levantei os meus olhos ao céu, e tornou-me a vir o entendimento, e eu bendisse o Altíssimo, e louvei e glorifiquei ao que vive para sempre, cujo domínio é um domínio sempiterno, e cujo reino é de geração em geração. 35 - E todos os moradores da terra são reputados em nada, e segundo a sua vontade ele opera com o exército do céu e os moradores da terra; não há quem possa estorvar a sua mão, e lhe diga: Que fazes? 36 - No mesmo tempo tornou a mim o meu entendimento, e para a dignidade do meu reino tornou-me a vir a minha majestade e o meu resplendor; e buscaram-me os meus conselheiros e os meus senhores; e fui restabelecido no meu reino, e a minha glória foi aumentada. 37 - Agora, pois, eu, Nabucodonosor, louvo, exalto e glorifico ao Rei do céu; porque todas as suas obras são verdade, e os seus caminhos juízo, e pode humilhar aos que andam na soberba. (Daniel 4:1-3; 34-37)

Conclusão

Ninguém que leva a Bíblia a sério pode negar o poder de Deus. Deus é onipotente; Ele é todo-poderoso. Esta verdade transformou a vida de homens no passado, e ela pode transformar nossas vidas hoje. Permita-me sugerir várias formas que o poder de Deus intersecta (cruza) com nossas vidas.

(1) A primeira coisa que devemos fazer, à luz do poder de Deus, é temer, honrar, e servir a Deus e Deus somente.

1 - ENTÃO falou Deus todas estas palavras, dizendo: 2 - Eu sou o SENHOR teu Deus, que te tirei da terra do Egito, da casa da servidão. 3 - Não terás outros deuses diante de mim. 4 - Não farás para ti imagem de escultura, nem alguma semelhança do que há em cima nos céus, nem em baixo na terra, nem nas águas debaixo da terra. 5 - Não te encurvarás a elas nem as servirás; porque eu, o SENHOR teu Deus, sou Deus zeloso, que visito a iniquidade dos pais nos filhos, até a terceira e quarta geração daqueles que me odeiam. 6 - E faço misericórdia a milhares dos que me amam e aos que guardam os meus mandamentos. 7 - Não tomarás o nome do SENHOR teu Deus em vão; porque o SENHOR não terá por inocente o que tomar o seu nome em vão. (Êxodo 20:1-7; veja também Josué 4:23-24; Salmos 115:1-15)

(2) Reconhecendo que a Bíblia ensina que Deus é infinitamente poderoso deve remover a palavra “impossível” do nosso vocabulário.

Quão frequente nós desculpamos nosso pecado ao apelar para nossa inabilidade humana. “Porém eu sou somente humano”, nós dizemos. Assim nós somos. Porém Deus não somente nos salvou pelo Seu poder, Ele também trabalha em nós para nos santificar pelo Seu poder.

8 - Portanto, os que estão na carne não podem agradar a Deus. 9 - Vós, porém, não estais na carne, mas no Espírito, se é que o Espírito de Deus habita em vós. Mas, se alguém não tem o Espírito de Cristo, esse tal não é dele. 10 - E, se Cristo está em vós, o corpo, na verdade, está morto por causa do pecado, mas o espírito vive por causa da justiça. 11 - E, se o Espírito daquele que dentre os mortos ressuscitou a Jesus habita em vós, aquele que dentre os mortos ressuscitou a Cristo também vivificará os vossos corpos mortais, pelo seu Espírito que em vós habita. (Romanos 8:8-11)

18 - Tendo iluminados os olhos do vosso entendimento, para que saibais qual seja a esperança da sua vocação, e quais as riquezas da glória da sua herança nos santos; 19 - E qual a sobre-excelente grandeza do seu poder sobre nós, os que cremos, segundo a operação da força do seu poder, 20 - Que manifestou em Cristo, ressuscitando-o dentre os mortos, e pondo-o à sua direita nos céus. 21- Acima de todo o principado, e poder, e potestade, e domínio, e de todo o nome que se nomeia, não só neste século, mas também no vindouro; (Efésios 1:18-21)

14 - Por causa disto me ponho de joelhos perante o Pai de nosso Senhor Jesus Cristo, 15 - Do qual toda a família nos céus e na terra toma o nome, 16 - Para que, segundo as riquezas da sua glória, vos conceda que sejais corroborados com poder pelo seu Espírito no homem interior; 17 - Para que Cristo habite pela fé nos vossos corações; a fim de, estando arraigados e fundados em amor, 18 - Poderdes perfeitamente compreender, com todos os santos, qual seja a largura, e o comprimento, e a altura, e a profundidade, 19 - E conhecer o amor de Cristo, que excede todo o entendimento, para que sejais cheios de toda a plenitude de Deus. 20 - Ora, àquele que é poderoso para fazer tudo muito mais abundantemente além daquilo que pedimos ou pensamos, segundo o poder que em nós opera, 21- A esse seja a glória na igreja, por Jesus Cristo, em todas as gerações, para todo o sempre. Amém. (Efésios 3:14-21)

9 - Por esta razão, nós também, desde o dia em que o ouvimos, não cessamos de orar por vós, e de pedir que sejais cheios do conhecimento da sua vontade, em toda a sabedoria e inteligência espiritual; 10 - Para que possais andar dignamente diante do Senhor, agradando-lhe em tudo, frutificando em toda a boa obra, e crescendo no conhecimento de Deus; 11 - Corroborados em toda a fortaleza, segundo a força da sua glória, em toda a paciência, e longanimidade com gozo; 12 - Dando graças ao Pai que nos fez idôneos para participar da herança dos santos na luz; (Colossenses 1:9-12)

29 - E para isto também trabalho, combatendo segundo a sua eficácia, que opera em mim poderosamente. (Colossenses 1:29)

(3) Nossa fraqueza não é barreira para o poder de Deus.

Pelo contrário, reconhecer nossa fraqueza é a base para nos tornarmos para Deus, confiando em Seu poder para trabalhar em nós. Desta forma, Deus recebe toda a glória

7 - Temos, porém, este tesouro em vasos de barro, para que a excelência do poder seja de Deus, e não de nós. (II Coríntios 4:7)

7 - E, para que não me exaltasse pela excelência das revelações, foi-me dado um espinho na carne, a saber, um mensageiro de Satanás para me esbofetear, a fim de não me exaltar. 8 - Acerca do qual três vezes orei ao Senhor para que se desviasse de mim. 9 - E disse-me: A minha graça te basta, porque o meu poder se aperfeiçoa na fraqueza. De boa vontade, pois, me gloriarei nas minhas fraquezas, para que em mim habite o poder de Cristo. 10 - Por isso sinto prazer nas fraquezas, nas injúrias, nas necessidades, nas perseguições, nas angústias por amor de Cristo. Porque quando estou fraco então sou forte. (II Coríntios 12:7-10)

Quando ministramos no poder de Deus, não devemos confiar na nossa própria força e em métodos humanos. Na verdade, não devemos fazer assim. Através da “fraqueza” da cruz, Deus trouxe salvação para os homens. Através da “tolice” da mensagem da cruz, os homens são salvos. Através dos homens fracos e tolos, Deus escolheu proclamar o Seu evangelho. Através de métodos fracos e inexpressivos, o evangelho é proclamado, confiando no poder de Deus para convencer e converter pecadores. Desta forma, os homens devem dar glória a Deus, e eles devem confiar n’Ele e no Seu poder, não nos homens:

20 - Onde está o sábio? Onde está o escriba? Onde está o inquiridor deste século? Porventura não tornou Deus louca a sabedoria deste mundo? 21 - Visto como na sabedoria de Deus o mundo não conheceu a Deus pela sua sabedoria, aprouve a Deus salvar os crentes pela loucura da pregação. 22 - Porque os judeus pedem sinal, e os gregos buscam sabedoria; 23 - Mas nós pregamos a Cristo crucificado, que é escândalo para os judeus, e loucura para os gregos. 24 - Mas para os que são chamados, tanto judeus como gregos, lhes pregamos a Cristo, poder de Deus, e sabedoria de Deus. (I Coríntios 1:20-24)

26 - Porque, vede irmãos, a vossa vocação, que não são muitos os sábios segundo a carne, nem muitos os poderosos, nem muitos os nobres que são chamados. 27 - Mas Deus escolheu as coisas loucas deste mundo para confundir as sábias; e Deus escolheu as coisas fracas deste mundo para confundir as fortes; 28 - E Deus escolheu as coisas vis deste mundo, e as desprezíveis, e as que não são, para aniquilar as que são; 29 - Para que nenhuma carne se glorie perante ele. (I Coríntios 1:29)

2 - Porque nada me propus saber entre vós, senão a Jesus Cristo, e este crucificado. 3 - E eu estive convosco em fraqueza, e em temor, e em grande tremor. 4 - A minha palavra, e a minha pregação, não consistiram em palavras persuasivas de sabedoria humana, mas em demonstração de Espírito e de poder; 5 - Para que a vossa fé não se apoiasse em sabedoria dos homens, mas no poder de Deus. (I Coríntios 2:2-5)

Esta não é a forma que a igreja funciona hoje. Quando pregamos nós empregamos os métodos de marketing dos nossos dias, provados ser bem sucedidos em produzir resultados. Usamos técnicas persuasivas as quais vendem sopas e cereais de lanches. Quando procuramos treinar e desenvolver líderes, treinamos homens para serem líderes seguindo o modelo e métodos da nossa cultura secular ao invés de ensiná-los a serem servos.  A igreja está mais frequentemente funcionando na base dos princípios de “bons negócios” do que princípios bíblicos. E oferecemos “terapia” numa versão finamente disfarçada de (pobre) psicologia e psiquiatria secular, ao invés de desafiar homens e mulheres a pensarem biblicamente e obedecer a Palavra de Deus. Não é evangelicalismo como o estado das igrejas que Paulo tristemente descreve como a igreja dos últimos dias?

5 - Tendo aparência de piedade, mas negando a eficácia dela. Destes afasta-te. (II Timóteo 3:5)

Se Acreditássemos Realmente no Poder de Deus Viríamos para Ele em oração primeiro

Se realmente cremos que Deus é onipotente, deveríamos chegar a Ele em oração primeiro, não como um último recurso após ter tentado tantos outros meios e falhado. Deixaríamos de confiar nos ídolos dos nossos dias e confiaríamos nEle. Humildemente reconheceríamos que todas as bênçãos que recebemos são presentes da Sua graça e o resultado da força do Seu poder. Nossas orações seriam cheias de louvor e agradecimentos, vendo Deus como a Origem de cada benção.

Seríamos cheios de fé e esperança, sabendo que nenhum propósito de Deus pode ser frustrado (2 Crônicas 20:6) e que cada promessa que Deus fez será cumprida, no Seu tempo, e exatamente como Ele prometeu.

Não daríamos tanto crédito a Satanás

Se entendêssemos realmente o poder de Deus, não daríamos tanto crédito para Satanás. Não veríamos Satanás como se ele e Deus fossem rivais que lutaram por séculos. Não teríamos coragem de supor que no final Deus apenas derrotou aquele que é o nosso inimigo mortal. Reconheceríamos que Deus é Criador, e Satanás é apenas uma criatura. Não minimizaríamos o poder de Satanás, porém não superestimaríamos seu poder. Deus não está lutando com Satanás na esperança de derrotá-lo; Satanás já é um inimigo derrotado, cujo final é certo (João 12:31; 16:11; Lucas 10:18). Enquanto isto, Deus está usando Satanás e sua rebelião para alcançar os Seus propósitos (veja 2 Coríntios 12:7-10)

Não acreditaríamos nas mentiras da teologia da prosperidade

Se nós realmente entendêssemos e acreditássemos no poder de Deus, não acreditaríamos nas mentiras da teologia da prosperidade, aqueles que ganham muito dinheiro assegurando doadores que Deus está pronto com todo o Seu poder, ansioso para atender todos os seus pedidos. Eles colocam o apelo no poder de Deus pela “fé”, reivindicando certas possessões como dinheiro e cura. Eles dizem: “Deus não quer que soframos, mas que prosperemos”. Se eles acreditassem realmente no poder de Deus, eles saberiam que o poder de Deus pode tanto nos sustentar através do sofrimento e aflição como Ele pode nos livrar do sofrimento e aflição. Eles recusam a aceitar que Deus frequentemente atua através do sofrimento para sustentar e purificar o santo e demonstrar Sua graça e poder ao perdido e ao mundo que está morrendo (novamente, veja 2 Coríntios 12:7-10).

Não estaríamos tão relutantes em obedecer

Se realmente acreditássemos no poder de Deus, não estaríamos tão relutantes em obedecer àqueles mandamentos de Deus os quais parecem nos deixar vulneráveis (como, “venda suas possessões e dê aos pobres” ou veja 1 Coríntios 7:29-30 para uma versão mais geral). E não nos desculparíamos em obedecer ao mandamento “impossível” como, “amem os seus inimigos”. Nós viveríamos nossas vidas muito mais perigosamente se realmente acreditássemos na onipotência de Deus.

18 - Tendo iluminados os olhos do vosso entendimento, para que saiba qual seja a esperança da sua vocação, e quais as riquezas da glória da sua herança nos santos; 19 - E qual a sobre-excelente grandeza do seu poder sobre nós, os que cremos, segundo a operação da força do seu poder. 16 - Para que, segundo as riquezas da sua glória, vos conceda que sejais corroborados com poder pelo seu Espírito no homem interior; 17 - Para que Cristo habite pela fé nos vossos corações; a fim de, estando arraigados e fundados em amor, 18 - Poderdes perfeitamente compreender, com todos os santos, qual seja a largura, e o comprimento, e a altura, e a profundidade, - E conhecer o amor de Cristo, que excede todo o entendimento, para que sejais cheios de toda a plenitude de Deus. (Efésios 1:18-19; 3:16-19).

Pensamentos Adicionais sobre o Poder de Deus
O que o Novo Testamento Ensina Sobre o Poder de Deus.

(1) A criação é um testemunho do Poder de Deus (Romanos 1:20).

(2) O evangelho é poderoso; o poder de Deus pode salvar e radicalmente mudar os homens (Romanos 1:16).

(3) Os santos são salvos, mantidos e constantemente capacitados para a vida e ministério pelo poder de Deus (Romanos 15:13, 18-19; 1 Coríntios 1:18; 6:4; Efésios 3:7; Colossenses 1:11, 29)

(4) A ressurreição de Cristo, e subsequentemente de cada Cristão, é através do poder de Deus (Romanos 1:4; 1 Coríntios 15:43).

(5) Mesmo a descrença e a rebelião dos homens são usadas por Deus para demonstrar o Seu poder (Romanos 9:17).

(6) A demora de Deus em punir os pecadores não é uma indicação da Sua inabilidade de lidar com a situação, porém uma indicação da Sua intenção de demonstrar Seu poder (Êxodo 9:13-18; Romanos 9:22)

(7) A escolha de Deus e o uso dos Cristãos, insensatos, fracos e grosseiros vasos de barro são para demonstrar Seus poder (1 Coríntios 1:18 – 2:5).

(8) O poder de Deus é ministrado para e através da fraqueza do ser humano ao invés de através das suas forças naturais.

8 - Acerca do qual três vezes orei ao Senhor para que se desviasse de mim. 9 - E disse-me: A minha graça te basta, porque o meu poder se aperfeiçoa na fraqueza. De boa vontade, pois, me gloriarei nas minhas fraquezas, para que em mim habite o poder de Cristo. (II Coríntios 12:8-9)

4 - Porque, ainda que foi crucificado por fraqueza, vive, contudo, pelo poder de Deus. Porque nós também somos fracos nele, mas viveremos com ele pelo poder de Deus em vós. (II Coríntios 13:4)

O que o Poder de Deus O Capacita Fazer

(1) Todo poder pertence a Deus – “Seu é o poder...” (Mateus 6:13).

(2) Ele pode, portanto fazer todas as coisas (Mateus 19:26; Marcos 14:36).

(3) Nada é impossível para Deus (Lucas 1:34-37).

(4) Ele é capaz de fazer o que Se propôs (Jó 42:1-2; Isaías 14:27).

(5) Ele é capaz de fazer o que Ele prometeu (Romanos 4:21).

(6) Ele é capaz de julgar porque Ele pode salvar e destruir (Tiago 4:12).

(7) Ele é capaz de lançar o corpo e a alma no inferno (Mateus 10:28).

(8) Ele é capaz de perdoar pecados (Mateus 9:6).

(9) Ele é capaz de nos salvar (Isaías 63:1; Salmos 54:1; Romanos 1:16) para sempre (Hebreus 7:25).

(10) Ele é capaz de nos defender, de superar nossos inimigos (Salmos 59:9-11)

(11) Ele é capaz de nos livrar (Daniel 3-4).

(12) Ele é capaz de nos proteger (Salmos 79:1; 91:1) ou nos resgatar (Salmos 79:11)

(13) Ele é capaz de nos manter em pé (Romanos 14:4).

(14) Ele é capaz de vir em nosso socorro quando tentados (Hebreus 2:18).

(15) Ele é capaz de nos estabelecer com Seus santos (Romanos 16:25).

(16) Ele é capaz de nos manter Cristãos (João 10:29; Romanos 8:31-39), nos livrar de falharmos (Juízes 1:24-25).

(17) Ele é capaz de manter aquilo que nos comprometemos com Ele até o dia da Sua volta (2 Timóteo 1:12).

(18) Ele é capaz de ressuscitar o morto (Hebreus 11:17-19).

(19) Ele é capaz de prover todas as coisas para a vida e piedade (2 Pedro 1:3).

(20) Ele é capaz de nos capacitar para levar adiante a Grande Comissão (Mateus 28:18-20).

Como o Poder de Deus é Exercitado ou Demonstrado?

(1) Em fraqueza (2 Coríntios 12:9-10; 13:4).

(2) Em simplicidade e clareza, ao invés de sofisticação humana e persuasão (1 Coríntios 1 e 2 Coríntios 2:14-17; 4:1-6).

(3) Numa simples proclamação do evangelho (Romanos 1:16).

(4) Pelo exercício dos dons espirituais (Efésios 3:7).

(5) Pela oração (Efésios 3:14-21).

(6) Pelo morrer diariamente e então sendo conformados com Cristo na sua morte (Filipenses 3:10)

22 - E que direis se Deus, querendo mostrar a sua ira, e dar a conhecer o seu poder, suportou com muita paciência os vasos da ira, preparados para a perdição; (Romanos 9:22)

13 - Ora o Deus de esperança vos encha de todo o gozo e paz em crença, para que abundeis em esperança pela virtude do Espírito Santo. (Romanos 15:13)

18 - Porque não ousarei dizer coisa alguma, que Cristo por mim não tenha feito, para fazer obedientes os gentios, por palavra e por obras; 19 - Pelo poder dos sinais e prodígios, na virtude do Espírito de Deus; de maneira que desde Jerusalém, e arredores, até ao Ilírico, tenho pregado o evangelho de Jesus Cristo. (Romanos 15:18-19)

18 - Porque a palavra da cruz é loucura para os que perecem; mas para nós, que somos salvos, é o poder de Deus. (I Coríntios 1:18)

24 - Mas para os que são chamados, tanto judeus como gregos, lhes pregamos a Cristo, poder de Deus, e sabedoria de Deus. (I Coríntios 1:24)

19 - Mas em breve irei ter convosco, se o Senhor quiser, e então conhecerei, não as palavras dos que andam ensoberbecidos, mas o poder. 20 - Porque o reino de Deus não consiste em palavras, mas em poder. (I Coríntios 4:19-20)

4 - Em nome de nosso SENHOR Jesus Cristo, juntos vós e o meu espírito, pelo poder de nosso Senhor Jesus Cristo, (I Corintios 5:4)

14 - Ora, Deus, que também ressuscitou o Senhor, nos ressuscitará a nós pelo seu poder. (I Corintios 6:14)

24 - Depois virá o fim, quando tiver entregado o reino a Deus, ao Pai, e quando houver aniquilado todo o império, e toda a potestade e força. (I Corintios 15:24)

43 - Semeia-se em ignomínia, ressuscitará em glória. Semeia-se em fraqueza, ressuscitará com vigor. (I Corintios 15:43)

5 - Nos açoites, nas prisões, nos tumultos, nos trabalhos, nas vigílias, nos jejuns, (II Corintios 6:5)

6 - Na pureza, na ciência, na longanimidade, na benignidade, no Espírito Santo, no amor não fingido, (II Corintios 6:6)

7 - Na palavra da verdade, no poder de Deus, pelas armas da justiça, à direita e à esquerda, (II Corintios 6:7)

19 - E qual a sobre-excelente grandeza do seu poder sobre nós, os que cremos, segundo a operação da força do seu poder, 20 - Que manifestou em Cristo, ressuscitando-o dentre os mortos, e pondo-o à sua direita nos céus. - Acima de todo o principado, e poder, e potestade, e domínio, e de todo o nome que se nomeia, não só neste século, mas também no vindouro; (Efésios 1:19-21)

7 - Do qual fui feito ministro, pelo dom da graça de Deus, que me foi dado segundo a operação do seu poder. (Efésios 3:7)

10 - Para conhecê-lo, e à virtude da sua ressurreição, e à comunicação de suas aflições, sendo feito conforme à sua morte; (Filipenses 3:10)

21 - Que transformará o nosso corpo abatido, para ser conforme o seu corpo glorioso, segundo o seu eficaz poder de sujeitar também a si todas as coisas. (Filipenses 3:21)

5 - Porque o nosso evangelho não foi a vós somente em palavras, mas também em poder, e no Espírito Santo, e em muita certeza, como bem sabeis quais fomos entre vós, por amor de vós. (I Tessalonicenses 1:5)

9 - Os quais, por castigo, padecerão eterna perdição, ante a face do Senhor e a glória do seu poder, (II Tessalonicenses 1:9)

11 - Por isso também rogamos sempre por vós, para que o nosso Deus vos faça dignos da sua vocação, e cumpra todo o desejo da sua bondade, e a obra da fé com poder; (II Tessalonicenses 1:11)

7 - Porque Deus não nos deu o espírito de temor, mas de fortaleza, e de amor, e de moderação. 8) - Portanto, não te envergonhes do testemunho de nosso SENHOR, nem de mim, que sou prisioneiro seu; antes participa das aflições do evangelho segundo o poder de Deus, (II Timóteo 1:7-8)

5 - Tendo aparência de piedade, mas negando a eficácia dela. Destes afasta-te. (II Timóteo 3:5)

(7) Deus nos salva pelo Seu poder.

(8) O reino de Deus e poder:

19 - Mas em breve irei ter convosco, se o Senhor quiser, e então conhecerei não as palavras dos que andam ensoberbecidos, mas o poder. 20 - Porque o reino de Deus não consiste em palavras, mas em poder. (I Corintios 4:19-20)

(9) O poder de Deus e o evangelho:

18 - Porque a palavra da cruz é loucura para os que perecem; mas para nós, que somos salvos, é o poder de Deus. (I Corintios 1:18)

24 - Mas para os que são chamados, tanto judeus como gregos, lhes pregamos a Cristo, poder de Deus, e sabedoria de Deus. (I Corintios 1:24)

(10) O poder de Deus e a ressurreição de Cristo.

(11) O poder de Deus e as Escrituras

(12) O poder de Deus e o Espírito Santo.

13 - Ora o Deus de esperança vos encha de todo o gozo e paz em crença, para que abundeis em esperança pela virtude do Espírito Santo. (Romanos 15:13).

18 - Porque não ousarei dizer coisa alguma, que Cristo por mim não tenha feito, para fazer obedientes os gentios, por palavra e por obras; 19 - Pelo poder dos sinais e prodígios, na virtude do Espírito de Deus; de maneira que desde Jerusalém, e arredores, até ao Ilírico, tenho pregado o evangelho de Jesus Cristo. (Romanos 15:18-19)

(13) O poder de Deus e a fraqueza humana.

(14) O Poder de Deus e aqueles que se opõem a Deus e Seus servos.

22 - E que direis se Deus, querendo mostrar a sua ira, e dar a conhecer o seu poder, suportou com muita paciência os vasos da ira, preparados para a perdição; (Romanos 9:22)

16 - Porque não me envergonho do evangelho de Cristo, pois é o poder de Deus para salvação de todo aquele que crê; primeiro do judeu, e também do grego. (Romanos 1:16)

20 - Porque as suas coisas invisíveis, desde a criação do mundo, tanto o seu eterno poder, como a sua divindade, se entendem, e claramente se vêem pelas coisas que estão criadas, para que eles fiquem inescusáveis; (Romanos 1:20)

17 - Porque diz a Escritura a Faraó: PARA ISTO MESMO TE LEVANTEI; PARA EM TI MOSTRAR O MEU PODER, E PARA QUE O MEU NOME SEJA ANUNCIADO EM TODA A TERRA. (Romanos 9:17)


1 Enquanto Davi parece estar falando poeticamente e figurativamente aqui, podemos achar várias passagens nas Escrituras onde Deus utilizou as forças da natureza para libertar o Seu povo. Veja por exemplo, Êxodo 9:18-33; Deuteronômio 7:20; Josué 10:12-15; 24:12; 2 Reis 1:9-14.

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3. A Bondade De Deus

Introdução

Mo, um dos detidos numa prisão de segurança máxima aonde eu conduzia um seminário, era uma pessoa muito especial. Embora Mo não alcançasse os requerimentos de um lutador de sumô, ele se aproximava o suficiente para apresentar um grande respeito. Para todo o seu tamanho e força, ele perdeu virtualmente todos os seus dentes da frente. Quando Mo se voluntariou para prover música especial para o seminário, meu amigo Dick Plowman, um ex-membro da nossa igreja e colega de ministério na prisão, apresentou Mo para os presentes: “Agora, vejamos, que música Mo irá cantar para nós? Certo! Qualquer que ele quiser!”

Eis um homem de grande força, um homem que a maioria dos detentos não iriam  querer desafiar ou ofender. Por causa da sua força, ele podia fazer qualquer coisa que quisesse dentro dos limites do sistema carcerário. O poder e a força física bruta de um homem mal é uma realidade assustadora. O poder de um homem bom é um conforto. Porém os outros atributos que um homem possui determina como seu poder é visto.

Dentro e fora dele mesmo, o poder de Deus não é tão confortante quanto quando visto à luz de vários dos Seus outros atributos. Dois destes atributos são a “bondade” de Deus e a “sabedoria” de Deus. O Deus que é todo poderoso é o mesmo Deus que é bom e sábio; o poder de Deus torna-se uma fonte de grande conforto e encorajamento para o Cristão. Esta lição considera o atributo da bondade de Deus, e a lição seguinte estudará o atributo da sabedoria de Deus. Um breve resumo de algumas importantes verdades a respeito da bondade de Deus deve nos ajudar a mostrar a importância do estudo sobre a bondade de Deus.

A Bondade de Deus é Um dos Seus Atributos

1 - LOUVAI ao SENHOR, porque ele é bom, porque a sua benignidade dura para sempre. (Salmos 107:1)

19 - Oh! Quão grande é a tua bondade, que guardaste para os que te temem, a qual operaste para aqueles que em ti confiam na presença dos filhos dos homens! (Salmos 31:19)

5 - Depois tornarão os filhos de Israel, e buscarão ao SENHOR seu Deus, e a Davi, seu rei; e temerão ao SENHOR, e à sua bondade, no fim dos dias. (Oséias 3:5)

A Importância da Bondade de Deus

A bondade de Deus não é somente um atributo de Deus, porém uma verdade fundamental que cada Cristão deveria abraçar. Considere algumas razões que a bondade de Deus é importante para nós.

(1) A “bondade” de Deus é proeminente nos primeiros capítulos da Bíblia. Repetidamente, Deus pronunciou “boa” cada coisa que Ele criou (veja Gênesis 1:4,10,18; 1 Timóteo 4:4) No capítulo 2, Deus viu que “não era bom” que Adão estivesse só, e assim Ele criou uma esposa para ele (2:18-25). No jardim do Éden, onde Deus colocou Adão e Eva, havia “a árvore do conhecimento do bem e do mal.” Do fruto desta única árvore, o homem e a mulher foram proibidos de comer. Voltaremos a este assunto da “bondade” no jardim, por ser uma verdade vitalmente importante. Basta dizer que as questões de “bondade” e “maldade” são proeminentes no começo da Bíblia.

(2) A bondade de Deus parece ser a soma total de todos os atributos de Deus. A bondade de Deus pode então ser vista como uma faceta da Sua gloriosa natureza e caráter e também a completa soma de Sua natureza e caráter.

19 - Porém ele disse: Eu farei passar toda a minha bondade por diante de ti, e proclamarei o nome do SENHOR diante de ti; e terei misericórdia de quem eu tiver misericórdia, e me compadecerei de quem eu me compadecer. (Êxodo 33:19; veja também Êxodo 34:5-7)

(3) Não podemos separar o que é bom de Deus. Você não pode ter bondade sem Deus, assim como você não pode ter Deus sem bondade. Deus sozinho é bom:

2 - A minha alma disse ao SENHOR: Tu és o meu Senhor, a minha bondade não chega à tua presença, (Salmos 16:2)

16 - E eis que, aproximando-se dele um jovem, disse-lhe: Bom Mestre, que bem farei para conseguir a vida eterna?

17 - E ele disse-lhe: Por que me chamas bom? Não há bom senão um só, que é Deus. Se quiseres, porém, entrar na vida, guarda os mandamentos. (Mateus 19:16-17)

Nenhum homem é bom:

1 - DISSE o néscio no seu coração: Não há Deus. Têm-se corrompido, fazem-se abomináveis em suas obras, não há ninguém que faça o bem. (Salmos 14:1; veja Salmos 53:1; Romanos 3:9-18)

Deus é a origem de tudo o que é bom:

17 - Toda a boa dádiva e todo o dom perfeito vêm do alto, descendo do Pai das luzes, em quem não há mudança nem sombra de variação. (Tiago 1:17)

Deus não retém qualquer coisa que é verdadeiramente bom de Suas crianças.

11 - Porque o SENHOR Deus é um sol e escudo; o SENHOR dará graça e glória; não retirará bem algum aos que andam na retidão. (Salmos 84:11)

Simplesmente não podemos separar “bom” de “Deus”. Isto é o que a nossa sociedade, e especialmente nosso sistema educacional, deve tomar nota. Você não pode ensinar valores, você não pode ensinar moralidade, sem ensinar sobre Deus. “Seja santo” Deus diz “porque Eu sou santo” (veja 1 Pedro 1:16; Levítico 11:44 e seguintes).

(4) O destino eterno do homem está determinado pela sua decisão de como alguém pode verdadeiramente ser bom na visão de Deus (Veja João 5:28-29; Romano 3:1-26; Tito 3:3-7)

(5) Fora da divina revelação das Escrituras, não podemos reconhecer verdadeira bondade, pois ela não pode ser entendida fora do conhecimento de Deus e vendo a vida da Sua perspectiva. Este é precisamente o ponto do Salmo 73 o qual vamos considerar agora, pois ele nos dá uma definição radicalmente diferente de “bom”.

Bom Definido no Salmo 73

Asafe, um Levita que era chefe dos músicos sob Davi (1 Crônicas 16:4-7,37), compôs o Salmo 73. Minha convicção é que o tema central do Salmo 73 é a bondade de Deus. O primeiro e último versos do salmo contém a palavra “bom”. Através do tempo e este salmo, Asafe passa por uma mudança radical no entendimento do significado do termo “bom”. Porque a falsa concepção de Asafe em relação ao significado de “bom” é virtualmente a mesma dos Cristãos evangélicos hoje, devemos entender a mensagem deste salmo e o significado do termo “bom”.

Asafe descreve um período em sua vida em que teve sérias lutas espirituais. Sua premissa foi a bondade de Deus, particularmente Sua bondade para Seu próprio povo, Israel: “Certamente Deus é bom para Israel, para aqueles que são puros de coração” (verso 1).

Para Asafe, esta afirmação da verdade significou que porque Deus foi “bom” para Israel, as bênçãos de Deus seriam constantemente derramadas sobre aqueles Judeus que eram retos. Por outro lado, o ímpio poderia esperar muitas dificuldades. Agora há um elemento de verdade nisto, como podemos ver das bênçãos e maldições em Deuteronômio 28-30. Porém não foi totalmente verdade, e isto foi evidente mesmo no Livro de Deuteronômio.

2 - E te lembrarás de todo o caminho, pelo qual o SENHOR teu Deus te guiou no deserto estes quarenta anos, para te humilhar, e te provar, para saber o que estava no teu coração, se guardarias os seus mandamentos, ou não. 3 - E te humilhou, e te deixou ter fome, e te sustentou com o maná, que tu não conheceste, nem teus pais o conheceram; para te dar a entender que o homem não viverá só de pão, mas de tudo o que sai da boca do SENHOR viverá o homem. (Deuteronômio 8:2-3)

Asafe admite para seus leitores que ele se perdeu naturalmente. Ele estava tão longe da verdade que ele chegou perto da destruição. Em suas palavras, “meus pés quase se desviaram” (verso 2). Ele parece estar confessando que ele considerava desistir da fé e esquecer o caminho da retidão, supondo que ela não era de real benefício.

O problema de Asafe foi largamente devido sua perspectiva distorcida. Primeiro de tudo ele estava invejoso dos néscios. Ao contrário de Ló, cuja alma reta estava perturbada pelo pecado, Asafe aspirava poder estar nas sandálias daqueles que eram ímpios. Ele não odiava os pecados deles; ele invejou seus sucessos (verso 3). Segundo, ele era autossuficiente. Ele olhava para si mesmo como sendo melhor do que ele era. Ele parece ter pensado merecer as bênçãos de Deus e concluiu que seu “viver reto” tinha sido em vão:

13 - Na verdade que em vão tenho purificado o meu coração; e lavei as minhas mãos na inocência. 14 - Pois todo o dia tenho sido afligido, e castigado cada manhã. (Salmos 73:13-14)

Estes versos também sugerem que Asafe via seu sofrimento como vindo de Deus. Deus o estava punindo, ele achou, por ser bondoso. Terceiro,  Asafe parece ter sido consumido com autopiedade. Realmente é realmente difícil ver a vida claramente quando você a está vendo através de olhos cheios de lágrimas. E estas lágrimas são lágrimas de autopiedade.

