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Where the world comes to study the Bible

4. La Chute De L’Homme (Genèse 3:1-24)

Introduction

Si la chute de l’homme arrivait aujourd’hui, personne ne pourrait en concevoir les conséquences. J’imagine que le syndicat des libertés civiles américaines ferait un procès – contre Dieu et en défense d’Eve et de son mari (l’ordre de ces personnes n’est pas accidentel), Adam. Le procès serait probablement basé sur le fait d’une éviction illégale. « Et après tout », il nous serait dit, « ce soi-disant acte pécheur a été exécuté dans l’intimité du jardin, et par deux adultes consentant. Mais par-dessus tout, ils nous diraient que le crime (si en fait il y en a eu un) et la punition étaient totalement disproportionnés. Est-ce que Dieu était vraiment sérieux par ce que ce récit prétend raconter ? A cause d’une simple bouchée d’un fruit interdit, l’homme et la femme sont expulsés et en souffriront des conséquences pendant toute leur vie ? Et en plus de ça, à cause de cet acte, le monde entier et toute l’humanité continue de souffrir ?

Ceux qui ne prennent pas la Bible au sérieux, ou littéralement, ont un petit problème ici. Ils effacent totalement le troisième chapitre de Genèse, le passant pour un mythe. Pour eux, il est simplement égal à une histoire symbolique qui tente à prouver les choses comme elles sont. Les détails de la chute ne présentent pas de problèmes car ils ne sont pas faits, mais fiction.

Les évangéliques ont probablement une tendance à se consoler eux-mêmes par le fait que c’était « il y a très longtemps et très loin ». Puisque la chute est arrivé il y a si longtemps, nous avons une tendance à ne pas faire face aux problèmes qui nous éblouissent dans ce passage.

Mais plusieurs questions sérieuses surgissent en rapport avec le récit de la chute de l’homme. Pourquoi, par exemple, Adam devrai assumer la responsabilité quand Eve est le caractère principal dans l’histoire. En langage moderne : pourquoi Adam devrai supporter le blâme, alors que c’est Eve qui a fauté ?

De plus, nous devons réfléchir à la sévérité des conséquences du fait que l’homme à partager le fruit interdit dans la lumière de ce qui semble être insignifiant. Qu’est ce qui était si diabolique dans ce péché qui a apporté une réponse si dure de Dieu ?

La structure du premier chapitre de Genèse demande cette description de la chute de l’homme. Dans Genèse chapitres 1 et 2, nous lisons d’une création parfaite qui a reçu l’approbation de Dieu comme étant « bonne » (1:10,12,18,21). Dans le quatrième chapitre, nous trouvons jalousie et meurtre. Dans les chapitres suivant l’homme va de mal en pis. Que s’est-il passé ? Genèse 3 nous donne la réponse.

Et donc, ce chapitre est vital car il explique le monde et la société comme nous l’observons aujourd’hui. Il nous informe des stratégies du Diable, tentant les hommes. Il explique la raison pour les passages dans le Nouveau Testament qui empêchent les femmes d’assumer des positions d’autorité dans l’église. Il nous défi à examiner si nous voulons ou non continuer à « tomber », comme sont tombés Adam et sa femme.

Cependant, ce n’est pas ici un chapitre que nous regretterons d’avoir étudier. Il peint l’entrée du péché chez l’humain et la sévérité des conséquences de la désobéissance de l’homme. Mais derrière les péchés de l’homme et les peines qu’ils apportent, il y a la révélation de la grâce de Dieu. Dieu recherche le pécheur et lui fournit une couverture pour le péché. Il promet un Sauveur à travers qui ce tragique événement sera convertit en triomphe et salut.

Le péché de l’homme (3:1-7)

Soudainement, le serpent apparut, en verset 1, rudement sans introduction. Il est dit que le serpent est une créature de Dieu, donc nous devons considérer cette créature littéralement. Bien qu’il s’agissait d’un vrai serpent, plus tard nous sommes informés que la bestiole était utilisée par Satan, qui est décrit comme un dragon, un serpent ancien (2 Corinthiens 11:3 ; Apocalypse 12:9 ; 20:2).

Bien que nous aimerions connaître les réponses aux questions relatives à l’origine du diable, Moïse n’a aucune intention de nous les donner ici. Dieu se fait un devoir de nous dire que nous sommes des pécheurs. Poursuivre d’autres causes ne servirait qu’à enlever notre responsabilité du péché du foyer de notre attention.

Remarquez spécialement comment Satan fait son approche ici. Il ne vient pas déguiser comme un athée, ou quelqu’un qui défierait initialement la foi en Dieu d’Eve.54 Satan peut se manifester en Madalyn Murray O’Hair, mais très souvent, il se déguise en « ange de lumière » (2 Corinthiens 11:14). Satan, souvent, se tient derrière la chaire, tenant une Bible dans sa main.

Les mots que Satan utilisent dans sa question sont significatifs. Le mot « Vraiment… » (Verset 1) est couvert d’insinuations. L’effet de cela est : « Sûrement Dieu n’aurait pas pu dire ceci, n’est-ce pas ? » Aussi, le mot « Dieu » (« Dieu vous a dit » (verset 1)) est intéressant. Moïse utilisait l’expression « l’Eternel Dieu », Yahvé Elohim :

« Le Serpent était le plus tortueux de tous les animaux des champs que l'Eternel Dieu avait fait.» (Genèse 3:1). Mais quand Satan réfère au Seigneur Dieu, c’était simplement Dieu. Cette omission indique l’attitude rebelle de Satan pour Dieu Tout-Puissant.

L’approche initiale de Satan est pour décevoir, pas pour nier ; pour créer des doutes, pas de désobéissance. Satan a approché Eve comme un enquêteur. Il déforme délibérément le commandement de Dieu, mais avec le sens d’impliquer, « j’ai peut être tors ici, corrigez-moi si je fais une erreur. »

Eve n’aurait jamais du commencer la conversation. C’était un renversement complet de la chaine d’autorité de Dieu. Cette chaine était Adam, Eve, créature. Adam et Eve devaient appliquer la règle de Dieu sur Sa création. (1:26). Eve aurait sans aucun doute réprimandé une telle conversation si ce n’avait pas été la manière dont elle avait été commencée par Satan.

Si Satan avait commencé à défier la règle de Dieu ou la foi d’Eve en Lui, son choix en aurait été un facile. Mais Satan a reporté à tort l’ordre de Dieu. Il posa la question dans un sens pour qu’il paraisse mal informé, ayant besoin d’être corrigé. Peu de gens peuvent éviter la tentation de dire à d’autres gens qu’ils sont dans l’erreur. Alors, merveilles de merveilles, Eve a commencé à prendre le chemin de la désobéissance, en supposant qu’elle défendait Dieu.

Avez-vous remarqué que Satan n’a pas mentionné l’arbre de la vie ou l’arbre du choix entre le bien et le mal ? Quelle attaque subtile ! Sa question amène l’arbre interdit au centre des pensées d’Eve, mais sans jamais le mentionner. C’est elle qui le mentionne. En posant sa question Satan n’a pas seulement engagé le dialogue, mais il a aussi détourné les yeux d’Eve des provisions généreuses de Dieu et lui à causer de penser uniquement à ce que Dieu lui a interdit. Satan ne veut pas que nous considérions la grâce de Dieu, mais que nous méditions sur Ses interdictions.

Et c’est exactement ce qui se passe dans l’esprit d’Eve. Eve a révélé son changement d’attitude par quelques « faux pas freudiens ». Bien que Dieu ait dit, « … Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, » (2:16), Eve a dit, « … Nous mangeons des fruits des arbres du jardin,» (3:2). Elle a oublié « tous » et « librement », les deux mots qui amplifient la générosité de Dieu.

De même, Eve a une impression erronée de la sévérité de Dieu dans l’interdiction au fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal. Elle l’exprime en ces mots : « Dieu a dit de ne pas en manger et de ne pas y toucher sinon nous mourrons. » (3:3). Mais Dieu a dit, « … De celui-là, n'en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (2:17).

Bien qu’elle exagérait l’interdiction au point que rien que toucher l’arbre était mal, Eve a inconsciemment minimisé le jugement de Dieu en ne disant pas que la mort arriverait le jour même de l’offense. En d’autres mots, Eve a amplifié la sévérité de Dieu, mais a sous-estimé le fait que le jugement serait exécuté pour sûr et immédiatement.

La première attaque de Satan sur la femme est celle d’un chercheur religieux, dans un effort de crée des doutes de la bonté de Dieu et de fixer l’attention d’Eve sur ce qui était interdit au lieu de tout ce qui était donné librement. La deuxième attaque est hardie et osée. Maintenant au lieu de déception et doutes, il y a le démenti et la diffamation du caractère de Dieu : « Alors le Serpent dit à la femme: Mais pas du tout! Vous ne mourrez pas! » (Genèse 3:5).

Beaucoup de gens ont essayé de déterminer précisément ce que Satan offre dans le verset 5. « …vos yeux s'ouvriront… » Satan leur assure. En d’autres mots, ils vivent dans un état d’imperfection, et d’insuffisance. Mais une fois que le fruit est mangé, ils entreraient dans un niveau d’existence nouveau et plus élevé : ils deviendraient « comme Dieu. »55

Comme je comprends la revendication de Satan, la phrase est délibérément évasive et vague. Cela stimulerait la curiosité d’Eve. De savoir « le bien et le mal » pourrait dire savoir tout.56 Mais comment Eve pourrait-elle saisir les détails de l’offre quand elle ne savait pas ce que « mal » était.

Un de mes amis me dit que les femmes sont, par nature, plus curieuse que les hommes. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je sais que moi aussi j’ai une curiosité vive. Le mystère de la possibilité de savoir plus de choses et de vivre à un plus haut niveau invite certainement la spéculation et considération.

Je trouve une illustration de ce jeu sur la curiosité humaine dans le Livre des Proverbes :

« La Folie est une femme bruyante,
      elle est sotte et n'y connaît rien. »

 « Elle s'assied à la porte de sa maison,
      elle place son siège aux points les plus élevés de la ville,

  pour interpeller les passants
      qui vont droit leur chemin. »

 «Qui manque d'expérience, qu'il vienne par ici!
      A qui il manque du bon sens, elle déclare: »

 «Les eaux dérobées sont plus douces,
      et le pain mangé en secret est savoureux.» (Proverbes 9:13-17)

La folie des femmes est elle-même naïve et inconsciente, mais elle entraine ses victimes en leur offrant une nouvelle expérience, et le fait qu’il est illicite apporte plus d’attrait (versets 16-17). Ceci est le genre d’offre que Satan a fait à Eve.

Satan, je crois, laisse Eve à ce point avec ses pensées. Ses semences destructives ont été plantées. Bien qu’Eve n’ait pas encore mangé le fruit, elle a déjà commencé à tomber. Elle est entrée en dialogue avec Satan et maintenant elle a des idées blasphématoires sur le caractère de Dieu. Elle contemple sérieusement la désobéissance. Le péché n’est pas instantané, mais continu (James 1:13-15), et Eve est en route.

Remarquez que l’arbre de la vie n’est pas même mentionné ou considéré. Dans le jardin, avant même qu’Eve n’apparut, il y avait les deux arbres : l’arbre de la vie et l’arbre du choix entre le bien et le mal. En apparence, ce n’était pas un choix entre l’un ou l’autre. Elle ne voyait que le fruit interdit. Celui-la seul apparaissait être « bon à manger et agréable aux yeux » (verset 6), et bien que le verset 2:9 nous ait dit que tous les arbres du jardin avaient ces traits en commun. Mais Eve n’avait d’yeux que pour ce qui était interdit. Et cet arbre offrait des qualités de vie mystérieuse attractives à la femme.

Sur-le-champ, Satan ment en lui assurant qu’elle ne mourra pas, mais il oublie simplement de lui dire les petites lignes fines de sa promesse de ce que le fruit interdit lui offrira. Ayant étudié cet arbre pendant quelque temps (j’imagine), elle a finalement décidé que les bénéfices étaient trop grands et que les conséquences n’étaient pas raisonnables, par conséquent improbables. A ce moment elle s’empara du fruit et le mangea.

On pourrait hocher la tête à ce qu’a fait Eve, mais on se demande si Adam de même sans hésitation a succombé à l’invitation d’Eve à partager sa désobéissance. Moïse utilise 5 ¾ versets (Gen. 3:1-6a) pour décrire la déception et la désobéissance d’Eve, mais seulement une part de phrase pour décrire la chute d’Adam (Gen. 3 :6b). Pourquoi ? Bien que je ne soit pas aussi dogmatique sur cette possibilité que j’étais avant, quatre mots de Moïse peuvent nous donner une explication : « … qui était avec elle… » :

« Alors la femme vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.» (Genèse 3:6).

Est-ce possible qu’Eve n’ait jamais été seule avec le serpent ?57 Se pourrait-il que Moïse, par ces quatre mots, « … qui était avec elle… », nous dit qu’Adam était présent pendant tout l’événement, mais n’a pas dit un mot ? S’il était là, écoutant tout et donnant son accord par son silence, il n’est pas surprenant qu’il ait simplement prit le fruit et le mangea quand Eve le lui a offert.

C’est quelque chose similaire à ma femme et moi assis dans le salon. Quand la sonnette sonne, ma femme se lève pour aller ouvrir la porte pendant que moi je continue à regarder la télé. Je peux entendre ma femme laissant entrer un représentant d’aspirateurs et écoutant avec un intérêt croissant son baratin publicitaire. Je ne veux pas arrêter de regarder mon programme télé, alors je laisse la conversation continuer, laissant même ma femme signer un contrat. Si elle avait alors du entrer dans le salon en me disant,  « Tu dois le signer aussi », cela n’aurait pas été choquant si je l’aurais signé sans protester. Par défaut, j’ai permit à ma femme de prendre une décision et j’ai choisi d’être d’accord avec elle.

Si Adam n’avait pas été présent pendant toute la conversation entre le serpent et sa femme, quelqu’un peut encore concevoir comment cela aurait pu arriver. Eve, indépendamment, aurait pu manger le fruit et se serait hâtée d’aller raconter son aventure à son mari. Je peux très bien imaginer qu’Adam aurait voulu savoir deux choses. Premièrement, il aurait voulu savoir si elle se sentait mieux, par là, manger le fruit a-t-il eu un effet bénéfique pour elle ? Deuxièmement, il voudrait savoir s’il a eu un effet nocif. Après tout, Dieu a dit qu’ils mourraient le jour même. Si elle avait trouvé le fruit très agréable et pas senti d’effet dangereux, Adam aurait été certainement enclin à suivre l’exemple de sa femme. Quelle erreur tragique !

Versets 7 et 8 sont particulièrement instructifs, car ils nous enseignent que le péché a ses conséquences ainsi que sa punition. Dieu n’a encore prescrit aucune punition pour les péchés d’Adam et d’Eve, et cependant les conséquences sont inséparablement couplées avec le crime. Les conséquences du péché mentionné ici sont le déshonneur et la séparation.

La nudité qu’Adam et Eve partageaient sans culpabilité était maintenant une source de déshonneur. L’innocence douce était à présent perdue à jamais. Souvenez-vous, il n’y avait personne dans le jardin excepté eux deux. Mais ils étaient honteux d’être face à face, nus. Non seulement ne pouvaient-ils pas s’affronter comme ils le faisaient auparavant, mais ils redoutaient de voir Dieu. Quand Il est venu les voir dans le jardin, en camarade, ils se sont cachés de Lui, apeurés.

Dieu a dit qu’ils mourraient le jour qu’ils mangeraient le fruit interdit. Certains sont confus par cette promesse de jugement. Bien que processus de mort physique commença ce jour là, ils ne sont pas morts physiquement. Rappelons-nous que la mort spirituelle est la séparation de Dieu :

« Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de sa puissance glorieuse » (2 Thessaloniciens 1:9).

N’est-ce pas stupéfiant que la mort spirituelle d’Adam et Eve est arrive immédiatement – par là, il y avait maintenant une séparation de Dieu. Et cette séparation n’était pas une imposée par Dieu ; elle a été initiée par l’homme.

Je dois faire une parenthèse pour dire que la mort spirituelle d’Adam et de sa femme est la même que celle d’aujourd’hui. C’est l’aliénation de l’homme de Dieu. Et c’est ce que l’homme lui-même choisit. C’est son choix. L’enfer est Dieu donnant aux hommes tout ce qu’ils veulent et ce qu’ils méritent (Apocalypse 16:5-6).

Dieu Cherche, Examine, Et Juge L’Homme (3:8-21)

La séparation qu’Adam et Eve ont apportée est ce que Dieu cherche à combler. Dieu a cherché l’homme dans le jardin. Bien que la question de Satan ait été conçue pour provoquer la chute de l’homme, les questions de Dieu cherchent la réconciliation et la restauration.

Remarquez qu’aucune question n’est posée à propos du serpent. Il n’y a aucune intention de restauration pour Satan. Remarquez aussi l’ordre ici. L’homme a chuté dans cet ordre : serpent, Eve, Adam. C’est l’opposé de la chaîne de commandement de Dieu. Bien que Dieu questionne dans l’ordre d’autorité (Adam, Eve, serpent), Il juge dans l’ordre de la chute (serpent, Eve, Adam). La chute était, en partie, le résultat de l’inversion de l’ordre de Dieu.

Adam est le premier que Dieu cherche avec la question, « Où es-tu ? » (Verset 9). Adam, à contre cœur a admit son déshonneur et sa peur, espérant probablement que Dieu ne le questionnerait pas plus sur cette mésaventure. Mais Dieu approfondit la question, recherchant une admission de mal fait : « Qui t’a dit que tu étais nu ? As-tu mangé le fruit de l’arbre dont je t’ai commandé de ne pas manger ? » (Verset 11).

Renvoyant au moins une partie de la responsabilité sur le Créateur, Adam bafouille, « C'est la femme que tu as placé auprès de moi qui m'a donné du fruit de cet arbre, et j'en ai mangé. »

Eve et Dieu, tous les deux, doivent partager la responsabilité pour la chute, Adam sous-entend. Sa part était mentionnée en dernier et avec aussi peu de détails que possible. Et ce sera tout le temps comme ça avec ceux qui sont coupables. On trouve toujours des circonstances atténuantes.

« Vous pouvez penser que tout ce que vous faites est bien,
      mais c'est l'Eternel qui apprécie vos motivations. » (Proverbes 16:2)

Puis Eve est questionnée, « Pourquoi as-tu fait cela ? » (Verset 13).

Sa réponse a été un peu différente de celle de son mari : « C'est le Serpent qui m'a trompée, répondit la femme, et j'en ai mangé. » (Verset 13).

C’était vrai bien sur. Le serpent l’a déçue (1 Timothée 2:14), et elle a mangé. La culpabilité des deux, bien qu’un effort faible ait été fait pour excuser ou au moins diminuer la responsabilité humaine, a été clairement établie.

Tel doit toujours être le cas, je crois. Avant que la sentence doive être infligée, le crime doit être prouvé et reconnu. Autrement la punition n’aura pas son effet correctif sur le coupable. Les pénalités sont maintenant prescrites par Dieu, donné dans l’ordre des événements de la chute.

Le Serpent Puni (14-15)

Le serpent est le premier et sa sentence établie. La créature, comme instrument de Satan, est maudite et sujette à une existence d’humiliation, rampant dans la poussière (verset 14).

Verset 15 adresse le serpent derrière le serpent, Satan, le dragon mortel : « Il fut précipité, le grand dragon, le Serpent ancien, qu'on appelle le diable et Satan, celui qui égare le monde entier… » (Apocalypse 12:9).

Il doit y avoir d’abord une animosité personnelle entre Eve et le serpent : « Je susciterai l'hostilité entre toi-même et la femme » (Verset 15).

Une telle animosité est facile à comprendre. Mais cette opposition s’élargira : « entre ta descendance et sa descendance. » (Verset 15).

Ici, je crois que Dieu réfère à la bataille des siècles entre les gens de Dieu et ceux qui suivent le diable (Jean 8:44).

Finalement il y a une confrontation personnelle entre la descendance d’Eve58, le Messie, et Satan : « Celle-ci t'écrasera la tête, et toi, tu lui écraseras le talon. » (Verset 15).

Dans cette confrontation Satan sera mortellement blessé pendant que le Messie recevra une blessure douloureuse mais non fatale.

Cette prophétie présente si bien la venue de notre Sauveur, Qui renversera les événements de la chute. C’est de cela que Paul écrit en rétrospectif dans le cinquième chapitre de Romains :

« Et pourtant, la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur les hommes qui n'avaient pas commis une faute semblable à celle d'Adam --- qui est comparable à celui qui devait venir. Mais il y a une différence entre la faute d'Adam et le don gratuit de Dieu! En effet, si la faute d'un seul a eu pour conséquence la mort de beaucoup, à bien plus forte raison la grâce de Dieu accordée gratuitement par un seul homme, Jésus-Christ, a surabondé pour beaucoup. Quelle différence aussi entre les conséquences du péché d'un seul et le don de Dieu! En effet, le jugement intervenant à cause d'un seul homme a entraîné la condamnation, mais le don de grâce, intervenant à la suite de nombreuses fautes, a conduit à l'acquittement. Car si, par la faute commise par un seul homme, la mort a régné à cause de ce seul homme, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent les trésors surabondants de la grâce et le don de la justification régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ, lui seul. » (Romains 5:14-17)

Bien que la prophétie du verset 15 soit un peu voilée, il devient de plus en plus évident dans la lumière des révélations suivantes. C’est une petite surprise d’apprendre que les Israélites, en accordance avec le Targum, regardaient ce passage comme Messianique.59

La Pénalité de la Femme (v. 16)

Il est tout a fait normal, puisque Satan a attaqué l’humain par la femme, que Dieu amène le salut de l’homme et la destruction de Satan par elle. Cela a déjà été révélé à Satan dans le verset 15. Chaque enfant naît d’une femme a du inquiéter Satan.

Puisque le salut viendrait par la naissance d’un enfant, cela ne serait pas un processus sans douleur. La sentence de la femme arrive au centre de son existence, avec la naissance de ses enfants. Mais au milieu des douleurs de l’accouchement, elle saurait que le but de Dieu pour elle était en train de se réaliser, et que, peut-être, le Messie pourrait être son enfant.

En plus des douleurs de l’accouchement, la relation de la femme et de son mari est décrite. Adam aurait du mener et Eve aurait du suivre. Mais cela n’a pas été le cas dans la chute. Alors, depuis ce temps là les femmes doivent être dominées par les hommes : « Ton désir se portera vers ton mari, mais lui te dominera. » (Verset 16).

Plusieurs choses doivent être dites concernant ce sort. Premièrement, c’est un sort qui est pour toutes les femmes, pas seulement Eve. Comme toutes les femmes doivent partager les douleurs d’accouchement, elles doivent aussi être exposées à l’autorité de leurs maris. Cela n’implique en aucun cas une infériorité de la part des femmes. Cela ne justifie pas non plus les restrictions du droit de vote ou le refus de l’égalité des payes, etc.

Pour ceux qui refusent de se soumettre à l’enseignement de la Bible concernant le rôle des femmes dans l’église – que les femmes ne doivent pas mener ou enseigner les hommes, ou ne peuvent pas même parler publiquement (1 Corinthiens 14:33-36 ; 1 Timothée 2:9-15) – laissez moi vous dire ceci. Le rôle des femmes dans l’église et dans le mariage n’est pas limité aux instructions de Paul, ou n’est pas non plus à être vu comme se rapportant au contexte immoral de Corinthe. C’est une doctrine biblique, qui a ses origines dans le troisième chapitre de Genèse. C’est pourquoi Paul a écrit, « que les femmes n'interviennent pas dans les assemblées; car il ne leur est pas permis de se prononcer. Qu'elles sachent se tenir dans la soumission comme le recommande aussi la Loi » (1 Corinthiens 14:34).

A ces hommes et ces femmes qui veulent négliger l’instruction de Dieu, je dois dire, que c’est précisément ce que Satan désire. Juste comme il a attire l’attention d’Eve sur la restriction de l’un des arbres, il veut que les femmes méditent sur les restrictions placées sur les femmes d’aujourd’hui. «Débarrassez-vous de vos chaînes » il (Satan) dit, « Trouvez votre satisfaction. » « Dieu vous empêche d’atteindre ce qu’il y a de mieux » il murmure. Quel mensonge ! Dieu règne avec ses raisons, que nous les comprenions ou pas.

Pour les hommes, je me dépêche d’ajouter que ce verset (et l’enseignement sur le rôle des femmes) n’est pas la preuve de la supériorité masculine ou la raison pour quelques manières de dictature dans le mariage. Nous devons conduire par amour. Notre direction est d’être à notre propre sacrifice personnel, cherchant ce qu’il y a de meilleur pour notre femme (Ephésiens 5:25). La direction biblique est copiée sur celle de notre Seigneur (Phillipiens 2:1-8).

La Punition des Hommes (17-20)

Juste comme la punition d’Eve se rapportait au centre de sa vie, c’est le cas avec Adam. Il a été placé dans le jardin, maintenant il devra gagner sa vie de la terre « à la sueur de ton front » (verset 17-19).

Vous remarquerez que pendant que le serpent est maudit, ce n’est qu’uniquement le terrain qui n’est maudit ici, pas Adam ou Eve. Dieu a maudit Satan car ce n’est pas son intention de le réhabiliter ou de le pardonner. Mais déjà le but de Dieu de sauver les hommes a été révélé (verset 15).

Adam n’aura pas seulement à combattre la terre pour vivre, il devra éventuellement redevenir poussière. La mort spirituelle est déjà arrivée (versets 7-8). La mort physique a commencé. Hormis la vie que Dieu nous donne, l’homme retourner (doucement, très doucement) à son état original – la poussière (2:7).

La réponse d’Adam à la pénalité et la promesse de Dieu est révélée dans le verset 20 : « L'homme nomma sa femme Eve (Vie) parce qu'elle est la mère de toute vie humaine. »

Je crois que cet acte révèle une foi simple de la part d’Adam. Il accepte sa culpabilité et sa punition, mais se concentre sur la promesse de Dieu qu’à travers les descendants de la femme, le Sauveur viendrait. Le salut d’Eve (autant que le nôtre !!!) viendra par sa submissivité à son mari et à travers le fait d’avoir des enfants. Le fait qu’Adam ait nommé sa femme Eve, qui veut dire « Vivant » ou « Vie » montre que la vie viendra par Eve.

Dieu n’est pas un Dieu de pénalités, mais de provisions gracieuses. Ainsi, Il a fait des vêtements pour Adam et sa femme de peaux d’animaux pour couvrir leur nudité. Une prophétie voilée de rédemption par l’effusion de sang n’est pas, à mon avis, un abus de ce verset.

Une Pitié Sévère (3:22-24)

La promesse de Satan est, d’une façon équivoque, devenue vraie. Adam et Eve sont, dans un sens, devenu comme Dieu en ce qui concerne le savoir du bien et du mal (verset 22). Mais il y a une grande différence ainsi qu’une similarité. Les deux, homme et Dieu savent le bien et le mal, mais dans un sens immensément différent.

La différence peut être illustrée de cette façon. Un docteur peut connaître le cancer par vertu de son éducation et expérience comme docteur. Par là, il a lu à propos du cancer, entendu des lectures sur le cancer, et l’a vu chez ses patients. A patient, peut aussi connaître le cancer, mais comme victime. Bien que tous les deux connaissent le cancer, le patient voudrait n’en avoir jamais entendu parlé. C’est le genre de connaissance qu’Adam et Eve sont venus à posséder.

Dieu a promit que le salut viendrait en temps voulu par la naissance du Messie, Qui détruirait Satan. Adam et Eve pouvaient être tentés de gagner la vie éternelle en mangeant le fruit de l’arbre de la vie. Ils ont choisi la connaissance au lieu de la vie. Maintenant, comme les israélites ont essayé trop tard de posséder Canaan (Nombres 14:39-45), l’homme tombé pouvait essayer de gagner la vie par l’arbre de la vie dans le jardin.

Il semblerai que si Adam et Eve avaient mangé le fruit de l’arbre de la vie, ils auraient vécu éternellement (verset 22). C’est pour cette raison que Dieu les a renvoyés du jardin (verset 23). Dans le verset 24, le « renvoi » des deux est plus dramatiquement appelé « chassés ». Postés à l’entrée du jardin, sont les Chérubins ainsi qu’une épée flamboyante.

« Quelle cruauté et sévérité » certains seraient tentés de protester. Dans le jargon légal d’aujourd’hui, il serait probablement traduit « punition cruelle et inhabituelle ». Mais réfléchissez un moment, avant de parler inconsidérément. Que se serait-il passé si Dieu n’avait pas chassé ce couple du jardin et interdit leur retour ? Je peux vous répondre en un mot – l’enfer. L’enfer est de donner aux hommes, à la fois, ce qu’ils veulent et ce qu’ils méritent (Apocalypse 16 :6) éternellement. L’enfer est de passer l’éternité dans le peche, séparé de Dieu :

« Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de sa puissance glorieuse » (2 Thessaloniens 1:9).

Dieu était clément et gracieux quand Il a chassé Adam et Eve du jardin. Il les a protégés d’une punition éternelle. Leur salut arriverait en un moment, mais en temps voulu, pas facilement, mais douloureusement – il viendrait. Ils doivent Lui faire confiance qu’Il les délivrera.

Conclusion

Je ne peux pas m’empêcher de penser aux mots de Paul quand je lis ce chapitre, « Considère donc, à la fois, la bonté et la sévérité de Dieu » (Romains 11:22).

Il y a le péché, et il y a le jugement. Mais le chapitre est entrelacé de Grâce. Dieu cherche les pécheurs. Il les condamne aussi, mais avec une promesse de salut à venir. Et en les gardant de l’enfer sur la terre, Il leur fournit une couverture pour l’instant et une rédemption complète en temps voulu. Quel Sauveur !

Avant que nous nous concentrions sur l’application de ce chapitre sur nos propres vies, considérons pour un moment ce que ce passage voudrait dire aux gens du temps de Moise. Ils avaient déjà été délivrés d’Egypte et avaient déjà reçu la Loi. Ils n’étaient pas encore entrés sur la terre promise.

Le but des Livres de Moïse (qui inclus Genèse) est donné dans Deutéronome, chapitre 31 :

« Lorsque Moïse eut fini de transcrire dans un livre toutes les paroles de cette Loi dans leur intégralité,

    il donna cet ordre aux lévites chargés de porter le coffre de l'alliance de l'Eternel:

    ---Prenez ce livre de la Loi et déposez-le à côté du coffre de l'alliance de l'Eternel votre Dieu. Il y restera pour servir de témoin contre le peuple d'Israël.

    En effet, je sais que vous êtes indociles et rebelles. Si aujourd'hui, alors que je suis encore en vie au milieu de vous, vous vous révoltez contre l'Eternel, combien plus le ferez-vous après ma mort!

    Maintenant, rassemblez autour de moi tous les responsables de vos tribus et vos responsables, je leur communiquerai les paroles de ce cantique et je prendrai le ciel et la terre à témoin contre eux.

    Je sais, en effet, qu'après ma mort vous ne manquerez pas de vous corrompre et de vous détourner du chemin que je vous ai prescrit. Alors le malheur fondra sur vous dans l'avenir, parce que vous aurez fait ce que l'Eternel considère comme mal et que vous aurez provoqué sa colère par vos actes.  » (Deutéronome 31:24-29).

Dans beaucoup d’aspects, Eden était un genre de terre promise et Canaan était l’opposé. Canaan, comme le Paradis, était un endroit de beauté et d’abondance, un « pays ruisselant de lait et de miel » (Deutéronome 31:20). Israël éprouverait bénédiction et prospérité aussi longtemps qu’ils seraient obéissants à la Parole de Dieu (Deut. 28:1-4). Si les lois de Dieu étaient mises de coté, ils éprouveraient tribulations, défaites, pauvreté, et seraient chassé du pays (28 :15-68). En effet, Canaan était une opportunité pour Israël de faire l’expérience, à un degré limité, des bénédictions d’Eden. Ici, comme à Eden, le peuple de Dieu devait prendre une décision :

« Voyez, je place aujourd'hui devant vous, d'un côté, la vie et le bonheur, de l'autre, la mort et le malheur  » (Deut. 30:15).

Le chapitre trois de Genèse est loin de l’histoire simple ou académique. C’était un mot d’avertissement. Ce qui est arrivé à Eden, arriverait encore à Canaan (Deut. 31:16). Ils seraient tentés de désobéir, juste comme Adam et Eve l’ont été. Une considération sérieuse de ce chapitre et ses implications était essentielle pour le futur d’Israël.

Le chapitre est aussi clairement prophétique, car Israël a désobéi et a choisi le chemin de la mort, comme le premier couple dans le jardin. Comme Adam et Eve ont été chassés du jardin, Israël a été chassé du pays. Mais il y a aussi l’espoir, car Dieu a promit un rédempteur, Qui serait naît d’une femme (Gen. 3:15). Dieu corrigerait Israël et le ramènerait dans le pays (Deut. 30:1). Même après ça, Israël ne sera pas fidèle à son Dieu. Elle doit compter sur le Messie de Genèse 3:15 pour lui apporter sa restauration finale et permanente. L’histoire d’Israël est résumée sommairement dans Genèse 3.

Pour nous il y a beaucoup d’applications. Nous ne devons pas ignorer les intentions de Satan (2 Corinthiens 2:11). La manière de tentation est répétée dans le témoignage de notre Seigneur dans le désert (Matthieu 4 :1-11’Luke4:1-12). Et de la même façon, il continuera à nous tenter aujourd’hui.

Le chapitre trois de Genèse est vital pour les Chrétiens aujourd’hui car lui seul explique les choses comme elles sont. Notre monde est un mélange de beauté et de saloperie, de charme et de ce qui est laid. La beauté qui reste est l’évidence de la bonté et de la grandeur de Dieu Qui a crée toutes choses (Romains 1:18). La laideur est l’évidence de la nature pécheresse de l’homme (Romains 8:18-25).

Ce que je peux dire c’est que l’état actuel de la création de Dieu était un des éléments décisifs dans la traversée de l’orthodoxie de Darwin au doute et de reniement. Il n’a pas regardé le bon ordre de la création et s’est dit, « Oh, ça pourrait peut-être marcher avec de la chance ». Au lieu, il regarda la cruauté et laideur et conclut, « Comment un Dieu si bon, si puissant peut être responsable pour ça ? » La réponse, bien sur, est trouvée dans ce texte du chapitre trois de Genèse : le péché de l’homme a mis la création sens dessus dessous.

La seule solution est pour Dieu de faire quelque chose pour apporter la rédemption et restauration. Cela a été accomplit par Jésus Christ. L’amende des péchés de l’homme a été portée par Lui. Les conséquences des péchés d’Adam n’ont pas à nous détruire. Le choix qui nous est donné est cela : voulons-nous être unis avec le premier Adam ou le dernier ? Avec le premier Adam, nous sommes des pécheurs accomplit et subirons la mort physique et spirituelle. Avec le dernier, nous devenons des créatures nouvelles, avec la vie éternelle (physique et spirituelle). Dieu n’a pas mit deux arbres devant nous, mais deux hommes : Adam et Christ. Nous devons décider avec qui nous voulons nous identifier. Dans un de deux repose notre futur éternel.

Nous pouvons apprendre beaucoup de choses ici à propos du péché. Essentiellement, péché est désobéissance. Remarquez que le péché initial ne semblait pas très sérieux. On pourrait penser que c’était une chose sans importance. La gravité du péché peut être vue dans deux faits importants, qui sont clair dans le texte.

Premièrement, le péché est sérieux à cause de ses racines. Le fait de manger le fruit interdit n’était pas l’essence du péché, mais simplement son expression. Il n’est pas la source du péché, mais son symbole. Prendre de ce fruit est similaire à prendre la communion, le pain et le vin, de la table du Seigneur, c’est à dire, voulant dire quelque chose bien plus important et profond. La racine du péché d’Adam et d’Eve était la rébellion, l’incrédulité, et l’ingratitude. Leur acte était un choix délibéré de désobéir une instruction claire de Dieu. Il a refusé d’accepter la reconnaissance les bonnes choses comme venant de Dieu et aussi a refusé d’accepter la seule interdiction comme étant une chose pour leur bien-être. Le pire de tout, ils ont vu Dieu comme étant le diable, avare et menacant, comme Satan L’avait dépeint.

Deuxièmement, le péché est sérieux à cause de ses fruits. Adam et Eve n’ont pas éprouvé un niveau d’existence plus élevé, mais déshonneur et culpabilité. Cela ne leur a rien donné de plus à profiter, mais ça a gâté ce qu’ils avaient éprouvé auparavant sans honte. Et pire encore, ça a provoqué la ruine d’une race entière ? Les débuts des effets de la chute sont vus dans le reste de la Bible. Nous voyons les résultats de ce péché aujourd’hui, dans nos vies et dans notre société. Le résultat du péché est le jugement. Ce jugement est à la fois maintenant et futur (Romans 1:26-27).

Laissez moi vous dire, mes amis, que Satan amplifie toujours les plaisirs de maintenant du péché tout en nous empêchant nos esprits d’en voir les conséquences. Le péché ne vaut jamais le prix qu’on doit payer. C’est comme les tours de manège à la foire : le tour est court et le prix est cher – extrêmement cher.

Mais ne nous concentrons pas sur les péchés d’Adam et Eve. Nous ne devrions pas être choqués d’apprendre que les tentations sons les même pour les hommes d’aujourd’hui qu’elles étaient dans le jardin. Et les péchés sont aussi les mêmes.

Les Champs-Élysées ont prit la cause du diable. Les publicités nous exhortent d’oublier toutes les bénédictions que nous avons et de nous concentrer sur ce que nous ne possédons pas. Elles suggèrent que nous ne pouvons pas profiter de la vie totalement sans certains produits. Par exemple, on nous dit, « Coca Cola ajoute à la vie ». Non, pas du tout ; il pourrit simplement vos dents. Et puis, on nous exhorte de ne pas considérer le prix ou les conséquences, de nous satisfaire avec cette autre chose dont nous ne pouvons vivre sans. On peut la « mettre sur la Mastercard. »

Je suspecte qu’il y a un petit sourire qui se forme sur votre visage. Vous pourriez supposer que je vais un peu loin. Considérez ce que l’apôtre Paul nous dit à propos des vérités du Nouveau Testament,

« Car il ne faut pas que vous ignoriez ceci, frères: après leur sortie d'Egypte, nos ancêtres ont tous marché sous la conduite de la nuée, ils ont tous traversé la mer,

   ils ont donc tous, en quelque sorte, été baptisés «pour (suivre ; en) Moïse» dans la nuée et dans la mer.

   Ils ont tous mangé une même nourriture spirituelle.

   Ils ont tous bu la même boisson spirituelle, car ils buvaient de l'eau jaillie d'un rocher spirituel qui les accompagnait; et ce rocher n'était autre que le Christ lui-même.

   Malgré tout cela, la plupart d'entre eux ne furent pas agréés par Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert.

   Tous ces faits nous servent d'exemples pour nous avertir de ne pas tolérer en nous de mauvais désirs comme ceux auxquels ils ont succombé.

