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Where the world comes to study the Bible

30. Un Nouveau Commencement (Exode 34:10-35)

Introduction

J’ai toujours détesté les introductions. Je ne veux pas dire les introductions comme celle que je suis entrain d’écrire. Je fais allusion au genre d’introductions qu’une personne fait avant que quelqu’un parle. En fait, les introductions ne sont que des efforts pour convaincre les gens qu’ils devraient écouter ce que le speaker va dire. Mon avis est que personne ne sait si le speaker vaut le coût d’être écouter avant qu’il ne parle. Alors-là, tout le monde saura ! Je dis que les introductions sont un gaspillage de temps parce qu’elles focalisent sur le speaker, plutôt que sur le message. Peu importe s’il est bien connu ou s’il parle bien, le fait de prêter attention est seulement aussi intense que le message qu’il va transmettre.

Les introductions inclinent à concentrer sur le messager, plutôt que sur le message. Pour aller plus loin, les introductions concentrent sur les attestations du speaker. On nous parle donc de son éducation (accentuant spécialement les honneurs académiques), ses accomplissements et les personnes importantes qu’il connaît. Si nous voulions croire ce qu’une introduction cherche à faire, l’importance de la personne détermine l’importance du message.

Les références affectent notre attention et notre réponse aux mots d’un autre, mais le genre de références que Dieu donne sont rarement le même genre que ce qu’on attendrait. Quand Dieu dit à Moïse d’aller voir Pharaon pour lui demander qu’il laisse partir les Israélites, Moïse était très inquiet avec ses références. Il était inquiet qu’il serait vu comme un « moins que rien », et que personne n’écouterait son message (Exode 3:11). Même après que Dieu lui ait assuré que les hommes l’écouteraient, parce que « Je suis » était avec lui et L’avait envoyé (Exode 3:12-15), Moïse avait quand même peur qu’il ne soit pas prit au sérieux (Exode 4:1). En conséquence, Dieu donna à Moïse trois « références » très impressionnantes. La première était un bâton qui se changea en serpent venimeux mortel (4:2-5). La deuxième fut la possibilité de causer sa main de devenir lépreuse, puis de la faire redevenir saine (4:6-7). La troisième fut l’aptitude de verser de l’eau du Nil qui se changea en sang (4:8-9).

Cependant, Moïse n’était pas convaincu que ces références soient suffisantes. Il avait peur que parce qu’il n’était pas éloquent, il ne serait pas pris au sérieux. Alors, Dieu lui donna Aaron, son frère, comme porte-parole, ainsi que les fléaux qui tomberaient sur l’Egypte. Ceux-ci, mes amis, étaient des références très impressionnantes, des références que même Pharaon, à contrecœur, reconnut et cela l’amena à libérer les Israélites.

Bien que Moïse fut capable de se faire écouter par les Egyptiens, les Israélites, dû à la dureté de leurs cœurs, se révélèrent peu enclins à écouter les paroles de Dieu parlées par Moïse. C’est évident dans le chapitre 32 d’Exode, où le peuple rejeta les commandements de Dieu quand ils vénérèrent le veau d’or, qu’ils avaient persuadé Aaron de construire pour eux. Maintenant, après beaucoup de médiation de la part de Moïse, Dieu allait renouveler l’alliance avec Israël qu’ils venaient juste de briser. Moïse jouera un rôle encore plus grand dans le gouvernement de la nation. Je ne sais pas si son bâton pourra encore se transformer en serpent ou non, mais de toute façon, Dieu était prêt à ajouter aux références déjà impressionnantes de Moïse, qui encouragera les Israélites à tenir compte de ses paroles.

Moïse allait redescendre de la montagne avec un visage rayonnant, une réflexion de la gloire de Dieu qu’il avait vue. Chaque fois qu’il parlera à Dieu face à face, la radiance sera renouvelée. Chaque fois qu’il parlera à Israël avec son visage rayonnant, le peuple saura que Dieu leur parle à travers Moïse, lui donnant ainsi une référence que le peuple ne pourra ignorer.

De telles références peuvent sembler très distantes et sans rapport avec le saint du Nouveau Testament, qui vit à une époque différente, sous une alliance différente, et qui n’a jamais fait l’expérience de la luminosité de Dieu dont Moïse fit l’expérience. Si ce n’était pour le commentaire du Nouveau Testament, une telle conclusion pourrait être correcte. Cependant les Ecritures inspirées de Matthieu et Paul nous entraînent à prendre cet incident dans l’histoire d’Israël bien plus sérieusement. Regardons le passage d’Exode, et puis tournons-nous vers son interprétation et application dans le Nouveau Testament.

La structure de notre texte est directe. La section entière décrit le renouvellement de l’alliance avec Moïse. Les versets 10 et 11 introduisent l’alliance, alors que les versets 27 et 28 servent de conclusion. Le code de l’alliance ou ses conditions sont contenus dans la forme résumée dans les versets 12-26. Les versets 12-17 sont les prohibitions négatives, alors que les versets 18-26 sont les pratiques positives qu’Israël poursuit fidèlement. La section finale, versets 29-35, décrit la radiance du visage de Moïse quand il revint de la présence de Dieu. Ainsi, en forme de grandes lignes, notre passage est structure comme ceci :

    A. Les stipulations de l’alliance, vss. 10-28.

    1. Les résultats de l’alliance, v. 10.

    2. Les exigences de l’alliance, vss. 11-26.

        a. Négatives, vss. 12-17.

        b. Positives, vss. 18-26.

3. L’enregistrement de l’alliance – la radiance du visage de Moïse, vss. 29-35.

Les Caractéristiques de la « Nouvelle »  Ancienne  Alliance

Dans le verset 10, nous lisons les paroles de Dieu, annoncées à Israël par Moïse,

« ---Je vais conclure une alliance avec vous. En présence de tout ton peuple, je ferai des prodiges tels qu'il ne s'en est jamais produit sur la terre entière ni chez aucune nation, et tout le peuple qui t'entoure verra combien est impressionnante l'œuvre de l'Eternel que j'accompli par ton intermédiaire.» (Exode 24:10)

Les versets 11-26 contiennent les stipulations ou le « code de l’alliance » que Dieu fait ici. Ils sont considérablement plus abrégés que le « code » de l’alliance donne dans les chapitres 20-23. Cette « nouvelle » ancienne alliance sera mieux comprise en comparant cette alliance avec celle faite auparavant et brisée.

Premièrement, il y a une « similitude », une similarité distincte entre cette alliance et la première. Les Dix Commandements, écrits sur les deux tablettes de pierre sont les mêmes. Moïse monta au sommet de la même montagne, et y resta pendant la même période de temps – quarante jours et nuits. Les mêmes normes sont énoncées dans la deuxième alliance qu’elles étaient dans la première. Le péché d’Israël n’a pas amené une réduction des normes de Dieu pour Son peuple. L’alliance qui est faite ici est ainsi virtuellement un renouvellement de l’ancienne alliance. cependant, il y a quelques différences…

Deuxièmement, il y a une « nouveauté » dans l’alliance que Dieu fait avec Israël dans notre texte. Le terme « renouvellement » ou son équivalent n’est pas trouvé dans notre texte, ni n’y a t-il aucune référence à l’ancienne (première) alliance.110 La première alliance était basée sur les « miracles »111 que Dieu réalisa en libérant les Israélites de l’esclavage égyptien, alors que cette alliance attend avec impatience les miracles qui sont instrumentaux dans la possession du pays de Canaan (Exode 24:10-11). (Ironiquement les miracles que Dieu avait accomplit auparavant en Egypte causèrent les Egyptiens de chasser les Israélites de leur pays ; Maintenant, les miracles que Dieu promettait d’accomplir chasseront les Cananéens du pays d’Israël.)

Il y a beaucoup de différences entre la façon que cette « nouvelle » alliance fut donnée et celle dont la première le fut, ce qui a tendance à souligner sa « nouveauté ». Auparavant, Moïse ainsi que les 74 dirigeants d’Israël étaient montés sur la montagne pour ratifier l’alliance. Maintenant, Moïse y monte tout seul, apparemment même pas accompagné par Josué.112 Autrefois, le peuple accentua maintes fois le fait qu’ils allaient obéir tous les commandements de Dieu, mais aucunes promesses ne furent faites cette (seconde) fois-ci. Bien que les bénédictions de cette alliance soient encore conditionnelles, il n’y a pas de « si » déclarés ici, comme dans la première alliance (Exode 19:5).

Finalement, le « code de l’alliance » qui est donné dans le chapitre 34 est beaucoup plus court que celui trouvé dans les chapitres 20-23. Le premier code de l’alliance plaçait beaucoup d’importance sur les questions sociales, telles que le traitement des esclaves et la juste compensation pour la perte causée par négligence ou vol. Dans ce « code de l’alliance » abrégé, la gravité tombe sur le chemin qu’Israël avait parcouru avec Dieu, qui avait été interrompu par l’idolâtrie et l’apostasie d’Israël. Les prohibitions des versets 12-17 interdisent ces contacts avec les Cananéens qui pourraient conduire Israël à se détourner de Dieu. La façon pour Israël de traiter avec les idoles païennes est même plus sévère dans la seconde phrase du « code de l’alliance ».113 Les pratiques auxquelles les versets 18-26 font références sont celles qui augmenteraient la vénération et la marche d’Israël avec Dieu. Ainsi, sans faire référence à la chute d’Israël, cette déclaration abrégée du « code de l’alliance » donnée auparavant concentre sur ces commandements qui empêcheront Israël de rechuter, s’ils sont obéis.114

Nous avons déjà discuté le plus grand rôle joué par Moïse dans cette alliance que dans celle d’avant. Moïse alla seul sur la montagne et vit Dieu, alors qu’auparavant cela avait été lui et 74 autres dirigeants de la nation. Cette fois-ci, on nous dit que Moïse tailla ces deux tablettes de pierre (34:1) et qu’il écrivit dessus (34:27-28). Moïse devient la figure humaine centrale dans cette alliance. Cela deviendra encore plus apparent dans la section finale de ce chapitre, où le visage de Moïse est dit devenir rayonnant quand il est en présence de Dieu.115

La Splendeur de l’Alliance – La Transfiguration de Moïse 116

Les Israélites attendirent une fois de plus, pendant quarante jours et nuits, jusqu'à ce que Moïse revienne avec les tablettes de pierre contenant les Dix Commandements. L’humeur était très différente cette fois-ci comparée à la dernière fois. La première fois que Moïse descendit du mont Sinaï, il trouva le peuple vénérant le veau d’or, qu’ils avaient convaincu Aaron de construire pour eux. Cette pseudo-vénération avait une qualité païenne de cette pseudo- vénération et Moïse fut furieux, tout comme Dieu l’avait été. Les tablettes de Pierre furent détruites et pulvérisées par Moïse. Il en fut de même avec le veau d’or. Trois milles hommes furent tués avant que la situation ne soit revenue sous contrôle. Il y eut beaucoup d’intercession avant que Dieu finalement ne promette à Moïse qu’Il pardonnerait Israël et serait présent avec eux lorsqu’ils iraient prendre possession du pays de Canaan.

Vous pouvez être sûrs que cette fois-ci le peuple fut plus prudent en attendant patiemment Moïse. Après l’apostasie d’Israël, il y aurait pu avoir quelques doutes pour voir si Moïse reviendrait avec les tablettes de Pierre ou non, et avec l’assurance que Dieu avait une fois encore fait une alliance avec Son peuple. Si chaque Israélite se tenait à l’entrée de sa tente quand Moïse allait à la Tente de la Rencontre (33:8), vous pouvez être sûrs que chaque œil était fixé sur mont Sinaï, attendant le moindre signe de son retour. Vous pouvez imaginer la joie du peuple quand la première personne s’écria qu’il avait été vu descendant de la montagne.

Lors de la première descente, le peuple ignora la descente de Moïse, mais Moïse et Josué devinrent de plus en plus conscients des festivités et de l’apostasie du peuple. La colère de Moïse avait dû s’intensifier avec chaque pas vers le bas. Maintenant, les circonstances étaient différentes. Moïse ne savait pas que son visage était rayonnant,117 littéralement incandescent avec la gloire de Dieu. Comme Moïse s’approchait, le peuple observa son visage éblouissant, et apeurés, ils s’éloignèrent de lui. Une expression de terreur aurait put être vue sur les visages de ceux qui étaient les plus proches de lui. Il se peut que les petits enfants pleurèrent et s’enfuirent vers leurs mères.

Peut-être qu’à ce point-là Moïse se tourna vers Josué pour lui demander ce qui n’allait pas. Effaré, Moïse a pu se précipiter dans sa tente et se regarder dans le miroir de sa femme. Ce qu’il vit a dû le stupéfier autant que cela avait dû stupéfier les Israélites. Ce n’était pas simplement des joues rouges, comme s’il avait été soudainement embarrassé ; son visage n’était pas non plus écarlate. C’était l’éclat d’une lumière puissante.

D’un coté, l’histoire du visage de Moïse ne me semble pas inhabituelle du tout. Ça ressemble plutôt à la promesse d’une publicité commerciale que je vois presque tous les jours. D’un autre coté, c’est un incident très étrange. Imaginez, si vous pouvez, être la femme de Moïse, et essayer de dormir une nuit après que Moïse ait été en présence de Dieu, avec un spot light virtuel éblouissant dans l’obscurité. Je peux la visualiser tournant et se retournant pendant des heures, et finalement disant à Moïse, « Oh, pour l’amour de Dieu, Moïse, éteint cette lumière ! ». Puis peut-être, plongeant sous les couvertures.

D’une manière prévisible, le peuple fut en premier apeuré par l’éclat de l’apparence de Moïse, mais éventuellement fut capable de se rapprocher pour entendre Moïse parler et accepter ses paroles comme si c’était Dieu Lui-même qui leur parlait. Moïse commença à utiliser un voile. Il retirait le voile quand il allait parler avec Dieu et ne le portait pas jusqu'à ce qu’il transmette les paroles de Dieu au peuple. Puis, il mettait le voile sur son visage jusqu'à ce qu’il parle avec Dieu. Le texte semble indiquer que Moïse fit cela plusieurs fois, avec un certain degré de régularité. Je crois que cela arrivait quand Moïse entrait dans la Tente de la Rencontre.118

La grande intimité de Moïse avec Dieu est apparente par les actions du peuple ici. Dans le passé, les manifestations de la gloire et de la majesté de Dieu étaient plus distantes, pour que le peuple garde leur distance de Dieu, et pour garder Moïse comme leur intermédiaire (20:18-20). Maintenant que le visage de Moïse rayonnait la gloire de Dieu, le peuple était réticent de trop s’approcher de lui (34:30).

Quel rôle jouait ici le visage radieux, resplendissant de Moïse? Premièrement, je crois qu’il éleva Moïse plus haut, le présentant comme celui que Dieu avait choisi pour être le médiateur de Son peuple.119 Il donna aussi beaucoup de force aux paroles qu’il leur transmettait. Quand Moïse revenait de la Tente de la Rencontre après son entrevue avec Dieu, tout le monde savait que ce que Moïse allait leur transmettre était les paroles directes de Dieu. Quand le visage de Moïse était incandescent, les paroles que Moïse disait étaient les paroles mêmes de Dieu. Ce visage radieux de Moïse témoignait des déclarations divinement inspirées qu’il révélait au peuple.

La signification de ces transfigurations périodiques de Moïse n’est pas mentionnée dans notre passage, autres qu’impliquer que les paroles de Moïse, qui étaient dites avec ce visage incandescent, seraient à prendre très au sérieux par les Israélites. Ce ne fut pas avant le Nouveau Testament que ce phénomène insolite fut plus expliqué.

La Transfiguration du Christ (17:1-5)

Le récit de la transfiguration du Christ de Matthieu est un commentaire spécialement important de la transfiguration de Moïse dans notre texte :

« Six jours plus tard, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et les emmena sur une haute montagne, à l'écart.

  Il fut transfiguré devant eux: son visage se mit à resplendir comme le soleil; ses vêtements prirent une blancheur éclatante, aussi éblouissante que la lumière.

  Et voici que Moïse et Elie leur apparurent: ils s'entretenaient avec Jésus.

  Pierre s'adressa à Jésus et lui dit:
   ---Seigneur, il est bon que nous soyons ici. Si tu es d'accord, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie...

  Pendant qu'il parlait ainsi, une nuée lumineuse les enveloppa, et une voix en sortit qui disait:
   ---Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie. Ecoutez-le! » (Matt. 17:1-5)

Cette manifestation de la gloire de notre Seigneur, mise en évidence par Son apparence éblouissante et ses vêtements resplendissants, n’est qu’un avant-goût de Sa splendeur, qui sera encore une fois à Lui quand Il sera ressuscité des morts et montera au trône céleste de Dieu. Jean décrit l’éclat du visage du Christ glorifié dans le premier chapitre du Livre d’Apocalypse :

« Dans sa main droite, il tenait sept étoiles, et de sa bouche sortait une épée aiguisée à double tranchant. Son visage était éblouissant comme le soleil quand il brille de tout son éclat. » (Apocalypse 1:16)

Alors, il n’est pas étonnant que le ciel n’ait pas besoin d’autre lumière que celle de Son éclat :

« Il n'y aura plus jamais de nuit. On n'aura donc plus besoin ni de la lumière d'une lampe, ni de celle du soleil, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière. Et ils régneront éternellement. » (Apocalypse 22:5)

Le rayonnement du visage de Moïse a beaucoup d’importance prophétique, car dans le Livre de Deutéronome, Moïse parla du Messie qui viendrait, qui serait un prophète comme lui :

« Il suscitera pour vous un prophète comme moi, issu de votre peuple, l'un de vos compatriotes: écoutez-le. » (Deut. 18:15)

Les similarités frappantes entre ces récits dans l’Evangile de Matthieu et dans le Livre d’Apocalypse et ceux de notre texte dans le Livre d’Exode, prouvent que le prophète dont parlait Moïse n’était autre que notre Seigneur Jésus Christ. Remarquez les similarités entre le récit de Matthieu de la transfiguration de notre Seigneur et celui de Moïse concernant sa propre transfiguration :

· Il y a une « haute montagne » dans les deux récits.

· Il y a un éclat resplendissant des visages de Moïse et de notre Seigneur.

· Il y a le fait que Moïse apparaisse dans les deux passages.

· La manifestation de la gloire est la preuve de la faveur de Dieu pour celui qui est transformé.

· Il y a une accentuation sur écouter attentivement à ce que celui avec le visage resplendissant dit.

Ainsi, la transfiguration de Moïse fut supposée servir de prototype, une prophétie du Messie à venir, qui était en quelque sorte un prophète comme Moïse. Tout comme la splendeur du visage de Moïse était une part de ses références, pour capturer l’attention du peuple, la splendeur du Christ était une de Ses attestations, nous instruisant de L’écouter :

« A bien des reprises et de bien des manières, Dieu a parlé autrefois à nos ancêtres par les prophètes.

  Et maintenant, dans ces jours qui sont les derniers, c'est par son Fils qu'il nous a parlé. Il a fait de lui l'héritier de toutes choses et c'est aussi par lui qu'il a créé l'univers.

  Ce Fils est le rayonnement de la gloire de Dieu et l'expression parfaite de son être… » (Héb. 1:1-3)

« Puisqu'il en est ainsi, nous devons prendre encore plus au sérieux les enseignements que nous avons reçus afin de ne pas être entraînés à la dérive.

   En effet, la parole transmise à nos ancêtres par des anges est entrée pleinement en vigueur et chaque infraction, chaque désobéissance, a reçu la sanction qu'elle méritait.

    Alors, comment pourrons-nous échapper nous-mêmes au châtiment si nous négligeons un si grand salut? Car ce salut a tout d'abord été annoncé par le Seigneur lui-même, ceux qui l'ont entendu en ont ensuite confirmé la validité pour nous

    et Dieu a authentifié leur témoignage en y ajoutant le sien, c'est-à-dire, en accomplissant toutes sortes de signes miraculeux, d'actes extraordinaires, de manifestations diverses de sa puissance et en accordant à ces témoins, selon sa propre volonté, de recevoir chacun sa juste part de l'Esprit Saint. » (Heb. 2:1-4).

Quand Moïse rayonnait, c’était avec la gloire de Dieu, et donc, les hommes furent persuadés d’écouter ses paroles. Quand notre Seigneur fut transfiguré, c’était avec Sa gloire personnelle, comme Dieu, qu’Il rayonnait. L’auteur du Livre d’Hébreux encourage ainsi chacun d’entre nous à prendre Ses paroles au sérieux.

La Plus Grande Gloire de l’Alliance Nouvelle (2 Corinthiens 3 et 4)

Cependant, ce n’est pas du tout, car l’apôtre Paul fait allusion à la transfiguration de Moïse dans Exode 34:29-35 dans le troisième et le quatrième chapitre de sa deuxième épitre de Corinthiens. Paul utilise le récit de la transfiguration de Moïse dans Exode 34 pour nous apprendre plusieurs leçons importantes.120

Mais si le ministère de la mort, en lettres gravées sur la pierre, arriva glorieusement, pour que les fils d’Israël ne puissent pas dévisager Moïse à cause de la « gloire » de son visage, bien qu’elle s’effaçait, comment le ministère de l’Esprit ne pourrait-il pas encore être plus glorieux ? Car si le ministère de condamnation était glorieux, dans ce cas il n’avait pas de gloire à cause de celle qui le surpassait. Car, si ce qui s’effaçait était glorieux, ce qui restait était encore plus illustre. Donc, ayant un tel espoir, nous usons beaucoup d’audace dans notre déclaration, et nous ne sommes pas comme Moïse, qui mit un voile sur son visage pour que les fils d’Israël ne le dévisagent pas vers la fin de ce qui s’estompait. Mais leurs esprits étaient endurcis ; Car jusqu'au jour même de la lecture de l’ancienne alliance le même voile continua à couvrir le visage de Moïse, parce qu’il allait etre supprimé par Christ. Et jusqu'à ce jour, chaque fois que les ecrits de Moïse était lus, le voile couvrait leur cœur ; Mais chaque fois qu’un homme se tourna vers le Seigneur, le voile fut enlevé. Maintenant, le Seigneur est l’Esprit ; And là où l’Esprit du Seigneur est, la liberté est aussi. Mais nous tous, avec le visage découvert, contemplant comme dans un miroir la gloire du Seigneur, sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, tout comme le Seigneur, l’Esprit.

Donc, puisque nous avons ce ministère, puisque nous recevons la pitié, nous ne nous décourageons pas, mais avons renoncés aux choses insidieuses à cause de la honte, ne jouant pas le jeu de la sournoiserie ou corrompant la Parole de Dieu, mais par la manifestation de vérité nous nous recommandons à la conscience de chaque homme à la vue de Dieu. Et même si notre gospel est voilé, il est voilé pour ceux qui meurent, dans ces cas-là, le dieu de ce monde a aveuglé les esprits des non-croyants, pour qu’ils ne voient pas la lumière de l’Evangile de la gloire du Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes mais le Christ Jésus étant le Seigneur, et nous-mêmes étant vos esclaves pour l’amour de Jésus. Car Dieu, qui avait dit,

« Que la lumière brille du sein des ténèbres, a lui-même brillé dans notre cœur pour y faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu qui rayonne du visage de Jésus-Christ. » (2 Cor. 3:7-4:6)

L’argument de Paul dans ces versets est basé sur une hypothèse très importante : LA GLOIRE DE LA NOUVELLE ALLIANCE SURPASSE CELLE DE L’ANCIENNE, CAR LA NOUVELLE ALLIANCE EST SUPERIEURE A L’ANCIENNE. L’ancienne alliance, Paul nous dit, en était une qui fut écrite sur de la pierre ; la nouvelle est écrite sur le cœur des hommes (3:3). L’ancienne alliance ne produisait que condamnation et mort ; la nouvelle produisit vertu et vie (3:6,9). L’ancienne alliance avait une gloire passagère, la nouvelle une gloire éternelle (3:7,11). L’ancienne alliance était reflétée dans le visage de Moïse; la nouvelle, dans le visage de Christ (3:7, 18:4,6).