Creio que as palavras de Asafe nos versos 4-9, as quais descrevem o ímpio, são uma descrição daqueles os quais Asafe viu na congregação de israelitas que vieram para adorar. Asafe está falando de Judeus ímpios ao invés de Gentios pagãos. Também creio que a análise de Asafe é altamente distorcida e inexata. 

Asafe faz algumas muito extensas generalizações na primeira metade do salmo, sugerindo que todo ímpio prospera e o reto, que certamente o inclui, sofre. Ele erroneamente supõe que os ímpios são sempre sadios e ricos e pensa que nenhum ímpio experimenta as dificuldades da vida. Mesmo na sua morte, eles são livres de desconforto. Ele da mesma forma pensa que aqueles que prosperam são todos arrogantes, blasfemando de Deus, ou se importando com o que os ímpios estão fazendo.

Existe alguma verdade nisto. Alguns dos ímpios ricos seriam como Asafe os descreveu. Porém Asafe generalizou, fazendo parecer que Deus abençoa todos os ímpios e pune todos os justos. Os ímpios ostentam a sua impiedade e são abençoados. Os justos praticam a sua probidade e são punidos por assim fazer. De acordo com Asafe, há uma boa razão para considerar se juntar ao ímpio ao invés de combatê-lo. (veja versos 10-14)

Porém Asafe estava errado, e isto ele confessa em vários pontos no salmo.

2 - Quanto a mim, os meus pés quase que se desviaram; pouco faltou para que escorregassem os meus passos. 3 - Pois eu tinha inveja dos néscios, quando via a prosperidade dos ímpios. (Salmos 73:2-3)

15 - Se eu dissesse: Falarei assim; eis que ofenderia a geração de teus filhos. (Salmos 73:15)

21 - Assim o meu coração se azedou, e sinto picadas nos meus rins. 22 - Assim me embruteci, e nada sabia; fiquei como um animal perante ti. (Salmos 73:21-22)

O ponto de virada no salmo é o verso 15. Até este ponto, Asafe viu a vida de uma perspectiva humana distorcida. Para ele, a bondade de Deus significava saúde e riqueza, não diferente da “pregação de vida boa” dos nossos próprios dias. Porém, como Asafe admite, ele estava errado. Nos versos 15-28, ele explica porque ele estava errado, terminando com uma definição inteiramente diferente de “bom”.

Quando Asafe entrou “no santuário de Deus”, ele estava apto em “perceber o fim deles” (verso 17). Agora Asafe viu a prosperidade do ímpio à luz da eternidade em lugar de simplesmente da vantagem da questão de tempo. Aqueles que pareciam ir tão bem, na sua impiedade, Asafe agora viu em grande perigo. Os seus pés estavam num lugar escorregadio. Em questão de pouco tempo, eles estariam diante do julgamento de Deus. Seu dia de pagamento pelo pecado pode não vir nesta vida, porém ele certamente virá na eternidade:

18 - Certamente tu os puseste em lugares escorregadios; tu os lanças em destruição. 19 - Como caem na desolação, quase num momento! Ficam totalmente consumidos de terrores. - Como um sonho, quando se acorda, assim, ó Senhor, quando acordares, desprezarás a aparência deles. (Salmos 73:18-20)

Quão tolo, besta mesmo, Asafe foi ao pensar que o ímpio se livraria com o seu pecado, e não haveria nenhum dia de avaliação. Quão tolo concluir que Deus estava punindo-o por evitar os caminhos pecaminosos do ímpio. Asafe agora vê seu relacionamento com Deus em sua verdadeira luz. A eternidade assegura para ele a luminosa esperança da gloriosa presença de Deus. Porém em adição a esta futura benção, Asafe tem o prazer da presença de Deus em sua vida:

23 - Todavia estou de contínuo contigo; tu me sustentaste pela minha mão direita. 24 - Guiar-me-ás com o teu conselho, e depois me receberás na glória. 25 - Quem tenho eu no céu senão a ti? e na terra não há quem eu deseje além de ti. 26 - A minha carne e o meu coração desfalecem; mas Deus é a fortaleza do meu coração, e a minha porção para sempre. (Salmos 73:23-26)

Asafe agora vê que a prosperidade dos ímpios endureceu os seus corações em relação a Deus. Eles se tornaram orgulhosos, arrogantes, e independentes de Deus. Asafe também vê a sua “aflição”, qualquer que ela seja como uma fonte de grande benção. Seu sofrimento e agonia o levaram mais perto de Deus; a prosperidade dos ímpios levou-os longe de Deus. Suas provações eram na verdade um presente de Deus para o bem de Asafe. Suas lutas o levaram a uma intimidade mais profunda com Deus e valiam então a pena toda a agonia e sofrimento da alma. Confiar em Deus e viver uma vida santa não é somente para bênçãos eternais; elas também são o caminho para grandes bênçãos terrenas.

Agora Asafe entende a “bondade” de Deus de outra forma. Ele tem uma nova definição para “bom”. No versículo 1, “bom” realmente significa ausência de dor, dificuldade, problema, tristeza, doença, ou pobreza. No versículo 28, “bom” significa algo muito melhor do que prosperidade física.

28 - Mas para mim, bom é aproximar-me de Deus; pus a minha confiança no Senhor DEUS, para anunciar todas as tuas obras. (Salmos 73:28)

Proximidade de Deus – comunhão íntima com Deus – é o melhor para nós. Podemos então dizer que qualquer coisa que interfira com nossa proximidade de Deus, nossa comunhão com Ele, é realmente má. E qualquer coisa que nos leva a uma mais profunda comunhão com Deus é realmente “bom”. Quando Deus traz sofrimento e adversidade em nossas vidas, nossa confiança na Sua bondade não deveria ser abalada. Ao contrário, nós deveríamos ser reassegurados da Sua bondade para conosco.

No final, o sofrimento de Jó o trouxe mais próximo de Deus, então isto foi bom, e Deus foi bom ao afligi-lo. O sofrimento de Paulo o aproximou de Deus, e ele o viu como uma benção (Filipenses 3:10). A correção do Senhor na vida dos Cristãos não somente é uma evidência da nossa filiação, é Deus trabalhando em nós para o bem (Hebreus 12:1-13; veja Romanos 8:28).

A Relevância da Bondade de Deus

A bondade de Deus é uma verdade que transforma a vida. Vamos concluir considerando as formas que a bondade de Deus deve cruzar nossas atitudes e ações.

(1) A bondade de Deus é um atributo que se aplica a cada outro atributo. A ira de Deus é boa. A santidade de Deus é boa. A Justiça de Deus é boa. Deus é bom em Sua totalidade. Não existe nada em relação a Deus que não seja bom. Não há nada nos propósitos de Deus para Seus filhos que não seja bom. Deus dá para Seus filhos somente o que é bom. E Ele não retém nada de bom de nós. Deus é bom, e Ele está trabalhando em nossas vidas para o bem. Nada que Deus cria nada do que Deus realiza, não é bom.1

Devemos tomar esta verdade da bondade de Deus mais uma vez. Deus não permite acontecer nada para o Cristão que não seja bom. Todos nós conhecemos bem esta passagem:

28 - E sabemos que todas as coisas contribuem juntamente para o bem daqueles que amam a Deus, daqueles que são chamados segundo o seu propósito. (Romanos 8:28).

Nós podemos estar convencidos da bondade de Deus e ainda assim duvidar de que cada coisa que acontece para nós seja boa. Nós cuidadosamente evitamos culpar a Deus, porque nós sabemos que Ele é bom. Assim nós culpamos Satanás pelas provações e tribulações. Ou, sempre podemos culpar as pessoas. Lembremos que o “espinho na carne” de Paulo foi trazido como um mensageiro de Satanás (2 Coríntios 12:7), e entretanto Deus permitiu isto e assim Sua força pudesse ser manifestada através da fraqueza de Paulo (12:7-10). E o “mal” que os irmãos de José pretenderam contra ele Deus pretendeu “para o bem” (Gênesis 50:20). O que vier na vida do Cristão é uma parte do propósito de Deus acarretar o nosso bem e a Sua glória.

(2) Devemos concluir que os professores que nos dizem que Deus quer somente nos abençoar com cura e prosperidade nesta vida são, na verdade, falsos professores. Os seus ensinos levam os Cristãos à mesma conclusão que Asafe chegou erradamente, uma conclusão a qual, após reflexão, ele confessou ser má e bestial. Conhecer a Deus não é pelo caminho da “boa vida” como ensinado pelos “propagadores do evangelho da boa vida” De fato, como Asafe indica, junto com muitos outros na Bíblia, o sofrimento é frequentemente o meio pelo qual nós chegamos a conhecer a Deus mais intimamente.

67 - Antes de ser afligido andava errado; mas agora tenho guardado a tua palavra. (Salmos 119:67). 75 - Bem sei eu, ó SENHOR, que os teus juízos são justos, e que segundo a tua fidelidade me afligiste. (Salmos 119:75)

10 - Para conhecê-lo, e à virtude da sua ressurreição, e à comunicação de suas aflições, sendo feito conforme a sua morte; (Filipenses 3:10).

7 - E, para que não me exaltasse pela excelência das revelações, foi-me dado um espinho na carne, a saber, um mensageiro de Satanás para me esbofetear, a fim de não me exaltar. 8 - Acerca do qual três vezes orei ao Senhor para que se desviasse de mim. 9 - E disse-me: A minha graça te basta, porque o meu poder se aperfeiçoa na fraqueza. De boa vontade, pois, me gloriarei nas minhas fraquezas, para que em mim habite o poder de Cristo. 10 - Por isso sinto prazer nas fraquezas, nas injúrias, nas necessidades, nas perseguições, nas angústias por amor de Cristo. Porque quando estou fraco então sou forte. (II Corintios 12:7-10)

Anos atrás quando eu estava no seminário, um dos meus professores, Dr. J. Dwight Pentecost, pediu para a nossa classe orar pela sua esposa. Ela iria se consultar por causa de alguns sintomas os quais poderiam indicar câncer. Mais tarde, Dr. Pentecost relatou que os resultados deram negativos, que a doença da sua esposa não era maligna. Todos nós respiramos aliviados, e com razão.

Porém Dr. Pentecost não parou por aí com o seu relatório para nós. Ele continuou a nos desafiar em relação a nossa definição de “bom”. Ele mencionou várias pessoas que responderam algo como “Deus é bom” em relação ao relatório que sua esposa não tinha câncer. “Sim” Dr. Pentecost disse, “Deus é bom. Porém, pessoal, tenho de lhes dizer que se o relatório do doutor tivesse sido que minha esposa tinha câncer, Deus ainda assim é bom”. Ele sabia o que nós também devemos saber se é para nós pensarmos biblicamente a respeito da bondade de Deus – Deus é sempre bom, se Ele envia prosperidade ou dor, saúde ou doença.

(3) A bondade de Deus está evidente no evangelho de Jesus Cristo. O evangelho é a “boa nova” (Isaías 40:9; 41:27; 52:7; 61:6; Lucas 1:19; 2:10; Atos 8:12; 13:32; Hebreus 4:2,6) e é bom! Deus é bom para todos os homens em Sua graça comum, derramando bênçãos sobre os ímpios e os justos da  mesma forma (Mateus 5:43-45; Atos 14:16-17). Porém Deus é particularmente bom para aqueles que creem no evangelho.

O evangelho é pregado na verdade de que o homem é um pecador, merecendo a ira eterna de Deus (veja Romanos 1:18-3:23). Esta é a má notícia da nossa condição pecadora e a eterna ira de Deus a qual ela merece. Porém a “boa nova” é que Deus em Sua bondade tornou possível um caminho pelo qual os homens podem escapar do julgamento, ter seus pecados perdoados, e passando a eternidade na abençoada presença de Deus. Este caminho é através da vinda de Jesus Cristo para viver a vida perfeita, para morrer na cruz do Calvário no lugar do pecador, e ressurgir da morte e subir ao céu.

Em nenhum lugar a bondade de Deus é mais evidente do que na pessoa de nosso Senhor. Em Sua bondade, Deus proveu um meio para os pecadores serem perdoados e serem declarados justos. Não é por qualquer boa obra que façamos, porém na base da bondade do nosso Senhor Jesus Cristo (veja Romanos 3:19-26; Tito 3:4-7); Se você nunca confiou na Sua obra salvadora, tenho palavras de exortação para você.

8 - Provai, e vede que o SENHOR é bom; bem-aventurado o homem que nele confia. (Salmos 34:8)

Com este oferecimento de salvação pela fé em Jesus Cristo, eu devo também dizer uma palavra de advertência. A bondade de Deus conduz ao arrependimento (Romanos 2:4). Se rejeitarmos a bondade de Deus em Cristo, se rejeitarmos o evangelho então traremos para nós mesmos a ira de Deus.

22 - Porque tive vergonha de pedir ao rei, exército e cavaleiros para nos defenderem do inimigo pelo caminho; porquanto tínhamos falado ao rei, dizendo: A mão do nosso Deus é sobre todos os que o buscam, para o bem deles; mas o seu poder e a sua ira contra todos os que o deixam. (Esdras 8:22)

22 - Considera, pois, a bondade e a severidade de Deus: para com os que caíram, severidade; mas para contigo, benignidade, se permaneceres na sua benignidade; de outra maneira também tu serás cortado. (Romanos 11:22)

(4) A bondade de Deus é uma verdade fundamental que forma nossa perspectiva em relação a Deus e Sua conduta conosco nesta vida. A bondade de Deus é um fato ao qual a Bíblia frequentemente testifica. É um fato ao qual cada Cristão deveria acreditar e tomar posse. Porém mais do que isto, é uma perspectiva através da qual todas as experiências da vida deveriam ser vistas.

No relato bíblico da queda de Adão e Eva, é significativo que o ataque de Satanás foi nesta dimensão do caráter de Deus. É verdade que Satanás virtualmente chamou Deus de mentiroso, porém o primeiro ataque de Satanás foi lançado contra o atributo de Sua bondade. Foi um ataque sutil, porém que deveria ser óbvio para o Cristão que lê estas palavras:

1 - ORA, a serpente era mais astuta que todas as alimárias do campo que o SENHOR Deus tinha feito. E esta disse à mulher: É assim que Deus disse: Não comereis de toda a árvore do jardim? 2 - E disse a mulher à serpente: Do fruto das árvores do jardim comeremos, 3 - Mas do fruto da árvore que está no meio do jardim, disse Deus: Não comereis dele, nem nele tocareis para que não morrais. 4 - Então a serpente disse à mulher: Certamente não morrereis. 5 - Porque Deus sabe que no dia em que dele comerdes se abrirão os vossos olhos, e sereis como Deus, sabendo o bem e o mal. (Gênesis 3:1-5)

Deus é bom, e tudo o que Ele criou é bom. Porém uma coisa no jardim que não era “bom” para comer era “a árvore do conhecimento do bem e do mal.” A pergunta aparentemente inocente de Satanás foi para procurar minar a confiança na bondade de Deus. Quando Satanás terminou, Eva viu Deus como Alguém que é menos do que bom, e o fruto proibido como aquele o qual é bom. Quando Eva duvidou da bondade de Deus, foi muito mais fácil para ela desobedecê-Lo. Se Deus não era bom e não estava agindo para seu bem, então porque ela deveria obedecê-Lo? De fato, porque ela não deveria agir independentemente de Deus ao procurar seu próprio bem – o fruto proibido?

Satanás primeiro mudou a perspective de Eva sobre Deus, e então ele foi capaz de persuadi-la a desobedecer a Deus comendo o fruto proibido. A bondade de Deus é uma perspectiva sobre a qual nós podemos e devemos ver todos os mandamentos de Deus, inclusive suas proibições. Fica aparente do que aconteceu ao comer o fruto proibido que Deus proibiu aquele fruto para o bem do homem. A proibição foi uma expressão da bondade de Deus. Ela não entendeu porque Deus o proibiu, porém conhecendo que Deus é bom deveria ser suficiente. O que um Deus bom proíbe deve ser mal, e o que um Deus bom manda deve ser bom. Nós devemos saber a verdade contida na Palavra de Deus para evitar Satanás quando ele nos tenta mudar nossa perspectiva de Deus. Ele frequentemente faz isto tentando que duvidemos de Deus e da Sua Palavra.

Meu querido amigo dos tempos de seminário, Tony Emge, me ligou semana passada para me dizer que sua esposa morrera de câncer. Voei para a Califórnia para assistir ao funeral e estar com Tony e seus filhos. Não entendo todo o propósito de Deus a ser cumprido através da morte trágica da Cathie, porém a bondade de Deus me dá uma perspectiva através da qual posso vê-lo em fé, dando graças por tudo o que Ele fez (veja 1 Tessalonicenses 5:18).

No meio da dor e perguntas não respondidas, existem certas verdades que sei ser verdade. Deus é bom. Para os Cristãos, eu sei que este bom Deus causa todas as coisas para trabalharem junto para o bem, daqueles que Ele escolheu e que colocaram sua confiança n’Ele (Romanos 8:28). Eu sei que a morte de Cathie Emge veio pelas mãos do nosso bom Deus e que Ele está usando ela para o bem. E posso mesmo refletir sobre algumas formas que esta tragédia está sendo usada para o bem.

Primeiro, já sei que a morte de Cathie é para o seu bem. O apóstolo Paulo olhou para frente para a possibilidade de sua morte, sabendo que estar com Cristo é muito melhor (Filipenses 1:23) porque estar ausente do corpo significa para o Cristão estar presente com o Senhor (2 Coríntios 5:6-8). Segundo, a morte de Cathie tem um bom propósito para aqueles que não são salvos. É uma lembrança da certeza da morte algumas vezes mais cedo do que esperamos. Providencia a oportunidade para os Cristãos demonstrarem a realidade da sua fé nas horas mais escuras da experiência humana. Deu a oportunidade para o evangelho ser claramente comunicado no seu funeral. E  ao menos uma pessoa se converteu como resultado da morte de Cathie.

Pensando no meu amigo e esposo da Cathie, Tony, me ocorreu que a morte dela é também para o seu bem. Nunca tinha feito esta conexão antes, porém penso que é uma aplicação legítima do texto:

19 - Não ajunteis tesouros na terra, onde a traça e a ferrugem tudo consomem, e onde os ladrões minam e roubam; 20 - Mas ajuntai tesouros no céu, onde nem a traça nem a ferrugem consomem, e onde os ladrões não minam nem roubam. - Porque onde estiver o vosso tesouro, aí estará também o vosso coração. (Mateus 6:19-21)

Enquanto pensava sobre sua morte durante o funeral, me ocorreu estarmos acumulando tesouro na cerimônia fúnebre. Cathie foi guardada pelos seus amigos e amados muito mais do que dinheiro. Permanecer aqui na terra é permanecer sujeito a corrupção (veja 2 Coríntios 4:16). Estar presente com o Senhor é ser removido de toda corrupção (ver 1 Coríntios 15:42-53). E constatar que Cathie está agora no céu faz com que aqueles que a amam e sentem falta dela queiram ansiar mais pelo céu também. Quão bom Deus é, mesmo na morte dos nossos amados.

Que Deus possa conceder que Sua bondade se torne uma verdade que nós não somente aceitemos, porém, a abracemos, a fim de que ela se torne a perspectiva pela qual nós vejamos todos os eventos de nossas vidas.

Existe tal perfeição absoluta na natureza e ser de Deus que nada mais é preciso ou está deficiente e nada pode ser acrescentado para torná-la melhor.

“Ele é originariamente bom, bom em Si mesmo, que nada mais é; para todas as criaturas são boas somente pela participação e comunicação com Deus. Ele é essencialmente bom, não somente bom, porém a própria bondade: o bom de uma criatura é uma qualidade super-adicionada, em Deus ela é a Sua essência. Ele é infinitamente bom; o bom da criatura é uma gota, porém em Deus há um oceano infinito ou um ajuntamento do bom. Ele é eternamente e imutavelmente bom, pois Ele não pode ser menos bom do que Ele é; como não pode haver nenhuma adição a Ele, assim como nenhuma subtração d’Ele. (Thos. Manton). Deus é “summum bonum”, a mais alta bondade.”2

Deus é “summum bonum”, suprema bondade… “Tudo que emana de Deus – Seus decretos, Sua criação, Suas leis, Suas providências – não podem ser outra coisa que não bom: como está escrito, “E viu Deus tudo quanto tinha feito, e eis que era muito bom” (Gênesis 1:31).3


1 Haverá alguém que aponte textos tais como: 10 Porém ele lhe disse: Como fala qualquer doida, falas tu; receberemos o bem de Deus, e não receberíamos o mal? Em tudo isto não pecou Jó com os seus lábios. (Jó 2:10). Existem lugares na Bíblia onde “bom” se refere a sucesso e prosperidade, e “mal” é empregado em referência à falha, adversidade ou sofrimento. Deus soberanamente escolhe enviar prosperidade para um e adversidade e sofrimento para outro. Porém Deus nunca é o autor do mal (ver Tiago 1: 13-17).

2 A. W. Pink, Os Atributos de Deus, p.52.

3 Ibid, pp. 52, 53.

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4. A Sabedoria De Deus

Introdução

Recentemente várias pessoas da nossa igreja participaram da Conferência em Dallas “Ligonier’s 1994”.

Entre os preletores estavam Charles Colson e R. C. Sproul. Meu palestrante favorito foi meu antigo professor do seminário, Dr. Bruce Waltke, que falou sobre: “O que Deus Requer” de Miquéias 6:8. Após uma exposição muito boa, Dr. Waltke deu oportunidade para perguntas. Uma pergunta dizia respeito às palavras particulares usadas no texto original de Miquéias 6:8. Quando ele ouviu a pergunta, Dr. Waltke inclinou sua cabeça para trás, fechou os olhos, e preparou a resposta.

Sentado ao meu lado estava o meu amigo e colega de ministério, Mark Sellers, que estava ouvindo o Dr. Waltke pela primeira vez. Impressionado, especialmente pela forma que o Dr. Waltke se preparou para responder a pergunta, Mark disse, “Quando ele fechou seus olhos, ele estava mentalmente lendo o texto, não é mesmo?” “Sim,” eu respondi, “com um acréscimo significativo... ele estava rebuscando o texto Hebraico em sua visão mental.” Estou convencido de que é exatamente isto que aconteceu.

Dr. Waltke é um dos meus expositores favorito da Bíblia, e a primeira coisa que sempre me impressiona é seu grande amor pelo Senhor. A segunda é o seu amor e compromisso com o texto das Escrituras. Eis aqui um homem cujo conhecimento do Velho Testamento é impressionante.

É um prazer observar sabedoria e conhecimento num homem. Quanto mais então achar em Deus sabedoria e conhecimento insuperável e infinito. A beleza do caráter de Deus é que cada um dos Seus atributos complementa os outros atributos. Nós já consideramos o infinito poder de Deus – Sua onipotência – a qual Lhe possibilita fazer qualquer coisa que Ele escolher.

Em seguida estudamos a bondade de Deus, a qual motiva cada ação de Deus em direção daqueles que acreditam, assim como Sua graça comum para os descrentes e crentes igualmente. Agora nos voltamos para Sua infinita sabedoria. Quando consideramos estes atributos juntos – bondade de Deus, sabedoria e poder – encontramos grande conforto e encorajamento.

Se existe algo que a Bíblia nos ensina sobre Deus, é que Ele é totalmente sábio.

13 - Com ele está a sabedoria e a força; conselho e entendimento têm. (Jó 12:13)

28 - Não sabes, não ouviste que o eterno Deus, o SENHOR, o Criador dos fins da terra, nem se cansa nem se fatiga? É inescrutável o seu entendimento. (Isaías 40:28)

33 - Ó profundidade das riquezas, tanto da sabedoria, como da ciência de Deus! Quão insondáveis são os seus juízos, e quão inescrutáveis os seus caminhos!

Deus é totalmente sábio, infinitamente sábio:

5 - Eis que Deus é mui grande, contudo a ninguém despreza; grande é em força e sabedoria. (Jó 36:5)

5 - Grande é o nosso Senhor, e de grande poder; o seu entendimento é infinito. (Salmos 147:5)

A sabedoria de Deus é totalmente superior à sabedoria humana.

8 - Porque os meus pensamentos não são os vossos pensamentos, nem os vossos caminhos os meus caminhos, diz o SENHOR. 9 - Porque assim como os céus são mais altos do que a terra, assim são os meus caminhos mais altos do que os vossos caminhos, e os meus pensamentos mais altos do que os vossos pensamentos. (Isaías 55:8;veja também Jó 28:12-28; Jeremias 51:15-17).

Só Deus é sábio:

25 - Ora, àquele que é poderoso para vos confirmar segundo o meu evangelho e a pregação de Jesus Cristo, conforme a revelação do mistério que desde tempos eternos esteve oculto, 26 - Mas que se manifestou agora, e se notificou pelas Escrituras dos profetas, segundo o mandamento do Deus eterno, a todas as nações para obediência da fé; 27 - Ao único Deus, sábio, seja dada glória por Jesus Cristo para todo o sempre. Amém. (Romanos 16:25-27; veja também 1 Timóteo 1:17; Judas 1:25).

Deus é a fonte de sabedoria:

6 - Porque o SENHOR dá a sabedoria; da sua boca é que vem o conhecimento e o entendimento. (Provérbios 2:6)

20 - Falou Daniel, dizendo: Seja bendito o nome de Deus de eternidade a eternidade, porque dele são a sabedoria e a força; (Daniel 2:20)

5 - E, se algum de vós tem falta de sabedoria, peça-a a Deus, que a todos dá liberalmente, e não o lança em rosto, e ser-lhe-á dada. (Tiago 1:5)

O que é Sabedoria?

Deve-se somar o significado do termo “sabedoria” com as palavras “saber como”. Sabedoria está baseado no conhecimento. Frequentemente, de fato, sabedoria e conhecimento são mencionados juntos (veja Jeremias 10:12; 51:15; Lucas 1:17; Romanos 11:33; Coríntios 1:24; 2:5; Colossenses 2:3; Eclesiastes 5:12; 7:12).

Sabedoria não pode existir sem um conhecimento de todos os fatos pertinentes a algum propósito ou plano. Por exemplo, construir uma Disneylandia na Europa parece ter sido um desastre. Se esta aventura falha como parece certo acontecer, é porque foi planejado e construído sem o conhecimento de algum dado muito crucial. Alguns erros de cálculo muito sérios aconteceram os quais provaram fatais para esta aventura. O Deus que é totalmente sábio é também o Deus que é totalmente conhecedor.

Deus sabe todas as coisas. Os teólogos usam o termo “onisciente” quando se referem ao conhecimento infinito de Deus. Deus sabe todas as coisas sobre todas as coisas. Ele sabe o que os homens estão pensando (veja Ezequiel 11:5; Lucas 5:21-22). Ele sabe todas as coisas que vão acontecer. Ele sabe tudo que poderia acontecer debaixo de qualquer conjunto de circunstâncias (veja, por exemplo, 1 Samuel 23:10-12; 2 Reis 8:10). Deus não pode criar um plano ruim ou falhar em trazer os Seus propósitos e promessas às suas conclusões porque Ele sabe todas as coisas. Sua onisciência sustenta a Sua sabedoria.

Sabedoria não é somente conhecimento, porém “saber como”. A sabedoria de Deus Lhe possibilita “saber como” fazer qualquer coisa (veja 2 Pedro 2:9). Sabedoria implica a habilidade em formular um plano para realizá-lo na melhor e mais efetiva maneira. Bezalel foi um artesão, um homem com uma incrível “sabedoria” na arte de fazer os móveis para o Tabernáculo (veja Êxodo 31:1-5). A Josué foi dada sabedoria para saber como liderar a nação de Israel (Deuteronômio 34:9). Salomão pediu e recebeu a sabedoria e conhecimento necessário para dirigir Israel (2 Crônicas 1:7-12).

A. W. Tozer e J.I. Packer definiram assim a sabedoria:

“Nas Sagradas Escrituras sabedoria, quando usada por Deus e homens bons, sempre leva uma forte conotação moral. É concebida como sendo pura, amorosa e boa... Sabedoria, entre outras coisas, é a habilidade de criar finais perfeitos e alcançar aqueles finais pelos meios mais perfeitos. Ela vê o final pelo começo, assim não precisa adivinhar ou conjeturar. Sabedoria vê cada coisa em foco, cada um em relação ao todo, e é então capaz de trabalhar em direção a objetivos predestinados com precisão perfeita.”1

“Sabedoria é o poder para ver, e a inclinação para escolher, o melhor e mais alto objetivo, junto com a forma mais certa para alcançá-lo. Sabedoria é, de fato, a prática ao lado da bondade moral. Como tal, é achada em sua inteireza somente em Deus. Ele sozinho é naturalmente e inteiramente e invariavelmente sábio.”2

A Sabedoria de Deus na Bíblia

Quando chega à sabedoria de Deus, uma figura vale mais do que mil palavras. Quando vemos algumas passagens das Escrituras que falam da sabedoria de Deus, iremos tentar aguçar a definição da sabedoria de Deus e mostrar sua relevância para nossas vidas diárias.

Sabedoria na Queda do Homem: Gênesis 2 e 3; Provérbios 3

Devo confessar que nunca considerei a causa da queda em Gênesis à luz da sabedoria de Deus. Contudo, está claro que o desejo de Eva pela sabedoria contribuiu para sua queda:

1 - ORA, a serpente era mais astuta que todas as alimárias do campo que o SENHOR Deus tinha feito. E esta disse à mulher: É assim que Deus disse: Não comereis de toda a árvore do jardim? 2 - E disse a mulher à serpente: Do fruto das árvores do jardim comeremos, 3 - Mas do fruto da árvore que está no meio do jardim, disse Deus: Não comereis dele, nem nele tocareis para que não morrais. 4 - Então a serpente disse à mulher: Certamente não morrereis. 5 - Porque Deus sabe que no dia em que dele comerdes se abrirão os vossos olhos, e sereis como Deus, sabendo o bem e o mal. 6 - E viu a mulher que aquela árvore era boa para se comer, e agradável aos olhos, e árvore desejável para dar entendimento; tomou do seu fruto, e comeu, e deu também a seu marido, e ele comeu com ela. (Gênesis 3:1-6).

O versículo 6 informa ao leitor como Eva chegou a perceber a árvore do conhecimento do bem e do mal. Ela percebeu como boa, boa para comer. Ela chegou a vê-la como encantadora para olhar e desejável porque ela agora acreditava que o fruto desta árvore iria torná-la sábia.

Sejamos muito claros: a forma como Eva percebeu o fruto proibido daquela árvore não foi realidade. Eva agora viu o fruto daquela árvore como Satanás queria que ela percebesse. Ela viu a árvore como desejável porque ela foi enganada:

13 - Porque primeiro foi formado Adão, depois Eva. 14 - E Adão não foi enganado, mas a mulher, sendo enganada, caiu em transgressão. 15 - Salvar-se-á, porém, dando à luz filhos, se permanecer com modéstia na fé, no amor e na santificação. (I Timóteo 2:13-15)

O fruto da árvores não era boa para comida, porque Deus tinha proibido Eva e seu esposo de comê-lo. Nem era o fruto daquela árvore apta para fazer alguém sábio. A árvore era capaz de fazer o que o seu nome indicava. Ela não se chamava a “árvore da sabedoria”, porém a “árvore do conhecimento do bem e do mal.” Comendo o fruto da árvore possibilitou Adão e Eva “conhecer o bem e o mal”.

Sabedoria não é “conhecer o bem e o mal”. Sabedoria é saber diferenciar o bem do mal. Comer do fruto da árvore proibida fez Adão e Eva conhecer o mal. Eles conheceram o mal por experiência.3 O pior disto é que Adão e Eva chegaram a uma nova consciência de “bem e mal”, porém observe o que aconteceu no processo. O que era mal tornou “bem” aos seus olhos. Comer do fruto daquela árvore foi proibido por Deus. Comer daquele fruto foi fazer o que era mal. Assim, com uma pequena sugestão e trapaça de Satanás, Eva veio a ver este “mal” (pela definição de Deus) como “bem” (em sua percepção, como sugerida por Satanás).

Após comerem o fruto proibido, o qual era “bem” ele veio a ser visto como mal. Quando Deus fez Adão e sua esposa, eles (como todo o restante da criação de Deus ) eram bem aos Seus olhos. Eles foram criados nus, e eles não se envergonhavam. Sua nudez era bem em seu estado de inocência. Porém quando eles pecaram ao comerem o fruto da árvore, eles se envergonharam da sua nudez e tentaram se cobrir. Sua nudez não era mais “bem”, mas “mal”

E a comunhão que eles gozavam com Deus era certamente muito boa. Porém quando eles Lhe desobedeceram, eles tentaram se esconder da Sua presença ao invés de gozá-la. Por quê? Por que este “bem” (o gozar a presence de Deus) era agora “mal”. Eles conheciam o bem e o mal, porém os significados agora mudaram. Satanás não é culpado de fazer o que Deus proibiu?

20 - Ai dos que ao mal chamam bem, e ao bem mal; que fazem das trevas luz, e da luz trevas; e fazem do amargo doce, e do doce amargo! (Isaías 5:20)

Satanás assegurou a Eva que ao comer o fruto da árvore proibida eles seria “como Deus, conhecendo o bem e o mal” (verso 5) O pecado de Satanás foi tentar ser “como Deus” numa forma competitiva e por seu próprio esforço (Isaías 14:14). Receio que a motivação de Eva tenha sido similar. A verdade era que comendo do fruto da “árvore do conhecimento do bem e do mal” não tornaria Eva como Deus”. Comer daquele fruto foi desobediência; foi pecado. Deus é justo, e alguém não se torna como Ele pecando. Ela foi enganada, completamente enganada, como Paulo mostra em 1 Timóteo 2:14.