   Ne soyez pas idolâtres comme certains d'entre eux l'ont été, selon ce que rapporte l'Ecriture: Le peuple s'assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent tous pour se divertir.

    Ne nous laissons pas entraîner à l'immoralité sexuelle comme firent certains d'entre eux et, en un seul jour, il mourut vingt-trois mille personnes.

    N'essayons pas de forcer la main au Christ, comme le firent certains d'entre eux qui, pour cela, périrent sous la morsure des serpents.

    Ne vous plaignez pas de votre sort, comme certains d'entre eux, qui tombèrent sous les coups de l'ange exterminateur. » (1 Corinthiens 10:1-6)

Ce qui a gardé Adam et Eve de la bonté éternelle était le désir d’avoir du plaisir aux coûts de l’incrédulité et de la désobéissance. Paul écrit que cela a été aussi le cas avec Israël (1 Corinthiens 10:1-5). Les mêmes tentations nous font face aujourd’hui, mais Dieu nous a donné tous les moyens nécessaires pour avoir la victoire. Quels sont ces moyens ?

(1) Nous devons comprendre que les reniements (se passer de quelque chose, interdictions) viennent de la main d’un bon et tendre Dieu :

« L'Eternel accorde bienveillance et gloire, Il ne refuse aucun bien
      à ceux qui cheminent dans l'intégrité. » (Psaumes 84 :12)

(2) Nous devons réaliser que les reniements sont des épreuves pour notre foi et obéissances :

« N'oublie jamais tout le chemin que l'Eternel ton Dieu t'a fait parcourir pendant ces quarante ans dans le désert afin de te faire connaître la pauvreté pour t'éprouver. Il a agi ainsi pour découvrir tes véritables dispositions intérieures et savoir si tu allais, ou non, obéir à ses commandements.

   Oui, il t'a fait connaître la pauvreté et la faim, et il t'a nourri avec cette manne que tu ne connaissais pas et que tes ancêtres n'avaient pas connue. De cette manière, il voulait t'apprendre que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de toute parole prononcée par l'Eternel.

   Le vêtement que tu portais ne s'est pas usé sur toi et tes pieds ne se sont pas enflés pendant ces quarante ans.

   Ainsi, en y réfléchissant, tu reconnaîtras que l'Eternel ton Dieu fait ton éducation comme un père éduque son enfant. » (Deutéronome 8 :2-5)

Faire sans n’est pas Dieu nous empêchant de profiter de la vie, mais nous préparant pour elle :

« Par la foi Moïse, quand il eut grandi, refusa d’être appelé le fils de la fille du pharaon ; choisissant de supporter le mauvais traitement avec le peuple de Dieu, plutôt que de profiter des plaisirs du peche ; considérant la honte du Christ plus grande richesse que les trésors d’Egypte ; car il voulait atteindre la récompense (Heb. 11:24-26 ; Deut. 8:6).

(3) Quand nous sommes gardés de ces choses, que nous pensons nous voulons, nous devons faire attention de ne pas méditer sur la chose qui nous est interdite, mais de méditer sur ce qui nous est gracieusement donné, et par Qui. Alors nous devons faire ce que nous savons est la volonté de Dieu.

« Vous exterminerez totalement pour les vouer à l'Eternel les Hittites, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Yebousiens, comme l'Eternel votre Dieu vous l'a ordonné,

    afin qu'ils ne vous apprennent pas à imiter les pratiques abominables auxquelles ils se livrent en l'honneur de leurs dieux, et par lesquelles vous pécheriez contre l'Eternel votre Dieu. » (Deut. 20 :17-18)

« Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos besoins à Dieu. Adressez-lui vos prières et vos requêtes, en lui disant aussi votre reconnaissance.

   Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu'on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ.

  Enfin, frères, nourrissez vos pensées de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d'amour ou d'approbation, de tout ce qui mérite respect et louange.

  Ce que vous avez appris et reçu de moi, ce que vous m'avez entendu dire et vu faire, mettez-le en pratique. Alors le Dieu qui donne la paix sera avec vous. » (Philippiens 4:6-9)

Presque chaque jour nous nous trouvons en train de répéter les péchés d’Adam et d’Eve. Nous méditons sur ce qui nous est interdit d’avoir. Nous commençons à nous méfier de la bonté de Dieu et de Sa courtoisie envers nous. On se fait du souci à propos de choses qui n’ont pas d’importance. Et souvent, avec incrédulité, nous prenons les choses entre nos propres mains.

Que Dieu nous donne le pouvoir de Le louer pour ces choses qu’Il nous interdit et de se fier a Lui pour ces choses dont nous avons besoin et qu’Il promet de nous fournir.


54 I like the way Helmut Thielicke puts this:

“The overture of this dialogue is thoroughly pious, and the serpent introduces himself as a completely serious and religious beast. He does not say: “I am an atheistic monster and now I am going to take your paradise, your innocence and loyalty, and turn it all upside down.” Instead he says: “Children, today we’re going to talk about religion, we’re going to discuss the ultimate things.” How the World Began (Philadelphia: Fortress Press, 1961), p. 124.

55 Some point out that ‘God’ (‘like God”), in verse 5, is the name Elohim, which is plural. They suggest that we should translate it, “You shall be like gods.” Such a possibility, while grammatically permissible, does not seem worthy of consideration. The same word (Elohim) is found in the first part of verse 5, where God is referred to.

56 6 “So far as knowledge of good and evil is concerned, one must remember that the Hebrew yd’ (‘to know’) never signifies purely intellectual knowing, but in a much wider sense an ‘experiencing,’ a ‘becoming acquainted with,’ even an ‘ability.’ ‘To know in the ancient world is always to be able as well’ (Wellhaussen). And secondly, ‘good and evil’ may not be limited only to the moral realm. ‘To speak neither good nor evil’ means to say nothing (Gen 31.24,29; 2 Sam 13.22); to do neither good nor evil means to do nothing (Zeph 1:12); to know neither good nor evil (said of children or old people) means to understand nothing (yet) or (any longer) (Deut 1:39; 2 Sam. 19:35 f.) “Good and evil” is therefore a formal way of saying what we mean by our colorless ‘everything’; and here too one must take in its meaning as far as possible.” Gerhard Von Rad, Genesis (Philadelphia: Westminster Press, 1961), pp. 86-87.

57 “She partakes of the fruit, she gives to her husband, and he eats also. Someone may ask: ‘Where was Adam all the time?’ The Bible does not tell us. I assume he was present there, because she gave the fruit to him: ‘her husband was with her.’ More we cannot say for the simple reason that the Bible does not say more.” E. J. Young, In the Beginning (Carlisle, Pennsylvania: The Banner of Truth Trust, 1976), p. 102.

58 The word seed (zera) can be used collectively as well as individually (cf. Genesis 4:25; I Samuel 1:11; II Samuel 7:12). Here in Genesis 3:15 it is used in both senses, I believe. Kidner states, “The latter, like the seed of Abraham, is both collective (cf. Rom 16:20) and, in the crucial struggle, individual (cf. Gal 3:16), since Jesus as the last Adam summed up mankind in Himself.” Derek Kidner, Genesis (Chicago: Inter-Varsity Press, 1967), p. 71.

59 H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), I, p. 170.

Related Topics: Man (Anthropology), Hamartiology (Sin)

5. Les Fruits de la Chute (Genèse 4:1-26)

Introduction

Quand nous péchons souvent nous le faisons avec l’espoir futile de recevoir le maximum de plaisir pour le minimum de punition. Toutefois, cela marche rarement comme ça.

Une fois, j’ai entendu l’histoire d’un home et de sa femme qui a décidé d’aller à un cinéma drive-in. Ils ont pensé que le prix était trop cher et ont comploté un coup pour ne pas payer le tarif plein. Après s’être approché du cinéma, le mari se cacha dans le coffre. L’arrangement était que sa femme le délivrerait une fois dans le parc du cinéma.

Tout se passa comme prévu, au moins jusqu'à ce qu’ils aient passé le vendeur de tickets. Mais quand la femme alla vers le derrière de la voiture pour libérer son mari du coffre, elle découvrit qu’il avait les clés du coffre dans sa poche. Désespérée, elle a du appeler le directeur, la police, et l’équipe de secours. Aucun des deux n’a vu le film et le coffre de la voiture a du être complètement détruit pour l’ouvrir. Voilà le chemin du péché. Le tour est court et le prix est élevé.

A première vue, prendre le fruit interdit et le manger a semblé être quelque chose sans importance, un simple petit délit. Mais Genèse chapitre trois est clair que c’était un problème de gravité. L’homme a choisi de croire Satan plutôt que Dieu. Adam et Eve ont conclut que Dieu était indûment dur et sévère. Ils ont décidé de prendre le chemin de l’accomplissement personnel à l’opposé de serviteur.

Le serpent a suggéré, en effet, a impudemment soutenu, qu’ils n’éprouveraient pas d’effets nocifs à cause de leur désobéissance à Dieu, mais seulement un niveau de vie plus élevé. Mais dans ce quatrième chapitre de Genèse, nous voyons rapidement que les promesses de satan ne sont que des mensonges évidents. Ici les vrais salaires du péché commencent à apparaître.

Le Fruit de la chute Dans la Vie de Caïn

L’union sexuelle d’Adam et Eve produisit un premier enfant, un fils qu’Eve nomma Caïn. Ce nom doit probablement être comprit comme un jeu de mots. Il a le même son que le mot hébreu, Qanah, qui veut dire « obtenir, acquérir ». Dans le dialecte d’aujourd’hui, ce fils aurait été probablement nomme « eu ».60

La signification de ce nom est qu’il réfléchit la foi d’Eve, car elle a dit, «  ---Avec l'aide de l'Eternel, j'ai formé un homme. » (Genèse 4:1)

Bien qu’il y ait quelques discussion parmi érudits bibliques à propos de ce que cette phrase voulait dire précisément,61 Eve reconnaît l’activité de Dieu dans le cadeau de son fils. Je crois qu’Eve avait comprit par la prophétie de Genèse 3:15 qu’un de ses descendants apporterait sa rédemption. Peut-être qu’elle regardait Caïn comme son sauveur. Si c’était le cas, elle allait avoir un sacré désappointement.

Bien qu’elle ait put se méprendre dans ses espoirs pour une victoire rapide sur le serpent par son enfant aîné, elle avait raison en regardant pour la rédemption de Dieu par ses descendants. Elle avait donc raison en général mais était erronée en particulier.

L’optimisme d’Eve semble avoir décliné à l’époque de la naissance de son second fils, Abel. Son nom veut dire « vanité », « souffle », ou « vapeur ». Peut-être Eve a-t-elle apprit qu’on ne pouvait pas se débarrasser des conséquences du péché si facilement. La vie implique des combats et une bonne mesure d’efforts futiles. Caïn était le symbole de l’espoir d’Eve ; Abel, de son désespoir.

Abel était le gardien des troupeaux, pendant que Caïn était le laboureur du sol. Nulle part Moïse implique qu’un de ces métiers est inférieur à l’autre. Non plus est ce récit un genre de prédécesseur des shows TV, lesquels décrivent les luttes entre les fermiers et les éleveurs de bétails.

Le problème de Caïn n’est pas trouvé dans ses moyens d’existence, mais dans l’homme lui-même :

« Au bout d'un certain temps, Caïn présenta des produits de la terre en offrande à l'Eternel.

   Abel, de son côté, présenta les premiers-nés de son troupeau et en offrit les meilleurs morceaux. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;

   Mais pas sur Caïn et son offrande… » (Genèse 4 :3-5a)

Les Israélites qui ont lu en premier les mots de Moïse n’ont pas eu de difficultés à voir le problème avec les sacrifices de Caïn. Ils ont reçu cela comme une part du Pentateuque, les cinq premiers Livres de la Bible. A ce titre, ils ont comprit que l’homme ne peut approcher Dieu sans la versée du sang sacrificatoire. Bien qu’il y avait des sacrifices non ensanglantés,62 l’homme ne pouvait avoir accès à Dieu qu’avec une versée de sang. L’offrande de Caïn ne répondait pas à l’attente de Dieu requise par la Loi.

« Mais Caïn n’a pas eu de révélation ! » quelqu’un pourrait dire. Vrai ! Mais alors nous pourrions tous admettre qu’aucun de nous ne sait quelle révélation il a eu. N’importe quelle spéculation sur ce sujet est juste ça – simple conjecture.

Ça étant dit, je dois faire remarquer qu’il n’est pas nécessaire pour Moïse de nous avoir dit. Ses contemporains avaient plus que suffisamment de bases pour attraper la signification d’une versée de sang, à cause de ces prescriptions méticuleuses de la Loi relatif aux sacrifices et les Chrétiens respectueux de notre temps ont l’avantage de voir la question bien plus clairement a travers la lumière de la croix, et par la réalisation que Jésus était « l’Agneau de Dieu Qui enlève les péchés du monde » (John 1:29).

Bien que nous ne savons pas ce que Dieu a révélé à Adam ou à ses fils, nous sommes assurés qu’ils savaient ce qu’ils devaient faire. Cela est dit clairement dit par les paroles de Dieu à Caïn :

« L'Eternel dit à Caïn:
   ---Pourquoi te mets-tu en colère et pourquoi ton visage est-il sombre?

   Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n'agis pas bien, le péché est tapi à ta porte: son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le! » (Genèse 4:6-7)

La question de Dieu implique clairement que la colère de Caïn était mal fondée. Bien que nous ne savons pas les spécifiques de ce que « agis bien » veut dire, Caïn le sait. Le problème de Caïn n’est pas celui du manque d’instruction, mais d’insurrection et de rébellion contre Dieu.

Caïn, comme beaucoup de gens aujourd’hui, voulait venir à Dieu, mais il voulait le faire à son idée. Cela pourrait marcher chez Burger King. Ils pourraient faire votre hamburger « à votre idée », comme le dit la pub, mais pas question pour Dieu. Comme un de mes amis dit, « Vous pouvez allez au paradis en faisant comme Dieu vous dit, ou vous pouvez aller en enfer en faisant tout ce qui vous plait. »

Remarquez que Caïn n’est pas une personne irréligieuse. Il croyait en Dieu, et il voulait l’approbation de Dieu. Mais il voulait venir à Dieu en ses propres termes, pas en ceux de Dieu. L’enfer, comme je l’ai dit auparavant, sera peuplé de gens religieux.

Caïn ne voulait pas approcher Dieu à travers la versée de sang. Caïn préfère offrir à Dieu le fruit de ses labours. Il avait la main verte, et des mains ensanglantées ne l’attiraient pas beaucoup. Les hommes d’aujourd’hui ne sont que peu différents. Beaucoup, comme les démons (Jacques 2:19), croient en Dieu, et ils reconnaissent Jésus comme le Fils de Dieu. Mais ils refusent de se soumettre à Lui, comme Seigneur. Ils refusent Sa mort sacrificatoire et substitutionnelle sur la croix comme paiement pour leurs péchés. Ils veulent venir vers Dieu en leurs propres termes. Le message de l’Evangile est très clair : on ne peut approcher Dieu excepté par ce que Christ a gagné par la mort sur la croix.

Jésus lui a dit,

«---Le chemin, répondit Jésus, c'est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jean 14:6)

« C'est en lui seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n'a jamais donné le nom d'aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12).

« En fait, selon la Loi, presque tout est purifié avec du sang, et il n'y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé. » (Hébreux 9:22)

« Non, il a fallu que le Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous. » (1 Pierre 1:19, voir aussi : Luc 22:20 ; Actes 20:28 ; Romains 3:25 ; Ephésiens 1:7).

Combien Dieu était gracieux de chercher Caïn et de le conforter gentiment avec sa colère coupable. Combien était clair le message de restauration et l’avertissement concernant le danger qui lui faisait face. Mais le conseil de Dieu a été rejeté.

Cette semaine un de mes amis m’a fait remarquer la sagesse du reproche de Dieu. Combien il aurait été facile à Dieu d’avoir corrige Caïn en le comparant à Abel. C’est comme ça que nous, parents, contrôlons la discipline de nos enfants. Mais Dieu n’a pas dit « Pourquoi ne me vénères-tu pas comme ton frère Abel fait ? » Dieu indiqua à Caïn le standard qu’Il avait établi, en ne faisant pas un exemple de son frère. Néanmoins, Caïn en a fait le rapprochement. L’offre de Caïn n’a pas été acceptée. Celle d’Abel a été acceptée. Dieu corrige Caïn gentiment et lui dit que la façon pour lui de gagner Son approbation est de se soumettre au modèle divin d’approche de Dieu. Caïn en a conclut que la solution était d’éliminer la concurrence – d’assassiner son frère.

Une chose doit être clair. Ce n’était pas simplement le sacrifice qui était le problème. Bien plus, c’était la personne qui présentait l’offrande. Moïse nous dit,

« … L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande;

Mais pas sur Caïn et son offrande. » (Versets 4b, 5a).

La source du problème était Caïn, et le symptôme était le sacrifice.

Verset 7 est plein d’implications :

« Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n'agis pas bien, le péché est tapi à ta porte: son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le! » (Genèse 4:7).

Pour surmonter sa dépression, il devait changer son accomplissement. Il se sentirait mieux quand il ferait mieux. Dans un sens, Caïn avait raison d’être en colère avec lui-même. Il avait tort d’avoir de l’animosité envers son frère et son Dieu.

Si Caïn choisissait d’ignorer le petit coup d’encouragement, laissez-le réaliser totalement les dangers qui l’attendent plus loin. Le péché l’attend au tournant, comme un animal accroupit dans les buissons. Le péché voulait le maîtriser, mais Caïn doit le vaincre.63 Caïn doit faire face à une décision et être tenu responsable de son choix. Il doit ne pas succomber au péché, juste comme nous ne devrions pas succomber au péché, car Dieu nous donne toujours assez de grâce pour résister aux tentations. (1 Corinthiens 10:13).

Quand les deux hommes se trouvaient dans un champ (où il n’y avait pas de témoins, Deutéronome 22:25-27), Caïn tua son frère. Dieu alors est venu après Caïn avec un jugement.

« Alors l'Eternel demanda à Caïn:
   ---Où est ton frère Abel?
   ---Je n'en sais rien, répondit-il. Suis-je le gardien de mon frère? » (Genèse 4:9)

L’insolence de Caïn est incroyable. Non seulement ment-il en niant toute connaissance d’où Abel est, il semble être en colère contre Dieu pour lui poser cette question. Il pourrait même avoir ici un jeu de mots sarcastique de cet effet, « Je ne sais pas. Devrai-je guider le guide ? »64

Le sol était maudit à cause d’Adam et Eve (3:17). Maintenant, la terre a été tachée avec le sang de l’homme, répandu par son frère. Ce sang maintenant crie justice au Seigneur (4:10). Dieu, donc, confronte Caïn avec son péché. Le temps de repentance est passé et maintenant la sentence est imposée sur Caïn par le Juge de la terre.

Ce n’est pas le sol qui est maudit de nouveau, mais c’est Caïn.

« Maintenant, tu es maudit et chassé loin du sol qui a bu le sang de ton frère versé par ta main.

  Lorsque tu cultiveras le sol, il te refusera désormais ses produits, tu seras errant et fugitif sur la terre. » (Genèse 4 :11-12).

Caïn a été bénit avec une « main verte ». Il a essayé d’approcher Dieu avec les fruits de son labeur. Maintenant Dieu l’a maudit dans le département de sa force et péché. Caïn ne sera plus jamais capable de se soutenir en travaillant la terre. Pendant qu’Adam ait du gagner sa vie par le sueur de son front (3:19), Caïn ne pourra pas survivre par l’agriculture. Pour lui, le sort du chapitre trois a été intensifié. Pour Adam, travailler la terre était difficile ; Pour Caïn, c’est devenu désastreux.

La réponse de Caïn au premier reproche de Dieu a été un air renfrogné et un silence, suivit par le péché. Caïn n’est plus du tout silencieux une fois que la sentence est prononcée, mais il n’y a aucune indication qu’il se repentit, seulement remords.

« Caïn dit à l'Eternel:
   ---Mon châtiment est trop lourd à porter.

   Voici que tu me chasses aujourd'hui loin du sol fertile, et je devrai me cacher devant toi, je serai errant et fugitif sur la terre et si quelqu'un me trouve, il me tuera. » (Genèse 4 :13-14).

Les mots de Caïn semblent très familiers à beaucoup de parents. Quelques fois, un enfant est vraiment désolé pour sa désobéissance. D’autres fois, il est seulement désolé car il a été prit, et amèrement déplore la sévérité de la punition qu’il doit recevoir. Tout ce que Caïn fait est de répéter amèrement cette phrase, et exprime la peur que lui feront ce qu’il a fait à son frère.

Dieu lui assure que bien que la vie humaine ne signifie pas grand-chose pour lui, elle a beaucoup de valeur pour Lui. Il ne permettra même pas que le sang de Caïn soit versé pour l’instant.65 On ne peut pas être sûre quel signe a été décrété pour Caïn. Peut-être une mark visible, mais il semble plus probablement que ça aurait pu être un genre d’évènement qui confirmerait à Caïn que Dieu ne permettrait à personne de le tuer.66

Le verset 15 a un double but. Le premier est d’assurer à Caïn qu’il ne mourra pas d’une mort violente de la main de l’homme. Le deuxième est un avertissement très clair à toute personne qui considérerait lui prendre sa vie. Remarquez les mots, « ---Eh bien! Si on tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. » (Genèse 4:15), ne sont pas parlés à Caïn, mais de Caïn. Dieu n’a pas dit, « si quelqu’un te tue », mais « si quelqu’un tue Caïn ».

Une généalogie partielle est donnée de la ligne de Caïn. Moïse a employé ça, je crois, pour montrer l’impiété de Caïn (et la culpabilité de l’homme qui a commencé à la chute) dans ses descendants, et pour servir de contraste à la généalogie d’Adam à travers Seth dans le cinquième chapitre.

Caïn s’installe dans le pays de Nod. Apres la naissance de son fil, Hénoc, Caïn établit une ville nommée après son enfant. Il semblerait que la fondation de cette ville était un acte de rébellion contre Dieu, Qui avait dit qu’il serait un vagabond et un fugitif (4:12).

Lémek représente l’homme à son plus bas.

« Lémek épousa deux femmes: l'une s'appelait Ada et l'autre Tsilla.

   Ada mit au monde Yabal, l'ancêtre des nomades habitant sous des tentes et au milieu de leurs troupeaux.

   Il avait pour frère Youbal, l'ancêtre de tous ceux qui jouent de la lyre et de la flûte.

   Tsilla, de son côté, mit au monde Toubal-Caïn, qui forgeait tous les instruments de bronze et de fer. La sœur de Toubal-Caïn s'appelait Naama.

  Lémek dit à ses femmes:
      Ada et Tsilla, écoutez-moi bien,
      femmes de Lémek, et prêtez l'oreille à ce que je dis:
      J'ai tué un homme pour une blessure
      et un jeune enfant pour ma plaie.

  Caïn sera vengé sept fois
      et Lémek soixante-dix-sept fois.

Lémek apparaît être le premier à avoir abandonne l’idée divine du mariage, décrit dans le deuxième chapitre. Une femme n’était pas suffisante pour lui, alors il en a prit deux, Ada et Tsilla.

Nous nous attendrions à ce que Moïse n’ait que des mots condamnant pour Lémek. Certainement rien de bon ne pourrait venir d’un tel homme. Et pourtant, c’est par ses descendants que des grandes contributions culturelles et scientifiques viendront. Un fils devint le père de gardiens de troupeaux nomades, un autre a été le premier d’une ligné de musiciens, et un autre était le premier de grands ouvriers du métal.

Nous devons nous arrêter ici pour observer qu’un homme, même à son pire, n’est pas sans habilités de produire ce qui est jugé être favorable à l’humanité. Nous devrions aussi nous empresser d’ajouter que les contributions de l’homme peuvent rapidement et facilement être adaptées pour les ruiner. La musique peut attirer et inviter les hommes dans le péché. L’adresse des ouvriers du métal peut être utilisée pour produire des outils du péché (idoles, Exode 32:1).

Pour les non-croyants, la lignée de Caïn était une source louable. Mais les fruits réels du péché sont révélés dans les paroles de Lémek à ses femmes. Adam et Eve ont péché, mais repentance et foi sont sous-entendus après que la sentence est prononcée. Caïn a assassiné son frère, et bien qu’il ne se soit jamais repentit, il n’a jamais pu défendre ses actions.

Lémek nous amène au point de l’histoire de l’homme ou le péché n’est pas seulement commit audacieusement, mais avec vantardise. Il s’ait vanté de ce meurtre à ses femmes. Plus que ça, il se vanta que ce péché a été commit contre un simple jeune homme qui l’avait giflé une fois seulement. Ce meurtre était brutal, audacieux, et sans raison. Pire de tout, Lémek montre un dédain et indifférence pour la parole de Dieu :

« Caïn sera vengé sept fois
      et Lémek soixante-dix-sept fois. » (Genèse 4:24).

Dieu a dit ces mots pour assurer Caïn qu’il ne mourrait pas par la main d’un homme. Il avertit aussi les hommes du sérieux d’un tel acte. Ces paroles ont été dites pour révéler le fait que Dieu estime la vie humaine. Lémek les a tordues et déformées comme une vantardise de sa violence et hostilité agressive envers l’homme et Dieu. Ici l’homme est rapidement tombé au fond du tonneau.

Une lueur de grâce (4:25-26)

Dans Romains chapitre 5, l’apôtre Paul a beaucoup à dire a propos de la chute de l’homme dans le Livre de Genèse. Mais dans ce même chapitre, nous trouvons des mots d’espoir :

« Mais là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé » (Romains 5:20).

Le péché a sûrement abondé dans la lignée de Caïn, mais le chapitre ne se terminera pas sans une lueur de la grâce de Dieu.

« Adam s'unit encore à sa femme et elle mit au monde un fils qu'elle nomma Seth car, dit-elle, Dieu m'a suscité une autre descendance pour remplacer Abel que Caïn a tué.

 Seth aussi eut un fils qu'il appela Enoch. C'est à cette époque-là qu'on a commencé à prier l'Eternel. » (Genèse 4:25-26).

Eve avait espéré le salut par son premier fils, Caïn. Cela n’arriverait sûrement pas par lui ou ses descendants. Non plus par Abel. Mais un autre fils lui a été donné dont le nom, Seth, veut dire « nommé ». Il ne fut pas seulement un remplaçant pour Abel (verset25), mais il fut la graine par laquelle le Sauveur naîtra.

Seth eut aussi un fils, Enoch. Il commença à devenir clair que la délivrance qu’Adam et Eve espéraient n’allait pas arriver tout de suite, mais qu’elle était quand même certaine. Et c’est comme cela qu’en ces jours là, les hommes commencèrent « à prier l'Eternel. » (Verset 26). Je comprends cela comme étant le commencement de l’adoration collective.67 Au milieu d’une génération perverse et malhonnête, il y avait un restant croyant qui faisait confiance à Dieu et espérait pour Son Salut.

Conclusion

Le Nouveau Testament est de loin notre meilleur commentaire sur ce chapitre et il nous informe de ces principes et ses usages pratiques.

Ce récit n’est pas simplement l’histoire de deux hommes qui vivaient il y a très longtemps et très loin. Ma Bible m’informe que c’est la description de deux chemins, celui d’Abel et celui de Caïn.

« Malheur à eux! Ils ont marché sur les traces de Caïn; par amour du gain, ils sont tombés dans la même erreur que Balaam; ils ont couru à leur perte en se révoltant comme Qoré. » (Jude 1:11).

Jude avertit ses lecteurs de ceux qui sont des faux spiritueux. Ils ne sont pas sauvés, mais ils tentent de passer pour des croyants et de pervertir la vraie foi et de détourner les hommes pour les empêcher d’éprouver la grâce de Dieu. Dans le verset 11, ces hommes sont décrit comme étant comme Caïn. Ils sont comme lui, par-là, ils sont des rebelles qui se cachent sous l’étendard de la religion.

Laissez-moi simplement dire que le monde est rempli de religion aujourd’hui, et que l’enfer est rempli de religieux. Cependant, il y a une différence substantielle, entre ceux qui sont vertueux et ceux qui sont religieux. Ceux qui sont vraiment sauvés sont ceux qui, comme Abel, approche Dieu comme un pécheur, et qui comprennent le fait qu’ils ne sont sauvés que par le sang versé par le parfait Agneau de Dieu, le Seigneur Jésus Christ. Tous les autres tentent de gagner l’approbation de Dieu en offrant le travail de leurs mains. La « façon de Caïn » est une lignée grandissante continuellement de ceux qui veulent arriver au ciel par eux- même et non de Sa façon.

L’ironie de la façon de faire de Caïn est marquée. Bien qu’ils apparaissent offrir de bonnes choses à Dieu, leurs cœurs sont corrompus.

« En effet, voici le message que vous avez entendu dès le commencement: aimons-nous les uns les autres.

   Que personne ne suive donc l'exemple de Caïn, qui appartenait au diable et qui a égorgé son frère. Et pourquoi l'a-t-il égorgé? Parce que sa façon d'agir était mauvaise, alors que celle de son frère était juste. » (1 Jean 3:11-12).

Ceux qui sont diaboliques ne peuvent pas supporter ceux qui sont vraiment vertueux. Ils proclament l’amour fraternel mais ils ne le pratiquent pas. Cela n’est pas surprenant, donc, que les chefs religieux du temps de Jésus, L’ont rejeté et L’ont exécuté avec l’aide des païens. C’est ce que Jean explique dans son Evangile.

« En lui résidait la vie, et cette vie était la lumière des hommes.

   La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas étouffée.

Celle-ci était la véritable lumière, celle qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.

   Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque le monde a été créé par lui, et pourtant, le monde ne l'a pas reconnu.

   Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli. » (Jean 1:4-5 ; 9-11).

Pour ceux qui vivent de la même façon que Caïn, il y a peu d’espoir. Il peut y avoir le gain illusoire de culture or technologie, mais ils doivent finalement souffrir le destin de Caïn.

Nous pouvons nous réjouir qu’il y ait un meilleur choix, et c’est le choix d’Abel.

« Par la foi, Abel a offert à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn. Grâce à elle, il a été déclaré juste par Dieu qui a témoigné lui-même qu'il approuvait ses dons, et grâce à elle Abel parle encore, bien que mort. » (Hébreux 11:4).

« C'est pourquoi les gens de notre temps auront à répondre du meurtre de tous les prophètes qui ont été tués depuis le commencement du monde,

   depuis le meurtre d'Abel, jusqu'à celui de Zacharie, assassiné entre l'autel du sacrifice et le Temple. Oui, je vous l'assure, les hommes de notre temps auront à répondre de tous ces crimes. » (Luc 11:50-51)

« Vous vous êtes approchés de Jésus, le médiateur d'une alliance nouvelle, et de son sang répandu qui parle mieux encore que celui d'Abel. » (Hébreux 12 :24)

Ce qui a fait la différence entre Caïn et Abel était la foi. Abel avait confiance non en lui-même, mais en Dieu. Son sacrifice était un meilleur sacrifice parce ce qu’il démontra sa foi et prouva que l’objet de sa foi était Dieu. Il n’y a pas de doute qu’il comprenait la valeur du sang versé par une victime innocente.

Mais Abel était plus qu’un exemple d’un des premiers croyants, il était, selon notre Seigneur, un prophète. Peut-être par ses lèvres, mais certainement par ses actions, il proclamait à son frère la façon d’accéder à Dieu. Il était aussi un prophète par le fait qu’il a prédit dans sa mort, la destiné de beaucoup, qui viendraient plus tard avec une parole de Dieu pour les non-croyants.

Bien que Dieu estimait le sang d’Abel qui a été versé pour sa foi, il n’y a pas de comparaison avec ce meilleur sang versé par Jésus Christ. Le sang d’Abel était un témoignage de sa foi. Le sang du Christ est un agent de purification par lequel les hommes sont purgés de leurs péchés et délivrés de la pénalité de séparation éternelle de Dieu. Êtes-vous arrivez à faire confiance en le sang du Christ comme provision de Dieu, Sa seule provision pour vos péchés? Pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ?


60 Cf. H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker-Book House, 1942), I, p. 189.

61 Literally Eve replied, “I have gotten a son, the Lord.” Does she believe that she has begotten the Savior? This is possible, of course. Perhaps more likely she has acknowledged that God has enabled her to bear a child, a child through whom her deliverance may soon come.

62 “The offering here is a minha, which in human affairs was a gift of homage or allegiance and, as a ritual term, could describe either animal or more often cereal offerings (e.g. I Sa. 2:l7; Lu. 2:1).” Derek Kidner, Genesis: An Introduction and Commentary (Chicago: InterVarsity Press, 1967), p. 75.

63 These words are nearly identical with those in verse 16 of chapter three: “Yet your desire shall be for your husband, And he shall rule over you.” Is God here suggesting that the same temptation (or at least the same tempter) which Eve and Adam failed to resist is now facing Cain?

64 Gerhard VonRad, Genesis (Philadephia: The Westminster Press, 1972), p. 106.

65 It is not until chapter nine that God instituted capital punishment. It would seem that the greater punishment for Cain was a ‘life sentence’ as a vagabond and wanderer, than to have put him to death.

66 VonRad suggests a tattoo or something similar (page 107). The same word for sign is found in 9:13 and 17:11.

67 “Since this calling out by the use of the name definitely implies public worship, we have here the first record of regular public worship. Private worship is presupposed as preceding. The great importance of public worship, both as a matter of personal necessity as well as a matter of public confession, is beautifully set forth by this brief record.” Leupold, p. 228.

Related Topics: Man (Anthropology), Hamartiology (Sin), Suffering, Trials, Persecution

6. S’attaquer aux Généalogies (Genèse 5:1-32)

Introduction

Mes parents ont été privilégiés de passé une année enseignant à Taiwan. Pendant qu’ils étaient à Taipei, ils ont rencontré un jeune chinois qui voulait apprendre à parler anglais plus couramment. Mon père fut d’accord pour rencontrer « Johnny » une fois par semaine. Mon père assura Johnny que les leçons seraient gratuites et lui dit que le texte pour les études serait l’Evangile selon Matthieu. A propos, Johnny fut sauvé pendant l’étude du chapitre 16.

Une des cassettes, que mes parents nous ont envoyée de Taiwan à Noël, contenait un enregistrement de Johnny lisant Matthieu en anglais. Si vous pouvez l’imaginer, il lisait la généalogie de Matthieu, chapitre 1. Quelle introduction à la langue anglaise et à la Bible !

Les généalogies n’ont jamais été les portions les plus lues de la parole de Dieu. Ray Stedman raconte l’histoire d’un vieux prêtre écossais qui lisait le premier chapitre de l’Evangile selon Matthieu.

Il a commencé à lire,

« Abraham eut pour descendant Isaac.
      Isaac eut pour descendant Jacob.
      Jacob eut pour descendant Juda et ses frères. »

Il jeta un coup d’œil un peu plus loin et vu la liste qui continua et dit, « et ils ont continué à avoir descendant après descendants tout au long de cette page et jusqu’au milieu de la suivante. »

Si nous sommes honnêtes, c’est ce que la plupart d’entre nous fait avec les généalogies de la bible – on les saute sans les lire. Dans mon enseignement du Livre de Genèse, je dois admettre que j’ai sérieusement considéré faire la même chose, simplement saute le chapitre 5. Leupold, dans un des commentaires classiques du Livre de Genèse, a ce mot de conseil pour les pasteurs : « pas tout le monde voudrait utiliser ce chapitre comme texte. »

Et croyez-moi, pas tous l’ont utilisé. Il y a un verset d’Ecriture Sainte qui ne nous laissera pas sauter Genèse 5 sans une étude sérieuse de cette généalogie :

« Car toute l'Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à la volonté de Dieu. » (2 Timothée 3:16).

Et ainsi nous devons étudier ce chapitre dans Genèse pour discerner son profit et sa bénédiction pour nous. Après quelques années d’enseignement de la Bible, j’ai appris que l’imperfection n’est pas celle du texte de l’Ecriture, mais celle du professeur qui la présente.

Comprendre Les Généalogies

Le cinquième chapitre de Genèse est seulement une des nombreuses généalogies contenues dans les Ecritures Saintes. L’instruction de ce chapitre nous encouragera et nous aidera quand nous approcherons les autres nombreuses généalogies de la bible. Et, réciproquement, les autres généalogies nous donnent un aperçu considérable en ce qui concerne ce récit particulier. Alors portons notre attention sur le but des généalogies en général, avant de la tourner vers notre texte.

Les généalogies de Genèse 5 et 11 ne sont pas du tout uniques dans les temps anciens. Les Egyptiens, ainsi que les Sumériens, avaient des listes de rois. Les Hittites avaient des listes d’offrandes royales, dont la valeur historique et chronologique est indubitable. Ces anciennes généalogies du Proche-Orient sont très instructives pour déterminer l’interprétation correcte des dossiers bibliques.

En premier lieu, nous apprenons que les généalogies ne sont pas destinées à être utilisé comme chronologie. A première vue, celui qui lit Genèse chapitre cinq pourrait penser qu’il a seulement besoin d’additionner les nombres contenus la, pour établir l’age de la civilisation sur la terre. James Ussher, par exemple, arrive à la date de 4004 Av. J.C. pour les évènements de Genèse Chapitre 1.

L’énumération des noms n’implique pas nécessairement l’assurance d’une succession continue. Souvent des noms étaient omis et les listes généalogiques étaient sélectives.

L’expression « a eu pour fils » n’implique pas toujours parenté directe. Matthieu 1:8 dit que « Yoram eut pour descendant Ozias », mais dans le Vieux Testament (2 Kings 8:25 ; 11:2 ; 14:1, 21) nous apprenons que Yoram était le père de Ahazia, qui a eu Joas, père de Amatsia, père d’Azaria. Ainsi « a eu pour » peut vouloir dire « a reçu la ligne qui finit par. » Comme Kitchen dit, « les termes comme « fils » et « père » peuvent non seulement dire « (petit) fils » et « (grand)père », mais aussi « descendant » et « ancêtre » respectivement. »

L’organisation des généalogies dans un ordre net et propre suggère aussi quelque chose d’autre qu’un indicateur chronologique. La généalogie de Christ de Matthieu, par exemple (Matthieu 1:1-17) est arrangée en 3 successions de 14 générations chacune. Et cette généalogie est reconnue être sélective.

Les nombres dans les généalogies de l’ancien Proche-Orient étaient normalement d’importance secondaire. Le but primaire était d’établir l’identité de la famille de quelqu’un, les racines de quelqu’un. Nulle part dans la Bible ou ailleurs, les nombres ont été supposés être additionnés pour établir une sorte de chronologie. Quelques fois les nombres d’un récit sont différents de ceux d’un autre. Bien qu’il y ait beaucoup d’explications pour ceci, une est que ces nombres ont été donnés seulement à titre approximatif. Des nombres exacts ne servent pas le but de la généalogie. Bien que nous n’osions pas dire que ces nombres ne sont pas littéraux, nous faisons simplement remarquer la façon dont ces nombres sont utilisés dans l’ancien Proche-Orient.