Sur la base de la gloire supérieure de la nouvelle alliance, Paul tire ses applications. La première est que prêcher la nouvelle alliance peut achever ce que la proclamation de l’ancienne n’aurait jamais pu accomplir. Dans le chapitre 34 d’Exode, Moïse, pas le peuple, porta le voile. Dans le Livre de 2 Corinthiens, Paul change l’image, disant que le vrai voile qui obscurcissait la gloire de Dieu des Israélites était leur propre dureté de cœur.

« Aussi, jusqu'à ce jour, toutes les fois que les Israélites lisent les écrits de Moïse, un voile leur couvre l'esprit. » (2 Cor. 3:15)

Ajouté au voile de la dureté des cœurs des hommes est l’aveuglement de Satan :

« Et si notre Evangile demeure «voilé», il ne l'est que pour ceux qui vont à la perdition,

   pour les incrédules. Le dieu de ce monde a aveuglé leur esprit et les empêche ainsi de voir briller la lumière de la Bonne Nouvelle qui fait resplendir la gloire du Christ, lui qui est l'image de Dieu. » (2 Cor. 4:3-4)

Le voile d’incrédulité et la dureté de cœur, le voile d’aveuglement satanique, que l’ancienne alliance ne pouvait pas enlever, n’est ôté que par Christ, par la proclamation de la nouvelle alliance :

« Mais leur esprit est devenu incapable de comprendre: aujourd'hui encore, lorsqu'ils lisent l'Ancien Testament, ce même voile demeure; il ne leur est pas ôté, car c'est dans l'union avec le Christ qu'il est levé. » (2 Cor. 3:14)

Ainsi, prêcher la nouvelle alliance est plus glorieux, et son effet est plus grand que celui de l’ancienne, car cela peut enlever le voile d’aveuglement, amenant les hommes à croire en Christ, et ainsi transformant les cœurs et les vies des hommes.

Cela nous amène à la seconde (et la première) application de Paul. De tout ce que nous pouvons apprendre des dons et du ministère de Paul, je pense que nous pouvons dire en toute sécurité que Paul n’était pas le speaker le plus dynamique de ses jours. De toutes les apparences, Apollos était le plus dynamique des deux. Il semblerait que l’enseignement et l’autorité de Paul étaient attaqués partiellement en raison de son manque de charisme quand il parlait. Ces faux enseignants Corinthiens qui étaient admirés et suivis par nombreux membres de la congrégation étaient apparemment des hommes doués d’adresse oratoire. Ainsi, ils avaient ces attestations très séduisantes et impressionnantes, ce qui incitaient beaucoup de gens à écouter leur enseignement et à les suivre.

Quelles étaient alors les références de Paul ? Que pouvait-il mentionner, pour prouver que son enseignement devait être suivi, que sa position d’apôtre venait de Dieu ? La réponse que Paul donne est trouvée dans la plus grande gloire de la nouvelle alliance, qui surpasse cette gloire révélée par le visage de Moïse dans le chapitre 34 d’Exode.

Une évidence de l’autorité de Moïse était le fait qu’il tint dans ses mains les deux tablettes de pierre, sur lesquelles les commandements de Dieu étaient écrits. Paul prétendit en avoir une meilleure. Il n’avait pas de tablettes de pierre, mais il indiqua que les cœurs de pierre qui furent changés en cœurs de chair, sur lesquels l’Esprit de Dieu écrivit, tout comme Jérémie avait prédit (Jér. 31:31-34). Il n’avait pas un visage transformé, mais Paul pouvait indiquer les cœurs transformés et les vies de ceux qui avaient été changées par l’Evangile de la nouvelle alliance qui avaient été prêché :

« En parlant ainsi, commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes, ou avons-nous besoin, comme certains, de vous présenter des lettres de recommandation ou de vous en demander?

  Notre lettre c'est vous-mêmes, une lettre écrite dans notre cœur, que tout le monde peut connaître et lire.

  Il est évident que vous êtes une lettre que le Christ a confiée à notre ministère et qu'il nous a fait écrire, non avec de l'encre, mais par l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tablettes de pierre, mais sur des tablettes de chair: sur vos cœurs.

Telle est l'assurance que nous avons par le Christ, devant Dieu. » (2 Cor. 3:1-4).

De plus, l’autorité de Moïse était évidente par son visage radieux, après avoir parlé à Dieu. Paul n’avait pas une manifestation extérieure aussi spectaculaire, mais il avait le ministère du Saint-Esprit, qui vit en chaque Chrétien, et qui témoigne fermement à ceux à qui la nouvelle alliance a été proclamée. C’est ce que notre Seigneur promit à Ses disciples avant de quitter la terre (Jean 16:8-16). Quand nous parlons la parole de Dieu en vérité, l’Esprit de vérité, le Saint-Esprit, atteste à celui qui écoute, confirmant la vérité de ce qui a été dit.

Quelles références Paul prétendait-il avoir ? Celles qui sont encore plus grandes que les références de Moïse – le témoignage interne du Saint-Esprit, et des vies transformées.

Ces références, mes amis, n’étaient pas seulement celles que Paul pouvait revendiquer, mais elles appartienent à chaque personne qui croit en Christ, à tous ceux qui parlent pour Dieu à cette période. Ce n’est pas où nous sommes allés à l’école qui compte. Cela n’a pas du tout d’importance si nous sommes allés à l’école ou non. Nos références sont le ministère du Saint-Esprit et les vies transformées que Dieu accomplit par la prédication de l’Evangile.

N’avez-vous pas une éducation théologique ? N’êtes-vous jamais aller au séminaire ? Etes-vous incapable de montrer aux hommes les mots hébreux ou grecs de la Bible ? Celles-ci ne sont pas des références essentielles. Les seules références que devrions avoir sont celles que Paul revendiqua. N’êtes-vous pas éloquent, pas énergique dans votre discours ? Apparemment, Paul ne l’était pas non plus, et Moise prétendait ne pas l’être. Jonathan Edwards, comme on nous l’a dit, délivrait ses sermons d’une voix monotone. La chose importance n’est pas notre élocution (quoique nous ne devrions pas essayer de l’appauvrir), mais la clarté et l’intégrité de notre message, emmené par le Saint-Esprit, résulta en vies transformées. Disons la vérité gentiment, en amour, regardant le Saint-Esprit comme la seule référence dont on a besoin.


110 “There is nothing in the language which suggests a covenant renewal … The present account tells nothing of a ceremony in which the people accept the covenant and its terms, as one finds in 24:3-7. … The present account emphasizes the initiative of Yahweh in making the covenant on the basis of the words he speaks to Moses.” J. P. Hyatt, Exodus (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1980), p. 323.

The reference to the former covenant in our chapter are very few and indirect. In verse 1 God told Moses to cut out stones tablets, “like the former ones.” In verse 4 we are told that Moses “cut out two stone tablets like the former ones.” My point here is that God does not keep bringing up the past, reminding Israel of her previous sin. Apart from reading the previous chapters, one would hardly know that a previous covenant had been made and broken. As a matter of fact, Hyatt points out that a number of (liberal) scholars feel our text contains the “original” covenant. Cf. Hyatt, p. 319.

111 “Marvels.” “The same Hebrew word has been used to describe the plagues sent upon Egypt (Ex. 3:20). Here, the sense is explained by saying that God will do a terrible thing (better ‘something of which men will stand in awe’).” R. Alan Cole, Exodus: An Introduction and Commentary (Downers Grove: InterVarsity Press, 1973), p. 229.

112 Not only is Joshua not mentioned, but the fact that Moses was unaware of his glowing face would indicate that Moses was alone as he descended the mountain.

113 “Earlier in the Book of Exodus (23:24) the command had been simply to ‘break down their images’ but after the Israelites had displayed an interest in idolatrous practices, they were now commanded to destroy the altars and the groves: in other words, all forms of idolatry were to be destroyed completely.” John J. Davis, Moses and the Gods of Egypt (Grand Rapids: Baker Book House, 1971), p. 296.

114 “To recall the duties of the covenant once more to the minds of the people, the Lord repeats from among the rights of Israel, upon the basis of which the covenant had been established (chap. xxi.-xxiii.), two of the leading points which determined the attitude of the nation towards Him, and which constituted, as it were, the main pillars that were to support the covenant about to be renewed. These were, first, the warning against every kind of league with the Canaanites, who were to be driven out before the Israelites (vers. 11-16); and second, the instructions concerning the true worship of Jehovah (vers. 17-26). The warning against friendship with the idolatrous Canaanites (vers. 11-16) is more fully developed and more strongly enforced than in chap. xxiii. 23 sqq.” C. F. Keil and F. Delitzsch, Biblical Commentary on The Old Testament, Vol. II, The Pentateuch, trans. by James Martin (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Company [reprint], 1968), p. 242.

115 “This reflection of the splendour thrown back by the glory of God was henceforth to serve as the most striking proof of the confidential relation in which Moses stood to Jehovah, and to set forth the glory of the office which Moses filled. … The office could only confer such glory upon the possessor by virtue of the glory of the blessings which it contained, and conveyed to those for whom it was established. Consequently, the brilliant light on Moses’ face also set forth the glory of the old covenant, and was intended both for Moses and the people as a foresight and pledge of the glory to which Jehovah had called, and would eventually exalt, the people of His possession.” Ibid, p. 244.

116 I have borrowed this expression from Hyatt (p. 326) who calls this section “The Transfiguration of Moses.”

117 “This very old story contains two unusual linguistic usages, which guarantee its authenticity. The first is the verb translated shone here; ‘shot forth beams’ would be the better translation. Unfortunately, because the cognate noun also means ‘a horn,’ the Vulgate mistranslated the verb as ‘having horns,’ and so it is that Moses appears in mediaeval works of art as wearing a pair of horns.” Cole, p. 233.

118 “Most of the following verbs are imperfect, or perfect with ‘waw-consecutive,’ to indicate repeated, customary action. … This section must, therefore, describe some repeated action on the part of Moses, not the single action that took place when he descended from the mountain. If it has historical value, it could apply to his customary practice in going in and out of the tent of meeting, described in 33:7-11.” Hyatt, pp. 327-328.

119 This is further supported by the fact that God often used the singular “you,” referring to Moses, rather than the plural “you,” referring to the nation (e.g. 34:10, 27-28). This was to show that Israel’s destiny was intertwined with Moses.

120 “The Apostle Paul used the veil of Moses to teach three important truths. the first is that the veiling of Moses’ face typified the veiled glory of the old covenant in contrast of the unveiled and abiding glory of the new covenant. The full and majestic revelation of God’s glory was to be witnessed in the New Testament period (II Cor. 3:13). The veil, in the second place, represented the veil which was upon the heart of the Jews of his day. It was a way of symbolizing their spiritual blindness in not discerning the identity of Jesus the Messiah (II Cor. 3:14-16). The third reference to the veil is found in II Corinthians 3:18 and is a reference to the unveiled vision given to the believer by the ministry of the Holy Spirit. Every believer is in the process of being changed into the image of our Lord as a result of the new life which is within him. The culmination of this process will be when the Lord returns and we will behold Him face to face.” Davis, pp. 298-299.

13. Une Vue d'Ensemble des Dix Commandements (Exode 20:1-17)

Introduction

Nous savons que « toutes Ecritures est utile » (2 Timothée 3:16). Nous devrions aussi savoir que certains passages des Ecritures sont plus importants que d’autres. Certaines Ecritures servent comme clefs à la compréhension d’autres Ecritures. Par exemple, la parabole du semeur (Matthieu 13:1-23 ; Marc 4:1-25) est un indice important pour comprendre l’enseignement de notre Seigneur. Elle est la clef pour comprendre la raison de Son usage des paraboles (Marc 4:13). Elle est aussi la clef pour comprendre les différentes réponses des hommes au message de notre Seigneur.

Le Décalogue210 (les Dix Commandements) est une des clefs pour comprendre l’Ancien Testament. Cole écrit :

« … les ‘dix mots’ sont à la fois le début et le cœur de la révélation mosaïque. Autour des ‘dix mots’ il est possible de grouper la plupart des provisions du ‘livre de l’alliance’ dans les chapitres 21-23, et autour du livre de l’alliance à son tour de grouper le reste du Torah. »211

Bien que nous ne soyons pas tous d’accord sur ce point, je crois que Cole a raison dans sa conclusion que les Dix Commandements sont un résumé d’introduction de la Loi,212 le cœur de la Loi, plus longue, de Moïse qui suit dans le Pentateuque. L’essence de la Loi est soulignée pour nous en premier, puis la documentation plus détaillée dans la Loi suivra.

Je suis en principe opposé aux éditions « lettre rouge » de la Bible parce qu’elles impliquent que les paroles de Jésus sont comme plus inspirées que celles des apôtres et des prophètes. Néanmoins, je vous rappellerais que le verset 1 du chapitre 20 commence en nous informant que ces commandements ne sont pas donnés indirectement aux Israélites, mais furent parlées par Dieu directement :

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles » (Exode 20:1)

Nous avons ainsi une de quelques-unes des déclarations en « lettres rouges » de l’Ancien Testament. Nous devons certainement sentir que quelque chose d’important a été dit, dont nous devrions tenir compte.

Dans les leçons suivantes, nous regarderons à chacun des commandements en détail, mais dans cette leçon nous allons essayer de gagner une appréciation pour les Dix Commandements dans son intégralité. Ils sont, après tout, un ensemble, et doivent être comprit individuellement en relation à l’ensemble. Nous chercherons donc à avoir une impression complète des commandements dans leur intégrité en préparation pour notre étude plus exacte de la Loi par section.

La Structure du Décalogue

Je suppose que la plupart d’entre nous avons une photo mentale des Dix Commandements, avec cinq commandements gravés sur chacune des tables. En fait, il y a de grandes différences d’opinions sur ce sujet.213 Il y aurait aussi des différences à propos de la numérotation des commandements.214 Cependant, notre attention sera dirigée vers sur la structure totale des commandements.

Il a été remarqué qu’il n’y a vraiment que trois phrases positives en les versets 2-17, alors que le reste ne sont que des phrases négatives – des interdictions. Cela a amené certains à voir les commandements comme ayant trois parties.215 Vus de cette façon, les commandements pourraient être divisés comme ça: La Vénération d’Israël ( vs. 2-7) ; Le Travail d’Israël (vs. 8-11) ; Le Chemin d’Israël (vs. 12-17). Ce sont-là les grandes lignes générales qui seront couvertes dans notre étude des commandements.

Les Caractéristiques des Commandements

Considérant les Dix Commandements dans l’ensemble, il y a un nombre de caractéristiques qui doivent être remarquées.

(1) Le contenu des commandements n’est pas vraiment nouveau. Kaiser signale que bien que les commandements furent officiellement donnés ici comme étant la Loi de Dieu, le Livre de Genèse révèle le fait que ces lois formalisées étaient déjà suivies ou assumées être une norme courante :

En dépit de sa merveilleuse concision, économie de mots, et vision détaillée, il ne doit pas être pensé que le Décalogue fut inauguré et divulgué à Sinaï pour la première fois. Tous les Dix Commandements faisaient partis de la Loi que Dieu avait auparavant écrite dans les cœurs au lieu de la pierre, car tous les dix apparaissent, d’une façon ou d’une autre, dans Genèse. Ils sont :

Le premier, Genèse 35:2 : « Faites disparaître les dieux étrangers »

Le second, Genèse 31:30 : Laban à Jacob : « Pourquoi as-tu volé mes dieux? »

Le troisième, Genèse 24:3 : « et jure-moi par l'Eternel »

Le quatrième, Genèse 2:3 : « Il bénit le septième jour, il en fit un jour qui lui est réservé »

Le cinquième, Genèse 27:41 : « La mort de mon père n'est pas loin, alors je tuerai Jacob mon frère »

Le sixième, Genèse 4:9 : « Où est ton frère Abel? »

Le septième, Genèse 39:9 : « Comment commettrais-je un acte aussi abominable et pécherais-je contre Dieu? »

Le huitième, Genèse 44:4-7 : « Pourquoi avez-vous volé la coupe »

Le neuvième, Genèse 39:17-18 : « (Joseph) est venu vers moi pour se jouer de moi… Mais… s'est enfui »

Le dixième, Genèse 12:18 ; 20:3 : « Tu vas mourir, à cause de cette femme que tu as enlevée, car elle est mariée. »

Bien sûr, pas toutes ces illustrations sont claires, car le texte ne s’arrête pas pour faire la morale de la narration, mais chacune d’elles semblerait ajouter à l’ordre de la création déjà donnée dans le premier chapitre de Genèse.216

(2) Le Décalogue à la forme que des traités seigneurs-vassaux de ce jour dans l’ancien Proche-Orient. Des archéologistes ont découvert qu’il y avait certaines formes littéraires par lesquelles des traités étaient conclus entre le roi et ses sujets. Comparant le Décalogue avec ces traités du Proche-Orient révèle que la même forme de traités Seigneurs-vassaux fut utilisée dans l’alliance que Dieu avait faite avec Israël.

« … Dieu Se révèle exactement dans ces commandements moraux. Pour Israël, le « Livre de l’Alliance » est une définition des termes par lesquels Dieu, un grand monarque, accepta Israël pour Ses sujets sous un traité ‘suzerain’ … Le ‘grand roi’ annonça son identité, souligna ce qu’il avait fait pour ses éventuels vassaux, promit une protection future et sur les motifs de ça, demanda une loyauté exclusive et fixa certaines obligations pour ses sujets. Souvent des listes de malédictions et de bénédictions y sont jointes : celles-là sont aussi familières dans l’Ancien Testament.217

(3) Le Décalogue, bien que similaire en forme aux traités du Proche-Orient, est très différent dans son contenu. Il a été observé qu’il y a des similarités entre la Loi de Moïse et d’autres traités du Proche-Orient, tel que le Code d’Hammurabi. Les deux alliances sont très différentes en ce que l’alliance mosaïque est basée sur une croyance religieuse, pendant que le Code d’Hammurabi (et d’autres) ne l’est pas :

La même similarité se trouve dans leurs formes, par exemple, dans l’usage de la formule ‘si quelqu’un… alors…’ La découverte du Code d’Hammurabi a rétablit le ‘Livre de l’Alliance’, mentionné auparavant… et le Décalogue comme étant d’origine mosaïque. … Mais le Code d’Hammurabi est à un niveau inférieur au Décalogue, simplement parce que le premier n’interdit pas la convoitise (20:17). H. T. Obbink dit : Le Code d’Hammurabi tout entier ne contient pas une seule idée religieuse, pas même dans les lois concernant les prostituées du temple et la magie. Le but n’est pas d’inculquer la vertu, mais plutôt de réglementer les relations sociales. Et les lois d’Israël sont, selon Wildeboer, plus imprégnées avec l’esprit de pitié. Mais nous ne pouvons pas oublier que le Code d’Hammurabi avait pour intention d’être un document légal plutôt que religieux.218

Le Décalogue est religieux en nature, commençant avec les stipulations liées à la relation d’Israël à son Dieu, le Dieu qui l’a délivrée de son esclavage en Egypte. Chaque stipulation du début à la fin, est basée sur la relation d’Israël à son Dieu. Les codes des autres alliances du Proche-Orient sont complètement séculaires.

(4) Le Décalogue est, dans un sens, intensément personnel.

Elle (la Loi) était, en premier, intensément personnelle. Dieu parla des cieux pour que tout le peuple puisse entendre Sa voix (Deut. 4:32-34 : « Un peuple a-t-il entendu comme toi la voix de Dieu parlant au milieu du feu, sans perdre la vie? »). L’ultime motivation pour respecter la Loi était d’être comme le Seigneur – dans Sa sainteté (Lév. 20:26) et en action (Deut. 10:17-19 ; 14:1-2 ; 16:18-20). L’alliance vise à établir une relation personnelle, pas un code de conduite dans l’abstrait.219

Les étudiants du Décalogue ont observé que le « vous » dans les commandements n’est pas pluriel mais singulier. De même, l’ambiance est celle de l’exhortation. Chaque individu est donc exhorté d’entrer dans la joie de service (d’être une prêtrise sainte) en adoptant cette alliance et en obéissant aux lois qui sont contenues dedans.

(5) Le Décalogue n’est pas seulement une constitution, il est la norme de Dieu pour la culture d’Israël. Comme j’étudiais les commandements, il m’est apparu que Dieu ordonnait, jusqu'à un certain point, la culture de la nation d’Israël. Nous évaluons les hommes par leur caractère (ou au moins nous devrions). Mais quelle est la mesure d’une nation ? Je vous soumets qu’un peuple peut, jusqu'à un certain point, être jugé par sa culture. Bien que quelques aspects d’une culture soient amoraux, beaucoup ne le sont pas. En donnant le Décalogue à Israël, Dieu imposait la base morale pour leur culture.

Rappelez-vous qu’Israël venait juste d’émerger de la culture égyptienne. En tant que minorité persécutée, la culture égyptienne, à laquelle les Israélites avaient été exposés pendant 400 ans, était peut-être plus facile à ignorer une fois qu’ils étaient sortis du pays. D’un autre coté, la culture cananéenne n’était surement pas une qui devait être adoptée par le peuple de Dieu. Ainsi, Dieu donna la Loi à Israël pour dicter non seulement la conduite individuelle, mais pour établir un code communautaire de comportement, une nouvelle culture, si vous voulez.

L’importance de cela ne peut être assez exagérée. Quand Dieu sauva Israël, Il le fit pour toute la nation. La nation était composée d’individus, avec son égal de témoins corporatifs à la somme totale de dévotion de chaque Israélite. Aux temps du Nouveau Testament, Dieu sauva des individus, mais Il en a fait une partie d’une assemblée corporative, Son église. Bien qu’il y ait beaucoup de place pour des différences culturelles dans l’église (Actes 15), il y a quelques dimensions de certaines cultures qui doivent être mises de coté parce qu’elles sont incompatibles avec la moralité chrétienne. Dans un sens, l’église établit sa propre culture pour toute sa congrégation. Cela pourrait être une raison pour laquelle John R.W. Stott a titré son exposition du Sermon sur la Montagne, Christian Counter-Culture.220

(6) Les commandements sont pour la plupart négatifs. Il ne faut pas longtemps pour le lecteur d’observer qu’il y a plus de « ne.. pas » dans le Décalogue que de phrases positives. Bien que cela ne puisse pas être nier, je suggèrerais néanmoins que le ton général du texte est positif. J’en arrive à cette conclusion sur la base de plusieurs facteurs.

La raison principale pour laquelle nous nous concentrons sur les négatifs ici dans le Décalogue, est parce que nous avons une attitude négative envers la Loi. Ceux d’entres nous qui croyions que nous ne sommes pas « sous le régime de la Loi, mais sous celui de la grâce » (Romains 6:15), n’ont pas besoin de donner à la nouvelle alliance sa bonne place en essayant de donner à l’ancienne une mauvaise réputation. La position biblique, comme j’ai proposé auparavant, est que l’ancienne alliance était bonne, mais que la nouvelle alliance est meilleure.

Je me rappelle des commentaires de R. C. Sproul à propos de la grâce qui est évidente dans la Loi de l’Ancien Testament :

« Nous ne pouvons nier que le Nouveau Testament semble réduire le nombre d’offenses capitales. En comparaison l’Ancien Testament semble être radicalement sévère. Cependant ce que nous oublions est que la liste de l’Ancien Testament représente une réduction massive des crimes capitaux de la liste originale. Le code de l’Ancien Testament représente tolérance et patience divine infinie. La loi de l’Ancien Testament en est une de grâce stupéfiante.