Porém foi errado Eva querer ser sábia? Certamente não pode ser mal desejar ser sábio, pode ser? Quando “conhecimento” é o conhecimento do mal, então a ignorância é verdadeiramente felicidade. Porém Deus quer manter Adão e Eva ignorantes? Deus proibiu deles se tornarem sábios? De jeito nenhum! Deus queria que Adão e Eva fossem sábios quanto o que é bom e ignorantes do que é mal:

19 - Quanto à vossa obediência, é ela conhecida de todos. Comprazo-me, pois, em vós; e quero que sejais sábios no bem, mas simples no mal. (Romanos 16:19)

A “sabedoria” de Satanás foi um conhecimento do “bem” e do “mal”. E no conhecimento do mal Adão e Eva tornaram-se alienados do prazer do “bom”.

Adão e Eva tiveram toda oportunidade e encorajamento de Deus para conhecê-lo, ser como Ele, e ser sábio em relação a tudo que é bom. Vamos anotar algumas das formas que Deus fez isto possível. Primeiro, eles poderiam ser sábios em relação ao bom tornando-se estudantes da criação:

24 - Ó SENHOR, quão variadas são as tuas obras! Todas as coisas fizeste com sabedoria; cheia está a terra das tuas riquezas. 25 - Assim é este mar grande e muito espaçoso, onde há seres sem número, animais pequenos e grandes. 26 - Ali andam os navios; e o leviatã que formaste para nele folgar. (Salmos 104:24-26)

5 - Aquele que por entendimento fez os céus; porque a sua benignidade dura para sempre. (Salmos 136:5)

19 - O SENHOR, com sabedoria fundou a terra; com entendimento preparou os céus. 20 - Pelo seu conhecimento se fenderam os abismos, e as nuvens destilam o orvalho. (Provérbios 3:19-20)

22 - O SENHOR me possuiu no princípio de seus caminhos, desde então, e antes de suas obras. 23 - Desde a eternidade fui ungida, desde o princípio, antes do começo da terra. 24 - Quando ainda não havia abismos, fui gerada, quando ainda não havia fontes carregadas de águas. 25 - Antes que os montes se houvessem assentado, antes dos outeiros, eu fui gerada. 26 - Ainda ele não tinha feito a terra, nem os campos, nem o princípio do pó do mundo. 27 - Quando ele preparava os céus, aí estava eu, quando traçava o horizonte sobre a face do abismo; 28 - Quando firmava as nuvens acima, quando fortificava as fontes do abismo, 29 - Quando fixava ao mar o seu termo, para que as águas não traspassassem o seu mando, quando compunha os fundamentos da terra. 30 - Então eu estava com ele, e era seu arquiteto; era cada dia as suas delícias, alegrando-me perante ele em todo o tempo; 31 - Regozijando-me no seu mundo habitável e enchendo-me de prazer com os filhos dos homens. (Provérbios 8:22-31)

12 - Ele fez a terra com o seu poder; ele estabeleceu o mundo com a sua sabedoria, e com a sua inteligência estendeu os céus. (Jeremias 10:12)

15 - Ele fez a terra com o seu poder, e ordenou o mundo com a sua sabedoria, e estendeu os céus com o seu entendimento. 16 - Fazendo ele ouvir a sua voz, grande estrondo de águas há nos céus, e faz subir os vapores desde o fim da terra; faz os relâmpagos com a chuva, e tira o vento dos seus tesouros, (Jeremias 51:15)

Adão e Eva queriam ser sábios? Então deixe estudarem a criação da qual eles eram uma parte. Eles queriam saber o “bem”? Então deixe saberem em Sua criação:

24 - E disse Deus: Produza a terra alma vivente conforme a sua espécie; gado, e répteis e feras da terra conforme a sua espécie; e assim foi. 25 - E fez Deus as feras da terra conforme a sua espécie, e o gado conforme a sua espécie, e todo o réptil da terra conforme a sua espécie; e viu Deus que era bom. (Gênesis 1:24-25)

Adão e Eva desejavam conhecer o “bem” e tornar-se sábios, como Deus? Então deixem eles tomarem cada benefício que Deus deu para eles ao estarem com Ele em doce comunhão e companhia. Deus diariamente andava no jardim com Adão e sua esposa (Gênesis 3:8). E no momento que eles pecaram ao desobedecê-Lo, eles tentaram evitar serem vistos em Sua presença. Quanto eles poderiam aprender com Ele e através Dele.

Adão e Eva queriam tornar-se sábios e entendidos? Então deixem eles obedecerem Deus:

6 - Guardai-os pois, e cumpri-os, porque isso será a vossa sabedoria e o vosso entendimento perante os olhos dos povos, que ouvirão todos estes estatutos, e dirão: Este grande povo é nação sábia e entendida. (Deuteronômio 4:6)

10 - O temor do SENHOR é o princípio da sabedoria; bom entendimento têm todos os que cumprem os seus mandamentos; o seu louvor permanece para sempre. (Salmos 111:10)

Satanás enganou Eva em acreditar que a desobediência seria o caminho para a sabedoria quando o oposto era, e ainda é, verdade. Sabedoria não é a causa da obediência tanto quanto o resultado da obediência. Nós obedecemos a Deus não porque somos sábios suficientes para fazer assim, porém porque confiamos em Deus e Sua sabedoria a qual é revelada em Seus mandamentos. Ao desobedecer a Deus, Adão e Eva evidenciam sua desconfiança em Deus e em Sua infinita sabedoria.

Finalmente, Adão e Eva poderiam ter se tornados sábios ao comerem o fruto daquela outra árvore, tão proeminentemente colocada, talvez ainda mais proeminentemente colocada, no centro do jardim – a árvore da vida. Nosso entendimento de Gênesis 3 é grandemente aumentado pela consideração de Provérbios 3.

1 - FILHO meu, não te esqueças da minha lei, e o teu coração guarde os meus mandamentos.  2 - Porque eles aumentarão os teus dias e te acrescentarão anos de vida e paz. 3 - Não te desamparem a benignidade e a fidelidade; ata-as ao teu pescoço; escreve-as na tábua do teu coração. 4 - E acharás graça e bom entendimento aos olhos de Deus e do homem. 5 - Confia no SENHOR de todo o teu coração, e não te estribes no teu próprio entendimento. 6 - Reconhece-o em todos os teus caminhos, e ele endireitará as tuas veredas. 7 - Não sejas sábio a teus próprios olhos; teme ao SENHOR e aparta-te do mal. 8 - Isto será saúde para o teu âmago, e medula para os teus ossos. 9 - Honra ao SENHOR com os teus bens, e com a primeira parte de todos os teus ganhos; 10 - E se encherão os teus celeiros, e transbordarão de vinho os teus lagares. 11 - Filho meu, não rejeites a correção do SENHOR, nem te enojes da sua repreensão. 12 - Porque o SENHOR repreende aquele a quem ama, assim como o pai ao filho a quem quer bem. 13 - Bem-aventurado o homem que acha sabedoria, e o homem que adquire conhecimento; 14 - Porque é melhor a sua mercadoria do que artigos de prata, e maior o seu lucro que o ouro mais fino. 15 - Mais preciosa é do que os rubis, e tudo o que mais possas desejar não se pode comparar a ela. 16 - Vida longa de dias está na sua mão direita; e na esquerda, riquezas e honra. 17 - Os seus caminhos são caminhos de delícias, e todas as suas veredas de paz. 18 - É árvore de vida para os que dela tomam, e são bem-aventurados todos os que a retêm. 19 - O SENHOR, com sabedoria fundou a terra; com entendimento preparou os céus. 20 - Pelo seu conhecimento se fenderam os abismos, e as nuvens destilam o orvalho. (Provérbios 3:1-20)

No estudo rápido deste texto, várias verdades são auto evidentes e servem como um comentário muito útil em Gênesis 3 e a queda do homem. Primeiro, somos estimulados a desejar a sabedoria como algo de mais alto valor (ver versículos 13-18).

Sabedoria divina é para ser grandemente desejada. Satanás mudou o desejo da Eva na direção oposta – para aquela a qual a levaria da sabedoria para insensatez – da vida para a morte.

Segundo, vemos que a sabedoria divina é evidente na criação (versículos 19-20). Adão e Eva tinham toda a criação diante deles para ensiná-los a sabedoria de Deus. Deus não estava retendo Sua sabedoria deles, mas mostrando-a diante deles.

Terceiro, sabedoria não impede a disciplina, porém a reconhece como uma evidência do amor de Deus (versículos 11-12). Eva foi levada a acreditar exatamente ao contrário. Satanás sugeriu que Deus reteve o fruto proibido porque Ele era egoísta e sem amor.

Quarto, sabedoria é o resultado da obediência (versículos 1- 2). Satanás convenceu Eva que a sabedoria resultaria da sua desobediência.

Quinto, para ter a verdadeira sabedoria, devemos parar de confiar em nós mesmos e em nossa avaliação do que é “bom” e sim confiarmos na sabedoria de Deus e nos Seus mandamentos.

Sexto, devemos ver que sabedoria é uma “árvore de vida” (versículos 2, 18). Não penso que esta imagem de uma “árvore de vida” é aleatória. Comer da “árvore da vida” era o caminho para a sabedoria, e foi por isto que Satanás procurou mudar o foco da atenção da Eva e o desejo desta árvore para a árvore proibida.

A queda de Adão e Eva pode parecer um evento distante, desconexo da história antiga, porém não se engane por esta falsa percepção. Temos muito a aprender com a Eva e muito a aplicar em nossas próprias vidas diárias. Como Paulo advertiu devemos procurar ser sábios quanto ao que é bom e ignorantes quanto ao mal: “e quero que sejais sábios no bem, mas simples no mal”. (Romanos 16:19b). Devemos aprender a focar nossos desejos no que é bom e disciplinar aqueles desejos que nos leva à destruição:

6 - E estas coisas foram-nos feitas em figura, para que não cobicemos as coisas más, como eles cobiçaram. (I Corintios 10:6)

11 - Amados, peço-vos, como a peregrinos e forasteiros, que vos abstenhais das concupiscências carnais que combatem contra a alma; (I Pedro 2:11)

1 - ASSIM como o cervo brama pelas correntes das águas, assim suspira a minha alma por ti, ó Deus! (Salmos 42:1)

1 - DEIXANDO, pois, toda a malícia, e todo o engano, e fingimentos, e invejas, e todas as murmurações, 2 - Desejai afetuosamente, como meninos novamente nascidos, o leite racional, não falsificado, para que por ele vades crescendo; (I Pedro 2:1-2)

Os Cristãos hoje procuram ser sábios, porém frequentemente não é a sabedoria de Deus que eles procuram. Eles parecem ignorantes ao fato de que há uma falsa sabedoria a qual deve ser rejeitada.

13 - Quem dentre vós é sábio e entendido? Mostre pelo seu bom trato as suas obras em mansidão de sabedoria. 14 - Mas, se tendes amarga inveja, e sentimento faccioso em vosso coração, não vos glorieis, nem mintais contra a verdade. 15 - Essa não é a sabedoria que vem do alto, mas é terrena, animal e diabólica. 16 - Porque onde há inveja e espírito faccioso aí há perturbação e toda a obra perversa. 17 - Mas a sabedoria que do alto vem é, primeiramente pura, depois pacífica, moderada, tratável, cheia de misericórdia e de bons frutos, sem parcialidade, e sem hipocrisia. 18 - Ora, o fruto da justiça semeia-se na paz, para os que exercitam a paz. (Tiago 3:13-18)

12 - Porque a nossa glória é esta: o testemunho da nossa consciência, de que com simplicidade e sinceridade de Deus, não com sabedoria carnal, mas na graça de Deus, temos vivido no mundo, e de modo particular convosco. (II Corintios 1:12)

23 - As quais têm, na verdade, alguma aparência de sabedoria, em devoção voluntária, humildade, e em disciplina do corpo, mas não são de valor algum senão para a satisfação da carne. (Colossenses 2:23)

A sabedoria de Deus e a “sabedoria” dos homens não são a mesma, elas não são compatíveis. Na verdade, elas estão em oposição uma à outra.

18 - Porque a palavra da cruz é loucura para os que perecem; mas para nós, que somos salvos, é o poder de Deus. 19 - Porque está escrito: Destruirei a sabedoria dos sábios, E aniquilarei a inteligência dos inteligentes. 20 - Onde está o sábio? Onde está o escriba? Onde está o inquiridor deste século? Porventura não tornou Deus louca a sabedoria deste mundo? 21 - Visto como na sabedoria de Deus o mundo não conheceu a Deus pela sua sabedoria, aprouve a Deus salvar os crentes pela loucura da pregação. 22 - Porque os judeus pedem sinal, e os gregos buscam sabedoria; 23 - Mas nós pregamos a Cristo crucificado, que é escândalo para os judeus, e loucura para os gregos. 24 - Mas para os que são chamados, tanto judeus como gregos, lhes pregamos a Cristo, poder de Deus, e sabedoria de Deus. 25- Porque a loucura de Deus é mais sábia do que os homens; e a fraqueza de Deus é mais forte do que os homens. (I Corintios 1:18-25)

1 - E eu, irmãos, quando fui ter convosco, anunciando-vos o testemunho de Deus, não fui com sublimidade de palavras ou de sabedoria. 2 - Porque nada me propus saber entre vós, senão a Jesus Cristo, e este crucificado. 3 - E eu estive convosco em fraqueza, e em temor, e em grande tremor. 4 - A minha palavra, e a minha pregação, não consistiram em palavras persuasivas de sabedoria humana, mas em demonstração de Espírito e de poder; 5 - Para que a vossa fé não se apoiasse em sabedoria dos homens, mas no poder de Deus. 6 - Todavia falamos sabedoria entre os perfeitos; não, porém, a sabedoria deste mundo, nem dos príncipes deste mundo, que se aniquilam; 7 - Mas falamos a sabedoria de Deus, oculta em mistério, a qual Deus ordenou antes dos séculos para nossa glória; (I Corintios 2:1-7)

Algumas vezes ouvimos: “Toda verdade é verdade de Deus.” Num certo sentido, suponho que seja verdade. Porém a única “verdade” que conhecemos ser verdade é a “verdade” que está em Cristo, a verdade revelada na Palavra de Deus (João 17:17).

Todas as outras “verdades” são alegações da verdade as quais podem ou não serem verdades. Uma coisa que sabemos em relação a estas outras “verdades” é que elas não são verdades essenciais, pois Deus revelou para nós “tudo que é necessário para a vida e piedade” (2 Pedro 1:3-4)

Sabedoria verdadeira, a sabedoria que é uma “árvore de vida” , não vem de baixo, do homem; ela vem de cima, de Deus. Muitos Cristãos tentam se tornar sábios lendo fontes seculares (não que devamos evitar toda leitura secular, porém não deveríamos lê-las para nos tornarmos sábios).

E mesmo mais Cristãos estão lendo livros e textos escritos por “Cristãos entendidos”, que meramente escrevem pensamentos seculares batizados com terminologia religiosa. Vamos desejar a sabedoria de Deus como uma “árvore de vida”, e vamos procurá-la na Palavra de Deus e segui-la mantendo os Seus mandamentos. Não vamos persistir naquelas coisas as quais trouxeram a queda.

6 - Porque o SENHOR dá a sabedoria; da sua boca é que vem o conhecimento e o entendimento. (Provérbios 2:6)

12 - Eu, a sabedoria, habito com a prudência, e acho o conhecimento dos conselhos. 13 - O temor do SENHOR é odiar o mal; a soberba e a arrogância, o mau caminho e a boca perversa, eu odeio. 14 - Meu é o conselho e a verdadeira sabedoria; eu sou o entendimento; minha é a fortaleza. 15 - Por mim reinam os reis e os príncipes decretam justiça. 16 - Por mim governam príncipes e nobres; sim, todos os juízes da terra. 17 - Eu amo aos que me amam, e os que cedo me buscarem, me acharão. 18 - Riquezas e honra estão comigo; assim como os bens duráveis e a justiça. 19 - Melhor é o meu fruto do que o ouro, do que o ouro refinado, e os meus ganhos mais do que a prata escolhida. 20 - Faço andar pelo caminho da justiça, no meio das veredas do juízo. 21 - Para que faça herdar bens permanentes aos que me amam, e eu encha os seus tesouros. (Provérbios 8:12-21)

A Sabedoria de Deus em Cristo e Sua Igreja: Efésios 1 e 3

7 - Em quem temos a redenção pelo seu sangue, a remissão das ofensas, segundo as riquezas da sua graça, 8 - Que ele fez abundar para conosco em toda a sabedoria e prudência; 9 - Descobrindo-nos o mistério da sua vontade, segundo o seu beneplácito, que propusera em si mesmo, 10 - De tornar a congregar em Cristo todas as coisas, na dispensação da plenitude dos tempos, tanto as que estão nos céus como as que estão na terra; (Efésios 1:7-10)

8 - A mim, o mínimo de todos os santos, me foi dada esta graça de anunciar entre os gentios, por meio do evangelho, as riquezas incompreensíveis de Cristo, 9 - E demonstrar a todos qual seja a dispensação do mistério, que desde os séculos esteve oculto em Deus, que tudo criou por meio de Jesus Cristo; 10 - Para que agora, pela igreja, a multiforme sabedoria de Deus seja conhecida dos principados e potestades nos céus, 11 - Segundo o eterno propósito que fez em Cristo Jesus nosso Senhor, 12 - No qual temos ousadia e acesso com confiança, pela nossa fé nele. 13 - Portanto, vos peço que não desfaleçais nas minhas tribulações por vós, que são a vossa glória. (Efésios 3:8-13)

A Sabedoria de Deus Revelada Através de Israel: Romanos 9-11

Deus prometeu à Abraão que nele, na sua semente, todas as nações da terra seriam abençoadas (Gênesis 12-1-3). Parece que isto aconteceria através da nação inteira, porém a história deixa claro que a nação não se submeteu a Deus e resistiria e se rebelaria persistentemente contra Deus. Não foi através da semente (plural) de Abraão que Deus trouxe a benção para o mundo, porém através da semente (singular) de Abraão – Jesus Cristo.

16 - Ora, as promessas foram feitas a Abraão e à sua descendência. Não diz: E às descendências, como falando de muitas, mas como de uma só: E à tua descendência, que é Cristo. (Gálatas 3:16)

E os “filhos de Abraão” não são a semente física de Abraão (veja Romanos 9:6-13), porém a semente espiritual de Abraão:

26 - Porque todos sois filhos de Deus pela fé em Cristo Jesus. 27 - Porque todos quantos fostes batizados em Cristo já vos revestistes de Cristo.28 - Nisto não há judeu nem grego; não há servo nem livre; não há macho nem fêmea; porque todos vós sois um em Cristo Jesus. 29 - E, se sois de Cristo, então sois descendência de Abraão, e herdeiros conforme a promessa. (Gálatas 3:26-29; veja também Romanos 4).

Não foi através da obediência da nação de Israel que os Gentios vieram a receber as bênçãos da semente de Abraão; foi através da sua desobediência:

30 - Porque assim como vós também antigamente fostes desobedientes a Deus, mas agora alcançastes misericórdia pela desobediência deles, 31 - Assim também estes agora foram desobedientes, para também alcançarem misericórdia pela misericórdia a vós demonstrada. 32 - Porque Deus encerrou a todos debaixo da desobediência, para com todos usar de misericórdia. (Romanos 11:30-32)

Olhando para trás na salvação que Deus trouxe em Cristo, apesar da desobediência e mesmo por causa da desobediência de Israel, Paulo pôde somente permanecer em veneração à sabedoria de Deus em planejar e executá-la.

33 - Ó profundidade das riquezas, tanto da sabedoria, como da ciência de Deus! Quão insondáveis são os seus juízos, e quão inescrutáveis os seus caminhos! 34 - Porque, quem compreendeu a mente do Senhor? ou quem foi seu conselheiro? 35 - Ou quem lhe deu primeiro a ele, para que lhe seja recompensado? 36 - Porque dele e por ele, e para ele, são todas as coisas; glória, pois, a ele eternamente. Amém. (Romanos 11:33-36)

A sabedoria de Deus excede a sabedoria do homem e até a imaginação do homem. Deus realiza o que Ele prometeu em formas que nunca poderíamos imaginar ou mesmo acreditar se nos fosse dito antecipadamente. A sabedoria de Deus é vista em Seu relacionamento com a nação de Israel.

Sabedoria de Deus Revelada em Cristo para a Igreja: Efésios 1

Paulo indica em Efésios 1 o eterno propósito de Deus de somar (resumir) todas as coisas em Cristo. No Velho Testamento, a vinda de Jesus Cristo como o Messias prometido foi progressivamente revelado em grande detalhe.

Isto começou com a promessa de salvação do pecado e a derrota de Satanás pela semente de Eva em Gênesis 3:15. Foi mais totalmente revelado no pacto Abrâmico (Gênesis 12:1-3) e Davídico (2 Samuel 7:14). Nos Salmos (por exemplo Salmos 22) e através dos profetas (por exemplo Isaías 52:13-53:12), mais e mais foi dito sobre o Messias até Miquéias

Deus prometeu trazer salvação e abençoar não somente os Judeus, mas também os Gentios. Ele prometeu um Messias que seria um homem, a semente de Eva e de Abraão e de Davi, porém também Aquele que era o divino Filho de Deus. Ele predisse a vinda de Cristo na qual Ele seria rejeitado e sofreria pelos pecados dos homens (Salmos 22; Isaías 52:13 - 53:12) e de uma vinda triunfal do Messias para por abaixo Seus inimigos (Salmos 2:7-9;110).

Estas promessas aparentemente contraditórias fizeram todo o assunto dos propósitos de Deus um mistério (veja, por exemplo, 1 Pedro 1:10-13). Porém com a primeira vinda de Cristo o mistério foi resolvido. E agora, como Paulo indica em Efésios 1, a questão veio à luz em Cristo. Tudo dos propósitos e das promessas de Deus culminaram em Cristo. E agora, ao invés de se admirar no mistério do passado, somos conquistados com a admiração na sabedoria de Deus que cumpriu tudo isto.

A Sabedoria de Deus está Sendo Revelada Através da Igreja: Efésios 3

O propósito eterno de Deus é revelar Sua sabedoria para os seres celestiais assim como para a Sua igreja. Deus ainda está cumprindo o Seu propósito, o qual culminará com a segunda vinda de Seu Filho e o estabelecimento do Seu reino na terra. Quando este propósito e programa completar, o total objetivo da sabedoria de Deus terá sido revelado, e esta sabedoria será revelada de tal forma que proverá o combustível para o louvor a Deus por toda a eternidade.

É de se admirar a base para cada criatura eterna (terrena ou celestial) louvar valha a pena ser estabelecida em milhares de anos? Não é de admirar que Deus esteja tomando o Seu tempo em revelar e completar Seu maravilhoso plano decretado no passado eterno, em cujo cumprimento revela Sua infinita sabedoria.

Ao pensar neste texto em Efésios 3, subitamente me ocorreu que Deus é como um impressionante escritor, produtor e diretor, embora eu não pressionaria a analogia tão longe. Na eternidade passada, o roteiro da história foi escrita, e não há nenhum revisor.

Seu plano eterno foi formulado em Sua bondade e sabedoria. Os israelitas e os santos do Velho Testamento foram os atores e executantes no passado, e os santos (para não mencionar todos os outros) são os executantes hoje. Mesmo o hóspede angelical, inclusive Satanás, está envolvido neste grande drama.

Cada ato é uma dispensação ou, para os não dispensacionalistas, um novo trabalho do plano de Deus.

Ato I começou com a criação das hostes angelicais e terminou com a queda de Satanás.

Ato II começou com a criação do mundo e da humanidade, começando com Adão e Eva.

Ato III começou com o chamado de Abraão.

Ato IV começou com o nascimento da nação de Israel no Êxodo.

Ato V começou com a primeira vinda de Cristo. O maior e ato final começa com a segunda vinda de Cristo.

O propósito deste drama lento é a demonstração da glória de Deus. Em Efésios 3, Paulo fala do propósito de Deus como Deus trabalhando no presente para mostrar Sua sabedoria através da igreja. Quando este ato ou capítulo for consumado, toda a criação inclusive as criaturas celestiais, terão toda a eternidade para se maravilhar com a Sua sabedoria e para louvá-Lo e glorificá-Lo.

Algumas vezes nos admiramos porque Deus leva tanto tempo para cumprir Suas promessas e responder nossas orações? É porque Seu drama é imensamente maior do que nós somos, e Ele escolheu levar milhares de anos para apresentá-lo para a audiência cósmica. Nos admiramos porque não podemos entender no momento exatamente o que Deus está fazendo, como Ele está usando as circunstâncias mais incomuns (inclusive o pecado e rebelião do homem, doença, morte, pesar) para alcançar Seus propósitos?

Deus deixa estes assuntos em mistério porque Ele está criando e sustentando o interesse da Sua audiência. Ele, o grande autor, produtor e diretor está criando o suspense apropriado para a grande conclusão do ato final. Ele ousa não nos informar porque então não seriamos provados fiéis no grau que nós somos. E também Ele ousa não nos informar porque isto dissiparia a intensa curiosidade e admiração que segura todo o céu em enlevada atenção (veja 1 Pedro 1:12; 1 Coríntios 11:10).

Algumas vezes nos admiramos porque Deus está nos colocando em teste numa forma aparentemente particular e pessoal, numa forma que ninguém parece saber a não ser nós? Nosso pensamento é errado. Há, como o escritor de Hebreus nos informa uma “grande nuvem de testemunhas” (Hebreus 12:1) olhando com atenção fixa mesmo neste momento.

Quando suportamos os testes e provas desta vida, sem saber assim como Jó, por exemplo, somos deixados com somente uma coisa na qual confiar – o próprio Deus. Quando a vida simplesmente não faz sentido, devemos olhar para Ele que é o Autor e o Consumador da nossa fé, para Ele que tem um grande plano cósmico, um plano para revelar a Sua glória e para cumprir o que é bom para o Seu povo. Devemos confiar Nele que é toda a sabedoria e que é também todo poderoso.

Que grande privilégio o nosso de sermos parte deste grande drama e ter uma parte em trazer louvor e glória para nosso onisciente Deus. Este assunto está muito bem considerado por A. W. Tozer:

“Com a bondade de Deus desejando nosso melhor bem estar, com a sabedoria de Deus planejando, e o poder de Deus para realizá-lo, o que nos falta? Certamente somos a mais favorecida de todas as criaturas”.4


1 A. W. Tozer, The Knowledge of the Holy (San Francisco: Harper and Row, Publishers, 1961), p. 66.

2 J. I. Packer, Knowing God, p. 80.

3 Em Gênesis 4:1, está escrito que Adão “conheceu” sua esposa. Isto fala não de um conhecimento intelectual, porém de um conhecimento pessoal, íntimo e experimental. Creio que “conhecendo” o bem e o mal é o conhecimento do mal o qual surge ao experimentá-lo.

4 A. W. Tozer, The Knowledge of the Holy (San Francisco: Harper and Row, Publishers, 1961), p. 70.

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5. A Santidade De Deus

Introdução

Muitas pessoas frequentam a igreja na Páscoa pela primeira ou segunda vez no ano (eles também frequentam no Natal). Parece ser algo positivo, algo encorajador e esperançoso em relação à Páscoa. Existe a ênfase na ressurreição de Cristo e a esperança da ressurreição dos homens, embora, para o descrente, esta esperança é mal fundada.

A crucificação de Cristo começa como uma celebração festiva, parecendo ser uma vitória para os Seus oponentes e uma atordoante derrota para Cristo. Porém quando os eventos levam à morte de nosso Senhor, tudo isto muda. As multidões ficam aterrorizadas pelo o que elas veem, e são deixadas abaladas.

46 - E, clamando Jesus com grande voz, disse: Pai, nas tuas mãos entrego o meu espírito. E, havendo dito isto, expirou. 47 - E o centurião, vendo o que tinha acontecido, deu glória a Deus, dizendo: Na verdade, este homem era justo. 48 - E toda a multidão que se ajuntara a este espetáculo, vendo o que havia acontecido, voltava batendo nos peitos. (Lucas 23:46-48)

Após nosso Senhor ter ressuscitado da morte e ter ido para o Pai, os discípulos começaram proclamá-Lo como o Messias prometido e Senhor ressurreto (veja Atos 2:22-36; 3:11-26) Isto causou grande consternação para aqueles que pensaram que O silenciaram para sempre (veja Atos 4:1-2).

Para os Cristãos, a ressurreição de nosso Senhor do túmulo é uma verdade confortante, a qual deve inspirar reverência e respeito (temor), pois a ressurreição de Cristo da morte é prova da Sua santidade. Porém esta mesma ressurreição deve instilar uma diferente espécie de medo nos corações daqueles que O rejeitaram, pois quando Ele voltar à terra Ele o fará para derrotar os Seus inimigos.

Se eles verdadeiramente entenderem suas implicações, a ressurreição do nosso Senhor não deve confortar o descrente. Ela pode, porém, motivar o descrente a se arrepender e voltar-se para Ele para perdão dos seus pecados e para a vida eterna, assim como foi feito para milhares no dia de Pentecostes (ver Atos 2:37-42).

Quando estudamos o atributo da santidade de Deus e do Filho de Deus (não se esquecendo do Espírito Santo de Deus), consideremos a resposta que esta verdade deve produzir em nossas vidas quando procuramos adorá-Lo e servi-Lo.

A Importância da Santidade de Deus

Quando abordamos o assunto da santidade de Deus, sejamos conscientes da importância deste atributo divino. R. C. Sproul faz esta observação perspicaz de Isaías 6:

“A Bíblia diz que Deus é santo, santo, santo”. Não que Ele é meramente santo, ou mesmo santo, santo. Ele é santo, santo, santo. A Bíblia nunca diz que Deus é amor, amor, amor ou misericordioso, misericordioso, misericordioso, ou ira, ira, ira, ou justo, justo, justo. Ela diz que Ele é santo, santo, santo, toda a terra está cheia da Sua glória.1

Santidade Definida

O termo santidade é frequentemente entendido no seu uso contemporâneo ao invés do seu verdadeiro significado nas Escrituras. Por esta razão, nosso estudo deve começar revisando várias dimensões da definição de santidade.

(1) Ser santo é ser distinto, separado, numa classe por si só.

Como Sproul colocou:

O primeiro significado de santo é “separado”. Ela vem de uma antiga palavra que significa “cortar” ou “separar”. Talvez mais acurada seja a frase “um corte acima de alguma coisa”. Quando achamos uma vestimenta ou outro pedaço de mercadoria que é proeminente, que tem uma excelência superior, nos usamos a expressão que é “um corte acima do resto”.2

Isto significa que quem é santo é exclusivamente santo, com nenhum rival ou competidor.

“Quando a Bíblia chama Deus de santo significa primeiramente que Deus é transcendentalmente separado. Ele é tão longe acima e além de nós que Ele parece quase totalmente estranho para nós. Ser santo é ser “outro”, ser diferente de uma forma especial. O mesmo significado básico é usado quando a palavra santo é aplicado para coisas terrenas.3

As Escrituras colocam desta forma:

11 - Ó SENHOR, quem é como tu, entre os deuses? Quem é como tu glorificado em santidade, admirável em louvores, realizando maravilhas? (Êxodo 15:11) 2 - Não há santo como o SENHOR; porque não há outro fora de ti; e rocha nenhuma há como o nosso Deus. (I Samuel 2:2)

8 - Entre os deuses não há semelhante a ti, Senhor, nem há obras como as tuas. 9 - Todas as nações que fizeste virão e se prostrarão perante a tua face, Senhor, e glorificarão o teu nome. 10 - Porque tu és grande e fazes maravilhas; só tu és Deus. (Salmos 86:8-10; veja também Salmos 99:1-3; Isaías 40:25; 57:15).

(2) Ser santo é ser moralmente puro.

Quando coisas são tornadas santas, quando elas são consagradas, elas são colocadas a parte em pureza. Elas são para serem usadas de uma forma pura. Elas são para refletir pureza assim como simples em separado. Pureza não é excluída da ideia de santo; está contida dentro dele.

Porém o ponto que devemos lembrar é que esta ideia de santo nunca se esgota pela ideia de pureza. Ele inclui pureza, porém é muito mais do que isto. É pureza e transcendência. É uma pureza transcendente.4

3 - Quem subirá ao monte do SENHOR, ou quem estará no seu lugar santo? 4 - Aquele que é limpo de mãos e puro de coração, que não entrega a sua alma à vaidade, nem jura enganosamente. 5 - Este receberá a bênção do SENHOR e a justiça do Deus da sua salvação. (Salmos 24:3-5)

3 - E clamavam uns aos outros, dizendo: Santo, Santo, Santo é o SENHOR dos Exércitos; toda a terra está cheia da sua glória. 4 - E os umbrais das portas se moveram à voz do que clamava, e a casa se encheu de fumaça. 5 - Então disse eu: Ai de mim! Pois estou perdido; porque sou um homem de lábios impuros, e habito no meio de um povo de impuros lábios; os meus olhos viram o Rei, o SENHOR dos Exércitos. (Isaías 6:3-5)

13 a - Tu és tão puro de olhos, que não podes ver o mal, e a opressão não podes contemplar. (Habacuque 1:13a)

(3) Para Deus ser santo é para Ele ser santo em relação a cada aspecto da Sua natureza e caráter.

Quando usamos a palavra santo para descrever Deus, enfrentamos outro problema. Frequentemente descrevemos Deus compilando uma lista de qualidades ou características que chamamos de atributos. Sabemos que Deus é um espírito, que Ele sabe todas as coisas, que Ele é amor, justo, misericordioso, gracioso e assim por diante.