Faisons bien très attention de considérer les paroles d’un grand érudit, Dr B.B. Warfield, quand il écrit :

Ces généalogies doivent être assumées digne de confiance pour le but pour lequel elles sont enregistre ; mais elles ne peuvent pas être utilisées, en toute sécurité, pour d’autres buts pour lesquels elles ont été intentionnées et pour lesquelles elles ne sont pas adaptées. En particulier, il est clair que les buts généalogiques pour lesquels les généalogies sont données, n’exigent pas un dossier complet de toutes les générations par lesquelles la lignée d’une personne descend ; Mais seulement une indication adéquate de la lignée particulière de laquelle le descendant en question vient. En conséquence, on trouve après examen, que les généalogies des Ecritures Saintes sont librement comprimées pour toutes sortes de buts ; Et qu’il peut être rarement affirme avec confiance qu’elles contiennent un registre complet de toutes les séries complètes des générations, pendant qu’il est souvent évident qu’un très grand nombre d’entre elles sont omis. Il n’y a aucune raison dans la nature des généalogies d’Ecritures pourquoi une généalogie de dix liens enregistrés, comme chacun de ceux dans Genèse 5 et 11 est, ne pourrait pas représenter un descendant actuel d’une centaine ou d’un millier ou de dix milles liens. Le point établit par l’énumération n’est pas que celle-ci représente tous les liens entre le premier et le dernier nom, mais que c’est la lignée de descendants par laquelle on peut suivre en remontant ou en descendant jusqu'à l’autre.

Le Sens de Genèse 5

Si nous ne pouvons pas apprendre l’age de la terre par la généalogie de Genèse chapitre 5, que pouvons nous gagner par cette étude ? Le plus que j’ai étudié ce passage, il m’est apparu plus clairement qu’il doit être interprété à la lumière de son contexte. Une partie importante de ce contexte est la généalogie de Caïn dans le chapitre 4. Le sens et l’application de la généalogie du chapitre 5, sont alors gagnés par une comparaison et contraste avec le chapitre 4.

Normalement, on nous dit que le chapitre 4 nous donne la généalogie de Caïn pendant que dans le chapitre 5 Moïse décrit la lignée pieuse de Seth. Dans un sens, c’est vrai. Le chapitre 4 décrit vraiment une descendance impie pendant que le chapitre 5 enregistre l’histoire de la lignée par laquelle le Sauveur viendra.

Techniquement, en fait, le chapitre 5 n’est pas le récit de la lignée de Seth, mais d’Adam.

« Voici le livret de l'histoire de la famille d'Adam. Quand Dieu créa les êtres humains, Il les fit pour qu'ils soient ceux qui lui ressemblent.

   Il les créa homme et femme, Il les bénit et leur donna le nom d'hommes le jour où ils furent créés.

   Adam était âgé de 130 ans quand il eut un fils pour être celui qui lui ressemble, son image. Il lui donna le nom de Seth. » (Genèse 5:1-3)

Je me suis creusé la tête à propos de ce qui semble être une répétition de ces versets d’introduction. Pourquoi Moïse nous dirait-il ce que nous savons déjà ? Remarquez que ces versets ne sont pas attachés à la généalogie du chapitre, mais de celle du chapitre 5. La généalogie de Caïn s’arrête d’un coup. Elle commence avec un Caïn impie, se termine avec un Lémek pervers et « est balayé » par le déluge.

Moïse commence le chapitre 5 avec la terminologie des chapitres 1 et 2 (par exemple, « crée », «à notre image », « homme et femme », « les bénit ») pour indiquer au lecteur que les buts de Dieu et Ses plans pour l’homme commencé dans les premiers chapitres devront continuer à travers les descendants d’Adam, mais pas à travers la lignée de Caïn ; mais plutôt par Seth. Le chapitre 5 tout entier est une description de la lignée par laquelle le Messie viendra.

Le contraste spirituel entre les deux lignées est évident. Il peut être illustré simplement par les deux « Lémek » des chapitres 4 et 5. Lémek (le fils de Metouchaël, 4:18) de la lignée de Caïn était initiateur de la polygamie (4:19). Pire que ça, il était un meurtrier qui se vantait de son crime (4:23) et a fait peu de cas de la parole de Dieu a Caïn (4:24)

Le Lémek du chapitre 5 (fils de Mathusalem et le père de Noé) était un homme pieux. Le nom de son fils révèle sa compréhension de la chute de l’homme et de la malédiction de Dieu sur le sol (5:29). Il indique aussi sa foi que Dieu délivrerait l’homme de la malédiction par les descendants d’Eve. Je crois que Lémek avait comprit que cette délivrance viendrait spécialement par le fils que Dieu lui avait donné.

Dans le récit des descendants de Caïn, aucun nombre n’est employé, alors que la lignée de Seth a un patron bien défini. Les nombres dans le chapitre 5 nous donnent typiquement : (1) l’age de l’individu à la naissance du fils nommé ; (2) les années vécues après la naissance du fils ; et (3) l’age de l’homme à sa mort. Essentiellement, la vie de la personne est divisée en deux parties : avant l’enfant et après la naissance de l’enfant. Cette division n’est pas sans importance.

La durée de vie des hommes dans le chapitre 5 est peu commune, mais chaque essai d’expliquer ce fait par un autre sens que littéralement a été futile. Les conditions de vie étaient sans aucuns doutes différentes avant le déluge.

Moïse comptait sûrement sur le fait que la durée des vies de ces hommes allait nous impressionner. C’est certainement une des raisons pour qu’elles soient mises si en évidence. La longue durée de vie faciliterait la population de la terre. Ma femme et moi avons eu six enfants dans nos 17 années de mariage. Pouvez vous imaginer ce qui pourrait ce faire en 900 ans ?

De plus Moïse révèlera par ça, que cet homme était originalement destine à vivre pendant longtemps, même après la chute. La promesse d’un royaume millénaire dans lequel les hommes vivraient très longtemps (Ésaïe 65:20) est étayée par ce chapitre. La longueur de la durée de vie n’était rien de neuf, mais simplement quelque chose de regagné.

Le contraste principal entre les lignées de Caïn et Seth est l’emphase de chacune. La lignée de cain est créditée avec ce qui pourrait être appelé « progrès matériels » et accomplissements. Caïn construit la première ville (4:17). Les contributions technologiques et culturelles sont venues de ses descendants. Sidérurgistes, fermiers, et musiciens étaient de sa lignée.

Bon, maintenant, qu’est ce que c’est qui est souligne dans la lignée de Seth ? Aucune mention n’est faite de grandes contributions ou accomplissements. On remarque deux choses à propos des hommes du chapitre 5. Premièrement, ils étaient tous des hommes de foi (Hénoch, 5:18, 21-24 ; Lémek, 5:28-31). Ces hommes ont regardé en arrière et reconnu le fait que le péché était la racine de leurs problèmes et de leurs durs labeurs. Ils attendaient avec impatience le salut que Dieu devait leur fournir par leurs enfants.

Cela nous amène à la deuxième contribution de ces hommes du chapitre 5 – ils ont produit la semence pieuse par laquelle les buts et le programme de Dieu continueraient. Maintenant on ne nous dit pas que tous les enfants qu’ils ont eus étaient pieux. Mais nous savons que ces hommes étaient pieux et que par eux et leurs enfants une lignée avait continuée et culminée avec Noé. Pendant que le reste de l’humanité serait détruit par le déluge, à travers Noé, la race humaine (et plus que ça, les descendants d’Eve) serait préservée. L’espoir des hommes est resté dans la préservation de la graine pieuse.

Quelle leçon cela serait pour les israélites ! Quand ils seraient arrivés au pays de Canaan, ils rencontreraient un peuple immensément différent des Egyptiens. Pendant que les Egyptiens haïssaient les Israélites et ne considéraient pas le mariage entre les deux nations, les Cananéens l’invitaient (Genèse 46:34 ; Deutéronome 7:1 ; Nombres 25:1). Se marier avec les Cananéens serait se détourner du Dieu d’Israël. Se mélanger avec les Cananéens voudrait dire polluer la lignée pieuse par laquelle le Messie devrait venir.

Dieu a promit de bénir la foi et l’obéissance des Israélites. Il leur donnerait de la pluie, des récoltes et du bétails (Deutéronome 28). Il se pourrait que la nation mette leur confiance, non pas en le Dieu Vivant, mais en la technologie des Cananéens. Chevaux et chariots ont pu être la toute dernière trouvaille technologique pour la guerre, mais Dieu avait interdit à Israël d’accumuler des armes comme ça. Ils doivent Lui faire confiance (Exode 15:4 ; Deutéronome 17:14 ; Josué 11:6). Des alliances avec des nations païennes étaient peut-être la façon de faire du monde, mais ce n’était pas celle de Dieu (2 Rois 18,19).

On pourrait être surpris qu’un tel accent sur la mort arrive dans la généalogie du chapitre 5, pendant qu’il n’est pas mentionne dans le quatrième chapitre. N’aurait-il pas été mieux d’accentuer la mort en conjonction avec la lignée impie de Caïn ?

La première chose qu’on doit reconnaître est l’importance de la mort dans le contexte du Livre de Genèse. Dieu a dit à Adam qu’ils mourraient sûrement le jour où ils mangeraient le fruit interdit. (2:17). Satan a nié hardiment ceci et a assuré Eve que cela n’arriverait pas (3:4). Le chapitre 5 est un rappel menaçant que le salaire du péché est la mort et que Dieu tient Sa parole, en jugement et en salut.

Mais pourquoi ne pas accentuer la relation entre le péché et la mort ? Pourquoi ne pas avoir souligné la mort dans le chapitre 4 ? Laissez moi suggérer une explication. Dans le chapitre 4, il semblerait que la mort n’était pas un sujet populaire. Je crois que Caïn a trouvé un réconfort dans le fait qu’il a eu un fils, après qui il a nommé une ville. En plus, ses descendants sont responsables pour de grandes contributions culturelles et technologiques. Ces « choses importantes » ont du donner une sorte de réconfort à Caïn.

Cependant la triste réalité était très différente. Comme l’auteur de Proverbes a dit,

« Le souvenir du juste continue a être en bénédiction aux autres,
      mais le nom des méchants tombe dans l'oubli. » (Proverbes 10 :7).

La tragédie la plus grande n’est pas que les hommes du chapitre 4 meurent, car ceux du chapitre 5 sont morts aussi. La tragédie est que les descendants de Caïn n’ont pas survécu le jugement de Dieu, mais que Noé, la graine de Seth, l’ait survécu. Tous les hommes mourront mais certains seront ressuscités à des supplices éternels, pendant que les gens de foi passeront l’éternité dans la présence de Dieu (Jean 5:28,29 ; Apocalypse 20). L’apparence extérieure indiquerait que les enfants de ce monde « ont tout ce qu’ils veulent », mais la réalité finale est totalement différente.

La mort est arrivée à la graine pieuse de Seth. C’est répété huit fois dans le chapitre 5. Mais Hénoch représente le genre de tous ceux qui respectent Dieu. La mort ne les dévorera pas. Ils seront introduits dans la présence éternelle de Dieu, dans laquelle ils demeureront à jamais. La mort peut être regardée face à face par un vrai croyant, car sa piqûre a été enlevée par le travail de Dieu dans la mort de Jésus Christ, la « graine de la femme » (Genèse 3:15).

Application

Je ne peux pas quitter ces versets sans faire remarquer leur pertinence aux hommes d’aujourd’hui. D’après Moïse, le facteur le plus important dans le monde entier, qui détermine la destinée des hommes, n’est pas les contributions qu’il fait à la culture ou à la civilisation (bien que cela puisse être important). Que vous aillez une bonne réputation ou non est de petite conséquence éternelle. L’élément critique pour tout homme nomme dans ce chapitre était cela : Son nom était-il trouvé dans le livre de Dieu ?

Moïse commença le chapitre 5 avec ces mots :

« Voici le livret de l'histoire de la famille d'Adam. Quand Dieu créa les êtres humains, Il les fit pour qu'ils soient ceux qui lui ressemblent. » (Genèse 5:1).

Cela me rappelle ces mots du dernier Livre de la Bible,

« Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre: le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d'après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres.

   La mer avait rendu ses naufragés, la mort et le royaume des morts avaient rendu ceux qu'ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes.

  Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l'étang de feu. Cet étang de feu, c'est la seconde mort.

  On y jeta aussi tous ceux dont le nom n'était pas inscrit dans le livre de vie. » (Apocalypse 20 :12-15).

Ce qui déterminait la destinée des hommes anciens était si leur nom était dans le livre des générations de Caïn ou de Seth. Et ce qui déterminait les noms de ceux qui étaient énumérés dans le chapitre 5 était leur reconnaissance de péché personnel et leur foi en Dieu de leur fournir le salut qu’Il a promit.

Il en est de même aujourd’hui, mes amis. La question finale est cela, dans quelles généalogies allez-vous être trouve ? Etes-vous encore dans celle d’Adam ou êtes-vous dans celle de Jésus Christ (Romans 5) ? Si vous reconnaissez que vous êtes un pécheur, méritant la punition éternelle de Dieu, et si vous avez confiance en la vertu de Jésus Christ et qu’Il est mort pour vous, vous êtes dans Sa lignée. Votre nom est dans le livre de vie. Si vous n’avez pas fait ça, vous êtes dans la généalogie d’Adam. Bien que vos actions aient pu impressionner les hommes, elles ne seront pas d’un standard assez haut pour la vie éternelle de Dieu. Dans quel livre, votre nom sera-t-il trouve ?

Deuxièmement, dans ce chapitre ça me rappelle aussi que la mesure d’un homme, aux yeux de Dieu, doit être prouve par ses enfants. C’est pourquoi les anciens doivent être évalues en partie, par leur efficacité en temps que parents (1 Timothee3 ; Tite 1).

Combien cela devrait changer nos priorités et valeurs ! Caïn construisit pour son fils, mais Seth construisit en son fils. Caïn a sacrifie ses fils pour son succès. Seth a trouve le succès en ses fils. Nous avons souvent besoin d’être rappelé des mots de l’auteur des Psaumes.

« Si l'Eternel ne bâtit la maison,
      en vain les bâtisseurs travaillent.
      Si l'Eternel ne garde pas la ville,
      en vain la sentinelle veille.

  Oui, il est vain de vous lever très tôt et de vous coucher tard,
      et de vous donner tant de peine pour gagner votre pain.
      Car Dieu en donne autant à ceux qui lui sont chers pendant qu'ils dorment.

   Des fils: voilà bien l'héritage que donne l'Eternel,
      oui, des enfants sont une récompense.

  Ils sont pareils aux flèches dans la main d'un archer,
      les fils de la jeunesse.

   Heureux est l'homme dont le carquois en est rempli!
      Il ne connaîtra pas la honte
      quand il plaidera contre l'ennemi aux portes de la ville. » (Psaumes. 127)

L’auteur des Psaumes rappelle aux forcenés du travail que ne vivre que pour le succès souvent sacrifie ce qui est de plus grande valeur. Et il nous dit que les enfants, qui sont le plus grand cadeau de Dieu aux hommes, ne sont pas donnes en se battant mais en dormant, pas en se levant tôt et en se couchant tard, mais en se reposant dans la fidélité de Dieu.

Quel commentaire Genèse 5 est sur les mots difficiles de Paul dans le Livre de Timothée :

« Que la femme reçoive l'instruction dans un esprit de paix et de parfaite soumission.

    Je ne permets pas à une femme d'enseigner en prenant autorité sur l'homme. Qu'elle garde plutôt une attitude paisible.

    En effet, Adam fut créé le premier, Eve ensuite.

    Ce n'est pas Adam qui a été détourné de la vérité, c'est la femme, et elle a désobéi au commandement de Dieu,

    mais elle sera sauvée grâce à sa descendance. Quant aux femmes, elles seront sauvées si elles persévèrent dans la foi, dans l'amour, et dans une vie sainte en gardant en tout le sens de la mesure. » (1 Timothée 2 :11-15)

Les femmes qui restent fidèles aux instructions de Paul pourraient protester, « mais comment puis-je trouver l’accomplissement sous tant d’interdictions, et comment puis-je beaucoup contribuer à l’Eglise ? » Paul dit, en effet, « Le travail le plus important de tous est pour une femme pieuse d’élever des enfants pieux. »

Et de peur qu’on n’applique cela qu’aux femmes, laissez moi suggérer que c’est aussi également vrai pour les hommes, même si cela n’est pas l’intention primaire de Paul ici. Pères, sacrifiez-vous vos enfants à votre succès dans le monde d’affaires ou pour le succès dans le ministère chrétien ? Il n’y a rien de plus important que l’appel d’élever des enfants pieux. Si nous manquons à cette tâche, nous avons manqué à l’appel le plus haut.

Il y a ceux, je sais, qui n’ont pas, ou ne peuvent pas, avoir d’enfants. Je vous assure que nous ne sommes pas dans le même bateau que les Israélites de l’ancien temps. La lignée pieuse a été préservée, et le Messie est venu par les enfants des femmes. Mais il est vital pour le but de Dieu qu’un reste vertueux continue à travers le temps, à poursuivre le travail de Dieu pour et par l’homme. Nous devons, donc, continuer à engendrer des enfants spirituels et à leurs apprendre les vérités de la parole de Dieu. Prenons tous cette tâche sérieusement.

7. Les Fils de Dieu et Les Filles des Hommes (Genèse 6:1-8)

Introduction

Des essais pour produire une super race humaine n’ont pas commencé avec Adolf Hitler ou n’ont pas fini avec lui. Notre génération semble avoir une fixation sur le super homme. Superman, L’Homme Qui Valait 3 Milliards, Super Jaimie, Hulk, et beaucoup d’autres rôles de télévision contribuent au même thème. Et cette super race ne doit pas être comprise comme dominant le domaine de la fiction. C’est presque effrayant de réaliser que des scientifiques génétiques travaillent sérieusement pour créer des supers humains, pendant que des avortements peuvent être utilisés à systématiquement éliminer les indésirables. J’ai lu un article dans un journal l’autre jour qui donnait un compte-rendu d’une organisation qui mettait à la disposition de certaines femmes le sperme de gagnants de Prix Nobel.

C’est beaucoup plus difficile de déterminer l’issue finale de ces essais que de trouver les origines d’un mouvement. Son début est enregistré dans le sixième chapitre du Livre de Genèse. Je dois dire, puisque nous commençons à étudier ces versets, qu’il y a plus de désaccords ici par centimètre carre que dans presque partout ailleurs dans la Bible. A tout prendre, ce sont les érudits conservateurs qui ont le plus de difficultés avec ce passage. C’est parce que ceux, qui ne prennent pas la Bible littéralement ou sérieusement, sont rapides à appeler le récit un mythe. Les érudits conservateurs doivent expliquer l’évènement que Moïse a dit qu’il était, un évènement historique. Bien que de grandes différences apparaissent dans les interprétations de ce passage, le résultat n’est pas fondamental – un qui affectera les problèmes critiques qui souligne le salut éternel de quelqu’un. Ceux avec qui je suis en total désaccord ici, sont d’habitude mes frères chrétiens.

Qui sont les Fils de Dieu ?

L’interprétation des versets 1-8 tourne sur la définition de trois mots clés, « les fils de Dieu » (versets2, 4), « les filles des hommes » (verset 2, 4), et les « géants » (verset 4). Il y a trois interprétations majeures de ces termes que je vais essayer de décrire, commençant avec ce qui, dans mon esprit est le moins probable, et finissant avec celui qui est le plus convaiquant.

Vue 1 : La Fusion des Caïnites impies avec les Sethites pieux

Les « fils de Dieu » seraient généralement dit, par ceux qui soutiennent cette vue, être les hommes pieux de la lignée de Seth. Les « filles des hommes » seraient pensées être les filles de Caïnite impie. Les géants seraient les hommes impies et violents qui seraient le produit de cette union profane.

Le principal support pour cette interprétation est le contexte des chapitres 4 et 5. Le chapitre 4 décrit la génération impie de Caïn, alors que dans le chapitre 5, nous voyons la lignée pieuse des Sethites. En Israël, la séparation était une part vitale de la responsabilité religieuse de ceux qui respectaient vraiment Dieu. Ce qui est arrive dans le chapitre six était une défaillance dans la séparation qui menaçait la graine pieuse, par laquelle le Messie devait naître. La défaillance était la cause de déluge qui suit. Il a détruit le monde impie et a préservé le vertueux Noé et sa famille, par qui la promesse de Genèse 3:15 serai remplie.

Pendant que cette interprétation a une caractéristique louable d’expliquer ce passage sans créer des problèmes dogmatiques ou théologiques, ce qu’elle offre en termes d’orthodoxie, elle le fait au dépens de pratiques exégétiques.

Le contraste entre la lignée pieuse de Seth et la lignée impie de Caïn pourrait très bien être exagérée. Je ne suis pas du tout certain que la lignée de Seth, tout entière, était pieuse. Pendant que la lignée des Caïnites apparaît athée, seulement une poignée de Sethites est mentionnée comme étant pieux. Ce que Moïse indique dans le chapitre 5 est que Dieu a préservé le reste vertueux des hommes par qui Sa promesse à Adam et Eve serait accomplit. On a l’impression distincte que peu était vertueux dans ces temps (6:5-7,12). Il semble que seul Noé et sa famille pouvaient être appelés vertueux quand le déluge est arrivé. Est-ce que Dieu aurait oublié de sauver des vertueux ?

Et les « filles des hommes » ne peuvent certainement pas est restreintes qu’aux filles des Caïnites. Dans le verset 1, Moïse écrit,

« Quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la terre et qu'ils eurent des filles » (Genèse 6:1).

Il est difficile de conclure que les « hommes » ici ne sont pas les hommes en général ou l’humanité. Cela suivrait que la référence de leurs « filles » soit également générale. Pour conclure que « les filles des hommes » dans le verset 2 serait un groupe différent, plus restrictif, est d’ignorer le contexte du passage.

Pour ces raisons et d’autres,83 je dois conclure que cette vue est inacceptable. Bien qu’elle satisfasse le test de l’orthodoxie, elle ne se soumet pas aux lois d’interprétation.

Vue 2 : L’Interprétation du Despote

Reconnaissant les faiblesses de la première vue, quelques érudits ont cherché à définir l’expression « les fils de Dieu » en le comparant avec la langue de l’ancien Proche-Orient. Il est intéressant d’apprendre que quelques chefs de nations étaient identifiés comme étant le fils d’un dieu particulier. En Egypte, par exemple, le roi était appelé le fils de Ra.84

Dans le Vieux Testament, le mot hébreu pour Dieu, Elohim, est utilise pour les hommes en positions d’autorité :

« alors le maître prendra Dieu à témoin » (Exode 21:6)

« Dans le tribunal divin, Dieu se tient,
      au milieu des «dieux», il rend la justice: » (Psaumes 82:1 ; aussi 82:6)

Cette interprétation, comme la vue des anges tombés, a sa racine dans l’antiquité.85 Selon cette approche, les « fils de Dieu » seraient des nobles, des aristocrates, et des rois.

Ces despotes ambitieux convoitaient le pouvoir et les richesses et désiraient devenir des « hommes avec un nom », voulant dire connus, célèbres (11:4) ! Leur péché n’était pas « des mariages entre deux groupes – ou deux mondes, (anges et hommes), deux communautés religieuses (Sethite et Caïnites) ou deux classes sociales (royale et commune) – mais que le péché était la polygamie. » C’était le même genre de péchés que le Caïnite Lémek pratiquait, le péché de polygamies, particulièrement comme dans un harem, la caractéristique propre de la cour de l’ancien despote oriental. Dans cette transgression, les « fils de Dieu » violaient fréquemment la confiance que les gens avaient mis en eux pour être gardiens de la loi de Dieu pour la conduite des hommes.86

Dans le contexte de Genèse 4 et 5, nous trouvons des évidences qui pourraient être interprétées comme étant supportrices de la vue du despote. Caïn a construit une ville, nommée après son fils Hénoc (verset 4:17). Les dynasties seraient plus facilement établies dans un environnement urbain. Nous savons aussi que Lémek avait deux femmes (verset 4:19). Bien que ce soit loin d’être un harem, ça peut être vu comme un pas dans cette direction. Cette vue détermine aussi « les filles des hommes » comme femelles, et pas seulement comme les filles de la lignée Caïnite.

En dépit de ces facteurs, cette interprétation n’aurait probablement jamais été considérée s’il n’y avait pas eu les « problèmes » dont la vue de l’ange tombé a créé. Pendant que les rois païens étaient référés aux fils d’une divinité étranger, aucun roi Israélite n’était désigné comme ça. C’est vrai, les nobles et figures autoritaires étaient occasionnellement appelées « dieux », mais pas « les fils de Dieu ». Cette définition choisit d’ignorer la définition précise donnée par les Ecritures Saintes elles-mêmes.

Plus loin, l’idée d’hommes insatiables de pouvoir, cherchant à établir une dynastie par l’acquisition d’un harem semble être forcée sur ce passage. Qui aurait trouvé cette idée dans le texte lui-même, à moins qu’il ait été imposé ? Et, la définition des géants, comme étant simplement des hommes violents et tyranniques, semble inadéquate. Pourquoi ces hommes auraient-ils été choisit pour une considération spéciale s’ils étaient simplement comme tous les autres hommes de ces jours (6:11-12). Bien que la vue du despote ne massacre pas le texte autant que la vue Caïnite/Sethite, il me semble qu’elle est quand même inadéquate.

Vue 3 : L’Interprétation de l’Ange déchu.

Selon cette vue, les « fils de Dieu » des versets 2 et 4 sont des anges déchus, qui ont prit une forme qui ressemblait à des créatures humaines masculines. Ces anges ont marrié des femmes de la race humaine (Caïnites ou Sethites) et les enfants produits étaient les géants. Ces géants avaient une supériorité physique et donc se sont établit en hommes de réputation pour leurs prouesses physiques et puissance militaire. Cette race de créatures demi-humaines a été détruite par le déluge, ainsi que l’humanité en général, qui étaient des pécheurs dans leurs propres yeux (versets 6:11-12).

Ma présupposition en approchant notre texte est que nous devrions laisser la Bible définir ses propres termes. Si les définitions bibliques ne peuvent pas être trouvées, alors nous devons étudier la langue et la culture des peuples contemporains. Mais la Bible définie le terme « les fils de Dieu » pour nous.

« Or, un jour, les anges de Dieu se rendirent au conseil de l'Eternel. Satan (l'Accusateur) vint aussi parmi eux. » (Job 1:6).

« Un autre jour, où les anges de Dieu se rendirent au conseil de l'Eternel, Satan (l'Accusateur) vint aussi parmi eux au conseil de l'Eternel. » (Job 2:1).

« quand les étoiles du matin éclataient, unanimes, dans des chants d'allégresse,
      et que tous les anges de Dieu poussaient des cris de joie? » (Job 38:7, Psaumes 89:6 ; Daniel 3:25).

Les érudits qui rejettent cette version, acceptent rapidement le fait que le terme précis est clairement défini dans les Ecritures Saintes.87 La raison pour rejeter l’interprétation de l’ange déchu est qu’une telle vue est dite être en violation de la raison et des Ecritures Saintes.

Le passage principal qui est dit être problématique est trouvé dans l’Evangile de Matthieu, où notre Seigneur dit,

«  Jésus leur répondit:
   ---Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne connaissez pas les Ecritures, ni quelle est la puissance de Dieu.

En effet, une fois ressuscités, les hommes et les femmes ne se marieront plus; ils vivront comme les *anges qui sont dans le ciel. » (Matthieu 22:29-30).

On nous dit qu’ici notre Seigneur dit que les anges sont asexués, mais est-ce vraiment correcte ? Jésus comparait les hommes au paradis, aux anges au paradis. Ni hommes ou anges sont dits être asexués au paradis mais on nous dit qu’au paradis il n’y a pas de mariages. Il n’y a pas d’anges féminins avec qui les anges pourraient faire des enfants. Les anges n’ont jamais été ordonnés « d’être féconds, multipliez-vous » comme cela fut dit à l’homme.

Quand nous trouvons des anges décrits dans le Livre de Genèse, il est clair qu’ils peuvent assumer une forme qui ressemble à la forme humaine, et que leur sexe est masculin. L’auteur d’Hébreux mentionne que les anges peuvent être reçus sans que l’homme le sache (Hébreux 13:2). Certainement les anges doivent être d’une manière convaicante comme les hommes. Les homosexuels de Sodome étaient très capables de juger la sexualité. Ils étaient attirés par les anges « masculins » qui étaient venus détruire la ville (Genèse 19:1, spécialement verset 5).

Dans le Nouveau Testament, deux passages semblent se référer à cet incident dans Genèse 6, et supporter la version des anges :

« En effet, Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché: il les a précipités dans l'abîme où ils sont gardés pour le jugement, enchaînés dans les ténèbres. » (2 Pierre 2:4)

« Dieu a gardé, enchaînés à perpétuité dans les ténèbres pour le jugement du grand Jour, les anges qui ont abandonné leur demeure au lieu de conserver leur rang. » (Jude 1:6)

Ces versets indiqueraient que les anges, qui ont chuté avec Satan, n’étaient pas contents avec leur « propre demeure » et, donc, ont commencé à vivre parmi les hommes (et femmes) comme des humains. Le jugement de Dieu sur eux a été de les emprisonner88 pour qu’ils ne puissent plus promouvoir les buts de Satan sur la terre, comme le font les anges déchus libres qui continuent à faire son travail.

Le résultat de l’union entre les anges déchus et les femmes est clairement impliqué, les géants. Bien que des études de mots aient produit de nombreuses suggestions pour le sens de ce mot, la définition biblique vient de sa seule autre présence dans les Ecritures Saintes, Nombres 13:33 :

« Nous y avons même vu des géants, des descendants d'Anaq, de cette race de géants; à côté d'eux, nous avions l'impression d'être comme des sauterelles, et c'est bien l'effet que nous leur faisions. »

Je comprends donc que les géants sont une race de super-humains qui sont le produit d’une invasion angélique de la terre.89

Cette vue ne se conforme pas seulement à l’usage biblique de l’expression « fils de Dieu », mais il convient aussi au contexte du passage. Les effets de la chute étaient vu dans les descendants pieux de Caïn (chapitre 4). Bien que Caïn et ses descendants étaient dans la poche de Satan, Satan savait par la parole de Dieu dans Genèse 3:15 que Dieu allait faire venir le Messie qui le détruirait, par les descendants de la femme. Nous ne savons pas pour sûr que la lignée entière de Seth était pieuse. En fait, nous pourrions assumer le contraire. Seul Noé et sa famille immédiate semblait être vertueux au moment du déluge.

Genèse 6 décrit un essai désespéré de la part de Satan d’attaquer le reste pieux du chapitre 5. Tant que la graine vertueuse est préservée, la promesse de salût de Dieu est pendue au-dessus de la tête de Satan, le menaçant de sa ruine imminente.

Les filles des hommes n’ont pas été violées ou séduites comme tel. Elles ont simplement choisi leurs maris par les mêmes critères que les anges ont sélectionné pour elles – attirance physique. Maintenant si vous étiez éligible dans ces temps la, que choisiriez-vous ? Choisiriez vous un bel homme, bien musclé, qui a une réputation pour sa force et ses accomplissements, or un gringalet ?

Les femmes ont l’espoir d’être la mère du Sauveur. Qui serait le père le plus probable d’un tel enfant ? Ne devrait-il pas être « un homme puissant de renom », qui serait aussi capable de se vanter d’immortalité ? Quelques Sethites ont bien vécut jusque près de 1000 ans, mais les géants ne mourraient pas, s’ils étaient des anges. Et c’est comme ça que la nouvelle race commença.

Dieu change-t-il d’avis ? 

Pendant que les versets 1-4 soulignent l’invasion angélique dans le commencement d’une nouvelle super race, les versets 5-7 servent de notification que l’humanité méritait l’intervention destructive de Dieu – le déluge. Mais c’est ici que nous arrivons sur un problème très sérieux, car il apparaîtrait que Dieu change presque d’avis, comme si la création de l’homme était une erreur colossale de Sa part. Adressons donc la question,  « Dieu change-t-il d’avis ? ». Plusieurs facteurs doivent être considérés.

Premièrement, Dieu est immuable, inchangeable dans Sa personne, Ses perfections, Ses buts, et Ses promesses.

« Dieu n'est pas homme pour mentir,
      ni humain pour se repentir.
      A-t-il jamais parlé sans qu'il tienne parole?
      Et n'accomplit-il pas ce qu'il a déclaré? » (Nombres 23:19)

« Sois-en certain: Celui qui est la gloire d'Israël ne ment pas et ne se rétractera pas, car il n'est pas comme un être humain pour se rétracter. » (1 Samuel 15:29, voir aussi Psaume 33:11 ;102:26-28 ; Hebreux 1:11-12 ; Malachie 3:6 ; Romans 11:29 ; Hebreux 13:8 ; Jacques 1:17).

Deuxièmement, il y a des passages dans lesquels Dieu « semble » changer d’avis.

« Puis l'Eternel ajouta:   ---Je constate que ce peuple est un peuple rebelle. Et maintenant, laisse-moi faire: ma colère s'enflammera contre eux et je les exterminerai. Mais je ferai de toi une grande nation. Alors l'Eternel renonça à faire venir sur son peuple le malheur dont Il l'avait menacé. » (Exode 32:9-10,14).

« Lorsque Dieu constata comment les Ninivites réagissaient et abandonnaient leur mauvaise conduite, il renonça à faire venir sur eux le malheur dont il les avait menacés: il s'en abstint. » (Jonas 3 :10).

Le Seigneur changea son avis à propos de ça.

« L'Eternel y renonça:
   ---Cela ne sera pas, dit l'Eternel. » (Amos 7:3)

« Et l'Eternel y renonça:
   ---Cela non plus n'aura pas lieu, le Seigneur, l'Eternel, le déclare. » (Amos 7:6)

Troisièmement, dans ces cas où Dieu « semble » changer son avis, une ou plusieurs de ces considérations doivent être appliquées :

a. L’expression « Dieu s’est repentit » est un anthropomorphisme, c’est-à-dire, une description de Dieu qui fait ressembler Ses actions à celles d’un humain. Comment donc l’homme pourrait-il comprendre en pensant à Dieu en termes humains et en comparaison ? Le « changement d’avis » de Dieu peut seulement être comme il semble du point de vue de l’homme. Dans Genèse 22 (versets 2,11-12) et Exode 32, ce que Dieu a proposé était un test. Dans les deux cas, Son but éternel n’a pas changé.

b. Dans les cas où des jugements ou bénédictions sont promis, il se peut y avoir une condition impliquée ou affirmée. Le message prêché par Jonas aux habitants de Ninive était un tel exemple :

« Jonas entra dans la ville et commença par y marcher toute une journée en proclamant:
   ---Dans quarante jours, une catastrophe viendra sur Ninive!

   Alors, les habitants de Ninive crurent en Dieu ; ils appelèrent pour un jeûne et, quelle que fût leur condition sociale, ils revêtirent des habits de toile de sac.

Le roi de Ninive, informé de la chose, se leva de son trône, enleva son manteau royal, se couvrit d'un habit de toile de sac et s'assit sur de la cendre.

   Puis il fit proclamer ce décret dans Ninive:
Par ordre du roi et de ses ministres, il est interdit aux hommes comme aux bêtes, petit ou gros bétail, de manger quoi que ce soit, de paître et de boire de l'eau!

   Hommes et bêtes doivent se couvrir de toiles de sac et crier à Dieu de toutes leurs forces! Que chacun abandonne sa mauvaise conduite et les actes de violence qu'il commet.

   Qui sait! Peut-être Dieu se ravisera-t-il et décidera-t-il de changer de ligne de conduite en abandonnant son ardente colère, de sorte que nous ne périrons pas. » (Jonas 3:4-9) 

Ce que les habitants de Ninive espèraient, Jonas le savait avec certitude. Ils pleuraient pour pitié et pardon au cas où Dieu les entendrait et les pardonnerait. Quand les habitants de Ninive se sont repentis et que Dieu leur a cédé , Jonas est devenu furieux :

« Jonas le prit très mal et se mit en colère.

   Il adressa cette prière à l'Eternel:
   ---Ah, Eternel! Je l'avais bien dit quand j'étais encore dans mon pays. Et c'est pour prévenir cela que je me suis enfui à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu plein de grâce et de compassion, lent à te mettre en colère et riche en amour, et que tu renonces volontiers aux menaces que tu profères » (Jonas 4:1,2).

Jonas savait que Dieu était tendre et miséricordieux. Le message qu’il prêchait avait une exception. Si Ninive se repentait, Dieu leur pardonnerait. C’était cela dont Jérémie a écrit, disant,

« La cigogne elle-même, dans le ciel, connaît bien le temps des migrations,
      la colombe, la grue et l'hirondelle
      observent l'époque de leur retour;
      mais mon peuple ne connaît pas les lois que l'Eternel a établies.

    Comment pouvez-vous dire:
      Nous, nous sommes des sages
      et nous avons la Loi de l'Eternel?
      Car, en réalité, le stylet mensonger des *spécialistes de la Loi
      l'a changée en mensonge.

    Les sages sont confus,
      ils sont pris de terreur et emmenés captifs,
      car ils ont rejeté la parole de l'Eternel.
      Que peuvent-ils encore avoir comme sagesse?

    Aussi, je donnerai à d'autres leurs épouses,
      et les champs qu'ils cultivent à ceux qui les prendront,
      car tous, petits et grands,
      sont avides de gains,
      tous, du prophète au prêtre
      pratiquent la duplicité » (Jeremiah 8:7-10).

c. Bien que le décret de Dieu ne puisse pas être modifié, nous devons concéder qu’Il est libre d’agir comme ça Lui plait. Bien que le programme de Dieu puisse changer, Son but ne change pas,

« Car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables » (Romains 11:29).

Dieu a promis d’emmener son peuple au pays de Canaan. A cause de leur incrédulité, la première génération n’y est pas arrivé, mais la deuxième génération l’a possédé. Quand Jésus est venu, Il s’est offert à Israel comme le Messie. Sa rejection a rendu possible l’introduction de l’Evangile aux païens. Néanmoins, quand les buts de Dieu pour les païens seront accomplis, Dieu versera de nouveau Sa grâce et Son salût sur les juifs. Le programme de Dieu change, mais pas Ses buts (Romains 9-11).

d. Bien que la volonté de Dieu (Son décret) ne puisse et ne change pas, Il est libre de changer Ses émotions. Genèse 6:6-7 décrit la réponse de Dieu au péché humain. Le chagrin est la réponse de l’amour au péché. Dieu n’est pas rude ; Il est une personne Qui se réjouit dans le salût et l’obéissance des hommes, et Qui est chagriné par l’incrédulité et la désobéissance. Bien que le but de Dieu pour l’humanité n’ait jamais changé, Son attitude a changé. Il est certain qu’un Dieu Saint doit ressentir des choses différentes pour le péché qu’Il ressent pour l’obéissance. C’est le point des versets 6 et 7. Dieu est chagriné à cause des péchés des hommes et de leurs conséquences. Mais Il accomplira Ses buts de toute façon. Pendant qu’un tel état a été ordonné dans l’éternité passée, Dieu ne pourrait pas se réjouir dans cet état, mais pourrait seulement regretter la perversité et l’obstination de l’homme.