Grâce stupéfiante ? Je le redirais. La liste des crimes capitaux de l’Ancien Testament représente une réduction massive de la liste originale. C’est une mesure stupéfiante de grâce. Le récit de l’Ancien Testament est principalement un récit de la grâce de Dieu. »221

Comme Sproul continue à dire, originalement la norme était, « L’âme qui pèche mourra. » Adam et Eve eurent la peine de mort prononcée contre eux parce qu’ils avaient croqué le fruit interdit. Ce n’était pas un meurtre, un viol ou un kidnapping ; C’était la désobéissance à un commandement simple de Dieu. Dans notre société, cela ne serait qu’un méfait, loin d’être un crime méritant la peine de mort. Alors la Loi réduisit grandement le nombre d’offenses qui sont punies de la peine de mort. Une fois encore, nous voyons que la Loi a un coté très positif.

Chaque prohibition (chose négative) est le résultat d’une déclaration initiale positive (il y en avait trois). Comme nous voyons ci-dessus, le Décalogue peut être vu comme ayant trois déclarations positives, chacune d’entres

elles étant suivie par des prohibitions qui lui correspondent. Bien que nous soyons enclins à nous concentrer sur le fait qu’il y ait plus de négatifs que de positifs, rappelons-nous que les négatifs sont tous les conséquences logiques d’une déclaration initialement positive.

Les lois de la physique nous disent que pour chaque action il y a une réaction égale et opposée. La même chose est vraie pour la morale et le royaume spirituel. Pour chaque positif il y a un négatif correspondant. Si nous devons briller comme des spotlights dans ce monde obscur, nous devons éviter les actions diaboliques de l’obscurité. Si nous devons être purs et saints, nous devons éviter ce qui est impur. L’accent devrait être sur le positif, pas le négatif. Les négatifs ne sont nécessaires que pour produire des résultats positifs.

On pourrait se demander pourquoi il n’a pas été possible à Dieu d’avoir plus de déclarations positives que de négatives. La réponse est simple : Quand le nombre de positifs excède grandement le nombre de négatifs, il est plus facile de nommer les négatifs. Il y a quelque chose comme neuf commandements négatifs, mais ce ne sont que très peu de négatifs quand vous y pensez, spécialement quand ils sont comparés au nombre de choses positives que constitue l’obéissance aux commandements.

Permettez-moi d’essayer d’illustrer le coté positif des commandements négatifs en attirant votre attention sur les vœux qu’un homme dit pendant la cérémonie du mariage. Le futur mari promet qu’il « renoncera à toutes » et qu’il prend cette femme comme épouse. Le mari pourrait se dire, « Je ne peux pas vivre avec Betty comme épouse… Je ne peux pas vivre avec Sara comme épouse… Je ne peux pas vivre avec Paula comme épouse… » Etc., etc., etc. Pensant comme ça, le mari pourrait penser aux millions de femmes avec lesquelles il ne pourrat pas vivre comme mari et femme. Mais il ne pense pas comme ça. Au lieu de ça, le mari, qui a juste prononcé ses vœux de renoncer à toutes autres, se réjouit en cette seule vérité, qui surpasse toutes les autres : « Je peux prendre Betty (ou quel que soit le nom de sa femme) comme épouse – Alléluia ! » Ce n’est pas le nombre de « nons » comparé au nombre de « ouis », mais la valeur du oui qui a le plus d’importance. A la vue de ça, les quelques négatifs des Dix Commandements sont complètement compensés par les bénédictions positives d’avoir une relation personnelle avec Dieu et de faire parti d’une nation sacerdotale, révèlant Dieu aux hommes.

Pour garder les commandements en résumé concis, Dieu trouva plus facile de faire une liste courte de quelques interdictions (négatifs) que d’essayer d’énumérer chaque liberté positive sous le régime de la Loi. Quand Dieu plaça Adam et Eve dans le jardin d’Eden, Il aurait pu marcher avec eux dans le jardin en disant, « Ça, Adam et Eve,222 c’est un pommier Jonathan. Vous pouvez manger de ses fruits. » « Celui-là est un pommier Macintosh dont vous pouvez aussi manger. » « Et celui-là, c’est un pêcher Alberta. Vous pouvez manger ses pêches. … » Cela aurait pu durer pendant longtemps. Finalement, Dieu aurait pu dire, « Maintenant, pour celui-là, vous ne pouvez pas y toucher. Si vous mangez de ses fruits, vous mourrez. » Cette méthode aurait renforcé la liberté qu’ils avaient dans le jardin, mais ça aurait rendu le Livre de Genèse beaucoup, beaucoup plus long. Alors, pour être bref, Dieu a simplement dit, « Vous prouvez manger tant que vous voulez des fruits de tous les arbres du jardin, mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, vous ne mangerez pas. Si vous mangez de ses fruits, vous mourrez. » (Ma paraphrase de Genèse 2:16-17).

Satan essaya d’utiliser cette interdiction et de créer dans l’esprit d’Adam et d’Eve la suspicion que Dieu était vraiment négatif et restrictif, plutôt que généreux et gracieux. Et il peut être de même avec la Loi. Satan ne voudrait rien de mieux que d’accentuer les négatifs de la Loi pour que vous perdions de vue sa contribution positive. Ainsi, nous reconnaissons l’enseignement des négations comme faisant parti de la stratégie trompeuse satanique, dans l’espoir d’éloigner l’attention des hommes de la grâce de Dieu (1 Timothée 4:1-5).

Le Décalogue est positif parce que notre Seigneur L’a dit. Quand on lui a demandé de résumer l’essence de la Loi, notre Seigneur répondit,

« ---Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton sœur, de toute ton âme et de toute ta pensée.

   C'est là le commandement le plus grand et le plus important.

   Et il y en a un second qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

   Tout ce qu'enseignent la Loi et les prophètes est contenu dans ces deux commandements. » (Matt. 22:37-40).

Dans Exode 20, Dieu exprima l’essence de la Loi de l’Ancien Testament en dix déclarations de principes. Ici, notre Seigneur résuma la Loi de façon encore plus concise, exprimant son principe en deux phrases.

Si on nous demandait de capturer l’essence de la Loi en un seul mot, basée sur la reponse de notre Seigneur dans le chapitre 22 selon l’Evangile de Matthieu, que serait ce mot ? Sans aucun doute, ce mot serait aimer. La Loi peut être résumée d’une façon simple : Aime (1) Dieu ; et (2) votre prochain.

Bon, est-ce-qu’aimer est une notion positive ou négative ? Principalement, ça a une notion positive. A seconde vue, la notion est négative. La raison pour cela est que l’amour est exclusif, nous aimons quelqu’un ou quelque chose plus que quelque chose d’autre. Ainsi, aimer est positif, mais ça a des implications négatives. C’est précisément la façon dont nous devrions regarder la Loi. Elle est principalement et fondamentalement positive, bien que ce coté positif ait des implications négatives.

Finalement, le Décalogue est positif parce que Dieu avait pour intention que les demandes du Décalogue soient remplies par un Israélite – le Messie – pas la nation toute entière.

Dans le chapitre 19 d’Exode, nous apprenons que le don de la Loi fut directement lié à l’appel d’Israël pour être « un royaume de prêtres et une nation sainte » (v. 6). Israël fut appelé par Dieu dans un but bien précis : Pour révéler Dieu au monde en étant un « royaume de prêtres», et une « lumière aux nations » (Ésaïe 42:6 ; 60:1-3). Pour faire cela, Israël devait respecter la Loi de Dieu, non pas pour être sauvé, mais pour révéler le caractère de Dieu. Si Israël devait représenter Dieu, ils devaient être comme Dieu. La Loi représente la façon dont la sainteté de Dieu serait manifestée dans les vies des hommes et des femmes. Quand les Israélites négligèrent d’obéir la Loi de Dieu, ils négligèrent aussi de manifester leur Dieu aux nations.

Cela ne fut cependant pas une surprise pour Dieu. Il n'eut jamais aucunes illusions qu'Israël serait fidèle à la norme mise en place par la Loi. Après que la Loi fut donnée (pour la deuxième fois) dans Deutéronome, Dieu dit,

« Si seulement ils pouvaient garder ces mêmes dispositions à me révérer et à suivre tous les jours tous mes commandements, afin qu'eux et leurs descendants soient heureux pour toujours. » (Deut. 5:29)

Plus tard, quand le peuple promit de suivre Dieu et d’obéir Sa Loi sous l’autorité de Josué, Josué répondit,

« ---Vous ne serez pas capables de servir l'Eternel, car c'est un Dieu saint, un Dieu qui ne tolère aucun rival. Il ne tolérera ni vos révoltes ni vos péchés.

   Si vous l'abandonnez pour adorer des dieux étrangers, il se retournera contre vous pour vous faire du mal. Après vous avoir fait tant de bien, il vous consumera.

   ---Non, répondit le peuple. C'est bien l'Eternel que nous voulons adorer!

   Josué reprit:
   ---Vous êtes vous-mêmes témoins contre vous que vous avez vous-mêmes choisi l'Eternel pour l'adorer. » (Josué 24:19-22)

L’Histoire d’Israël est le récit de comment une génération après l’autre, ils échouèrent d’être fidèles à leur appel saint et selon la norme de la Loi. Nous apprenons du Nouveau Testament que Dieu savait qu’Israël échouerait et ainsi, prévit de réaliser Sa promesse à Abraham d’une autre façon. Ainsi, nous lisons,

« Mes frères, prenons un exemple de la vie ordinaire. Lorsqu'un homme a rédigé son testament en bonne et due forme, personne ne peut l'annuler ou y ajouter quoi que ce soit.

  Or, c'est à Abraham et à sa descendance que Dieu a fait ses promesses. Il n'est pas dit: «et à ses descendances», comme s'il devait y avoir plusieurs lignées pour bénéficier de ces promesses. A ta descendance ne désigne qu'une seule descendance, et c'est le Christ.

  Eh bien, je dis ceci: une alliance a été conclue par Dieu en bonne et due forme à la manière d'un testament; la Loi est survenue quatre cent trente ans plus tard: elle ne peut donc pas annuler cette alliance et réduire par là même la promesse à néant.

  En effet, si l'héritage du salut dépend de l'accomplissement de la Loi, il ne repose plus sur la promesse. Or, c'est bien par une promesse que Dieu a accordé sa faveur à Abraham. » (Galates 3:15-18)

Il n’est pas temps pour une exposition complète de ce texte. Remarquez cependant, comment Paul insiste que la promesse de Dieu, faite dans l’alliance avec Abraham, attend avec impatience sa réalisation par une personne, plutôt que par un groupe. Paul souligne que Dieu ne s’attendait jamais à ce qu’Israël soit une bénédiction pour les païens en tant que nation, par leur accomplissement de l’alliance avec Moïse. Au lieu de ça, Dieu décida d’accomplir l’alliance avec Abraham à travers une personne, le Messie d’Israël. Alors il fut que la promesse à Abraham serait réalisée. Et ainsi, par le Messie, la destinée d’Israël serait accomplie.

Nous voyons cela prouvé dans les Ecritures de l’Ancien Testament. Il y a un mixage mystérieux ou une convergence (au moins dans les temps de l’Ancien Testament) de l’identité de la société d’Israël et son identité avec le Messie. Permettez-moi de montrer une paire d’exemples de comment la destinée de société d’Israël fut réalisée à travers une seule personne, le Messie. Israël devait être « une lumière pour les nations », et pourtant dans ces passages qui parlent de cette fonction, nous avons l’impression définitive que cette fonction est la tâche d’une seule personne. Remarquez le mixage de l’individu et de la collectivité dans ces passages :

« Le peuple qui vivait dans les ténèbres
      verra briller une grande lumière:
      la lumière resplendira
      sur ceux qui habitaient le pays dominé par d'épaisses ténèbres » (Ésaïe 9:1 ; Matt. 4:12-16)

« Moi, l'Eternel, moi, je t'ai appelé dans un juste dessein
      et je te tiendrai par la main;
      je te protégerai et je t'établirai
      pour conclure une alliance avec le peuple,
      pour être la lumière des nations, » (Ésaïe 42:6 ; Luc 2:32 ; aussi Ésaïe 51:4)

« si tu donnes ton pain
      à celui qui a faim
      et si tu pourvois aux besoins de l'opprimé,
      la lumière luira pour toi au milieu des ténèbres,
      et ton obscurité se changera pour toi en clarté de midi, » (Ésaïe 58:10)

« Lève-toi, resplendis, car voici ta lumière,
      car sur toi s'est levée la gloire du Seigneur.

   Voici que les ténèbres couvrent la terre
      et une nuée sombre couvre les peuples,
      mais, sur toi, l'Eternel se lèvera lui-même comme un soleil
      et l'on verra sa gloire apparaître sur toi.

   Des peuples marcheront à ta lumière,
      et des rois à cette clarté qui s'est levée sur toi.

   «Regarde autour de toi et vois:
      ils se rassemblent tous,
      ils viennent jusqu'à toi.
      Tes fils viennent de loin,
      tes filles sont portées comme des enfants sur la hanche.

   Tu le verras alors, tu brilleras de joie,
      ton cœur tressaillira et se dilatera
      car, les richesses que transportent les vaisseaux sillonnant la mer seront détournées vers tes ports.
      Les trésors des nations arriveront chez toi. » (Ésaïe 60:1-5)

Une fois, la « lumière des nations » est Israël, la nation, et pourtant le Messie est Celui qui est vu comme la « lumière du monde ». C’est spécialement clair dans la citation d’Ésaïe dans les Evangiles, faisant référence à la venue de notre Seigneur.

La même convergence de l’appel et de la destinée d’Israël avec celle de son Messie est vue dans les références au « serviteur » du Seigneur dans Ésaïe :

« Quant à toi, Israël, mon serviteur,
      Jacob, que j'ai choisi,
      et descendance d'Abraham, qui était mon ami, » (Ésaïe 41:8)

« Voici mon serviteur, que je soutiens,
      celui que j'ai choisi, qui fait toute ma joie.
      Je lui ai donné mon Esprit
      et il établira la justice pour les nations[a].

  Mais il ne criera pas,
      il n'élèvera pas la voix,
      il ne la fera pas entendre dans les rues.

  Il ne brisera pas le roseau qui se ploie
      et il n'éteindra pas la flamme qui faiblit,
      mais il établira le droit selon la vérité.

  Il ne faiblira pas,
      et il ne ploiera pas
      jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur terre,
      jusqu'à ce que les îles et les régions côtières mettent leur espoir en sa loi.» » (Ésaïe 42:1-4)

Quand on voit l’alternance entre le sens de collectivité (Israël) et de singulier (Messie) dans lequel « le serviteur » est utilisé dans la section d’Esaïe, vous pouvez comprendre pourquoi il est difficile, des fois, de discerner lequel des deux sens est le plus important. Par exemple, dans mon édition de la Bible NASB, le texte dit :

« Voici, mon serviteur
      agira en toute sagesse,
      il sera haut placé,
      très élevé, grandement exalté.

  Beaucoup ont été horrifiés
      tellement le visage de Mon peuple était défiguré
      et tant son apparence n'avait plus rien d'humain. » (Ésaïe  52:13-14)

L’expression « Mon peuple » est en italique dans le texte, indiquant qu’il avait été ajouté par les traducteurs pour augmenter le sens littéral du texte. Les éditions d’après avaient supprimé cette expression. Quelques érudits évangéliques furent grandement angoissés parce que les traducteurs suggèraient que la situation critique de la nation d’Israël était la cause du fait que beaucoup furent horrifiés. Ils insistent justement que toute la portion de ce passage (52:13 – 53:12) fait allusion au Serviteur qui souffrait, le Messie d’Israël, pas la nation elle-même. Mais quand vous voyez comment Israël (le serviteur de Dieu) était inséparablement identifié avec le Messie (le Serviteur de Dieu), la raison pour le problème est évidente, même si les traducteurs se trompaient dans leur interprétation du texte.

Dans les Evangiles, nous avons d’autres indices de la façon dont notre Seigneur, le Messie, retraça les pas d’Israël, seulement d’une façon qui accomplit parfaitement les préceptes et les desseins de Dieu, achevant ainsi pour Israël ce qu’elle, en tant que nation, échoua de faire. Israël resta quarante ans dans le désert, sans nourriture et obéissant pourtant parfaitement Dieu, au milieu de tentations sataniques intenses. Et quand notre Seigneur répondit aux tentations de Satan, Il le fit d’un passage dans le chapitre 8 de Deutéronome, qui parle des desseins de Dieu pendant les tests d’Israël. Ainsi nous ne devrions pas être surpris quand nous lisons dans l’Evangile de Matthieu :

« Joseph se leva donc et partit dans la nuit, emmenant l'enfant et sa mère pour se réfugier en Egypte.

   Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète: J'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte. » (Matthieu 2:14-15 »

C’est une citation de la prophétie d’Osée, qui est une référence à l’exode de la nation d’Israël :

« Quand Israël était enfant, je l'ai aimé,
      alors j'ai appelé mon fils à sortir de l'Egypte » (Osée 11:1)

L’appel pour la nation d’Israël de sortir d’Egypte est maintenant vu comme une prophétie ou un prototype de l’appel du Messie d’Egypte. Les auteurs du Nouveau Testament virent donc la convergence de l’identité de la société d’Israël et de son identité avec le descendant d’Abraham, le Messie.

La chose importante à voir est que l’échec d’Israël de respecter la Loi fut traité par l’obéissance parfaite du Messie à la Loi. La peine de mort que la Loi prononça contre ceux qui ne respectaient pas la Loi fut exécutée sur le Messie d’Israël. La vertu que la Loi exige était la vertu du Messie. La tâche de révéler Dieu aux hommes fut complètement réalisée par le Messie.

C’est pourquoi la Loi est une si bonne nouvelle. Le plus haut la norme de la Loi est, le plus impossible il était pour les Israélites de la respecter. Mais, quand ils échouèrent, plus grand devint l’accomplissement du Messie, qui la respecta à la lettre. La bénédiction que Dieu promit à Israël et aux nations de l’alliance avec Abraham n’était pas la bénédiction qui vint de l’homme respectant la Loi, mais la bénédiction qui vint du Messie, Celui qui respectait parfaitement et réalisa la Loi. Les bénédictions qu’Israël cherchait sont celles qui peuvent être éprouvées en vivant en le Messie, par la foi. Les bénédictions que les païens furent promis sont celles qui sont offertes à ceux qui, par la foi, sont « en Christ » (le Messie). La bonne nouvelle de l’Evangile est que la pénalité que la Loi avait prescrite fut réalisée sur le Messie, qui mourut à la place du pécheur. Les bénédictions qui sont promises aux vertueux sont aussi celles qui arrivent à ceux qui sont « en Christ », et qui partage donc Sa vertu.

La Loi est une bénédiction, non pas parce qu’Israël fut capable de la respecter ou que nous pouvons aussi, mais que Christ l’ait remplie, et offrit à tous ceux qui croient en Lui, les bénédictions qu’Il a gagnées. Ma prière est que vous puissiez vous réjouir dans les exigences de la Loi, sachant que celles-ci ont été remplies, et que vous êtes « en Lui » qui les a remplies.

À à à â É é é è ê ë î ï ô dû où ç ça Ça là « » Moïse Pâque Râ Jéthro Hyksôs Madian Reouel Séphora Guerchôm « JE SUIS » la table de l’Eternel, la table du Seigneur agneau pascal Israélites la croix du Calvaire désert de Chour Myriam abîme Noël

aîné contrôlé dîme frère grâce maîtrise mâle tâche même païenne péché reçu salût sûr sûrement symptôme d'œuvres cœur sûreté prêtre

« Charges, commandments, statutes and laws » = prescriptions, mes commandements, mes préceptes et mes Lois.

Abednego = Abed-Nego ; Abimelech = Abimélek ; Abishag = Abichag ; Ahab = Achab ; Adonijah = Adoniya ; Adullam = Adoullam ; Adullamite = Adoullamite ; Ahuzzath = Ahouzath ; Ai = Aï ; Amalek = Amalec ; Amalekites = Amalecites ; Amorite = Amoréens ; Amram = Amrâm ; Anaq ; Anathoth = Anatoth ; Arpachshad = Arpakchad ; Asher = Aser ; Asenath = Asnath ; Assyrie = Assyrie ; Atad = Atad ; Azel = Atsal ;

Baal-Peor = Baal de Peor ; Balaam = Balaam ; Barak = Baraq ; Bathsheba = Bath-Chéba ; Basemath = Basmath ; Beeri = Beeri ; Beer-lahai-roi = Lachaï-Roï ; Beersheba = Beer-Chéba ; Bela = Béla ; Benaiah = Benayahou ; Ben-oni = Ben-Oni ; Bethel = Béthel ; Bethuel = Betouel ; Bethlehem = Bethléhem ; Bilhah = Bilha ; Boaz = Booz ; Buz = Bouz ;

Caïn = Caïnites ; Canaanites = Cananéens ; Chedorlaomer, king of Elam = Kedorlaomer, roi d’Elam ; Chezib = Kzib ; Christ ;

Deborah = Débora ; Dinah = Dina ; Dothan = Dotân

El-Elohe-Israël = El-Elohé-Israël ; Eliezer = Eliézer ; Eliezer of Damascus = Eliézer de Damas ; Elijah = Elie ; Elim = Elim ; Elkanah = Elqana ; Elon = Elôn ; Enaim = Enaïm ; Ephesus = Ephèse ; Ephraim = Ephraïm ; Ephrath = Ephrata ; Er = Er ; Esau = Esaü ; Isaiah = Ésaïe ; Ezra = Esdras ; Ezekiel = Ézéchiel ;

Gad = Gad ; Gaham = Gaham ; Genesis = Genèse ; Gershon = Guerchôm ; Gerar = Guérar ; Geshsemane = Gethsémané ; Gideon = Gédéon ; Gilead = Galaad; Girgashite = Guirgasiens ; God = Dieu ; Goliath = Goliath; Gomorrha = Gomorrhe ; Goshen = Gochên

Hagar = Agar ; Haggith = Haggith ; Ham = Cham ; Hammurabi = Hammurabi ; Hamor = Hamor ; Hannah = Anne ; Haran = Harân ; Havilah = Havila ; Hebron = Hébron ; City of Enoch = Hénoc ; Herod = Hérode ; Heth = Ephron ; Hirah = Hira ; Hittite = Hittites ; Hivite = le Hévien ; Horeb = Horeb ; Hosea = Osée ; Hyksos = Hyksôs ;

Ismaël ; Ishmaelite = Ismaélites ; Israël ; Issachar = Issacar ;

Jabbok = Yabboq ; Japheth = Japhet ; Jebusite = Yebousiens ; Jehoiada = Yehoyada ; Jehovah = Jéhovah ; Jeremiah = Jérémie ; Jésus ; Jethro = Jéthro ; Jezebel = Jézabel ; Joab = Joab ; Jochebed = Yokébed ; Joshua = Josué ; Jonah = Jonas ; Judah = Juda ;

Kadesh = Qadech ; Kadesh-barnea = Qadech ; Kadmonite = Qadmonéens ; Kemuel = Qemouel ; Kenite = Qéniens ; Kenizzite = Qeniziens ; Keturah = Qetoura ;  Kiriath-arba = Qiryath-Arba ;

Laban = Laban ; Leah = Léa ; Lemeck = Lémek ; Lemuel = Lemouel ; Levy = Lévi ; Lord’s Table = la table de l’Eternel ; Lot = Loth ; Luz = Louz ;

Maacah = Maaka ; Machpelah = Makpéla; Mahalath = Mahalath ; Mahanaim = Mahanaïm ; Malachi = Malachie ; Mamre = Mamré ; Manasseh = Manassé ; Marah = Mara ; Massah = Massa ; Medan = Medân ; Melchizedek = Melchisédek ; Meribah = Meriba ; Meshach = Méchak ; Micah = Michée; Midian = Madian ; Midianite = Madianite ;Migdal Eder = Migdal-Eder ; Migdol = Migdol ; Milcah = Milka ; Molech = Molok ; Mordecai = Mardochée ; MoSes = Moïse  ; Mount Moriah = Morija ; Miriam = Myriam