A tendência é adicionar a ideia de santo a esta longa lista de atributos como um atributo entre muitos. Porém quando a palavra santo é aplicada para Deus, ela não significa um simples atributo. Ao contrário, Deus é chamado santo num sentido geral.

A palavra é usada como um sinônimo para sua deidade. Isto é, a palavra santo chama a atenção para tudo que Deus é. Ela nos lembra de que Seu amor é amor santo, Sua justiça é justiça santa, Sua misericórdia é misericórdia santa, Seu conhecimento e conhecimento santo, Seu espírito é Espírito Santo.5

Como a Santidade é Importante?

A santidade de Deus não é meramente um assunto teológico próprio para estudiosos com o interesse e a disposição para pesquisá-lo. Na verdade, a santidade de Deus é um assunto de grande importância para cada alma vivente.

O Cristão deveria ser especialmente preocupado com a santidade de Deus. Vários incidentes no Velho e no Novo Testamento enfatizam a importância da santidade para o crente. Estes exemplos são, porém um pouco das descrições nas Escrituras lidando com a santidade de Deus e seu impacto nos santos.

Moisés e a Santidade de Deus (Números 20:1-14; 27:12-14)

1 - CHEGANDO os filhos de Israel, toda a congregação, ao deserto de Zim, no mês primeiro, o povo ficou em Cades; e Miriã morreu ali, e ali foi sepultada. 2 - E não havia água para a congregação; então se reuniram contra Moisés e contra Arão. 3 - E o povo contendeu com Moisés, dizendo: Quem dera tivéssemos perecido quando pereceram nossos irmãos perante o SENHOR! 4 - E por que trouxestes a congregação do SENHOR a este deserto, para que morramos aqui, nós e os nossos animais? 5 - E por que nos fizestes subir do Egito, para nos trazer a este lugar mau? Lugar onde não há semente, nem de figos, nem de vides, nem de romãs, nem tem água para beber. 6 - Então Moisés e Arão se foram de diante do povo à porta da tenda da congregação, e se lançaram sobre os seus rostos; e a glória do SENHOR lhes apareceu. 7 - E o SENHOR falou a Moisés dizendo: 8 - Toma a vara, e ajunta a congregação, tu e Arão, teu irmão, e falai à rocha, perante os seus olhos, e dará a sua água; assim lhes tirarás água da rocha, e darás a beber à congregação e aos seus animais. 9 - Então Moisés tomou a vara de diante do SENHOR, como lhe tinha ordenado. 10 - E Moisés e Arão reuniram a congregação diante da rocha, e Moisés disse-lhes: Ouvi agora, rebeldes, porventura tiraremos água desta rocha para vós? 11 - Então Moisés levantou a sua mão, e feriu a rocha duas vezes com a sua vara, e saiu muita água; e bebeu a congregação e os seus animais. 12 - E o SENHOR disse a Moisés e a Arão: Porquanto não crestes em mim, para me santificardes diante dos filhos de Israel, por isso não introduzireis esta congregação na terra que lhes tenho dado. 13 - Estas são as águas de Meribá, porque os filhos de Israel contenderam com o SENHOR; e se santificou neles. 14 - Depois Moisés, de Cades, mandou mensageiros ao rei de Edom, dizendo: Assim diz teu irmão Israel: Sabes todo o trabalho que nos sobreveio, (Números 20:1-14)

12 - Depois disse o SENHOR a Moisés: Sobe a este monte de Abarim, e vê a terra que tenho dado aos filhos de Israel. 13 - E, tendo-a visto, então serás recolhido ao teu povo, assim como foi recolhido teu irmão Arão; 14 - Porquanto, no deserto de Zim, na contenda da congregação, fostes rebeldes ao meu mandado de me santificar nas águas diante dos seus olhos (estas são as águas de Meribá de Cades, no deserto de Zim). (Números 27:12-14).

Moisés tinha boa razão para se zangar com os Israelitas. Eles eram realmente um “um povo de dura cerviz”, igual como Deus mesmo falou (veja Êxodo 33:5).Os Israelitas chegaram em Kadesh, um lugar cujo nome significava “santo”. Ali, Miriam morreu e foi enterrada. Em Kadesh, não havia água para o povo beber.

O povo estava hostil e um grupo discutiu com Moisés e Aarão desejando morrer, ou melhor, que Moisés e Aarão morressem. Eles protestaram que não tinham sido guiados, mas sim mal guiados para uma terra longe daquela que prometeram. Que não havia água ali foi o último motivo para o descontentamento.

Moisés e Aarão foram para a entrada da tenda da reunião, e lá a glória do Senhor apareceu a eles. Deus então ordenou a Moisés para tomar o bastão e falar para a rocha, da qual a água fluiria para o povo. Moisés estava furioso com o povo ao levá-los diante da rocha, a “rocha espiritual” que Paulo identifica depois como o próprio Cristo (1 Coríntios 10:4). Ao invés de simplesmente falar para a rocha, como ordenado, na sua ira, Moisés bateu na rocha duas vezes. As consequências foram realmente severas.

Quem já não perdeu a paciência e fez pior do que bater na rocha com um bastão? Mas este ato foi tão sério aos olhos de Deus que Ele proibiu Moisés de entrar na terra prometida. Moisés nunca viu a terra para a qual ele chegou tão perto. Por quê? Deus lhe disse, e nos lembra disto: “Porque você não acreditou em mim, para tratar-me como santo aos olhos dos filhos de Israel...” Números 20:12. E por tratar Moisés severamente pela sua transgressão, Deus disse ter “provado a Si santo entre eles” (versículo 13).

Num momento de raiva, Moisés pecou, e pelo seu pecado ele foi impedido de entrar na terra prometida. O ato foi bater na rocha. Porém foi muito mais do que isto. Bater na rocha foi um ato de desobediência, de falhar no seguir as instruções de Deus. Ainda mais, foi identificado por Deus como um ato de descrença:

12 - Porquanto não crestes em mim, para me santificardes diante dos filhos de Israel, por isso não introduzireis esta congregação na terra que lhes tenho dado. (versículo 12).

Eu sempre penso Moisés pecou simplesmente por bater na rocha a qual de alguma forma, como a sarça ardente de anos antes (ver Êxodo 3), foi uma manifestação da presença de Deus. A raiz do pecado foi irreverência, e aquela irreverência foi a causa da desobediência de Moisés.6 e sua batida na rocha. A ira de Moisés contra o povo sobrepujou seu temor de Deus. Seu temor de Deus deveria sobrepujar sua ira contra os Israelitas. Deus tomou a irreverência de Moisés muito seriamente.

Uzzah e a santidade de Deus (2 Samuel 6:1-11)

1 - E TORNOU Davi a ajuntar todos os escolhidos de Israel, em número de trinta mil. 2 - E levantou-se Davi, e partiu, com todo o povo que tinha consigo, para Baalim de Judá, para levarem dali para cima a arca de Deus, sobre a qual se invoca o nome, o nome do SENHOR dos Exércitos, que se assenta entre os querubins. 3 - E puseram a arca de Deus em um carro novo, e a levaram da casa de Abinadabe, que está em Gibeá; e Uzá e Aiô, filhos de Abinadabe, guiavam o carro novo. 4 - E levando-o da casa de Abinadabe, que está em Gibeá, com a arca de Deus, Aiô ia adiante da arca. 5 - E Davi, e toda a casa de Israel, festejavam perante o SENHOR, com toda a sorte de instrumentos de pau de faia, como também com harpas, e com saltérios, e com tamboris, e com pandeiros, e com címbalos. 6 - E, chegando à eira de Nacom, estendeu Uzá a mão à arca de Deus, e pegou nela; porque os bois a deixavam pender. 7 - Então a ira do SENHOR se acendeu contra Uzá, e Deus o feriu ali por esta imprudência; e morreu ali junto à arca de Deus. 8 - E Davi se contristou, porque o SENHOR abrira rotura em Uzá; e chamou àquele lugar Perez-Uzá, até ao dia de hoje. 9 - E temeu Davi ao SENHOR naquele dia; e disse: Como virá a mim a arca do SENHOR? 10 - E não quis Davi retirar para junto de si a arca do SENHOR, à cidade de Davi; mas Davi a fez levar à casa de Obede-Edom, o giteu. 11 - E ficou a arca do SENHOR em casa de Obede-Edom, o giteu, três meses; e abençoou o SENHOR a Obede-Edom, e a toda a sua casa. (II Samuel 6:1-11)

Os Filisteus tinham capturado a arca de Deus e pensaram em mantê-la como um troféu da sua vitória. Logo se tornou evidente que a arca foi a origem de muito sofrimento para eles. Eles a passaram adiante e finalmente determinaram se livrarem dela mandando-a de volta para Israel. Eles a transportaram da forma que os sacerdotes e os adivinhadores Filisteus recomendaram. Eles puseram como expiação uma oferenda de ouro na arca e a colocaram numa carreta nova puxada por duas vacas separadas dos seus bezerros (veja 1 Samuel 6).

Se os Filisteus não puderam permanecer na presença do Deus Santo de Israel, nem puderam o povo de Beth-shemesh onde a arca chegou:

19 - E o SENHOR feriu os homens de Bete-Semes, porquanto olharam para dentro da arca do SENHOR; feriu do povo cinquenta mil e setenta homens; então o povo se entristeceu, porquanto o SENHOR fizera tão grande estrago entre o povo. 20 - Então disseram os homens de Bete-Semes: Quem poderia subsistir perante este santo SENHOR Deus? E a quem subirá de nós? 21 - Enviaram, pois, mensageiros aos habitantes de Quiriate-Jearim, dizendo: Os filisteus remeteram a arca do SENHOR; descei, pois, e fazei-a subir para vós. (I Samuel 6:19-21)

Os homens de Quiriate-Jearim vieram e pegaram a arca do Senhor e a levaram para a casa de Abinadabe e consagraram Eleazar, filho de Abinadabe, para guardar a arca, onde ela permaneceu 20 anos (1 Samuel 7:1-2) Finalmente, Davi acompanhado por 30.000 Israelitas, foram a Quiriate-Jearim para trazer a arca para Jerusalém.

A arca era um símbolo da presença de Deus, um objeto muito santo (veja 2 Samuel 6:2) o qual deveria ser guardado no lugar mais santo do tabernáculo, o “santo dos santos . De acordo com as instruções de Deus, ela era para ser transportada pelos Coatitas os quais a carregavam segurando em varas inseridas em argolas presas a ela (veja Êxodo 25:10-22; Números 4:1-20). Ninguém deveria olhar dentro dela, ou eles morreriam.

O dia em que a arca foi transportada para Jerusalém foi um grande e feliz momento. Porém eles se esqueceram de quão santa a glória era, porque ela era o lugar onde a presença de Deus era para residir.

Ao invés de transportar a arca como instruído na lei, a arca foi colocada num carro de boi. Era uma procissão muito jubilosa à medida que a arca ia para sua casa. Que momento feliz. Porém quando o boi tropeçou e parecia que o carro poderia virar e cair no chão, Uzá alcançou a arca para segurá-la. Instantaneamente ele foi morto por Deus.

A primeira reação de Davi foi frustração e raiva com Deus. Como Deus foi tão duro com Uzá? Davi parece ter se esquecido das instruções de Deus na Lei acerca de como a arca deveria ser transportada. Parece também que ele se esqueceu de quantos já tinham morrido, anteriormente, quando a devida reverência para com a presença de Deus associada com a arca deixou de ser mostrada. Deus malogrou a sua celebração, e Davi estava nervoso. Somente após refletir Davi se deu conta da gravidade do seu erro. E em relação a Uzá, Deus o matou por causa da sua irreverência (2 Samuel 6:7).

Irreverência é uma doença perigosa. Mesmo quando nossos motivos são sinceros e estamos ativamente envolvidos com o louvor a Deus, devemos constantemente nos lembrar da santidade de Deus e manter uma reverência por Ele manifestada pela nossa obediência às Suas instruções e mandamentos.

Isaías e a Santidade de Deus (Isaías 6:1-10)

1 - NO ano em que morreu o rei Uzias, eu vi também ao Senhor assentado sobre um alto e sublime trono; e o seu séquito enchia o templo. 2 - Serafins estavam por cima dele; cada um tinha seis asas; com duas cobriam os seus rostos, e com duas cobriam os seus pés, e com duas voavam. 3 - E clamavam uns aos outros, dizendo: Santo, Santo, Santo é o SENHOR dos Exércitos; toda a terra está cheia da sua glória. 4 - E os umbrais das portas se moveram à voz do que clamava, e a casa se encheu de fumaça. 5 - Então disse eu: Ai de mim! Pois estou perdido; porque sou um homem de lábios impuros, e habito no meio de um povo de impuros lábios; os meus olhos viram o Rei, o SENHOR dos Exércitos. 6 - Porém um dos serafins voou para mim, trazendo na sua mão uma brasa viva, que tirara do altar com uma tenaz; 7 - E com a brasa tocou a minha boca, e disse: Eis que isto tocou os teus lábios; e a tua iniquidade foi tirada, e expiado o teu pecado. 8 - Depois disto ouvi a voz do Senhor, que dizia: A quem enviarei, e quem há de ir por nós? Então disse eu: Eis-me aqui, envia-me a mim. 9 - Então disse ele: Vai, e dize a este povo: Ouvis, de fato, e não entendeis, e vedes, em verdade, mas não percebeis. 10 - Engorda o coração deste povo, e faze-lhe pesados os ouvidos, e fecha-lhe os olhos; para que ele não veja com os seus olhos, e não ouça com os seus ouvidos, nem entenda com o seu coração, nem se converta e seja sarado. (Isaías 6:1-10).

A morte de Uzias parece ter marcado o fim de uma era, uma era de ouro, para Judá. Os “bons tempos” findaram; os “tempos difíceis” estavam para começar como indicam os versos 9 e 10. O ministério de Isaías está começando de um ponto de vista humano no pior tempo possível.

Seu ministério não estava indo para ser lembrado como um sucesso (assim como muitos dos profetas do Velho Testamento foram bem sucedidos). Ele estava indo para uma recepção fria. Ele e sua mensagem seriam desprezados. O que Isaías precisava para lhe dar uma perspectiva apropriada e apoio para perseverar em tal tempo difícil? A resposta: uma visão da santidade de Deus.

Foi isto precisamente que Deus deu a Isaías – uma dramática revelação da Sua santidade. Ele viu o Senhor sentado, entronizado, elevado e exaltado. Os anjos que estavam acima Dele eram magníficos, e eles diziam uns aos outros, “Santo, Santo, Santo é o Senhor dos exércitos, toda a terra está cheia da Sua glória” (versículo 3). A terra estremeceu e o templo encheu-se de fumaça. Foi uma visão tão dramática de Deus e Sua santidade quanto alguém poderia querer ver.

A resposta de Isaías está longe do que ouvimos hoje de muitos que clamam ensinar a verdade bíblica. Ele não se impressionou com sua “significância”. Sua “autoestima” não aumentou. Justamente o contrário aconteceu. Sua visão da santidade de Deus levou Isaías a lamentar sua pecaminosidade expressada. Se Deus era santo, Isaías viu que ele não era. Isaías confessou sua própria falta de santidade e do seu povo.

O que é mais significante é que Isaías vê sua pecaminosidade (e do seu povo) evidenciada pelos seus “lábios”. Isaías confessou que era “um homem de lábios impuros” e que vivia entre um povo com o mesmo mal. Como Isaías foi capaz de ser tão objetivo quanto ao seu pecado que se viu evidenciando ele mesmo em sua palavra? Outros textos nas Escrituras falam bastante a cerca da língua e como o pecado é evidente em nossas palavras (veja, por exemplo, muitos dos Provérbios, também Mateus 12:32-37; Romanos 3:10-14; Tiago 3:1-12).

Observe que se a maldição que Isaías reconheceu foi direcionada para seus lábios a cura também foi. Um dos serafins tocou os lábios de Isaías com uma brasa viva, simbolicamente limpando-o e a sua boca. O que Deus está tentando realizar na vida de Isaías através desta visão? Creio que Deus quis que Isaías entendesse que a visão de Sua santidade era para ter um grande impacto no que ele dizia e como ele dizia.

Acho a mensagem e o significado de Isaías 6 mais fácil de entender à luz dos ensinos de Paulo em 1 Coríntios 1-3 e II Coríntios 2-6. Parece que Paulo foi acusado de ser tedioso na sua fala, enquanto outros (especialmente os falsos apóstolos os quais procuravam uma perseguição entre os Coríntios – veja II Coríntios 11:12-33) estavam fascinando ao empregar técnicas persuasivas e de entretenimento.

Porém Paulo era um homem que buscava agradar a Deus do que aos homens. (II Coríntios 2:15-16; 4:1-2). Consequentemente, Paulo não diluiria o evangelho para fazê-lo mais atraente aos homens (II Coríntios 2:17; 4:1-2). Ele falou a verdade em termos simples e claros assim os homens seriam sobrenaturalmente convencidos e convertidos ao invés de persuadidos pela esperteza humana (I Coríntios 2:1-5).

No começo da revelação dada para o apóstolo João (escrito como o Livro da Revelação), João viu a visão do Senhor exaltado e santo. Esta visão precedeu a ordem para escrever o que ele viu:

19 - Escreve as coisas que tens visto, e as que são, e as que depois destas hão de acontecer; (Apocalipse 1:19)

Não é de admirar que no final deste livro concludente da Bíblia nós achemos estas palavras enfatizando a importância de preservar este registro tal qual ele foi revelado:

18 - Porque eu testifico a todo aquele que ouvir as palavras da profecia deste livro que, se alguém lhes acrescentar alguma coisa, Deus fará vir sobre ele as pragas que estão escritas neste livro; (Apocalipse 22:19) - E, se alguém tirar quaisquer palavras do livro desta profecia, Deus tirará a sua parte do livro da vida, e da cidade santa, e das coisas que estão escritas neste livro. (Apocalipse 22:18-19)

Isaías era para servir como profeta numa época quando sua mensagem seria rejeitada e resistida. A disposição pecadora do homem é evitar dor e perseguição, e então alterar se possível, a mensagem e o método de comunicar a mensagem de Cristo assim os homens responderiam mais favoravelmente.

No começo do ministério de Isaías, Deus manifestou Sua santidade para Isaías para motivá-lo a ser fiel ao seu chamado e à mensagem que ele deveria dar. Isaías nunca perdeu a visão de quem ele servia e a quem ele devia temer e agradar.

A glória do seu ministério e da sua mensagem estava nAquele que o deu para ele – Aquele a quem ele servia. Paulo teve uma experiência de certa forma similar no começo do seu ministério; na sua conversão, ele reteve a glória de Deus e nunca se esqueceu disto.

A glória da sua mensagem e ministério sustentou-o mesmo no meio de sofrimento, adversidade, e rejeição (mesmo por alguns dos santos). Paulo foi fiel ao seu chamado e à mensagem que lhe foi dada para proclamar, mesmo até a morte (veja II Coríntios 3-6).

A Santidade de Jesus Cristo

As promessas da vinda do Messias no Velho Testamento tornaram-se gradativamente mais específicas, até se tornar evidente que o Messias deveria ser não somente humano, mas divino (veja Isaías 9:6-7; Miquéias 5:2). Assim, Ele deve ser santo.

Assim, quando o anjo disse à Maria da criança a ser miraculosamente nascida dela, uma virgem, ele disse. “- E, respondendo o anjo, disse-lhe: Descerá sobre ti o Espírito Santo, e a virtude do Altíssimo te cobrirá com a sua sombra; por isso também o Santo, que de ti há de nascer, será chamado Filho de Deus.” (Lucas 1:35)

Através da vida e ministério de nosso Senhor na terra, tornou-se crescentemente claro que ele não era um homem comum; na verdade, Ele era mais do que um profeta e mais do que um homem comum. Este era o Filho de Deus. Mesmo os demônios tiveram de reconhecê-Lo como o “Santo de Deus” (Marcos 1:24; Lucas 4:34).

As coisas que Jesus disse e fez O marcaram como Aquele que estava acima de qualquer outro (meramente humano) ser. Pedro era um pescador profissional, porém quando ele obedeceu às instruções do Senhor Jesus, os resultados foram impressionantes. A resposta de Pedro foi apropriada:

8 - E vendo isto Simão Pedro, prostrou-se aos pés de Jesus, dizendo: Senhor, ausenta-te de mim, que sou um homem pecador. (Lucas 5:8)

Quando Jesus curou o homem possuído por demônio, a multidão maravilhada, exclamou:

33b - Nunca tal se viu em Israel. (Mateus 9:33b)

Quando Jesus disse ao paralítico que os seus pecados estavam perdoados e então o curou, o povo não pôde escapar às implicações:

5 - E Jesus, vendo a fé deles, disse ao paralítico: Filho, perdoados estão os teus pecados. 6 - E estavam ali assentados alguns dos escribas, que arrazoavam em seus corações, dizendo: 7 - Por que diz este assim blasfêmias? Quem pode perdoar pecados, senão Deus? 8 - E Jesus, conhecendo logo em seu espírito que assim arrazoavam entre si, lhes disse: Por que arrazoais sobre estas coisas em vossos corações? 9 - Qual é mais fácil? dizer ao paralítico: Estão perdoados os teus pecados; ou dizer-lhe: Levanta-te, e toma o teu leito, e anda? 10 - Ora, para que saibais que o Filho do homem tem na terra poder para perdoar pecados (disse ao paralítico), 11 - A ti te digo: Levanta-te, toma o teu leito, e vai para tua casa. 12 - E levantou-se e, tomando logo o leito, saiu em presença de todos, de sorte que todos se admiraram e glorificaram a Deus, dizendo: Nunca tal vimos. (Marcos 2:5-12)

Quando o homem cego de nascença foi curado por Jesus, os escribas e Fariseus estavam muito relutantes em admitir que tal milagre tenha acontecido.O homem cego pôde “ver” as implicações do que acontecera e ele pressionou os seus interrogadores.

30 - O homem respondeu, e disse-lhes: Nisto, pois, está a maravilha, que vós não saibais de onde ele é, e, contudo me abrisse os olhos. 31 - Ora, nós sabemos que Deus não ouve a pecadores; mas, se alguém é temente a Deus, e faz a sua vontade, a esse ouve. 32 - Desde o princípio do mundo nunca se ouviu que alguém abrisse os olhos a um cego de nascença. 33 - Se este não fosse de Deus, nada poderia fazer. (João 9:30-33)

Os milagres e sinais realizados durante o ministério terreno de Jesus apontavam para Sua santidade, assim como os eventos em torno da Sua morte. A escuridão sobrenatural de três horas e o véu rasgado do templo (Lucas 23:44-45), junto com outros fatos, levaram as multidões irem embora abaladas pelo que elas viram e ouviram. (Lucas 23:46-48)

Um dos criminosos ao lado de Jesus deu testemunho da Sua inocência no seu último momento de vida e pediu a Jesus para se lembrar dele quando Ele entrasse no Seu reino (Lucas 23:36-43). Um dos soldados aos pés da cruz também deu testemunho da singularidade (deveríamos dizer “santidade”) de Jesus:

47 - E o centurião, vendo o que tinha acontecido, deu glória a Deus, dizendo: Na verdade, este homem era justo. (Lucas 23:47)

50 - E Jesus, clamando outra vez com grande voz, rendeu o espírito. 51 - E eis que o véu do templo se rasgou em dois, de alto a baixo; e tremeu a terra, e fenderam-se as pedras; 52 - E abriram-se os sepulcros, e muitos corpos de santos que dormiam foram ressuscitados; 53 - E, saindo dos sepulcros, depois da ressurreição dele, entraram na cidade santa, e apareceram a muitos. 54 - E o centurião e os que com ele guardavam a Jesus, vendo o terremoto, e as coisas que haviam sucedido, tiveram grande temor, e disseram: Verdadeiramente este era Filho de Deus. (Mateus 27:50-54)

As palavras ditas sarcasticamente pelas multidões quando Jesus estava pendurado na cruz têm ainda maior impacto após Sua ressurreição:

42 - Salvou os outros, e a si mesmo não pode salvar-se. Se é o Rei de Israel, desça agora da cruz, e crê-lo-emos. 43 - Confiou em Deus; livre-o agora, se o ama; porque disse: Sou Filho de Deus. (Mateus 27:42-43)

Sou fascinado por aquela pequena palavra “agora”. Eles desafiaram Jesus a descer da cruz imediatamente, então evitando a morte. Se Ele fizesse isso, eles disseram, eles acreditariam Nele. Quão mais extraordinário é Seu levantar da morte. Qual foi o ato maior, descer da cruz, ou levantar do túmulo? Jesus fez o maior, e alguns creram.

As implicações desta ressurreição são enfaticamente mencionadas pelos apóstolos como registradas no Livro de Atos, quer por Pedro quer por Paulo:

23 - A este que vos foi entregue pelo determinado conselho e presciência de Deus, prendestes, crucificastes e matastes pelas mãos de injustos; 24 - Ao qual Deus ressuscitou, soltas as ânsias da morte, pois não era possível que fosse retido por ela; 25 - Porque dele disse Davi: Sempre via diante de mim o Senhor, Porque está à minha direita, para que eu não seja comovido; 26 - Por isso se alegrou o meu coração, e a minha língua exultou; E ainda a minha carne há de repousar em esperança; 27 - Pois não deixarás a minha alma no inferno, Nem permitirás que o teu Santo veja a corrupção; (Atos 2:23-27)

32 - E nós vos anunciamos que a promessa que foi feita aos pais, Deus a cumpriu a nós, seus filhos, ressuscitando a Jesus; 33 - Como também está escrito no salmo segundo: Meu filho és tu, hoje te gerei. 34 - E que o ressuscitaria dentre os mortos, para nunca mais tornar à corrupção, disse-o assim: As santas e fiéis bênçãos de Davi vos darei. 35 - Por isso também em outro salmo diz: Não permitirás que o teu santo veja corrupção. (Atos 13:32-35)

Pedro e Paulo não somente proclamaram a ressurreição de Jesus da morte como o cumprimento da profecia de Salmos 16:10, eles também O proclamaram ser o “O Santo” de Deus, o qual não permitiria sofrer decadência porque Ele era santo. A ressurreição de Jesus da morte não somente justifica a alegação de Jesus ser o Messias de Israel, ela demonstra Ele ser o prometido “Santo” de Deus. A ressurreição é o selo de aprovação da santidade de Jesus Cristo.

Frequentemente pensamos em Jesus agora como Ele era quando Ele andava nesta terra durante os Seus três anos de ministério público. Na verdade, Sua ressurreição da morte O mudou assim que Ele não mais possui apenas um corpo terreno, porém agora é glorificado pelo Seu corpo transformado.

Sua glória e santidade não são mais veladas, assim que a descrição de Jesus no Livro da Revelação é a descrição Dele como Ele é agora e sempre será. João que uma vez andou com nosso Senhor e inclusive reclinou em Seu peito (veja João 13:23) agora cai diante Dele como um homem morto, vencido pela Sua santidade e glória:

12 - E me virei para ver quem falava comigo. E, virando-me, vi sete castiçais de ouro; 13 - E no meio dos sete castiçais um deles semelhante ao Filho do homem, vestido até aos pés de uma roupa comprida, e cingido pelos peitos com um cinto de ouro. 14 - E a sua cabeça e cabelos eram brancos como lã branca, como a neve, e os seus olhos como chama de fogo; 15 - E os seus pés, semelhantes a latão reluzente, como se tivessem sido refinados numa fornalha, e a sua voz como a voz de muitas águas. 16 - E ele tinha na sua destra sete estrelas; e da sua boca saía uma aguda espada de dois fios; e o seu rosto era como o sol, quando na sua força resplandece. 17 - E eu, quando vi, caí a seus pés como morto; e ele pôs sobre mim a sua destra, dizendo-me: Não temas; Eu sou o primeiro e o último; 18 - E o que vivo e fui morto, mas eis aqui estou vivo para todo o sempre. Amém. E tenho as chaves da morte e do inferno. 19 - Escreve as coisas que tens visto, e as que são, e as que depois destas hão de acontecer; (Apocalipse 1:12-19)

A Santidade de Deus e a Igreja (Atos 5:1-16; I Coríntios 11:17-34)

A história de Ananias e Safira é uma história familiar para os Cristãos. Nos primeiros anos da igreja, havia uma grande preocupação pelo pobre. Quando necessidades surgiam, os santos vendiam algumas das suas propriedades e colocavam os rendimentos aos pés dos apóstolos para eles os distribuírem. (veja Atos 2:44-45; 4:34-37).

Ananias e Safira fizeram igualmente, porém com um coração dividido e de uma forma fraudulenta. Eles venderam uma parte da propriedade, porém retiveram uma parte do rendimento para si. Eles deram o restante do dinheiro para os apóstolos como se fosse toda a quantia. Quando este pecado foi exposto para Pedro, ele os confrontou, e ambos morreram. Grande temor caiu sobre toda a igreja, sem mencionar o restante da comunidade.

Tenho sempre concentrado no fato de que este casal mentiu, com o que eles fizeram. Porém no contexto de estudar a santidade de Deus, dois detalhes adicionais parecem de maior importância do que eu tinha pensado previamente. Primeiro estes dois mentiram para o Espírito Santo. Sua fraude foi uma ofensa à santidade de Deus.

Foi um ato também que poderia ter um efeito de fermentar na própria igreja (veja também I Coríntios 5:6-7). Assim como a generosidade de Barnabé encorajou outros a darem da mesma forma, o coração-dividido, o ato fraudulento de Ananias e sua esposa poderia afetar negativamente outros na igreja encorajando-os a fazerem o mesmo.

Lembremos que agora é a igreja que é o lugar da morada de Deus na terra. Deus é santo, e então Sua igreja deve ser santa também. O pecado de Ananias e Safira foi uma afronta à santidade de Deus em Sua igreja.

Depois, Lucas inclui um comentário do efeito que as mortes de Ananias e Safira tiveram na igreja e na comunidade. Um grande temor veio sobre toda a igreja e em todos os que ouviram disto. (Atos 5:11, 13).

Os descrentes foram incentivados pelo seu medo a manterem distância da igreja e os santos foram motivados a manter sua distância do mundo (em relação aos pecados dele)

Temor é a resposta dos homens à santidade de Deus. Portanto, o pecado de Ananias e sua esposa foi um pecado de irreverência, um pecado contra a santidade de Deus. Porém a explosão da santidade divina ocorrida pela morte deste casal também trouxe temor naqueles que ouviram deste incidente.

Um texto relacionado é achado em I Coríntios 11 onde Paulo repreende e admoesta a igreja por causa da má conduta de alguns na mesa do Senhor. A igreja lembrou o Senhor ao ter comunhão como uma parte de uma refeição, assim como vemos na última ceia (a Páscoa) descrita nos Evangelhos.

Alguns podiam trazer bastante comida e beber neste jantar enquanto outros podiam trazer pouca comida ou nenhuma. Alguns tinham o luxo de chegar cedo enquanto outros chegavam tarde. Aqueles que traziam bastante e chegavam mais cedo não queriam esperar ou compartilhar com os demais, assim eles se super satisfaziam. No processo, alguns se embebedavam e se comportavam mal de forma que a celebração da morte do Senhor era uma vergonha, assemelhando-se às celebrações gentias dos seus vizinhos pagãos em Corinto.

Paulo repreendeu os Coríntios, não por participarem da comunhão num estado indigno, porém por participarem dela de uma maneira indigna. “Indignamente” na versão King James é interpretado “de uma maneira indigna” na NASB. Ambas são representações fiéis do advérbio empregado no texto original – não um adjetivo.

A maioria dos Cristãos supõe que Paulo está repreendendo os Coríntios por participarem do pão e do vinho como aqueles que são “indignos” (adjetivo) dela, ao invés de perceberem que ele está proibindo a participação do pão e do vinho de uma maneira que seja “indigna” (um advérbio). Ninguém é jamais merecedor do corpo e do sangue de nosso Senhor, porém podemos relembrar de um modo o qual é digno e apropriado.

Paulo depois diz que quando os Coríntios comem do pão e bebem o cálice “indignamente”, eles são réu do corpo e do sangue do Senhor (I Coríntios 11:27), e assim fazendo eles não “discernem o corpo” (versículo 29). Ele continua explicando que este tipo de conduta à mesa do Senhor tem trazido doença de alguns e morte de outros (versículo 30).

Como entendo as palavras de Paulo, o pecado dos Coríntios na Ceia do Senhor era a irreverência. O corpo de nosso Senhor – seu corpo físico e sangue – são santos. Ele era um sacrifício sem pecado morrendo em nosso lugar. O corpo de nosso Senhor é também a igreja, e ela também é para ser santa.

Ao se comportarem de uma maneira bêbada e desordenadamente na Ceia do Senhor, a igreja mostrou um desrespeito pelo corpo físico de Cristo e Seu corpo espiritual, a igreja. Esta irreverência ofendeu tanto a Deus que Ele atingiu alguns com doença e outros com a morte. Irreverência no louvor é tanto uma falha em reconhecer a santidade de Deus como uma afronta à Sua santidade.

Irreverência é um pecado de grande magnitude com consequências terríveis. A santidade de Deus requer de nós conduzirmos nosso louvor seriamente e não participar frivolamente. Isto não significa que nosso louvor tenha de ser sem alegria, solene e sombrio. Simplesmente significa que devemos considerar seriamente a presença de Deus e sermos muito cautelosos sobre ofender Sua presença com a nossa irreverência.

A Santidade de Deus e a Cristandade Contemporânea

A santidade de Deus não é simplesmente uma doutrina com a qual nós concordamos. Antes, a doutrina da santidade de Deus deveria guiar e governar nossas vidas.

(1) A santidade de Deus deveria guiar e governar nosso pensamento na “aceitação de Deus”

Frequentemente ouço Cristãos usando a expressão “aceitação incondicional”. Parece que este termo é primeiro aplicado para Deus e depois para os santos. “Deus nos aceita incondicionalmente”, eles raciocinam, “e assim devemos aceitar os outros incondicionalmente”. Minha dificuldade é que esta não é uma expressão bíblica.