Une illustration similaire est la réponse émotionelle de notre Seigneur dans le jardin de Gethsémané (Matthieu 26:36). Le Seigneur Jésus avait une éternité passée, et était destiné à aller à la croix pour payer pour le salût de l’homme. Pourtant quand le moment de Son agonie approchait, Il la redoutait. Son destin n’a pas changé, mais Ses émotions ont changé.

Le Sens de ce Passage Pour l’Ancien Israel

Pour les Israélites de l’ancien temps, ce passage leur apprendrait plusieurs leçons de grande valeur. Premièrement, il leur fournirait une explication adéquate du déluge. Nous pouvons voir que cette super race a du être éliminée. Le déluge n’était pas seulement la façon de Dieu de juger les pécheurs, mais de tenir Sa promesse d’apporter le salût par la semence de la femme. Si le mélange des anges et des hommes n’avait pas été stoppé, le reste pieux aurait cessé d’exister (humainement parlant). Deuxièmement, ce passage aurait illustré la parole de Dieu au serpent, Adam et Eve :

« Je susciterai l'hostilité entre toi-même et la femme, …» (Genese 3:15).

Israël n’a pas osé oublier qu’il y avait une lutte intense qui se passait, pas seulement entre les Caïnites et les Sethites, mais entre Satan et la semence de la femme. Bien que nous ayons l’habitude d’une telle accentuation dans le Nouveau Testament, le Vieux Testament n’a que peu de références directes à Satan ou à ses aides démoniques (Genèse 3 ; Deutéronome 32:17 ; 1 Chroniques 21:1 ; Job 1,2 ; Psaumes 106:37 ; Daniel 10:13 ; Zacharie 3:1,2). Ce passage serait un rappel vivide de l’exactitude de la parole de Dieu.

Troisièmement, il souligne l’importance de maintenir leur pureté raciale et spirituelle. Le restant qui croyait encore en Dieu devait être préservé. Quand les hommes ont manqué de reconnaître ça, Dieu a du les juger sévèrement. Comme la nation entrait dans le pays de Canaan, peu de leçons pouvaient être plus vitales que celle du besoin de séparation.

Le Sens de Genèse 6 Pour Les Chrétiens d’Aujourd’hui

Bien que le Nouveau Testament ait beaucoup plus à dire à propos des activités de Satan et ses démons, peu d’entre nous semblons prendre au sérieux notre guerre spirituelle. Nous croyons vraiment que seules la force et la sagesse humaine peuvent faire fonctionner l’église ou avec un peu d’aide de Dieu, mais nous oublions de nous rappeler que notre seule force est celle que Dieu nous donne.

La bataille aujourd’hui entre les fils de Satan et les fils de Dieu (dans le sens du Nouveau Testament – Jean 1:12 ; Romains 8:14,19) est même plus intense que celle qui avait lieu dans les temps anciens. La ruine de Satan est scellée, et ses jours sont numérotés (Matthieu 8:29). Revêtons alors l’armure spirituelle dont Dieu nous équipe pour la guerre spirituelle dont nous faisons partis (Ephésiens 6:10-20).

Deuxièmement, apprenons que Satan nous attaque avec les mêmes armes aujourd’hui. Je ne me rappelle pas du tout d’un temps quand des êtres angéliques nous ont envahis en prenant une forme humaine pour avancer l’œuvre de Satan. Néanmoins, Satan travaille toujours à travers les hommes.

« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers malhonnêtes déguisés en apôtres du Christ.

    Cela n'a rien d'étonnant: Satan lui-même ne se déguise-t-il pas en ange de lumière?

    Il n'est donc pas surprenant que ses agents aussi se déguisent en serviteurs de ce qui est juste. Mais ils auront la fin que méritent leurs oeuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

Juste comme Satan cherchai à corrompre les hommes en se voilant (ou plutôt, ses anges) en une sorte d’être humain supérieur, aujourd’hui il travaille à travers des « anges de lumière ». Nous avons tendance à supposer que Satan travaille le plus souvent et le plus efficacement par le reproche. Nous nous attendons presque à trouver Satan dans un pathétique diabolique ou dans une personne abandonnée et désespérée. C’est facile d’attribuer de telles tragédies à Satan. Mais son meilleur travail est, à mon avis, le travail qu’il performe à travers ceux qui ont l’air très moral, fervent, et pieux qui se tiennent derrière la chaire ou font partis d’un comité dirigeant et parlent de salût en termes de société plutôt que d’âmes, et par moyens de travail au lieu de foi. Satan continue à avancer sa cause en employant des hommes qui ne sont pas ce qu’ils prétendent.

Finalement, remarquez que Satan fait son meilleur travail dans l’endroit où les hommes et les femmes mettent leur espoir de salût. Quand les hommes-anges ont épousé les filles des hommes, ils apparaissaient être des pères parfaits. Si ces créatures étaient immortelles, leurs descendants ne le seraient-ils pas aussi ? Etait-ce par ce moyen que Dieu allait maîtriser la chute et la malédiction ? Cela a du paraître comme ça pour ces femmes.

Cela est précisément ce que Satan fait aujourd’hui. Oh, cela ne le dérange pas de se promouvoir à travers l’athéisme ou autres « isme », mais il a grands succès dans le champs de la religion. Il porte son expression la plus pieuse et utilise la terminologie religieuse. Il n’essaie pas d’abolir la religion, mais seulement de la corrompre en extractant son élément essentiel, la foi en le sang versé de Jésus Christ comme substitution pour les hommes pécheurs. Il est prêt à joindre n’importe quelles causes religieuses tant que cet ingrédient est omit ou déformé ou perdu dans le labyrinthe du légalisme ou libertinisme. Soyez attentifs, mes amis, pour Satan au milieu de la religion. Quel meilleur moyen de détourner des âmes et d’aveugler les esprits des hommes (2 Corinthiens 4:4).

Où est votre espoir pour l’immortalité ? Est-il dans vos descendants ? Ce moyen n’a pas marché pour Caïn. Est-il dans votre travail ? Voulez-vous construire un empire ou un monument à votre nom ? Il ne durera pas. Toutes ces choses ont périt dans le déluge du jugement de Dieu. Seul la foi dans le Dieu de la Bible et spécifiquement, foi dans le Fils qu’Il a envoyé vous donnera l’immortalité et vous libèrera de la malédiction. La seule façon de devenir un enfant de Dieu est par le Fils de Dieu.

« ---Le chemin, répondit Jésus, c'est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jean 14:6).


83 A more serious problem for this prevalent view is posed by verse 4. From all appearances, the giants (Nephilim) and mighty men (gibborim) are the offspring of the marriages of the ‘sons of God’ and the ‘daughters of men.’ As Kline says:

“It is not at all clear why the offspring of religiously mixed marriages should be Nephilim-Gibborim, however these be understood within the range of feasible interpretation . . . But his (the biblical author’s) reference to the conjugal act and to childbearing finds justification only if he is describing the origin of the Nephilim-Gibborim. Unless the difficulty which follows from this conclusion can be overcome, the religiously mixed marriage interpretation of the passage ought to be definitely abandoned.”

To summarize the problem: “Why does one find the kind of offspring mentioned in verse 4 if these are just religiously mixed marriages?” Manfred E. Kober, The Sons of God of Genesis 6: Demons, Degenerates, or Despots?, p. 15. Kober quotes here Meredith G. Kline, “Divine Kingship and Genesis 6:1-4,” Westminster Theological Journal, XXIV, Nov. 1961-May 1962, p. 190.

84 “In Egypt the king was called the son of Re (the sun god). The Sumero-Akkadian king was considered the offspring of the goddess and one of the gods, and this identification with the deity goes back to the earliest times according to Engell. In one inscription he is referred to as ‘the king, the son of his god.’ The Hittite king was called ‘son of the weather-god,’ and the title of his mother was Tawannannas (mother-of-the-god). In the northwest Semitic area the king was directly called the son of the god and the god was called the father of the king. The Ras Shamra (Ugaritic) Krt text refers to the god as the king’s father and to king Krt as Krt bn il, the son of el or the son of god. Thus, on the basis of Semitic usage, the term be ne ha elohim, the ‘sons of god’ or the ‘sons of gods,’ very likely refers to dynastic rulers in Genesis 6.” “An Exegetical Study of Genesis 6:1-4,” Journal of the Evangelical Theological Society, XIII, winter 1970, pp. 47-48, as quoted by Kober, p. 19.

85 “In an excellent article presenting this view, Kline writes that this view anciently rose among the Jews that the ‘sons of God’ of Genesis 6 were men of the aristocracy, princes, and nobles, in contrast to the socially inferior ‘daughters of men.’ This interpretation came to expression, for example, in the Aramaic Targums (the Targums of Onkelos rendered the term as ‘sons of nobles’) and in the Greek translation of Symmachus (which reads ‘the sons of the kings or lords’) and it has been followed by many Jewish authorities down to the present.” Kober, pp. 16-17, referring to Kline, p. 194.

86 Kober, p. 16, quoting Birney, p. 49 and Kline, p. 196.

87 For, example, W. H. Griffith Thomas, who holds the Cainite/Sethite view, says:

“Verse 2 speaks of the union of the two lines by inter-marriage. Some writers regard the phrase ‘sons of God’ as referring to the angels, and it is urged that in other passages--e.g. Job i. 6; Ps. xxix. 1; Dan. iii. 25--and, indeed, always elsewhere in Scripture, the phrase invariably means angels. Genesis: A Devotional Commentary (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1946), p. 65.

88 Is this bondage not that which the demons feared in Mark 5:10 and Luke 8:31?

89 Does the fact that the Nephilim are mentioned after the flood mean that this practice continued after the flood? Some have thought so, emphasizing the phrase ‘and also afterward’ (Genesis 6:4). If so, we would have to say that this practice did not threaten the promise of God at this time. It would intensify the importance of not intermarrying with any of the Canaanites, among whom the Nephilim were to be found.

Personally, I do not think the super-race ever appeared after the flood. The expression Nephilim, as I view it, is not synonymous with this, super race, but descriptive of it. It simply refers to the fact of great physical stature, just as the other expressions (‘mighty men,’ ‘men of renown’) refer to their reputation and military prowess. I do not think that we must find super-human creatures in Numbers 13:33, but only giants. The word Nephilim is thus defined in Numbers by Moses as referring to great physical stature. No technical name is given to the super-race, only descriptions, which could be used elsewhere for other non-angelic creatures.

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9. L’Alliance Avec Noé – Un Nouveau Commencement (Genèse 8:20 – 9:17)

Introduction

Aujourd’hui n’est pas un age qui désire les engagements à longs termes. Les mariages sont souvent évités, et les voeux qui sont prononcés, souvent manquent l’endurance et l’engagement des vieux jours. Les garanties sont données pour des périodes très courtes. Les contrats sont souvent vagues, ambigus ou minés par des échappatoires et des conditions camouflées.

Etrangement, les Chrétiens semblent penser que des agréments clairs et contractuels ne sont cependant pas spirituals, spécialement entre deux croyants. « Un homme devrait être aussi bon que sa parole », on nous dit. Et ça devrait être le cas.

Il est intéressant d’observer que le Dieu infini, tout-puissant, immuable de l’univers a choisi de se concerner avec les hommes sous la forme d’une alliance. L’Alliance avec Noé de Genèse chapitre 9 est la première alliance biblique de la Bible. Pendant que le mot « alliance » apparaît dans Genèse 6:18, il se réfère à l’alliance avec Noé du chapitre 9.

L’Alliance avec Noé est importante pour nous pour un certain nombre de raisons. Pendant que j’écris ce message, il pleut dehors, plutôt fort. Si l’Alliance avec Noé n’était plus valide, vous et moi serions très inquiets. Le calme que nous ressentons est le résultat direct de l’alliance que Dieu a initié, il y a des siècles, avec Noé.

L’Alliance avec Noé, en plus du fait qu’elle tient toujours aujourd’hui, nous fournit aussi un modèle pour toutes les autres alliances bibliques. En commençant à comprendre cette alliance, nous apprécierons plus complètement la signification de toutes les alliances, et spécialement l’Alliance Nouvelle instituée par notre Seigneur Jésus Christ.

Finalement, l’Alliance avec Noé applique la fondation pour l’existence du gouvernement humain. Elle adresse en particulier le sujet de la peine capitale. C’est ici que notre considération de ce sujet très débattu doit commencer.

L’Engagement Divin (8:20-22)

Vous saurez que ces derniers versets de Genèse, chapitre huit, ont étaient étudiés dans mon message préalable. Bien que ces trois versets ne fassent pas partis de l’Alliance avec Noé, ils sont certainement un prélude pour elle. Donc, nous devons commencer notre étude avec eux.

Techniquement, Genèse 8:20-22 n’est pas une promesse que Dieu a faite à Noé. Plutôt, c’est une confirmation d’un but dans le cœur de Dieu.

« Le parfum apaisant du sacrifice parvint jusqu'à l'Eternel qui se dit en lui-même:
   ---Jamais plus je ne maudirai la terre à cause de l'homme, car le coeur de l'homme est porté au mal dès son enfance, et je ne recommencerai plus à détruire tous les êtres vivants comme je viens de le faire. » (Genèse 8:21)

Ces derniers ne sont pas des mots dits à Noé, ils sont des buts reconfirmés dans l’esprit de Dieu. Les théologiens d’alliances appuient beaucoup sur deux ou trois alliances théologiques : l’alliance de travaux, l’alliance de grâce et l’alliance de redemption.95 Toutes ces alliances, bien qu’elles puissent être bibliques dans l’essence, sont implicites, plutôt qu’explicites. Les théologiens d’alliances ont une tendance naturelle à accentuer ces alliances théologiques implicites contrairement aux alliances clairement bibliques, comme l’Alliance avec Noé. D’un autre coté, les théologiens de dispense appuient fortement et souvent sur les alliances bibliques et dénigrent les alliances théologiques.

Ces deux éléments sont trouvés dans Genèse chapitres 8 et 9. Le but éternel de Dieu de sauver les hommes a été formé longtemps avant le temps de Noé (Ephésiens 1:4 ; 3:11 ; 2 Thessaloniens 2:13 ; 2 Timothée 1:9, etc.). Ce que nous trouvons dans Genèse 8:20-22 n’est pas le but de la création de Dieu de sauver les hommes, mais la confirmation de ce but dans l’Histoire. Juste comme Dieu a réaffirmé Son but ici, un tel réengagement est souvent aussi bon pour les hommes (Philippiens 3:8-16).

L’alliance de Dieu avec Lui-même a été motivée par les sacrifices offerts par Noé (Genèse 8:20). La résolution de Dieu était de ne plus jamais détruire la terre par un déluge (9 :11). Je comprends les mots, « … Jamais plus je ne maudirai la terre à cause de l'homme…” (Verset 21), à être parallèles à l’expression suivante, “…et je ne recommencerai plus à détruire tous les êtres vivants comme je viens de le faire. » (8:21)96

La raison de la résolution de Dieu est basée sur la nature de l’homme : « car le coeur de l'homme est porté au mal dès son enfance » (Genèse 8:21).

Le vertueux Noé sera bientôt trouvé nu, complètement soul (9:21). Il n’y a pas d’importance combien de fois l’ardoise de la terre est effacée par un déluge, le problème restera, même si un seul homme existe. Le problème vient de l’intérieur de l’homme – c’est sa nature pécheresse. Sa prédisposition au péché n’est pas apprise, elle est innée – il est « diabolique depuis son enfance. » Le résultat est, la restauration totale doit commencer avec un nouvel homme. Ceci est le but que Dieu avait à l’esprit depuis le début.

Le but est exprimé partiellement dans le verset 22 :

« Aussi longtemps que la terre subsistera,
      semailles et moissons,
      froid et chaleur,
      été, hiver,
      et jour et nuit
      ne cesseront jamais. »

Un Nouveau Commencement (9:1-7)

Ray Stedman donne un titre à ces versets (et aux versets 8-17), « Règles du Jeu »97 et je crois qu’il a vraiment attrapé le sens de cette section. Un nouveau commencement, avec de nouvelles règles, est évident par la similarité des ces versets à Genèse chapitre 1.

Ici (Genèse 9:1) et la (Genèse 1:28), Dieu bénit Ses créatures et leur dit d’être féconds et de se multiplier. Ici (Genèse 9:3) et la (Genèse 1:29-30), Dieu prescrit la nourriture que l’homme doit manger.

Cependant, il y a des différences, qui indiquent que le nouveau commencement va être différent du vieux. Dieu a prononce la création originale « bonne » (1:21, 31). Le monde du temps de Noé n’a reçu aucune éloges, car les hommes qui le possédaient étaient coupables. (8:21)

Adam a été chargé de soumettre la terre et de régner sur le monde animal (1:28). Un tel commandement n’a pas été donne à Noé. A la place, Dieu a mit la peur de l’homme en les animaux, par laquelle l’homme pourrait les contrôler. (La raison mon chien m’obéit – quand il obéit – est parce qu’il a peur de moi.)

Pendant qu’Adam et ses gens semblaient avoir été végétariens (Genèse 1:29-30 ; 9:3), Noé et ses descendants pouvaient manger de la viande (9:3-4). Il y avait néanmoins une condition. Ils ne pouvaient pas manger le sang des animaux, car la vie de l’animal était dans son sang. C’était pour apprendre à l’homme non seulement que Dieu respectait la vie, mais aussi qu’elle Lui appartenait. Dieu permet à l’homme de prendre la vie des animaux pour survivre, mais ils ne doivent pas manger le sang.

Quelqu’un pourrait faire remarquer que la viande pouvait être manger après le déluge, mais pas avant (il semblerait). Il se pourrait que les conditions de la terre aient tellement changé que des protéines étaient maintenant nécessaires pour vivre. Plus probablement, l’homme doit être amené à la réalisation que, à cause de son péché, il ne peut vivre que seulement par la mort d’un autre. L’homme vit par la mort des animaux.

Le plus important de tout, l’homme est apprit à vénérer la vie. Les hommes avant la chute étaient visiblement des hommes violents (Genèse 6:11) qui, comme Caïn (Genèse 4:8), et Lemek (Genèse 4:23-24), n’avait aucune considération pour la vie humaine. C’est affirme plus énergiquement dans les versets 5 et 6 du chapitre 9 :

« Quant à votre sang à vous --- celui qui est votre vie --- j'en demanderai compte à quiconque le répandra, que ce soit un animal ou un homme. Je demanderai compte à chaque homme de la vie de son semblable.

    Dieu a fait l'homme
      pour être son image:
      c'est pourquoi si quelqu'un répand le sang d'un homme,
      son sang à lui doit être répandu par l'homme. »

La vie de l’homme était précieuse et appartenait à Dieu. C’était à Dieu de nous la donner et à Lui seul de la prendre. Les animaux qui versaient le sang de l’homme devaient être mis à mort (verset 5, Exode 21:28,29). Les hommes qui volontairement prennent la vie d’un autre doivent être mis à mort « par l’homme. » (Verset 6 ; Nombres 35:33)98

En plus de meurtre, le suicide est interdit par le commandement de Dieu dans ces versets. La vie appartient à Dieu – pas seulement la vie des animaux et des autres, mais aussi la notre. Nous devons réaliser que le suicide, c’est de prendre notre vie dans nos propres mains quand Dieu dit qu’elle Lui appartient. Dans les mots de Job,

« … L'Eternel a donné, l'Eternel a repris… » (Job 1:21)

Ce passage semble aussi jeter la lumière sur le sujet controversial de l’avortement. L’homme ne doit pas verser le sang de l’homme. La vie de l’homme est le sang (Genèse 9:4 ; Lévitique 17:11). A part beaucoup d’autres conditions, devons-nous conclure que des que le fœtus a du sang, il est vivant ? Devons-nous aussi reconnaître que verser ce sang, détruire ce fœtus, est violer le commandement de Dieu et être sujet à la peine capitale ?99

L’homme est crée à l’image de Dieu (Genèse 1:27 ; 9:6). A la lumière de ce fait, le meurtre est beaucoup plus qu’un acte d’hostilité contre l’homme – c’est un affront à Dieu. Attaquer un homme, c’est attaquer Dieu après Qui il a été crée.

Nous avons dit que le meurtre est un péché parce que la vie appartient à Dieu. Nous avons aussi montré que le meurtre doit être sévèrement punit car la victime est une personne créée à l’image divine. Une autre raison pour la peine de mort repose dans ce passage : l’homme doit verser le sang du meurtrier parce qu’il fait aussi partie de l’image divine.

« Dieu a fait l'homme
      pour être son image:
      c'est pourquoi si quelqu'un répand le sang d'un homme,
      son sang à lui doit être répandu par l'homme » (verset 6).

Dieu n’a pas prit la vie de Caïn quand il a tué son frère, Abel. Je crois que Dieu a permit à Caïn de vivre pour que nous puissions voir les conséquences de permettre à un meurtrier d’être libre. Lemek a tué un jeune homme pour ce qui a pu être une simple insulte et s’en vanta (Genèse 4:23-24). Les hommes qui sont morts dans le déluge étaient des hommes violents (6 :11). Dieu a punit le péché, mais Il a retardé l’exécution jusqu'aux jours du déluge pour que nous apprenions combien cela nous coutera de laisser un meurtrier libre : un prix cher.

Maintenant que toute l’humanité a périt à cause du péché, Dieu put exiger que la société prenne la vie du meurtrier. Dans cet acte de peine capitale, l’homme pourrait agir représentant Dieu – il représenterait l’image morale de Dieu, à savoir, Son indignation et la sentence pour le meurtrier.

L’homme (et par ça, je comprends Moïse faisant illusion à la société et son agence gouvernementale) doit exécuter le meurtrier pour refléter la pureté morale de son Créateur. Le gouvernement agit pour Dieu en punissant le « faiseur de mal » et en récompensant ceux qui font du bien :

« Que tout homme se soumette aux autorités supérieures, car il n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été mises en place par Dieu.

   C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité lutte contre une disposition établie par Dieu, et ceux qui sont engagés dans une telle lutte recevront le châtiment qu'ils se seront attiré.

   Car ce sont les malfaiteurs, et non ceux qui pratiquent le bien, qui ont à redouter les magistrats. Tu ne veux pas avoir peur de l'autorité? Fais le bien, et l'autorité t'approuvera.

   Car l'autorité est au service de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, redoute-la. Car ce n'est pas pour rien qu'elle peut punir de mort. Elle est, en effet, au service de Dieu pour manifester sa colère et punir celui qui fait le mal. » (Romains 13:1-4)

L’autorité dont Paul mentionne dans le verset 4 est l’autorité utilisée par le bourreau pour mettre à exécution la peine capitale. Notre seigneur Lui-même se porte témoin du fait que le gouvernement a été autorisé à exécuter les hors-la-loi:

« Alors Pilate lui dit:
   ---Comment! C'est à moi que tu refuses de parler? Tu ne sais donc pas que j'ai le pouvoir de te relâcher et celui de te crucifier?

    Jésus lui répondit:
   ---Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi, s'il ne t'avait été donné d'en haut. Voilà pourquoi celui qui me livre entre tes mains est plus coupable que toi » (Jean 19:10-11).

Le commandement concernant la peine capitale est, je crois, la pierre qui soutient n’importe quelle société d’hommes pécheurs. Le royaume des animaux doit être contrôlé, dans une large mesure, par les moyens de leur peur de l’homme (9:2). Les tendances pécheresse de l’homme sont, aussi, balancées par sa peur des conséquences. N’importe quelle société qui perd sa révérence pour la vie ne peut durer longtemps. Pour cette raison, Dieu a institué la peine capitale comme un moyen gracieux de restreintes pour la tendance pécheresse de l’homme vers la violence. A cause de cela, l’humanité peut vivre dans une paix relative et sécurité jusqu’à ce que le Messie de Dieu ait porté le coup de mort au péché.

Et voilà, un nouvel âge est naît. Pas un age d’optimisme naïf, mais un a être vécu par des commandements clairs. Et, comme nous allons voir dans les versets suivants, un qui a de l’espoir pour le futur.

L’Alliance Avec Noe (9:8-17)

L’alliance de Dieu avec Noé et sa descendance révèlent beaucoup de caractéristiques d’alliances à venir que Dieu a fait avec l’homme. Pour cette raison, nous soulignerons quelques traits bien visibles de l’alliance.

(1) L’Alliance a été initiée et ordonnée par Dieu :

Nous voyons clairement la souveraineté de Dieu dans cette alliance. Pendant que quelques anciennes alliances étaient le résultat de négociations, celle-ci ne l’était pas. Dieu a initié l’alliance comme une expression extérieure de Son but révélé dans Genèse 3:20-22. Dieu a dicté les termes de l’alliance à Noé, et il n’y a pas eu de discussion.

Un de mes amis avait une voiture qui était « sur sa dernière roue. » Avec mes encouragements, il est allé dans un garage pour trouver quelque chose plus sûr. Il a trouvé une voiture qui promettait bien, mais il décida d’y penser un peu plus avant de prendre sa décision. Quand il monta dans sa vieille voiture pour partir, elle n’a pas démarrée. Comme vous pouvez l’imaginer, mon ami n’était pas dans une position de faire du marchandage. Il acheta l’autre voiture sans aucune négociation sur le prix. Cela était précisément la position de Noé. Et je dois ajouter, oserions-nous questionner les termes de Dieu aujourd’hui ? Je ne pense pas !

(2) L’Alliance a été faite avec Noé et toutes les générations à venir :

« Et Dieu ajouta:
   ---Voici le signe de l'alliance que je conclus pour tous les âges à venir entre moi et vous et tout être vivant qui est avec vous: » (Genèse 9:12)

Cette alliance restera valide jusqu'à ce que notre Seigneur revienne sur terre pour la nettoyer par le feu. (2 Pierre 3 :10)

(3) C’est une alliance universelle

Pendant que certaines alliances impliquent un petit nombre, cette alliance particulière inclut « toutes créatures. »

Ca veut dire tout ce qui vit, homme et animals :

« ---Pour ma part, je vais établir mon alliance avec vous et avec vos descendants après vous,

    ainsi qu'avec tous les êtres vivants qui sont avec vous: oiseaux, bétail et bêtes sauvages, tous ceux qui sont sortis du bateau avec vous et ils peupleront la terre. » (Genèse 9:9,10)

(4) L’Alliance avec Noé est une alliance inconditionnelle

Certaines alliances dépendaient que les deux parties respectent certaines conditions. Tel était l’alliance avec Moïse. Si Israël respectait la Loi de Dieu, ils éprouveraient les bénédictions et la prospérité de Dieu. S’ils ne la respectaient pas, ils seraient chasses du pays (Deutéronome 28). Les bienfaits de l’Alliance avec Noé n’étaient pas conditionnels. Dieu donnerait des saisons régulières et ne détruirait pas la terre par un déluge simplement parce qu’Il l’a promit. Bien que certains commandements soient donnes à l’humanité dans les versets 1-7, ceux-ci ne sont pas vus comme des conditions pour l’alliance. Ils ne sont techniquement pas inclus comme une partie de l’alliance.

(5) Cette Alliance était la promesse de Dieu de ne jamais plus détruire la terre par un déluge :

« alors je me souviendrai de mon alliance avec vous et avec tout être vivant, quel qu'il soit, et les eaux ne formeront plus de déluge pour détruire l'ensemble des créatures.» (Genese 9:15)

Dieu détruira la terre par le feu (2 Pierre 3:10), mais seulement après que le salût ait été payé par le Messie et que les élus soient enlevés, même comme Noé a été protégé de la colère de Dieu.

(6) Le signe de l’Alliance avec Noé est l’arc-en-ciel :

« j'ai placé mon arc dans la nuée; il servira de signe d'alliance entre moi et la terre.

    Quand j'accumulerai des nuages au-dessus de la terre et que l'arc apparaîtra dans la nuée,

    alors je me souviendrai de mon alliance avec vous et avec tout être vivant, quel qu'il soit, et les eaux ne formeront plus de déluge pour détruire l'ensemble des créatures. » (Genèse 9:13-15)

Chaque alliance a un signe qui l’accompagne. Le signe de l’Alliance avec Abraham était la circoncision (Genèse 17:15-27); celui de l’Alliance avec Moïse est l’observation du Sabbath (Exode 20:8-11 ; 31:12-17).

Le « signe » de l’arc-en-ciel est approprie. Il consiste du reflet des rayons de soleil dans les particules de l’humidité dans les nuages. L’eau qui a détruit la terre cause l’arc-en-ciel. Et aussi, l’arc-en-ciel apparaît à la fin d’un orage. Ce signe assure l’homme que l’orage de la colère de Dieu (dans le déluge) est fini.

Plus intéressant est le fait que l’arc-en-ciel ne soit pas destiné pour le bénéfice de l’homme (du moins dans ce texte), mais pour celui de Dieu. Il a dit que l’arc-en-ciel Lui rappellerait Son alliance avec l’homme. Quel confort de savoir que la fidélité de Dieu est notre garantie !

Conclusions et Application

Pour les Israélites qui, en premier, ont reçu cette révélation de Dieu, l’Alliance avec Noé a donné des raisons pour le nombre de règles énumérées dans la Loi de Moïse. Les lois regardant la peine capitale, par exemple, trouvent leur origine et explication dans Genèse chapitre 9. Le sujet méticuleux concernant le sang prend un nouveau sens à la lumière de ce chapitre.

Les prophete de l’ancien temps se referent aussi a l’Alliance avec Noe. Ésaïe rappela a la nation, Israel, la fidelite de Dieu en respectant l’Alliance avec Noe :

« Car il en est pour moi comme au temps de Noé.
      J'avais juré alors
      que les eaux du déluge ne submergeraient plus la terre.
      De même, je fais le serment
      de ne plus m'irriter à ton encontre,
      et de ne plus t'adresser de reproches.

   
    Même si les montagnes se mettaient à bouger,
      même si les collines venaient à chanceler,
      mon amour envers toi ne bougera jamais;
      mon alliance de paix ne chancellera pas,»
      déclare l'Eternel, rempli de tendresse pour toi. » (Genèse 54:9-10)

Au temps des Ecritures d’Ésaïe, il semble y avoir peu de raison d’espoir pour la nation. Ésaïe rappelle la nation que leur espoir était aussi sûr que la Parole de Dieu. La promesse de Dieu de la venue du salût devrait être regardée à la lumière de Sa fidélité en respectant Son alliance avec Noé et ses descendants.

Le langage de Genèse chapitre 9 a été utilisé par Osée pour assurer le people de Dieu de leur restauration:

«Je conclurai, en ce temps-là, une alliance pour eux
      avec les animaux sauvages
      et les oiseaux du ciel,
      et les animaux qui se meuvent au ras du sol.
      Je briserai l'arc et l'épée, et je mettrai fin à la guerre: ils disparaîtront du pays.
      Et je les ferai reposer dans la sécurité. » (Osée 2:20)

Jérémie aussi a parlé des futures bénédictions de Dieu en rappelant les hommes de la fidélité de Dieu en respectant l’Alliance de Noé :

« Voici ce que déclare l'Eternel
      qui place le soleil pour éclairer le jour
      et qui a établi les lois qui règlent la course de la lune et des étoiles pour éclairer la nuit,
      qui agite la mer et fait mugir ses flots,
      et qui a pour nom l'Eternel, le Seigneur des *armées célestes:

        Il faudrait que ces lois soient supprimées par devant moi,
      déclare l'Eternel,
      pour que la descendance d'Israël
      cesse aussi pour toujours d'être une nation devant moi.

        Voici ce que déclare l'Eternel:
      Si l'on peut mesurer le ciel là-haut
      ou si l'on peut sonder les fondements de la terre ici-bas,
      moi, je rejetterai toute la descendance d'Israël
      pour tout ce qu'ils ont fait,
      l'Eternel le déclare. » (Jérémie 31:35-37 ; aussi, 33:20-26 ; Psaumes 89:30-37)

Les Israélites pouvaient anticiper le salût que Dieu amènerait. Nous pouvons regarder en arrière à ce que Dieu a accomplit par Son Messie, le Seigneur Jésus Christ. Pendant qu’Israël attend l’accomplissement complet de l’alliance de Dieu dans le Millénaire, ils peuvent le faire avec confidence en Dieu Qui respecte Ses engagements. Nous aussi, comme Chrétiens pouvons être totalement assuré de la fidélité de Dieu.

L’Alliance avec Noé, dans beaucoup de sens, annonçait l’Alliance Nouvelle. En conséquence, l’Alliance Nouvelle a réalisé beaucoup de ce que l’Alliance avec Noé avait anticipé. L’effusion de sang a voulu dire tout autre chose dans l’Alliance avec Noé. L’effusion du sang du Christ au Calvaire soudainement a amené le neuvième chapitre de Genèse au centre de l’image.

Puisque toutes les alliances bibliques culminent dans l’Alliance Nouvelle qui les éclipse fortement, prenons quelques instants pour comparer les caractéristiques de l’Alliance Nouvelle avec l’Alliance de Noé.

L’Alliance Nouvelle est promise in Jérémie 31:30-34:

« Mais chacun périra pour son propre péché. C'est celui qui mangera des raisins verts qui en aura les dents abîmées.

    «Mais des jours vont venir,
      déclare l'Eternel,
      où moi, je conclurai avec le peuple d'Israël
      et celui de Juda[k].
      une alliance nouvelle[l]

    Elle ne sera pas comme celle que j'ai conclue avec leurs pères
      quand je les ai pris par la main
      pour les faire sortir d'Egypte,
      car cette alliance-là, ils l'ont rompue,
      alors que moi j'étais leur suzerain,
      l'Eternel le déclare.

    Mais voici quelle alliance
      je vais conclure avec le peuple d'Israël:
      Après ces jours,
      déclare l'Eternel,
      je placerai ma Loi au plus profond d'eux-mêmes,
      je la graverai dans leur cœur;
      moi, je serai leur Dieu,
      eux, ils seront mon peuple.

    Ils n'auront plus besoin de s'enseigner l'un l'autre,
      en répétant chacun à son compagnon ou son frère:
      Il faut que tu connaisses l'Eternel!
      Car tous me connaîtront,
      des plus petits jusqu'aux plus grands,
      l'Eternel le déclare,
      car je pardonnerai leurs fautes,
      je ne tiendrai plus compte de leur péché. » (Jérémie 31:30-34)

Notre Seigneur a institué cette alliance par Sa mort sur la croix au Calvaire. Le signe de cette alliance est la table du Seigneur :

« Au cours du repas, Jésus prit du pain, puis, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le partagea en morceaux, puis il les donna à ses *disciples, en disant:
   ---Prenez, mangez, ceci est mon corps.

  Ensuite il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant:
   ---Buvez-en tous;

 ceci est mon sang, par lequel est scellée l'alliance. Il va être versé pour beaucoup d'hommes, afin que leurs péchés soient pardonnés.

 Je vous le déclare: Désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu'au jour où je boirai le vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » (Matthieu 26:26-29)

L’auteur d’Hébreux pointe que l’Alliance Nouvelle a supplanté la vieille Alliance (avec Moïse) et lui est grandement supérieure.

L’Alliance Nouvelle, comme celle avec Noé, a été initiée par Dieu, et elle a été accomplit par Lui. Pendant que toutes les créatures ont bénéficié de la grâce commune de Dieu promise dans l’Alliance avec Noé, seulement ceux qui sont « en Christ » bénéficient des bienfaits de l’Alliance Nouvelle. C’est l’Alliance Nouvelle « dans le sang », qui est éprouvé par ceux qui ont confiance en sang versé par Christ, l’Agneau de Dieu, pour le pardon des péchés et le cadeau de la vie éternelle. Notre Seigneur a dit à Ses disciples :

« Alors Jésus leur dit:
   ---Oui, vraiment, je vous l'assure: si vous ne mangez pas la chair du *Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez point la vie en vous.

   Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour.

   Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage. » (Jean 6:53-55)

Par cela, Il a voulu dire qu’il ne suffit pas de reconnaître la divinité du Christ ainsi que Sa mort pour les pécheurs, mais il doit aussi en faire une part vitale de sa vie en faisant seulement confiance au Christ pour son salût.

La seule condition pour entrer dans les bénédictions de l’Alliance Nouvelle est l’expression de foi personnelle en Christ en Le recevant :

« Certains pourtant l'ont accueilli; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu. » (Jean 1:12)

« Et qu'affirme ce témoignage? Il dit que Dieu nous a donné la vie éternelle et que cette vie est en son Fils.

  Celui qui a le Fils a la vie. Celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. » (1 Jean 5:11-12)

Comme l’Alliance avec Noé, ceux qui sont sous l’Alliance Nouvelle n’ont aucune peur de la future colère divine. Pendant que l’Alliance avec Noé a garantit à toutes les créatures que Dieu ne détruirait jamais plus toute la vie par un déluge, l’Alliance Nouvelle assure à l’homme qu’il ne fera pas face à l’épanchement du courroux divin par d’autres moyens, comme le feu (2 Pierre 3:10).

« … de Jésus, le médiateur d'une alliance nouvelle, et de son sang répandu qui parle mieux encore que celui d'Abel. » (Hebreux 12 :24)

Quels conforts que sont les alliances ! Elles permettent à l’homme de savoir exactement où il est avec Dieu. N’essayez pas de négocier votre contrat personnel avec Lui, mes amis. Vous pourriez faire face à Son courroux éternel en ayant trop confiance en vous-même ou vous pourriez éprouver un pardon divin et la vie éternelle par la foi en Christ. Les termes que Dieu a étalés devant nous pour la paix sont très clairs. Vous êtes-vous rendus à Lui ? Que Dieu vous permette de le faire !


95 “The theology of the Reformed churches, in the place which it gives to the covenants, has its prototype in patristic theology as systematized by Augustine of Hippo. It represents the whole of Scripture as being covered by two covenants: (1) the covenant of works, and (2) the covenant of grace. The parties to the former covenant were God and Adam. The promise of the covenant was Life. The proviso was perfect obedience by Adam. And the penalty of failure was death. To save man from the penalty of his disobedience, a second covenant, made from all eternity, came into operation, namely, the covenant of grace. Throughout the OT period there were successive proclamations of this covenant.” “Covenant Theology,” Baker’s Dictionary of Theology (Grand Rapids: Baker Book House, 1960), p. 144.

96 One would initially expect the reference to the cursing of the ground to refer to Genesis 3:17 and 5:29. Both theologically (cf. Romans 8:19-23) and practically we know the curse of 3:17 has not been removed. Any gardener knows this from experience.

The word for ‘curse’ in Genesis is Qalal, while in 3:17 and 5:29 the word is Arur. Interestingly, both words are employed in Genesis 12:3. The curse of the ground in Genesis 8:21 is the flood which destroyed every living thing, not the curse of Genesis 3:17.

97 Ray Stedman, The Beginnings (Waco: Word Books, 1978), pp. 116-130.

98 Other Scripture makes it clear that only deliberate and premeditated murder is in mind. God made provision for those who accidentally killed another in the cities of refuge (cf. Deuteronomy l9:1ff).

99 The death of a fetus, as in other instances, may have mitigating circumstances and thus not all abortions could be called murder, just as all deaths cannot be so defined. In general, however, the deliberate destruction of the life of a fetus is murder, I believe.