Nahor = Nahor ; Naphtali = Nephtali ; Nathanael = Nathanaël ; Nazareth = Nazareth ; Nebaioth = Nebayoth ; Nebuchadnezzar = Nabuchodonosor ; Negev = Néguev ; Nehemiah = Néhémie ; Niphilim = les géants ; Nineveh = Ninive ; Ninevite = Ninivites ; Noah = Noé ; Oaks of Mamre = chênes de Mamré ; ? = chêne de Moré ;

Obadiah = Abdias ; Onan = Onân;

Paddan-aram = Paddân-Aram ; Passover = la Pâque ; Perez = Pérets ; Perrizites = Phéréziens ; Pentateuch = Pentateuque ; Penuel = Péniel ; Pergamum = Pergame ; Pharisees = pharisiens ; Philip = Philippe ; Philippi = Philippes ; Philistines = Philistins ; Pi Hahioroth = Pi-Hahiroth ; Phicol = Pikol ; Pithom = Pitom ; Potiphera = Poti-Phéra ; Pouah = Poua ; feast of Purim = Fete des Pourim ;

RaamSes = Ramsès ; Rahab = Rahab ; Rebekah = Rébecca ; Red Sea = Mer des Roseaux ; Rehoboth = Rehoboth ; Rephaim = Rephaïm ; Rephidim = Rephidim ; Reuben = Ruben ; Reuel = Reouel ; Reumah = Reouma ;

Sadducees = sadducéens; Samaria = Samarie ; Sarah = Sara ; Sarai = Saraï ; Saul = Saül ; Seir = Séir ; Septuagint = Septante ; Shadrach = Chadrak ; Shechem = Sichem ; Shelah = Chéla ; Shen = Sem ; Shinar = Chinéar ; Shiphrah = Chiphra ; Shua = Choua ; Shur = Chour ; Sidon = Sidon Simeon = Siméon ; Sinai = Sinaï ; Sodom = Sodome ; Stephen = Etienne ; Succoth = Soukkoth ; Sunammite = Sunamite ;

Tahash = Tahach ; Tebah = Tébah ; Terah = Térah ; Timnah = Timna ;

Ur = Our ; Uz = Outs ; Uzzah = Ouzza ; Uzziah = Ozias ;

Yahweh = Yahvé ; Jokshan = Yoqchân ;

Zachariah = Zacharie ; Zaccheus = Zachée ; Zebulun = Zabulon ; Zaphenath-paneah = Tsaphnat-Paenéah ; Zerah = Zérah ; Zeruiah = Tserouya ; Zilpah = Zilpa ; Zimran = Zimrân ; Zipporah = Séphora ; Zoar = Tsoar

Ability = aptitude According = Selon Almighty = Tout-Puissant Although = bien que As though = comme si At the expense = au détriment Christmas = Noël Calling = vocation Cry out = implorer Deacon = diacre To deal = porter, traiter, confronter Dealings = negociations Designed = désigné à Disparagingly = negativement Either = ou Elders = responsables Emphazise = accentuer, souligner Evidence (v) = témoigner, prouver Expecting = anticipant Failing = ratant, manquant, loupant, laissant Focus = concentrer, focaliser Further(more) = de(en) plus, en outre to Further = promouvoir, encourager Gentiles = Païens Godly = Devot God’s Day = le grand Jour Gospel = l’Évangile Grasp = saisir, aggripper, accrocher greatness = excellence Hence = d’où, de là Henceforth = désormais, dorénavant However = cependant Incline = incliner, porter Enclined = être enclin, prédisposé évangélique = chrétiens Indeed = effectivement Inference = Inférence = deduction, conclusion, conséquence Insofar = pour autant que, Instead = au lieu de, a la place de, plutot Involve = implique Keep a promise = tenir une promesse Lest = de peur que Likewise = de même, pareillement, aussi, également Little wonder = Pas étonnant Mete out = infliger Most High = Très-Haut Namely = à savoir Needless = inutile Neither = ni Nevertheless, Nonetheless = néanmoins Noah = Noé Overlook = oublier, negliger Overrule = maîtriser, rejeter, dominer, gouverner Passover Lamb = l’Agneau pascal Pointing out = indiquer Pro-choice = pro-choix Prop = soutien, appui Provide = fournir, subvenir, pourvoir, assurer Rebuke = reprimander, reprocher Refer = se référer, se rapporter a, faire allusion Regardless = malgré tout Reiteration = répétition Reminded = remémoré Righteousness = droiture, vertu Saving grâce = grâce justifiante Seemingly = apparament Reader = lecteur Significance = signifiance sœur Sinfullness = culpabilite Somehow = d’une maniere ou d’une autre Somewhat = un peu Servanthood = soumission Stress = insister Surrender = abdiquer, abandonner, rendre, ceder, racheter, livrer Then = alors Thereby = ainsi Therefore = donc Though = quoique, bien que Through = par Throughout = partout Thus = ainsi Thwart : déjouer, contrarier, contrecarrer Unborn = non-né Unless = à moins, sauf Unspecified = quelconque Urge = conseiller vivement, pousser, presser Walk with God = parcous avec Dieu Whatever = quel que soit, quoi que, tout ce que, n’importe quel Whenever = chaque fois que Whether = si, soit Within = dans les limites Worship = adorer Wrong = avoir tort Yet = pourtant

A point of no return = un moment de non-retour

As a whole = dans son integralite

At face value = pour (comme) étant vrai

Funeral cave = le tombeau

I likened = j’ai comparé

In the light of = in relation to, en relation a

I urge you = je vous exhorte, conseille, recommande

In respect with = en ce qui concerne…

In point of fact = en effet

It didn’t take long = il n’a pas fallu longtemps

Keep a promise = tenir une promesse

Let alone = sans parler de…

Living hand to mouth = vivre au jour le jour, ne pas econmiser pour l’avenir

Love at first sight = coup de foudre

No matter = peu importe

No wonder = Pas étonnant

Playing in someone’s hand = jouer le jeu de quelqu’un

To point out = signaler

Rise to the occasion = saisir l’opportunité quand elle se presente.

Self-control = maîtrise de soi

Self-indulgent = qui ne se refuse de rien ; complaisant vis-a-vis de soi-meme

So called = soi-disant

Taken for granted = considéré comme allant de soi

The cupbearer and the baker = le chef des échansons et le chef des panetier


210 “In 34:28 and Deuteronomy 4:13; 10:4 it is called literally ‘the ten words’ (translated ‘Ten Commandments’), and hence the name ‘Decalogue’ (from the Greek deka = ‘ten’ and logos = ‘word’), which was apparently used first by Clemens of Alexandria, and is appropriate.” W. H. Gispen, Exodus, trans. by Ed van der Maas (Grand Rapids: Zondervan Publishing House, 1982), p. 185.

211 R. Alan Cole, Exodus: An Introduction and Commentary (Downers Grove: InterVarsity Press, 1973), p. 149.

212 There are other such summaries, as Kaiser points out: “This penchant for reducing a maze of details into a limited set of principles is not limited to the two accounts of the Decalogue in Exodus 20 and Deuteronomy 5. There are at least seven other summaries to which the Jewish community have regularly pointed. These are: the eleven principles of Psalm 15 (cf. Ps. 24:3-6); the six commands of Isaiah 33:15; the three commands of Micah 6:8; the two commands of Isaiah 56:1; and the one command of Amos 5:4; Habakkuk 2:4; and Leviticus 19:2.” Walter C. Kaiser, Jr. Toward Old Testament Ethics (Grand Rapids: Academie Books, 1983), p. 81.

213 “There is no agreement as to whether each of the two tablets contained five commandments (Philo, Josephus, Irenaeus, etc), or one four and the other six (Calvin), or one three and the other seven (Augustine). Today some are of the opinion that each of the two tablets contained all ten commandments …” Gispen, pp. 187-188.

214 “The laws are not numbered, however; therefore Roman Catholic and Lutheran communions make but one what Reformed and Greek Orthodox call the first two. In order to keep the number ten, the reformed and Greek Orthodox must divide the tenth commandment into two, making the first sentence of the tenth commandment number nine and the rest number ten.” Kaiser, p. 82. Cf. also, Cole, p. 152.

215 “There are only three positive statements in verses 2-17 of Exodus 20—all without a finite verb. … John J. Owens has suggested that these three clauses might serve as the basis for dividing up the Decalogue into three sections and govern the other seven commands. In fact, in Deuteronomy 5:6-21, the commands are connected (unlike Exodus 20:2-17) by the conjunction … (‘and’) that suggests that they are all governed by the fifth commandment. If adopted, the phrases might be rendered: (1) I being the Lord your God … [therefore observe commandments one to three]; (2) Remembering the Sabbath day … [therefore do vv. 9-11]; and (3) Honoring your father and mother … [therefore observe commandments six to ten]. It would seem appropriate, therefore, to use this outline for discussing the Decalogue: (1) Right Relations With God (vv. 2-7), (2) Right Relations With Work (vv. 8-11), and (3) Right Relations With Society (vv. 12-17).” Kaiser, p. 84.

216 Kaiser, pp. 81-82. Gispen seems to agree, when he writes, “… the archaeological discoveries support the thesis that the Ten Commandments are a restatement and clarification of the innate moral Law with which man was created (cf. Rom. 2:14-15).” Gispen, p. 186.

217 Cole, pp. 150, 153. Referring to Exodus 20:2, Cole writes, “Our new understanding of the process of covenant making in early Western Asia … has shown conclusively that such a self-proclamation is an integral part of any covenant making. Although Mendenhall’s evidence is largely from Hittite sources, no doubt the Hittites are simply reproducing what was the wider pattern throughout the whole area” (p. 153). Cole goes on to indicate that while the form is strikingly similar to the ancient Hittite suzerainty treaties, this does not mean that the content is diluted or diminished in any way, comparing the similarities in style to that of Paul’s letters with the contemporary Greek format of his day (p. 153).

218 Gispen, p. 186.

219 Kaiser, p. 77.

220 John R. W. Stott, Christian Counter-Culture (Downers Grove: InterVarsity Press, 1978).

221 R. C. Sproul, The Holiness of God (Wheaton: Tyndale House, 1985), p. 148.

222 Just to keep the record straight, God seems to have given the command regarding the forbidden fruit only to Adam, since Eve had not yet been created. It would appear that it was Adam’s responsibility to communicate this command to her.

12. La Préface de la Constitution d'Israël (Exode 19)

Introduction

Il y a une chanson contemporaine chrétienne qui est devenue populaire récemment, qui dit quelque chose comme ça: « refait encore un tour autour du Mt. Sinaï… ». Bien sûr cela fait référence au vagabondage des Israélites dans le désert à cause de leur désobéissance. Si on devait lier les paroles de cette chanson au chapitre 19 d’Exode, elles seraient un peu comme ça: « refait une petite grimpette au Mt. Sinaï » et ce serait adressé à Moïse, pas aux Israélites.

Quand je lis le chapitre 19 d’Exode, j’ai un genre de film comique qui joue dans ma tête. C’est le film d’un Moïse transpirant profusément, montant et descendant le Mt. Sinaï. (Je dois confesser que dans mon film mental, Moïse porte un jogging et des baskets, non pas la robe flottante dont on lit dans la Bible). Quatre fois dans le chapitre Moïse monte et descend cette montagne. Maintenant je réalise que le Mt. Sinaï n’est pas le Mt. Everest, mais néanmoins Moïse a dû sentir tout le poids de ses 80 + ans. Autant mon film mental me fait sourire quand je lis ce chapitre, il y a d’autres impressions qui sont bien plus importantes et elles sont plus délibérément conçues.

Le 19ème chapitre d’Exode sert de préface aux commandements donnés par Dieu à Israël par Moïse dans le chapitre suivant. Il nous informe du dessein des commandements, ainsi que la perspective que nous devrions avoir envers eux. Il y a beaucoup d’opinions regardant comment les Chrétiens d’aujourd’hui devraient regarder ces commandements. Certains suggèreraient que la Loi est vraiment une malédiction, et non pas une source de bénédictions. Certains nous diraient que la Loi n’a absolument aucun rapport avec ou aucune application pour les Chrétiens, puisque nous ne sommes pas « sous le régime de la Loi, mais sous celui de la grâce » (Romains 6:14). Je suggère que notre texte dans le chapitre 19 d’Exode sous-entend fortement que les commandements qui vont être donnés par Moïse doivent être pris très au sérieux par tout croyant, de toute période.

Ce chapitre est divisé en trois sections majeures. Dans les versets 1-6, nous avons la préface du chapitre, soulignée par les paroles de Dieu à Israël, parlées par Moïse dans les versets 4-6. Les versets 7-15 constituent la seconde division, qui se rapporte à la préparation exigée des Israélites avant l’apparition de Dieu à Son peuple au Mt. Sinaï. La troisième section est composée des versets 16-25, qui décrivent l’apparition de Dieu dans Sa splendeur et majesté sur le Mt. Sinaï. Tout cela est une mise en scène pour la remise des Dix Commandements dans le chapitre 20.

Je suis persuadé que vous n’allez pas aimer l’importance des commandements dans le chapitre 20 sans une considération attentive de la « préface » qui est enregistrée dans le chapitre 19. Notre application de la Loi découlera directement de notre attitude envers la Loi, et le but du chapitre 19 est de former notre attitude envers les lois qui suivent.

Le But de Dieu Pour le Décalogue (19:1-6)

Les versets 4-6 sont le cœur de la section, et certains iraient jusqu'à dire qu’ils sont le cœur de la révélation de Dieu du Vieux Testament ayant rapport à Son alliance avec Israël. Les trois premiers versets préparent la déclaration que Dieu va faire. Peut-être est-ce le troisième mois « ce jour même » (v. 1 ; Exode 12:41) qu’Israël est dit être arrivé dans le désert du Sinaï. Il se pourrait que le Saint Esprit nous rappelle par ces paroles qu’Israël était dans les temps. Ils étaient précisément où Dieu les voulait, quand Dieu les voulait là. Ce fut ici que la réunion de la famille de Moïse eut lieu (Exode 18:5), ce fut ici qu’Israël resterait pendant 11 mois (Nombres 10:11)

Apparemment, il ne fut pas nécessaire pour Dieu de convoquer Moïse. Le verset trois sous-entend que Moïse monta dans la montagne sans appel de Dieu. Il se peut que ce soit dû au fait que c’était ici, sur Mt. Horeb (qui semble être synonyme de Mt. Sinaï) que Moïse rencontra Dieu pour la première fois (Exode 3 et 4). Au buisson ardent, Dieu promit à Moïse que la nation Israël viendrait L’adorer « sur cette montagne-ci » (Exode 3:12). Donc Moïse semblait savoir qu’il devait montait dans la montagne pour parler avec Dieu.

De la montagne, Dieu parla des mots qui sont quelques-uns des mots les plus importants du Vieux Testament,201 mots que Moïse devait proclamer aux Israélites (vs. 3,6) :

« Vous avez vu vous-mêmes comment j'ai traité les Egyptiens et comment je vous ai portés comme sur des ailes d'aigles pour vous faire venir jusqu'à moi.

   Maintenant, si vous m'obéissez et si vous restez fidèles à mon alliance, vous serez pour moi un peuple précieux parmi tous les peuples, bien que toute la terre m'appartienne. » (Exode 19:5-6a)

Ces mots transmettent plusieurs vérités importantes :

(1) L’histoire d’Israël est la preuve de la fidélité de Dieu à Son alliance, car Il sépara les Israélites des Egyptiens, les délivrant et prenant particulièrement soin d’eux. Dans le verset 4, Dieu rappelle aux Israélites le contraste entre leur sort à la main de Dieu pendant l’Exode, et celui des Egyptiens. Dieu amena la délivrance à Israël, pendant qu’au même moment Il détruisit les Egyptiens.

Dieu utilisa une image merveilleuse ici, celle du soin que porte l’aigle à ses petits. Dans le Livre de Deutéronome, Moïse explique l’image plus complètement :

« Il fut comme un grand aigle qui pousse sa couvée à prendre son envol,
      planant sur ses aiglons,
      puis, étendant ses ailes, il les a pris
      et portés sur ses ailes. » (Deut. 32:11)

Bien qu’il y eut des périodes quand Dieu sembla (pour les Israélites) avoir abandonné Son peuple, en réalité, Dieu comme la maman aigle, secouait simplement le nid, forçant les Israélites à « essayer leurs ailes ». Quand Israël pensa qu’ils allaient mourir, Dieu plongea au-dessous d’eux, les soulenant. Quelle magnifique image du soin tendre et compatissant de Dieu pour Son peuple ! Le passé d’Israël prouva que Dieu avait traité gracieusement avec eux, pendant qu’en même temps il détruisit les Egyptiens.

(2) La délivrance d’Israël était pour le but d’être amené à Dieu, pour que la nation puisse être Sa possession précieuse et le servir comme une nation sacerdotale. Dans l’alliance avec Abraham, Dieu lui promit qu’Israël deviendrait une grande nation, l’objet spécial de Sa bénédiction. La bénédiction d’Israël voulait aussi dire qu’ils seraient la source de bénédictions pour toutes les nations (Gen. 12:2). Pendant que cela serait finalement réalisé par la venue du Messie, il y eut aussi une application plus immédiate. Dieu décida de bénir les nations en établissant Israël, Son serviteur, comme médiateur, qui serait une « lumière pour les païens », partageant avec les nations comment entrer en relation avec Dieu.

(3) Pour maintenir ce statut privilégié, Israël doit respecter l’alliance de Dieu (déterminée par la Loi). L’appel d’Israël était pour les placer dans une position à la fois de privilèges et de responsabilité. A qui beaucoup est donné, beaucoup est exigé. Donc pour profiter de la relation avec Dieu et pour Le servir en tant que Ses représentants aux nations, Israël doit être une réflexion de Sa sainteté et de Sa pureté. Israël fut donc donné les commandements, pour qu’ils soit séparés des nations et ressemblent à Dieu, les mettant donc en position d’accomplir leur appel sacerdotal.

La Préparation Pour l’Apparition de Dieu (19:7-15)

Moïse transmit les mots que Dieu lui avait parlés sur la montagne pour le peuple (v. 7).202 A l’unanimité, le peuple répondit,

« ---Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit.
   Moïse rapporta à l'Eternel la réponse du peuple. » (v. 8)

Il vaut le coup de noter que les Israélites furent d’accord de faire tout ce que Dieu commanda en principe, plutôt qu’en particulier. C’est à dire, la Loi n’avait pas encore été donnée. Jusqu'à ce point, Dieu indiqua seulement que le peuple devait respecter l’alliance en obéissant la Loi, qu’Il allait énoncer. Cela nous indique l’impatience avec laquelle les Israélites anticipaient la Loi, ainsi que la confiance absolue qu’ils avaient en le caractère de Dieu, puisqu’ils s’engageaient à obéir sans savoir ce qu’ils devraient obéir.

Moïse retourna au sommet de la montagne pour transmettre les paroles du peuple à Dieu.203 Cependant, avant qu’il puisse parler Dieu révéla à Moise qu’Il lui apparaitrait dans une nuée épaisse. Le but de cette apparition n’est pas ce à quoi nous nous attendrions :

« ---Voici que je viendrai te trouver au sein d'une épaisse nuée pour que le peuple entende lorsque je parlerai avec toi et qu'ils aient pour toujours confiance en toi. » (v. 9)

Dieu allait parler à Moïse pendant qu’Israël regarderait et écouterait, pour que sa position de chef soit évidente à tout le peuple. A la vue d’évènements plus tard (sans mentionner plus tôt), quand l’autorité de Moïse serait défiée, Dieu décida d’établir clairement la position de Moïse et son autorité publiquement. Son apparition à Moïse accomplira cet objectif.

Les versets 10-15 soulignent les pas que les Israélites devraient suivre pour être purifier et se préparer pour l’apparition de Dieu le troisième jour. Durant l’intervalle de deux jours, certaines choses devraient être faites :

(1) Des limites devaient être mises en place, empêchant à la fois hommes et bêtes de toucher la montagne (vs.12-14). Si un homme ou un animal touchait la montagne, il devait mourir. La mort ne devait pas arriver par la main de Dieu mais par la main des Israélites (vs. 12-13). L’exécution devait survenir de façon à ce que personne ne toucherait la personne exécutée (v. 13).

(2) Le peuple devait se dédier en lavant leurs vêtements (vs. 10,14).

(3) Le peuple devait s’abstenir de rapports sexuels avant la visite de Dieu au Mt Sinaï (v. 15). Il n’y avait, bien sûr, rien de diabolique ou de profane à propos de rapports sexuels conjugaux, mais, comme la Loi préciserait plus tard, il y avait une impureté cérémonielle. Donc, jusqu'à la visite de Dieu, l’abstinence sexuelle était exigée.

Qu’est ce que c’était qui avait rendu violer les limites que Dieu avait imposées un sujet si sérieux ? Pourquoi Dieu demandait-Il que toute personne touchant la montagne soit mise à mort ? Normalement, nous pensons à la « peine capitale » comme étant la pénalité pour un crime grave, tel que meurtre ou adultère. Alors, pourquoi l’exécution était-elle requise ici ? N’est-ce pas excessivement sévère ? Et pourquoi Dieu exigerait-Il que la personne soit tuée par les Israélites ? Pourquoi ne serait-elle pas foudroyée par Dieu ?

Le texte ne nous donne pas directement de réponses à ces questions, mais j’aimerais faire quelques suggestions, qui aideraient à expliquer la sévérité de l’offense d’outrepasser les limites qui furent établies au pied de la montagne.

(1) Nous devons reconnaître que l’offense d’outrepasser les limites est une offense de la plus haute importance, et donc digne de la même punition qu’un meurtrier recevrait. La sévérité de la pénalité est notre indice du sérieux de la transgression. La transgression ici, en est une qui est considérée être des plus sérieuses, sinon à nos yeux, elle l’est aux yeux de Dieu.

(2) Le péché qui est punissable de mort apparaît être celui d’irrévérence. Les limites qui furent placées au pied de la montagne rendirent impossibles pour quelqu’un de s’égarer par mégarde sur la montagne. La raison déclarée pour se trouver au-delà des limites est celle de regarder Dieu (v. 21) - nous dirions « toiser ». En d’autres mots, c’était de la curiosité qui aurait poussé le peuple à s’approcher trop près de la montagne.

Passer au-delà des limites, qui avaient été placées là pour satisfaire la curiosité des gens, aurait été une attitude d’irrévérence. Et c’est cette irrévérence que Dieu considéra être un sérieux péché. Si vous n’êtes pas enclin à être d’accord avec moi en ce qui concerne le sérieux de l’irrévérence, permettez-moi de vous rappeler que ce fut l’irrévérence qui résulta par Ouzza étant frappé sur place, bien que ses intentions (pour empêcher l’arche de tomber du chariot) étaient bonnes (2 Samuel 6:6-7). Ce fut presque l’irrévérence de Moïse (quand il frappa le rocher) qui l’empêcha d’entrer la terre promise (Nombres 20:12).

Mais pourquoi était-il irrévérent de toucher la montagne ? La réponse à cette question est donnée clairement dans notre texte. La montagne devait être considérée une « montagne sainte » à cause du fait que Dieu se révèlerait là à Moïse et aux Israélites. Alors, tout comme le lieu autour du buisson ardent était sacré (Exode 3:5), la montagne aussi était sacrée. C’est donc la raison pour laquelle la montagne devait être « consacrée » en plaçant des limites autour d’elle (v. 23).

Si l’irrévérence est un péché si sérieux, cela en est certainement un auquel nous devrions être des plus sensible. Et pourtant, je ne trouve que peu de gens (moi-même inclut) qui soient conscients de ce problème, sans parler être sensible dans leur propre relation personnelle avec Dieu ou dans leur vénération.