Talvez pior ainda, ela não parece ser um conceito bíblico. Deus não “nos aceita apesar” do que fazemos. Veja a nação de Israel. Por causa do seu pecado constante, Deus disse que eles não eram mais Seu povo (veja Oséias 1). Deus não aceitou Caim ou sua oferta (Gênesis 4:5). Deus nos aceita somente através do sangue derramado de Jesus Cristo assim até mesmo os Cristãos não são incondicionalmente aceitos, apesar das suas atitudes e ações.

A santidade de Deus indica que Deus não aceita o que não é santo. Na verdade tudo o que Deus aceita de nós é o que Ele produz em e através de nós. Falar muito simplesmente sobre aceitação incondicional parece encorajar um viver sem cuidado e desobediente.

A igreja não pode “aceitar” aqueles que professam ser Cristãos, porém vivem como pagãos (I Coríntios 5:1-13). Devemos disciplinar e remover aqueles que se recusam a viver como Cristãos. A igreja é para ser santa, e isto significa remover a “ferida” (fermento?) do seu meio. Deixemos aqueles que enfatizam a aceitação incondicional ponderar estas palavras:

14 - E ao anjo da igreja que está em Laodicéia escreve: Isto diz o Amém, a testemunha fiel e verdadeira, o princípio da criação de Deus: 15 - Conheço as tuas obras, que nem és frio nem quente; quem dera foras frio ou quente! 16 - Assim, porque és morno, e não és frio nem quente, vomitar-te-ei da minha boca. (Apocalipse 3:14-16)

(2) A doutrina da santidade de Deus necessita ser considerada quando falamos de prestar conta.

O conceito de “prestar conta” tem, em minha opinião, sido importada do mundo secular. Não sou inteiramente contra prestar conta, exceto que a igreja algumas vezes fala mais de prestar conta aos homens do que prestar contas a Deus. Não nos esqueçamos para quem devemos prestar conta:

36 - Mas eu vos digo que de toda a palavra ociosa que os homens disserem hão de dar conta no dia do juízo. (Mateus 12:36).

17 - Obedecei a vossos pastores, e sujeitai-vos a eles; porque velam por vossas almas, como aqueles que hão de dar conta delas; para que o façam com alegria e não gemendo, porque isso não vos seria útil. (Hebreus 13:17, veja também I Coríntios 3:10-15).

14 - De maneira que cada um de nós dará conta de si mesmo a Deus. (Romanos 14:12)

4 - E acham estranho não correrdes com eles no mesmo desenfreamento de dissolução, blasfemando de vós. 5 - Os quais hão de dar conta ao que está preparado para julgar os vivos e os mortos. (I Pedro 4:4-5)

(3) A santidade de Deus deveria governar nosso pensamento sobre autoestima.

Fui atingido por esta declaração feita por um psicólogo no começo deste século, a qual é tão diferente do que vem sendo nos dito agora:

“Esta reverência tem sido definida significativamente pelo psicólogo William McDougall como a emoção religiosa por excelência; poucas forças meramente humanas são capazes de estimular reverência, esta mistura de assombro, temor, gratidão, e autoestima negativa”.7

Porque falamos de achar nossa autoestima em Cristo quando o encontro de Isaías com a santidade de Deus o fez dizer:

5 - Então disse eu: Ai de mim! Pois estou perdido; porque sou um homem de lábios impuros, e habito no meio de um povo de impuros lábios; os meus olhos viram o Rei, o SENHOR dos Exércitos. (Isaías 6:5)

Temo que toda nossa orientação esteja errada, e cheguemos a Cristo para nos sentirmos melhor em lugar de cair diante Dele em humildade e veneração ante Sua santidade. Nossos corações deveriam se encher de gratidão e louvor pela graça que Ele nos deu. É o justo que fica em pé diante de Deus autoconfiante em quem ele é não os santos que são confiantes em quem Ele é. (Os santos caem prostrados diante do Senhor).

“Desde que aquele temor e assombro com os quais as Escrituras uniformemente relatam, homens santos são atingidos e inundados sempre que eles contemplam a presença de Deus... Homens nunca são devidamente tocados e impressionados com a convicção da sua insignificância até eles terem se contrastado com a majestade de Deus”.8

(4) A santidade de Deus deveria nos acautelar sobre o que aceitamos e praticamos do movimento “crescimento da igreja” contemporâneo.

O movimento de crescimento da igreja contemporâneo é para ser recomendado em alguns aspectos.9 Parece, contudo, que em sua tentativa de evangelizar os “candidatos” sendo “simpáticos a eles” ele falham em levar a santidade de Deus suficientemente a sério.

Vou mencionar somente algumas das minhas preocupações. Como pode uma igreja focalizar seu principal serviço (Domingo de manhã) no evangelismo quando suas principais atividades parecem ser por outro lado, como descrito em Atos 2:42 (a saber o ensino dos apóstolos, comunhão, partir do pão e oração)?

Colocando de forma diferente, como pode a igreja focalizar no evangelismo nas suas reuniões quando suas atividades principais parecem ser louvor e edificação? Portanto, como pode alguém convidar um descrente para participar da adoração como descrente? A Bíblia ensina que não há “justo” como tal (Romanos 3:10-12). Aqueles que serão salvos são aqueles que são escolhidos, cujos corações o Espírito Santo tocará, cujas mentes Ele iluminará. Aqueles que estão mortos em seus pecados, Ele dá vida (Efésios 2:1-7).

Ninguém que Deus escolheu e no qual o Espírito está trabalhando pode falhar em vir para Ele, assim porque a necessidade de forçar o perdido a vir para a igreja? Aqueles que estavam sendo salvos vieram para a igreja como está no Livro de Atos, e aqueles que não eram salvos mantinham distância.

Com todas estas ênfases no crescimento da igreja, parece haver pouca atenção dada à redução da igreja pela disciplina e pouca devoção para proclamar e praticar a santidade de Deus. Quando Deus atingiu Ananias e Safira com a morte, descrentes não se juntaram à igreja, porém todos temeram a Deus acertadamente. Se o temor do Senhor é o princípio da sabedoria então a santidade de Deus não deve ser ignorada. A santidade de Deus irá levar alguns para longe, porém ela levará o eleito pra a cruz.

Como estudamos em Isaías 6 e II Coríntios 2-7 entre outros textos, encontramos que Isaías e Paulo ambos tinham uma profunda consciência da santidade de Deus. Este conhecimento os levou a agradarem a Deus ao invés de agradarem ao homem (veja Gálatas 1:10).

Paulo não comprometeria sua mensagem nem empregaria métodos inapropriados e irreverentes ao evangelho em consideração à santidade de Deus. Os homens escolhidos por Deus e salvos por Deus não necessitam salvação através de métodos de marketing. A igreja que tem apreendido a santidade de Deus irá proclamar praticar e proteger o puro evangelho.

(5) Uma compreensão da santidade de Deus deveria mudar nossa atitude e conduta na adoração.

No Velho Testamento, a adoração era regulada atentamente. No Novo Testamento, maior liberdade parece ter sido dada na adoração. O sacerdócio de uns poucos no Velho Testamento tornou-se o sacerdócio de todos os crentes no Novo. Porém Atos 5 e I Coríntios 5 e 11 nos advertem fortemente sobre a adoração que falha em levar a santidade de Deus seriamente como deveria.

Irreverência é uma ofensa muito séria, como podemos ver tanto no Velho como no Novo Testamento. E adoração é uma área onde a irreverência é uma preocupação constante. Tenho me preocupado com aqueles que, no entusiasmo e excitação da sua adoração, transgridem claramente as instruções para a igreja em relação à adoração.

Um caso em questão é o ensinamento bíblico no papel que a mulher pode desempenhar na reunião da igreja. Também, Uzá parece ter sido sincero e zeloso na sua participação em trazer a arca de Deus para Jerusalém, mas Deus o matou por sua irreverência. Moisés foi mantido fora da terra prometida por causa da sua irreverência e sua falha em obedecer a Deus precisamente como ele tinha sido instruído. Isto leva à próxima observação.

9 - Adorai ao SENHOR na beleza da santidade; tremei diante dele toda a terra. (Salmos 96:9)

(6) A resposta apropriada à santidade de Deus é o temor (reverência) e a consequência do temor é a obediência.

A medida que vejo as Escrituras que falam da santidade de Deus e o temor que ela deveria produzir nos corações dos homens, encontrou uma correlação muito forte entre temor (ou reverência) e obediência. Por exemplo, a esposa é para respeitar (literalmente temer) seu esposo em Efésios 5:33.

A submissão da esposa ao seu marido frequentemente é expressa pela sua obediência a ele (veja I Pedro 3:5-6). Temor ou reverência leva à obediência. A mesma correlação é vista em I Pedro 2:13-25 e Romanos 13:1-7 em relação aos cidadãos e autoridades governamentais e escravos e seus senhores.

O temor do Senhor é o resultado de entender Sua santidade. Assim também é a origem de muito que é bom. Temor é o princípio da sabedoria (Provérbios 1:7). Ele nos leva a odiar e evitar o mal (8:13; 16:6). É também a base para uma forte confiança (14:26). É uma fonte de vida (14:27). A santidade de Deus é a raiz de muitos frutos maravilhosos, saltando de um coração que reverencia a Deus como o Único Santo.

(7) A santidade de Deus é a base e a necessidade convincente para nossa santificação.

A santidade de Deus é a razão pela qual nós somos mandados a viver vidas santas:

14 - Como filhos obedientes, não vos conformando com as concupiscências que antes havia em vossa ignorância; 15 - Mas, como é santo aquele que vos chamou, sede vós também santos em toda a vossa maneira de viver; 16 - Porquanto está escrito: Sede santos, porque eu sou santo. 17 - E, se invocais por Pai aquele que, sem acepção de pessoas, julga segundo a obra de cada um, andai em temor, durante o tempo da vossa peregrinação, 18 - Sabendo que não foi com coisas corruptíveis, como prata ou ouro, que fostes resgatados da vossa vã maneira de viver que por tradição recebestes dos vossos pais, 19 - Mas com o precioso sangue de Cristo, como de um cordeiro imaculado e incontaminado, (I Pedro 1:14-19).

Porque Deus é santo, nós que somos o Seu povo devemos ser santos também. Santidade é nosso chamado (Efésios 1:4; Romanos 8:29; I Tessalonicenses 4:3). Devemos praticar e proclamar Suas virtudes para o mundo (I Pedro 2:9), e proeminente entre as virtudes de Deus está Sua santidade.

(8) A santidade de Deus torna o evangelho uma necessidade gloriosa.

Quando penso na santidade de Deus e do nosso Senhor Jesus Cristo (não excluindo o Espírito Santo), sou mais impactado pela cruz do Calvário. Tenho pensado frequentemente na agonia de nosso Senhor no Jardim do Getsêmani.

Usualmente, penso na Sua agonia em termos do Seu horror ao pensamento de suportar a ira do Pai, a ira que nós merecemos. Porém este estudo da santidade de Deus tem me impressionado com a repulsa a qual um Deus santo tem contra o pecado – contra o nosso pecado.

E ainda, desprezando o pecado como um Deus santo deve o Senhor Jesus tomou todos os pecados do mundo sobre Si quando ele foi para o Calvário. Jesus não somente estava agonizando pela ira do Pai, Ele estava agonizando pelo pecado que Ele suportaria por nós. Que Salvador maravilhoso!

Pelo meu entendimento da história da igreja, reavivamento tem estado associado muito próximo com uma renovação e uma conscientização aumentada da santidade de Deus, acompanhado com uma elevada convicção do pecado pessoal.

Se a santidade de Deus realizar em nossas vidas o que ela fez nas vidas daqueles homens como Isaías como lemos na Bíblia, nos tornaremos cada vez mais conscientes da profundidade do nosso próprio pecado e nossa necessidade desesperada de perdão. Sem santidade, não podemos entrar no céu de Deus.

Na Sua santidade, Deus fez uma provisão para nossos pecados. Pela Sua morte sacrificial na cruz do Calvário, Jesus Cristo pagou o preço por nossos pecados, e, portanto tornou possível para nós participarmos da Sua santidade. Quando reconhecemos nosso pecado, nossa injustiça, e confiamos na morte de Jesus em nosso lugar, nós nascemos de novo. Nossos pecados são perdoados. Nossa pecaminosidade é limpa. Tornamos-nos uma criança de Deus.

Domingo de Páscoa é o dia que celebramos a ressurreição de Jesus Cristo da morte. Ele pode ser um tempo quando você vem à vida da morte também, se você coloca sua confiança Nele.

1- E VOS vivificou, estando vós mortos em ofensas e pecados, 2 - Em que noutro tempo andastes segundo o curso deste mundo, segundo o príncipe das potestades do ar, do espírito que agora opera nos filhos da desobediência. 3 - Entre os quais todos nós também antes andávamos nos desejos da nossa carne, fazendo a vontade da carne e dos pensamentos; e éramos por natureza filhos da ira, como os outros também. 4 - Mas Deus, que é riquíssimo em misericórdia, pelo seu muito amor com que nos amou 5 - Estando nós ainda mortos em nossas ofensas, nos vivificou juntamente com Cristo (pela graça sois salvos), 6 - E nos ressuscitou juntamente com ele e nos fez assentar nos lugares celestiais, em Cristo Jesus; 7 - Para mostrar nos séculos vindouros as abundantes riquezas da sua graça pela sua benignidade para conosco em Cristo Jesus. (Efésios 2:1-7)


1 R. C. Sproul, The Holiness of God (Wheaton, Illinois: Tyndale House Publishers, Inc., 1985), p. 40.

2 Ibid., p. 54

3 Ibid., p. 55.

4 Ibid., p. 57.

5 Ibid., p. 57.

6 A relação entre temor (ou reverência) e obediência é indicado no Novo Testamento assim como no Velho. Em I Pedro 1, Pedro recomenda os santos a viverem no temor de Deus (1:17). No capítulo 2, temor (reverência ou respeito) é a raiz da obediência aos reis, aos senhores cruéis dos escravos, e obediência aos maridos severos (3:1-6; veja também as palavras de Paulo em Efésios 5:33) Irreverência é a raiz da desobediência.

7 William McDougall, An Introduction to Social Psychology (New York: Methuen, 1908), p. 132, cited by Kenneth Prior, The Way of Holiness (Downers Grove: Inter-Varsity Press, rev. ed., 1982), p. 20.

8 John Calvin, as cited by R. C. Sproul, The Holiness of God, p. 68.

9 See Os Guiness, Dining With The Devil (Grand Rapids: Baker Book House, 1993), pp. 21-24, Para algumas das contribuições positivas do movimento. O resto do livro lida com suas deficiências críticas.

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6. A Justiça De Deus

Introdução

A Justiça de Deus, um dos mais importantes atributos de Deus nas Escrituras, é também o mais difícil de definir. Inicialmente distinguir a justiça de Deus da Sua santidade ou Sua bondade parece difícil. Em adição, a justiça de Deus é virtualmente sinônimo com Sua justiça:

Enquanto no Velho Testamento a mais comum palavra para correto significa “direito” a palavra no Novo Testamento significa “igual”, num sentido moral ambos significam “certo”. Quando dizemos que Deus é correto, estamos dizendo que Ele sempre faz o que é certo, o que deveria ser feito, e que Ele o faz consistentemente, sem parcialidade ou preconceito.

A palavra correto e a palavra justo são idênticas em ambos no Velho Testamento e no Novo Testamento. Algumas vezes os tradutores interpretam a palavra original “correto” e outras vezes “justo” sem alguma razão aparente (ver Neemias 9:8 e 9:33 onde a mesma palavra é usada). Porém qualquer palavra que seja usada significa essencialmente a mesma coisa. Tem a ver com as ações de Deus. Elas sempre são certas e justas.

A justiça de Deus é a expressão natural da Sua santidade. Se Ele é infinitamente puro, então Ele deve ser oposto ao pecado, e a oposição ao pecado deve ser demonstrada em Seu tratamento com Suas criaturas. Quando lemos que Deus é reto ou justo, somos assegurados que Suas ações relacionadas a nós estão em perfeita concordância com Sua natureza santa.1

Estas palavras de Richard Strauss nos trazem bem perto a uma definição concisa de justiça. Justiça, em relação aos homens, é sua conformidade a um padrão. Ao contrário dos homens, Deus não está sujeito a qualquer coisa fora de Si próprio. Ninguém declara isto melhor do que A. W. Tozer:

Algumas vezes se diz: “Justiça requer Deus fazer isto” referindo-se a algum ato que sabemos que Ele irá fazer. Isto é um erro de pensamento assim como de falar, pois implica um princípio de justiça fora de Deus o qual O compele agir de certa forma.

Naturalmente não existe tal princípio. Se houvesse ele seria superior a Deus, pois somente um poder superior pode compelir obediência. A verdade é que não há e não pode haver qualquer coisa fora da natureza de Deus a qual pode movê-Lo no mínimo grau. Todas as razões de Deus vêm de dentro de Seu ser não criado. Nada entrou o ser de Deus da eternidade, nada foi tirado e nada mudou.

Justiça, quando usada em relação a Deus, é um nome que damos para a forma que Deus é, nada mais; e quando Deus age com justiça Ele não está fazendo assim para se ajustar a um critério independente, porém simplesmente agindo por Ele mesmo numa dada situação... Deus é Seu próprio auto-existente princípio de equidade moral, e quando Ele condena os ímpios ou recompensa os justos, Ele simplesmente atua por Ele mesmo de dentro Dele, não influenciado por qualquer coisa que não seja Ele mesmo.2

Devemos dizer então que a justiça de Deus é evidente na forma que Ele consistentemente atua de acordo com Seu próprio caráter. Deus sempre age com justiça; cada ação Sua é consistente com o Seu caráter. Deus é sempre consistentemente “Divino”. Deus não é definido pelo termo “justo”, desde que o termo “justo” é definido por Deus. Deus não é medido pelo padrão de justiça; Deus estabelece o padrão de justiça.

Abraão e a Justiça de Deus (Gênesis 18:16-33)

23 - E chegou-se Abraão, dizendo: Destruirás também o justo com o ímpio? 24 - Se porventura houver cinquenta justos na cidade, destruirás também, e não pouparás o lugar por causa dos cinquenta justos que estão dentro dela? 25 - Longe de ti que faças tal coisa, que mates o justo com o ímpio; que o justo seja como o ímpio, longe de ti. Não faria justiça o Juiz de toda a terra? 26 - Então disse o SENHOR: Se eu em Sodoma achar cinquenta justos dentro da cidade, pouparei a todo o lugar por amor deles. 27 - E respondeu Abraão dizendo: Eis que agora me atrevi a falar ao Senhor, ainda que sou pó e cinza. 28 - Se porventura de cinquenta justos faltarem cinco, destruirás por aqueles cinco toda a cidade? E disse: Não a destruirei, se eu achar ali quarenta e cinco. (Gênesis 18:23-28)

A justiça de Deus é introduzida muito cedo na Bíblia nos capítulos iniciais do Livro de Gênesis. Este atributo é a base para o apelo de Abraão a Deus pelas cidades de Sodoma e Gomorra.

Deus é descrito antropomorficamente (em termos semelhante a humanos) aqui como tendo ouvido o “clamor de Sodoma e Gomorra” (versículo 20). Eu imagino de quem veio este clamor. Uma provável possibilidade é “o justo Ló, cujo coração justo estava enfadado da vida dissoluta dos homens abomináveis destas cidades” (ver II Pedro 2:6-8)

Nos termos jurídicos de nossos dias, Deus não estava querendo agir somente na base do boato. Era Sua intenção “descer” para este lugar e ver Ele mesmo se estas alegações eram verdadeiras. Agora naturalmente sabemos que Deus é onisciente.

Ele sabe todas as coisas. Ele não precisa “fazer uma viagem para Sodoma e Gomorra” para ver se estas cidades eram realmente ímpias. Ele sabia que elas eram ímpias. Porém, do nosso ponto de vista, Deus quer que saibamos que Ele age de modo justo. Ele atua baseado na informação da qual Ele tem conhecimento pessoal. Então, quando Deus julga estas cidades, Ele o faz tão justamente por elas serem verdadeiramente ímpias.

Acho interessante que os versos 17-21 antecedem a narração da intercessão de Abraão por estas cidades. Deus sabia o que Ele iria fazer. O que Ele se propôs a fazer era reto e justo. Porém Deus quis que Abraão fosse uma parte do que Ele estava fazendo.

Se Deus ia agir com justiça, Ele ia simplesmente agir consistentemente com Seu caráter. Envolvendo, porém Abraão foi também consistente com Seu acordo com ele e com o objetivo deste acordo. O propósito de Deus em chamar Abraão e fazer um acordo com ele está escrito nos versículos 17-19:

17 - E disse o SENHOR: Ocultarei eu a Abraão o que faço, 18 - Visto que Abraão certamente virá a ser uma grande e poderosa nação, e nele serão benditas todas as nações da terra? 19 - Porque eu o tenho conhecido, e sei que ele há de ordenar a seus filhos e à sua casa depois dele, para que guardem o caminho do SENHOR, para agir com justiça e juízo; para que o SENHOR faça vir sobre Abraão o que acerca dele tem falado. (Gênesis 18:17-19)

O propósito de Deus em chamar Abraão e fazer um acordo ele foi para Abraão manter o caminho do Senhor fazendo o que é bom e justiça e para ensinar a sua descendência a fazer o mesmo. Justiça é o objetivo divino para Abraão e sua descendência.

Quando Deus informou Abraão que Ele estava pronto para destruir as cidades de Sodoma e Gomorra, Abraão começou a interceder por elas. Sua preocupação era pelos justos naquela cidade. Como Deus poderia possivelmente destruir estas cidades se havia homens e mulheres justas nelas?

Se Deus destruísse ambos os ímpios e os justos sem distingui-los, então Deus não estaria agindo com justiça ou justamente. E certamente Deus, como “o Juiz de toda a terra”, deve agir com justiça (versículo 25).

Abraão começa a interceder com Deus a favor dos justos. Começando com 50 justos, Abraão pediu a Deus para não destruir estas cidades se 50 justos fossem achados. Eventualmente Abraão foi capaz (assim parece) de baixar o número requerido dos justos até o número de 10 (versículo 32).

Porém simplesmente não havia dez justos nestas cidades. Havia apenas 4 (se incluirmos a esposa de Ló). Porém Deus, em Sua justiça não iria lidar com o ímpio de uma forma que punisse o justo também. Ele não poupou as cidades de Sodoma e Gomorra, porém Ele poupou Ló e sua família resgatando-os da cidade de Sodoma antes dos anjos as destruírem.

Quando vemos no Livro de Gênesis o propósito de Deus em chamar Abraão e sua descendência: para criarem um povo caracterizado pela retidão e justiça. Deus não somente Se mostrou ser reto e justo, Ele também trabalhou na vida de Abraão para mostrar que ele era um homem que amava a retidão e a justiça.

A Justiça de Deus e a Nação de Israel

A justiça de Deus era para ser vista em cada relacionamento Seu com a nação de Israel:

6 - Então disse Samuel ao povo: O SENHOR é o que escolheu a Moisés e a Arão, e tirou a vossos pais da terra do Egito. (I Samuel 12:7) - Agora, pois, ponde-vos aqui em pé, e pleitearei convosco perante o SENHOR, sobre todos os atos de justiça do SENHOR, que fez a vós e a vossos pais. (I Samuel 12:6-7)

A justiça de Deus em Seu relacionamento com a nação de Israel tem várias manifestações.

(1) Deus revela Sua justiça revelando Sua vontade e Sua palavra para o mundo através da nação de Israel.

5 - Vedes aqui vos tenho ensinado estatutos e juízos, como me mandou o SENHOR meu Deus; para que assim façais no meio da terra a qual ides a herdar. 6 - Guardai-os pois, e cumpri-os, porque isso será a vossa sabedoria e o vosso entendimento perante os olhos dos povos, que ouvirão todos estes estatutos, e dirão: Este grande povo é nação sábia e entendida. 7 - Pois, que nação há tão grande, que tenha deuses tão chegados como o SENHOR nosso Deus, todas as vezes que o invocamos? 8 - E que nação há tão grande, que tenha estatutos e juízos tão justos como toda esta lei que hoje ponho perante vós? (Deuteronômio 4:5-8; veja também Salmos 33:4)

Deus lida com os homens na base do que Ele revelou para eles. Ele frequentemente fala para os homens o que Ele fará bem antes do acontecimento assim eles saberão que Deus é Deus e que Ele cumpriu o que Ele prometeu:

21 - Anunciai, e chegai-vos, e tomai conselho todos juntos; quem fez ouvir isto desde a antiguidade? Quem desde então o anunciou? Porventura não sou eu, o SENHOR? Pois não há outro Deus senão eu; Deus justo e Salvador não há além de mim. (Isaías 45:21)

O que Deus não revelou não precisa ser conhecido (veja Deuteronômio 29:29) Tudo o que é necessário para “vida e piedade” tem sido revelado para nós (veja II Pedro 1:4) assim estamos totalmente equipados (II Timóteo 3:14-17).

(2) Deus revela Sua justiça instruindo os homens em Sua palavra.

8 - Bom e reto é o SENHOR; por isso ensinará o caminho aos pecadores. (Salmos 25:8)

Frequentemente estas instruções vieram através dos sacerdotes levitas (Levítico 10:11: Deuteronômio 24:8; Neemias 8:9; II Crônicas 17:7-9) ou através dos profetas como Moisés (Deuteronômio 4:1,5, 14; Êxodo 18:20)

(3) Deus revela Sua justiça cumprindo Suas promessas.

7 - Tu és o SENHOR, o Deus, que elegeste a Abrão, e o tiraste de Ur dos caldeus, e lhe puseste por nome Abraão. 8 - E achaste o seu coração fiel perante ti, e fizeste com ele a aliança, de que darias à sua descendência a terra dos cananeus, dos heteus, dos amorreus, dos perizeus, dos jebuseus e dos girgaseus; e confirmaste as tuas palavras, porquanto és justo. (Neemias 9:7-8)

(4) Deus revela Sua justiça julgando os inimigos de Israel.

27 - Então Faraó mandou chamar a Moisés e a Arão, e disse-lhes: Esta vez pequei; o SENHOR é justo, mas eu e o meu povo ímpios. (Êxodo 9:27)

13 - Ante a face do SENHOR, porque vem, porque vem a julgar a terra; julgará o mundo com justiça e os povos com a sua verdade. (Salmos 96:13)

Deus também Se mostra ser justo quando Ele julga a nação de Israel pelos seus pecados e desobediência:

1 - SUCEDEU que, havendo Roboão confirmado o reino, e havendo-se fortalecido, deixou a lei do SENHOR, e com ele todo o Israel. 2 - E sucedeu que, no quinto ano do rei Roboão, Sisaque, rei do Egito, subiu contra Jerusalém (porque tinham transgredido contra o SENHOR) 3 - Com mil e duzentos carros e com sessenta mil cavaleiros; e era inumerável o povo que vinha com ele do Egito, de líbios, suquitas e etíopes. 4 - E tomou as cidades fortificadas, que Judá tinha; e chegou até Jerusalém. 5 - Então veio Semaías, o profeta, a Roboão e aos príncipes de Judá que se ajuntaram em Jerusalém por causa de Sisaque, e disse-lhes: Assim diz o SENHOR: Vós me deixastes a mim, por isso também eu vos deixei na mão de Sisaque. 6 - Então se humilharam os príncipes de Israel, e o rei, e disseram: O SENHOR é justo. (II Crônicas 12:1-6)

15 - Ah! SENHOR Deus de Israel, justo és, pois ficamos qual um remanescente que escapou como hoje se vê; eis que estamos diante de ti, na nossa culpa, porque ninguém há que possa estar na tua presença, por causa disto. (Esdras 9:15)

7 - A ti, ó Senhor, pertence a justiça, mas a nós a confusão de rosto, como hoje se vê; aos homens de Judá, e aos moradores de Jerusalém, e a todo o Israel, aos de perto e aos de longe, em todas as terras por onde os tens lançado, por causa das suas rebeliões que cometeram contra ti. 8 - Ó Senhor, a nós pertence a confusão de rosto, aos nossos reis, aos nossos príncipes, e a nossos pais, porque pecamos contra ti. (Daniel 9:7-8)

(5) Deus revela Sua justiça na forma que Ele governa.

6 - O teu trono, ó Deus, é eterno e perpétuo; o cetro do teu reino é um cetro de equidade. (Salmos 45:6) – 14 - Justiça e juízo são a base do teu trono; misericórdia e verdade irão adiante do teu rosto. (Salmos 89:14, veja também Salmos 97:2).

(6) Deus revela Sua justiça em Sua raiva e em Sua ira.

5 - O SENHOR prova o justo; porém ao ímpio e ao que ama a violência odeia a sua alma. (Salmos 11:5) – 11 - Deus é juiz justo, um Deus que se ira todos os dias. (Salmos 7:11)3

(7) Deus revela Sua justiça em Sua proteção ao pobre e aflito.

12 - Sei que o SENHOR sustentará a causa do oprimido, e o direito do necessitado. (Salmos 140:12; veja também Salmos 12:5; 116:6 abaixo).

(8) Deus revela Sua justiça quando Ele mostra misericórdia e compaixão.

5 - Piedoso é o SENHOR e justo; o nosso Deus tem misericórdia. 6 - O SENHOR guarda aos símplices; fui abatido, mas ele me livrou. (Salmos 116:5-6)

18 - Por isso, o SENHOR esperará, para ter misericórdia de vós; e por isso se levantará, para se compadecer de vós, porque o SENHOR é um Deus de equidade; bem-aventurados todos os que nele esperam. (Isaías 30:18)

(9) Deus revela Sua justiça ao salvar os pecadores.

2 - O SENHOR fez notória a sua salvação, manifestou a sua justiça perante os olhos dos gentios. 3 - Lembrou-se da sua benignidade e da sua verdade para com a casa de Israel; todas as extremidades da terra viram a salvação do nosso Deus. (Salmos 98:2-3)

11 - Ele verá o fruto do trabalho da sua alma, e ficará satisfeito; com o seu conhecimento o meu servo, o justo, justificará a muitos; porque as iniquidades deles levará sobre si. (Isaías 53:11)

Creio ser este um aspecto significativo da justiça de Deus. Deus é justo ao salvar os pecadores. Frequentemente pensamos na justiça de Deus ser revelada em Seu julgamento dos pecadores e Sua misericórdia pela Sua salvação dos pecadores.

As Escrituras ensinam que a justiça de Deus é a causa de ambas: condenação e justificação. Ele é justo ao salvar os pecadores, assim como misericordioso e compassivo. Deus é justo em todo o Seu lidar com os homens, certamente em todo o Seu lidar.

A retidão de Deus e a justiça de Deus não são assuntos secundários; elas são primários. A retidão ou justiça de Deus é para ser o princípio guia para o povo de Deus. Quando os profetas do Velho Testamento procuraram resumir a essência do ensino do Velho Testamento em relação à conduta do homem, foi que os homens pratiquem a retidão ou justiça:

21 - Odeio, desprezo as vossas festas, e as vossas assembleias solenes não me exalarão bom cheiro. 22 - E ainda que me ofereçais holocaustos, ofertas de alimentos, não me agradarei delas; nem atentarei para as ofertas pacíficas de vossos animais gordos. 23 - Afasta de mim o estrépito dos teus cânticos; porque não ouvirei as melodias das tuas violas. 24 - Corra, porém, o juízo como as águas, e a justiça como o ribeiro impetuoso. (Amós 5:21-24)

6 - Com que me apresentarei ao SENHOR, e me inclinarei diante do Deus altíssimo? Apresentar-me-ei diante dele com holocaustos, com bezerros de um ano? 7 - Agradar-se-á o SENHOR de milhares de carneiros, ou de dez mil ribeiros de azeite? Darei o meu primogênito pela minha transgressão, o fruto do meu ventre pelo pecado da minha alma? 8 - Ele te declarou, ó homem, o que é bom; e que é o que o SENHOR pede de ti, senão que pratiques a justiça, e ames a benignidade, e andes humildemente com o teu Deus? (Miquéias 6:6-8)

Ao resumir o que a verdadeira essência da Lei do Velho Testamento era, Amós e Miquéias ambos falaram primeiro de justiça e retidão. Deus não está interessado na manutenção legalista da Lei, como se alguém pudesse se fazer reto assim procedendo. Deus está interessado nos homens procurando conhecer o coração de Deus e Lhe agradando fazendo aquilo que Lhe agrada e aquilo que Ele faz.

A Justiça de Deus no Novo Testamento

Se retidão e justiça são o coração da Lei do Velho Testamento, elas também estão no coração da disputa entre Jesus e os escribas e Fariseus.4 Logo no início do Seu ministério terreno, Jesus começou a contrastar Sua interpretação do Velho Testamento ensinando retidão com o ensino dos escribas e Fariseus.

Realmente, Jesus não ofereceu uma “nova” interpretação de retidão ou da Lei; ao contrário Ele procurou reestabelecer o entendimento correto de retidão como ensinado na Lei e os Profetas.

Então, Jesus repetidamente usou a fórmula, “Vocês ouviram dizer...” (“Isto é o que os escribas e os Fariseus ensinam...”) “Porém Eu digo para vocês...” (“Pois o Velho Testamento pretende ser entendido desta forma...”)

Os escribas e os Fariseus pensavam em eles mesmos serem os padrões de retidão. Eles achavam que eles, de todos os homens, eram retos. Jesus chocou a todos quando Ele disse:

20 - Porque vos digo que, se a vossa justiça não exceder a dos escribas e fariseus, de modo nenhum entrareis no reino dos céus. (Mateus 5:20)

Estava claro que se os escribas e os Fariseus não podiam produzir retidão suficiente eles próprios, ninguém poderia. O padrão de retidão que a Lei estabeleceu era ainda mais alta do que aquela dos escribas e Fariseus. Ninguém era reto o suficiente para entrar no céu. Que choque para os auto retos que pensavam que tinham assento no reino.