Related Topics: Dispensational / Covenantal Theology

11. L’Unité de l’Incrédulité (Genèse 11:1–9)

Introduction

Poser pour les appareils photos du magazine Playboy a coûté une stewardess de 26 ans son travail récemment. La tragédie, reportée dans le journal Dallas Morning News,112 n’a pas été faite par elle, mais elle avait ses raisons pour sa décision. Elle avait apprit qu’elle avait besoin d’une opération chirurgicale des poumons et que le pronostic était incertain. Elle décida de poser pour que le monde se souvienne d’elle.

J’admire l’honnêteté de cette jeune femme, mais je suis chagriné par sa décision. Pendant que la plupart des gens ne sont pas aussi franc à propos de leurs motifs, le monde est rempli de gens qui veulent désespérément ne pas être oubliés. Nous sommes tous enclin à construire des monuments en notre honneur, dans un sens ou un autre.

Les hommes doivent faire face à ce qu’on appelle « le syndrome de la cinquantaine. » Nous atteignons ces années du milieu de la vie, quand nous commençons à réaliser que ce que nous avions l’intention de faire n’a pas encore été accomplit. Et nous ne pouvons plus renier le fait que la meilleure partie de notre vie est passée. Une fois à ce point, les hommes commencent fébrilement à construire des monuments par lesquels les gens se souviendront d’eux.

C’est pour cela que le récit de la tour de Babel, trouvé dans le chapitre 11 de Genèse, est si important pour nous. Il expose la cause fondamentale pour construire des monuments. Mieux encore, il nous donne la cure et nous apprend comment faire face au futur avec la paix au cœur.

La tentation est grande de faire allusion à cet incident sur la plaine de Chinéar, en l’appelant « la tour de Babel. » Pendant que tout ce que nous avons apprit à propos de cet évènement nous porte à nous concentrer sur la tour, ce n’était pas le mal principal, mais seulement le symptôme. Cassuto, dans son commentaire sur Genèse, refuse de titrer cette section dans le sens traditionnel parce qu’il reconnaît le vrai villain.113 Une fois que nous apprécierons la sagesse de Cassuto, nous arriverons au cœur de l’histoire, et à son application pour nous aujourd’hui.

Les Conditions Avant la Confusion des Langues (11:1)

Le verset 1 souligne une condition particulière de l’humanité qui n’est pas en elle-même mauvaise :

« … A cette époque-là, tous les hommes parlaient la même langue et tenaient le même langage. » (Genèse 11:1)

Nous assumerions, puisque l’humanité existait d’un ancêtre commun, à savoir Noé, que tous les hommes parlaient la même langue.114 Moïse commença le récit de la confusion des langues en attirant notre attention sur ce fait.

Maintenant il n’y a rien de mal avec une langue commune. Ce n’est pas diabolique, ni n’est-ce la cause du mal. La communication en a été améliorée. Cela facilitait la vie communautaire et était la fondation pour l’unité. Éventuellement, une langue commune aurait attiré les hommes et les femmes ensemble vers l’adoration et le travail de Dieu. En réalité, elle a été pervertit pour promouvoir la désobéissance et l’incrédulité. Le cadeau de langue de Dieu, comme d’autres cadeaux de Sa grâce, a été maltraité. Des pécheurs ne peuvent rien faire, sinon s’approprier illégalement les cadeaux de la grâce de Dieu.

Notre attention est ainsi attirée sur le fait d’une connaissance commune, non pas parce que nous le saurions, mais parce que c’était l’opportunité pour les mauvaises choses qui ont suivi. C’était la condition que Dieu a changé pour empêcher ce mal que les hommes ont conspiré pour atteindre.

Les Intentions de l’Homme

L’homme a migré vers la plaine fertile du pays de Chinéar où il s’est installé.

« Lors de leurs migrations depuis le soleil levant, ils découvrirent une vaste plaine dans le pays de Chinéar et ils s'y établirent. » (Genèse 11:2)

Il semblerait que les descendants de Noé avaient décidé d’échanger leurs tentes pour un pavillon.115 Pourtant dans la prophétie de Noé, nous lisons,

« Que Dieu étende le territoire de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem et que Canaan soit leur esclave! » (Genèse 9:27)

Leupold observe que le mot « migration » dans Genèse 11:2, veut littéralement dire « emballer et bouger. »116 La vie urbaine n’a pas été présentée sous une lumière favorable jusqu'à présent dans Genèse. Caïn a construit une ville et l’a nommé après son fils, Hénoc (Genèse 4:17). Dieu a déclaré qu’il devrait vivre errant et fugitif (4:12). Nimrod, un descendant de Cham, semblait aussi être un constructeur d’empire (10:9-12). En fait, il est possible que Nimrod fut le chef du mouvement qui s’arrêta à Chinéar et construit cette ville avec sa tour.117

S’installer dans la vallée de Chinéar était un acte de désobéissance. Dieu avait commandé les hommes de se disperser et de remplir le pays, pas de se rassembler dans des villes. :

« Dieu bénit Noé et ses fils et leur dit:
   ---Soyez féconds, multipliez-vous et remplissez la terre… Vous donc, soyez féconds, multipliez-vous et répandez-vous en grand nombre sur la terre. » (Genèse 9 :1, 7)

Dans les versets 3 et 4, les intentions de l’homme sont bien épelées:

« Ils se dirent les uns aux autres:
   ---Allons, moulons des briques et cuisons-les au four.
   Ainsi ils employèrent les briques comme pierres et le bitume leur servit de mortier.

    Puis ils dirent:
   ---Allons, construisons-nous une ville et une tour dont le sommet atteindra jusqu'au ciel, alors notre nom deviendra célèbre et nous ne serons pas disséminés sur l'ensemble de la terre. » (Genèse 11:3-4)

Le verset 3 nous informe de l’intensité des intentions de l’homme de construire une ville et une tour. Un Juif palestinien, spécialement un qui est juste arrivé d’Egypte, espèrerait n’importe quel projet de construction d’utiliser des pierres et du mortier. Ces matériaux n’étaient pas abondant et donc il était nécessaire de substituer des briques durcies au feu pour les pierres et du bitume pour le mortier.118

Ces hommes n’ont pas commencé à construire sans calculer le coût. Ils anticipaient des obstacles et étaient déterminés à les surmonter. La résolution de l’humanité à construire la ville en dépit des difficultés nous dit beaucoup de l’intensité de cet effort. Certains ont vu dans le verset 4 une forte saveur religieuse, comme si les hommes essayaient d’atteindre Dieu en construisant une tour.

« Puis ils dirent:
   ---Allons, construisons-nous une ville et une tour dont le sommet atteindra jusqu'au ciel, alors notre nom deviendra célèbre et nous ne serons pas disséminés sur l'ensemble de la terre. » (Genèse 11:4)

Je ne crois pas qu’une telle concession puisse être vérifiée. Il est difficile de croire que Moïse aurait laissé de telles affaires à de si simples conclusions. L’expression, « atteindra jusqu'au ciel », n’est pas autant spirituelle que spéciale. Elle implique simplement une grande hauteur. Telle est son autre connotation dans d’autres passages :

« Où veux-tu que nous allions? Nos compatriotes nous ont démoralisés en disant: C'est un peuple plus grand et plus fort que nous, leurs villes sont immenses et leurs remparts atteignent le ciel; nous avons même vu là-bas des descendants d'Anaq.» (Deutéronome 1:28 ; 9:1 ; Psaume 107:26)

Pas beaucoup d’importance est placée sur la tour. Elle est considérée comme une partie de la ville. Bien que les tours des temples mésopotamiens de plus tard étaient distinctement religieuses,119 aucune telle indication n’est donnée dans notre texte. Le but pour construire la ville et sa tour imposante est mieux expliqué dans cette phrase, « … alors notre nom deviendra célèbre… » (verset 4)

Arrogance, rébellion, et fierté semblent être la source des activités des hommes ici.120

Comme c’est souvent le cas, nous ne révélons pas nos vrais motifs, jusqu'au dernier moment. Je pense que c’est vrai dans notre texte. La dernière phrase du peuple de Babel est la clef de notre passage : « … et nous ne serons pas disséminés sur l'ensemble de la terre. » (Genèse 11:4)

Ces gens ne pouvaient pas concevoir bénédiction et sécurité venant du résultat de la dispersion, même si Dieu la commandait. Ils se sentaient plus en sécurité quand ils vivaient proches les uns des autres. Ils voyaient le futur plus brillant quand ils pouvaient laisser à la postérité un monument qui était témoin de leur ingéniosité et industrie.121

Bien que la rébellion, fierté et incrédulité soient évidentes dans l’histoire, le problème fondamental est celui de la peur. Richardson met son doigt dessus quand il écrit :

« La haine de l’anonymat conduit les hommes à des actes héroïques, de valeur ou à de longues heures de corvées ; ou elle les pousse à des actes honteux spectaculaires ou à des promotions peu scrupuleuses. Sous la pire forme, elle essaie de leur donner l’honneur et la gloire qui n’appartient vraiment qu’à Dieu.122

Ces hommes de l’ancien temps devaient connaître le commandement de Dieu et de Son Alliance. S’ils ne le connaissaient pas, pourquoi avaient-ils peur d’être dispersés ? Mais tout ce qu’ils avaient était la promesse de Dieu. Leurs espoirs étaient basés sur des mots abstraits, rien de concret, alors ils ont mis leur foi dans les briques et le bitume.

Les versets suivants mentionnent la réponse de Dieu à la désobéissance des hommes :

« L'Eternel descendit du ciel pour voir la ville et la tour que les hommes construisaient.

   Alors il dit:
   ---Voici qu'ils forment un seul peuple parlant tous la même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris de faire! Et maintenant, quels que soient les projets qu'ils concevront, rien ne les empêchera de les réaliser.

   Eh bien, descendons et brouillons leur langage pour qu'ils ne se comprennent plus entre eux!

   Et l'Eternel les dissémina loin de là sur toute la terre; ils cessèrent donc la construction de la ville. » (Genèse 11:5-8)

Comme Cassuto a observé,123 ce passage est un exemple d’art littéraire. Les intentions de l’homme sont freinées par l’intervention divine.

Les versets 5 et 6 ont troublé beaucoup de gens car ils semblent diminuer la souveraineté de Dieu. Il semblerait que Dieu a laissé une situation devenir presque hors contrôle avant qu’Il ne s’en rende compte. On dirait qu’un des anges a informé Dieu de l’incident à Babel et Dieu est descendu vite pour enquêter sur l’affaire. Une telle idée passe à coté du point de l’auteur.

Ces versets sont une satire magnifiquement formée de la folie des activités de l’homme. Les hommes ont commencé à construire une ville avec une haute tour qu’ils pensaient les ferait connaître dans le monde. Moïse nous suggère que les pensées et les efforts de l’homme, tout pompeux qu’ils soient, sont insignifiants à Dieu. Bien que le haut de la tour puisse, du point de vue de la terre, sembler percer les nuages, jusqu'à l’Infini, Dieu Tout-Puissant, il était un point à peine visible de la terre. C’était comme si Dieu avait du s’accroupir pour le voir.124 Si Dieu avait du « descendre » pour l’observer cette ville, ça aurait été dû à la futilité de tout ça, et non pas dû à l’impuissance de Dieu d’aller de pair avec Sa création.

Si le verset 5 décrit l’enquête de Dieu, le verset 6 nous informe de Son évaluation de la situation.

« Alors il dit:
   ---Voici qu'ils forment un seul peuple parlant tous la même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris de faire! Et maintenant, quels que soient les projets qu'ils concevront, rien ne les empêchera de les réaliser. » (Genèse 11:6)

Le mal n’était pas dans le fait que tous les hommes parlaient une seule langue. Cela fournissait seulement l’occasion pour la culpabilité de l’homme de s’exprimer plus facilement. Pourtant ça a suggéré un moyen pour renverser les plans des hommes.

L’achèvement de cette ville ne menacerait en rien le règne de Dieu. Evidemment il transgressait le commandement de Dieu pour l’homme de se disperser et remplir la terre. Le verset 6 explique l’impacte, dont le succès des plans de l’homme de construire cette ville, aurait eu sur l’homme. Les hommes concluraient que puisqu’ils étaient capables de construire cette ville en dépit de beaucoup d’obstacles, ils pourraient faire tout ce qu’ils voudraient. On a vu un peu de cette mentalité quand l’homme a posé son pied sur la lune pour la première fois. Je me rappelle que quelque chose comme ça a été dit : « Un petit pas pour l’homme, un pas de géant pour l’humanité. » Quand l’ingénuité de l’homme est utilisée avec succès pour surmonter tous les obstacles dans le but d’atteindre la surface de la lune, l’homme pensa qu’aucun problèmes étaient insolvables.

Dans les jours des descendants de Noé à Babel, les hommes ont placé leur confiance dans les briques, le mortier et le travail de leurs mains. Aujourd’hui, nous sommes juste un peu plus sophistiqués. Nous avons confiance en transistors, circuits intégrés, et technologie. Nous savons que si nous pouvons mettre un homme sur la lune, rien ne peut nous empêcher de régler tous les problèmes.

C’est cette attitude d’arrogante confiance en soi et d’indépendance de Dieu que Dieu savait était inévitable si l’homme succédait. A cause de cela, Dieu était décidé à contrecarrer les plans de l’homme :

« Eh bien, descendons et brouillons leur langage pour qu'ils ne se comprennent plus entre eux! » (Genèse 11:7)

Ce que nous voyons ici, n’est pas autant une punition étant distribuée, qu’une mesure préventive étant prise. La mécanique de la confusion des langues ne peut seulement qu’être devinée, mais le résultat est évident. Le projet s’est arrêté d’un coup, un monument au péché de l’homme.

Les Conditions Après la Confusion des Langues (11:9)

Ce que l’homme avait le plus peur est arrivé.

« C'est pourquoi on l'appela Babel parce que là, l'Eternel avait confondu le langage des hommes de toute la terre, et c'est à partir de là qu'il les a dispersés sur toute la terre. » (Genèse 11:9)

L’ironie de cet évènement est ce que les hommes désiraient le plus les aurait détruits, et ce dont ils avaient le plus peur prouverait être une partie de leur délivrance.

A un temps dans l’histoire, le nom « Babel » (Bab-ili) voulait dire en Babylonien « la porte de Dieu.125» Par le moyen d’un jeu de mots, Dieu a changé son nom à « confusion » (Balal )126.

Conclusion

Dans ce bref récit, nous trouvons quelques principes qui sont vitaux aux croyants de tout ages.

(1) Les plans de l’homme ne contrecarreront jamais le plan de Dieu. Dieu a ordonné à l’humanité de « remplir la terre » (Genèse 9:1). L’homme préfère s’enfermer plutôt que d’obéir à l’ordre de Dieu de se disperser. En dépit des plus grands efforts de l’homme, le but de Dieu gagne. Mes amis, les hommes de toutes époques ont apprit que la volonté de Dieu ne peut être résistée. Vous pourriez être détruits, mais Dieu ne sera jamais détourné de Ses plans. Telle a été la conclusion que Saul a du réaliser :

« Nous sommes tous tombés à terre, et j'entendis une voix qui me disait en araméen: «Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Tu te blesses toi-même en te rebiffant contre l'aiguillon.» (Actes 26:14)

Un de mes amis avait l’habitude de dire, « Est ce que ce mur de briques devient plus doux ou ma tête devient-elle de plus en plus sanglante? »

Aucun homme ne peut contrarier la volonté de Dieu. Une vie vécue en résistant le Seigneur Dieu doit finir en frustration et fiasco. Personne ne peut gagner à résister Dieu.

(2) L’unité n’est pas le plus grand bien, mais la pureté et l’obéissance à la Parole de Dieu. L’œcuménie est le mot gardien de la religion aujourd’hui, mais c’est une unité au prix de la vérité. Certains regardent l’unité comme un but digne de n’importe quel sacrifice. Dieu ne le voit pas comme ça. En fait, les Israéliens de l’ancien temps allaient bientôt apprendre que les Cananéens, contrairement aux Egyptiens (Genèse 46:33-34), étaient anxieux de s’unir au peuple choisi de Dieu (Genèse 34:8-10 ; Nombres 25:1). L’unité et la paix ne doivent jamais être atteintes au prix de la pureté. Les peuples de Dieu doivent être saints, même comme Il est saint (Lévitique 11:44 ; 1 Pierre 1:16).

La vraie unité ne peut seulement arriver qu’en Christ (Jean 17:21 ; Ephésiens 2:4-22). Cette unité doit être protégée diligemment (Ephésiens 4:3). Mais l’unité en Christ est le résultat de la division de ceux qui rejettent Christ (Matthieu 10:34-36). Nous devons nous séparer de ceux qui renient la vérité (2 Jean 7-11 ; Jude 3). Il ne peut y avoir de vraie unité avec ceux qui renient notre Seigneur.

(3) La brèche de communication créée dans le chapitre 11 de Genèse ne peut être comblée que par Christ. Les prophètes du Vieux Testament ont reconnu l’effet continuel de Babel, et ont parlé d’un jour où il serait renversé :

« Puis-je transformerai les lèvres de tous les peuples et je les rendrai pures
      pour qu'ils invoquent l'Eternel
      et qu'ils le servent tous d'un commun accord.

Et d'au-delà les fleuves de l'Ethiopie,
      tous mes adorateurs, les hommes que j'ai dispersés, viendront m'apporter des offrandes.

   En ce jour-là, mon peuple,
      tu ne porteras plus la honte à cause des méfaits
      que tu as commis contre moi.
      Car alors j'ôterai du milieu de tes rangs
      ceux qui se plaisent dans l'orgueil.
      Alors tu cesseras de faire l'arrogante sur ma montagne sainte. » (Sophonie 3:9-11)127

Le phénomène des langues dans le chapitre 2 d’Actes indique les « premiers fruits » du renouvellement qui a encore à être réalisé complètement.

Franchement, je suis profondément troublé par l’ignorance des chrétiens aujourd’hui en ce qui concerne la brèche de communication que nous éprouvons dans nos relations. La défaillance de la communication a sa source dans le chapitre 11 de Genèse. Beaucoup de femmes agonisent en silence, se demandant pourquoi leurs maris ne comprennent pas ce qu’elles essaient de leur dire, et à leur manque de communication de leurs sentiments. Pendant que Christ est la réponse à ce problème, la plupart d’entre nous ne saisissons pas le fait que cela soit le problème qui menace nos relations.

(4) Les relations superficielles et les activités artificielles manqueront inévitablement le sens de la vie. Quelqu’un a dit que la définition de la « croûte du dessus » est, « quelques miettes avec un peu de pâte qui les colle ensemble. » Qu’est ce qui colle notre vie ensemble ? Quelle tragédie que les Babyloniens de l’ancien temps ont trouvé leur sécurité dans une ville et ont mit leur espoir dans des briques et du bitume !

Ce qui me fait le plus peur c’est que l’église est souvent tombée dans le même piège que le monde. Nous nous retrouvons créant des programmes pour garder les gens occupés et leur donnant une fausse sécurité d’engagement et d’activité. Bien que les programmes ne soient pas contradictoires à la vie, ils sont souvent un remplacement pour la foi vivante, dévouement et pouvoir. Dans beaucoup d’églises, Dieu n’aurait pu mourir qu’il y a 50 ans et nous ne le saurions toujours pas.

Je ne peux pas m’empêcher de penser au programme de construction de buildings d’églises quand je réfléchis à la tour de Babel. Si souvent nous entrons dans un programme de construction, pensant qu’il donnera aux gens une cause pour laquelle ils seront excités, et qu’un nouveau building attirera, d’une façon ou d’une autre, des nouveaux membres.

Que Dieu nous aide à éviter la nature artificielle de Babel ! C’est une fausse religion qui n’a ni vie, ni valeur.

(5) La Parole de Dieu, et non pas le travail de nos mains, est la seule chose digne de notre foi. Les hommes de Babel avaient commencé à regarder le travail comme une cure plutôt qu’une malédiction. Ils croyaient que le travail de leurs mains leur assurerait quelque sorte d’immortalité au-delà de la tombe. Ici, je soupçonne, est la force qui fait courir le dingue du boulot. Il ne peut jamais arrêter car il (ou elle) n’ait jamais certain qu’une assez grande partie du monument a été construite.

N’est-ce pas de ça que l’auteur de Psaume a écrit ?

«Si l'Eternel ne bâtit la maison,
      en vain les bâtisseurs travaillent.
      Si l'Eternel ne garde pas la ville,
      en vain la sentinelle veille.

    Oui, il est vain de vous lever très tôt et de vous coucher tard,
      et de vous donner tant de peine pour gagner votre pain.
      Car Dieu en donne autant à ceux qui lui sont chers pendant qu'ils dorment.

    Des fils: voilà bien l'héritage que donne l'Eternel,
      oui, des enfants sont une récompense.

    Ils sont pareils aux flèches dans la main d'un archer,
      les fils de la jeunesse.

    Heureux est l'homme dont le carquois en est rempli!
      Il ne connaîtra pas la honte
      quand il plaidera contre l'ennemi aux portes de la ville. » (Psaume 127:1-5)

Avez vous remarqué la référence dans le verset 2 à « tant de peine pour gagner votre pain » ? C’est sûrement un reflet de la malédiction dans le chapitre 3 de Genèse, « tu en tireras ton pain à la sueur de ton front … » (Genèse 3:19)

L’auteur de Psaume savait que le travail ne pourrait jamais donner à l’homme le repos et la paix pour lesquels il a travaillé, mais seulement en faisant confiance en ce que Dieu lui fournira. La bénédiction de Dieu viendrait par les enfants, la récompense que Dieu donnerait dans le repos et l’intimité (Psaume 127:3-5). N’est-ce pas là ce que le peuple de Babylone avait besoin de comprendre ?

La tentation humaine n’est jamais complètement satisfaite. Seulement le travail qui est fait pour le Seigneur et par Sa force donne une satisfaction complète et durable.

La femme au puits dans le chapitre 4 de Jean chercher de l’eau pour éteindre sa soif. Jésus offrit celle qui satisfait éternellement :

«---Celui qui boit de cette eau, reprit Jésus, aura de nouveau soif.

    Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif. Bien plus: l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4:13-14) 

Cette « viande », qui était plus satisfaisante que la simple nourriture, était de faire la volonté du Père :

« Entre-temps, les disciples pressaient Jésus en disant:
   ---Maître, mange donc!

 Mais il leur dit:
   ---J'ai, pour me nourrir, un aliment que vous ne connaissez pas.

 Les disciples se demandèrent donc entre eux:
   ---Est-ce que quelqu'un lui aurait apporté à manger?

 ---Ce qui me nourrit, leur expliqua Jésus, c'est d'accomplir la volonté de celui qui m'a envoyé et de mener à bien l'œuvre qu'il m'a confiée.  » (Jean 4:31-34)

Avez-vous trouvé la satisfaction et le repos dont Dieu a fournit en Jésus Christ ? Ce sont les seules choses qui peuvent satisfaire les désirs ardents de l’homme.

Ce repos est celui que Lémek, le père de Noé, recherchait dans la semence d’un fils :

« Il l'appela Noé (Consolation) en disant: Celui-ci nous consolera de notre travail et de la tâche pénible que nous impose ce sol que l'Eternel a maudit.» (Genèse 5:29)

Dieu a fournit un salût pour les hommes en la mort, offerte en sacrifice, de Jésus Christ sur la croix au Calvaire. Il a assuré les hommes que tout ceux qui croient en Lui – qui Lui font confiance pour le pardon des péchés et la vie éternelle – ils seront tous sauvés. C’est assez. Et c’est la seule base pour l’espoir au-delà de la tombe.

(6) Une bonne partie de ce que l’homme fait sur cette terre est un monument à son insécurité. Ce passage m’a impressionné plus que jamais à cause de l’intense insécurité de l’homme. J’ai souvent pensé que la source des mauvaises actions de l’homme est une rébellion volontaire ou une agression active contre Dieu. L’homme ne se rebelle pas contre Dieu, mais la source de beaucoup de sa désobéissance est basée sur son insécurité.

Derrière la façade de l’achèvement, l’accomplissement, la bravoure et l’assurance de soi-même est la hantise de vivre cette vie sans savoir avec certitude ce qui suivra. Ça, d’après moi, est la vraie raison pour la construction de la ville de Babel et sa tour. Le peuple de ce temps étaient près à faire presque n’importe quel sacrifice pour avoir un espoir d’immortalité. Ils ont vu ça dans le nom qu’ils pouvaient se faire.

N’avez-vous jamais pensé au rôle que l’insécurité peut jouer dans les choses auxquelles vous dévouez votre temps et votre énergie ? Les Chrétiens qui ne comprennent pas la grâce de Dieu et Son contrôle souverain sont tourmentés par l’insécurité de supposer que la volonté et le travail de Dieu sont conditionnels à notre fidélité, plutôt qu’à la Sienne. Notre insécurité peut très bien être le motif pour beaucoup de notre service chrétien. Si seulement nous pouvions faire plus pour le Seigneur, nous nous sentirions plus sécurisé et sûr de Son bienfait. Une telle activité est peu différente que celle de ceux qui vivent sur la plaine de Chinéar.

Nous aussi, les prêcheurs, devons retenir une leçon très importante ici. Nous voulons observer des résultats de notre travail. Nous pouvons être incertains dans ce que Dieu nous a appelé à faire. A cause de notre propre insécurité, nous pourrions pousser les autres à travailler plus dur pour le service chrétien, et nous pourrions motiver cette activité en jouant avec les faux motifs de culpabilité et d’insécurité. Ces motifs sont toujours les mauvaises raisons pour le service chrétien. Le service devrait être basé sur la gratitude, pas la culpabilité et la peur.

Comme Paul a écrit,

« Je vous invite donc, frères, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant…  » (Romains 12:1)

Les problèmes dont nous avons parlé sont complexes, mais la solution est simple. Nous devrions faire ce que les enfants de Noé auraient du faire, simplement avoir confiance et obéir. C’est la façon de recevoir la bénédiction de Jésus.


112 “People,” The Dallas Morning News, p. 3a, April 23, 1980.

113 I am grateful to U. Cassuto, who has put the tower of Babel in its proper perspective when he wrote,

“The tower is only a detail in the episode--part of the gigantic city that men sought to build in order to achieve their goal. Not without reason, therefore, does the end of the story refer only to the suspension of the building of the city but not of the construction of the tower (v. 8: and they left off building the city). Hence I did not put at the head of this narrative the usual title ‘The Tower of Babel’ or ‘The building of the Tower of Babel’; I used instead the expression customarily employed in Jewish Literature, ‘The Story of the Generation of Division,’ which best fits the intention and the content of the text.” U. Cassuto, A Commentary on the Book of Genesis (Jerusalem: The Magnes Press, 1964), II, p. 226.

114 “Literally, the text reads ‘one words,’ i.e., the words were common to all, indicating that all shared them, supporting the translation ‘one vocabulary.’ Syntax (Language) and vocabulary were a single comprehensible wholly understood by all. Communication was swift, and ideas and plans were quickly propagated.” Harold G Stigers, A Commentary on Genesis (Grand Rapids: Zondervan, 1976), p, 131.

115 There was also a natural nomadic element, for they were journeying from place to place. The conditions of agricultural life would doubtless necessitate a great deal of movement. In their journeyings they at last arrived at the land of Shinar, the plain in which Babylon was afterwards situated (chap. x. 10). The fertility of this plain would be of special value, and we are not surprised to read that ‘they dwelt there.”’ W. H. Griffith Thomas, Genesis: A Devotional Commentary (Grand Rapids: Eerdmans, 1946), p 108.

116 H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), I, p 384.

117 “Again, as this event in all probability took place in the lifetime of Nimrod, the first individual who is recorded to have aspired to dominion over his fellow-men, and as it is express by said of him that ‘the beginning of his kingdom was Babel,’ nothing is more natural than to suppose that he was the Leader in this daring enterprise, and that it was in great measure a scheme of his for obtaining the mastery of the world.” George Bush, Notes on Genesis (Minneapolis: James and Klock Publishing Co., 1976, Reprint), p. 183.

118 “Here Moses inserts an explanatory statement before he lets us hear the rest of their purpose by dwelling upon the unique nature of the materials used--unique for such as are in rocky Palestine with its innumerable stones. For the builders purpose to use their burnt brick in place of stone and bitumen for mortar. Abundant remains of similar structures display how very accurate the author is in his statement. For more substantial buildings not the sun-dried but the kiln-dried bricks were used, and bitumen sealed the joints. Such structures cohere very firmly to this present day. To a non-Babylonian such a mode of building would seem strange as well as particularly worthy of notice.” Leupold, Genesis, I, pp. 385-386.

119 “These ziggurats, over thirty of which are known to exist, were composed of successively smaller stages or stories of sun dried or burnt brick, on top of which was constructed a temple.” Howard F. Vos, Genesis and Archaeology (Chicago: Moody Press, 1963), p. 46.

120 “In Genesis 9:1 God specifically told Noah and his sons, ‘Be fruitful, and multiply, and replenish (literally, ‘fill’) the earth.’ In direct disobedience, their descendants were concerned lest they be scattered over the earth and in pride sought to build a city and tower as a rallying point and to symbolize or memorialize their greatness. This God could not condone. Genesis does not say that they intended to enter heaven by means of this tower or that they intended to use it for worship purposes. The Hebrew simply calls it a mighty (‘tower’), which could be used for defense or a number of other purposes, and there is no indication that the builders planned to erect a temple on it so that the structure could serve as a ‘link between earth and heaven’ as the ziggurats did. Moreover, the Genesis narrative implies that such towers had not been built before and that this would therefore be something unique in the experience of man.” Ibid., pp. 46-47.

121 “The primeval history reaches its fruitless climax as man, conscious of new abilities, prepares to glorify and fortify himself by collective effort. The elements of the story are timelessly characteristic of the spirit of the world. The project is typically grandiose; men describe it excitedly to one another as if it were the ultimate achievement--very much as modern man glories in his space projects. At the same time they betray their insecurity as they crowd together to preserve their identity and control their fortunes (4b).” Derek Kidner, Genesis, An Introduction and Commentary (Chicago: Inter-Varsity Press, 1967), p. 109.

122 Alan Richardson, Genesis 1-11, Introduction and Commentary (London: SCM Press Ltd., 1953), p. 128, as quoted by Allen Ross, The Table of Nations in Genesis (Unpublished Doctor’s Dissertation, Dallas Theological Seminary, 1976), pp. 292-293.

123 In this short narrative we have a fine example of biblical literary art. It comprises two paragraphs, of almost equal size, that constitute an antithetic parallel to each other in form and content. The first begins with a reference to the situation that existed at the outset (v. i), and thereafter describes what men proceeded to do (vv. 2-4). The second recounts what the Lord did (vv. 5-8), and concludes with a reference to the position created at the end of the episode (v. 9).” Cassuto, Genesis, II, pp. 231-232.

124 “As I have explained in the introduction, there is a satiric allusion here: they imagined that the top of their tower would reach the heavens, but in God’s sight their gigantic structure was only the work of pigmies, a terrestrial not a celestial enterprise, and if He that dwells in heaven wished to take a close took at it, He had to descend from heaven to earth.” Ibid., pp. 244-245.

“‘Yahweh must draw near, not because he is nearsighted, but because he dwells at such tremendous height and their work is so tiny. God’s movement must therefore be understood as a remarkable satire on man’s doing.”’ This is a quote by Proksch, cited by Gerhard Von Rad, Genesis (Philadelphia: Westminster Press, 1972), p. 149.

125 Ross, p. 299.

126 ‘‘Babel (Babylon) called itself Bab-ili, ‘gate of God’ (which may have been a flattering reinterpretation of its original meaning); but by a play of words Scripture super-imposes the truer label balal (‘he confused’).” Kidner, Genesis, p. 110.

127 Ross understands the ‘pure lip’ of verse 9 to refer to one common language: “Spoken of in the singular, the ‘pure lip’ must mean the language barriers will be broken down to make one universal tongue. The second idea in the expression means that their speech will be cleansed.” Ross, p. 258. fn. 1. Unfortunately the NASB renders the expression as a plural, “purified lips.”

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29. Le Chercheur Est Cherché (Genèse 28:1–22)

Introduction

Dieu a une façon de former les vies de Ses enfants, même avant qu’ils entrent en relation avec LUI. Une de mes professeurs, que j’admire énormément, au séminaire, sert à illustrer cela parfaitement. Pendant qu’il était encore un non-croyant, il allait à l’université et devait prendre une décision à propos de quelle matière principale il voulait choisir. Il était (et est toujours) un golfeur exceptionnel et décida de choisir une matière dans n’importe quel sujet qui lui laisserait les après-midi libres pour aller jouer au golf. Ce sujet fut le Grecque. Après sa conversion, il continua vers le séminaire théologique et éventuellement devint le Directeur du Département « Grecque » pour bien des années.

Je suis incliné à regarder à la vie de Jacob dans un sens similaire. Je ne vois aucune évidence de sa conversion avant Genèse 28. Dans Genèse 27:20, Jacob réfère au Dieu d’Abraham et d’Isaac comme « ton Dieu. » C’est ici dans le chapitre 28 que Jacob a affirmé, « l'Eternel sera mon Dieu » (Genèse 28:21.) Jacob semble être sur la route d’Harân comme Saül était sur la route de Damas (Actes 9:3), religieux mais pas prêt de Dieu par une foi et un engagement personnel. Tous les deux, Saül et Jacob furent arrêtés par une vision qui allait changer la direction de leurs vies.

L’Adieu de Jacob et la Frustration d’Esaü

Bien que les conséquences de l’échec de tromper Isaac aient été soigneusement considérées, ni Rébecca, ni Jacob n’avaient calculé le coût du succès. Isaac avait été trompé et moqué (27:12) à cause de son grand âge. Esaü était très irrité, attendant avec impatience le jour où il pourrait tuer son frère (27:41.) Rébecca a du trouver le fossé entre elle et son mari (sans mentionné Esaü) élargit par sa déception. Plus que ça, Rébecca réalisa maintenant que Jacob devra partir jusqu’à ce que les émotions se refroidissent, et elle ne savait pas combien de temps cela prendrait.

Dans Genèse 27:42-45 Rébecca commença à expédier le plan qu’elle avait déjà formé dans sa tête. Elle devrait être sûre que Jacob échapperait à la fureur d’Esaü. Elle s’arrangerait pour qu’il aille passer quelque temps avec son frère, Laban, loin d’Esaü, et elle commença à paver le chemin d’évasion de Jacob. Premièrement, elle le prépara pour son départ en lui expliquant le besoin (versets 42-45.) Quelques jours seront suffisant, elle raisonna,232 pour que les choses se calment (verset 44.) Au lieu de quelques jours, il s’est passé vingt ans avant que Jacob ne revienne (31:38), et cela, il semblerait, fut après qu’elle mourut.

Le verset final du chapitre 27 décrit la manipulation habile d’Isaac par Rébecca, le guidant vers l’inévitable conclusion que Jacob devrait être envoyé à Harân, la ville de son frère Laban :

« Rébecca alla dire à Isaac:
   ---Je suis dégoûtée de la vie à cause de ces femmes hittites. Si Jacob épouse aussi une des filles de ce pays, cela ne vaut plus la peine que je vive. » (Genèse 27:46)

Combien est différente l’approche de Rébecca de ce que Sara aurait put prédire qu’elle ferait ! Je pense que Sara aurait donné un ultimatum à Abraham : « Envoies mon fils chez mon frère, Laban, à Harân ou alors… » Elle aurait ordonné cela, étant nez à nez avec d’Abraham pendant tout le temps de sa tirade (16:5 ; 21:10.) Rébecca avait plus confiance en une approche plus subtile et sûre. Elle ne disait jamais à Isaac ce qu’il devait faire ; Elle l’étalait devant lui d’une telle façon, qu’il ne pouvait raisonnablement pas faire autrement. Elle fit bien comprendre combien elle était angoissée par les femmes cananéennes qu’Esaü avait épousées (26:34-35.) Puis elle insinua que si Jacob allait faire la même chose, ce ne vaudrait plus avec elle la peine de vivre. Alors pas étonnant qu’Isaac fit ce qui est enregistré dans les deux premiers versets du chapitre 28 :

« Alors Isaac appela Jacob, il le bénit et lui donna cet ordre:
   ---Tu n'épouseras pas une Cananéenne.

   Mets-toi en route, va à Paddân-Aram chez Betouel, ton grand-père maternel, et prends une femme de là-bas parmi les filles de ton oncle Laban. » (Genèse 28:1-2)

Deux choses sont frappantes à propos de ces mots d’instruction des lèvres d’Isaac. Premièrement, c’était sans précédent. Nulle part auparavant, ces instructions n’avaient été données. Nous voyons cela de la réponse d’Esaü parlant des évènements des versets préalables du chapitre 28 :

« Esaü vit qu'Isaac avait béni Jacob et qu'il l'avait envoyé à Paddân-Aram pour y trouver une épouse, et qu'en le bénissant il lui avait ordonné de ne pas épouser une fille du pays de Canaan,

   que Jacob avait obéi à son père et à sa mère et qu'il était parti pour Paddân-Aram.

   Il comprit alors que les filles de Canaan étaient mal vues de son père,

   Esaü se rendit chez Ismaël, fils d'Abraham, et épousa, en plus de ses autres femmes, sa fille Mahalath, la soeur de Nebayoth. » (Genèse 28:6-9)

Nous devons donc conclure que ni Jacob ni Esaü n’avaient jamais été instruits que le mariage avec une femme cananéenne était incompatible avec la volonté de Dieu et pas satisfaisant pour leurs parents.

Deuxièmement, ce changement de Jacob était prématuré. Nous devons admettre que le départ de Jacob pour Paddân-Aram pour chercher une épouse était une bonne occasion pour cette instruction, mais nous ne devons pas oublier qu’il était déjà très tard dans la vie de ces deux fils. Nous avons dit préalablement que Jacob avait 77 ans quand il alla à Harân.233 Cela voudrait dire que Jacob ne s’est pas marié avant d’avoir 84 ans, puisqu’il a du travailler sept ans pour sa femme (29:18,20.)

Nous devons nous rappeler qu’Isaac avait 40 ans quand il épousa Rébecca (25:20), tout comme avait Esaü quand il prit ses deux épouses hittites (26:34.) Pour Esaü, cette instruction est venue 37 ans trop tard. Imaginez sa frustration de finalement apprendre la raison de la douleur de ses parents à propos de son mariage. Sûrement, les mots d’Isaac dans les versets 1 et 2 sont trop peu et trop tard pour lui, et pas trop tôt pour Jacob.

Couplée avec le fait que le mariage était une raison secondaire pour le départ de Jacob pour Harân, pendant que la survie était la première, nous commençons à comprendre l’attitude désinvolte d’Isaac envers la formation spirituelle de ses fils. Pour lui, ces questions ne devaient avoir qu’une importance minimum pour n’avoir été abordées que si tard dans leurs vies.

La bénédiction de Jacob est un peu plus positive. Bien qu’Isaac ait bénit Jacob dans le chapitre précédent, il l’avait fait pensant qu’il bénissait Esaü. Cette bénédiction n’avait pas la clarté et la spécificité des versets 3 et 4 :

« Le Dieu tout-puissant te bénira, il te donnera des enfants, il rendra tes descendants nombreux et tu deviendras l'ancêtre d'un grand nombre de peuples.