(3) L’irrévérence est un sous-produit d’une mauvaise compréhension de la sainteté de Dieu. Les Israélites n’avaient, pas encore, une compréhension adéquate de la sainteté de Dieu. La manifestation de Dieu au Mt Sinaï était une démonstration spectaculaire de Ses pouvoirs et de Sa majesté. Sa venue nécessitait une confirmation préparatoire, et elle motivait aussi une reconnaissance continue, car les hommes pouvaient se voir eux-mêmes dans la lumière de Sa gloire et Sa grâce. Le but de ce passage a pour intention, à mon avis, de servir comme antidote à l’irrévérence. Considérons donc la section finale du chapitre, qui souligne la majesté et la sainteté de Dieu.

La Manifestation de Dieu sur la Montagne (19:16-25)

Don Curtis, un de mes amis avec qui j’ai étudié ce texte, a partagé avec moi qu’il est arrivé à voir le chapitre 19 comme une cérémonie de mariage. Premièrement, il y a les fiançailles, l’annonce du but d’un homme et d’une femme de se marier et d’entrer dans une nouvelle et merveilleuse relation. Puis, avant la cérémonie de mariage, il y a une période d’à la fois de préparation (faire des plans, acheter la robe de mariée, arranger la réception, etc.) et d’anticipation. Traditionnellement, le marié ne voit pas la mariée avant la cérémonie, haussant le sens d’anticipation. Puis, il y a la cérémonie, un temps de beauté et de célébration joyeuse.

La suggestion de Don a attiré mon attention, car c’est pratiquement ce que nous voyons dans ce passage. La première section (vs. 1-6) contient l’annonce de Dieu : Son intention d’avoir une relation unique avec Israël, séparé de toutes nations. La deuxième section (vs. 7-15) décrit les préparations qui sont exigées pour l’apparition à venir de Dieu. Et maintenant, dans cette section finale, nous sommes submerger par la splendeur et la majesté de Dieu qui Se révèle à Israël sur la montagne. Ici est la grande finale, la manifestation de Dieu dans toute Sa majesté, pureté et autorité.

Les visions et les sons sont impossibles à complètement enregistrer, et ne sont pas facilement amenés à nos esprits conscients quand nous lisons le chapitre. Mais utilisons notre imagination pour un moment et essayons de recréer dans nos esprits ce qui a dû être de se tenir au pied de cette montagne au moment où Dieu y est descendu.

Le matin du troisième jour, vous avez déjà des fourmillements partout avec le sens d’anticipation que les deux jours de préparation ont produits. Bien que vous soyez encore dans votre tente, le tonnerre et les éclairs commencent (v.16). Une nuée épaisse couvre la montagne. Puis, le bruit tonitruant d’une trompette remplit les airs. Avec tous les autres Israélites, vous commencez à trembler, d’exaltation, mais principalement de peur.

Au commandement de Moïse, vous vous rassemblez avec toute la congrégation des Israélites au pied de la montagne (v. 17). Alors que vous regardez, le Seigneur descend au milieu de feu, avec de la fumée qui s’élève de la montagne (v. 18). Soudainement, toute la montagne tremble violemment. La trompette recommençe à se faire entendre, de plus en plus fort (v. 19). Moïse parle et Dieu répond avec du tonnerre. Il semblerait que toutes les forces de la nature sont appelées pour saluer leur Créateur, quand Il se manifesta à Son peuple sur le Mt Sinai.204 Si la vue du buisson ardent a dû être merveilleuse à Moïse, quel impact cette scène a dû avoir sur les Israélites ? D’autres Ecritures signalent205 le fait que cela eut une grande impression sur le peuple de Dieu.

Seul Moïse fut ordonné au sommet de la montagne pour rencontrer Dieu (v. 20). Dieu lui dit de redescendre en bas et d’avertir le peuple de ne pas s’approcher de trop près de la montagne pour regarder à la scène spectaculaire qui se déroulait (v. 21). Les prêtres,206 eux aussi, devaient se purifier, sous peine d’être pulvériser par Dieu (v. 22). Quand Moïse redescendit cette fois, il devait remonter avec Aaron (v. 24). Leur état de leader fut donc confirmé.

Le Problème Avec Notre Passage

Si nous saisissons l’ambiance d’Exode 19 comme en étant une de gloire et splendeur, nous devons alors arriver à la conclusion que la façon dont l’offre de la Loi est décrite ici est en contraste avec la façon dont nous regardons la Loi de la perspective du Nouveau Testament. Le problème auquel nous faisons face est cela : l’offrande de la Loi à Son peuple n’était pas une imposition tragique d’un système horrible à une nation réticente, mais plutôt l’offrande glorieuse de la Loi par Dieu à Son peuple, en une occasion marquée par la splendeur et la gloire de Dieu. Le problème avec reconnaître ce fait est qu’il semble aller à l’encontre du Nouveau Testament, qui, nous croyons, parle de façon négative de la Loi, et décrit sa venue plus en termes d’une malédiction que de bénédiction. Dans le Nouveau Testament, nous trouvons des textes qui sembleraient mépriser la Loi :

« Le ministère de Moïse, au service de la Loi, dont les lettres ont été gravées sur des pierres, a conduit à la mort. Cependant, ce ministère a été glorieux, au point que les Israélites n'ont pas pu regarder Moïse en face, à cause de la gloire, pourtant passagère, dont rayonnait son visage.

   Mais alors, le ministère au service de l'Esprit ne sera-t-il pas bien plus glorieux encore? » (2 Cor. 3:7-8)

« En effet, ceux qui comptent sur leur obéissance à la Loi tombent sous le coup de la malédiction, car il est écrit: Maudit soit l'homme qui n'obéit pas continuellement à tout ce qui est écrit dans le livre de la Loi.

   Il est d'ailleurs évident que personne ne sera déclaré juste devant Dieu grâce à son obéissance à la Loi, puisque l'Ecriture déclare: Le juste vivra par la foi.

   Or, le régime de la Loi ne fait pas dépendre de la foi la justice de l'homme devant Dieu. Au contraire, il obéit à cet autre principe: C'est en accomplissant tous ces commandements que l'on obtient la vie. » (Gal. 3:10-12)

« A présent, vous connaissez Dieu. Bien plus: Dieu vous a reconnus comme siens. Comment se peut-il alors que vous retourniez à ces principes élémentaires sans pouvoir ni valeur, pour en devenir à nouveau les esclaves?

   Vous observez les jours spéciaux, les nouvelles lunes, certaines saisons et certaines années!

   Ah! je crains fort que toute la peine que je me suis donnée pour vous n'ait été inutile. » (Gal. 4:9-11)

« Mais si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes plus sous le régime de la Loi. » (Gal. 5:18)

« Car le péché ne sera plus votre maître puisque vous n'êtes plus sous le régime de la Loi mais sous celui de la grâce. » (Rom. 6:14)

Alors notre problème est d’essayer de réconcilier la perspective positive de la Loi que nous trouvons dans le Vieux Testament avec les connotations négatives qu’elle a dans le Nouveau. Notre approche sera de gagner une meilleure compréhension de la Loi, comme elle était vue à la fois dans les Vieux et Nouveau Testaments. Nous commencerons en considérant la Loi comme une corporation, définissant la relation entre Dieu et la nation Israël, puis comme une source privée de révélation et d’inspiration pour les saints, sur le plan individuel, du Vieux Testament. De là, nous continuerons à la perspective du Nouveau Testament de la Loi comme c’est indiqué par les attitudes et actions de notre Seigneur, ainsi que celles des apôtres.

La Loi était l’alliance corporative d’Israël avec Dieu et sa constitution en tant que nation. Maintes fois, la Loi que Dieu donna à Israël par Moïse faisait référence à une alliance (Exode 19:5 ; 24:7-8 ; 34:10, 27-28 ; Deut.4:23 ; 5:2). Les trois alliances principales du Vieux Testament étaient l’alliance avec Abraham (Gen. 12:1-3), l’alliance avec David (2 Sam.7:11-16 ; 1 Chro. 17:10-14), et l’alliance avec Moïse (ou Sinaïtique). L’alliance avec Moïse est différente des deux autres.207 C’était une alliance qui était provisoire, et qui devait être remplacée par une « nouvelle alliance » qui serait une alliance éternelle.208

« Mais des jours vont venir,
      déclare l'Eternel,
      où moi, je conclurai avec le peuple d'Israël
      et celui de Juda.
      une alliance nouvelle

   Elle ne sera pas comme celle que j'ai conclue avec leurs pères
      quand je les ai pris par la main
      pour les faire sortir d'Egypte,
      car cette alliance-là, ils l'ont rompue,
      alors que moi j'étais leur suzerain,
      l'Eternel le déclare.

   Mais voici quelle alliance
      je vais conclure avec le peuple d'Israël:
      Après ces jours,
      déclare l'Eternel,
      je placerai ma Loi au plus profond d'eux-mêmes,
      je la graverai dans leur cœur;
      moi, je serai leur Dieu,
      eux, ils seront mon peuple.

   Ils n'auront plus besoin de s'enseigner l'un l'autre,
      en répétant chacun à son compagnon ou son frère:
      Il faut que tu connaisses l'Eternel!
      Car tous me connaîtront,
      des plus petits jusqu'aux plus grands,
      l'Eternel le déclare,
      car je pardonnerai leurs fautes,
      je ne tiendrai plus compte de leur péché. » (Jérémie 31:34 ; aussi Esaie 55:3 ;61:8 ; Ézéchiel 37:26)

La Loi ne contient pas seulement les règles de Dieu, mais aussi le récit de la pitié et grâce de Dieu en sauvant et protégeant Son peuple. Chaque génération devait enseigner la bonté de Dieu à la génération suivante et chaque nouvelle génération devait approuver officiellement l’alliance pour elle-même :

« Il a fixé une règle en Jacob,
      établi une loi en Israël,
      et il a ordonné à nos ancêtres d'enseigner tout cela à leurs enfants,

   afin que la génération suivante,
      celle des enfants qui viendront à naître,
      puisse l'apprendre et se lève à son tour pour l'enseigner à ses propres enfants,

   afin qu'ils placent leur confiance en Dieu,
      qu'ils n'oublient pas les hauts faits du Dieu fort
      et qu'ils observent ses commandements, » (Ps. 78:5-7)

Donc, la seconde génération d’Israélites fut rappelée de la délivrance d’Israël du pays d’Egypte par Dieu, et du soin et de la protection de Dieu jusqu’au moment de leur entrée dans la terre promise (Deut. 1-4 ; Aussi le récit de l’exode, raconté dans le Livre d’Exode). Il était nécessaire pour cette nouvelle génération de reconnaitre officiellement l’alliance pour eux-mêmes (Deut. 5). Plus tard, quand la Loi fut égarée puis redécouverte, cette génération adopta aussi la Loi (2 Chro. 34:14). Les Israélites qui retournèrent à Jérusalem à leur retour de captivité entendirent la Loi et acceptèrent l’alliance pour eux-mêmes (Néhémie 8 et 9; Spécialement 9:38).

L’alliance avec Moïse ne fut jamais donnée comme un moyen de gagner la vertu en obéissant la Loi. L’alliance fut donnée aux Israélites après que Dieu les ait délivrés d’Egypte. La Loi ne pouvait être obéie, excepté par Sa grâce, et par les provisions faites (le système sacrificiel) pour les hommes quand ils échoueraient à se conformer à la Loi. La nouvelle alliance fut promise parce que celle d’avec Moïse ne pouvait pas être obéie par Israël (Jérémie 31:31-34). Chaque fois qu’Israël échouait en ce qui concernait la Loi, ce n’était pas une question d’enfreindre la Loi à un certain moment, mais c’était le résultat de l’incrédulité :

« L'Eternel entendit et s'emporta,
      il alluma un feu contre Jacob,
      contre Israël éclata sa colère,

   car ils n'avaient pas fait confiance à Dieu,
      ils n'avaient pas compté sur son secours. » (Ps. 78:21-22 ; aussi vs.23-33,37)

La bonne interprétation et application de la Loi peuvent être mieux déterminées par une étude des prophètes du Vieux Testament, dont le travail était de convaincre Israël d’être obéissant à la Loi. Ces prophètes persistaient à combattre l’interprétation et l’application légaliste de la Loi. Ils cherchaient toujours à se concentrer sur l’essence de la Loi, plutôt que sur les simples détails de son expression :

« Car je prends plaisir à l'amour bien plus qu'aux sacrifices,
      à la connaissance de Dieu bien plus qu'aux holocaustes.

   Mais vous, tout comme Adam, vous avez transgressé l'alliance,
      là, vous m'avez trahi. » (Osée 6:6-7)

La Loi (dans sa forme la plus large – le Pentateuque, les cinq premiers Livres de la Bible) avait pour intention d’enregistrer la fidélité de Dieu à Ses promesses et à Son peuple. Les dix commandements, avec le reste des lois de Dieu, furent donnés pour servir comme alliance entre Dieu et Son peuple, et comme constitution nationale, par laquelle la nation serait guidée et gouvernée.

La Loi fut aussi la révélation personnelle de Dieu aux saints. En plus du rôle public et corporatif de la Loi comme alliance et constitution (collective) d’Israël, la Loi avait aussi un rôle privé à jouer dans la vie des saints du Vieux Testament. Ce rôle de la Loi est facilement vu dans les Psaumes. Nous concentrerons notre attention sur deux psaumes particuliers, Psaumes 19 et 119. Remarquez le rôle crucial que la Loi a dans la vie des saints étant décrit par l’auteur dans Psaume 19:

« La Loi de Dieu est parfaite, elle nous redonne vie.
      Toutes ses affirmations sont dignes de confiance. Aux gens sans détour elle donne la sagesse.

   Justes sont ses exigences, elles font la joie du cœur;
      et ses ordres, si limpides, donnent du discernement.

   Le respect de l'Eternel est pur,
      il subsiste à tout jamais;
      les décrets de l'Eternel sont vrais, ils sont parfaitement justes.

   Ils sont bien plus désirables que beaucoup de lingots d'or,
      plus savoureux que le miel le plus doux coulant des ruches.

   Ton serviteur, Eternel, en tire instruction:
      il y trouve un grand profit. » (Ps. 19:7-11)

Permettez-moi de suggérer quelques-unes des façons particulières dont la Loi applique aux saints :

(1) La Loi était vue comme une source d’édification personnelle, par laquelle Dieu parla personnellement et individuellement aux saints : Redonnant la vie (19:8) ; Donnant sagesse aux gens simples (19:8) ; Faisant la joie du cœur (19:9) ; Donnant du discernement (19:9) ; Fournissant des conseils (119:105) ; Sauvant (119:154) ; Les condamnant de leurs péchés (119:80,126,133 ; Ps. 19:11-14).

(2) La Loi est une révélation du caractère de Dieu (Ps. 119:138,156).

(3) La Loi était une promesse de salut à venir (Ps. 119:166,174). L’auteur des Psaumes ne voyait jamais la Loi comme la norme qu’ils devaient atteindre pour être sauvés. En fait, ils regardaient le salut comme quelque chose que la Loi anticipait, mais ne produisait pas elle-même. Donc, les psaumes anticipaient le salut futur, un que la Loi elle-même n’amenait pas.

(4) La Loi était une consolation à ceux qui souffraient, mais elle n’était pas vue comme étant le moyen par lequel quelqu’un pouvait mériter des bénédictions ou éviter l’adversité (Ps. 119:67,71,75). Plutôt que de regarder la Loi comme moyen de l’empêcher de souffrir, l’auteur des Psaumes voyait la souffrance comme le moyen de Dieu pour l’amener à obéir la Loi.

(5) De la Loi, l’auteur des Psaumes apprit qu’il ne pouvait ni comprendre ni appliquer cette révélation, sans la grâce de Dieu (Ps. 119:68,73,124-125,144,169). Il comprit qu’il fallait la grâce de Dieu pour la comprendre et l’appliquer.

(6) La Loi était simple, bien que profonde. Elle ne serait pas comprise rapidement ni facilement, mais seulement en l’étudiant, en priant et par la méditation (Ps.119:114,123,147).

Les Perspectives du Nouveau Testament de la Loi

Il y a une grande continuité entre le Nouveau Testament et le Vieux en termes de leurs perspectives de la Loi. Nous concentrerons notre attention sur deux dimensions de la perspective du Nouveau Testament : Celle de notre Seigneur et celle des apôtres (principalement Paul).

Notre Seigneur et la Loi. Certains pensent que notre Seigneur dédaignait et négligeait la Loi, basé sur une erreur de jugement de deux évènements. Quand notre Seigneur fut confronté avec les scribes très arrogants et les pharisiens, qui demandaient que Jésus lapide la femme prit en état d’adultère (Jean 8:2-11), Jésus refusa de le faire. Cela est compris par certains de vouloir dire qu’Il refusa de suivre la Loi du Vieux Testament. Cependant, remarquez que Jésus ne les avait pas interdit de la lapider, mais seulement que ceux qui étaient sans péchés (purs) devraient le faire (donc, exposant leur hypocrisie). Mais notre Seigneur était pur, alors pourquoi ne l’a-t-il pas lapidée ? La raison n’est pas que Jésus soit venu pour mettre la Loi de coté, mais pour l’accomplir (Matt. 5:17). Il ferait cela en étant fidèle à toutes les demandes de la Loi, ce qui L'a prouvé être innocent et l'a aussi qualifié pour mourir pour les péchés des hommes, supportant ainsi la punition que la Loi prononçait contre tous les hommes. Cette femme qui était coupable d’adultère ne serait pas lapidée par notre Seigneur parce qu’Il était venu pour mourir à sa place. L’exigence de la Loi pour son péché (et celle de tous les hommes) serait bientôt payée sur la croix du Calvaire.

La deuxième source d’erreur de jugement est la fausse idée de l’enseignement du Sermon sur la montagne de notre Seigneur. L’expression « Vous avez appris… Eh bien moi, je vous dis… » n’est pas notre Seigneur renversant la Loi. Il ne voulait pas dire, « la Loi disait autrefois… mais maintenant je vous dis… ». Au lieu, Il corrigeait la mauvaise interprétation de la Loi, qui était cru et proclamée par les scribes et les pharisiens. « Vous avez appris » se rapportait donc à l’interprétation de la Loi par les pharisiens. « Moi, je vous dis » indiquait l’interprétation de notre Seigneur, qui en fait était l’interprétation que Dieu avait toujours voulu que les hommes comprennent.

Quand vous comparez l’interprétation de la Loi par le Seigneur dans le Sermon sur la montagne avec celui des prophètes du Vieux Testament, vous les trouverez être pratiquement identiques. A la fois les anciens prophètes et le Seigneur concentraient sur l’essence de la Loi, à la fois en la motivation et en l’application, pendant que les scribes légalistes et les pharisiens se spécialisaient dans les minuscules détails de la Loi.

« Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites! Vous vous acquittez scrupuleusement de la dîme sur la menthe, l'anis et le cumin, mais vous laissez de côté ce qu'il y a de plus important dans la Loi, c'est-à-dire la justice, la bonté et la fidélité. Voilà ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger le reste.

   Guides aveugles que vous êtes! Vous avez soin de filtrer vos boissons pour éliminer le moindre moucheron, et vous avalez le chameau tout entier.

   Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites! Vous nettoyez soigneusement l'extérieur de vos coupes et de vos assiettes, mais vous les remplissez du produit de vos vols et de ce que vos désirs incontrôlés convoitent. » (Matt. 23:23-25)

Nous avons besoin de comparer ces mots avec Michée 6:6-8, et puis de noter comment Jésus répéta les paroles d’Osée 6:6 (Matt. 9:13; 12:7) pour voir qu’il n’y a aucune contradiction entre Son interprétation de la Loi et celle des prophètes du Vieux Testament.

Réfléchissant à l’enseignement de notre Seigneur sur la Loi du Vieux Testament, je crois qu’il est sûr de dire que notre Seigneur plaça plus d’accent sur l’utilisation privée ou individuelle de la Loi que sur sa fonction corporative, comme alliance et constitution d’Israël. C’est consistant avec le fait que cette dimension de la Loi allait bientôt être abandonnée, remplacée par la nouvelle alliance. L’utilisation privée de la Loi, c’est à dire, l’usage individuel de la Loi, démontré dans les Psaumes 19 et 119, continuerait, et serait ainsi la fonction que notre Seigneur accentuerait.

Cependant, plus important, la venue de notre Seigneur sur la terre et Sa mort sacrificielle au Calvaire fut la réalisation de la promesse du Vieux Testament d’une nouvelle alliance. Ainsi, notre Seigneur institua « la communion » comme une commémoration de l’ « alliance nouvelle » qui fut accomplie quand Il versa Son sang :

« Après le repas, il fit de même pour la coupe, en disant:
   ---Ceci est la coupe de la nouvelle *alliance conclue par mon sang qui va être versé pour vous... » (Luc 22:20 ; 1 Cor. 11:25).

Notre Seigneur ne rejeta pas la Loi, mais Il la supporta, acceptant ses demandes, les réalisant complètement, puis mourant pour tous ceux qui ne pouvaient pas faire face à ses exigences. Si la Loi était diabolique, notre Seigneur ne l’aurait pas observée, ne l’aurait pas enseignée, ni ne serait-Il mort en accord avec ses demandes.

L’attitude des apôtres envers la Loi. Aucun apôtre n’est plus franc à propos de la Loi que Paul. A cause de ses déclarations négatives sur la Loi, nous manquons souvent de remarquer ses commentaires positifs. C’est Paul qui parla de la gloire avec laquelle la Loi fut donnée :

« Le ministère de Moïse, au service de la Loi, dont les lettres ont été gravées sur des pierres, a conduit à la mort. Cependant, ce ministère a été glorieux, au point que les Israélites n'ont pas pu regarder Moïse en face, à cause de la gloire, pourtant passagère, dont rayonnait son visage.

   Mais alors, le ministère au service de l'Esprit ne sera-t-il pas bien plus glorieux encore? » (2 Cor. 3:7-8)

Paul défendit aussi la Loi déclarant qu’elle était « sainte », « vertueuse », « bonne », et « spirituelle » (Romains 7:12,14). Lisant le premier chapitre de 1 Timothée, on pourrait conclure que la Loi était bonne, mais seulement en ce qui concernait ceux qui étaient méchants (1 Tim. 1:8-10). Une lecture un peu plus attentionnée nous informe que Paul non seulement s’était inclus lui-même comme un de ces gens méchants qui avaient eu besoin de la Loi dans le passé (v.13), mais qu'il se considérait toujours comme le chef de pécheurs (v. 15). Ainsi, Paul reconnut que la Loi lui était applicable, même à un saint.

Alors, que devons-nous dire de ces textes qui semblent condamner la Loi comme étant quelque chose qui est mal (au pire) et inutile (au mieux) ? Premièrement, nous devons voir que Paul parlait d’une façon négative de la Loi (l’ancienne alliance) seulement en contraste209 à la nouvelle alliance qui fut mise en place par la mort de notre Seigneur. Ainsi, dans le chapitre 3 de 2 Corinthiens, Paul contraste la gloire quand la Loi fut donnée avec la plus grande gloire associée avec le ministère de l’Esprit. Ce n’est pas un contraste entre ce qui est mal et ce qui est bon, mais plutôt entre ce qui était bon et ce qui est bien mieux. La Loi est donc vue par les apôtres comme étant ce qui était prophétique – elle annonçait les meilleures choses à venir (Colossiens 2:16-17 ; Héb. 10:1), et ce qui était provisoire et préparatoire (Galates 3 et 4).