Se Jesus chocou Sua audiência quando Ele falou que aqueles que pareciam ser mais retos não iriam entrar no reino com o seu tipo de retidão, Ele também os chocou com quem seriam os “abençoados” pela entrada no reino: aqueles que os escribas e os Fariseus achavam indignos do reino.

Os abençoados não eram os escribas e Fariseus, porém “o pobre de espírito”, aqueles que “choram”, os “mansos”, “aqueles que têm fome e sede de justiça”, os “misericordiosos”, os “puros de coração”, os “pacificadores” e aqueles que forem “perseguidos” por causa do seu relacionamento com Jesus (Mateus 5:3-12).

Jesus ensinou que a verdadeira retidão não é aquela a qual os homens julgam como reta baseada nas aparências externas, porém que são julgadas por Deus baseadas na Sua avaliação do coração:

15 - E disse-lhes: Vós sois os que vos justificais a vós mesmos diante dos homens, mas Deus conhece os vossos corações, porque o que entre os homens é elevado, perante Deus é abominação. (Lucas 16:15)

Os escribas e os Fariseus, que pensavam em si mesmos como retos por causa da sua atenção rigorosa às coisas externas, provaram justamente o contrário quando julgados pelo nosso Senhor:

28 - Assim também vós exteriormente pareceis justos aos homens, mas interiormente estais cheios de hipocrisia e de iniquidade. 29 - Ai de vós, escribas e fariseus, hipócritas! Pois que edificais os sepulcros dos profetas e adornais os monumentos dos justos, 30 - E dizeis: Se existíssemos no tempo de nossos pais, nunca nos associaríamos com eles para derramar o sangue dos profetas. 31 - Assim, vós mesmos testificais que sois filhos dos que mataram os profetas. 32 - Enchei vós, pois, a medida de vossos pais. 33 - Serpentes, raça de víboras! Como escapareis da condenação do inferno? 34 - Portanto, eis que eu vos envio profetas, sábios e escribas; a uns deles matareis e crucificareis; e a outros deles açoitareis nas vossas sinagogas e os perseguireis de cidade em cidade; 35 - Para que sobre vós caia todo o sangue justo, que foi derramado sobre a terra, desde o sangue de Abel, o justo, até ao sangue de Zacarias, filho de Baraquias, que matastes entre o santuário e o altar. (Mateus 23:28-35)

No Sermão do Monte, Jesus advertiu contra as aparências e o cerimonialismo.

1 - GUARDAI-VOS de fazer a vossa esmola diante dos homens, para serdes vistos por eles; aliás, não tereis galardão junto de vosso Pai, que está nos céus. (Mateus 6:1)

De acordo com Jesus, a retidão é muito diferente da retidão dos escribas e Fariseus. Falsa retidão é medida pelos homens na base da aparência externa. A verdadeira retidão é julgada por Deus, de acordo com a Sua Palavra.

Por causa disto, os homens precisam se acautelar de tentar julgar a retidão dos outros (veja Mateus 7:1) Aqueles cujas ações parecem indicar que eles são justos são aqueles os quais Deus negou sempre terem conhecidos como Suas crianças (Mateus 7:15-23). Aqueles que pareciam ser justos não eram, e aqueles que não pareciam ser justos pelo Judaísmo daqueles dias podem muito bem terem sido justos.

Não é de se admirar então que Jesus não foi considerado justo por muitos dos Judeus, porém foi considerado um pecador:

16 - Então alguns dos fariseus diziam: Este homem não é de Deus, pois não guarda o sábado. Diziam outros: Como pode um homem pecador fazer tais sinais? E havia dissensão entre eles. ...24 - Chamaram, pois, pela segunda vez o homem que tinha sido cego, e disseram-lhe: Dá glória a Deus; nós sabemos que esse homem é pecador. 25 - Respondeu ele pois, e disse: Se é pecador, não sei; uma coisa sei, é que, havendo eu sido cego, agora vejo. (João 9:16, 24-25)

A grande divisão que surgiu entre os Judeus foi sobre a questão se Jesus era um homem justo ou um pecador (veja João 10:19-21)

O Velho e o Novo Testamento não deixam dúvidas em nossas mentes se o Senhor Jesus era justo. O profeta Isaías falou do esperado Messias como o “Justo” o qual “justificará a muitos” (Isaías 53:11).

Jeremias falou sobre Ele como o “Renovo justo” (Jeremias 23:5). Quando Jesus foi batizado, foi para “cumprir toda justiça” (Mateus 3:15). Ambos, a esposa de Pilatos (Mateus 27:19) e o soldado aos pés da cruz (Lucas 23:47) reconheceram Sua retidão no mesmo momento quando os homens O estavam condenando.

Os apóstolos da mesma forma sustentaram o testemunho da retidão de Cristo:

1 - MEUS filhinhos, estas coisas vos escrevo, para que não pequeis; e, se alguém pecar, temos um Advogado para com o Pai, Jesus Cristo, o justo. (I João 2:1)

29 - Se sabeis que ele é justo, sabeis que todo aquele que pratica a justiça é nascido dele. (I João 2:29)

A justiça de Deus é particularmente importante em relação à salvação. Em Romanos 3, Paulo afirma que Deus não somente justifica os pecadores (isto é, Ele os declara justos), porém Ele é também mostrado ser justo (reto) no processo:

21 - Mas agora se manifestou sem a lei a justiça de Deus, tendo o testemunho da lei e dos profetas; 22 - Isto é, a justiça de Deus pela fé em Jesus Cristo para todos e sobre todos os que creem; porque não há diferença. 23 - Porque todos pecaram e destituídos estão da glória de Deus; 24 - Sendo justificados gratuitamente pela sua graça, pela redenção que há em Cristo Jesus. 25 - Ao qual Deus propôs para propiciação pela fé no seu sangue, para demonstrar a sua justiça pela remissão dos pecados dantes cometidos, sob a paciência de Deus; 26 - Para demonstração da sua justiça neste tempo presente, para que ele seja justo e justificador daquele que tem fé em Jesus. 27 - Onde está logo a jactância? É excluída. Por qual lei? Das obras? Não; mas pela lei da fé. 28 - Concluímos, pois, que o homem é justificado pela fé sem as obras da lei. (Romanos 3:21-28)

Os homens falharam em viver os padrões da justiça colocados pela Lei (Romanos 3:9-20). Deus é justo ao condenar todos os homens à morte, pois todos os homens sem exceção pecaram e carecem da glória de Deus (Romanos 3:23) . Todos os homens são merecedores da morte por que o “salário do pecado é a morte” (Romanos 6:23). Deus é justo ao condenar o injusto.

Porém Deus é também justo em salvar os pecadores. Como Paulo colocou, Ele é “justo e o justificador daquele que tem fé em Jesus Cristo” (Romanos 3:26). Como pode ser isto? Deus é justo porque Sua justa ira foi satisfeita. Justiça foi feita na cruz do Calvário.

Deus não reduziu as acusações contra os homens; Ele não mudou os padrões de justiça. Deus derramou toda a medida da Sua ira justa sobre o Seu Filho na cruz do Calvário.

Nele a justiça foi cumprida. Todos aqueles que confiam Nele pela fé são justificados. Seus pecados são perdoados porque Jesus pagou todo o preço; Ele sofreu toda a medida da ira de Deus em seus lugares.

E para aqueles que rejeitam a bondade e misericórdia de Deus no Calvário devem pagar a penalidade pelos seus pecados porque eles não aceitam o pagamento que Jesus fez em seus lugares.

A cruz do Calvário cumpriu a justa salvação, para todos aqueles que a receberem. Porém nos também sabemos que somente aqueles a quem Deus escolheu – os “eleitos” – se arrependerão e confiarão na morte de Cristo em seu lugar.

Isto levanta outra questão relacionada com a justiça divina. Após claramente ensinar a doutrina da eleição divina, Paulo pergunta como a eleição se enquadra com a justiça de Deus, e então ele dá a resposta:

6 - Não que a palavra de Deus haja faltado, porque nem todos os que são de Israel são israelitas; 7 - Nem por serem descendência de Abraão são todos filhos; mas: Em Isaque será chamada a tua descendência. 8 - Isto é, não são os filhos da carne que são filhos de Deus, mas os filhos da promessa são contados como descendência. 9 - Porque a palavra da promessa é esta: Por este tempo virei, e Sara terá um filho. 10 - E não somente esta, mas também Rebeca, quando concebeu de um, de Isaque, nosso pai; 11 - Porque, não tendo eles ainda nascido, nem tendo feito bem ou mal (para que o propósito de Deus, segundo a eleição, ficasse firme, não por causa das obras, mas por aquele que chama), 12 - Foi-lhe dito a ela: O maior servirá o menor. 13 - Como está escrito: Amei a Jacó, e odiei a Esaú.

14 - Que diremos, pois? Que há injustiça da parte de Deus? De maneira nenhuma. 15 - Pois diz a Moisés: Compadecer-me-ei de quem me compadecer, e terei misericórdia de quem eu tiver misericórdia. 16 - Assim, pois, isto não depende do que quer, nem do que corre, mas de Deus, que se compadece. 17 - Porque diz a Escritura a Faraó: Para isto mesmo te levantei; para em ti mostrar o meu poder, e para que o meu nome seja anunciado em toda a terra. 18 - Logo, pois, compadece-se de quem quer, e endurece a quem quer.

19 - Dir-me-ás então: Por que se queixa ele ainda? Porquanto, quem tem resistido à sua vontade? 20 - Mas, ó homem, quem és tu, que a Deus replicas? Porventura a coisa formada dirá ao que a formou: Por que me fizeste assim? 21 - Ou não tem o oleiro poder sobre o barro, para de a mesma massa fazer um vaso para honra e outro para desonra? 22 - E que direis se Deus, querendo mostrar a sua ira, e dar a conhecer o seu poder, suportou com muita paciência os vasos da ira, preparados para a perdição; 23 - Para que também desse a conhecer as riquezas da sua glória nos vasos de misericórdia, que para glória já dantes preparou, 24 - Os quais somos nós, a quem também chamou, não só dentre os judeus, mas também dentre os gentios? (Romanos 9:6-24)

A questão assume que a eleição divina foi ensinada por Paulo como um fato bíblico. Se não fosse assim – como claramente ela é – a questão não teria sido levantada por Paulo.

E se não há tal coisa como a eleição, Paulo poderia simplesmente ter varrido a questão de lado como ilógica e insensata. Porém Paulo assume a verdade da eleição e a possibilidade de que alguns possam objetar baseados em que a eleição tornaria Deus injusto.

Paulo repreende primeiro aqueles que têm coragem de julgar Deus e opinarem em Sua justiça. Quão prepotente o homem pode ser? Deus deveria ficar diante do tribunal do julgamento humano? Naturalmente que não.

Como visto no capítulo 3, Deus é justo ao condenar todos, e em Cristo, aqueles os quais são justificados foram punidos e levantaram para novidade de vida. Deus também é justo ao julgar todos aqueles os quais recusam aceitar Sua oferta de salvação em Cristo.

Deus seria injusto somente se Ele coloca-se de lado a justiça ao invés de realizá-la em Cristo, se pela Sua morte sacrificial na Sua primeira vinda ou pelo Seu julgamento do mundo incrédulo na Sua segunda vinda.

A graça Divina, a graça pela qual Deus vem para salvar os homens dos seus pecados, é distribuída não na base dos méritos dos homens, porém apesar dos pecados dos homens. Graça, como mostraremos depois, enfatizada em outra mensagem, é soberanamente outorgada.

Deus seria injusto somente se Ele retivesse as bênçãos dos homens as quais eles merecessem. Desde que Deus é livre para dar bênçãos não merecidas para qualquer pecador que Ele possa escolher, Deus não é injusto ao salvar alguns dos piores pecadores, enquanto escolhendo não salvar outros pecadores. Deus não está devendo salvação para qualquer um, e então Ele não é injusto em salvar alguns e escolher não salvar outros.

As boas novas do evangelho é que a salvação pela graça é oferecida para todos os homens, e pela justiça de Jesus Cristo, os homens podem ser perdoados de seus pecados e tornados justos:

20 - De sorte que somos embaixadores da parte de Cristo, como se Deus por nós rogasse. Rogamos-vos, pois, da parte de Cristo, que vos reconcilieis com Deus. 21 - Àquele que não conheceu pecado, o fez pecado por nós; para que nele fôssemos feitos justiça de Deus. (II Corintios 5:20-21)

Conclusão

Se pecado é a manifestação de nossa falta de retidão e nós só podemos ser salvos através da retidão não nossa – a retidão de Cristo – então o supremo pecado é a auto-retidão. Jesus não rejeita pecadores que se chegam a Ele para misericórdia e salvação;

Ele rejeitou aqueles que eram muito retos (aos seus próprios olhos) para precisarem da graça. Jesus veio para salvar os pecadores e não salvar aqueles retos aos seus próprios olhos.

Ninguém é tão perdido para ser salvo; existem somente aqueles muito bons para serem salvos. Nos Evangelhos, aqueles que pensaram serem muito retos foram aqueles condenados pelo nosso Senhor como ímpios e não retos.

Se estamos entre aqueles que têm reconhecido nosso pecado e confiamos na retidão de Cristo para nossa salvação, a justiça de Deus é uma das grandes e confortantes verdades que deveríamos abraçar.

A justiça de Deus significa que quando Ele estabelecer Seu reino na terra, ele será um reino caracterizado pela justiça. Ele julgará os homens em retidão, e Ele reinará em retidão.

Não precisamos nos preocupar com o ímpio de nossos dias que parecem estar se arranjando com o pecado. Se amarmos a retidão, devemos certamente não invejar o ímpio, cujo dia de julgamento espera por eles(ver Salmos 37;73). Seu dia de julgamento está rapidamente chegando sobre eles, e a justiça prevalecerá.

Se entendermos que a verdadeira retidão não é para ser julgada de acordo com os padrões externos, legalistas e que o julgamento pertence a Deus, devemos não nos ocupar em julgar os outros (Mateus 7:1).

Devemos também entender que julgamento começa na casa de Deus, e, portanto devemos nos apressar em nos julgarmos e evitarmos aqueles pecados que são uma ofensa para a justiça de Deus (Veja I Pedro 4:17; I Coríntios 11:31).

A doutrina da justiça de Deus significa que nós, como filhos de Deus (se somos Cristãos), devemos procurar imitar nosso Pai celeste. Devemos não procurar nos vingar contra aqueles que pecam contra nós, porém deixar a vingança para Deus (Romanos 12:17-21).

Ao invés de procurar revidar, vamos sofrer a injustiça dos homens, assim como nosso Senhor Jesus, que Deus pode até trazer nossos inimigos ao arrependimento e salvação (Mateus 5:43-44; I Pedro 2:18-25). E vamos orar como nosso Senhor nos ensinou:

10 - Venha o teu reino, seja feita a tua vontade, assim na terra como no céu; (Mateus 6:10)


1 Richard L. Strauss, The Joy of Knowing God, (Neptune, New Jersey: Loizeaux Brothers, 1984), p. 140.

2 A. W. Tozer, The Knowledge of the Holy, pp. 93-94.

3 Quando Deus está com raiva, Ele também é justo. A Bíblia não nos ensina, “Não tenham raiva, e então pequem”. Ao invés ela ensina que há ocasiões que deveríamos ter raiva (como Deus), porém não deixar que nossa raiva leve ao pecado. Existe a raiva justa, a qual não é pecado. Algumas vezes nós pecamos por não ficarmos com raiva por causa do pecado.

4 veja por exemplo, Mateus 23; Lucas 16;15; Filipenses 3;1-11.

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7. A Ira De Deus

Introdução

Cerca de 400 motoqueiros se reuniram recentemente para homenagear o “Grandpa Bob”. Bob Shields, um membro fundador da temível gang de motocicletas conhecida como os Bandidos, morreu de câncer na idade de 78 anos.

Motoqueiros maduros e mais velhos se reuniram para beber cerveja e contar estórias dos bons velhos dias de uso de drogas, assaltos, terrorismo e morte, para não mencionar alguns pecados legais. O que me chamou a atenção foi a maneira masculina na qual eles tentaram lidar com a morte e a realidade do julgamento futuro.

“Dê a eles o inferno, Grandpa”, disse um motoqueiro de barbas cinzentas. “O diabo está na fila do desemprego agora”. Lamont, outro todo tatuado membro da gang, foi mencionado como tendo dito, “Onde ele foi, é para onde nós todos estamos indo um dia. Ele está nos esperando”.

“Eu não quero nenhum pregador falando e delirando sobre mim”, ele escreveu. “Além disso, estou aqui embaixo, tomando uísque e... ao diabo”.1

Não sei se estes motoqueiros acreditam que existe um inferno, porém certamente eles não têm uma visão correta da ira de Deus. A maioria das pessoas não quer pensar na ira de Deus, de forma alguma, preferindo pensar e falar do amor de Deus.

Aqueles que acreditam que Deus é um Deus de ira assim como um Deus de amor preferem pensar na Sua ira no tempo passado. Muitos parecem acreditar que a ira de Deus é uma verdade do Velho Testamento e que com a vinda de Cristo, estamos agora seguros para pensar somente em termos do amor de Deus. Este é um pensamento errado sobre Deus, como observa A. W. Pink:

É triste achar tantos Cristãos professos que parecem achar a ira de Deus como algo para o qual eles precisam fazer uma desculpa, ou ao menos eles gostariam que não houvesse tal coisa.

Enquanto alguns não iriam tão longe como admitir abertamente que eles consideram uma mancha no caráter Divino, eles estão longe de considerá-la com satisfação; eles gostam de não pensar sobre ela, e eles raramente a ouvem mencionada sem um resentimento secreto crescendo em seus corações contra ela.

Mesmo com aqueles que são mais sóbrios no seu julgamento, não poucos parecem imaginar que existe uma severidade a cerca da ira Divina a qual é muito terrível para formar um tema para contemplação proveitosa. Outros têm a ilusão que a ira de Deus não é consistente com Sua bondade, e assim procuram tirá-la dos seus pensamentos.

Sim, há muitos que fogem de uma visão da ira de Deus embora eles sejam chamados para olhar sobre uma mancha no caráter Divino, ou algum borrão sobre o governo Divino. Porém o que dizem as Escrituras?

Quando nos voltamos para elas achamos que Deus não fez nenhuma tentativa de esconder o fato de Sua ira. Ele não está envergonhado de fazer conhecer que a vingança e a fúria pertencem a Ele.2

A ira de Deus não é apenas ensinada na Bíblia, é uma proeminente verdade nas Escrituras como A. W. Pink chama a atenção no seu livro:

Um estudo da concordância mostra que há mais referências nas Escrituras sobre a raiva, fúria e ira de Deus, do que há para Seu amor e ternura.3

A ira de Deus é um atributo de Deus tanto quanto uma parte de Deus como qualquer outro atributo, um atributo sem o qual Deus seria menos que Deus:

Agora a ira de Deus é tanto uma perfeição divina como é Sua fidelidade, poder e misericórdia. Deve ser assim, pois não há nenhuma mazela que seja nenhum mínimo defeito no caráter de Deus; enquanto haveria se a “ira” estivesse ausente Dele.4

Se vamos discutir a ira de Deus, devemos primeiro defini-la. Pink, um dos estudiosos dos atributos de Deus, define a ira de Deus desta forma:

A ira de Deus é Sua eterna repulsa de toda injustiça. É o desprazer e a indignação da equidade Divina contra o mal.

É a santidade de Deus comovida em atividade contra o pecado. É a causa daquela sentença a qual Ele passa contra os maldosos.

Deus está bravo contra o pecado porque é uma rebelião contra Sua autoridade, um erro cometido à Sua soberania inviolável.

Rebeldes contra o governo de Deus deveriam ser cientes de que Deus é o Senhor.

Eles deveriam saber e sentir quão grande é aquela Majestade a qual eles desprezam, e quão terrível é aquela ameaçadora ira a qual eles tão pouco se lembram.

Não que a ira de Deus seja uma retaliação maligna e maliciosa, infligindo prejuízo por próprio interesse, ou em retorno por um dano recebido. Não; enquanto Deus irá justificar Seu domínio como Senhor do universo, Ele não será vingativo.5

J. I. Packer nos mostra no dicionário a definição de ira:

“Ira” é uma antiga palavra definida no meu dicionário como “profunda, intensa raiva e indignação”. “Ira” é definida como “comoção de um desprazer ressentido e forte antagonismo, pelo sentido de dano ou insulto”; “indignação” como “justa raiva causada pela injustiça”. Isto é ira. E ira, a Bíblia nos diz, é um atributo de Deus.6

Talvez uma definição mais concisa seja suficiente para o propósito do nosso estudo:

Ira divina é a justa raiva e punição provocada pelo pecado.

A Ira de Deus no Velho Testamento

O Velho Testamento não somente fala da ira de Deus como um dos seus atributos como fala de Sua ira como uma parte da glória de Deus:

18 - Então ele disse: Rogo-te que me mostres a tua glória. 19 - Porém ele disse: Eu farei passar toda a minha bondade por diante de ti, e proclamarei o nome do SENHOR diante de ti; e terei misericórdia de quem eu tiver misericórdia, e me compadecerei de quem eu me compadecer. 20 - E disse mais: Não poderás ver a minha face, porquanto homem nenhum verá a minha face, e viverá. 21 - Disse mais o SENHOR: Eis aqui um lugar junto a mim; aqui te porás sobre a penha. 22 - E acontecerá que, quando a minha glória passar, por-te-ei numa fenda da penha, e te cobrirei com a minha mão, até que eu haja passado. 23 - E, havendo eu tirado a minha mão, me verás pelas costas; mas a minha face não se verá. 1 - ENTÃO disse o SENHOR a Moisés: Lavra duas tábuas de pedra, como as primeiras; e eu escreverei nas tábuas as mesmas palavras que estavam nas primeiras tábuas, que tu quebraste. 2 - E prepara-te para amanhã, para que subas pela manhã ao monte Sinai, e ali te põe diante de mim no cume do monte. 3 - E ninguém suba contigo, e também ninguém apareça em todo o monte; nem ovelhas nem bois se apascentem defronte do monte. 4 - Então Moisés lavrou duas tábuas de pedra, como as primeiras; e levantando-se pela manhã de madrugada, subiu ao monte Sinai, como o SENHOR lhe tinha ordenado; e levou as duas tábuas de pedra em suas mãos. 5 - E o SENHOR desceu numa nuvem e se pôs ali junto a ele; e ele proclamou o nome do SENHOR. 6 - Passando, pois, o SENHOR perante ele, clamou: O SENHOR, o SENHOR Deus, misericordioso e piedoso, tardio em irar-se e grande em beneficência e verdade; 7 - Que guarda a beneficência em milhares; que perdoa a iniquidade, e a transgressão e o pecado; que ao culpado não tem por inocente; que visita a iniquidade dos pais sobre os filhos e sobre os filhos dos filhos até à terceira e quarta geração. (Êxodo 33:18-34:7)

A ira de Deus não é um constrangimento para Ele. Ele nunca precisa ficar envergonhado, como os homens, por perder a calma. A ira de Deus está inseparavelmente ligada com Sua glória. Deus traz glória para Si mesmo quando Ele exerce a Sua ira.

A ira de Deus é provocada quando os homens se rebelam contra a Sua Palavra. Após Deus tirar os Israelitas do Egito, Ele lhes deu Suas leis para guiar e governar sua conduta assim eles poderiam ser um povo santo no meio dos quais Ele poderia morar.

Em Deuteronômio 28:1-14, Deus descreve as bênçãos que resultariam da obediência ao pacto que Ele fez com eles no Monte Sinai.

Os versos 15-68 mostram uma descrição muito mais extensa e gráfica do Seu julgamento como uma consequência de quebrar o seu pacto. No contexto de Deuteronômio 28, está claro que Israel não manterá o Seu pacto e que eles seriam julgados.

Deus não tolerará o pecado entre o Seu povo não mais do que Ele o tolerará em outros. Os Israelitas estavam destinados a beber profundamente do copo da ira de Deus.

Várias ocasiões podem ser vistas no Velho Testamento quando a ira de Deus é demonstrada. Em Números 16, a ira de Deus é derramada em Coré, Datã, Abirão e em 250 outros os quais se rebelaram contra Moisés como líder indicado por Deus (versículos 1-3).

Quando chamados para aparecerem, Datã e Abirão se recusaram e suas palavras indicam que sua rebelião foi tanto contra Deus quanto foi contra Moisés:

12 - E Moisés mandou chamar a Datã e a Abirão, filhos de Eliabe; porém eles disseram: Não subiremos; 13 - Porventura pouco é que nos fizeste subir de uma terra que mana leite e mel, para nos matares neste deserto, senão que também queres fazer-te príncipe sobre nós? 14 - Nem tampouco nos trouxeste a uma terra que mana leite e mel, nem nos deste campo e vinhas em herança; porventura arrancarás os olhos a estes homens? Não subiremos. (Números 16:12-14)

Deus prometeu levar os Israelitas do seu cativeiro no Egito para uma terra que mana “leite e mel” (Êxodo 13:5; veja também Números 13:27).

Estes rebeldes viam o Egito, o lugar do seu cativeiro primitivo, como a terra de “leite e mel” e a terra prometida como um ermo estéril e lugar de cativeiro.

Eles também rejeitaram a liderança de Moisés e propuseram uma forma mais democrática de governo. Deus pareceu pronto para destruir a nação inteira (Números 16:20-21), porém Moisés e Aarão conheciam Deus melhor,então, eles pediram a Deus para não derramar Sua ira contra todos, porém somente contra aqueles que eram os culpados desta rebelião (versículo 22).

Moisés então declarou um meio pelo qual todos saberiam quem Deus apontou para liderar o Seu povo:

28 - Então disse Moisés: Nisto conhecereis que o SENHOR me enviou a fazer todos estes feitos, que de meu coração não procedem. 29 - Se estes morrerem como morrem todos os homens, e se forem visitados como são visitados todos os homens, então o SENHOR não me enviou. 30 - Mas, se o SENHOR criar alguma coisa nova, e a terra abrir a sua boca e os tragar com tudo o que é seu, e vivos descerem ao abismo, então conhecereis que estes homens irritaram ao SENHOR. 31 - E aconteceu que, acabando ele de falar todas estas palavras, a terra que estava debaixo deles se fendeu. 32 - E a terra abriu a sua boca, e os tragou com as suas casas, como também a todos os homens que pertenciam a Coré, e a todos os seus bens. 33 - E eles e tudo o que era seu desceram vivos ao abismo, e a terra os cobriu, e pereceram do meio da congregação. 34 - E todo o Israel, que estava ao redor deles, fugiu ao clamor deles; porque diziam: Para que não nos trague a terra também a nós. 35 - Então saiu fogo do SENHOR, e consumiu os duzentos e cinquenta homens que ofereciam o incenso. (Números 16:28-35)

Coré, Datã, Abirão e todos aqueles que os seguiram primeiro foram queimados até a morte e então tiveram um enterro ignóbil numa forma que nunca tinha acontecido antes na história – a terra se abriu, os engoliu e então se fechou sobre eles.

Deus desta forma tornou claro que Moisés e Aarão eram os seus líderes indicados, e ao mesmo tempo demonstrou Sua ira justa sobre aqueles que se rebelaram contra Ele e os líderes que Ele indicara.

Nos tempos do Velho Testamento, Deus não somente demonstrou Sua ira contra os Israelitas rebeldes, Ele também demonstrou Sua ira contra os pagões ímpios.Ele destruiu a terra habitada por meio do dilúvio (Gênesis 6-9).

Ele também destruiu as cidades ímpias de Sodoma e Gomorra (Gênesis 19). E após o êxodo, Ele usou a nação de Israel para destruir os Cananeus ímpios pelos seus pecados, assim como Ele indicara anteriormente a Abraão:

12 - E pondo-se o sol, um profundo sono caiu sobre Abrão; e eis que grande espanto e grande escuridão caíram sobre ele. 13 - Então disse a Abrão: Sabes, de certo, que peregrina será a tua descendência em terra alheia, e será reduzida à escravidão, e será afligida por quatrocentos anos, 14 - Mas também eu julgarei a nação, à qual ela tem de servir, e depois sairá com grande riqueza. 15 - E tu irás a teus pais em paz; em boa velhice serás sepultado. 16 - E a quarta geração tornará para cá; porque a medida da injustiça dos amorreus não está ainda cheia. (Gênesis 15:12-16)

1 - QUANDO o SENHOR teu Deus te houver introduzido na terra, à qual vais para possuí-la, e tiver lançado fora muitas nações de diante de ti, os heteus, e os girgaseus, e os amorreus, e os cananeus, e os perizeus, e os heveus, e os jebuseus, sete nações mais numerosas e mais poderosas do que tu; 2 - E o SENHOR teu Deus as tiver dado diante de ti, para feri-las, totalmente as destruirás; não farás com elas aliança, nem terás piedade delas; 3 - Nem te aparentarás com elas; não darás tuas filhas a seus filhos, e não tomarás suas filhas para teus filhos; 4 - Pois fariam desviar teus filhos de mim, para que servissem a outros deuses; e a ira do SENHOR se acenderia contra vós, e depressa vos consumiria. 5 - Porém assim lhes fareis: Derrubareis os seus altares, quebrareis as suas estátuas; e cortareis os seus bosques, e queimareis a fogo as suas imagens de escultura. 16 - Pois consumirás a todos os povos que te der o SENHOR teu Deus; os teus olhos não os poupará; e não servirás a seus deuses, pois isto te seria por laço. (Deuteronômio 7:1-5, 16; veja também 20:16-18 )

Deus indicou a Abraão que seus descendentes seriam perseguidos no Egito por 400 anos (embora Deus não tenha nomeado o lugar), e então Ele os traria de volta para possuir a terra.

A razão pela demora ao menos em parte foi para permitir que a iniquidade dos Amoritas se completasse. Os Israelitas eram para serem os instrumentos da ira de Deus em relação a estes Cananitas. Era para eles mostrarem nenhuma misericórdia.

Eles não deveriam permitir que nenhum Cananita sobrevivesse. Isto era para o próprio bem de Israel. Se fossem permitidos viver, os Cananitas certamente iriam se casar com os Israelitas e também ensiná-los a pecar, duplicando os muitos pecados para os quais Deus estava derramando da Sua ira sobre eles.

Frequentemente no Velho Testamento Israel sofreu a ira de Deus assim como os Gentios. Porém existe um número de textos no Velho Testamento os quais falam de uma futura ira maior do que aquela vista antes:

6 - Clamai, pois, o dia do SENHOR está perto; vem do Todo-Poderoso como assolação. 7 - Portanto, todas as mãos se debilitarão, e o coração de todos os homens se desanimará. 8 - E assombrar-se-ão, e apoderar-se-ão deles dores e ais, e se angustiarão, como a mulher com dores de parto; cada um se espantará do seu próximo; os seus rostos serão rostos flamejantes. 9 - Eis que vem o dia do SENHOR, horrendo, com furor e ira ardente, para pôr a terra em assolação, e dela destruir os pecadores. 10 - Porque as estrelas dos céus e as suas constelações não darão a sua luz; o sol se escurecerá ao nascer, e a lua não resplandecerá com a sua luz. 11 - E visitarei sobre o mundo a maldade, e sobre os ímpios a sua iniquidade; e farei cessar a arrogância dos atrevidos, e abaterei a soberba dos tiranos. 12 - Farei que o homem seja mais precioso do que o ouro puro, e mais raro do que o ouro fino de Ofir. 13 - Por isso farei estremecer os céus; e a terra se moverá do seu lugar, por causa do furor do SENHOR dos Exércitos, e por causa do dia da sua ardente ira. 14 - E cada um será como a corça que foge, e como a ovelha que ninguém recolhe; cada um voltará para o seu povo, e cada um fugirá para a sua terra. 15 - Todo o que for achado será transpassado; e todo o que se unir a ele cairá à espada. 16 - E suas crianças serão despedaçadas perante os seus olhos; as suas casas serão saqueadas, e as suas mulheres violadas. (Isaías 13:6-16)

Se você é um estudante cuidadoso das Escrituras, você deve ter notado que este grande oráculo de sofrimento é pronunciado contra Babilônia sobre a qual o “dia do Senhor” chegará.

Parece então que esta profecia é cumprida nos tempos do Velho Testamento. Babilônia é julgada pelo zelo com o qual esta nação puniu a nação de Israel.

Entretanto este iminente julgamento da Babilônia é porém um prenúncio do grande “dia do Senhor”, o qual está ainda no futuro para a nação de Israel e todas as nações as quais se rebelaram contra Deus.

A Ira de Deus no Novo Testamento

Aqueles desejosos de aceitar que Deus é um Deus de ira estão algumas vezes ansiosos pela ira de Deus ser vista primariamente um assunto do Velho Testamento o qual não seria uma ameaça para aqueles que vivem hoje.

Eles gostam de pensar que com a vinda de nosso Senhor Jesus Cristo, o assunto da ira é principalmente um assunto da história passada. Porém simplesmente não é o caso.

Desde João Batista que foi o último profeta do Velho Testamento, nós quase esperamos ele falar da ira divina. Porém quando João fala da ira por vir, ele o faz em relação à vinda de Cristo.

De acordo com os ensinos de João, a ira divina estava relacionada com a vinda do Messias de duas formas. Primeiro, ele falou do Messias vir para experimentar a ira de Deus. Segundo, João falou do Messias como Aquele que executaria a ira de Deus.

Jesus, o Messias, Que Era para Experimentar a Ira de Deus.

Quando João Batista primeiro viu Jesus e O reconheceu como o Messias, Ele falou Dele como o que iria experimentar a Ira de Deus como o “Cordeiro de Deus”.