   Il te transmettra la bénédiction d'Abraham à toi et à ta descendance, afin que tu hérites le pays dans lequel tu habites en immigrant et que Dieu a donné à Abraham. »

Ce n’était que par allusion qu’Isaac avait transmit les bénédictions de l’alliance avec Abraham à Jacob dans le chapitre 27. Ici, elles sont épelées de manière très précise. Isaac s’est finalement résigné au fait que Dieu allait bénir Jacob au lieu d’Esaü. Ses paroles reflètent son acceptation des choses comme elles doivent être et comme Dieu a dit qu’elles seraient.

La télévision et les films nous ont conditionné à prendre plaisir à la destruction du méchant. Il reçoit ce qu’il mérite, et d’habitude dans un sens qui convient à ses actes infâmes. Nous savons tous que le bon gagnera (ou au moins cela était vrai), mais nous devons attendre jusqu'à ce que nous ayons le plaisir de voir que le méchant reçoit ce qu’il lui est destiné. De même, quand nous arrivons à ces versets concernant la réponse d’Esaü à ce qui est arrivé entre Isaac et Jacob, nous avons tendance à penser à Esaü comme le vilain. Nous nous attendons à voir sa chute, et nous avons l’intention de la savourer quand elle arrivera.

A cause de ça, nous devons être rappelés que Jacob n’a pas été choisi parce qu’il était le héro, ni qu’Esaü fut rejeté parce qu’il était le vilain. Genèse 25, spécialement quand on a l’explication de Paul dans Romains 9, nous force à conclure que Dieu a choisi Jacob et rejeté Esaü sans tenir compte de leurs actions (Romains 9:11-12.) Esaü n’est pas un homme qui, à cause de ses actions décrites ici et là, fut rejeté par Dieu. Esaü n’est aucunement différent de n’importe quel non-croyant dont le cœur n’a pas été animé et dont l’esprit n’a pas été illuminé pour répondre aux réalités divines. Esaü, dans son incrédulité, n’est pas plus dépravé, ni moins sensible aux choses spirituelles que n’importe quels fils ou filles d’Adam qui souffrent d’un péché héréditaire:

«  … Il n'y a pas de juste,
      pas même un seul,

    pas d'homme capable de comprendre,
      pas un qui cherche Dieu.

    Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble.
      il n'y en a pas qui fasse le bien,
      non, pas même un seul. » (Romains 3:10-12)

Mettons donc de coté tout sens d’arrogance et de supériorité quand nous considérons ce pauvre homme, pour lequel nous devrions tous avoir beaucoup de pitié. Reconnaissons tous ça, mais pour l’amour de Dieu, voilà un homme qui ne peut pas comprendre l’amour de Dieu et qui n’est pas non plus convaincu de l’amour de son père. C’est un homme qui ne comprend pas les réalités spirituelles car elles ne lui ont pas été apprises par ses parents.

Trente sept ans trop tard, Esaü a apprit au moins une des raisons pour lesquelles personne ne l’aimait : ses femmes ne plaisaient pas à ses parents. Je dis « parents », mais vous remarquerez qu’il n’est pas mentionné qu’Esaü se soit soucié des sentiments de sa mère envers lui, seulement des sentiments de son père (verset 8.) Il avait depuis longtemps abandonné l’espoir d’être aimé et accepté par Rébecca. Il a désespérément cherché à gagner l’approbation de son père.

Si avoir une femme pas cananéenne était tout ce qu’il fallait pour faire plaisir à son père, c’était un petit prix à payer pour recevoir l’approbation dont il avait tant besoin. Ne voyant aucunes fautes avec ses actions, Esaü prit Mahalath, la fille d’Ismaël, pour épouse (verset 9.) Cette femme n’était pas une Cananéenne ; elle était de la famille d’Abraham. Qu’est ce qui aurait pu faire plus plaisir à Isaac que ça ? Mais Esaü ne comprenait pas le sujet de pureté. Ismaël avait été rejeté de continuer la lignée d’Abraham car il était un enfant d’effort humain (Genèse 21:12, Galates 4:22-23.) Il était le produit d’efforts charnels, pas de dépendance spirituelle. Le mariage à un descendant d’Ismaël n’a pas achevé le but qu’Esaü avait espéré. Sans le réaliser, il a caractérisé par ses actions la même chose que Dieu condamnait : les efforts charnels. Tout comme Abraham avait agit de lui-même pour avoir un fils, Esaü agit sous l’emprise de la chair pour obtenir l’approbation de son père. Ce mariage fut très approprié et très ineffectif.

Le Départ de Jacob et Son Rêve (28:10-17)

En route pour Paddân-Aram , Jacob n’était accompagné que par son personnel (32:10) et ses pensées. Il ne serait pas difficile de spéculer vers quoi ses pensées étaient tournées. Il avait du sûrement considéré la sagesse de ses actions quand il a trompé son père. Il a du comparer ce qu’il pouvait attendre de son complot avec le résultat. Il aurait du se sentir coupable à la pensée de comment il avait traité son frère et son père. Sans aucuns doutes, il a du être peiné de devoir quitter sa mère. Il a du se demander quel genre de réception il recevrait de Laban. Il n’avait probablement pas oublié le fait qu’il n’ait rien à offrir à Laban comme dot pour une épouse. Comment serait sa femme ? Quand pourrai-t-il rentrer à la maison ?

Quelque ont pu être ses pensées, je crois que Jacob était finalement au bout du rouleau. Je crois qu’il avait finalement réalisé qu’il ne prospèrerait jamais en comptant sur ses magouilles. Sa confiance en lui-même était probablement au plus bas. C’était le moment idéal pour Dieu d’entrer dans sa vie, car maintenant Jacob savait combien il avait besoin de LUI pour être bénit comme son père l’avait été.

La nuit a du tombée avant que Jacob n’arrive à la ville de Louz. Les portes de la ville étaient fermées pour la nuit, alors Jacob, comme les bergers faisaient normallement, dormit sous les étoiles. Il trouva un bon endroit, prit une pierre qui était à coté, et il se cala pour la nuit. Dans son sommeil, il eut une vision grandiose. Il vit une échelle qui allait de la terre jusqu’aux cieux, avec des anges montants et descendants l’échelle. En haut de l’échelle était Dieu, Qui lui dit :

« ---Je suis l'Eternel, le Dieu d'Abraham ton ancêtre et le Dieu d'Isaac. Cette terre sur laquelle tu reposes, je te la donnerai, à toi et à ta descendance.

   Elle sera aussi nombreuse que la poussière de la terre; elle étendra son territoire dans toutes les directions: vers l'ouest et l'est, vers le nord et le sud. Par toi et par elle, toutes les familles de la terre seront bénies.

   Et voici: je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras; et je te ferai revenir dans cette région; je ne t'abandonnerai pas mais j'accomplirai ce que je t'ai promis. » (Genèse 28:13-15)

Cette vision a été la victime de beaucoup d’interprètes. Sa signification a été dite être profonde. Je ne pense pas. Je crois qu’elle est destinée à être comprise très simplement, juste comme Jacob l’a comprise. Mon interprétation de ce qu’elle veut dire et signifie sera basée sur quatre considérations : a) les paroles de Dieu à Jacob ; b) les paroles immédiatement parlées par Jacob ; c) les paroles parlées par Jacob ultérieurement ; et d) les paroles de notre Seigneur dans Jean 1:51.

Les mots parlés par Dieu sont très similaires à ceux dits auparavant à Abraham et à Isaac. La déclaration d’Isaac qui transmit la bénédiction d’Abraham à Jacob (verset 4) était maintenant confirmée par Dieu LUI-MEME. Pendant qu’il y avait différents aspects des bénédictions de l’alliance, les plus évidents étaient ceux qui faisaient référence au pays :

«  … Cette terre sur laquelle tu reposes, je te la donnerai… » (verset 13)

« … vers l'ouest et l'est, vers le nord et le sud… » (verset 14)

« … et je te ferai revenir dans cette region… » (verset 15)

Jacob reconnu l’importance de cet endroit, aussi, car immédiatement ses pensées allèrent directement vers l’intensité de l’endroit où il se trouvait :

« --- Assurément, l'Eternel est en ce lieu, et moi je l'ignorais! » (verset 16)

« … --- Ce lieu est redoutable! Ce ne peut être que le sanctuaire de Dieu. C'est ici la porte du ciel. » (verset 17)

Plus tard dans sa vie, Jacob repensa à sa vision, réalisant encore la manière dont Dieu lui fit savoir combien cet endroit était spécial :

« Je suis le Dieu de Béthel, où tu as répandu de l'huile sur une pierre dressée en *stèle, et où tu m'as fait un voeu. Maintenant, lève-toi, quitte ce pays et retourne dans ton pays natal. » (Genèse 31:13)

Comme Jacob, obéissant à ce commandement, approchait la terre promise, il reçut un rapport qu’Esaü était en route avec quatre cent hommes pour le rencontrer (Genèse 32:6.) Jacob pria pour être protégé en avançant, basé sur la promesse de Dieu dans la vision de Béthel :

« Délivre-moi, je te prie, de mon frère Esaü; car j'ai peur qu'il vienne me tuer, sans épargner ni mère ni enfant.

   Pourtant, toi tu m'as dit: «Je te ferai du bien, et je rendrai tes descendants aussi nombreux que le sable de la mer que nul ne peut compter. » (Genèse 32:12-13)

Les phrases de Dieu et de Jacob vont bien ensemble, spécialement vues dans le contexte de la vision. Jacob était prêt à quitter la terre promise pour un voyage de 20 ans à Paddân-Aram. Il pourrait être tenté de ne jamais revenir dans ce pays. Par les moyens de cette vision dramatique, Dieu imprima en Jacob l’importance de cette terre. C’était l’endroit où le ciel et la terre se rencontraient. C’était l’endroit où Dieu descendrait vers l’homme et où les hommes trouveraient l’accès à Dieu. C’était, comme Jacob affirma, « la porte du ciel. » Pendant ces vingt années, Jacob n’oublierait jamais ce rêve. Il réaliserait que finalement, pour être dans la volonté de Dieu, il doit être à l’endroit que Dieu a choisi, la terre promise. C’était dans le pays que les bénédictions de Dieu seraient déversées sur Ses peuples. Bien que Jacob devait partir, il reviendrait.

Les premiers gens à recevoir ce récit ont du le lire avidement. Les Livres de la Loi furent écrits par Moïse et donc ont du être completés avant sa mort et avant l’entrée d’Israël sur la terre promise. Ces Israélites ont du avoir un sens d’anticipation immense en regardant l’autre coté de la rivière Jourdain sachant que, d’une façon spéciale, la présence de Dieu allait être révélée à cet endroit. L’expérience au Mont Sinaï a sûrement donné de la substance à cet espoir.

Dans le premier chapitre de l’Évangile de Jean, Jésus a invité Philippe à LE suivre (1:43.) Philippe de même chercha Nathanaël, l’assurant qu’il avait trouvé le Messie. Ce Messie était Jésus de Nazareth (verset 45.) Nathanaël se demanda comment le Messie pouvait venir d’un endroit comme Nazareth (verset 46.) Quand Jésus vit venir Nathanaël, IL l’identifia comme étant « un homme d'une parfaite droiture » (verset 47.) Plus loin, Jésus indiqua qu’IL avait vu Nathanaël pendant qu’il était « sous le figuier” (verset 48.) Cela fut assez pour convaincre Nathanaël que Philippe avait raison – Jésus était le Messie !

Cependant, notre Seigneur ne s’est pas arrêté là. Pendant qu’IL loua sa croyance, IL continua en donnant une révélation encore plus grande concernant LUI-MEME :

« Et il ajouta:
   ---Oui, je vous l'assure, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre entre ciel et terre par l'intermédiaire du Fils de l'homme. » (Jean 1:51)

Nathanaël avait mit trop de valeur sur l’endroit. Comment le Messie pouvait-IL venir de Nazareth ? Jésus était né à Bethlehem. Dieu s’était révélé LUI-MEME à l’homme en Israël. Mais pendant que Jacob s’était concentré sur le lieu, l’endroit où l’échelle était, Jésus attira l’attention de Nathanaël sur échelle même. LUI, Jésus de Nazareth, était l’échelle. Ce n’était pas l’endroit où l’échelle était qui était le plus important, mais la personne qui était l’échelle. Jacob a vu Dieu en haut de l’échelle ; Jésus a révélé que Dieu était l’échelle. Finalement, c’était Jésus Christ qui était le pont qui joignait le ciel et la terre. C’est par LUI que Dieu est venu à l’homme. Et c’est par LUI que l’homme aura accès à Dieu. Jacob avait vu ce qu’il avait besoin de voir à ce moment-là dans sa vie. Jésus a révélé à Nathanaël qu’il y avait bien plus à voir que ce que Jacob avait perçu ce jour là.

La Déclaration de Jacob (28:18-22)

La réponse de Jacob à ce dévoilement des promesses et buts divins de Dieu peut être résumée par trois phrases.

Jacob Construit Une Stèle

« Le lendemain, de grand matin, il prit la pierre sur laquelle avait reposé sa tête, il la dressa en stèle et répandit de l'huile sur son sommet.

   Il appela cet endroit Béthel (Maison de Dieu). Auparavant la localité s'appelait Louz. » (Genèse 28:18-19)

La stèle devait servir comme un monument de souvenir. Elle marqua l’endroit où il devait revenir pour construire un autel et révérer Dieu.

Jacob Fait Une Profession de Foi

« Puis il fit le voeu suivant:
   ---Si Dieu est avec moi, s'il me protège au cours du voyage que je suis en train de faire, s'il me fournit de quoi manger et me vêtir,

   et si je reviens sain et sauf chez mon père, alors l'Eternel sera mon Dieu. » (Genèse 28:20-21)

Certains sont enclins à voir ces « si » de ces paroles comme évidences de la nature de marchandage de Jacob. C’est comme si Jacob essayait de négocier avec Dieu. Bien que la foi de Jacob soit certainement immature à ce point, j’ai tendance à voir ces « si » plus dans le sens de « puisque », avec d’autres.234

Jacob Fait Une Promesse

« Cette pierre que j'ai dressée comme stèle deviendra un sanctuaire de Dieu et je t'offrirai le dixième de tous les biens que tu m'accorderas. » (Genèse 28:22)

Jacob avait prévu de revenir là, ayant confiance en la vision qu’il avait eue. Quand il reviendrait, il construirait un autel et offrirait une dîme à Dieu. Pendant que les Écritures relatent la construction de l’autel (35:7), il n’y a aucune mention de l’offre de la dîme. Cependant, il se peut que cette dîme faisait partie du sacrifice qui serait offert sur l’autel. Il n’y avait pas de commandement de donner une dîme ; c’était une action volontaire de la part de Jacob.

Conclusion

Ce chapitre a quelques leçons qui nous font réfléchir, en temps que parents. L’indifférence d’Isaac en ce qui concerne l’éducation de ses fils peut sembler inconfortablement familière. En plus de ça, je trouve que l’amour d’Isaac était dépendant de la performance d’Esaü. Isaac « avait une préférence pour Esaü car… », on nous dit (25:28.) D’une façon intéressante, dans ce même verset, on nous dit simplement que Rébecca aimait Jacob. Aucunes conditions ne sont exprimées. Regardez à l’insécurité d’Esaü. Voilà un homme de 77 ans, essayant toujours de gagner l’amour et l'acceptation de son père – et avec de bonnes raisons, car son père aimait à condition de ses accomplissements.

Et puis il semblerait qu’Esaü, comme fils préféré, était choyé par son père. Nulle part il n’est mentionné la discipline de ni l’un ni ou l’autre des fils d’Isaac. La discipline, comme la Bible nous informe plusieurs fois, est une manifestation d’amour véridique (Proverbes 3:12 ; 13:24 ; Hébreux 12:5-11.) Je ne peux m’empêcher de penser que quelques mots de réprimande et de correction dans la vie d’Esaü l’aurait assuré de l’amour de son père. La discipline n’est pas l’ennemi de l’amour mais son évidence.

Tous les deux, Jacob et Esaü, illustrent la futilité de tricher et d’essayer d’achever soi-même l’acceptation divine. Ici, les efforts diligents d’Esaü de gagner l’approbation de son père en mariant une fille d’Ismaël sont inutiles. Pendant que sa sincérité est évidente, ses actions ne se conforment pas aux exigences de la foi. Un effort sincère qui n’est pas basé sur une révélation divine est de la folie.

Tous les efforts de Jacob pour gagner les bénédictions de Dieu furent aussi en vain. Ce ne fut qu’en acceptant une relation avec le Dieu de l’alliance avec Abraham et Isaac que Jacob ne put faire l’experience des bénédictions de Dieu. La base d’une telle relation était la Parole Révélée de Dieu. Je trouve amusant que pendant que Jacob ne pouvait pas trouver Dieu en essayant, il fut trouvé par Dieu pendant qu’il dormait. Dieu, certainement, essaye de nous dire quelque chose par cela. C’est en nous reposant en LUI et en Ses Paroles que nous serons bénis. Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas être actifs235, mais ça veut dire que nos efforts, s’ils sont indépendants et sans la bénédiction de Dieu, seront toujours puérils.

Deux autres leçons devraient être remarquées dans ce texte. Premièrement, l’endroit est important. C’était sûrement important en ce qui concernait Jacob. Faire l’expérience des bénédictions de Dieu voulait dire qu’il fallait être là où Dieu avait promis de bénir. J’entends des gens dire des choses telles que, « Je peux prier Dieu aussi bien quand je pêche qu’à l’église. » Mais la Parole de Dieu nous dit,

« Ne prenons pas, comme certains, l'habitude de délaisser nos réunions. » (Hebreux 10:25) 

Il y a effectivement certains endroits où il serait difficile, même impossible, pour un Chrétien d’être pour la gloire de Dieu.

Deuxièmement, une profession de foi ne garantit pas notre admission immédiate dans des expériences bienheureuses et dans une vie en rose. Pendant vingt ans après l’expérience de sa conversion, Jacob a du vivre loin de ses parents, loin de la terre promise. Pendant vingt ans Jacob a du recevoir une large dose de sa propre médecine, distribuée par un oncle qui était plus sournois que lui. Accepter une relation avec Dieu ne nous garanti pas que des bonnes choses ; mais ça nous assure le pardon de nos péchés, l’espoir d’une vie éternelle, et la présence de Dieu à nos cotés chaque jour de nos vies.


232 It is possible that Rebekah did realize that Jacob’s separation would be long-term. Was she then making his exit more palatable by saying it was only for a “few days” (27:44)? Surely it would take more than this to travel that distance and return.

233 Cf. Lesson 28, footnote 2, or Harold G. Stigers, A Commentary on Genesis (Grand Rapids: Zondervan, 1976), p. 211.

234 E. G. Stigers, Genesis, p. 228. Cf. also H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), II, p. 780.

235 Here we see Jacob resting in God, later he will wrestle with God (32:24-30). These two aspects of the Christian life are not contradictory. We are saved only by resting in His Word and His work on our behalf. But God delights to bless His children when they actively prevail with Him in prayer.


30. J’ai Mené Deux Femmes (Genèse 29:1–30))

Introduction

J’ai entendu une histoire qui semble véridique. Un amoureux de voitures de collection cherchait un modèle particulier de Studebaker. Dans sa routine normale de lire le journal, il vit une annonce qui semblait être impossible à croire. Il y avait une petite annonce pour la voiture qu’il voulait, exactement, et seulement pour 100 dollars. Sachant que la voiture aurait du se vendre pour des milliers de dollars, il conclut que la voiture était soit un tas de tole et de rouille ou il y avait une erreur typographique. Finalement, ne pouvant résister, il appela. Une femme répondit au téléphone et lui assura que la voiture était en excellant état et qu’il n’y avait aucune erreur dans le prix.

Avec une odeur de bonne affaire dans l’air, le collectionneur se dépêcha d’aller chez la dame pour voir. Il fut ravit de constater que la voiture était tout ce que la dame lui avait dit. Elle etait magnifique. Bien sûr, il lui dit qu’il la prenait – pour 100 dollars. Se sentant de plus en plus coupable, l’homme a du dire à la femme, « Madame, je dois absolument vous dire que cette voiture vaut énormement plus que 100 dollars. Vous devriez recevoir bien plus pour cette automobile. » « Oh ! Je le sais très bien », répondit-elle, « mais voyez-vous Monsieur, mon mari m’a quitté pour sa secrétaire. Il m’a envoyé la carte grise de la voiture et m’a dit de la vendre et de lui envoyer l’argent. C’est ce que je vais faire avec les 100 dollars. »

Il est difficile d’entendre une histoire comme celle-là sans savourer le goût de la justice poétique qu’elle contienne. Je crois que la plupart d’entre nous avons ce même sentiment quand nous lisons Genèse 29. Jacob, le tricheur, reçoit une double raclée. Jacob, le trompeur, se fait rouler par son oncle Laban. Nous supposons que Léa était une sorte de modèle défectif de femme qui aurait du être sujet à un rappel de l’usine, et nous sommes amusés de trouver qu’il doit passer le reste de sa vie collé à elle, bien qu’il marie finalement la fille qu’il aime.

J’aimerai mettre en question notre interprétation de ce chapitre, car il ne semble pas que nos conclusions conviennent aux faits, seulement notre désir de voir Jacob recevoir ce qu’il mérite. Il y a cet élément, bien sur, mais il n’est pas le thème principal de l’histoire. Approchons cet épisode de la vie de Jacob avec un regard sur le traitement gracieux de Dieu dans la vie de celui qui va devenir le patriarche.

Le Coup de Foudre (29:1-12)

Jacob a quitté Béthel avec les pieds légers236 et un nouveau bail sur la vie. Avant sa rencontre avec Dieu, il ne pouvait seulement référer au Dieu de son père que comme « ton Dieu » (27:20.) Maintenant, Yahvé était le Dieu de Jacob (28:21.) Il avait eu la vision de l’échelle des cieux et entendu la promesse de Dieu, de Sa présence, provision et protection. Il avait l’assurance de son retour dans son pays et les bénédictions d’Abraham (28:10-17.) Il avait un sens nouveau de direction, un espoir nouveau, et une signification nouvelle de la vie. Il allait quand même aller à Harân, mais Dieu était avec lui.

« Jacob reprit sa marche vers les pays de l'Orient.

Un jour, il aperçut dans la campagne un puits où l'on fait boire les troupeaux. Trois troupeaux de moutons et de chèvres étaient couchés alentour. L'ouverture du puits était fermée par une grosse pierre

que l'on roulait de côté lorsque tous les troupeaux y étaient rassemblés. Après avoir abreuvé les bêtes, on remettait la pierre sur l'ouverture. » (Genèse 29:1-3)

Approchant Harân, Jacob arriva à un puits qui était situé dans un champs. C’était un puits différent, je pense, de celui où le serviteur d’Abraham fut (Genèse 24:11.) Ce puits était une source située en dehors de la ville à laquelle les femmes venaient puiser de l’eau potable (24:11,13.) Le puits que Jacob approcha était un dans un champs bien loin de la ville, et c’était plus un réservoir d’eau où les troupeaux venaient s’abreuver. Ce puits était couvert par un gros rocher, probablement pour qu’il ne soit pas pollué ou rempli de sable. Peut-être plus important, le rocher limitait l’usage de ce puits à certaines heures et seulement pour certaines personnes qui avaient l’autorisation. Les bergers, peut-être des adolescents, étaient assis prêt du puits, attendant l’heure d’abreuver leurs moutons. Jacob engagea la conversation avec ces bergers :

« Jacob demanda aux bergers:
---D'où êtes-vous, les amis?
---Nous sommes de Harân, lui répondirent-ils.

---Alors, reprit-il, connaissez-vous Laban, descendant de Nahor?
---Oui, nous le connaissons.

---Comment va-t-il?
---Il va bien. D'ailleurs, voici justement sa fille Rachel qui vient avec les moutons et les chèvres. » (Genèse 29:4-6)

Jacob voulait savoir s’il était loin de sa destination. La réponse des bergers lui dit qu’il était très près d’Harân. Sa question à propos du bien-être de Laban n’était pas indifférente. Il était vraiment intéressé de savoir comment les affaires de la famille de Laban se portaient. Dans un sens, le succès de son voyage pourrait être mesuré par la réponse des bergers. Au grand soulagement de Jacob, Laban allait bien, et encore mieux, il avait une fille qui devait arriver bientôt. Le mieux à faire était de l’attendre pour qu’elle le guide vers sa maison.

Pendant ce temps, Jacob se renseigna sur ce qui le frappa comme étant très inhabituel :

« ---Mais, dit Jacob, il fait encore grand jour! Ce n'est pas le moment de rassembler le bétail. Faites-donc boire les brebis et ramenez-les aux pâturages!

---Nous ne devons rien faire, lui répondirent-ils, avant que tous les troupeaux soient rassemblés; alors seulement on roule la pierre qui bouche l'ouverture du puits et nous faisons boire les bêtes. » (Genèse 29:7-8)

Les moutons n’étaient pas rassemblés pour la nuit, puisqu’il était encore tôt dans la journée. Ça n’avait aucun sens pour ces bergers de rester assis autour du puits, attendant jusqu'à plus tard pour abreuver leurs moutons, quand ils pouvaient leurs donner à boire maintenant, et les ramener aux pâturages pour plusieurs heures.

Les bergers n’étaient pas du tout impressionnés par la question ou ne savaient pas très bien comment prendre soin des moutons. Effectivement, sa question a du leur sembler idiote. Bien sûr, Jacob avait raison. Même ces garçons savaient que les moutons grossissaient plus vite quand ils paissaient dans une prairie plutôt que quand ils attendaient autour du puits où l’herbe avait été dévorée depuis longtemps. Toutefois, il semblerait que le puits ne pouvait pas être utilisé quand ils voulaient.

Un puits était une ressource de grande valeur, tout comme le serait un puits de pétrole aujourd’hui. Comme tel, il devait appartenir à quelqu’un, et cette personne imposerait comment et quand le puits devrait être utilisé, et probablement à quel prix. Cet agrément, entre le propriétaire du puits et les bergers, semble être que le puits ne pouvait être utilisé qu’une fois par jour. Les bergers doivent d’abord être rassemblés autour du puits avec leurs troupeaux. Puis le propriétaire ou ses hommes roulent la grosse pierre et les moutons pouvaient alors être abreuvés, peut-être dans l’ordre de leur arrivée. Cela expliquerait pourquoi les bergers et leurs troupeaux étaient là de si bonne heure. Comme ça, ce qui était le plus lucratif (c’est à ce que la question de Jacob arrivait) n’était pas le plus pratique. Mais les stipulations du propriétaire doivent être respectées.

Au cours de la conversation, Rachel arriva. A cause de cela, Jacob n’était plus beaucoup intéressé par les bergers, car elle était un membre de sa famille et une jeune fille ravissante :

« Pendant qu'il s'entretenait ainsi avec eux, Rachel arriva avec les moutons et les chèvres de son père. Elle était en effet bergère.

Lorsque Jacob vit Rachel, la fille de son oncle Laban et les bêtes de son oncle, il s'approcha, roula la pierre de l'ouverture du puits et fit boire les moutons et les chèvres de son oncle.

Puis il embrassa Rachel et éclata en pleurs.

Il apprit à la jeune fille qu'il était un parent de son père, un fils de Rébecca. Rachel courut prévenir son père. » (Genèse 29:9-12)

Certains commentateurs suggèrent en fait que Jacob aurait suggéré aux bergers qu’ils abreuvent leurs moutons immédiatement pour se débarrasser d’eux avant que Rachel n’arrive pour qu’il puisse la rencontrer sans témoins.237 Cela semble difficilement être le cas. Il ne connaissait pas son âge et sa beauté et il aurait sûrement voulu la rencontrer dans des circonstances dignes.

Je suis, cependant, intéressé par la série d’évènements qui a eut lieu quand Jacob et Rachel se sont rencontrés. Je me serais attendu à ce que d’abord Jacob se présente, puis l’embrasse, et finalement abreuve ses moutons. Juste l’inverse est relaté.238 D’abord, Jacob abreuve les moutons de Laban, ne considérant rien de ce que les bergers lui avaient dit. Puis il l’embrasse. Finalement il s’est présenté comme étant un membre de sa famille. Si l’ordre des évènements est correct, Jacob jette toutes les bonnes manières à la poubelle, et Rachel a du être totalement estomaquée par de telles manières romantiques. Tout cela, je dois vous rappeler, est considérablement lu entre les lignes.

Et c’est comme ça que ces deux jeunes gens se sont rencontrés. Ça n’a peut-être pas été le « coup de foudre », mais ça aurait pu. Leur rencontre a préparé la deuxième phase de leur relation.

Sept Ans Avant la Lune de Miel (29:13-20)

Quand Rachel courut à la maison avec son récit de sa rencontre avec Jacob, Laban a répondu très vite :

« Dès que Laban entendit parler de Jacob, le fils de sa sœur, il se précipita à sa rencontre, le serra contre lui et l'embrassa, puis il le conduisit dans sa maison. Alors Jacob lui raconta tout ce qui s'était passé.

Laban lui dit:
---Tu es bien du même sang que moi!
Pendant tout un mois, Jacob demeura chez lui. » (Genèse 29:13-14)

Les salutations de Laban ne me suggèrent qu’il lui offrait l’hospitalité, rien de plus, ce qui était attendu normalement, spécialement pour un membre de la famille proche.239 On nous dit que Jacob « lui raconta tout ce qui s'était passé » (verset 13.) On pourrait se demander ce que « tout » était. On devrait s’attendre normalement à ce que Jacob donne des nouvelles de sa famille et de leur santé. En premier lieu, Laban aurait voulu avoir des nouvelles de sa sœur Rébecca. Je pense que Jacob a aussi raconté les évènements qui ont précipité son voyage à Paddân-Aram, ainsi que la tromperie de son père. J’imagine aussi que Jacob aurait mentionné qu’il était venu chercher une épouse. Son histoire fut assez pour Laban d’être convaincu que Jacob était celui qu’il prétendait être et, donc, un membre de sa famille très proche. Le fait qu’ils étaient très proches n’était pas sans importance pour Laban,240 mais des évènements plus tard suggèreront cela d’une façon plus convaincante.

Le séjour d’un mois de Jacob chez Laban avait au moins deux résultats. Premièrement, cela a permit à Jacob et Rachel de se voir quotidiennement et a aidé à enflammer une affection profonde l’un pour l’autre. Jacob avait maintenant une bonne raison de rester avec Laban. Et pour Laban, ce mois lui prouva que Jacob était un travailleur de grande valeur. Bien que Jacob ne possédait rien, excepté la promesse de richesses futures et de bénédictions, il était un bon employé. Il serait un bon gendre et pourrait rester et travailler pour Laban au lieu d’une dot traditionnelle. Deuxièmement, ce mois les a amenés tous les deux, Jacob et Laban, à la conclusion qu’une relation permanente entre eux serait d’un avantage mutuel.

A la fin de ce moins, Laban voulait formaliser la relation entre lui-même et Jacob :

« Puis Laban lui dit:
---Travailleras-tu pour rien chez moi parce que tu es mon neveu? Dis-moi ce que tu voudrais comme salaire. » (Genèse 29:15)

Bien qu’on ne nous dise pas que Laban ait eu des fils à ce point là, il avait une fille plus âgée, qui allait jouer un rôle crucial dans les évènenements qui allaient suivre :

« Or, Laban avait deux filles, l'aînée s'appelait Léa, et la cadette Rachel.

Léa avait le regard tendre, mais Rachel était bien faite et d'une grande beauté. » (Genèse 29:16-17)

Peu de femmes furent aussi mal comprises que Léa. Même son nom l’a desservit, car il veut dire « vache sauvage. »241 La phrase qu’elle avait « le regard tendre » (verset 17) semble, à beaucoup, portraire Léa comme une fille simple avec des lunettes « cul de bouteille », qui ne peut pas voir passé le bout de son nez. Ce genre de pensées est totalement injustifié.

Premièrement, le mot traduit « tendre » (rak) n’est jamais utilisé dans un sens péjoratif, comme cela est suggéré ici. Ce terme n’est jamais utilisé faisant référence à un défaut.242 Par exemple, dans Genèse 18:7 Moïse utilise ce mot, « tendre » :

« Puis il courut au troupeau et choisit un veau gras à la chair bien tendre, il l'amena à un serviteur qui se hâta de l'apprêter. »

Moïse utilise ce mot à nouveau dans le chapitre 33 faisant référence aux jeunes enfants qui sont trop faibles pour être pressés :

« Mais Jacob répondit:
---Mon seigneur sait que les enfants sont fragiles ; de plus, j'ai avec moi des brebis, des chèvres et des vaches qui allaitent; si l'on forçait leur marche un seul jour, tout le troupeau périrait. »

Si nous prenons le mot rak, qui est traduit « tendre » dans 29:17, en son sens normal, alors nous ne devons pas penser en termes péjoratifs mais en termes de délicatesse, finesse. En contraste avec Rachel, qui avait du feu ou des étincelles dans ses yeux, Léa avait des yeux doux.

Je dois vous avertir à l’avance que j’ai tendance à aller un peu plus loin que les commentateurs que je connais. Je pense que nous devrions aussi considérer le sens du terme « yeux. » Aussi étrange que cela puisse paraître, ce mot utilisé pour un organe de vision physique souvent réfère à bien plus que l’œil physique. Il décrit aussi le caractère d’une personne, tout comme les expressions « pensées », « cœur » et « âme » réfèrent à des émotions humaines (Psaume 16:7-9 ; 26:2 ; Apocalypse 2:23.) Dans le Vieux Testament, nous trouvons ces genres de références au regard :

« Garde-toi bien de nourrir dans ton cœur des pensées mesquines et de te dire: « C'est bientôt la septième année, l'année de la remise des dettes» et, pour cette raison, de regarder ton compatriote pauvre d'un mauvais oeil sans rien lui donner. Car alors, il se plaindrait de toi à l'Eternel et tu porterais la responsabilité d'une faute. » (Deutéronome 15:9)

Peut-être l’usage le plus intéressant de l’expression du « regard » est dans deux versets, qui contiennent tous les deux à la fois les expressions relatives au « regard » et à la « délicatesse » (Hébreux, rak) :

« L'homme le plus délicat et le plus raffiné parmi vous regardera avec malveillance son frère, sa femme qu'il aura serrée contre son cœur et les enfants qui lui resteront encore » (Deutéronome 28:54)

« La femme la plus délicate et la plus raffinée parmi vous, celle qui était si délicate et si raffinée qu'elle ne se risquait même pas à poser la plante du pied sur le sol, regardera avec malveillance le mari qu'elle a serré contre son cœur, son fils et sa fille, » (Deutéronome 28:56)

C’est un fait établi que le regard (les yeux) sont utilisés dans le Vieux et Nouveau Testament pour « montrer des capacités mentales » telles que l’arrogance, l’humilité, la moquerie, et la pitié.243 Je pense que c’est dans ce sens que les yeux de Léa sont décrits. En relation avec le mot rak, j’en conclurais que la disposition de Léa était une de gentillesse et de tendresse, pendant que Rachel semblait avoir eu un tempérament plus fougueux et agressif. Indifféremment de si mes conclusions soit acceptées ou pas, l’idée de défauts en Léa est grandement suspecte et sans précédents dans l’usage scriptural de ces termes.

Rachel est caractérisée uniquement par son attrait physique. Elle était « bien faite et d'une grande beauté » (verset 17.) Moïse pourrait attirer notre attention sur ce fait car c’était la source principale d’attraction pour Jacob. Il semblerait y avoir un contraste important entre Rachel et Rébecca. Rébecca fut sélectionnée pour Isaac par le serviteur d’Abraham aidé par un conseil divin et à cause des qualités personnelles qui l’assurerait qu’elle serait une bonne épouse pour Isaac. Rachel, d’un autre coté, fut choisie pour Jacob par lui-même, mais sans aucune mention de qualités personnelles, seulement une description de sa beauté. La beauté de Rébecca était un bonus inattendu ; la beauté de Rachel était la principale raison de sa selection. Les feux rouges d’avertissement auraient déjà du clignoter dans nos esprits.

Sur cette raison discutable, Jacob préféra Rachel, la cadette, à Léa, l’aînée, et proposa les termes de paiements de la dot :

« Jacob s'était épris de Rachel et il dit à Laban:
---Je te servirai pendant sept ans si tu me donnes Rachel, ta fille cadette, en mariage. » (Genèse 29:18)

La réponse de Laban fut positive mais quelque peu vague :

« ---Je préfère te la donner à toi plutôt qu'à un autre. Reste chez moi.» (Genèse 29:19)

Je ne sais pas pour sûr que Laban avait déjà décidé de duper Jacob en échangeant les femmes, mais sa réponse certainement lui laissa assez de place pour manœuvrer. C’était assez positif pour Jacob de savoir que son offre avait été acceptée. C’était, je crois, un prix à prime mais un que Jacob n’avait pas de problème à payer :

« Jacob travailla sept ans pour obtenir Rachel, et ces années furent à ses yeux comme quelques jours parce qu'il l'aimait. » (Genèse 29:20.)

Néanmoins, Laban n’a pas spécifié que les sept ans de service amènerait immédiatement ou nécessairement un mariage avec Rachel. Il l’a simplement insinué, et dans son état extase, Jacob assuma ce qu’il voulait croire.

Certains supposent qu’à 77 ans Jacob ne se serait pas soucier d’attendre sept ans pour se marier. Je ne suis pas d’accord. Le point du verset 20 est que Rachel valait bien le prix cher que Jacob allait payer pour elle – un prix mesuré en années de service plutôt qu’en argent. La déclaration de Jacob à Laban dans le verset suivant sous-entend fortement qu’il était impatient et désireux de consommer le mariage pour lequel il avait attendu longtemps.

Choc Aux Premières Lueurs (29:21-30)

« Puis il dit à Laban:
---Donne-moi maintenant ma femme, car j'ai accompli mon temps de service et je voudrais l'épouser. » (Genèse 29:21)

Il est difficile de lire ce verset sans conclure qu’il y avait beaucoup de passion romantique dans ce vieil homme de 77 ans. Son désir physique pour Rachel est certainement attendu. Ironiquement, c’est cet appétit physique, tout comme le désir d’Isaac pour le gibier (25:3-4), qui causa Jacob d’agir trop rapidement et de s’attacher à un engagement à vie.

« Alors Laban fit un festin auquel il invita tous les habitants de la localité.

La nuit venue, il prit sa fille Léa et l'amena à Jacob qui s'unit à elle.

Laban donna sa servante Zilpa à sa fille Léa.

Le lendemain matin, Jacob se rendit compte que c'était Léa. Alors il dit à Laban:
---Que m'as-tu fait? N'est-ce pas pour Rachel que j'ai travaillé chez toi? Pourquoi alors m'as-tu trompé? » (Genèse 29:22-25)

C’est avec grande discrétion, que Moïse décrit cette situation des plus délicate et intime. Où Hollywood aurait inséré des pages et des pages d’élaboration, Moïse nous a donné une déclaration entre parenthèses à propos de la servante que Laban donna à sa fille. Nous devons donc traiter ce sujet d’une manière qui est consistante avec la grandiloquence du texte et avec les standards de droiture.