Quand Paul parle absolument négativement de « la Loi », ce n’est pas de la Loi qui fut donnée par Dieu et correctement interprétée et appliquée, mais de la Loi quand elle fut interprétée et appliquée par les Judaïstes, qui cherchaient à la pervertir en système de vertu venant des travaux. Il est très important d’approcher chaque passage traitant avec la Loi, dans son contexte. Dans Romains chapitre 7, par exemple, le contexte est vivre la vie chrétienne. Paul montre que le corps est incapable de résister le pouvoir du péché et donc de produire la vertu. Le problème n’est pas la Loi, car elle est « sainte, juste, et bonne » (7:12). Le problème est le corps, qui est faible (vs. 18-24). La solution du problème n’est pas de se débarrasser des exigences de la Loi, mais d’accomplir la Loi en marchant avec l’Esprit. Ceux qui vivent avec l’Esprit remplissent les exigences de la Loi (Romains 8:4).

Dans le Livre de Galates, Paul combat la doctrine fausse des Judaïstes, qui insistaient que les hommes sont sauvés en se soumettant à l’alliance avec Moïse, indiquée par la circoncision. Ce n’est rien de plus que de l’hérésie, et doit être sévèrement rejetée. La « Loi » à laquelle Paul fait allusion dans Galates est donc la « Loi » interprétée et appliquée par les gens fanatiques de la légalité. Ainsi, Paul peut écrire,

« Et je l'affirme une fois encore: tout homme qui se fait circoncire est tenu d'accomplir la Loi tout entière.

   Vous qui cherchez à vous faire déclarer justes par Dieu en accomplissant la Loi, vous êtes séparés du Christ: vous n'êtes plus sous le régime de la grâce. » (Galates 5:3-4)

Dans ce contexte, la « Loi » fait allusion à la doctrine légaliste des Judaïstes.

Pour réfuter les faux enseignements des Judaïstes concernant la Loi, Paul doit, par nécessité, enseigner la bonne perspective de la Loi. Quand Paul interprète la Loi du Vieux Testament, il le fait d’une façon qui est complètement en accord avec les prophètes du Vieux Testament et notre Seigneur. La Loi, écrit Paul, était provisoire et préparatoire, et fut remplacée plus avantageusement avec la nouvelle alliance. La Loi (donnée par Dieu) n’était pas mauvaise, elle était bonne – mais la nouvelle alliance est bien meilleure. Avec cette conclusion, l’auteur d’Hébreux est d’accord (Héb. 8:1-13 ; 10:1-18). Le verdict du Christ et des apôtres est unanime, et en accord avec le point de vue de Moïse et des prophètes.

Conclusion

Nous pouvons dire avec conviction que l’offre de la Loi décrite dans le Livre d’Exode fut une occasion magnifique. La Loi était une provision gracieuse de Dieu à la nation Israël, bien que temporaire. La nouvelle alliance serait bien meilleure, mais l’ancienne alliance fut une condition préalable nécessaire et une préparation. Alors, quels sont les résultats pratiques de notre texte ? Ils peuvent être mieux vus en relation avec les différences entre la vieille alliance et la nouvelle.

La vieille alliance fut introduite dans un flamboiement de gloire. Tout Israël contempla la manifestation de la gloire et du pouvoir de Dieu quand Il descendit sur la montagne. Il y eut une sensation immédiate de la sainteté de Dieu qui saisit toute la congrégation d’Israël. Il ne fut pas difficile pour les Israélites d’apprécier la distance que Dieu garda entre Lui-même et le peuple. En fait, le peuple pressa Moïse d’intervenir et de servir d’intermédiaire entre eux et Dieu, de peur d’être près de Lui (Exode 20:18-20 ; Deut. 5:22-27). Dû aux limites établies par Dieu ou par peur de Dieu, le peuple garda ses distances.

La nouvelle alliance fut introduite assez différemment. La vielle alliance fut commencée avec une apparition publique de Dieu à Israël, exposant à tous Sa grandeur et Son pouvoir. Peu de gens profitèrent d’un contact intime avec Dieu (à savoir, Moïse, Aaron, et les anciens, Exode 24:9-18). La nouvelle alliance fut introduite par l’apparition du Seigneur Jésus Christ à Israël. Sa venue fut certainement l’opposé. Il est venu en enfant de parents pauvres, qui ne pouvaient même pas trouver une habitation convenable, alors, l’enfant est né dans une mangeoire. Sa gloire ne fut manifestée qu’à très peu de gens. A Sa naissance et au début de sa vie, quelques gens eurent un aperçu de Sa grandeur et de Son pouvoir. Plus tard, à Son baptême et à Sa transfiguration, seuls très peu de gens eurent le privilège d’être témoins de Sa gloire. A l’opposé des barrières qui gardaient les hommes loin de Dieu, sous menace de mort, la foule se pressait contre notre Seigneur et Le touchait.

Ainsi dans la première alliance, la grandeur et le pouvoir de Dieu furent manifestés à tous, mais peu de gens seulement pouvaient s’approcher. Dans la nouvelle alliance, tous ceux qui le désiraient, pouvaient s’approcher, mais seuls quelques-uns furent témoins de Sa grandeur. La première manifestation de Dieu au mont Sinaï dépeignait la merveilleuse vérité de la sainteté de Dieu, et la séparation que cela demandait. La deuxième manifestation de notre Seigneur (au mont du Calvaire) révéla la merveilleuse grâce de Dieu, par laquelle Il approcha les hommes et par laquelle nous pouvons L’approcher. Nous devons faire très attention de garder en perspective à la fois la sainteté et la grâce de Dieu. Il y en a certains qui intensifient la grâce de Dieu au point de diminuer la vérité de Sa sainteté, et de notre besoin de pureté. Il y en a d’autres (pas beaucoup) qui accentuent tant la sainteté de Dieu que les hommes désespèrent de ne jamais avoir une relation intime avec Lui. La venue de notre Seigneur a rendue possible pour les hommes d’avoir une relation intime avec le même Dieu qui fut manifesté au mont Sinaï.

Le message de l’Evangile est évident, en ce que nous voyons ici. Les barrières qui furent, de nécessité, construites pour garder les hommes éloignés de Dieu à l’offre de l’ancienne alliance ont été enlevées par l’institution de la nouvelle alliance. Le voile, qui gardait les hommes loin de la présence de Dieu, a été déchiré. La barrière de nos péchés a été détruite. C’est parce que la sainteté, que la Loi exige, fut réalisée par le Seigneur Jésus Christ, tout comme la punition de mort, que la Loi prononce contre chaque pécheur, a été portée par le même Sauveur, sur la croix du Calvaire.

Que tous ceux qui pointaient à un doux Jésus, qui refusa de jeter la première pierre à la femme prise en adultère, soient confortés par son refus de la condamner, soient rappelés qu’Il est le même Dieu qui était si sacré que les hommes étaient terrifiés rien que de l’approcher, encore plus de l’offenser au mont Sinaï. Qu’ils soient aussi avertis que ce même Seigneur Se manifestera Lui-même aux hommes sur une montagne, dans la même splendeur et avec le même super pouvoir que le même Dieu qui apparut au mont Sinaï.

« En ce jour-là, il posera ses pieds sur le mont des Oliviers, près de Jérusalem, du côté du levant. Le mont des Oliviers se fendra d'est en ouest en deux parties; une immense vallée se creusera entre les deux. Une moitié du mont reculera au nord, l'autre moitié au sud.

   Et la vallée de mes montagnes sera comblée, car elle s'étendra jusqu'à Atsal. Elle sera comblée, ce jour-là, comme elle a été comblée lors du tremblement de terre au temps d'Ozias, roi de Juda. Puis l'Eternel mon Dieu viendra, avec tous les saints anges. » (Zacharie 14:4-5)

En ce jour, ceux qui faisaient confiance à Dieu se réjouiront en la présence de Dieu, mais Ses ennemis se sauveront. Le Dieu qui S’approcha de nous en Jésus Christ reviendra en splendeur et dans la gloire, pour récompenser les vertueux et pour juger les malhonnêtes. Réjouissons-nous dans la sainteté et la grâce de Dieu. Attendons avec impatience Son apparition parce que nous Lui appartenons. Et préparons-nous, comme Israël, pour Son apparition par la purification qu’Il exige, et que Son Esprit accomplit.

Un mot final sur l’application de la Loi dans les vies des Chrétiens aujourd’hui. Nous pouvons certainement voir que la norme de la Loi est valide, comme étant indiquée dans Romains 8:4. Nous devrions aussi faire attention en ce qui concerne essayer d’appliquer ces aspects de la Loi qui ont été éliminés par la nouvelle alliance. Nous ne devrions pas essayer d’appliquer la Loi à notre nation et notre gouvernement (comme une alliance et une constitution) de la façon qu’Israël fut ordonné de faire. Néanmoins, nous sommes maintenant le royaume de prêtres, ayant été donné cette tâche sainte qu’Israël fut donnée et échoua de réaliser. Nous devrions alors comprendre que la norme du royaume de prêtres de Dieu sera la même. Les moyens d’atteindre cette norme ne sont pas ceux d’efforts humains pour respecter la Loi. Cela ne le fut et ne le sera jamais. Nous ne pourrons jamais atteindre complètement cette norme, mais par Christ, elle a été atteinte. Nous ne pourrons jamais l’atteindre dans cette vie, mais puisque Christ vit en nous, nous pouvons nous attendre à des évidences de vertu parce qu’Il travaille en nous pour vouloir et faire Son bon plaisir.

L’application personnelle de la Loi, comme elle est vue dans les Psaumes 19 et 119, est encore valide et nécessaire pour le Chrétien aujourd’hui. Nous devrions donc arriver à aimer la Loi de Dieu et avoir un enchantement pour elle qui approche celui des saints de l’ancien temps. Apprenons à aimer la Loi de Dieu et de voir sa beauté, parce qu’elle est sainte, vertueuse, et bonne, et parce qu’elle a été réalisée en Christ.


201 Gispen cites others to show the importance of the revelation contained in verses 4-6: “These words were spoken out of unfathomable love, which have been considered the center and theme of the entire Pentateuch (e.g., by Rupprecht, a conservative German Old Testament scholar, and Dillmann, who calls vv. 3-6 ‘the classic pronouncement of the Old Testament concerning the nature and purpose of the theocratic covenant’).” Gispen, p. 180.

202 This was done by means of the elders (v. 7). Due to the size of the nation, the elders would be told the message by Moses, and they would then convey it to the rest of the nation.

203 The mediatorial role of Moses is evident here, for God surely did not need to be told what the people had said. Notice that in verse 8 Moses returned to convey the words of the people to God, but that were reported as spoken by Moses in verse 9b. Before Moses spoke, God informed him of His appearance in a thick cloud, an appearance which would reveal the majesty and splendor of God (v. 9a).

204 The manifestation of the majesty of God on Mt. Sinai serves, I believe, as a commentary on these words of our Lord, spoken in response to the rebuke of the Pharisees for receiving the praise of the people as He entered Jerusalem: “I tell you, if these become silent, the stones will cry out!” (Luke 19:40). Nature responds to the presence of God, even when men are ignorant of it.

205 Cf., for example, Deut. 4:10-15; 5:2-6; Psalm 18:8-16.

206 We might be caught by surprise to see priests referred to here, since the priesthood had not yet been established. Let it suffice to say that many of the things formally established by the Law given at Sinai were already existent in some form already. Sacrifice, for example, predated the inauguration of the sacrificial system of the Law. Sabbath rest (cf. Exodus 16:22-30) predated the commandment to observe the Sabbath (Exodus 20:8-11).

207 “… most Old Testament scholars link the Abrahamic and Davidic covenants on royal grant types of treaties. … But the Sinaitic covenant is placed on a different footing even though it shares much of the same substance with the Abrahamic and Davidic promises. It is not modeled on royal grant treaties, but on a vassal treaty form.” Walter C. Kaiser, Jr., Toward Old Testament Ethics (Grand Rapids: Academie Books, 1983), p. 76.

208 Cf. Ezekiel 16:60; 37:26; Isaiah 55:3; 59:21.

209 In summary form, here are some of the contrasts between the old and the new covenants: Mosaic Covenant: (1) Provisional; (2) Partial (a shadow); (3) Taken advantage of by Law (Rom. 7); (4) Prophetic/prototype; (5) Good; (6) Written on Stone; (7) Conditional; (8) Condemnation. New covenant: (1) Permanent; (2) Complete; (3) Nullifies the condemnation of Law; (4) Final, fulfilment; (5) Best; (6) Written on hearts; (7) Unconditional; (8) Justification.

31. Concernant les Offrandes (Exode 35:1-36:7)

« L'Eternel parla à Moïse en ces termes:

  ---Invite les Israélites à me faire des offrandes prélevées sur leurs biens. Vous accepterez de tout homme qui la donnera de bon cœur l'offrande qu'il me fera.

  Voici ce que vous accepterez en guise d'offrande: de l'or, de l'argent et du bronze,

  des fils de pourpre violette, de pourpre écarlate et de rouge éclatant, du fin lin blanc et du poil de chèvre,

  des peaux de bélier teintes en rouge, des peaux de dauphin et du bois d'acacia,

  de l'huile pour le chandelier et des aromates pour l'huile d'onction et pour les parfums à brûler,

  des pierres d'onyx et des pierres précieuses à enchâsser pour l'éphod et pour le pectoral.

  Le peuple me fabriquera un sanctuaire pour que j'habite au milieu de lui. » (Exode 25:1-8)

« Moïse réunit toute l'assemblée des Israélites et leur dit:
   ---Voici ce que l'Eternel a ordonné de faire:

  Vous ferez votre ouvrage pendant six jours, mais le septième jour sera pour vous un jour de repos complet, consacré à l'Eternel. Quiconque fera un travail ce jour-là sera mis à mort.

  Vous n'allumerez de feu dans aucune de vos habitations le jour du sabbat.

  Moïse dit à toute l'assemblée des Israélites:
   ---Voici ce que l'Eternel a commandé:

  Prélevez parmi vous une offrande pour l'Eternel. Toute personne qui le souhaite dans son cœur apportera à l'Eternel une offrande en bronze, en argent ou en or,

  ou des fils de pourpre violette, de pourpre écarlate, de rouge éclatant, de lin et de poil de chèvre,

  des peaux de bélier teintes en rouge, des peaux de dauphin et du bois d'acacia,

  de l'huile pour le chandelier et des aromates pour l'huile d'onction et le parfum aromatique à brûler,

  des pierres d'onyx et d'autres pierres à enchâsser pour l'*éphod et pour le pectoral.

  ----Tous les gens habiles parmi vous, qu'ils viennent et exécutent tout ce que l'Eternel a prescrit: » (Exode 35:1-10)

Introduction

Il y a une attitude répandue parmi les chrétiens que le concept des offrandes de l’Ancien Testament diffère de celui du Nouveau Testament autant que le jour est différent de la nuit. Ce n’est que partiellement vrai. Il serait plus exact de penser que les offrandes de l’Ancien Testament diffèrent de celles du Nouveau Testament comme le salut de l’Ancien Testament diffère de celui du Nouveau Testament. Bien qu’il y ait des distinctions entre les anciennes regles et les nouvelles, il y a aussi de la continuité. Dans ce récit d’offrandes généreuses, volontaires des Israélites, nous chercherons à identifier ces points de continuité avec l’enseignement du Nouveau Testament sur l’offrande. De cette façon, nous nous concentrerons sur l’application de ce texte dans nos vies.

Pour accomplir ce but, je commencerai par caractériser les offrandes des Israélites. Nous allons faire sept observations sur la nature des offrandes d’Israël, décrites par Moïse. Puis, brièvement nous comparerons les offrandes des Israélites avec celles des Corinthiens dans le Nouveau Testament. Finalement, nous chercherons à appliquer ce que nous avons appris à nos propres offrandes aujourd’hui.

L’importance de cette partie d’Ecritures peut être perçue par plusieurs facteurs important. Premièrement, l’importance de ce passage peut être discernée par sa proportion. Remarquez que les commandements concernant la construction du Tabernacle (Exode 25-31) ainsi que le récit de sa construction (Exode 35-40) occupent 13 chapitres sur les 40 du Livre entier. C’est approximativement le même espace dévoué à la libération d’Israël de l’esclavage d’Egypte. Ainsi, la construction du Tabernacle a une grande importance dans le Livre d’Exode, à en juger par l’espace qu’il lui est dévoué.

Deuxièmement, la signification de notre passage peut être déterminée sur la base de sa position dans le Livre. En un mot, le texte que nous considérons (c’est-à-dire, chapitres 35-40)121 est la conclusion du Livre d’Exode. Nous ne devrions pas plus minimiser l’importance de cette conclusion que nous voudrions minimiser la conclusion de n’importe quel autre Livre. Les évènements du Livre tout entier sont tous vus comme ayant leur importance en relation au but du Livre, auquel l’auteur nous amène, comme la réalisation du récit et son exécution.

Troisièmement, la signification de ce texte est évidente par son thème principal. Le thème de cette section est la présence de Dieu parmi Son peuple. Les derniers versets du chapitre 40 décrivent la nuée descendant pour couvrir le Tabernacle et la gloire du SEIGNEUR le remplissant. Ce que Moïse estime le plus, ce qu’il a imploré Dieu le plus ardemment – la présence de Dieu parmi Son peuple – est le thème majeur de notre passage. C’est pour ces trois raisons alors, que nous devons conclure que nous sommes arrivés au point le plus haut du Livre d’Exode. Ecoutons bien les mots de ce texte.

La Structure du Passage

Nous traitons maintenant la dernière section du Livre d’Exode. Dans les chapitres 1-18, nous avons pris connaissance de la situation critique des Israélites, l’appel de Moïse, les fléaux sur l’Egypte, l’évasion d’Egypte d’Israël, et son arrivée au mont Sinaï. Les chapitres 19-24 détaillent le don de la Loi du sommet du mont Sinaï, incluant la ratification de l’alliance avec Moïse. Les chapitres 25-31 contiennent les spécifications et les instructions pour la construction du Tabernacle, moyens par lesquels Dieu pourra vivre au milieu de Son peuple. La chute d’Israël dans l’incident du veau d’or, la désobéissance à l’alliance, et la médiation de Moïse pour le peuple sont relatés dans les chapitres 32-34. Les chapitres 35-40 finissent en décrivant la construction du Tabernacle, atteignant leur point culminant quand Dieu descendit au milieu du camp.

En gros, les chapitres 35-40 peuvent être résumés comme cela :

A. Contributions – les offrandes des Israélites pour le Tabernacle : Exode 35:1-36:7.

B. Construction – la construction du Tabernacle : Exode 36:8-39:43.

C. Consécration et condescendance – la dédication du Tabernacle et son occupation par Dieu : Exode 40:1-38.

Ce message focalisera sur les offrandes des Israélites, comme décrites dans le chapitre 35 et les 7 premiers versets du chapitre 36. Les deux derniers messages traiteront avec la construction et la consécration du Tabernacle.

Les Offrandes d’Israël

Les évènements des chapitres 35-40 ne peuvent seulement être compris qu’en relation avec les instructions de Dieu concernant la construction du Tabernacle, données à Moïse comme elles sont enregistrées dans les chapitres 25-31. Il y a beaucoup de similarités entre ces deux récits, comme cela a pu être observé.122 Les neuf premiers versets du chapitre 25 servent comme introduction aux instructions de Dieu concernant le Tabernacle, incluant les moyens divinement ordonnés pour fournir les matériaux nécessaires pour construire le Tabernacle, ses ustensiles, et les vêtements des prêtres.

On pourrait bien se demander pourquoi Dieu voudrait prendre tant de (« précieux ») espace pour nous donner Ses instructions dans les chapitres 25-31, seulement pour répéter pratiquement les mêmes mots dans les chapitres 35-40 pour annoncer que ces ordres avaient été exécutés. Laissez-moi suggérer que cette répétition a un dessein divin, et à pour intention de transmettre une vérité importante, une vérité qui vaut la répétition.

La répétition des chapitres 25-31 et 35-40 souligne le fait que ces choses que Dieu avait ordonnées dans les chapitres 25-31 furent accomplies à la lettre. Ce qui est encore plus extraordinaire est que les instructions de Dieu furent volontairement et précisément exécutées par ce peuple qui était « entêté » et rebelle. Tout cela arriva en dépit de la « chute » de la nation, dont le récit interrompt les deux sections importantes concernant le Tabernacle. La leçon à apprendre est celle-ci : CE QUE DIEU VEUT FAIRE, IL LE FERA, ET JUSTE COMME IL A DIT QU’IL LE FERAIT. Cela peut être vu dans toutes les prophéties réalisées de la Bible. Encore mieux, nous pouvons être assurés que les prophéties inaccomplies seront réalisées à la lettre. Ce que Dieu dit, Il le fera. C’est une leçon qui vaut bien une petite répétition.

En comparant les chapitres 25-31 avec les chapitres 35-40, il est intéressant de remarquer que tout comme la première portion finissait avec des instructions regardant le jour du Sabbat (31:12-17), les premiers versets de la deuxième portion commençaient avec les instructions du Sabbat (35:1-3). Le Sabbat était, bien sûr, le signe de l’alliance, et donc une observance de grande importance. Il est aussi possible, comme Keil et Delizsch suggèrent,123 que cet ordre fut donné ici pour témoigner contre la violation du Sabbat par Israël pendant la construction du Tabernacle. L’entreprise d’un tel projet a dû sembler si sacrée que le repos du Sabbat aurait pu être mis de coté pour travailler à la construction du Tabernacle.

Les Caractéristiques des Offrandes d’Israël

Il y a beaucoup de détails concernant les offrandes du peuple dans ce récit, mais pour notre dessein, nous allons essayer de concentrer notre attention sur quelques-unes des caractéristiques les plus générales des contributions pour le Tabernacle. Puis, nous comparerons les caractéristiques des dons d’Israël avec les dons des Corinthiens dans le Nouveau Testament. Considérons les caractéristiques suivantes :

(1) Les offrandes d’Israël étaient données volontairement. Il y a un commentaire intéressant qui nous ait donnés dans le verset 20 du chapitre 35 qui renforce l’aspect volontaire des dons d’Israël. Après que Moïse ait donné les instructions de Dieu au peuple, expliquant l’opportunité que chacun avait de faire une contribution, il les renvoya :

« Puis la communauté des Israélites se retira de la présence de Moïse. » (Exode 35:20)

Ce n’est que plus tard, après que le peuple fut parti, que les gens commencèrent à apporter leurs offrandes au Seigneur.

De nos jours, beaucoup de gens essayant de collecter de l’argent ne penseraient jamais à laisser partir une congrégation avant qu’ils n’aient promis de donner une certaine somme. Ils auraient poussé les Israélites à faire une promesse immédiate. Ils auraient passé des cartes de gages à signer, pour que le moment d’enthousiasme ne soit pas perdu. Moïse laissa partir le peuple pour qu’ils aient du temps à eux-mêmes, relevé de pression extérieure, pour déterminer ce qu’il pouvait et devrait contribuer. Cela assura le fait que les dons étaient effectivement volontairement donnés, et non pas obtenus sous quelques formes de contrainte émotionnelle ou psychologique.

(2) Les offrandes d’Israël furent données volontairement, et avec joie. Dieu dit à Moïse de collecter une offrande de :

« Toute personne qui le souhaite dans son cœur » (Exode 35:5)

Et le texte nous informe fréquemment que c’était le cas (35:21,22,26,29). D’après chaque indication de notre texte le peuple donne volontiers leurs dons pour que le Tabernacle soit construit.

(3) Les offrandes des Israélites étaient donnés abondamment. L’excitation et l’enthousiasme des Israélites sont évidents par l’abondance de leurs dons. En fait, le texte nous informe que les dons excédaient ce qu’ils avaient besoin, tant que les travailleurs demandèrent à Moïse d’ordonner que le peuple arrête de donner (Exode 36:2-7). C’est la première fois dans l’histoire de l’homme, je crois, que le peuple fut ordonné d’arrêter de donner parce que tout ce qui avait été nécessaire avait été donné. Aujourd’hui, il y aurait pu avoir une proposition d’agrandir le tabernacle, pour que les donations continuent à venir. Ce serait fantastique si, juste une fois, on nous disait de ne pas donner.