29 - No dia seguinte João viu a Jesus, que vinha para ele, e disse: Eis o Cordeiro de Deus, que tira o pecado do mundo. (João 1:29)

A expressão, “o Cordeiro de Deus”, ao qual João se referiu tem um antecedente rico no Velho Testamento. Havia o “Cordeiro Pascal”, sacrificado no tempo do êxodo de Israel do Egito (Êxodo 12), o qual foi um protótipo do nosso Senhor (veja I Coríntios 5:7).

Havia os outros cordeiros sacrificiais que eram parte da adoração de Israel (veja Gênesis 22:8; Êxodo 13:13; 29:39-41; 34:20; Levítico 3:7, etc.). Em particular, há o “Cordeiro de Deus” descrito por Isaías o qual é claramente uma referência ao Messias, o Senhor Jesus Cristo:

4 - Verdadeiramente ele tomou sobre si as nossas enfermidades, e as nossas dores levou sobre si; e nós o reputávamos por aflito, ferido de Deus, e oprimido. 5 - Mas ele foi ferido por causa das nossas transgressões, e moído por causa das nossas iniquidades; o castigo que nos traz a paz estava sobre ele, e pelas suas pisaduras fomos sarados. 6 - Todos nós andávamos desgarrados como ovelhas; cada um se desviava pelo seu caminho; mas o SENHOR fez cair sobre ele a iniquidade de nós todos. 7 - Ele foi oprimido e afligido, mas não abriu a sua boca; como um cordeiro foi levado ao matadouro, e como a ovelha muda perante os seus tosquiadores, assim ele não abriu a sua boca. 8 - Da opressão e do juízo foi tirado; e quem contará o tempo da sua vida? Porquanto foi cortado da terra dos viventes; pela transgressão do meu povo ele foi atingido. 10 - Todavia, ao SENHOR agradou moê-lo, fazendo-o enfermar; quando a sua alma se puser por expiação do pecado, verá a sua posteridade, prolongará os seus dias; e o bom prazer do SENHOR prosperará na sua mão. 11 - Ele verá o fruto do trabalho da sua alma, e ficará satisfeito; com o seu conhecimento o meu servo, o justo, justificará a muitos; porque as iniquidades deles levará sobre si. (Isaías 53:4-8, 10-11)

Esta profecia fala do sofrimento do Messias como o Portador de pecado, Aquele sobre o qual os pecados do mundo foram depositados e então sobre o qual a ira de Deus é derramada.

Isto nos possibilita compreender o porquê o nosso Senhor estava tão preocupado pelo conhecimento que o tempo do Seu sofrimento e morte estavam próximos:

27 - Agora a minha alma está perturbada; e que direi eu? Pai, me salva desta hora; mas para isto vim a esta hora. 28 - Pai glorifica o teu nome. Então veio uma voz do céu que dizia: Já o tenho glorificado, e outra vez o glorificarei. 29 - Ora, a multidão que ali estava, e que a ouvira, dizia que havia sido um trovão. Outros diziam: Um anjo lhe falou. 30 - Respondeu Jesus, e disse: Não veio esta voz por amor de mim, mas por amor de vós. 31 - Agora é o juízo deste mundo; agora será expulso o príncipe deste mundo. 32 - E eu, quando for levantado da terra, todos atrairei a mim. 33 - E dizia isto, significando de que morte havia de morrer. (João 12:27-33)

Eis porque o Senhor pôde dizer no Jardim do Getsêmane “A minha alma está cheia de tristeza até a morte...” (Mateus 26:38), e porque Lucas pôde nos dizer que o suor do nosso Senhor na Jardim tornou-se “gotas de sangue” (Lucas 22:44).

Quem mais do que nosso Senhor sabia sobre a ira de Deus contra o pecado e pecadores? Entretanto Ele foi obediente ao desejo do Pai de sofrer aquela ira no lugar dos pecadores.

O maior sofrimento do nosso Senhor veio porque Ele era o objeto da ira do Pai. A grande agonia do nosso Senhor é vista nestas palavras registradas na profecia Messiânica do Salmo 22 e, então, falada pelo nosso Senhor quando pendurado na cruz:

46 – “Deus meu, Deus meu, por que me desamparaste? (Salmo 22:1; Mateus 27:46)

Uma das mais belas verdades da Bíblia para o pecador merecedor da ira de Deus está contida no termo teológico, propiciação. Propiciação fala do cumprimento da santa ira de Deus.

24 - Sendo justificados gratuitamente pela sua graça, pela redenção que há em Cristo Jesus. 25 - Ao qual Deus propôs para propiciação pela fé no seu sangue, para demonstrar a sua justiça pela remissão dos pecados dantes cometidos, sob a paciência de Deus; 26 - Para demonstração da sua justiça neste tempo presente, para que ele seja justo e justificador daquele que tem fé em Jesus. (Romanos 3:24-26)

2 - E ele é a propiciação pelos nossos pecados, e não somente pelos nossos, mas também pelos de todo o mundo. (I João 2:2)

10 - Nisto está o amor, não em que nós tenhamos amado a Deus, mas em que ele nos amou a nós, e enviou seu Filho para propiciação pelos nossos pecados. (I João 4:10)

Num capítulo intitulado, “O Coração do Evangelho”, J. I. Packer tem isto para dizer sobre a propiciação no contexto do seu comentário nos ensinos de Paulo em Romanos 3 e 5.

A ira de Deus contra nós, ambas presente e por vir, foi satisfeita. Como isto foi realizado? Através da morte de Cristo. “Porque se nós, sendo inimigos, fomos reconciliados com Deus pela morte de seu Filho,” (Romanos 5:10)

O “sangue”, isto é, a morte sacrificial de Jesus Cristo aboliu a ira de Deus contra nós, e assegurou que Seu tratamento a nós desde então seria propicio e favorável.

De agora em diante, ao invés de Se mostrar contra nós, Ele Se mostraria em nossa vida e experiência a nosso favor. O que, então, a frase “uma propiciação... pelo Seu sangue” significa?

Significa, no contexto do argumento de Paulo, precisamente este pensamento: que pela Sua morte sacrificial por nossos pecados Cristo pacificou a ira de Deus.7

Propiciação significa que a ira de Deus foi sossegada para todos os que têm confiado em Jesus Cristo. As boas novas do Evangelho é que aqueles que colocaram sua confiança no Senhor Jesus como o “Cordeiro de Deus” não estão mais debaixo da sentença divina da ira:

1 - E VOS vivificou, estando vós mortos em ofensas e pecados, 2 - Em que noutro tempo andastes segundo o curso deste mundo, segundo o príncipe das potestades do ar, do espírito que agora opera nos filhos da desobediência. 3 - Entre os quais todos nós também antes andávamos nos desejos da nossa carne, fazendo a vontade da carne e dos pensamentos; e éramos por natureza filhos da ira, como os outros também. 4 - Mas Deus, que é riquíssimo em misericórdia, pelo seu muito amor com que nos amou, 5 - Estando nós ainda mortos em nossas ofensas, nos vivificou juntamente com Cristo (pela graça sois salvos), 6 - E nos ressuscitou juntamente com ele e nos fez assentar nos lugares celestiais, em Cristo Jesus; 7 - Para mostrar nos séculos vindouros as abundantes riquezas da sua graça pela sua benignidade para conosco em Cristo Jesus. 8 - Porque pela graça sois salvos, por meio da fé; e isto não vem de vós, é dom de Deus. 9 - Não vem das obras, para que ninguém se glorie; 10 - Porque somos feitura sua, criados em Cristo Jesus para as boas obras, as quais Deus preparou para que andássemos nelas. (Efésios 2:1-10)

9 - Porque eles mesmos anunciam de nós qual a entrada que tivemos para convosco, e como dos ídolos vos convertestes a Deus, para servir o Deus vivo e verdadeiro,10 - E esperar dos céus a seu Filho, a quem ressuscitou dentre os mortos, a saber, Jesus, que nos livra da ira futura. (I Tessalonicenses 1:9-10)

9 - Porque Deus não nos destinou para a ira, mas para a aquisição da salvação, por nosso Senhor Jesus Cristo, (I Tessalonicenses 5:9)

Jesus, o Messias, Quem Executa a Ira Divina

João Batista foi o ultimo profeta do Velho Testamento e aquele privilegiado por introduzir Jesus como o Messias de Israel. Quando João falou da vinda do Messias, ele falou da Sua vinda como Aquele que iria executar a ira divina:

5 - Então ia ter com ele Jerusalém, e toda a Judéia, e toda a província adjacente ao Jordão; 6 - E eram por ele batizados no rio Jordão, confessando os seus pecados. 7 - E, vendo ele muitos dos fariseus e dos saduceus, que vinham ao seu batismo, dizia-lhes: Raça de víboras, quem vos ensinou a fugir da ira futura? 8 - Produzi, pois, frutos dignos de arrependimento; 9 - E não presumais, de vós mesmos, dizendo: Temos por pai a Abraão; porque eu vos digo que, mesmo destas pedras, Deus pode suscitar filhos a Abraão. 10 - E também agora está posto o machado à raiz das árvores; toda a árvore, pois, que não produz bom fruto, é cortada e lançada no fogo. 11 - E eu, em verdade, vos batizo com água, para o arrependimento; mas aquele que vem após mim é mais poderoso do que eu; cujas alparcas não sou digno de levar; ele vos batizará com o Espírito Santo, e com fogo. 12 - Em sua mão tem a pá, e limpará a sua eira, e recolherá no celeiro o seu trigo, e queimará a palha com fogo que nunca se apagará. (Mateus 3:5-12)

Embora o principal propósito da primeira vinda do nosso Senhor não era executar a ira de Deus, Jesus revelou (de Deus) ira em várias ocasiões.

Ele se irou pela forma como os líderes religiosos Judeus comercializaram a adoração no templo, e então Ele limpou o templo dos trocadores de dinheiro tanto no começo (João 2:13-17) como no final (Mateus 21:12-13) do Seu ministério público.

Ele também teve algumas palavras duras de repreensão para os escribas e Fariseus. Os “ais” deste texto são pronunciamentos da ira divina:

29 - Ai de vós, escribas e fariseus, hipócritas! Pois que edificais os sepulcros dos profetas e adornais os monumentos dos justos, 30 - E dizeis: Se existíssemos no tempo de nossos pais, nunca nos associaríamos com eles para derramar o sangue dos profetas. 31 - Assim, vós mesmos testificais que sois filhos dos que mataram os profetas. 32 - Enchei vós, pois, a medida de vossos pais. 33 - Serpentes, raça de víboras! Como escapareis da condenação do inferno? 34 - Portanto, eis que eu vos envio profetas, sábios e escribas; a uns deles matareis e crucificareis; e a outros deles açoitareis nas vossas sinagogas e os perseguireis de cidade em cidade; 35 - Para que sobre vós caia todo o sangue justo, que foi derramado sobre a terra, desde o sangue de Abel, o justo, até ao sangue de Zacarias, filho de Baraquias, que matastes entre o santuário e o altar. 36 - Em verdade vos digo que todas estas coisas hão de vir sobre esta geração. 37 - Jerusalém, Jerusalém, que matas os profetas, e apedrejas os que te são enviados! Quantas vezes quis eu ajuntar os teus filhos, como a galinha ajunta os seus pintos debaixo das asas, e tu não quiseste! 38 - Eis que a vossa casa vai ficar-vos deserta; 39 - Porque eu vos digo que desde agora me não vereis mais, até que digais: Bendito o que vem em nome do Senhor. (Mateus 23:29-39)

Há alguma coisa particularmente significante sobre as palavras de Deus nestes versos a qual eu nunca notara. Os homens não somente se tornaram objetos da ira de Deus por seus próprios pecados ao rejeitar Cristo como Messias, mas eles também se tornaram culpados pelos pecados dos seus predecessores.

Como isto pode ser? Os santos do Velho Testamento olharam adiante para a vinda do Messias através de quem Deus faria a expiação pelo pecado (veja João 8:56). Os profetas do Velho Testamento falaram da vinda do Messias (veja Deuteronômio 18:15; Isaías 52:13-53:12; Malaquias 4).

Os escribas e os Fariseus professaram honrar estes santos do Velho Testamento, e, no entanto eles negaram Aquele no qual os santos puseram sua confiança. Desta forma, aqueles que rejeitaram Cristo como o Messias se dissociaram dos santos do Velho Testamento e se identificaram com aqueles que rejeitaram, perseguiram, e mesmo mataram os santos e os profetas do Velho Testamento.

Ao rejeitar Jesus como Messias, eles lançaram seu voto com aqueles que mataram o justo e, portanto tornaram-se culpados destes pecados passados dos Judeus descrentes assim como os seus próprios. Eis um pensamento que vale ponderar.

Jesus advertiu aqueles que estavam inclinados a julgar na base das aparências externas (Lucas 16:15). Ele acautelou-os não assumir que cada calamidade terrena é uma manifestação da ira divina e que aquele que sofre grandemente deve ser culpado de um grande pecado:

1 - E, NAQUELE mesmo tempo, estavam presentes ali alguns que lhe falavam dos galileus, cujo sangue Pilatos misturara com os seus sacrifícios. 2 - E, respondendo Jesus, disse-lhes: Cuidais vós que esses galileus foram mais pecadores do que todos os galileus, por terem padecido tais coisas? 3 - Não, vos digo; antes, se não vos arrependerdes, todos de igual modo perecereis. 4 - E aqueles dezoito, sobre os quais caiu a torre de Siloé e os matou, cuidais que foram mais culpados do que todos quantos homens habitam em Jerusalém? 5 - Não, vos digo; antes, se não vos arrependerdes, todos de igual modo perecereis. (Lucas 13:1-5)

Desastre não é necessariamente uma manifestação da ira divina (a menos que seja indicada especificamente como tal), assim como prosperidade não deve ser interpretada como prova de piedade.

O sofrimento dos homens nesta vida não é necessariamente proporcionado pelas suas bênçãos ou sofrimentos na eternidade como a história do rico e do Lázaro torna claro (veja Lucas 16:19-31)

Jesus advertiu da ira futura de Deus sobre os pecadores e ensinou que o dia da ira está chegando a qual irá superar qualquer prévia ocorrência do julgamento divino. Será um dia terrível, sem paralelo na história humana:

15 - Quando, pois, virdes que a abominação da desolação, de que falou o profeta Daniel, está no lugar santo; quem lê, atenda; 16 - Então, os que estiverem na Judéia, fujam para os montes; 17 - E quem estiver sobre o telhado não desça a tirar alguma coisa de sua casa; 18 - E quem estiver no campo não volte atrás a buscar as suas vestes. 19 - Mas ai das grávidas e das que amamentarem naqueles dias! 20 - E orai para que a vossa fuga não aconteça no inverno nem no sábado; 21 - Porque haverá então grande aflição, como nunca houve desde o princípio do mundo até agora, nem tampouco há de haver. 22 - E, se aqueles dias não fossem abreviados, nenhuma carne se salvaria; mas por causa dos escolhidos serão abreviados aqueles dias. (Mateus 24:15-22)

48 - Mas se aquele mal servo disser no seu coração: O meu senhor tarde virá; 49 - E começar a espancar os seus conservos, e a comer e a beber com os ébrios, 50 - Virá o senhor daquele servo num dia em que o não espera, e à hora em que ele não sabe, 51 - E separá-lo-á, e destinará a sua parte com os hipócritas; ali haverá pranto e ranger de dentes. (Mateus 24:48-51; veja também o capítulo 25)

20 - Mas, quando virdes Jerusalém cercada de exércitos, sabei então que é chegada a sua desolação. 21 - Então, os que estiverem na Judéia, fujam para os montes; os que estiverem no meio da cidade, saiam; e os que nos campos não entrem nela. 22 - Porque dias de vingança são estes, para que se cumpram todas as coisas que estão escritas. 23 - Mas ai das grávidas, e das que criarem naqueles dias! porque haverá grande aperto na terra, e ira sobre este povo. 24 - E cairão ao fio da espada, e para todas as nações serão levados cativos; e Jerusalém será pisada pelos gentios, até que os tempos dos gentios se completem. 25 - E haverá sinais no sol e na lua e nas estrelas; e na terra angústia das nações, em perplexidade pelo bramido do mar e das ondas. 26 - Homens desmaiando de terror, na expectação das coisas que sobrevirão ao mundo; porquanto as virtudes do céu serão abaladas. 27 - E então verão vir o Filho do homem numa nuvem, com poder e grande glória. 28 - Ora, quando estas coisas começarem a acontecer, olhai para cima e levantai as vossas cabeças, porque a vossa redenção está próxima. (Lucas 21:20-28)

Esta grande ira futura de Deus é necessária e certa porque os homens rejeitam a provisão que Deus fez para os pecadores na morte sacrificial de Cristo no Calvário:

16 - Porque Deus amou o mundo de tal maneira que deu o seu Filho unigênito, para que todo aquele que nele crê não pereça, mas tenha a vida eterna. 17 - Porque Deus enviou o seu Filho ao mundo, não para que condenasse o mundo, mas para que o mundo fosse salvo por ele. 18 - Quem crê nele não é condenado; mas quem não crê já está condenado, porquanto não crê no nome do unigênito Filho de Deus. 19 - E a condenação é esta: Que a luz veio ao mundo, e os homens amaram mais as trevas do que a luz, porque as suas obras eram más. 20 - Porque todo aquele que faz o mal odeia a luz, e não vem para a luz, para que as suas obras não sejam reprovadas. 21 - Mas quem pratica a verdade vem para a luz, a fim de que as suas obras sejam manifestas, porque são feitas em Deus. 36 - Aquele que crê no Filho tem a vida eterna; mas aquele que não crê no Filho não verá a vida, mas a ira de Deus sobre ele permanece. (João 3:16-21, 36).

A solução para o problema do pecado e julgamento é se arrepender, reconhecer o seu pecado e culpa, e confiar no Senhor Jesus que levou a ira de Deus no lugar do pecador.

18 - Mas Deus assim cumpriu o que já dantes pela boca de todos os seus profetas havia anunciado; que o Cristo havia de padecer. 19 - Arrependei-vos, pois, e convertei-vos, para que sejam apagados os vossos pecados, e venham assim os tempos do refrigério pela presença do SENHOR, 20 - E envie ele a Jesus Cristo, que já dantes vos foi pregado. 21 - O qual convém que o céu contenha até aos tempos da restauração de tudo, dos quais Deus falou pela boca de todos os seus santos profetas, desde o princípio. 22 - Porque Moisés disse aos pais: O Senhor vosso Deus levantará de entre vossos irmãos um profeta semelhante a mim; a ele ouvireis em tudo quanto vos disser. 23 - E acontecerá que toda a alma que não escutar esse profeta será exterminada dentre o povo. (Atos 3:18-23)

Se os homens são para escapar da ira de Deus, eles devem se arrepender e confiar Naquele que levou a ira de Deus no Monte Calvário.

Aqueles que rejeitam a provisão de Deus para perdoar e salvar enfrentam o derramar futuro da ira divina, um julgamento bem maior do que o homem jamais viu antes. É desta ira que o Livro do Apocalipse fala:

12 - E, havendo aberto o sexto selo, olhei, e eis que houve um grande tremor de terra; e o sol tornou-se negro como saco de cilício, e a lua tornou-se como sangue; 13 - E as estrelas do céu caíram sobre a terra, como quando a figueira lança de si os seus figos verdes, abalada por um vento forte. 14 - E o céu retirou-se como um livro que se enrola; e todos os montes e ilhas foram removidos dos seus lugares. 15 - E os reis da terra, e os grandes, e os ricos, e os tribunos, e os poderosos, e todo o servo, e todo o livre, se esconderam nas cavernas e nas rochas das montanhas; 16 - E diziam aos montes e aos rochedos: Caí sobre nós, e escondei-nos do rosto daquele que está assentado sobre o trono, e da ira do Cordeiro; 17 - Porque é vindo o grande dia da sua ira; e quem poderá subsistir? (Apocalipse 6:12 -17)

1 - E OUVI, vinda do templo, uma grande voz, que dizia aos sete anjos: Ide, e derramai sobre a terra as sete taças da ira de Deus. 2 - E foi o primeiro, e derramou a sua taça sobre a terra, e fez-se uma chaga má e maligna nos homens que tinham o sinal da besta e que adoravam a sua imagem. 3 - E o segundo anjo derramou a sua taça no mar, que se tornou em sangue como de um morto, e morreu no mar toda a alma vivente. 4 - E o terceiro anjo derramou a sua taça nos rios e nas fontes das águas, e se tornaram em sangue. 5 - E ouvi o anjo das águas, que dizia: Justo és tu, ó Senhor, que és, e que eras, e santo és, porque julgaste estas coisas. 6 - Visto como derramaram o sangue dos santos e dos profetas, também tu lhes deste o sangue a beber; porque disto são merecedores. 7 - E ouvi outro do altar, que dizia: Na verdade, ó SENHOR Deus Todo-Poderoso, verdadeiros e justos são os teus juízos. 8 - E o quarto anjo derramou a sua taça sobre o sol, e foi-lhe permitido que abrasasse os homens com fogo. 9 - E os homens foram abrasados com grandes calores, e blasfemaram o nome de Deus, que tem poder sobre estas pragas; e não se arrependeram para lhe darem glória. 10 - E o quinto anjo derramou a sua taça sobre o trono da besta, e o seu reino se fez tenebroso; e eles mordiam as suas línguas de dor. 11 - E por causa das suas dores, e por causa das suas chagas, blasfemaram do Deus do céu; e não se arrependeram das suas obras. (Apocalipse 16:1-11)

11 - E vi o céu aberto, e eis um cavalo branco; e o que estava assentado sobre ele chama-se Fiel e Verdadeiro; e julga e peleja com justiça. 12 - E os seus olhos eram como chama de fogo; e sobre a sua cabeça havia muitos diademas; e tinha um nome escrito, que ninguém sabia senão ele mesmo. 13 - E estava vestido de uma veste salpicada de sangue; e o nome pelo qual se chama é a Palavra de Deus. 14 - E seguiam-no os exércitos no céu em cavalos brancos, e vestidos de linho fino, branco e puro. 15 - E da sua boca saía uma aguda espada, para ferir com ela as nações; e ele as regerá com vara de ferro; e ele mesmo é o que pisa o lagar do vinho do furor e da ira do Deus Todo-Poderoso. 16 - E no manto e na sua coxa tem escrito este nome: Rei dos reis, e Senhor dos senhores. (Apocalipse 19:11-16)

A ira de Deus para o ímpio é grande. Os homens a merecem. E não há escape para ela. Os homens sabem que o derramar da ira é de Deus, um julgamento deles pelos seus pecados. E mesmo assim nenhuma pessoa se arrepende.

O tempo para arrependimento passou. Aqueles que escolheram rejeitar o sacrifício de Cristo por seus pecados são agora julgados de acordo com suas obras. É um destino terrível, porém um destino que os pecadores merecem amplamente.

A ira divina não é somente um fenômeno do Velho Testamento; é certamente uma profecia bíblica. Os homens são estimulados a prestarem atenção e se arrependerem enquanto ainda há tempo para escapar da ira de Deus pela fé em Cristo.

38 - E disse-lhes Pedro: Arrependei-vos, e cada um de vós seja batizado em nome de Jesus Cristo, para perdão dos pecados; e recebereis o dom do Espírito Santo; (Atos 2:38)

30 - Mas Deus, não tendo em conta os tempos da ignorância, anuncia agora a todos os homens, e em todo o lugar, que se arrependam; 31 - Porquanto tem determinado um dia em que com justiça há de julgar o mundo, por meio do homem que destinou; e disso deu certeza a todos, ressuscitando-o dentre os mortos. (Atos 17:30-31)

Conclusão: As Implicações da Ira Divina

A primeira e mais óbvia implicação da doutrina bíblica da ira divina é que os pecadores desesperadamente necessitam se arrepender dos seus pecados e colocar sua confiança em Cristo, que recebeu a ira de Deus pelos seus pecados no Calvário.

Deixe-me fazê-lo mais pessoal. Os seus pecados foram perdoados, ou é a ira de Deus o seu destino? A solução é tão simples como reconhecer o seu pecado e confiar na morte, sepultamento, e ressurreição de Jesus Cristo em seu lugar.

6 - Mas a justiça que é pela fé diz assim: Não digas em teu coração: Quem subirá ao céu? (isto é, a trazer do alto a Cristo.) 7 - Ou: Quem descerá ao abismo? (isto é, a tornar a trazer dentre os mortos a Cristo.) 8 - Mas que diz? A palavra está junto de ti, na tua boca e no teu coração; esta é a palavra da fé, que pregamos 9 - A saber: Se com a tua boca confessares ao Senhor Jesus, e em teu coração creres que Deus o ressuscitou dentre os mortos, serás salvo. 10 - Visto que com o coração se crê para a justiça, e com a boca se faz confissão para a salvação. 11 - Porque a Escritura diz: Todo aquele que nele crer não será confundido. (Romanos 10:6-11)

Quando confiamos em Jesus Cristo para salvação, nós temos esta confiança:

9 - Logo muito mais agora, tendo sido justificados pelo seu sangue, seremos por ele salvos da ira. (Romanos 5:9)

A doutrina bíblica da ira de Deus deveria motivar os Cristãos a evangelizarem, avisar o perdido da iminente ira de Deus, e estimulá-los a serem salvos.

44 - E disse-lhes: São estas as palavras que vos disse estando ainda convosco: Que convinha que se cumprisse tudo o que de mim estava escrito na lei de Moisés, e nos profetas e nos Salmos. 45 - Então abriu-lhes o entendimento para compreenderem as Escrituras. 46 - E disse-lhes: Assim está escrito, e assim convinha que o Cristo padecesse, e ao terceiro dia ressuscitasse dentre os mortos, 47 - E em seu nome se pregasse o arrependimento e a remissão dos pecados, em todas as nações, começando por Jerusalém. (Lucas 24:44-47)

11 - Assim que, sabendo o temor que se deve ao Senhor, persuadimos os homens à fé, mas somos manifestos a Deus; e espero que nas vossas consciências sejamos também manifestos. (II Corintios 5:11)

22 - E apiedai-vos de alguns, usando de discernimento; 23 - E salvai alguns com temor, arrebatando-os do fogo, odiando até a túnica manchada da carne. (Judas 1:22-23)

Quando procurarmos evangelizar, não devemos fazê-lo da maneira de alguns que procuram fazer o evangelho mais atraente e palatável. Não evitemos os aspectos negativos do evangelho.

Proclamemos o evangelho integral, procurando agradar mais a Deus do que os homens (veja II Coríntios 2:14-17; 4:1-2; 5:11; Gálatas 1:6-10).

Sabemos que Ele prometeu “convencer o mundo do pecado, da justiça e do juízo” (João 16:8-11), e, portanto nossa mensagem deve focalizar no pecado, na justiça e no juízo assim como Paulo fez (veja Atos 17:30-31; 24:25).

A doutrina da ira de Deus é um incentivo para o Cristão viver uma vida santa. Nosso desejo deve ser agradar a Deus (II Coríntios 5:9), e isto será feito quando procurarmos santidade e escapar do pecado:

3 - Mas a prostituição, e toda a impureza ou avareza, nem ainda se nomeie entre vós, como convém a santos; 4 - Nem torpezas, nem parvoíces, nem chocarrices, que não convêm; mas antes, ações de graças. 5 - Porque bem sabeis isto: que nenhum devasso, ou impuro, ou avarento, o qual é idólatra, tem herança no reino de Cristo e de Deus. 6 - Ninguém vos engane com palavras vãs; porque por estas coisas vem a ira de Deus sobre os filhos da desobediência. 7 - Portanto, não sejais seus companheiros. (Efésios 5:3-7)

14 - Como filhos obedientes, não vos conformando com as concupiscências que antes havia em vossa ignorância; 15 - Mas, como é santo aquele que vos chamou sede vós também santos em toda a vossa maneira de viver; 16 - Porquanto está escrito: Sede santos, porque eu sou santo. 17 - E, se invocais por Pai aquele que, sem acepção de pessoas, julga segundo a obra de cada um, andai em temor, durante o tempo da vossa peregrinação, 18 - Sabendo que não foi com coisas corruptíveis, como prata ou ouro, que fostes resgatados da vossa vã maneira de viver que por tradição recebestes dos vossos pais, 19 - Mas com o precioso sangue de Cristo, como de um cordeiro imaculado e incontaminado, (I Pedro 1:14-19)

10 - Mas o dia do Senhor virá como o ladrão de noite; no qual os céus passarão com grande estrondo, e os elementos, ardendo, se desfarão, e a terra, e as obras que nela há, se queimarão. 11 - Havendo, pois, de perecer todas estas coisas, que pessoas vos convém ser em santo trato, e piedade, 12 - Aguardando, e apressando-vos para a vinda do dia de Deus, em que os céus, em fogo se desfarão, e os elementos, ardendo, se fundirão? 13 - Mas nós, segundo a sua promessa, aguardamos novos céus e nova terra, em que habita a justiça. 14 - Por isso, amados, aguardando estas coisas, procurai que dele sejais achados imaculados e irrepreensíveis em paz. (II Pedro 3:10-14)

A ira de Deus é uma lembrança da santidade de Deus e uma medida do ódio de Deus pelo pecado. A Ira de Deus é proporcional à injustiça que a provoca. A imensidão da ira de Deus contra o pecado é uma indicação do Seu ódio santo contra o pecado. Nós deveríamos odiá-lo também.

A ira de Deus deve nos fazer desconfortáveis com o pecado. Em adição, nunca deveríamos nos esquecer de que nosso pecado resultou no sofrimento e agonia do nosso Salvador sobre o qual a ira de Deus foi derramada.

Pensar leve do pecado é considerar leve o sofrimento de Cristo. Pecar deliberadamente é chegar perigosamente muito perto de crucificar novamente o Filho de Deus (Hebreus 6:6).

A doutrina da ira de Deus nos ensina a não se irritar com o ímpio. Enquanto eles parecem se dar bem com o mal, eles irão cair sob a ira de Deus:

16 - Quando pensava em entender isto, foi para mim muito doloroso; 17 - Até que entrei no santuário de Deus; então entendi eu o fim deles. 18 - Certamente tu os puseste em lugares escorregadios; tu os lanças em destruição. 19 - Como caem na desolação, quase num momento! Ficam totalmente consumidos de terrores. 20 - Como um sonho, quando se acorda, assim, ó Senhor, quando acordares, desprezarás a aparência deles. (Salmos 73:16-20)

17 - A ninguém torneis mal por mal; procurai as coisas honestas, perante todos os homens. 18 - Se for possível, quanto estiver em vós, tende paz com todos os homens. 19 - Não vos vingueis a vós mesmos, amados, mas dai lugar à ira, porque está escrito: Minha é a vingança; eu recompensarei, diz o Senhor. 20 - Portanto, se o teu inimigo tiver fome, dá-lhe de comer; se tiver sede, dá-lhe de beber; porque, fazendo isto, amontoarás brasas de fogo sobre a sua cabeça. 21 - Não te deixes vencer do mal, mas vence o mal com o bem. (Romanos 12:17-21)

9 - Assim, sabe o Senhor livrar da tentação os piedosos, e reservar os injustos para o dia do juízo, para serem castigados; (II Pedro 2:9)

Tomemos a doutrina da ira de Deus seriamente. Nem a negligenciemos nem a omitamos. Lembremo-nos dela como parte da bondade e glória de Deus.

Que a doutrina da ira de Deus possa ser um incentivo ao evangelismo e à proclamação do evangelho puro, o qual inclui o pecado, a justiça e o juízo. Para a glória de Deus e para o nosso próprio bem, possa esta doutrina ser a base para uma vida santa para cada um de nós.

14 - Segui a paz com todos, e a santificação, sem a qual ninguém verá o Senhor; 15 - Tendo cuidado de que ninguém se prive da graça de Deus, e de que nenhuma raiz de amargura, brotando, vos perturbe, e por ela muitos se contaminem. 16 - E ninguém seja devasso, ou profano, como Esaú, que por uma refeição vendeu o seu direito de primogenitura. 17 - Porque bem sabeis que, querendo ele ainda depois herdar a bênção, foi rejeitado, porque não achou lugar de arrependimento, ainda que com lágrimas o buscou. 18 - Porque não chegastes ao monte palpável, aceso em fogo, e à escuridão, e às trevas, e à tempestade, 19 - E ao sonido da trombeta, e à voz das palavras, a qual os que a ouviram pediram que se lhes não falasse mais; 20 - Porque não podiam suportar o que se lhes mandava: Se até um animal tocar o monte será apedrejado ou passado com um dardo. 21 - E tão terrível era a visão, que Moisés disse: Estou todo assombrado, e tremendo. 22 - Mas chegastes ao monte Sião, e à cidade do Deus vivo, à Jerusalém celestial, e aos muitos milhares de anjos; 23 - À universal assembleia e igreja dos primogênitos, que estão inscritos nos céus, e a Deus, o juiz de todos, e aos espíritos dos justos aperfeiçoados; 24 - E a Jesus, o Mediador de uma nova aliança, e ao sangue da aspersão, que fala melhor do que o de Abel. 25 - Vede que não rejeiteis ao que fala; porque, se não escaparam aqueles que rejeitaram o que na terra os advertia, muito menos nós, se nos desviarmos daquele que é dos céus; 26 - A voz do qual moveu então a terra, mas agora anunciou, dizendo: Ainda uma vez comoverei, não só a terra, senão também o céu. 27 - E esta palavra: Ainda uma vez, mostra a mudança das coisas móveis, como coisas feitas, para que as imóveis permaneçam. 28 - Por isso, tendo recebido um reino que não pode ser abalado, retenhamos a graça, pela qual sirvamos a Deus agradavelmente, com reverência e piedade; 29 - Porque o nosso Deus é um fogo consumidor. (Hebreus 12:14-29)

Adenda: Características da Ira Divina

(1) A ira Divina é muito diferente da ira do homem (Tiago 1:20)

(2) A ira de Deus está sempre de acordo com os padrões estabelecidos nas Escrituras para a conduta do homem e as advertências de Deus foram dadas para a desobediência (Deuteronômio 29:26-28; 30:15-20; II Samuel 12:9-10; II Reis 22:10-13; 24:2; II Crônicas 19:8-10; 34:18-28; 36:15-16; Jeremias 22:11-12; 44:2-6).