Pendant sept ans Jacob a attendu pour ce jour. Son désir est naturel et normal. A la fête, il a du avoir bu assez de vin pour diminuer ses sens. Ses invités auraient remarqué son entrée dans la tente (et le lit matrimonial où Léa attendait) et aussi sa sortie, qui aurait indiqué que le mariage avait été consommé par l’union de la mariée et du marié (Juges 14:10-15:2 ; Psaume 19:5.) La même passion qui domina Jacob quand il choisit sa mariée le gouvernait au moment où il entra dans la tente. Ce n’est pas étonnant que Jacob ait commit l’erreur qu’il fit.

De bonne heure le lendemain matin, Jacob se réveilla. Quelle journée magnifique ! Quelle nuit magnifique ! Quel futur excitant ! Quel choc quand les rayons de soleil entrèrent dans la tente pour révéler que la femme dans ses bras était Léa, pas Rachel ! Quelle ironie que Jacob répète les mêmes mots que Pharaon dit à Abraham (12:18) et qu’Abimélek dit à Isaac (26:10) : « Que m'as-tu fait? » Bien que cela ne soit pas enregistré, il est facile de croire qu’Isaac ait aussi demandé cela à Jacob après sa grande déception. La chaussure est maintenant à l’autre pied ; Le trompeur a maintenant été trompé. Ceux qui choisissent de vivre par l’épée, meurent par elle.

Laban n’a pas été offensé par la réprimande de Jacob. Il avait probablement prévu la réponse à cette question bien longtemps avant que la confrontation n’ait lieu.

« Laban répondit:
---Chez nous, il n'est pas d'usage de marier la cadette avant l'aînée.

Mais termine la semaine de noces avec celle-ci, et nous te donnerons aussi l'autre en contrepartie de sept autres années de travail chez moi.

Jacob accepta: il termina cette semaine-là avec Léa, et Laban lui donna sa fille Rachel pour épouse.

Il donna aussi à Rachel sa servante Bilha.

Jacob s'unit également à Rachel qu'il aimait plus que Léa. Il travailla encore sept autres années chez Laban. » (Genese 29:26-30)

Et le résultat fut que Laban maria ses deux filles. Il s’est aussi arrangé à recevoir un bon prix pour les deux. Jacob eut deux épouses au lieu d’une, et il travailla deux fois plus pour ce qu’il désirait.

Conclusion

Moins de passages contiennent plus de leçons en ce qui concerne « vivre » que ce chapitre. Laissez moi vous suggérer quelques-uns uns d’entre eux sous des titres différents :

Les Conséquences du Péché

Précédemment, nous avons noté qu’une des conséquences du péché de Jacob, quand il avait trompé Isaac, fut sa séparation physique et émotionelle de ceux qu’il aimait. Une seconde conséquence a été un parallèle moral de la loi de gravité de Newton : Chaque action a une réaction égale et opposée. Des paroles de notre Seigneur, « … tous ceux qui se serviront de l'épée mourront par l'épée » (Matthieu 26:52.) Jacob a choisi d’améliorer sa vie en utilisant des moyens malhonnêtes. Il a apprit la triste leçon que ceux qui cherchent à décevoir seront déçus.

La tragédie de ce chapitre est que tout ce qui est arrivé était nécessaire. Tout ce que nous avons besoin de faire est de comparer l’acquisition de Rachel à celle de Rébecca. Les moyens d’Abraham ont donné à Isaac la possibilité d’avoir une épouse en très peu de temps (24:54.) La raison pour cela était que le serviteur avait la dot de la fortune d’Abraham, le père d’Isaac. Une des conséquences du péché de Jacob fut qu’il a du quitter Canaan – s’enfuir les mains vides. Puisque Jacob avait péché, il a été séparé de la richesse de son père et il avait seulement ses mains pour travailler. Les quatorze ans que Jacob a du travailler n’aurait pas été nécessaire, je crois, s’il n’avait pas trompé Isaac. Peut-être qu’Isaac a chassé Jacob sans rien pour lui apprendre une leçon : La valeur du travail dur. Ou peut-être c’était pour forcer Jacob à rester loin pendant longtemps en travaillant pour se gagner une épouse. Ça, nous ne savons pas, mais il semble que ce délai de 14 ans n’était pas nécessaire, mais simplement le résultat du péché. Quel prix il a du payer !

Il y a une différence frappante entre les conséquences du péché aujourd’hui et ceux de Jacob. Nos péchés, comme les siens, nous séparent de Dieu maintenant et pour toujours (Psaume 66:18 ; 2 Thessaloniens 1:9 ; Apocalypse 20:12-15.) Cependant, bien que le travail des mains de Jacob fut capable de l’aider à se procurer une épouse, le travail de nos mains ne peuvent nous procurer aucunes bénédictions de Dieu, ni le salût :

« Nous sommes tous semblables à des êtres impurs,
toute notre justice est comme des linges souillés. » (Ésaïe 64:6)

« … il nous a sauvés.

S'il l'a fait, ce n'est pas parce que nous avons accompli des actes conformes à ce qui est juste. Non. Il nous a sauvés parce qu'il a eu pitié de nous, en nous faisant passer par le bain *purificateur de la nouvelle naissance, c'est-à-dire en nous renouvelant par le Saint-Esprit. » (Tite 3:4-5)

La bonne nouvelle de l’Évangile et que nous, qui sommes des pécheurs et ne pouvons nous aider nous-même, pouvons être sauvés en croyant en le travail que Jésus Christ a fait pour nous. C’est en croyant en SA mort, en croyant qu’IL est mort à notre place, et en SA vertu que nous pouvons faire l’expérience des bénédictions de Dieu maintenant et pour toujours.

« Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c'est un don de Dieu;

ce n'est pas le fruit d'œuvres que vous auriez accomplies. Personne n'a donc de raison de se vanter.

Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu; car par notre union avec le Christ, Jésus, Dieu nous a créés pour une vie riche d'œuvres bonnes qu'il a préparées à l'avance afin que nous les accomplissions.» (Ephésiens 2:8-10)

La Grâce de Dieu

Certains peuvent voir les évènements de ce chapitre comme Dieu prenant sa revanche sur Jacob. D’autres pourraient simplement les interpréter comme un genre de justice poétique. Je préfère les comprendre comme une évidence de la merveilleuse grâce de Dieu travaillant dans la vie de Jacob. Dieu n’a pas amené ces événements pour punir Jacob, mais pour l’instruire. La punition a été subite par notre Seigneur sur la croix, mais la discipline est l’entraînement correctif qui nous aide à avancer sur le chemin nous menant à la sainteté (Hébreux 12.)

Jacob a apprit la valeur de l’alliance. L’agréement qui régulait l’usage du puits (versets 2-3, 7-8) semblait être peu important pour Jacob. Dans son excitation de rencontrer Rachel, il décida d’utiliser le puits malgré les règles pour son usage. Il a aussi pu négliger quelques coutumes quand il a rencontré Rachel (versets 10-12.) Il a certainement choisi de négliger la coutume de marier l’aînée en premier. Je ne crois pas que Laban n’ait rien apprit de nouveau à Jacob, mais lui a rappelé quelques choses qui ne pouvait pas, ne devrait pas, être prit à la légère ou être négligé.

En plus de tout ça, Jacob ressentit la grâce de Dieu avec un délai de plus de 14 ans. Ce fut ce délai qui contribua au sauvetage de la vie de Jacob en le gardant loin de la furie d’Esaü, qui avait décidé de le tuer.

Incroyablement, la grâce de Dieu fut manifestée dans cet évènement par le don de Léa comme épouse pour Jacob. C’est probablement la dernière pensée à nous venir à l’esprit, mais je pense que c’est une position défendable. Premièrement, nous devons reconnaître que, dans la providence de Dieu (et en dépit de la roublardise de Laban), Léa devint la femme de Jacob. De plus, ce fut Léa, pas Rachel, qui devint la mère de Juda, qui devait devenir l’héritier par lequel le Messie viendrait (49:8-12.) Aussi, ce fut Lévi, un fils de Léa, qui fournirait la lignée de prêtres des années plus tard. Il semble important de remarquer que Léa et sa servante ont eu au moins deux fois plus d’enfant que Rachel et sa servante (29:31-30:24 ; 46:15,18,22,25.) L’aînée devait toujours avoir deux fois plus ; et il semblerait que Léa l’ait eu, du moins pour autant à ce que les enfants sont concernés.

Un dernier facteur reste qui montre la supériorité de Léa à Rachel. Rachel meurt à un jeune âge, bien qu’elle fut la sœur cadette. Quand elle mourut, elle fut enterrée sur la route de Bethlehem (35:19.) Et quand Léa mourut, elle fut enterrée avec Jacob dans une grotte à Machpelah (49:31.) Léa ne fut pas une malédiction pour Jacob, mais une bénédiction.

Conseils

Les moyens utilisés par Isaac pour obtenir Rébecca comme épouse étaient très différents de ceux utilisés par Jacob pour acquérir Rachel. Isaac était assujetti à son père, et c’était par la sagesse de son père et son serviteur, par les moyens financiers d’Abraham, et par la prière que Rébecca fut obtenue. Jacob partit volontairement, sans un sou de la fortune de son père. Il choisit la femme avec la plus grande beauté et marchanda avec Laban pour elle.

Pour moi, il n’y a aucun doute que Jacob fut guidé plus par ses hormones que par n’importe quels autres facteurs. Il n’a pas prié à ce sujet. Il n’a pas considéré le caractère. Il n’a pas cherché de conseils. En fait, il a essayé de contourner les coutumes de ce jour et les préférences de Laban.

Nous vivons des jours très romantiques. Nous acclamons Rachel et huons Léa. Dieu semble être de l’autre coté. Ce qui est romantique, n’est pas toujours correct – souvent c’est mal. La romance causa Jacob d’utiliser le puits quand et comment il en avait besoin, malgré les règles du propriétaire. La romance a conduit Jacob à choisir Rachel, pas Léa. La romance contrôlait tellement Jacob que, sous son influence, il passa toute une nuit avec la mauvaise femme. Nous devons faire attention à ces décisions qui sont amenées par des impressions ou sentiments romantiques.

Beauté

Peu de choses sont plus importantes pour les femmes d’aujourd’hui que la beauté. Peut-être rien n’est plus important pour les hommes aujourd’hui que la beauté. Rachel était une femme terriblement séduisante. Rien de mal avec ça. Sara était très belle, ainsi que Rébecca. Mais la beauté extérieure doit toujours être considérée d’une façon secondaire. Jacob a regardé à l’extérieur de Rachel et pas plus loin. Il n’a pas essayé de connaître son caractère. L’écrivain, Roi Lemouel, n’était pas dans l’erreur quand il a donné ce conseil :

« La grâce est décevante et la beauté fugace;
la femme qui révère l'Eternel est digne de louanges. » (Proverbes 31:30)

Messieurs, jeunes garçons, ceci est un mot pour nous. Nous voulons tous être vus en compagnie de très belles femmes. Nous avons tous rêvé de sortir avec elles. Certains ont fait de grands sacrifices pour marier une pièce de collection. Cherchons en premier un bon caractère, et si nous le trouvons, ne cherchons pas plus loin. Si nous trouvons un bon caractère avec du charme et de la beauté, considérons-nous chanceux.

Ce n’était pas la beauté extérieure qui a rendu la première nuit une chose si merveilleuse entre Jacob et Rachel – c’était l’amour de Jacob pour elle, et (j’en suis convaincu) son amour à elle pour lui. C’est l’amour, pas la beauté, qui amène le septième ciel dans la chambre. Ne l’oublions pas.

Mesdames, je réalise bien que la société a placé un grand prix sur le prestige et la beauté. Je comprends que beaucoup de votre sens d’amour propre est basée sur votre attraction extérieure et « sex-appeal. » Cependant, c’est faux. Notre valeur réelle est l’estimation qui vient de Dieu. Dieu n’était pas impressionné avec la beauté de Rachel. Après tout, IL lui a donné tout ça depuis le début. Dieu regarda au cœur et bénit Léa. Sa valeur, bien que jamais totalement réalisée par son mari, était immense aux yeux de Dieu. Apprenons tous à être satisfait avec nous-même, comme Dieu nous a fait, et trouvons notre vraie valeur dans le royaume spirituel.

« Mais l'Eternel lui dit:
---Ne te laisse pas impressionner par son apparence physique et sa taille imposante, car ce n'est pas lui que j'ai choisi. Je ne juge pas de la même manière que les hommes. L'homme ne voit que ce qui frappe les yeux, mais l'Eternel regarde au coeur. » (1 Samuel 16:7)

« Car qui te confère une distinction? Qu'as-tu qui ne t'ait été donné? Et puisqu'on t'a tout donné, pourquoi t'en vanter comme si tu ne l'avais pas reçu? » (1 Corinthiens 4:7)


236 Literally, the text here reads, “Then Jacob lifted up his feet . . .”

237 W. H. Griffith Thomas, Genesis: A Devotional Commentary (Grand Rapids: Eerdmans, 1964), p. 270; C. F. Keil and F. Delitzsch, Biblical Commentary on the Old Testament (Grand Rapids: Eerdmans, 1968), Vol. I, p. 285.

238 In the New International Version the translators attempt to correct this seeming lack of etiquette by translating verse 13, “He had told Rachel that he was a relative . . .” Perhaps so, but not necessarily. Surely the text does not demand such a rendering.

239 Leupold strains a bit to suggest that Laban’s expressions of affections were overdone: “Without a doubt, the man was glad to meet a nephew and ‘embraced him’ in all sincerity and ‘kissed him repeatedly’ with true affection. Yet the Piel stem yenashseq does not mean just ‘give a kiss’ as does the kai wayyishshoq (v. 11). Perhaps the overplus of affection displayed carries with it a trace of insincerity, for the truest affection does not make a display of itself.” H. C. Leupold, Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), II, p. 790.

240 At this point Laban was not reported to have any sons. He may very well have hoped to adopt Jacob as a son, making him his heir, and also providing security for himself in his old age. Such arrangements were not unusual in that time. This we shall describe more fully in a later lesson.

241 Leupold, Genesis, II, p. 793.

242 Thus Stigers states: “The comparison is with the less beautiful as the degree of contrast, not with the one who is sickly. The word rak is usually used to connote delicateness in upbringing (Deut. 28:50) and of women (28:56), not of physical defects of a pathological sort.” Harold G. Stigers, A Commentary on Genesis (Grand Rapids: Zondervan, 1976), p. 230.

243 Francis Brown; S. R. Driver; and Charles Briggs, A Hebrew and English Lexicon of the Old Testament (Oxford: Clarendon Press, 1966), p. 744.


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32. Jacob Reçoit les Chèvres de Laban (Genèse 30:25–31:16)

Introduction

Il y a pas mal d’années pendant que j’étais étudiant à l’université, j’ai fait quelque chose qui a surpris mes amis, et des années plus tard, continue à me surprendre. Mes deux amis et moi vivions au dernier étage d’une vieille maison près du campus de l’université. Vivant au rez de chaussée étaient un vieil homme et sa femme, servant un peu comme « chaperons. » Un jour, le vieil homme vint à l’étage et nous demanda de l’aider à mettre un meuble dans une remorque de location. En tout, ça nous a prit cinq minutes pour transporter le meuble du troisième étage à la remorque.

Après avoir terminé, il exprima ses remerciements sincères et nous tendit un billet tout neuf de dix dollars. Bien sur, il n’avait jamais pensé que nous l’accepterions. Naturellement, aucun de mes amis ne l’accepta. Je pris le billet comme si c’était de la manne venue du ciel, remerciant sans fin le vieil homme qui était là, bouche bée. Il ne m’est jamais venu à l’esprit que cet argent était autre chose que la provision de Dieu pour un étudiant affamé.

Je peux seulement imaginer ce qui a dû se passer quand ce pauvre homme essaya d’expliquer à sa femme comment il avait pu perdu ce billet de dix dollars. La leçon que je pense sa femme lui a expliqué était probablement cela : n’essayez jamais d’escroquer un escroc. Ceux qui sont le plus susceptible d’être escroqué sont ceux qui ont au moins un bon morceau d’escroc en eux-mêmes.

Les évènements de cette partie des Écritures semblent décrire deux escrocs, chacun essayant d’escroquer l’autre. Par la grâce et provision de Dieu, ce sera Jacob qui gagnera, mais pour des raisons complètement différentes de celles qu’il espérait. Beaucoup d’entre nous, comme Jacob, avons tendance à donner à Dieu le mérite pour prospérer nos efforts inavouables pour progresser. C’était en dépit des roublardises de Jacob que Laban fut un homme riche quand il le quitta. Ce n’était ni sa spiritualité, ni sa perspicacité qui l’ont fait progresser dans la vie.

Le Nouveau Marché de Laban (30:25-36)

« Après la naissance de Joseph, Jacob dit à Laban:
---Laisse-moi retourner chez moi, dans mon pays.

Donne-moi mes femmes --- pour lesquelles j'ai travaillé chez toi --- et mes enfants, et je m'en irai; car tu sais bien comment j'ai travaillé pour toi.

Laban lui dit:
---Si tu veux bien me faire une faveur, reste ici. J'ai appris par divination que c'est à cause de toi que l'Eternel m'a béni.

Et il ajouta: Fixe-moi ton salaire, et je te le donnerai.

Jacob lui dit:
---Tu sais toi-même comment je t'ai servi, et ce que ton cheptel est devenu grâce à moi.

Car tu avais bien peu de chose à mon arrivée, mais tes biens se sont considérablement accrus. L'Eternel t'a béni depuis que je suis chez toi. Mais à présent, il est temps que je travaille aussi pour ma propre famille.

Laban lui demanda:
---Que faut-il te payer?
---Tu n'auras rien à me payer, répondit Jacob. Mais si tu acceptes ma proposition, je continuerai à paître tes troupeaux et à m'en occuper.

Si tu veux, je passerai aujourd'hui tout ton troupeau en revue, je mettrai à part toutes les bêtes rayées ou tachetées et tous les agneaux de couleur foncée, ainsi que toutes les chèvres tachetées et rayées. Ils constitueront mon salaire.

Ainsi il te sera facile de contrôler mon honnêteté. Demain, tu viendras inspecter mon salaire: si tu trouves chez moi une chèvre qui ne soit pas rayée ou tachetée, ou un agneau qui ne soit pas de couleur foncée, tu pourras les considérer comme volés.

Laban dit:
---D'accord! Fais comme tu l'as dit.

Mais le jour même, Laban retira du troupeau les boucs tachetés et rayés, toutes les chèvres tachetées ou rayées, tout ce qui était mêlé de blanc et tous les agneaux de couleur foncée, et il les remit entre les mains de ses fils.

Puis il mit une distance de trois journées de marche entre lui et Jacob, lequel continua à s'occuper du reste de ses troupeaux. » (Genèse 30:25-36)

Les quatorze ans de service pour Léa et Rachel ont du être accomplis peu de temps après la naissance de Joseph. Jacob rappela à Laban qu’il était temps d’emmener sa femme (29:21), donc il devait lui demander sa libération pour qu’il puisse retourner dans son pays et sa famille. Plusieurs facteurs auraient contribué au désir de partir de Jacob. Premièrement, ses sentiments envers Laban n’auraient peut-être pas été très positifs à ce point. Il avait été trompé, et son retour avait été retardé de sept ans de plus qu’il avait espéré. Il y aurait certainement dû y avoir un désir de retourner dans sa famille. Bien que nous ne sachions pas si Rébecca était toujours vivante, au moins nous savons qu’Isaac l’était. Et finalement, Dieu lui avait révélé, qu’un jour, il retournerait à la terre promise où il serait bénit (Genèse 28:10-22.)

Ayant accomplit ses obligations pour Laban, Jacob était libre, mais Laban était réticent de le voir partir. Il réalisait250 que sa prospérité était le résultat de la présence de Jacob (verset 27.) Si Jacob allait rester, Laban raisonnait, ce ne serait que pour un motif de profit. Tout le travail de Jacob avait fait pendant ces quatorze années avait été pour le paiement de la dot. Il ne pouvait rien montrer pour son travail excepté ses femmes et sa famille. Maintenant il était temps de négocier à nouveau le contrat de Jacob, et Laban lui demanda ses conditions.

Jacob n’était pas pressé de le faire. Il fortifia d’abord sa position en diminuant, dans l’esprit de Laban, la valeur qu’il aurait pour lui, tout comme cela avait été évident par le passé (versets 29-30.) Jacob avait maintenant une famille pour laquelle il devait pourvoir, donc son salaire devait être adéquate pour leurs besoins. Il devait penser à l’avenir. L’offre de Laban, il suggéra, allait devoir être bonne.

Maintenant que Laban est prêt à accepter un marché dur, Jacob lui donna ses conditions. Et franchement, Laban a dû être soulagé, car la requête était telle qu’il lui fut facile d’accepter. Normalement, les chèvres dans ce pays étaient noires ou brunes foncées, rarement blanches ou tachetées de blanc. D’un autre coté, les moutons étaient pratiquement toujours blancs, pas souvent noirs ou tachetés.251 Jacob offrit de continuer à travailler comme gardien de troupeaux s’il pouvait recevoir les plus rares des bébés.

Laban examinerait les troupeaux ce même jour, enlevant tous les animaux qui seraient mis de coté et marqués plus tard comme étant sa propriété. Ces animaux seraient emmenés à une distance de trois jours de marche et gardés par ses fils. Seuls les nouveaux bébés (pas ceux déjà nés) tachetés, mouchetés ou rayés appartiendraient à Jacob. Plus tard, le troupeau serait examiné et les animaux tachetés, mouchetés ou rayés lui appartiendraient, pendant que le reste appartiendrait à Laban. Enlever les tachetés, mouchetés et rayés qui étaient dans le troupeau bénéficiait Laban dans deux sens. Premièrement, cela laissait ces animaux à lui, pas à Jacob. Et aussi, cela diminuait les chances de conception d’autres animaux tachetés, mouchetés ou rayés, puisqu’ils ne s’accoupleraient pas avec le troupeau.

C’est trop beau pour être vrai, Laban a dû penser. Comment pourrait-il perdre ? Cependant, c’était un accord non déterminé, qui encourageait Jacob à essayer de manipuler le résultat et qui, aussi, laissait la possibilité à Dieu de changer le cours normal de la nature pour bénir Jacob. L’accord fut conclut, et les troupeaux furent divisés, avec Jacob s’occupant des animaux non-tachetés et non-rayés de Laban.

Le Sens Lucratif des Affaires de Jacob (30:37-43)

Jacob et Laban, tous les deux, ont dû se quitter en rigolant dans leurs barbes. Tous les deux pensaient qu’ils pourraient manipuler l’accord à leurs propres avantages et aux dépens de l’autre. Au lieu de s’occuper consciencieusement des troupeaux de Laban, en comptant sur Dieu pour l’accroissement, Jacob décida que c’était quelque chose qu’il pourrait mieux exécuter en recourant à ses intrigues et ses formules. Il employa trois techniques qui apparemment résultèrent en grand succès :

« Jacob se procura des rameaux verts de peuplier, d'amandier et de platane et en pela l'écorce par endroits, laissant apparaître l'aubier blanc des branches.

Il plaça ces rameaux sous les yeux des brebis dans les auges et les abreuvoirs où elles venaient boire; celles-ci entraient en chaleur en venant boire.

Les bêtes s'accouplaient devant ces rameaux. Lorsqu'elles mettaient bas, leurs petits étaient tachetés, rayés et marquetés.

Jacob mit les moutons et les chèvres qu'il se réservait face aux bêtes du troupeau de Laban qui étaient tachetées et de couleur foncée. Il se constitua ainsi des troupeaux à lui, qu'il ne mêla pas à ceux de Laban.

Chaque fois que des bêtes vigoureuses s'accouplaient, Jacob plaçait les rameaux sous leurs yeux dans les auges pour qu'elles s'accouplent devant les rameaux.

Quand les brebis étaient chétives, il ne les mettait pas. Ainsi les bêtes chétives revenaient à Laban et les robustes à Jacob.

De cette manière, ce dernier s'enrichit considérablement, il posséda de nombreux troupeaux, des servantes et des serviteurs, des chameaux et des ânes. » (Genèse 30:37-43)

La première méthode que Jacob utilisa (versets 37-39) était de peler des rameaux de peupliers, qui étaient supposés avoir un genre d’influence prénatale sur les troupeaux. Jacob supposait que si les animaux avaient une impression visuelle de rayures pendant qu’ils s’accouplaient et concevaient, les bébés assumeraient la même forme. Alors il plaça ces rameaux pelés dans toutes les tranchées, qui servaient de trous d’eau pour abreuver les animaux ; Et tout ce qui arriva le convainquit que son truc marcha, car les bébés résultant des accouplements devant les rameaux étaient tous rayés, mouchetés ou tachetés (verset 39.)

La seconde phase du plan de Jacob pour manipuler le résultat de son travail était de séparer les troupeaux. Les bébés rayés, mouchetés et tachetés (qui appartenaient à Jacob) furent mis à part. Le reste du troupeau fut placé en face des animaux rayés, mouchetés, tachetés ou tout noirs (verset 40.) Pendant que les rameaux pelés étaient artificiels, les bébés animaux rayés étaient vrais. Sûrement en voyant ces bébés, le reste du troupeau chopperait l’idée.

La troisième phase fut une idée de génie (versets 41-42.) C’était un genre de reproduction sélective. On nous dit que les brebis misent bas deux fois cette année là, une fois à l’automne et une fois au printemps.252 Ceux qui étaient nés à l’automne étaient plus résistants, puisqu’ils devaient endurer l’hiver rude. Jacob plaça ses rameaux pelés devant les animaux les plus forts mais pas devant les plus faibles. Dans l’esprit de Jacob, le résultat était que les animaux forts allaient lui revenir, pendant que les faibles iraient à Laban (verset 42.)

D’après tout ce qui a été dit, naturellement, nous pourrions tous conclure que la grande prospérité de Jacob (verset 43) était due à ses techniques astucieuses pour manipuler le résultat de l’accouplement des troupeaux. Il semblerait. Et c’est ce qu’il sembla à Jacob. Il n’y a qu’un problème : ca n’a pas marché parce que ce n’était pas possible. Du point de vue spirituel, ça n’a pas marché car Dieu ne bénit pas les efforts charnels. Du point de vue physique, toutes les intrigues de Jacob furent sans résultats parce qu’elles marchaient sur une supposition, et cette supposition était scientifiquement fausse. Chacune des trois techniques que Jacob employa était basée sur la croyance que les impressions visuelles au moment de conception déterminaient le résultat à la naissance. Dans la première et troisième technique, c’étaient les rameaux pelés qui devaient produire des bébés rayés. Personne ne croit ça aujourd’hui, et aucun fermier n’utilise cette technique pour améliorer son bétail. La deuxième formule de Jacob était basée sur le même principe, mais il employa les noirs et les rayés du troupeau pour créer les impressions visuelles.

Seulement plus tard nous dit on la vraie raison pour la prospérité de Jacob. Mais notez ça – Jacob n’a pas prospéré parce qu’il a eu Laban. Le succès de Jacob ne fut pas le résultat de ses intrigues.

La Hostilité de Laban (31:1-16)

Juste comme la déception de Jacob sur son père avait eu des effets indésirables et opposés (27:30), la nouvelle prospérité obtenue de Jacob a produit ses problèmes :

« Jacob apprit que les fils de Laban disaient:
---Jacob s'est emparé de tout ce qui appartenait à notre père et c'est avec le bien de notre père qu'il s'est acquis toute cette richesse.

Il remarqua aussi que l'attitude de Laban envers lui n'était plus comme avant. » (Genèse 31:1-2)

Deux changements importants s’étaient produit depuis que Jacob était arrivé à Paddân-Aram, et leurs intersections précipita une crise familiale. Premièrement, Jacob, qui était arrivé sans un sou (32:10), était maintenant devenu prospère, et cela aux frais de Laban. Deuxièmement, quand Jacob est arrivé rien n’était mentionné à propos de ses fils, mais maintenant, il avait des fils.

En plus de ces deux faits, nous devons considérer un autre facteur que nous avons appris de découvertes archéologiques. Un homme qui n’avait pas de fils pouvait adopter un membre proche de la famille, qui deviendrait alors son fils. Des fois, ce nouveau père donnait à ce « fils » une fille en mariage. Si le père plus tard devenait « vraiment » père, l’héritage serait divisé parmi les héritiers de façon spéciale. Le fils qui avait les droits d’aînesse, en conséquence, la position de chef de famille, recevrait, dans cette culture, les dieux de la famille, ce qui signifiait sa qualité de chef.253

De ces faits, nous pouvons un peu lire entre les lignes de l’histoire et présumer, avec un peu de confiance, la cause du changement d’attitude envers Jacob et sa famille. En premier, Laban aurait vu Jacob comme son fils, son héritier ; mais quand ses fils apparurent, ce n’était plus nécessaire. En fait, Jacob était devenu un rival pour l’héritage de la famille. Quand Jacob prospéra aux frais de Laban, il est facile de comprendre pourquoi les fils de Laban le regardèrent avec disgrâce, car tout leur héritage s’envolait devant leurs yeux. Alors le changement d’attitude de Laban et ses fils amena à un changement de plans pour Jacob. Non seulement les circonstances semblèrent dicter ce changement, mais Dieu révéla à Jacob qu’il était temps de retourner dans son pays :

« De plus, l'Eternel lui dit:
---Retourne au pays de tes pères, auprès de ta parenté, et je serai avec toi.

Alors Jacob fit venir Rachel et Léa aux champs où il était avec ses troupeaux

et il leur dit:
---Je vois que votre père n'a plus envers moi la même attitude qu'auparavant. Mais le Dieu de mon père a été avec moi.

Vous savez vous-mêmes que j'ai servi votre père de toutes mes forces,

tandis que lui m'a trompé: par dix fois, il a changé les conditions de mon salaire. Heureusement, Dieu ne lui a pas permis de me causer du tort.

Quand votre père affirmait: «Les bêtes rayées constitueront ton salaire», toutes les bêtes mettaient bas des petits rayés. Et quand il affirmait: «Les tachetés seront ton salaire», toutes les bêtes faisaient des petits tachetés.

Ainsi, c'est Dieu qui a pris le bétail de votre père et qui me l'a donné.

En effet, à l'époque où les bêtes s'accouplent, j'ai vu en songe que les béliers qui couvraient les brebis étaient tachetés, rayés ou marquetés.

L'*ange de Dieu m'appela dans ce rêve: «Jacob!» Et j'ai répondu: «J'écoute.»

«Lève les yeux, dit-il, et regarde: tous les béliers qui couvrent les brebis sont tachetés, rayés ou marquetés, car j'ai vu tout ce que te fait Laban.

Je suis le Dieu de Béthel, où tu as répandu de l'huile sur une pierre dressée en stèle, et où tu m'as fait un vœu. Maintenant, lève-toi, quitte ce pays et retourne dans ton pays natal.»

Rachel et Léa lui répondirent:
---Avons-nous encore quelque chose, ou un héritage, chez notre père?

Ne nous a-t-il pas traitées comme des étrangères puisqu'il nous a vendues? Et, de plus, il a mangé notre argent.

Par conséquent, tous les biens que Dieu a sauvés de notre père nous appartiennent, à nous et à nos enfants. Maintenant, donc, fais tout ce que Dieu t'a demandé. » (Genèse 31:3-16)

La dernière révélation enregistrée que Jacob avait reçue était vingt ans auparavant pendant qu’il était encore au pays de la terre promise (28:10.) Maintenant Jacob reçoit un ordre divin qui est particulièrement liée à son retour au pays. L’impression est donnée que Jacob ne reçu aucune autre révélation durant ces vingt années. Ses actions sembleraient confirmer cette conclusion, car peu fut dit de Dieu et de Sa volonté jusqu'à ce moment là.

Ce que les circonstances suggérèrent à Jacob de faire, Dieu les lui commanda. Il devait retourner dans son pays et dans sa famille. Jacob ne s’est pas inquiété à propos de convaincre son beau-père (verset 17), mais il lui a été nécessaire d’avoir le support de ses femmes. Elles doivent choisir maintenant entre leur père et leur mari. Pour avoir une conversation privée, Jacob appelle ses femmes à venir dans un champs.

Le Mauvais Traitement

La première ligne de défense de Jacob était que leur père l’avait maltraité (versets 5-9.) Les choses n’étaient pas comme elles étaient avant. Pour quelques raisons inconnues, l’attitude de Laban avait mystérieusement changé envers Jacob. Bien qu’il n’était pas le favori de Laban, Dieu avait été du coté de Jacob. J’assumerais que la conclusion est que cela pouvait se voir par sa prospérité.

Pour la défense de Jacob, il se met lui-même dans une position très favorable. Il est le chevalier à l’armure d’argent, pendant que Laban est le vrai vilain. Laban a travaillé dur (verset 6), mais Laban a été le malhonnête (verset 7.) Laban a constamment changé les termes de leur contrat (verset 8.) L’évidence de l’intégrité de Jacob est que Dieu l’a justifié en lui donnant les troupeaux de Laban. Ça a prouvé son innocence.

L’Ordre Divin

A part cela, Dieu avait parlé à Jacob confirmant Ses bénédictions et le poussant à retourner à la terre promise (versets 10-13.) Alors, Jacob raconta le rêve qu’il avait eu récemment,254 qui confirma encore plus la justesse de ses actions et que retourner dans son pays était la bonne chose à faire.

Tout ce que Jacob vit dans ce rêve était un ordre divin de retourner à la maison. La vision des chèvres rayées, mouchetées, et tachetées semblait justifier tout ce qu’il avait fait pour manipuler l’accouplement et les bébés des troupeaux. Le même Dieu Qui lui avait donné l’avantage sur Laban, S’était aussi révélé à Béthel (verset 13) et lui ordonnait de faire demi-tour.

Au moins Jacob fut capable de convaincre ses femmes que c’était juste de quitter Laban. Elles reconnaissaient qu’elles n’étaient plus les favorites de leur père. Il favorisait ses fils et ne considérait Jacob et ses femmes que comme une responsabilité. Laban vendit ses filles à Jacob et dépensa les bénéfices pour lui-même. Il n’y avait aucun amour perdu entre ces femmes et leur père. Il ne serait pas dur pour elles de quitter Laban.

Bien que ce que Jacob comprenait était vrai, en partie, il n’avait pas vu assez dans cette vision. Dieu ne l’avait pas félicité pour ses essais à manipuler les choses contre Laban pour son propre avantage. En fait, la prospérité dont il profitait n’avait rien à voir avec ses efforts fervents. Tous ces rameaux, l’écorçage et la séparation furent inutiles. Un regard attentionné aux mots décrivant le rêve rendra cela très clair. Remarquez comment Dieu attire l’attention de Jacob sur le fait que les mâles qui s’accouplaient étaient rayés, mouchetés ou tachetés (versets 10,12.)

Auparavant nous affirmions que tous les efforts de Jacob étaient basés sur une prémisse erronée – qu’une impression visuelle durant la conception influencerait le bébé. Dans la vision que Jacob eut de Dieu, il n’y avait pas de rameaux pelés, pas de troupeaux séparés, mais seuls les boucs s’accouplant étaient rayés, mouchetés ou tachetés. Quelle leçon Dieu voulait-IL apprendre à Jacob ou au moins à nous ?

Ce qui déterminait les bébés des troupeaux n’étaient pas les circonstances (impressions visuelles) à la conception, mais les caractéristiques des boucs qui s’accouplaient avec les chèvres. L’attention de Jacob fut attirée sur le fait que tous les boucs qui s’accouplaient étaient rayés, mouchetés ou tachetés. En d’autres mots, seuls les boucs rayés, mouchetés ou tachetés s’accouplaient, pas le reste.

Nous savons pour sûr que c’était un facteur très important pour déterminer les caractéristiques des bébés. « Tel père, tel fils », on dit. Pendant que Jacob opérait sur un principe entièrement faux, Dieu travaillait sur un principe qui est prouvé scientifiquement. Comment ce faisait-il que seuls les boucs rayés, mouchetés ou tachetés s’accouplaient ? Simple. Dieu l’a ordonné pour que la richesse de Laban aille à Jacob.

Réfléchissez un peu. Tous les efforts de Jacob n’ont servi à rien. Tout cet écorçage des rameaux et séparation des troupeaux et s’efforcer de surpasser Laban étaient tout pour rien. Ce qui semblait à ce moment- là être le travail de Jacob et le résultat de ses intrigues n’étaient rien de la sorte. C’était la main de Dieu en dépit de ses intrigues, pas à cause d’elles.

Conclusion

Les parallèles entre le séjour de Jacob ont Paddân-Aram et l’esclavage d’Israël en Egypte ont dû être évidents pour la nation quand ils ont lu ce récit de la main de Moïse. Le péché de Jacob nécessitait son départ juste comme le voyage de Joseph fut le résultat de beaucoup de péchés. Jacob est arrivé à Paddân-Aram un homme pauvre, mais il l’a quitté avec une grande famille et de grandes richesses. Joseph fut envoyé en Egypte un esclave ; Mais quand la nation émergea de l’exode, ils étaient nombreux, et ils étaient considérablement riches. Tout comme Laban fut jugé par Dieu et sa fortune fut donnée à Jacob, l’Egypte fut jugée par sa richesse qui disparut pendant l’exode.

Pendant que ces similarités sont plutôt frappantes, il reste encore un parallèle qui serait très instructif pour la nation d’Israël. Les richesses de Jacob ne sont pas provenues de ses intrigues mais en dépit d’elles. Jacob n’a pas été bénit de Dieu à cause de sa vertu, mais à cause de SA grâce. Alors les Israélites devaient comprendre que leurs bénédictions étaient un don de Dieu, n’ayant rien à voir avec les travaux de leurs propres mains, tachés par leurs péchés. Nous devons conclure que le succès ne peut égaler la spiritualité.

La religion est aussi distincte du christianisme que l’écorçage des rameaux de Jacob était de la grâce souveraine de Dieu dans la vie de Jacob. Beaucoup d’hommes et de femmes essayent de payer leur billet pour atteindre le royaume de Dieu par leurs propres moyens. Certains moyens pourraient être l’adhésion à une église, le baptême, la confirmation, la communion, une position de dirigeant d’église, une charité, etc. Bon, toutes ces activités peuvent avoir de la valeur pour quelqu’un qui est déjà un Chrétien, mais elles sont inutiles pour celui qui essaye de gagner l’approbation et les bénédictions de Dieu en les faisant. L’apparence de bénéfice peut être là, mais pas sa réalité. Les gens peuvent penser que nous sommes Chrétiens. Ils peuvent louer notre dévotion au devoir. Mais l’effort charnel est simplement l’écorçage de rameaux en ce qui concerne Dieu.

Le seul moyen d’entrer au royaume de Dieu est de reconnaître que nous ne le méritons pas. Nous devons arriver à nous méfier de tout ce que nous sommes ou faisons pour mériter la faveur et la bénédiction de Dieu. Le travail du salût est le travail souverain de Dieu. Il a été accomplit par SON Fils, Jésus Christ. IL a supporté la punition pour nos péchés. IL a fournit la vertu que Dieu exige. Le salût n’arrive que quand on ne croit en rien de plus et rien de moins que Jésus Christ est suffisant pour nous fournir les bénédictions éternelles.