(4) Les offrandes des Israélites étaient unanimes. Alors que chacun donnait quelque chose pour le Tabernacle, le texte suggère qu’il y en avait eu quelques-uns qui refusèrent de participer à la contribution pour la construction du Tabernacle (35:23-28).

(5) Les offrandes des Israélites étaient proportionnées. Alors que pratiquement chacun donna quelque chose pour le Tabernacle, chacun donna selon ce qu’il ou elle pouvait donner.

« Tous ceux qui avaient mis de côté une offrande en argent et en bronze l'apportèrent à l'Eternel. Tous ceux qui avaient chez eux du bois d'acacia l'apportèrent pour tout l'ouvrage à réaliser.

   Toutes les femmes habiles filèrent le lin de leurs mains et apportèrent des fils de pourpre violette, de pourpre écarlate, de rouge éclatant et de lin.

   Toutes les femmes habiles qui le désiraient de tout cœur filèrent les poils de chèvre.

   Les chefs du peuple apportèrent les pierres d'onyx et les pierres à enchâsser pour l'*éphod et le pectoral,

   les aromates et l'huile pour le chandelier, pour l'huile d'onction et pour le parfum aromatique.

   Tous les Israélites, hommes et femmes, qui désiraient de tout cœur apporter quelque chose pour les ouvrages que l'Eternel avait ordonné d'exécuter par l'intermédiaire de Moïse, apportèrent leurs offrandes volontaires à l'Eternel. » (Exode 35:24-29)

Ceux qui étaient riches donnèrent ce que seuls les riches pouvaient avoir – les plus merveilleuses pierres et bijoux, les huiles et les senteurs les plus précieuses. Ceux qui avaient moins de moyens donnèrent ce qu’ils avaient.

(6) Les offrandes des Israélites incluaient à la fois du matériel et des services techniques. La construction du Tabernacle exigeait deux éléments essentiels : des biens et des services. C’est à dire, il devait y avoir de la matière première de laquelle le Tabernacle et ses fournitures devaient être construits. Cela incluait de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, des peaux d’animaux, des épices et des pommades, et des tissus merveilleux. Puis il devait y avoir des travailleurs talentueux, à la fois hommes et femmes, qui formeraient ces matières premières en objets de beauté. Quelques-uns qui donnèrent pour le Tabernacle donnèrent de leurs biens, pendant que beaucoup d’autres donnèrent de leurs talents compétents, pour créer un endroit de grande beauté et valeur.

(7) Les dons des Israélites étaient de la plus haute qualité. Le Tabernacle devait être d’une telle qualité et virtuosité qu’il devait convenir au Dieu qui devait habiter dedans (Exode 25:8). Ainsi, les matériaux utilisés pour le construire étaient les meilleurs disponibles (35:6-9). Et ce fut la même chose avec les artisans qui devaient créer les magnifiques et compliquées œuvres d’art dans le Tabernacle (35:30-35). A Dieu fut offert les meilleures choses que les hommes pouvaient offrir, et de toutes ces choses magnifiques, biens ou services, furent données à Dieu en premier.124

Une Comparaison entre 2 Corinthiens 8 et 9

Quand nous comparons les caractéristiques des contributions des Israélites dans notre texte avec les contributions des Corinthiens (décrites dans les épitres des Corinthiens de Paul125), nous trouvons qu’il y a quelques parallèles remarquables. Considérez quelques-unes des similarités des principes et pratiques que Paul enseigna dans ses épitres avec ce que nous venons juste d’observer des dons des Israélites dans Exode.

(1) Ni les uns, ni les autres ne furent obligés de donner, mais furent encouragés à le faire volontairement (2 Cor. 8:3). Les Corinthiens furent donnés du temps pour réfléchir à ce qu’ils voudraient donner, et ne furent mis sous aucune pression. Ils furent donnés du temps pour collecter leurs contributions (1 Cor. 16:1-4 ; 2 Cor. 9:2-5).

(2) Les deux donnèrent volontairement, joyeusement, et abondamment (2 Cor. 8 :1-3 ; 9 :7).

(3) Les Corinthiens, comme les Israélites, donnèrent des choses qu’ils avaient, de ce que Dieu avait lui-même fournit (2 Cor. 9 :8-11). Les Corinthiens furent encouragés à seulement donner comme s’ils avaient prospéré (2 Cor. 8 :12-15).

Comparant les offres des Israélites dans Exode 35 et 36 avec celles des Corinthiens, nous pouvons conclure sans risque qu’en ce qui concerne l’offre volontaire, les principes et practices des deux testaments sont pratiquement identiques.126 Mais quoi penser de beaucoup de textes de l’Ancien Testament qui commandent le peuple de donner d’une façon très différente ? La majorité des instances de l’Ancien Testament où donner est enseigner implique des contributions obligatoires, pas des dons volontaires. Par exemple, dans le chapitre 30 d’Exode le même terme pour donner, trouvé dans Exode 35 et 36, est trouvé, mais dans un contexte clairement obligatoire :

« Chacun de ceux qui seront recensés versera selon la moitié de l'unité de poids en vigueur au sanctuaire une pièce de près de six grammes d'argent, cette pièce sera une offrande pour l'Eternel.

   Toute personne de vingt ans et au-dessus comptée lors de ce recensement donnera cette offrande pour l'Eternel.

   Les riches ne paieront pas plus et les pauvres pas moins que cette pièce d'argent, pour acquitter l'offrande due à l'Eternel, en rançon pour votre vie. » (Exode 30:13-15)

Remarquez qu’il y a au moins deux façons dans lesquelles cette contribution diffère de celle des chapitres 35 et 36, en dépit du fait que le même terme127 pour donner soit utilisé dans les deux passages. Premièrement, la contribution n’est pas une question volontaire, mais est forcée. Deuxièmement, la contribution n’en est pas une qui est proportionnée au statu financier de la personne, mais tous, riches ou pauvres, doivent donner la même somme.

Dans le Nouveau Testament notre Seigneur affirma la légitimité du principe de cet « impôt du Temple » forcé.

« Ils se rendirent à Capernaüm. Là, les agents chargés de percevoir l'impôt pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui demandèrent:
   ---Est-ce que votre Maître ne paie pas l'impôt du Temple?

  ---Mais si, répondit-il, il le paie.
  Quand Pierre fut entré dans la maison, Jésus, prenant les devants, lui demanda:
  ---Qu'en penses-tu, *imon? Qui est-ce qui paie les taxes et les impôts aux rois de la terre? Les fils ou les étrangers?

  ---Les étrangers, répondit Pierre.
  ---Donc, reprit Jésus, les fils n'ont rien à payer.

  Toutefois, ne jetons pas ces gens dans le trouble. Descends donc jusqu'au lac, lance ta ligne à l'eau, attrape le premier poisson qui mordra, et ouvre-lui la bouche: tu y trouveras une pièce d'argent. Prends-la et donne-la aux agents en paiement de l'impôt pour nous deux. » (Matt. 17:24-27)

Bien que notre Seigneur, comme le « Fils du Roi », n’était pas obligé de payer l’impôt du Temple d’Exode 30, Son paiement de l’impôt souligne sa légitimité pour les Israélites en général.

L’Ancien Testament, alors, a au moins deux types différents d’offrandes : (1) celui qui est volontaire et de plein gré ; et (2) celui qui est obligatoire. Peu pourrait disputer ce fait, mais beaucoup semblent réticents de reconnaître que les mêmes deux catégories d’offrandes sont trouvées dans le Nouveau Testament. L’offrande volontaire, comme nous l’avons déjà vue, peut être trouvée dans l’épitre des Corinthiens. Elle est aussi montrée être un principe accepté par la réponse de Pierre à Ananias :

« Pierre lui dit:
   ---Ananias, comment as-tu pu laisser Satan envahir à tel point ton cœur? Tu as menti au Saint-Esprit en cachant le prix réel de ton champ pour en détourner une partie à ton profit!

   N'étais-tu pas libre de garder ta propriété? Ou même, après l'avoir vendue, ne pouvais-tu pas faire de ton argent ce que tu voulais? Comment as-tu pu décider en toi-même de commettre une telle action? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. » (Actes 5:3-4)

Je crois que dans le Nouveau Testament, comme dans l’Ancien, deux genres d’offrandes sont décrits : le premier est l’offrande volontaire, et le second est obligatoire. Considérons les textes suivants, et voyons s’il n’y a pas une sorte d’offrande enseignée dans le Nouveau Testament qui est obligatoire et contraignante :

« Donne à celui qui te demande, ne tourne pas le dos à celui qui veut t'emprunter. » (Matt. 5:42)

« Je vous ai montré partout et toujours qu'il faut travailler ainsi pour aider les pauvres. Souvenons-nous de ce que le Seigneur Jésus lui-même a dit: «Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.»» (Actes 20:35)

« --- les besoins de ceux qui appartiennent à Dieu: soyez-en solidaires, toujours prêts à pratiquer l'hospitalité.» (Rom. 12:13)

« Ainsi Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme «colonnes» de l'Eglise, ont reconnu que Dieu, dans sa grâce, m'avait confié cette tâche particulière. C'est pourquoi ils nous ont serré la main, à Barnabas et à moi, en signe d'accord et de communion; et nous avons convenu ensemble que nous irions, nous, vers les peuples païens tandis qu'eux se consacreraient aux Juifs.

   Ils nous ont seulement demandés de nous souvenir des pauvres --- ce que j'ai bien pris soin de faire. » (Gal. 2:9-10)

« Que le voleur cesse de dérober; qu'il se donne plutôt de la peine et travaille honnêtement de ses mains pour qu'il ait de quoi secourir ceux qui sont dans le besoin. » (Eph. 4:28)

« Recommande-leur de faire le bien, d'être riches en œuvres bonnes, d'être généreux et de partager avec les autres. » (1 Tim. 6:18)

« Ne négligez pas de pratiquer la bienfaisance et l'entraide: voilà les sacrifices auxquels Dieu prend plaisir. » (Héb. 13:16)

« La religion authentique et pure aux yeux de Dieu, le Père, consiste à aider les orphelins et les veuves dans leurs détresses et à ne pas se laisser corrompre par ce monde. » (Jac. 1:27)

« Et voilà que l'un de vous leur dit: «Au revoir, mes amis, portez-vous bien, restez au chaud et bon appétit», sans leur donner de quoi pourvoir aux besoins de leur corps, à quoi cela sert-il? » (Jac. 2:16)

Au-delà de pourvoir aux besoins des pauvres, des affligés, il y a l’obligation de supporter ceux qui répandent la Parole de Dieu :

« Que celui à qui l'on enseigne la Parole donne une part de tous ses biens à celui qui l'enseigne. » (Gal. 6:6)

« Les responsables qui dirigent bien l'Eglise méritent des honoraires doubles, notamment ceux qui se dévouent au ministère astreignant de la prédication et de l'enseignement.

  Car l'Ecriture déclare: Tu ne mettras pas de muselière au bœuf qui foule le grain et encore: L'ouvrier mérite son salaire. » (1 Tim. 5:17-18 ; aussi 1 Cor. 9:1-14 ; 2 Tim. 2:4-7)

Ainsi, bien qu’il y ait certains domaines où l’offrande est optionnelle, une question de guidage individuel, il y a aussi des obligations qu’aucuns Chrétiens ne devraient oser négliger parce qu’elles sont nécessaires, pas facultatives.

DONC, LES QUESTIONS DOIVENT SURGIR, « POURQUOI Y-A T’IL DEUX APPROCHES DIFFERENTES POUR DONNER DANS LA BIBLE, UNE QUI EST VOLONTAIRE, ET L’AUTRE OBLIGATOIRE ? » Je crois que notre texte et d’autres suggèrent quelques raisons très pratiques, lesquelles sont emballées dans la nature de l’homme et dans la nature des différentes sortes de besoins.

Les offrandes pour le Tabernacle n’avaient pas besoin d’être obligatoires parce que la motivation des Israélites était extrêmement forte. Le Tabernacle était l’endroit où Dieu allait personnellement venir habiter pour être parmi Son peuple (Exode 25:8). C’était un besoin unique, pour lequel le peuple avait été amplement permit de contribuer. C’était une opportunité qui bénéficierait grandement le donneur. Avec une telle motivation, Dieu pouvait facilement permettre à la nation de donner volontairement les services et les matériaux pour le Tabernacle. Cela n’avait pas pour intention de diminuer l’enthousiasme ou la générosité du peuple, mais simplement d’expliquer pourquoi une telle générosité serait facile à pratiquer dans ce cas.

Cependant, il y avait d’autres besoins parmi Israël, qui n’étaient pas aussi prestigieux, et qui allaient durer beaucoup plus longtemps. Pour assurer que ces besoins soient pourvus, Dieu rendit l’offre obligatoire. Il y avait un besoin continu pour le support des prêtres et des Lévites, qui se dévouaient au service de Dieu dans le Tabernacle. Une fois au pays de Canaan, ces serviteurs de Dieu ne seraient plus capables de servir Dieu et prendre soin d’eux-mêmes, de leurs familles en même temps. Donc, Dieu prescrit une contribution donnée à un intervalle stipule, pour que les services du Tabernacle puissent être constants. Revenant à l’ « impôt du temple » du chapitre 30 d’Exode, c’était pour le support du service à la Tente de la Rencontre, pour que ce mémorial puisse être continuel :

« Tu percevras des Israélites l'argent de cette rançon et tu le destineras à l'entretien de la tente de la Rencontre. Il rappellera à l'Eternel que la rançon pour leur vie a été versée. » (Exode 30:16)

J’ai bien peur que dans certains cercles chrétiens, nous ayons réagi de manière excessive à l’élément obligatoire de notre offrande. A juste titre, je crois, nous faisons remarquer que la dîme était une obligation pour Israël, et ne devrait pas être présentée directement à l’église du Nouveau Testament, pour être imposée sur les saints de cet âge. Cependant, à tort, nous avons conclu que toutes nos offrandes aujourd’hui sont toujours du genre volontaire, du genre que nous donnons parce que nous avons envie de donner. Bien que le pourcentage de la dîme durant l’économie de l’Ancien Testament ne soit réitéré nulle part dans le Nouveau Testament pour être suivi par l’église, nous devrions néanmoins voir les bonnes applications de donner régulièrement, d’être consistent, et le faire de façon sacrificielle. Ainsi, les termes et l’imagerie sacrificielle de l’Ancien Testament sont utilisés fréquemment en référence des dons du Nouveau Testament (Phil. 4:15-18 ; Héb. 13:15-16).

Au nom de la liberté et du management individuel du Nouveau Testament, des Chrétiens ont donné plus par impulsion et par instinct. Bien trop souvent, les saints les plus crédules donnèrent en réponse aux techniques persuasives subtiles (ou pas si subtiles que ça) de beaux parleurs sans scrupules (2 Cor. 2:17 ; 4:2). Des crises financières peuvent arriver (ou peut-être peuvent être créées par ceux avec peu de scrupules à ce sujet) pour pousser les gens à donner. La détermination à donner est rarement évidente dans les offrandes individuelles. Nous pouvons voir les résultats dévastateurs dans presque toutes les églises et dans chacune des organisations chrétiennes. Les revenus de certains mois (par exemple, décembre – la période des dons déductibles des impôts) sont élevés, alors qu’à d’autres périodes (les mois d’été – le temps des vacances), ils dégringolent beaucoup. Pendant ce temps, alors que les dons vacillent radicalement, les besoins et obligations financières sont toujours là.

Les saints sont souvent frivoles dans leurs dons. La plupart d’entre nous préfèreraient indiquer quels projets notre offrande est supposés aider, des projets qui capturent notre imagination ou donnent l’apparence d’importance plutôt que de payer le loyer ou la facture d’électricité. Nous préfèrerions supporter des individus importants et visibles (comme les Corinthiens le faisaient), plutôt que ceux avec des ministères calmes, substantiels, mais invisibles. Plutôt que de donner régulièrement au compte des fonds généraux, nous détournons nos dons d’une cause à une autre, créant des dégâts financiers. Ceux éprouvés à la fin financière des ministères Chrétiens appellent ça « le vieux problème du compte des fonds généraux ».

J’ai dit que les Chrétiens (et les autres aussi) sont plus impatients de créer que de maintenir. Cherchant à donner d’une autre façon, les gens ont bien plus tendance à donner pour quelque chose qu’ils peuvent voir, quelque chose de tangible (comme un building), que pour d’autres besoins, plus abstraits (comme des frais opérationnels). C’est un peu inconsistant quand nous nous rappelons que la foi concentre non pas sur ce qui est vu, mais sur ce qui est invisible. Comment pouvons-nous dire que nous croyons en ce que nous ne voyons pas, mais nous ne pouvons pas donner à ce que nous ne voyons pas ?

Qu’est-ce que je suggère ? Simplement ça. Nous devrions nous réjouir dans ces opportunités de donner ce qui est excitant, dramatique, et d’importance évidente. D’un autre coté, nous devons être fidèles en donnant pour ces besoins plus banals qui doivent aussi être réglés. Ces obligations peuvent ne pas être autant de régal qu’elles soient un devoir, mais si elles sont notre devoir alors donnons pour elles avec diligence, avec discipline, et avec régularité. Et quand des opportunités spéciales arrivent, quand nous avons l’occasion de donner, ne négligeons pas le banal en s’occupant du grandiose.

Est-ce que cela vous  semble légaliste ? La structure, la consistance, et la discipline pourraient devenir légalistes, mais elles n’ont pas besoin de l’être. Le manque de structure est tout aussi mal que d’avoir trop d’intransigeance. Nous devons avoir les deux formes (structure) et liberté (management individuel) dans notre offrande.

J’ai essayé d’établir un principe de notre étude, qui peut être exprimé de cette façon : L’OFFRANDE BIBLIQUE INCLUT A LA FOIS LA JOIE DE DONNER POUR CES PROJETS QUI SONT EXCITANTS ET LA DISCIPLINE DE S’OCCUPER DE CES BESOINS PLUS TERRE A TERRE QUI SONT NOTRE OBLIGATION DE REMEDIER.

Ce principe se rapportant à l’argent s’applique aussi au ministère, en deux façons. Premièrement, le ministère, comme l’argent, implique à la fois les taches excitantes, qui nous poussent à l’action, et à ces taches routines qui doivent être faites et sont notre devoir de faire. Je vois beaucoup de Chrétiens dans les églises qui semblent mépriser les ministères normaux, routines, consistants, spécialement ce ministère qui n’est pas public et qui n’illustre pas assez combien nous sommes « spirituels ». Ils attendent continuellement, cherchant un « ministère important » qui les frappe vraiment, qui est excitant, qu’ils seraient impatients, à tout moment, de performer. La réalité de la vie chrétienne est que la plupart des ministères Chrétiens est celui de travail de « maintenance », de faire ces choses qui doivent être faites pour aider le travail de notre Seigneur. Semaine après semaine, les classes du dimanche et les garderies doivent être pourvues en personnel. Semaine après semaine, l’église doit être nettoyée et la pelouse tondue. Est-ce glorieux ou excitant ? Pas vraiment ou du moins pas tout le temps. Mais ce sont des choses que nous sommes obligés de faire.

Il y a ces quelques opportunités qui arrivent dans nos vies, qui attrapent vraiment notre imagination, qui inspirent en nous une vision et un grand enthousiasme. Celles-ci sont les genres excitants de ministères, qui ne devraient supplanter les genres obligatoires de ministères de maintenance. En fait, j’irai jusqu'à suggérer que ces opportunités de ministères excitants surgissent souvent dans le processus d’être fidèle à performer nos ministères les plus banals.

Feuilletant le Nouveau Testament, j’ai trouvé que Zacharie fut visité par l’ange de Dieu qui lui annonça la naissance de son fils, et donc la venue du Messie quand il faisait son travail (Luc 1:8). Anne, la prophétesse, ne quittait jamais le temple, servant jour et nuit pendant près de 50 ans. Un jour, l’enfant Christ fut amené au temple, où Dieu lui accorda le privilège d’être témoin de Son arrivée (Luc 2:36-38). Barnabas et Saul furent mis à part pour leur service de missionnaires alors qu’ils étaient activement engagés dans le ministère (Actes 13:1-4).

Deuxièmement, l’argent et le ministère sont connectés en ce que nous nous prouvons fidèles dans les « petites choses » d’argent est souvent le test que Dieu exige que nous passions avant qu’Il nous donne de plus grandes responsabilités. Jésus dit,

« Si quelqu'un est fidèle dans les petites choses, on peut aussi lui faire confiance pour ce qui est important. Mais celui qui n'est pas fidèle dans les petites choses ne l'est pas non plus pour ce qui est important.

   Si donc vous n'avez pas été fidèles dans la gestion des richesses injustes, qui vous confiera les véritables?

   Si vous n'avez pas été fidèles dans la gestion du bien d'autrui, qui vous donnera celui qui vous est personnellement destiné? » (Luc 16:10-12)

Dans notre désir de faire ce qui est un délice, ne négligeons pas notre plus grande responsabilité de faire notre devoir. Dans notre désir d’être accompli, n’oublions pas notre plus grande obligation d’être fidèle. Dans nos offrandes pour de telles causes majestueuses, comme ce magnifique Tabernacle, ne négligeons pas le devoir continu de maintenir les travaux que Dieu performe parmi eux.


121 “An interesting feature of these chapters [35-40] is that the LXX translation of them differs more markedly from the Hebrew text than does any other portion of the OT of similar length. The Greek translator often uses different Greek words for the same Hebrew words than those used in the Greek of chapters 25-31. He has some glaring omissions, such as the incense altar, the boards (or frames) of the Tabernacle, the goats’ hair curtains, and the two sets of skin coverings. He describes the making of the various items in a different order—e.g., he describes the making of the priestly vestments in chapter 36, whereas in the Hebrew they are in chapter 39. Occasionally he adds some information not in the Hebrew. …” J. P. Hyatt, Exodus (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1980), pp. 328-329.

122 “In many cases the wording of the former chapters is repeated verbatim, with the tense of the verbs simply changed from future to past. In some cases there are abridgements or minor omissions, and there are some expansions, especially at the beginning (35:4–36:6), and at the end, where chapter 40 relates the setting up of the Tabernacle and its equipment, and the descent of the glory of Yahweh upon it. Occasionally these chapters add some new information to the chapters 25-31, but taken as a whole they contribute little to our understanding. …” Ibid, p. 328.

Elsewhere, Hyatt says of 35:4–36:7: “An expansion of 25:1-9 and 31:1-11. This is a long narrative about how the Israelite men and women contributed offerings of various kinds and their own work for making the Tabernacle. It adds in 35:22 the offering of personal jewelry (cf. 33:6), and in 35:25f. the spinning of cloth by the women. In 35:34 the statement that Bezalel and Oholiab were inspired to teach the other workers is a new element. 36:3-7 emphasizes the overwhelming response of the people to the point of their having to be restrained.” Ibid, p. 329.

123 C. F. Keil and F. Delitzsch, Biblical Commentary on The Old Testament, Vol. II, The Pentateuch, trans. by James Martin (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Company [reprint], 1968), p. 245.

124 The “gifts” which were given by the Israelites to build the tabernacle were the “spoils of war” which were obtained from the Egyptians. In the New Testament, the gifts which God has given His saints to build up the church are also spoken of as spoils of war in Ephesians 4:7-13. Is there a parallel here?