(3) A ira de Deus está de acordo com as ações dos homens. A ira de Deus está sempre em direta proporção com o pecado do homem. (Salmo 28:4; Isaías 59:18; Jeremias 17:10; 21:14; 25:14; Ezequiel 20:44; 24:14; 36:19).

(4) A ira de Deus é lenta e controlada, não repentina e explosiva (Êxodo 34:6; Números 14:18).

(5) A ira de Deus vem após aviso de juízo (veja, por exemplo, os avisos dados aos homens nos dias de Noé (Gênesis 6-9), de Sodoma e Gomorra (Gênesis 19), e através do Velho Testamento pelos profetas).

(6) A ira de Deus é sempre provocada pelo pecado do homem (Deuteronômio 4:25; 9:18; Jeremias 25:6-7; 32:32).

(7) A Ira de Deus não é exercida em pecado, porém em justiça (Romanos 2:5; Tiago 1:19-20)


1 “Bikers bid farewell to Bandido co-founder,” The Dallas Morning News, April 17, 1994, p. 12D.

2 A. W. Pink, The Attributes of God, (Swengel Pa.: Reiner Publications, 1968 [Reprint]), p. 75.

3 Ibid., p. 75.

4 Ibid., p. 75.

5 Ibid., p. 76.

6 J. I. Packer, Knowing God (Downers Grove, Illinois: Inter-Varsity Press, 1973), p. 134.

7 Ibid., p. 165.

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17. O Amor De Deus

Introdução

Para aqueles que creem que há um Deus, todos concordamos com uma coisa: Deus é amor.1 E o amor de Deus é uma verdade bíblica (1 João 4:8). Porém por que cada um está tão ansioso em compreender este atributo, diferente de muitos outros atributos de Deus? Arthur W. Pink nos diz:

Há muitos que falam a cerca do amor de Deus, que são totalmente alheios ao Deus de amor. O amor divino é comumente considerado como uma espécie de fraqueza amigável, uma forma de indulgência gentil; ele é reduzido a um mero sentimento doentio estampado após a emoção humana. A verdade é que nisto, como em qualquer outra coisa, nossos pensamentos devem ser formados e regulados pelo o que está revelado nas Escrituras.

Que há necessidade urgente para isto está aparente não somente pela ignorância a qual tão generalizadamente prevalece, mas também pelo baixo estado de espiritualidade o qual é agora tão tristemente evidente em toda parte entre Cristãos professos. Quão pouco amor real há para Deus. Uma razão principal para isto é porque nossos corações são tão pouco ocupados com Seu maravilhoso amor por Seu povo. Quanto melhor estivermos acostumados com Seu amor – seu caráter, plenitude, benção – mais nossos corações irão mergulhar em amor por Ele.2

A necessidade de estudar e captar o amor de Deus é vital por um número de razões (e muito mais).

(1) O amor de Deus é amplamente aceito, porem erradamente entendido. Como indicado, muitas pessoas creem em um “Deus de amor”, que age de acordo com sua definição de amor. Estas pessoas ficarão chocadas ao verem elas mesmas passando a eternidade no inferno se elas acreditam “num amor que não condena ninguém para o inferno.” Porem o erro não está somente entre os incrédulos, pois muitos Cristãos também têm um conceito muito distorcido do amor de Deus.

(2) O amor de Deus é a base para grandes atos de Deus na história. No Salmo 136, achamos o amor (Nova Tradução na Linguagem de Hoje) de Deus repetido após cada nova linha do Salmo. O Salmo louva a Deus por Seu amor por dois atos maiores na história, a criação do mundo e a libertação de Israel da escravidão do Egito. Os profetas do Velho Testamento enfatizam o amor de Deus durante os dias sombrios do cativeiro de Israel (Isaías 49:8-16; 63:7; Jeremias 31:3; Oséias 11:1), e o Novo Testamento fala do amor de Deus na pessoa e obra de Jesus Cristo (1 João 4:9).

(3) O amor de Deus é a causa, a base e o padrão para o amor que devemos demonstrar em nossas vidas como Cristãos (Mateus 5:43-48; João 15:7-12; 1 João 2:4-11; 3:10-11; 13-24; 4:7-11).

(4) A Lei de todo o Velho Testamento pode ser resumida em termos de amor. Os mandamentos da Lei, dadas para o povo por Deus, podem ser resumidas como: Amar a Deus e amar o seu próximo.

34 - E os fariseus, ouvindo que ele fizera emudecer os saduceus, reuniram-se no mesmo lugar. 35 - E um deles, doutor da lei, interrogou-o para o experimentar, dizendo: 36 - Mestre, qual é o grande mandamento na lei? 37 - E Jesus disse-lhe: Amarás o Senhor teu Deus de todo o teu coração, e de toda a tua alma, e de todo o teu pensamento. 38 - Este é o primeiro e grande mandamento. 39 - E o segundo, semelhante a este, é: Amarás o teu próximo como a ti mesmo. 40 - Destes dois mandamentos dependem toda a lei e os profetas. ( Mateus 22:34-40)

8 - A ninguém devais coisa alguma, a não ser o amor com que vos ameis uns aos outros; porque quem ama aos outros cumpriu a lei. 9 - Com efeito: Não adulterarás, não matarás, não furtarás, não darás falso testemunho, não cobiçarás; e se há algum outro mandamento, tudo nesta palavra se resume: Amarás ao teu próximo como a ti mesmo. 10 - O amor não faz mal ao próximo. De sorte que o cumprimento da lei é o amor. (Romanos 13:8-10)

(5) Amor é para ser o principal objetivo de nossas vidas como Cristãos (1 Coríntios 12:31; 13:13; 14:1; veja 2 Pedro 1:7, onde o amor é o máximo das virtudes dos Cristãos a serem seguidas).

(6) É o amor de Cristo que nos controla (2 Coríntios 5:14).

(7) O que nós amamos é o que tenderemos ser, imitar (veja Oséias 9:10)

(8) Amor é um dos termos e conceitos proeminentes do Novo Testamento. Quando nosso Senhor estava para ser preso e crucificado, Ele falou para os Seus discípulos as coisas importantes para eles saberem à luz da Sua morte eminente, sepultamento, ressurreição e ascensão. “Amor” é uma das palavras proeminentes.

Amor é também proeminente na Epístola de Paulo aos Efésios, sendo mencionado em cada capítulo.

No capítulo 1, versículo 4, amor é primeiro mencionado como a motivação de Deus que nos escolheu para salvação antes da fundação do mundo.

No capítulo 2, Paulo lembra aos seus leitores que eles estavam mortos em seus delitos e pecados e que Deus proveu salvação para nós por causa da Sua misericórdia e Seu grande amor com o qual Ele nos amou (2:4)

No capítulo 3, Paulo ora para que seus leitores possam estar “arraigados e alicerçados em amor” (3:17) e “conhecer o amor de Cristo que excede todo o entendimento” (3:19).

No capítulo 4, a unidade Cristã é estimulada, como os crentes mostram “suportando-vos uns aos outros em amor” (versículo 2). No mesmo capítulo Paulo diz que a igreja, o corpo de Cristo, cresce em amor quando os Cristãos falam a verdade em amor (versículos 15-16).

No capítulo 5, Paulo estimula os crentes a “andai em amor, como também Cristo vos amou, e se entregou a si mesmo por nós, em oferta e sacrifício a Deus, em cheiro suave” (versículo 2). Os maridos são instruídos a “amai vossas mulheres, como também Cristo amou a igreja, e a si mesmo se entregou por ela” (versículo 25).

Em suas últimas palavras aos Efésios, Paulo escreve: 23 - Paz seja com os irmãos, e amor com fé da parte de Deus Pai e da do Senhor Jesus Cristo. 24 - A graça seja com todos os que amam a nosso Senhor Jesus Cristo em sinceridade. Amém. (Efésios 6:23-24)

(9) Amor pelos outros é evidência da verdadeira fé em Cristo, e a ausência de amor é uma indicação de uma falsa profissão. Esta declaração, escrita pelo apóstolo João, é um desafio aos Cristãos, e uma advertência decepcionante para aqueles que meramente pensam ou professam ser salvos:

9 - Aquele que diz que está na luz, e odeia a seu irmão, até agora está em trevas. 10 - Aquele que ama a seu irmão está na luz, e nele não há escândalo. 11 - Mas aquele que odeia a seu irmão está em trevas, e anda em trevas, e não sabe para onde deva ir; porque as trevas lhe cegaram os olhos. (I João 2:9-11)

14 - Nós sabemos que passamos da morte para a vida, porque amamos os irmãos. Quem não ama a seu irmão permanece na morte. 15 - Qualquer que odeia a seu irmão é homicida. E vós sabeis que nenhum homicida tem a vida eterna permanecendo nele. 16 - Conhecemos o amor nisto: que ele deu a sua vida por nós, e nós devemos dar a vida pelos irmãos. 17 - Quem, pois, tiver bens do mundo, e, vendo o seu irmão necessitado, lhe cerrar as suas entranhas, como estará nele o amor de Deus? (I João 3:14-17)

7 - Amados, amemo-nos uns aos outros; porque o amor é de Deus; e qualquer que ama é nascido de Deus e conhece a Deus. 8 - Aquele que não ama não conhece a Deus; porque Deus é amor. 9 - Nisto se manifesta o amor de Deus para conosco: que Deus enviou seu Filho unigênito ao mundo, para que por ele vivamos. 10 - Nisto está o amor, não em que nós tenhamos amado a Deus, mas em que ele nos amou a nós, e enviou seu Filho para propiciação pelos nossos pecados. 20 - Se alguém diz: Eu amo a Deus, e odeia a seu irmão, é mentiroso. Pois quem não ama a seu irmão, ao qual viu, como pode amar a Deus, a quem não viu? 21 - E dele temos este mandamento: que quem ama a Deus ame também a seu irmão. (I João 4:7-10, 20-21)

Se no Novo Testamento existem muitas referências sobre o amor de Deus e sobre a responsabilidade dos crentes demonstrarem este mesmo amor, as referências do Velho Testamento são menos frequentes. Isto não é para sugerir que o Velho Testamento evita o assunto do amor de Deus, porém antes que o assunto chega ao completo florescimento com a vinda de Cristo. Outra razão para a relativa raridade do amor no Velho Testamento é a falha por parte dos tradutores da Bíblia. A palavra hebraica “hesed” é frequentemente empregada no Velho Testamento, como “benignidade 176 vezes, e como “amor imutável” apenas duas vezes. Contudo, “hesed” é a palavra chave ao descrever o amor de Deus pelo homem. Portanto, “amor” é muito mais frequentemente o assunto no Velho Testamento, embora não seja a palavra amor que é empregada.

Características do Amor Divino: O Amor de Deus é infinito, sem limites, insondável

11 - Pois assim como o céu está elevado acima da terra, assim é grande a sua misericórdia para com os que o temem. (Salmos 103:11)

7 - As benignidades do SENHOR mencionarei, e os muitos louvores do SENHOR, conforme tudo quanto o SENHOR nos concedeu; e grande bondade para com a casa de Israel, que usou com eles segundo as suas misericórdias, e segundo a multidão das suas benignidades. (Isaías 63:7)

17 - Para que Cristo habite pela fé nos vossos corações; a fim de, estando arraigados e fundados em amor, 18 - Poderdes perfeitamente compreender, com todos os santos, qual seja a largura, e o comprimento, e a altura, e a profundidade, 19 - E conhecer o amor de Cristo, que excede todo o entendimento, para que sejais cheios de toda a plenitude de Deus. (Efésios 3:17-19; veja também 2:4)

Por toda a vida nós poderemos refletir sobre o amor de Deus, e nunca seremos capazes totalmente de compreendê-lo, pois Seu amor é infinito.

O Amor de Deus é Eterno

1 - LOUVAI ao SENHOR, porque ele é bom; porque a sua benignidade dura para sempre. 2 - Louvai ao Deus dos deuses; porque a sua benignidade dura para sempre. (Salmos 136:1-2, também versículos 3-26)

3 - Há muito que o SENHOR me apareceu, dizendo: Porquanto com amor eterno te amei, por isso com benignidade te atraí. (Jeremias 31:3)

O valor de algo é devido largamente por quanto tempo ele permanece ou dura. O ouro e as pedras preciosas, por exemplo, são mais valiosas do que a madeira e o papel, os quais não duram muito. O amor de Deus, a benignidade, como o termo “hesed” é interpretado no Salmo 136, é perpétuo. Ele é eterno.

O Amor de Deus é imutável, não muda.

Quão rapidamente o “amor” humano pode se tornar em ódio no processo de divórcio. O amor de Deus não é igual a este. Seu amor não muda. Assim como Deus é imutável, assim é o Seu amor.

6 - Põe-me como selo sobre o teu coração, como selo sobre o teu braço, porque o amor é forte como a morte, e duro como a sepultura o ciúme; as suas brasas são brasas de fogo, com veementes labaredas. 7 - As muitas águas não podem apagar este amor, nem os rios afogá-lo; ainda que alguém desse todos os bens de sua casa pelo amor, certamente o desprezariam. (Cânticos 8:6-7)

18 - Quem é Deus semelhante a ti, que perdoa a iniquidade, e que passa por cima da rebelião do restante da sua herança? Ele não retém a sua ira para sempre, porque tem prazer na sua benignidade. (Miquéias 7:18)

20 - Darás a Jacó a fidelidade, e a Abraão a benignidade, que juraste a nossos pais desde os dias antigos. (Miquéias 7:20)

17 - Toda a boa dádiva e todo o dom perfeito vêm do alto, descendo do Pai das luzes, em quem não há mudança nem sombra de variação. (Tiago 1:17)

O Amor de Deus é Santo

Como Deus, o amor de Deus é santo. Ele é comunicado para nós através do Santo Espírito.

5 - E a esperança não traz confusão, porquanto o amor de Deus está derramado em nossos corações pelo Espírito Santo que nos foi dado. (Romanos 5:5)

O amor de Deus é sempre uma expressão da santidade de Deus. É também direcionado para produzir santidade em nós. O amor de Deus procura nos tornar santos.

4 - Como também nos elegeu nele antes da fundação do mundo, para que fôssemos santos e irrepreensíveis diante dele em amor; (Efésios 1:4)

25 - Vós, maridos, amai vossas mulheres, como também Cristo amou a igreja, e a si mesmo se entregou por ela, 26 - Para santificá-la, purificando-a com a lavagem da água, pela palavra, (Efésios 5:25-26)

5 - E já vos esquecestes da exortação que argumenta convosco como filhos: FILHO MEU, NÃO DESPREZES A CORREÇÃO DO SENHOR, E NÃO DESMAIES QUANDO POR ELE FORES REPREENDIDO; 6 - PORQUE O SENHOR CORRIGE O QUE AMA, E AÇOITA A QUALQUER QUE RECEBE POR FILHO. 7 - Se suportais a correção, Deus vos trata como filhos; porque, que filho há a quem o pai não corrija? 8 - Mas, se estais sem disciplina, da qual todos são feitos participantes, sois então bastardos, e não filhos. 9 - Além do que, tivemos nossos pais segundo a carne, para nos corrigirem, e nós os reverenciamos; não nos sujeitaremos muito mais ao Pai dos espíritos, para vivermos? 10 - Porque aqueles, na verdade, por um pouco de tempo, nos corrigiam como bem lhes parecia; mas este, para nosso proveito, para sermos participantes da sua santidade. (Hebreus 12:5 -10).

Muitas pessoas pensam que o amor de Deus é tal que Ele “me aceita assim como eu sou”. Isto não é verdade. Nós vamos a Ele nas palavras do escritor do hino, “Assim como eu sou, sem uma desculpa” Porém Ele não pode nos aceitar desta forma. Ele nos aceita “em Cristo” assim como Cristo é. Deus não pode e não aceitará nosso pecado. E assim, em amor, Deus nos disciplina, nos movendo em amor em direção à santidade. O amor de Deus não é uma garantia de que não sofreremos, é uma afirmação de que qualquer sofrimento que passemos está direcionado em nos tornar santos por um Deus que nos ama. Se foi necessário para Jesus Cristo sofrer a fim de demonstrar o amor de Deus por nós, por que pensaríamos que nosso sofrimento é incompatível com o amor de Deus por nós?

O Amor de Deus é Sacrificial

O amor de Deus não é interesseiro, porém sacrificial. Amor chega a um alto custo, e aquele que ama é aquele que deseja pagar o preço.

16 - Porque Deus amou o mundo de tal maneira que deu o seu Filho unigênito, para que todo aquele que nele crê não pereça, mas tenha a vida eterna. (João 3:16)

13 - Ninguém tem maior amor do que este, de dar alguém a sua vida pelos seus amigos. (John 15:13).

8 - Mas Deus prova o seu amor para conosco, em que Cristo morreu por nós, sendo nós ainda pecadores. (Romanos 5:8)

20 - Já estou crucificado com Cristo; e vivo não mais eu, mas Cristo vive em mim; e a vida que agora vivo na carne, vivo-a na fé do Filho de Deus, o qual me amou, e se entregou a si mesmo por mim. (Gálatas 2:20)

25 - Vós, maridos, amai vossas mulheres, como também Cristo amou a igreja, e a si mesmo se entregou por ela, (Efésios 5:25)

9 - Nisto se manifesta o amor de Deus para conosco: que Deus enviou seu Filho unigênito ao mundo, para que por ele vivamos. 10 - Nisto está o amor, não em que nós tenhamos amado a Deus, mas em que ele nos amou a nós, e enviou seu Filho para propiciação pelos nossos pecados. (I João 4:9-10)

O amor sempre tem um custo, e o que ama está prazerosamente desejoso em pagar o preço. Da eternidade Deus nos amou e se propôs nos salvar através da morte sacrificial do Seu Filho.

O Amor de Deus é Soberanamente Outorgado pela Graça

O amor de Deus é seletivo. Quando um homem deseja casar, ele escolhe a mulher para ser sua esposa. Ele a escolhe a parte de e acima de todas as outras. Ele faz uma seleção. O amor de Deus é da mesma forma seletivo. Ele escolhe uns e não outros:

“Jacó Eu amo, porém Esaú Eu odeio” (Romanos 9:13; Malaquias 1:2-3).

15 - Tão somente o SENHOR se agradou de teus pais para amá-los; e a vós, descendência deles, escolheu, depois deles, de todos os povos como neste dia se vê. (Deuteronômio 10:15)

15 - Não me escolhestes vós a mim, mas eu vos escolhi a vós, e vos nomeei, para que vades e deis fruto, e o vosso fruto permaneça; a fim de que tudo quanto em meu nome pedirdes ao Pai ele vo-lo conceda. (João 15:16)

O amor de Deus não é dado para os homens porque eles são amáveis. Ele escolheu nos amar apesar da nossa condição miserável.

7 - O SENHOR não tomou prazer em vós, nem vos escolheu, porque a vossa multidão era mais do que a de todos os outros povos, pois vós éreis menos em número do que todos os povos; 8 - Mas, porque o SENHOR vos amava, e para guardar o juramento que fizera a vossos pais, o SENHOR vos tirou com mão forte e vos resgatou da casa da servidão, da mão de Faraó, rei do Egito. (Deuteronômio 7:7-8)

8 - Mas Deus prova o seu amor para conosco, em que Cristo morreu por nós, sendo nós ainda pecadores. (Romanos 5:8)

Devemos concluir então que amor é uma escolha – escolha de Deus. Deus escolheu nos amar acima de outros, não por causa de qualquer coisa que fizemos ou que faremos, porém simplesmente como uma escolha da Sua graça soberana:

6 - Não que a palavra de Deus haja faltado, porque nem todos os que são de Israel são israelitas; 7 - Nem por serem descendência de Abraão são todos filhos; mas: Em Isaque será chamada a tua descendência. 8 - Isto é, não são os filhos da carne que são filhos de Deus, mas os filhos da promessa são contados como descendência. 9 - Porque a palavra da promessa é esta: Por este tempo virei, e Sara terá um filho. 10 - E não somente esta, mas também Rebeca, quando concebeu de um, de Isaque, nosso pai; 11 - Porque, não tendo eles ainda nascido, nem tendo feito bem ou mal (para que o propósito de Deus, segundo a eleição, ficasse firme, não por causa das obras, mas por aquele que chama), 12- Foi-lhe dito a ela: O maior servirá o menor. 13 - Como está escrito: Amei a Jacó, e odiei a Esaú. 14 - Que diremos pois? que há injustiça da parte de Deus? De maneira nenhuma. 15 - Pois diz a Moisés: Compadecer-me-ei de quem me compadecer, e terei misericórdia de quem eu tiver misericórdia. 16 - Assim, pois, isto não depende do que quer, nem do que corre, mas de Deus, que se compadece. (Romanos 9:6-16)

Não há nada o que quer que seja naqueles alvos do Seu amor que os faça amar; nada no homem o atrai ou o incentiva. Amor entre os homens é despertado por alguma coisa no amado, porém o amor de Deus é livre, espontâneo, não despertado, sem causa. Deus ama os homens porque Ele escolheu amá-los – como Charles Wesley colocou, “Ele nos amou, Ele nos amou, porque Ele amaria” (um eco de Deuteronômio 7:8) – e nenhuma razão para o seu amor pode ser dada salvo Seu próprio bom prazer soberano.

O mundo Grego e Romano dos tempos do Novo Testamento nunca sonharam em tal amor; seus deuses eram frequentemente identificados com paixão pela mulher, porém nunca com amor aos pecadores; e os escritores do Novo Testamento tiveram de introduzir o que foi virtualmente uma nova palavra grega “ágape” para expressar o amor de Deus como eles conheciam.3

O Amor de Deus é Pessoal e Individual

O amor de Deus é um exercício da Sua bondade para o indivíduo pecador. Não é uma vaga, difusa boa vontade por alguém em geral e ninguém em particular; ao invés, ao ser uma função do onisciente todo poderoso, sua natureza é particularizar ambos seus alvos e seus efeitos.

O propósito do amor de Deus, iniciado antes da criação (cf. Efésios 1:4), envolveu primeiro, a escolha e a seleção daqueles que Ele iria abençoar e, segundo, o compromisso dos benefícios a serem dados a eles e os meios pelos quais estes benefícios seriam procurados e gozados. Tudo isto foi feito certo desde o início.

Assim Paulo escreve aos Cristãos Tessalonicenses, “mas devemos sempre dar graças a Deus por vós, irmãos amados do SENHOR, por vos ter Deus elegido (seleção) desde o princípio (antes da criação) para a salvação (fim designado), em santificação do Espírito, e fé da verdade (meio designado); (II Tessalonicenses 2:12). 4

O Amor de Deus é Um Atributo entre Muitos

O amor de Deus é um atributo de Deus, um de muitos. O amor de Deus não é a completa verdade a respeito de Deus de acordo com a Bíblia; é um dos atributos entre muitos. O amor de Deus está relacionado com Seus outros atributos.

Não é uma definição abstrata que permanece sozinha, porém uma somatória, do ponto de vista do crente, da qual toda a revelação nas Escrituras nos fala sobre o seu Autor. A declaração (Deus é amor) pressupõe todo o restante do testemunho bíblico de Deus.

O Deus sobre o qual João está falando é o Deus que fez o mundo, que o julgou pelo Dilúvio, que chamou Abraão e fez dele uma nação, que castigou o Seu povo do Velho Testamento pela conquista, cativeiro, e exílio, que enviou Seu Filho para salvar o mundo, que descartou Israel descrente e que logo antes João escreveu tinha destruído Jerusalém, e que iria um dia julgar o mundo com justiça. É este Deus, diz João, que é amor. Não é possível argumentar que um Deus que é amor não pode também ser um Deus que condena e pune a desobediência; pois é precisamente do Deus que faz estas coisas que João está falando.5

É precisamente aqui que muitos erram. Os homens frequentemente raciocinam assim:

(1) Deus é um Deus de amor.

(2) Deus é todo poderoso.

(3) Deus, portanto não pode permitir sofrimento e dor se Ele é ambos amor e poder.

A lógica falha porque ela omite outros elementos críticos da equação. Deus é também santo. Ele odeia o pecado. Os homens são pecadores, hostis a Deus, à Sua Palavra, e ao caminho de retidão. O sofrimento humano nos fala tanto sobre os homens como fala sobre Deus. Em amor Deus permite doença e sofrimento para notificar-nos que alguma coisa está errada. Porém o que está errado não é Deus; é o homem pecador e o mundo que o homem corrompeu pelo pecado.

O Amor de Deus é a Origem do Amor Humano

7- Amados, amemo-nos uns aos outros; porque o amor é de Deus; e qualquer que ama é nascido de Deus e conhece a Deus. 8 - Aquele que não ama não conhece a Deus; porque Deus é amor. 9 - Nisto se manifesta o amor de Deus para conosco: que Deus enviou seu Filho unigênito ao mundo, para que por ele vivamos. 10 - Nisto está o amor, não em que nós tenhamos amado a Deus, mas em que ele nos amou a nós, e enviou seu Filho para propiciação pelos nossos pecados. 11 - Amados, se Deus assim nos amou, também nós devemos amar uns aos outros.(1 João 4:7-11)

Nós amamos, porque Ele nos amou primeiro (1 João 4:19)

O Amor de Deus é Expresso e Experimentado em Cristo

Em amor, Deus proveu uma cura, uma salvação não somente para os homens decaídos, porém para uma criação decaída também. Em amor, Deus enviou Seu Filho para morrer na cruz do Calvário, padecendo os pecados dos homens e oferecendo aos homens decaídos a justiça de Deus. Aqueles que recebem o presente da salvação em Cristo tornam-se objetos do amor divino, e então eles começam a manifestar este amor para com os outros, que vivem num mundo doente, cheio de dor e decaído.

9 - Nisto se manifesta o amor de Deus para conosco: que Deus enviou seu Filho unigênito ao mundo, para que por ele vivamos. 10 - Nisto está o amor, não em que nós tenhamos amado a Deus, mas em que ele nos amou a nós, e enviou seu Filho para propiciação pelos nossos pecados. (1 João 4:9-10)

O amor de Deus pelos pecadores foi expresso pelo presente do Seu Filho para ser seu Salvador. A medida do amor é quanto ele dá, e a medida do amor de Deus é o presente do Seu único Filho para se tornar homem, e morrer pelos pecados, e assim se tornar o único mediador que pode trazer Deus para nós. Não é de admirar que Paulo fala do amor de Deus como “grande” e que excede todo o entendimento! (Efésios 2:4, 3:19). Houve alguma vez tal custosa munificência (generosidade)?6

O Amor de Deus Evidenciado no Perdão de Pecados

O amor de Deus é evidenciado no perdão de pecados, porém não incompatível com punição de pecadores. Alguns erradamente pensam do amor como antitético à punição. Eles acreditam que amam suas crianças por não puni-las. Eles esperam Deus abençoá-los e fazê-los felizes, e então se tornam bravos e frustrados quando Deus permite o sofrimento e dor. Isto evidencia uma definição inadequada de amor.

6- Passando, pois, o SENHOR perante ele, clamou: O SENHOR, o SENHOR Deus, misericordioso e piedoso, tardio em irar-se e grande em beneficência e verdade; 7 - Que guarda a beneficência em milhares; que perdoa a iniquidade, e a transgressão e o pecado; que ao culpado não tem por inocente; que visita a iniquidade dos pais sobre os filhos e sobre os filhos dos filhos até à terceira e quarta geração.(Êxodo 34:6-7)

Em Êxodo 34:6-7, a misericórdia, a compaixão e a graça de Deus são evidentes no perdão de pecados, os quais Ele trouxe através da punição de nossos pecados. Total e final perdão de nossos pecados foi alcançado pelo nosso Senhor Jesus Cristo na cruz do Calvário. Porém como foi que este perdão foi realizado? Ele foi realizado quando Deus nos puniu pelos nossos pecados em Cristo.

4 - Verdadeiramente ele tomou sobre si as nossas enfermidades, e as nossas dores levou sobre si; e nós o reputávamos por aflito, ferido de Deus, e oprimido. 5 - Mas ele foi ferido por causa das nossas transgressões, e moído por causa das nossas iniquidades; o castigo que nos traz a paz estava sobre ele, e pelas suas pisaduras fomos sarados. 6 - Todos nós andávamos desgarrados como ovelhas; cada um se desviava pelo seu caminho; mas o SENHOR fez cair sobre ele a iniquidade de nós todos. (Isaías 53:4-6)

21 - Mas agora se manifestou sem a lei a justiça de Deus, tendo o testemunho da lei e dos profetas; 22 - Isto é, a justiça de Deus pela fé em Jesus Cristo para todos e sobre todos os que creem; porque não há diferença. 23 - Porque todos pecaram e destituídos estão da glória de Deus; 24 - Sendo justificados gratuitamente pela sua graça, pela redenção que há em Cristo Jesus. 25 - Ao qual Deus propôs para propiciação pela fé no seu sangue, para demonstrar a sua justiça pela remissão dos pecados dantes cometidos, sob a paciência de Deus; 26 - Para demonstração da sua justiça neste tempo presente, para que ele seja justo e justificador daquele que tem fé em Jesus. (Romanos 3:21-26)

24 - Levando ele mesmo em seu corpo os nossos pecados sobre o madeiro, para que, mortos para os pecados, pudéssemos viver para a justiça; e pelas suas feridas fostes sarados. 25 - Porque éreis como ovelhas desgarradas; mas agora tendes voltado ao Pastor e Bispo das vossas almas. (1 Pedro 2:24-25)

“Como” alguns perguntam, “pode um Deus de amor enviar alguém para o inferno?” A verdade é que nosso Deus amoroso enviou Seu Filho para o inferno pelos nossos pecados, assim que nós podemos ter nossos pecados perdoados e gozar as bênçãos do céu ao invés de suportar nosso justo castigo no inferno. Aqueles que rejeitam a punição de Deus em Seu filho no nosso lugar deve suportar a punição eles mesmos. Que os homens vão para o inferno não é tanto uma reflexão do amor de Deus como uma reflexão da nossa animosidade contra o amor de Deus que providenciou uma forma de escapar, uma forma a qual alguns rejeitam.

Conclusão

A primeira e mais importante pergunta que eu devo fazer para você é: “Você aceitou o presente do amor de Deus na pessoa de Seu Filho, Jesus Cristo?” Jesus Cristo é o “Filho amado” de Deus, no qual Deus se compraz (Mateus 3:17). Por causa disto, nós deveríamos “ouvi-Lo” (Mateus 17:5). Aceitar a morte sacrificial de Jesus Cristo na cruz do Calvário como presente de salvação de Deus para você é entrar no Seu amor.

Rejeitar Jesus Cristo e tentar ficar perante Deus na sua própria retidão é rejeitar o amor de Deus e esperar merecidamente a punição eterna. Somente aquele que confia em Jesus Cristo pode experimentar e expressar o amor de Deus. Aquele que rejeita o presente do Seu amor em Cristo não tem reivindicação no Seu amor. O fato é que nenhum de nós tem qualquer reivindicação no Seu amor, porém aquele que é salvo graciosamente o recebe, e dá glória e louvor a Ele por Sua graça.

No nosso testemunho para um mundo pecador, perdido e morto, devemos não distorcer o amor de Deus. Deus é que define amor, não os homens. Devemos aceitar o amor de Deus assim como Deus o definiu e o expressou. Não devemos contar com Deus de acordo com as percepções distorcidas de amor que os homens decaídos ignorantemente se agarram.

Nosso Senhor não indica que devemos confiar na “atração” do Seu amor, tanto quanto Ele indicou que os homens perdidos deveriam ser compelidos pelo senso da Sua justiça, nosso pecado, e do julgamento que espera os pecadores (João 16:7-11) O pecador não deve ser confortado pelas garantias do amor de Deus (fora de Cristo), porém deveria ser lembrado de que Deus odeia os pecadores:

5 - Os loucos não pararão à tua vista; odeias a todos os que praticam a maldade. (Salmos 5:5)

5 - O SENHOR prova o justo; porém ao ímpio e ao que ama a violência odeia a sua alma. (Salmos 11:5)

5 - Tenho odiado a congregação de malfeitores; nem me ajunto com os ímpios. (Salmos 26:5)

Se é para gozarmos os benefícios do amor de Deus, devemos não somente abraçá-lo através da fé em Jesus Cristo, devemos ativamente entrar nele de uma forma contínua como um estilo de vida.

9 - Como o Pai me amou, também eu vos amei a vós; permanecei no meu amor. 10 - Se guardardes os meus mandamentos, permanecereis no meu amor; do mesmo modo que eu tenho guardado os mandamentos de meu Pai, e permaneço no seu amor. (João 15:9-10)

Que Deus conceda que nós possamos entrar mais e mais no Seu amor, e que possamos nos tornar instrumentos do Seu amor para um mundo perdido e sem amor.


1 Packer define o amor de Deus desta forma: o amor de Deus é um exercício da Sua bondade pelos indivíduos pecadores através do qual, tendo Se identificado com sua prosperidade, Ele deu Seu Filho para ser seu Salvador, e agora o traz para conhecê-Lo e gozá-Lo numa relação de compromisso. J. I. Packer: Conhecendo Deus (Downers Grove: InterVarsity Press, 1973). P. 111

2 Arthur. W. Pink, Gleanings in the Godhead (Chicago: Moody Press, 1975), p. 72.

3 J. I. Packer, Knowing God, p. 112.

4 Ibid., pp. 112-113.

5 Ibid., p. 108.

6 Ibid., p. 114.

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