Je me demande combien de fois des vrais Chrétiens ont bêtement conclut que le succès que nous avons est la preuve de la bénédiction de Dieu et de son approbation de nos méthodes charnelles et non spirituelles. Est-ce qu’on, comme Jacob, supposons que n’importe quelles méthodes qui semblent marcher sont acceptables pour Dieu ? Quand je réfléchis à ce que je fais et que j’observe les techniques qui sont communément acceptées par l’église aujourd’hui, je dois admettre qu’il semble que les résultats nous sont plus importants que la vertu. Pendant que nous pouvons avoir du succès à nous convaincre et peut-être à convaincre les autres, Dieu connaît nos cœurs, et éventuellement, nous nous tiendrons devant LUI et devrons répondre de nos actions. Comme quelqu’un l’avait justement dit, nous ne sommes pas loués d’être victorieux, mais seulement d’obéir. Nous ne sommes pas loués d’être fécond, seulement de demeurer (Jean 15:1-8.)

Il se peut que nous essayions d’excuser notre déception en insistant que nous vivons dans une « génération corrompue et perverse » (Philippiens 2:15.) Nous arrivons à croire que le seul moyen de survivre dans une telle société est d’escroquer les escrocs. Jacob a probablement ainsi satisfait sa conscience, ruminant dans sa tête le fait qu’il ne pouvait pas traiter avec Laban d’une façon honnête. Mais cela n’est pas ce que l’apôtre Paul nous enseigne :

« Faites tout sans vous plaindre et sans discuter,

pour être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au sein d'une humanité corrompue et perverse. Dans cette humanité, vous brillez comme des flambeaux dans le monde,

en portant la Parole de vie. Ainsi, lorsque viendra le jour du Christ, vous serez mon titre de gloire, la preuve que je n'aurai pas couru pour rien et que ma peine n'aura pas été inutile. » (Philippiens 2:14-16)

Finalement, beaucoup d’entre nous, comme Jacob, échouent à « rendre attrayant l'enseignement de Dieu » (Tite 2:10) dans nos vies de tous les jours. Nous faisons un contrat avec notre employeur, mais nous concluons qu’il n’est pas autant intéressé par notre avenir que nous. Nous commençons à faire attention à nos intérêts aux frais du patron. Nous commençons à construire nos propres petits empires, tout comme Jacob avait séparé son troupeau de celui de Laban. Nous commençons à passer une grande partie de notre temps essayant de figurer comment nous pouvons prendre avantage de ce qui appartient à la compagnie. Plutôt que de travailler diligemment et abandonner notre bien-être aux mains de Dieu, nous prenons les choses en nos propres mains. Bien que nous puissions, comme Jacob, rester dans les limites de la loi, nous prenons avantage d’un autre. Une telle conduite n’est pas pour la gloire de Dieu. Cela n’est pas :

« Faites donc du règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux votre préoccupation première, … » (Matthieu 6:33)

Que Dieu nous permette d’avoir totalement foi en LUI et en SA grâce plutôt qu’en nos intrigues et en le travail de nos mains !


250 It is possible that Laban learned this through the pagan process of divination, as is suggested by the term employed. This is not mandatory, however, and thus scholars are divided as to which possibility is most likely. One way or the other, Laban learned that God’s hand was upon Jacob. It seems hard to believe that Laban should have had to resort to divination to determine this. If it were divination, surely Jacob’s testimony was gravely deficient.

251 C. F. Keil, and F. Delitzsch. Biblical Commentary on the Old Testament (Grand Rapids: Eerdmans, 1968), I, p. 292.

252 Ibid., p. 294.

253 “The adoption tablet of Nashwi son of Arshenni. He adopted Wullu son of Puhishenni. As long as Nashwi lives, Wullu shall give (him) food and clothing. When Nashwi dies, Wullu shall be the heir. Should Nashwi beget a son, (the latter) shall divide equally with Wullu but (only) Nashwi’s son shall take Nashwi’s gods. But if there be no son of Nashwi’s, then Wullu shall take Nashwi’s gods. And (Nashwi) has given his daughter Nahuya as wife to Wullu. And if Wullu takes another wife, he forfeits Nashwi’s land and buildings. Whoever breaks the contract shall pay one mina of silver (and) one mina of gold.”

After citing this translation of tablet G51 from a Nuzu tablet, Vos goes on to suggest this interpretation of what took place in the Jacob-Laban contest:

“The interpretation would then run something like this. Laban adopted Jacob (at least he made him a member of his household and made him heir, sealing the transaction by giving Jacob a daughter to be his wife. As long as Laban lived, Jacob had the responsibility of caring for him. When Laben died Jacob would inherit Laban’s estate in full if Laban failed to have any sons. If Laban had natural sons, each would receive an equal share of the property, and one of them would receive the household gods, which signified headship of the family.” Howard F. Vos, Genesis and Archaeology (Chicago: Moody Press, 1963), p. 99. Cf. also Harold G. Stigers, A Commentary on Genesis (Grand Rapids: Zondervan, 1976), p. 231.

254 Some suggest that this dream might have occurred earlier, but that is difficult to accept. Cf. Keil and Delitzsch, I, pp. 295-96.


33. La Différence Entre Légalité et Moralité (Genèse 31:17-55)

Introduction

J’ai un ami qui a un mot de sagesse pour presque tous les sujets. Un jour, quelqu’un me demanda une bonne définition d’ « éthique. » Je ne pouvais pas en trouver une, alors j’ai appelé mon ami. « Je viens juste de penser à ça », il me répondit quand je lui ai demandé. « ‘Etique’ est la différence entre la moralité et la légalité. ‘Ethique’ est la différence entre ce que je dois faire et ce que la Loi demande que je fasse. » Je n’ai jamais entendu une meilleure explication pour « éthique », alors je la partage avec vous.

Faisant ça, je réalise que Jacob manque totalement d’éthique à ce point dans sa vie. Pour Jacob, la légalité était égale à la moralité. Par cela, tout ce qui n’était pas contraire à la Loi n’avait aucun problème pour sa conscience. L’achat du droit d’aînesse d’Esaü était méticuleusement légal (Genèse 25:31-33), mais immoral. De même, la déception d’Isaac pour obtenir la bénédiction était légale. En fait, ça a même amené ce que Dieu avait promis arriverait mais par des moyens qui étaient déplaisants à Dieu (Genèse 27.) La proposition de travailler sept ans pour Rachel, la cadette, était légale, mais n’était pas vraiment acceptable pour Laban (Genèse 29:18-19,26.) Finalement, le contrat de Jacob avec Laban et sa manipulation des troupeaux pour le faire prospérer aux frais de Laban étaient à peine moraux, mais c’était rigoureusement légal – si légal, en fait, que plus tard il pourrait défier Laban de l’accuser de toutes infractions de leur agréement (31:36-42.)

C’était le manque de cadre éthique de Jacob, pour guider et gouverner sa conduite, qui résultat à une séparation très douloureuse quand le temps est venu de quitter Paddân-Aram et retourner à la terre promise. Les conséquences d’éthiques contestables sont clairement vues dans la dernière rencontre entre Jacob et son oncle Laban. Nous trouverons, je pense, que les choses ont très peu changé du temps et de la vie de Jacob, car l’éthique (la moralité) est aussi très rare aujourd’hui. C’est mon intention de considérer la base de la conduite morale et les conséquences de leur absence comme nous étudions les évènements de la vie de Jacob quand il quitte Paddân-Aram.

La Fuite de Jacob (31:17-21)

« Alors Jacob se mit en route: il fit monter ses enfants et ses femmes sur les chameaux;

il emmena tout son bétail et tous les biens qu'il avait acquis, en particulier, le cheptel qu'il avait amassé pendant son séjour à Paddân-Aram, pour rentrer chez son père Isaac au pays de Canaan.

Quant à Laban, il était parti tondre ses moutons. En partant, Rachel vola les idoles domestiques[b] de son père.

Ainsi Jacob partit en cachette de Laban l'Araméen, sans l'avertir de son départ.

Il s'enfuit avec tout ce qui lui appartenait et traversa l'Euphrate, puis il se dirigea vers les monts de Galaad. » (Genèse 31:17-21)

Les circonstances suggèrent fortement qu’il était temps pour Jacob de retourner à la terre promise (31:1-2), et par une révélation divine, Dieu commanda Jacob de le faire (31:3.) Ayant reçu l’assurance que ses femmes supportaient cette décision (31:14-16), Jacob emballa rapidement toutes ses affaires et se mit en route pour la maison. Il ne semble pas que ce fut accidentel que Jacob partit au moment que Laban était très occupé à tondre son troupeau. Partir sans aucun avertissement, Jacob raisonna, était le seul moyen de partir sans résistance de la part de Laban, qui aurait pu refuser de relâcher les femmes de Jacob ou leurs troupeaux.

Ce que Jacob ne savait pas était que Rachel avait volé les idoles de Laban juste avant de partir. Beaucoup de spéculations sont faites sur les motifs de Rachel, mais la raison la plus supportée par le texte, et par l’archéologie, est que Rachel vola les idoles de la maison de son père pour établir une revendication future à l’héritage de la famille de Laban. Les idoles étaient une marque d’une réclamation appropriée pour les possessions et le titre de chef d’une famille.255 Rachel a dû se sentir justifiée en volant ces dieux et en espérant partager l’héritage de la famille. Après tout, c’est ce qu’elle et Léa venaient affirmer à Jacob :

« Rachel et Léa lui répondirent:
---Avons-nous encore quelque chose, ou un héritage, chez notre père?

Ne nous a-t-il pas traitées comme des étrangères puisqu'il nous a vendues? Et, de plus, il a mangé notre argent.

Par conséquent, tous les biens que Dieu a sauvés de notre père nous appartiennent, à nous et à nos enfants. Maintenant, donc, fais tout ce que Dieu t'a demandé. » (Genèse 31:14-16)

Dans l’esprit de Rachel recevoir les richesses de Laban était la volonté de Dieu. Si c’était le cas avec les troupeaux dont Jacob s’occupait, pourquoi en serait-il autrement des biens à la mort de Laban ? Je pense que Rachel se sentit complètement justifiée en volant les idoles de la famille pour cette raison. Il est intéressant, cependant, qu’elle n’ait rien dit à Jacob à propos de son larcin.

Deux mauvaises choses sont ainsi commises pendant le départ de Jacob et sa famille de Paddân-Aram. Premièrement, Jacob est parti sans rien dire à Laban et au moment le moins facile pour lui de l’en empêcher. Deuxièmement, Rachel a volé les idoles de la famille de Laban, qui étaient la marque du droit de revendication d’une part de l’héritage de Laban et la position de chef de famille. Jacob suivait la volonté de Dieu en retournant à la terre promise, mais il ne le faisait pas comme Dieu le voulait.

La Poursuite de Laban (31:22-35)

« Le troisième jour, on avertit Laban que Jacob s'était enfui.

Il prit avec lui des hommes de sa famille, le poursuivit pendant sept jours et le rattrapa dans les monts de Galaad.

Mais, pendant la nuit, Dieu vint parler à Laban l'Araméen dans un rêve. Il lui dit:
---Garde-toi de dire quoi que ce soit à Jacob, ni en bien ni en mal.

Quand Laban atteignit Jacob, celui-ci avait dressé sa tente dans la montagne. Laban et ses hommes s'installèrent eux aussi dans les monts de Galaad.

Laban interpella Jacob:
---Qu'est-ce qui t'a pris? Pourquoi m'as-tu trompé? Tu as emmené mes filles comme des captives de guerre!

Pourquoi t'es-tu enfui en cachette? Tu m'as trompé au lieu de me prévenir! Je t'aurais laissé partir dans la joie avec des chants, au son du tambourin et de la harpe.

Tu ne m'as même pas laissé embrasser mes petits-enfants et mes filles! Vraiment, tu as agi de façon stupide!

Je pourrais vous faire du mal, mais le Dieu de votre père m'a parlé la nuit dernière et m'a dit: «Garde-toi de ne rien dire à Jacob ni en bien ni en mal.»

Maintenant, si tu es parti parce que tu languissais après la maison de ton père, pourquoi as-tu volé mes dieux? » (Genèse 31:22-30)

Ce que Jacob ne pouvait pas savoir était l’impact que son départ furtif aurait sur Laban quand associé avec le vol de ses dieux. Si vous étiez Laban, vous seriez venu à la même conclusion. Ses idoles avaient disparu, et Jacob aussi, rapidement et secrètement. Sûrement, c’était parce qu’il les avait volées. A quelle autre conclusion est-ce que Laban aurait-il pu arriver ? Bien que Laban essaye de projeter un écran de fumée en jouant le rôle du père et grand-père offensé (versets 26-28), son plus grand intérêt était de regagner possession de ses dieux (verset 30.)

Rattraper Jacob n’était pas une petite affaire, car il avait déjà trois jours d’avance. Par le temps qu’il s’était dépéché de rentrer à la maison, avait découvert la disparition de ses idoles, et rassembler les membres de la famille (qui, je suppose, étaient prêts à se battre), un quatrième jour avait dû être perdu. Après sept jours, Laban rattrapa Jacob, mais ses intentions furent certainement modifiées par l’avertissement divin contenu dans un rêve qu’il eut la nuit précédant la rencontre face à face des deux hommes. Le message que Laban reçut était simple : « ---Garde-toi de dire quoi que ce soit à Jacob, ni en bien ni en mal. » D’une expression similaire dans 24:50, nous devons comprendre que Dieu avertit Laban de ne pas essayer de changer les intentions de Jacob ou de lui faire du mal.

Quand Laban confronta Jacob le jour suivant, l’avertissement de Dieu ne l’a pas empéché de le réprimander pour son départ hâté, qui l’a privé de faire ses adieux. Ce n’était pas le départ que Laban protesta, car le désir de Jacob de retourner dans son pays était compréhensible (verset 30.) Ce qui troublait Laban, c’était comment Jacob était parti. Jacob était parti « en cachette », (versets 20,27), pendant qu’en même temps Rachel volait ses idoles.

Laban travaille dur à jouer le rôle du père et grand-père offensé à qui l’affection profonde pour ses filles et petits-enfants lui a causé tant d’agonie quand il apprit qu’ils étaient partis secrètement sans dire au revoir. La plupart de sa protestation est sur ce ton, mais il semble y avoir un manque considérable de sincérité ici. Rachel et Léa n’avaient-elles pas indiqué qu’il ne montrait que peu de sentiments pour elles (verset 14-16) ? Le vrai sujet de la contestation était les idoles volées : « … pourquoi as-tu volé mes dieux? » (verset 30.) C’était ce qu’il y avait de plus important. C’était la raison pour se lancer aux trousses de Jacob avec les membres de sa famille qui étaient probablement prêts pour la bataille. Cela explique l’avertissement de Dieu à Laban de ne pas toucher Jacob. Si Jacob s’enfuyait avec les dieux de Laban, il pourrait revenir un jour revendiquer les biens de Laban. Cela ne pouvait pas être toléré.

La réponse de Jacob n’est pas venue d’une position de force. Ses premiers mots sont une défense faible de sa fuite secrète, pendant que le reste est en réponse au sujet des idoles volées, dont il n’avait aucune connaissance :

« Jacob répliqua:
---Je suis parti en cachette parce que j'avais peur que tu ne m'enlèves de force tes filles.

Quant à celui chez qui tu trouveras tes dieux, il ne vivra pas. Fouille tout ce que j'ai, en présence de nos gens! Ce qui t'appartient, reprends-le!
En effet, Jacob ignorait que Rachel avait volé les idoles domestiques. » (Genèse 31:31-32)

La conduite de Jacob était le résultat de sa peur, tout comme la déception de son père Isaac (26:7,9) et son grand-père Abraham (12:11-13,20:11) l’avaient été. Jacob n’avait pas assez de foi que Dieu le délivrerait des mains de son beau-père. Dans sa peur, il questionnait la sincérité, la vérité des mots que Dieu avait prononcés à Béthel :

« Et voici: je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras; et je te ferai revenir dans cette région; je ne t'abandonnerai pas mais j'accomplirai ce que je t'ai promis. » (Genèse 28:15)

Jacob n’était pas encore là où il pouvait croire que Dieu accomplirait ce qu’IL disait IL ferait sans avoir un plan B qui incluait la manipulation ou la déception de Jacob. Ayant eut le dessus de Laban pendant les six derniers jours, Jacob n’était pas certain que Laban le laisserait partir sans une bagarre. Peut-être ne laisserait-il pas ses filles partir non plus.

Ce n’était pas une discussion que Jacob tenait à prolonger, car il n’avait pas vraiment d’explications pour justifier ses actions récentes. Etant certain qu’il était innocent de l’accusation du vol des idoles de Laban, Jacob tourna la conversation sur ce sujet. Laban fut poussé à faire une fouille diligente des biens de Jacob pour essayer de trouver ses idoles. Qui que soit trouvé en possession de ces dernières serait mis à mort ! Jacob, manifestement, n’avait aucune idée que sa femme favorite, sa bien-aimée Rachel était la coupable. Que Laban était plus intéressé par ses idoles, pas par les adieux à sa famille, allait être très visible par ses actions suivantes :

« Laban fouilla la tente de Jacob, celle de Léa, puis celle des deux servantes, et ne trouva rien. En sortant de la tente de Léa, il entra dans celle de Rachel.

Or Rachel, qui avait pris les idoles, les avait cachées dans la selle du chameau et s'était assise dessus. Laban fouilla toute la tente sans rien trouver.

Elle dit à son père:
---Que mon seigneur ne se fâche pas si je ne peux pas me lever devant toi car j'ai ce qui arrive habituellement aux femmes.
Il fouilla encore, mais ne trouva pas les idoles. » (Genèse 31:33-35)

Il était évident que Laban ne soupçonnait pas Rachel non plus. Il fouilla la tente de Jacob en premier. Qui aurait été le plus vraisemblable d’avoir volé ses dieux que Jacob ? N’était-il pas celui qui était venu à Paddân-Aram à cause de son désir d’hériter la position de chef de famille et d’avoir les droits d’aînesse ? Le vol des idoles de la famille donnerait à Jacob la prééminence dans la maison de Laban, tout comme sa déception la lui avait gagnée dans la maison d’Isaac.

Ayant fouillé la tente de Jacob minutieusement, Laban continua par la tente de Léa et celles des deux servantes. Seulement en dernier arriva-t-il à la tente de Rachel. Elle était la moins suspecte de tous, et cependant, elle était la coupable. Elle dissimula avec succès son vol par une distraction astucieuse. Elle était assise sur la selle qui cachait les idoles de Laban. Quand il eut finit de fouiller toutes les autres parties de la tente, elle expliqua qu’elle devait rester assise à cause de son inconfort mensuel, commun aux femmes. Laban n’a pas voulu presser le sujet plus loin, et alors le vol de Rachel ne fut pas découvert. Je ne sais pas quand ou si Rachel avoua son vol à Jacob, mais je peux bien imaginer ce que sa réponse a dû être.

« Alors Jacob se mit en colère et fit de violents reproches à Laban:
---Quelle faute ai-je commise, s'écria-t-il, qu'ai-je fait de mal pour que tu t'acharnes ainsi contre moi?

Tu as fouillé toutes mes affaires. Qu'as-tu trouvé de ce qui t'appartient? Produis-le ici en présence de mes gens et des tiens, et qu'ils servent d'arbitres entre nous deux.

Voilà vingt années que je suis chez toi; tes brebis et tes chèvres n'ont pas avorté, et je n'ai jamais mangé les béliers de ton troupeau.

Si une bête se faisait déchirer par un fauve, je ne te la rapportais pas[c]: c'est moi qui t'en dédommageais. Tu me réclamais ce qu'on m'avait volé de jour et ce qui m'avait été volé la nuit.

Le jour, j'étais dévoré par la chaleur; la nuit, le froid m'empêchait de dormir.

Voilà vingt ans que je vis ainsi chez toi: pendant quatorze ans, je t'ai servi pour tes deux filles, puis pendant six ans pour ton bétail; dix fois, tu as changé les conditions de mon salaire.

Si le Dieu de mon père, le Dieu d'Abraham et celui que redoute Isaac, n'avait été de mon côté, tu m'aurais renvoyé aujourd'hui les mains vides. Mais Dieu a vu ma misère et avec quelle peine j'ai travaillé. La nuit dernière, il a prononcé son verdict. » (Genèse 31:36-42)

Jacob reconnut l’offense de Laban comme une simple façade. La vraie raison de se mettre aux trousses de Jacob était la pensée d’être trompé par lui. Laban conclut qu’il avait finalement été trop loin. Jusqu'à ce point, il avait toujours réussi à rester dans les limites de la Loi. Bien qu’il ait tordu les règles impitoyablement, il n’avait pas enfreint la Loi. Avec la disparition des idoles de la famille, Laban avait pensé que Jacob était finalement allé trop loin dans sa cupidité. Mais maintenant Laban se retrouvait les mains vides. Ses accusations ne pouvaient pas être justifiées. Les évidences manquaient. Jacob, à la mode ancienne, demandait une ordonnance de habeas corpus (le droit de contester une détention.) Laban fut forcé de produire les évidences. Il dut les montrer ou la fermer, et Jacob fut très heureux d’être celui qui dû lui dire laquelle des deux était sa seule alternative.

Non seulement n’y avait-il pas d’évidences découvertes pendant la fouille, mais Laban avait constamment eu tors dans beaucoup d’autres domaines. Sur ceux-là Jacob était impatient d’élaborer. Jamais les troupeaux de Laban n’avaient été négligés, jamais Jacob n’avait mangé aux frais de Laban. Jacob remplaça les animaux qui furent perdus de causes naturelles, bien qu’il n’était pas responsable. Laban insista sur ça, et Jacob le fit sans protester – jusqu'à présent. Jacob travailla dur, souffrant les aléas de la vie de berger, et tout ça pendant que Laban continuait souvent à diminuer sa paye.

Ayant soulagé son cœur d’années de frustration, Jacob utilisa son atout, finissant triomphalement sa défense en affirmant que Dieu était de son coté (verset 42.) Si Dieu n’avait pas protégé Jacob, Laban aurait pu se sortir sans douleurs de ses manigances. Toute sa prospérité, Jacob maintenait, venait du fait que Dieu veillait sur lui. Dieu avait vu son affliction, c’était vrai (verset 12), mais Jacob était allé trop loin quand il ajouta « … et avec quelle peine j'ai travaillé » (verset 42.) Nulle part a Dieu indiqué à Jacob que SA bénédiction était liée à ses travaux. En fait, Dieu avait révélé à Jacob que c’était au contraire tout l’opposé (versets 10-13.) L’avertissement donné à Jacob la nuit précédente était la preuve de Jacob que Dieu était de son coté. Dieu avait passé jugement, et Jacob maintenait qu’il avait été prouvé innocent.

Le Covenant de Paix (31:43-55)

Après la défense de Jacob, j’ai un sentiment malsain qu’il a énormément exagéré sa cause. Dieu avait bien vu tout ce que Laban lui avait fait subir. La prospérité de Jacob venait de Dieu, mais ça avait peu ou rien à voir avec la piété de Jacob ou son génie productif. Dieu l’avait bénit sur la base de la grâce, mais Jacob a utilisé l’intervention de Dieu comme base d’auto défense. Jacob maintenait qu’il avait prédominé et que Dieu était intervenu parce qu’il était spirituel, pendant que Laban était charnel. Je ne suis pas convaincu par les meilleurs efforts de Jacob. Laban ne paraît pas non plus être très impressionné. Bien qu’il n’ait pas été capable de prouver la malhonnêteté de Jacob, il en était quand même convaincu. Il engagea alors l’alliance qui est faite :

« ---Ces filles sont mes filles, répondit Laban, ces fils mes fils, ces troupeaux sont miens et tout ce que tu vois est à moi. Et que puis-je faire aujourd'hui pour mes filles et pour les enfants qu'elles ont mis au monde?

Maintenant donc, viens, concluons une alliance, toi et moi, et laissons ici un signe qui nous serve de témoin à tous deux.

Alors Jacob prit une pierre et l'érigea en stèle.

Puis il dit aux siens:
---Ramassez des pierres!
Ils ramassèrent des pierres, les entassèrent et, tous ensemble, ils mangèrent[d] là sur ce tas de pierre.

Laban le nomma Yegar-Sahadouta (Le tas de pierre du témoignage) et Jacob l'appela Galed (Le tas de pierre-témoin).

Laban déclara:
---Ce tas de pierre sert aujourd'hui de témoin entre toi et moi.
C'est pourquoi on le nomma Galed.

On l'appelle aussi Mitspa (Le lieu du guet), car Laban avait dit encore:
---Que l'Eternel fasse le guet entre nous deux quand nous nous serons perdus de vue l'un et l'autre.

Si tu maltraites mes filles et si tu prends d'autres femmes en plus d'elles, ce n'est pas un homme qui nous servira d'arbitre, mais prends-y garde: c'est Dieu qui sera témoin entre moi et toi.

Puis il ajouta: Vois ce tas de pierre et cette *stèle que j'ai dressés entre moi et toi.

Ce tas de pierre et cette stèle nous serviront de témoins. Je ne dois pas dépasser ce tas de pierre et cette stèle dans ta direction, et tu ne dois pas les dépasser dans ma direction avec de mauvaises intentions.

Le Dieu d'Abraham et le Dieu de Nahor[e] --- c'était le Dieu de leur père[f] --- seront juges entre nous!
Jacob prêta serment par le Dieu que redoutait son père Isaac.

Puis il offrit un sacrifice sur la montagne et invita sa parenté à un repas. Ils mangèrent donc ensemble et passèrent la nuit sur la montagne.» (Genèse 31:43-55)

Tout ce que Jacob emmena avec lui appartenait à Laban, il insista – ses femmes, ses enfants, et ses troupeaux (verset 43) – mais que pouvait-il faire ? S’il ne pouvait pas récupérer ses idoles, le moins que Laban puisse faire était de faire une alliance avec Jacob qui lui garantirait qu’il ne pourrait jamais utiliser ces dieux pour empiéter encore plus sur ses possessions à l’avenir. Remarquez que le traité fut initié par Laban et que ses termes sont épelés par lui. Puisque Laban n’avait pas succédé à garder Jacob sous sa coupe, il comptait maintenant sur le Dieu de Jacob pour le faire marcher droit.

Une pierre fut érigée en stèle (verset 45), et ils utilisèrent un tas de pierres pour bâtir un monument (verset 46.) Et un repas d’alliance fut partagé par Jacob et Laban et les membres de la famille (verset 54.) Laban réussit à ce que Jacob promesse quelques détails devant son Dieu. Premièrement, Jacob promit qu’il ne maltraiterait jamais les filles de Laban et de ne jamais prendre d’autres femmes en plus de ses deux filles (verset 50.) Deuxièmement, tous les deux promettaient de ne pas franchir cette limite pour attaquer l’autre (verset 52.) Ayant agrée sur ces sujets, Laban fit ses derniers adieux à ses filles et leurs enfants. Les bénissant, il retourna à sa maison (verset 55.) La longue et tumultueuse relation entre Laban et Jacob arriva à une fin.

Conclusion

Jacob semble être sorti vainqueur de cette rencontre avec Laban, vraiment ? Pendant que Jacob se soit lui-même convaincu et ses femmes de son innocence, il ne nous pas convaincu, ni n’a-t il changé l’opinion de Laban. Laban était toujours certain que Jacob était un escroc, mais ayant été averti par Dieu, il ne pouvait pas faire grand chose pour l’arrêter. L’alliance qu’il initia était son seul espoir. Et cette alliance n’était pas un hommage au caractère de Jacob.

OK, arrêtez et réfléchissez pour un moment. Laban a vécu très prêt de Jacob pendant vingt ans, et il était convaincu de son manque d’intégrité. Il croyait que Jacob avait volé ses idoles. Il croyait que Jacob s’était approprié ses troupeaux sournoisement. Il exigea que Jacob prête serment solennellement qu’il ne maltraiterait pas ses femmes ou qu’un jour il reviendrait chez Laban avec des intentions hostiles. Est-ce que cela à l’air d’un homme qui est convaincu que Jacob était un homme dévot ? Tout comme les covenants entre Abimélek et Abraham (21:22-24), et plus tard Abimélek et Isaac (26:26-31), étaient évidences de la condition charnelle de ces patriarches, ce traité avec Laban révéla les imperfections du caractère de Jacob. Il n’était pas un homme en qui on pouvait avoir confiance. Il pouvait au moins, respecter la Loi, alors Laban expliqua clairement les promesses qu’il sentait étaient nécessaires. Quel misérable témoignage du caractère de jacob !

Pourtant, Jacob semble convaincu de son intégrité. Il était certain que Dieu était de son coté à cause de sa vertu. Comment Jacob a pu tant se tromper ? J’en suis arrivé à croire que la réponse peut se trouver dans le fait que Jacob était un légaliste. Jacob était fier de lui-même pour être un homme qui respecte la Loi. Jamais, au moins à ma connaissance, a-t-il brisé une promesse. Il a fait une alliance avec Laban, et il y a été fidèle. Oh, il avait bien pelé ces rameaux, bien sur, mais ce n’était pas briser un agreement !

Jacob, je crois, n’avait aucun vrai sens d’éthiques. Pour lui, moralité et légalité étaient égales. Tout ce qui était dans les limites de la Loi était moral pour autant qu’il était concerné. C’est pourquoi il pouvait se trouver devant Laban avec une indignation vraiment justifiée et demander que toutes évidences de méfaits de sa part soient présentées. Il pouvait revendiquer avec grande assurance que Dieu était de son coté. Comment cela ne pouvait-il pas être vrai quand Jacob avait toujours vécu dans les limites de la Loi ?

Mais ici est le cœur de l’erreur du légalisme, car le légalisme égale la moralité avec la légalité. Il croit que la vertu et la sauvegarde de la Loi sont une seule et même chose. Une personne peut n’avoir aucune éthique du tout, mais tant qu’elle n’enfreint pas la Loi, elle se sent moralement pure. Elle sera persuadée de l’approbation et de la bénédiction de Dieu.

Avec cette mentalité, Jacob n’était pas très différent de Juifs du temps de Jésus. Ils avaient l’impression qu’étant des descendants d’Abraham, ils étaient assurés les faveurs de Dieu (Jean 8:39.) Ils étaient sûrs que le fait de respecter méticuleusement la Loi les rendait acceptable pour Dieu. Cela met le Sermon sur la Montagne sous un tout autre angle pour moi. Jésus dit ces mots aux Juifs qui étaient légalistes. Ils pensaient que simplement vivre dans les limites de la Loi était suffisant pour recevoir une vertu acceptable pour Dieu. Notre Seigneur continua en leurs montrant qu’une vertu bien plus grande était nécessaire (Matthieu 5:20.) Une vraie foi n’était pas autant un sujet de forme que de foi. Ceux qui étaient de vrais membres du royaume étaient ceux dont les cœurs étaient purs devant Dieu. Ainsi, notre Seigneur traita plus avec les motifs qu’avec les méthodes. IL traita plus avec les fonctions qu’avec de simples formes.

La Loi était seulement un standard minimum ; Il n’était pas destiné à ce que les gens se sentent vertueux, mais à démontrer aux hommes à quel point ils étaient loin de la sainteté de Dieu. Le Nouveau Testament ne nous dit pas que les standards mis en place par le Vieux Testament sont abolis (Matthieu 5:17), car ceux qui suivent l’Esprit rempliront l’obligation (singulière) de la Loi (Romains 8:4.) Le légalisme est mauvais car les hommes aiment abaisser tout à un standard humain qui, s’il est obéi, produit une vertu humaine. La liberté chrétienne voit le standard de nos pensées et nos actions comme étant celles de notre Seigneur LUI-MEME, car c’est à Son image que nous devenons conformes (Romains 8:29.)

Jacob a pu se trouver vertueux, mais Laban n’était pas convaincu du tout. Il avait ressort au légalisme (par ça, le covenant légal) car c’était tout ce qu’il pouvait compter Jacob ferait – respecter juste quelques règles. Beaucoup de Chrétiens aujourd’hui ne sont pas différents de Jacob. Eux aussi (nous ?) sont légalistes. Nous pensons que nous sommes pieux et saint car nous ne fumons pas, ne marchons pas de tabac ou ne jurons pas. Mais demandez à ceux qui doivent travailler avec nous ou ceux qui nous emploient, et ils feront exactement ce que Laban a fait – ils mettront tout par écrit. Vous voyez, même avec tous nos mots pieux le monde nous connaît, car eux aussi, doivent vivre avec nous. Pendant que nous gardons une certaine liste de « à faire »s et « à ne pas faire »s, on peut saper et manipuler ; On peut tromper et détruire ; On peut rechercher nos succès aux frais des autres. La vraie vertu, je crois, implique bien plus que respecter scrupuleusement quelques règles. C’est une question de cœur. Pas étonnant que tant de non croyants (et Chrétiens) soient réticents à faire des affaires avec des Chrétiens. Ils savent que, bien que Dieu puisse être avec nous, nous n’agissons pas toujours des plus vertueusement.

L’éthique est, comme nous l’avons dit, la différence entre la légalité et la moralité. Nous vivons dans un temps ou les Chrétiens et païens pensent que ce qui est légal est légitimement chrétien. Nous, comme Jacob, avons nos propres rameaux pelés et un sens des affaires lucratif, que nous pensons Dieu est obligé de bénir. Pas étonnant que le monde essaye de légaliser l’homosexualité et l’avortement et d’autres choses de ce genre. Pour eux, la légalité est la moralité. Si ce n’est pas illégal, c’est moral, ils supposent.

La Bible tire des lignes de guidage, des lignes claires quelques fois. Il y a des absolus et il y a des règles. Mais en plus de ceux- là, peut-être devrais-je dire au-dessus de tous ceux-là, est un autre standard de conduite que nous appellerons éthique ou conviction. Beaucoup de Chrétiens semblent en avoir peu, et pourtant ce sont elles qui séparent un vrai Chrétien aux yeux du monde. Combien d’entre nous sommes vus par le monde comme Jacob l’était par Laban ? Combien d’entre nous avons des convictions qui nous causent d’éviter certaines méthodes, même si elles sont légales ? Les éthiques chrétiennes devraient être si hautes que les règles légalistes ne seraient jamais nécessaires, au moins pour ceux qui sont vertueux (1 Timothée 1:9-10.)

L’essentiel pour Jacob était la foi. Il a essayé de s’en aller en cachette, sans le dire à Laban, parce qu’il avait peur (verset 31.) Il faisait confiance à Dieu mais pas assez pour faire ce qui était honorable aux yeux des hommes. Il ne pensait pas que Dieu pourrait le sauver, lui et sa famille s’il agissait honorablement devant Laban. Son Dieu, dans les mots de J. B. Phillips, était « trop petit. » N’est-ce pas le cas pour la plupart d’entre nous ? La raison pour laquelle nous sommes réticents à vivre par nos convictions fermes est que nous ne faisons pas confiance à Dieu d’être capable de nous bénir sous ces restrictions ajoutées. Avons-nous oublié comment Elie fit verser des cruches d’eau sur son sacrifice pour que ceux qui regardaient pourraient seulement donner la gloire à Dieu (1 Rois 18, spécialement versets 33-35) ? N’est-ce pas la raison pour laquelle nous essayons désespérément d’interpreter le Sermon sur la Montagne, pour que nous n’ayons pas à vivre par ses enseignements ? Une foi qui est ferme n’a pas peur de vivre pour que la gloire ne soit donnée qu’à Dieu seul.

Quelle leçon cela a dû être pour les anciens Israélites qui ont reçu la Loi de Dieu de l’auteur de Genèse ! Bien que Dieu ait donné la Loi à Israël, IL ne l’a pas fait pour donner un standard de vertu qui convaincrait les hommes de leur nature pécheresse, de leurs besoins de sacrifice, et de leurs besoins d’un Sauveur Qui paierait le châtiment pour leurs péchés et fournirait la vertu qu’ils ne pourraient fournir de leurs propres mains.

Les actions de Jacob étaient mauvaises pour une autre raison, je crois. Pendant que Jacob voulait bien garder sa déception dans les limites de la Loi, ses actions ont enseigné aux autres à essayer d’avancer dans la vie en manœuvrant au-delà de la Loi. Je crois que c’est ce qui est arrivé à Rachel. Elle a bien apprit de son mari. Elle vola les idoles de Laban (verset 19), mais dans le verset suivant on nous dit que « Jacob partit en cachette (il lui vola son cœur) … » (verset 20.) Le même mot hébreu est utilisé pour décrire les actions de Rachel et celles de Jacob. Croyez-vous que ce soit une coïncidence ? Jacob vola le cœur de Laban mais tout juste dans les limites de la Loi. Rachel vola les idoles de Laban, tout juste en dehors de la Loi. Elle n’a pas vu la ligne fine de limite de son mari. Notre déception, même si elle est dans les limites de la Loi, conduit les autres à aller plus loin.

Finalement, les actions de Jacob ici me rappellent que quelqu’un peut faire la volonté de Dieu mais dans un sens qui est offensive au caractère de Dieu. Dieu avait commandé à Jacob de quitter Paddân-Aram et de retourner à la terre promise (verset 3.) Dans ce sens, Jacob accomplissait la volonté de Dieu pour sa vie. Mais il ne le faisait pas de la façon dont Dieu voulait qu’il le fasse. Des fois, nous sommes tellement pris dans les faits que ce que nous faisons est correct que nous oublions de nous demander si nous le faisons correctement selon la volonté de Dieu. Nos méthodes doivent toujours être compatibles avec notre Maître si le but de nos actions est de L’honorer.


255 “. . . Rachel may well have had a partly religious motive (cf. 35:2,4), but the fact that possession of them could strengthen one’s claim to the inheritance (as the Nusi tablets disclose)+ gives the most likely clue to her action.” Derek Kidner, Genesis (Chicago: Inter-Varsity Press, 1967), p. 165. +Kidner here refers to Biblical Archaeologist, 1940, p. 5.

Stigers goes into more detail, saying, “According to the Nuzu tablets, a natural son is to take the gods, the teraphim: ‘If Nashwi has a son of his own, he shall divide the estate equally with Wullu, but the son of Nashwi shall take the gods of Nashwi.’*

“Another text, a new will of Hashwi, indicates that Wullu has died and Wullu’s oldest son is to receive the household gods.** In yet another text a reassignment of shares of the estate is made, but the oldest son alone is given possession of the household gods.***” Harold G. Stigers, A Commentary on Genesis (Grand Rapids: Zondervan, 1976), p. 242. (It should be added that Stigers does not agree with my conclusion that Rachel’s primary motivation for stealing Laban’s gods was to secure an inheritance for Jacob after Laban’s death. Cf. Stigers, p. 242.) *Ancient Near Eastern Texts, pp. 219-220, **Anne E. Draffkorn, “Ilani-Elohim,” Journal of Biblical Literature, LXXVI (1957), p. 220. Cf. O. J. Gadd, “Tablets from Kirkuk,” Review d’Assyriologie et d’Archaeologie Orientale, XXII (1926), Text #5; ***L. L. Lachemann, Excavations at Nuzu, “Miscellaneous Texts, Part 2: The Palace and Temple Archives” (HSS XIV: 1950), para. 2, p. 108.


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