125 The central texts are 1 Cor. 16:1-4; 2 Cor. 8 and 9.

126 I believe that there is a principle illustrated here which should be applied whenever we compare the Old Testament teaching on a particular subject with that of the New. The principle is this: THERE IS BOTH CONTRAST AND CONTINUITY TO BE FOUND BETWEEN THE OLD AND THE NEW TESTAMENTS. Dispensationalism, for example, tends to focus on the differences between the two testaments, sometimes to the neglect of that which is common to both. Covenant theology, on the other hand, can so emphasize the continuity of the testaments that it minimizes the distinctions which must be taken into account. Ideally we should be striving to see both the continuity and the contrasts between the Old and New Testaments.

127 Of this term Keil and Delitzsch write, “… to swing or move to and fro, is used in connection with the sacrificial ritual to denote a peculiar ceremony, through which certain portions of a sacrifice, which were not intended for burning upon the altar, but for the maintenance of the priests (Num. xviii. 11), were consecreated to the Lord, or given up to Him in a symbolical manner (see at Lev. vii. 30). Tenuphah, the wave-offering, accordingly denoted primarily those portions of the sacrificial animal which were allotted to the priests as their share of the sacrifices; and then, in a more general sense, every gift or offering that was consecrated to the Lord for the establishment and maintenance of the sanctuary and its worship.” Keil and Delitzsch, p. 246.

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32. Le Tabernacle, la Résidence de Dieu (Exode 36:8-39:43)

Introduction

L’importance des chapitres d’Exode qui traitent avec le Tabernacle a bien été déclarée par Witsius : « Dieu crea le monde entier en six jours, mais il en fallut quarante pour instruire Moïse à propos du Tabernacle. Un peu plus d’un chapitre fut utilisé pour décrire la structure du monde, mais six furent nécessaires pour le Tabernacle. »128

Bien que la plupart des Evangéliques reconnaitraient bien vite l’importance du Tabernacle, à travers toute l’histoire de l’église, il y eut peu d’accord concernant son interprétation. Je recommanderais que le lecteur fasse l’effort de faire des recherches sur l’histoire de l’interprétation du Tabernacle, ce qui est le sujet de notre leçon. A travers les siècles, beaucoup ont cherché à trouver la signification du Tabernacle en termes de son symbole.

Déjà dans la période hellénistique… l’essai avait été fait de comprendre la fonction du Tabernacle de l’Ancien Testament, fondamentalement une fonction symbolique. Il est immédiatement apparent du langage biblique, que son interprétation semble en être une naturelle. Premièrement, la dimension du Tabernacle et toutes ses parties reflètent un plan artificiel et un ensemble harmonieux. Les nombres 3, 4, 10 sont prédominants avec des cubes et des rectangles proportionnés. Les parties variées – les résidences séparées, la tente, et la cour – sont toutes en relation numérique exacte. L’usage de métaux – or, argent, et cuivre – sont minutieusement calibrés en terme de leur proximité avec le lieu-très saint. De même façon, les couleurs particulières apparaissent avoir des relations avec leur fonction, qu’elle soit blanche, bleue ou pourpre. De même, il y a une progression dans la qualité du tissu utilisé. Finalement, beaucoup d’insistance est placée sur la position et orientation, avec la direction orientale recevant la place d’honneur.129

Les premiers interprètes n’avaient aucuns doutes que l’importance du Tabernacle repose dans son symbole caché, et la question en jeu était de déchiffrer sa signification… Pour Philo, le Tabernacle était une représentation de l’univers, la tente signifiant le monde spirituel, la cour, le matériel. De plus, les quatre couleurs signifiées les quatre éléments du monde, la lampe avec les sept lumières, les sept planètes et les douze pains, les douze signes du Zodiac et les douze mois de l’année.130

Origen dans sa neuvième Homélie sur Exode fait allusion à l’approche de Philo, mais alors va dans une autre direction. Il vit le Tabernacle comme pointant sur les mystères de Christ et son église. Ses analogies morales en termes des vertus de la vie chrétienne –la foi comparée à l’or, la parole prêchée à l’argent, la patience au bronze (9.3) – furent remarquées et élaborées pendant longtemps à travers le Moyen Age…131

Le problème avec essayer d’interpréter symboliquement le Tabernacle est qu’il n’y a eu aucunes directives ou standards universellement acceptés pour attribuer une sorte de correspondance spirituelle entre les parties du Tabernacle et l’essence d’un être spirituel.132 Ainsi, les significations « spirituelles » ne se sont jamais accordées avec les différents interprètes.

Dans mon étude initiale du Tabernacle, c’était mon intention d’interpréter et d’appliquer les textes du Tabernacle assez directement. Puisque les deux buildings du Tabernacle et de l’église peuvent être considérés comme des endroits de rencontre pour les saints, j’ai pensé que nous pourrions apprendre beaucoup à propos des buildings de l’église dans l’âge du Nouveau Testament par le Tabernacle de l’Ancien Testament. Je crois que le Tabernacle pourrait nous fournir quelques principes qui aideraient notre compréhension des plans et usages des buildings de l’église. J’ai finalement réalisé que cette approche avait aussi de sérieux problèmes.

Cela veut-il dire que ce considérable matériel dans le Livre d’Exode traitant avec le Tabernacle n’a pas d’application bien définie pour nous ? Je ne pense pas. Dieu a toujours eu une résidence au milieu de Son peuple. Ce fut d’abord le Tabernacle, et plus tard dans la période de l’Ancien Testament, ce fut dans le temple. Dans les Evangiles, Dieu habite parmi Son peuple en la personne de Son Fils, le Seigneur Jésus Christ. Maintenant, dans l’âge de l’Eglise, Dieu habite dans l’Eglise.

C’est ma compréhension qu’il y a certains éléments communs dans toutes ces façons dans lesquelles Dieu a résidé (et habite vraiment) parmi les hommes. Ainsi, la description du Tabernacle nous fournit avec la première révélation biblique, comment Dieu réside parmi les hommes, et qu’est-ce que cela exige ou suggère pour l’Eglise aujourd’hui dans laquelle Dieu demeure.

Notre approche sera en premier d’étudier quelques-unes des caractéristiques du Tabernacle, comme il est décrit dans Exode. Ensuite, nous étudierons brièvement ces textes qui décrivent la construction de(s) temple(s), concentrant sur ces choses par lesquelles le temple est similaire au et distinct du Tabernacle. Finalement, nous continuerons vers le Nouveau Testament, pour lier les caractéristiques communes du Tabernacle et du temple à la résidence de Dieu au milieu des hommes par le moyen de « Son corps ». Je crois que nous trouverons une relation proche entre tous les moyens que Dieu a utilisés pour habiter parmi Son peuple.

Les Caractéristiques du Tabernacle

(1) Le Tabernacle était un bâtiment très fonctionnel. Il servait de salle de réunion entre Dieu et les hommes, et était ainsi connu comme la « Tente de la Rencontre »133 (35:21). Ce n’était pas une petite tâche, car avoir Dieu si proche était une chose très dangereuse. Quand Moïse plaida avec Dieu d’habiter au milieu de Son peuple (Exode 34:9), Dieu l’avertit que cela pourrait être fatal pour un peuple si rebelle :

« En effet, l'Eternel avait ordonné à Moïse de dire aux Israélites:
   ---Vous êtes un peuple rebelle; si je marchais au milieu de vous, ne fût-ce qu'un seul instant, je vous exterminerais. Otez donc vos parures et l'on verra comment je vais vous traiter. » (Exode 33:5)

Le Tabernacle résolvait le problème d’avoir un Dieu saint habitant au milieu d’un peuple rebelle. La solution inclut deux provisions.

Le Tabernacle résolut un problème avec sa portabilité. Dieu s’était révélé Lui-même à Son peuple au sommet de mont Sinaï. Quand le peuple quitta Sinaï pour la terre promise de Canaan, ils auraient besoin d’un endroit portable pour que la présence de Dieu puisse se manifester. Puisque le Tabernacle était une tente, le problème de portabilité fut résolu.

Le Tabernacle résolut aussi le problème d’un Dieu saint résidant au milieu d’un peuple rebelle. Les tentures de la tente, et spécialement la tenture épaisse, servaient de séparation, une barrière séparant Dieu et le peuple. Au-delà de ça, le Tabernacle était sanctifié et séparé comme un endroit saint. Cela épargna le peuple une éruption de Dieu qui aurait pu les détruire (33:5). Le Tabernacle était aussi un endroit de sacrifice, pour que les péchés des Israélites puissent être expiés. Bien que la solution ne soit pas permanente, elle facilita la communion entre Dieu et Son peuple.

(2) Le Tabernacle était un endroit qui affichait richesse et beauté. Il ne faut pas plus qu’une lecture désinvolte du texte pour voir que le Tabernacle fut un projet coûteux :

L’étude la plus récente des poids Hébreux par R. B. Y. Scott (Commentaire de Peake sur la Bible, Londres et New York 1962, sect. 35) considère le talent à environ 29 kg et le shekel du sanctuaie à 9.7 g. Selon ce calcul, il y aurait quelque chose comme 861 kg d’or, 2 919 kg d’argent, et 2 051 kg de bronze.134

Le projet impliquait non seulement des matériaux très coûteux, mais ces matériaux furent façonnés d’une telle façon à créer de grands chefs-d’œuvres :

«… Dieu … ordonna à Moïse de construire un Tabernacle d’une telle façon à ce qu’il implique presque toutes les formes de représentations artistiques que les hommes n’avaient jamais connues. »135 Le Tabernacle et son mobilier furent fournis par les Israélites pour à la fois « gloire » et « beauté », (28:2,40).

(3) La construction du Tabernacle incluait tout le monde. Tout le monde bénéficierait du Tabernacle, et ainsi tous furent permis de participer à sa construction, soit par leurs dons de matériaux ou par leur main-d’œuvre spécialisée ou les deux.

(4) Le Tabernacle témoignait du caractère de Dieu. L’excellence du Tabernacle, à la fois dans ses matériaux et la qualité de travail, était une réflexion de l’excellence de Dieu. Le Tabernacle était aussi un endroit sacré, parce que résidant dedans était un Dieu saint (30:37-38) :

Le Tabernacle témoignait dans sa structure et dans sa fonction de la sainteté de Dieu. Aaron portait la gravure sur le diadème, « consacré à l’Eternel » (28:36). Les prêtres étaient avertis de la gérance correcte de leur fonction « ainsi ils ne mourront pas » (30:20), et la mort de Nadab et d’Abihou (Lév. 10:1) exprimait clairement le sérieux d’une offense qui était considérée profane par Dieu.136

(5) le Tabernacle était composé d’éléments différents, mais l’unité de l’ensemble, en structure, fonction, et intention, était accentuée.

« On fit aussi cinquante agrafes d'or et l'on joignit les deux séries de tentures l'une à l'autre au moyen de ces agrafes, de sorte que le tabernacle forma un tout. » (Exode 36 :13)

« On fabriqua cinquante agrafes de bronze pour assembler la Tente afin qu'elle forme un tout. » (Exode 36:18)

Ce que Schaeffer écrivit sur le Temple peut aussi être dit du Tabernacle :

Nous devrions remarquer qu’en ce qui concerne le temple tout le travail artistique formait une unité. Le temple tout entier était un travail unique d’architecture, un groupe unifié avec des colonnes sur pieds, bas-relief, poésie et musique, pierres immenses, beaux madriers amenés de loin. Tout était là. Une œuvre d’art complètement unifiée à la louange de Dieu.137

Non seulement y avait-il une communion dans l’architecture et la structure, mais il y avait une union dans la fonction du Tabernacle. Le but du Tabernacle était de fournir une place où Dieu pouvait résider parmi les hommes. Tout le mobilier facilitait les ministères et les cérémonies qui contribuaient à procurer une "tente de rencontre".

(6) Le Tabernacle fut conçu comme un bâtiment permanent. Maintes fois nous trouvons des expressions comme, « de génération en génération » et « à perpétuité » (30:8,16,21,31). La tente fut utilisée quotidiennement pour bien plus longtemps que 40 ans, et il semblerait que Dieu l’ait conçu pour être utilisé pendant toute l’existence d’Israël. Le Tabernacle ne fut non seulement « construit pour durer » pour copier le moto de l’industrie automobile, mais il fut crée pour durer.

(7) Le Tabernacle était une idée de Dieu, une initiative de Dieu, un plan de Dieu.

D’où est venu le modèle ? Il était venu de Dieu… Dieu était l’architecte, pas l’homme. Maintes fois dans le récit de comment le Tabernacle doit être construit, cette phrase apparaît : « …que l’Eternel avait doués ». Dieu avait dit à Moïse ce qu’il devait faire en détail et qui il devait utiliser. C’étaient des ordres, des ordres donnés par le même Dieu qui avait donné les Dix Commandements.138

Le Tabernacle fut construit d’après le modèle divin montré à Moïse (25:9). Les instructions accentuaient le fait que chaque détail du modèle fut suivit d’après l’ordre formel de Dieu (35:1,4,10, etc.). Betsaleel et Oholiab furent équipés de l’Esprit de Dieu et des connaissances spécifiques du métier (31:3) pour exécuter la tâche. Pour l’auteur de l’Ancien Testament, la forme physique est inséparable de son sens spiritual. Chaque détail du plan reflète la volonté divine et rien ne reposent sur une décision d’un constructeur humain… De plus, le tabernacle n’est pas conçu comme temporaire, pour un temps limité, mais un dans lequel la prêtrise permanente d’Aaron sert pendant toutes les générations (27:21).139

Le Temple Comme la Résidence de Dieu

Une fois qu’Israël posséda le pays de Canaan, il n’y avait plus besoin d’une facilité portable pour héberger le coffre de l’alliance et le mobilier du Tabernacle. Le coffre, vous vous souvenez, avez été utilisé par les Israélites comme un genre de « patte de lapin » géante, qu’ils emmenaient avec eux quand ils combattaient les Philistins, sous le Roi Saul et son fils Jonathan. Les Israélites perdirent cette bataille et le coffre fut capturé par les Philistins. Après beaucoup de difficultés liées à l’arche, les Philistins renvoyèrent l’arche à Israël. Le retour de l’arche et David vivant dans une maison luxurieuse semble l’avoir poussé à proposer la construction d’un endroit différent pour garder le coffre :

« Lorsque David se fut installé dans son palais, il dit au prophète Nathan:
   ---Qu'en penses-tu? J'habite dans un palais de cèdre, alors que le coffre de l'alliance de l'Eternel est logé sous une tente de toile. » (1 Chron. 17:1)140

Nathan rapidement (et apparemment sans consulter Dieu) encouragea David à construire un temple (1 Chroniques 17:2). Cependant Dieu avait des plans différents car David avait été un homme de guerre et il versa beaucoup de sang. Dieu permit effectivement à un temple d’être construit, mais il serait construit par Salomon, le fils de David, un homme de paix. Alors que David voulait construire une demeure pour Dieu, Dieu promit de donner à David une maison, et c’est dans le contexte de la requête de David de construire un temple que Dieu déclare ce qui est connu comme étant l’alliance avec David, la promesse que la semence de David règnera pour toujours, et il devint notoire que le Messie d’Israël serait le « Fils de David » (1 Chron. 17:4-15).

Comme la victoire de Dieu contre les Egyptiens, les victoires militaires de David contre les nations environnantes hostiles fournirent beaucoup des matériaux nécessaires à la construction du temple (1 Chron. 18-21).141 Bien que David ne fut pas permit de construire le temple, il fit quand même de grandes préparations pour cela. Dans le chapitre 22 de 1 Chroniques, David commença à rassembler les matériaux nécessaires pour le temple. Salomon fut donné des instructions concernant sa construction. Le peuple fut encouragé à aider le projet. Ceux qui travailleraient dans le temple furent aussi désignés (chapitres 24-26). Les plans que David donna à Salomon furent inspirés par Dieu (1 Chron. 28:11-12,19), et furent ainsi divinement fournis, tout comme les plans pour le Tabernacle.

David donna généreusement les matériaux nécessaires pour la construction du temple, comme le peuple quand ils furent invités à le faire (1 Chron. 29:1-9). Pour célébrer, des sacrifices furent offerts et tout le peuple mangea et but en présence de Dieu (1 Chron. 29:21-22), d’une façon rappelant la ratification de l’Alliance avec Moïse (Exode 24:11). Après la mort de David (1 Chron. 29:28), Salomon régna sur Israël (2 Chron. 1), et construisit le temple (2 Chron. 2-4). Il était élégant en matériaux et en qualité de travail, tout comme le fut le Tabernacle (2 Chron. 2:7 ; 3:8-17, etc.). Quand il fut fini, la nation fut assemblée et le coffre fut amené dans le temple (2 Chron. 5:2-10). Comme le Tabernacle, (Exode 40 :34), la nuée descendit sur le temple et la gloire du Seigneur le remplit (2 Chron. 5:11-14). Le temple fut dédié, et Israël fut instruit sur l’objectif de l’endroit, lequel était qu’il devrait être un endroit de prières (2 Chron. 6). Après que Salomon eut fini de parler, Dieu parla au peuple, promettant à la fois bénédictions et malédictions, selon la fidélité d’Israël à l’alliance que Dieu avait conclue avec eux (2 Chron. 7). Si Israël n’était pas fidèle à l’alliance, le temple serait détruit, et le peuple serait dispersé. Néanmoins, si Israël repentait et priait (dans la direction du temple), Dieu les entendrait et les restaurerait.

L’histoire d’Israël prouve la véracité des paroles de Dieu. Le peuple ne resta pas fidéle à Dieu et ils furent chassés du pays et le temple tomba en ruine. Les Livres d’Esdras et de Néhémie décrivent le retour du peu de fidèles de leur captivité dans le pays de Canaan, où ils reconstruisirent le temple et la ville de Jérusalem, guidés et encouragés par les prophètes mineurs, Aggée, Zacharie, et Malachie. Quand le temple fut reconstruit, il n’avait pas la splendeur du premier temple, et ainsi, quelques-uns des « vieillards » pleurèrent quand ils le virent (Esdras 3:12). Cependant, le prophète Aggée donna des encouragements, assurant le peuple que le temple était glorieux parce que Dieu était avec eux, que Son Esprit demeurait au milieu d’eux (Aggée 2:4-5), et que dans l’avenir Dieu remplirait Sa maison avec des splendeurs et gloires encore plus grandes (2:7-9).

Le temple est aussi discuté au temps futur par le prophète Ezéchiel (chapitre 40). La promesse du retour futur de la nation d’Israël dans le pays de Canaan et leur restauration spirituelle sont assurés par la description du temple millénaire qui est mesuré et décrit en grands détails par Ezéchiel.

La Résidence de Dieu dans le Nouveau Testament

Dans l’Evangile de Jean, le Seigneur Jésus Christ est introduit comme le Fils de Dieu qui vécut parmi les hommes (Jean 1:14). Le Seigneur Jésus était ainsi la demeure de Dieu parmi les hommes durant son séjour terrestre. Il put ainsi dire à la femme près du puits qu’il y aurait une période plus tard où l’endroit de vénération n’aura pas d’importance (Jean 4:20-21). Depuis le temps de la venue du Christ sur la terre jusqu’au présent, la résidence de Dieu parmi les hommes n’est pas conçue en termes de bâtiments.

Mettant ce moment de coté, le bâtiment physique (le temple) devint un genre d’idole pour beaucoup de Juifs légalistes, non croyants, du temps de Jésus. La présence du temple était la preuve pour eux que Dieu était avec eux et qu’ils Lui faisaient plaisir. Même les disciples furent impressionnés par la beauté du bâtiment du temple, et pourtant Jésus les avertit d’un tel enthousiasme, sachant que le temple serait bientôt détruit (Matt. 24:1-2). Vous pouvez bien imaginer la colère des scribes et des Pharisiens quand notre Seigneur parla de détruire le temple de Dieu (ne sachant pas, bien sûr, que c’était Lui qui était le temple). La destruction du temple en l’année 70 A.D. fut la réalisation des avertissements des Ecritures de l’Ancien Testament, preuve de la désobéissance d’Israël et de la main corrective de Dieu sur la nation, une fois de plus.

Après la crucifixion de notre Seigneur, son enterrement, et sa résurrection, Etienne fut jugé par ceux qui mirent notre Seigneur sur la croix. Une des accusations contre lui fut qu’il parla contre le temple (Actes 6:13). La réponse d’Etienne, donnée dans sa propre défense, fut claire, comme les Ecritures de l’Ancien Testament l’avaient déjà fait, que Dieu ne réside pas dans des endroits faits par l’homme (Actes 7:47-50 ; 2 Chron. 2:5-6 ; 6:18,30).

Les épitres du Nouveau Testament continuent par nous apprendre que l’endroit où Dieu réside est maintenant l’Eglise, pas l’église, le bâtiment, mais les gens qui forment le corps du Christ.

« Voilà pourquoi vous n'êtes plus des étrangers ou des résidents temporaires, vous êtes concitoyens des membres du peuple de Dieu, vous faites partie de la famille de Dieu.

   Dieu vous a intégrés à l'édifice qu'il construit sur le fondement que sont les apôtres, ses prophètes, et dont Jésus-Christ lui-même est la pierre principale.

   En lui toute la construction s'élève, bien coordonnée, afin d'être un temple saint dans le Seigneur,

   et, unis au Christ, vous avez été intégrés ensemble à cette construction pour former une demeure où Dieu habite par l'Esprit. » (Eph. 2 :19-22)

« Il est la pierre vivante que les hommes ont rejetée mais que Dieu a choisie et à laquelle il attache une grande valeur. Approchez-vous donc de lui,

   et puisque vous êtes vous aussi des pierres vivantes, édifiez-vous pour former un temple spirituel et pour constituer un groupe de prêtres consacrés à Dieu, chargés de lui offrir des sacrifices spirituels qu'il pourra accepter favorablement par Jésus-Christ.

Mais vous, vous êtes une race élue, une communauté de rois-prêtres, une nation sainte, un peuple que Dieu a libéré pour que vous célébriez bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui vous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière. » (1 Pierre 2:4-5,9)

Conclusion

Il y a beaucoup de cas dans lesquels la construction du Tabernacle est applicable dans nos vies, bien que nous soyons séparés des Israélites du temps de Moïse par de nombreux siècles et au moins une distribution de Ses instructions.

Premièrement, je crois que nous pouvons légitimement apprendre la valeur de l’art des immenses contributions artistiques de cette structure. Beaucoup sont ceux qui signalaient les différentes formes d’art qui peuvent être jugées en concordance directe avec le Tabernacle. Il est probablement vrai que nous sommes devenus bien trop pratiques, ne voyant seulement l’importance des choses que si elles nous sont très utiles. L’art a une certaine valeur dans notre révérence et dans l’expression de notre dévotion à Dieu. Ce thème a bien été développé par beaucoup d’artistes chrétiens et vaut bien le coup d’une considération sérieuse. Néanmoins, je ne pense pas que cela soit le principe exprimé par notre texte.

Deuxièmement, nous devrions apprendre que Dieu ne devrait pas être pensé résidant dans des buildings faits avec les mains, mais plutôt en termes de résidence dans l’église, dans le corps de ceux qui croient vraiment en Jésus Christ. Nous avons tort de dire à nos enfants de se taire quand ils entrent dans une église, car « c’est la maison de Dieu », ce qui leur suggère que Dieu vit dans ce bâtiment, et qu’on Lui rend visite une fois par semaine.

Si Dieu réside dans l’église toute entière, comme les Ecritures enseignent, alors la façon dont nous nous conduisons comme membres de l’église est extrêmement importante. Si Dieu est saint, alors Son église doit aussi être sainte (1 Pierre 1:16). Cela nous donne une très bonne raison de pratiquer la discipline de l’église (Matt. 18 ; 1 Cor. 5,11), car l’église doit être sainte si Dieu y est.

De plus, si Dieu habite dans l’église et Se manifeste dans ou par l’église, alors la manière dont nous nous conduisons est absolument importante à la représentation appropriée de Dieu. C’est pour cette raison que l’apôtre Paul écrivit,

« J'ai bon espoir de venir te rejoindre très bientôt; je t'écris cependant tout cela

  afin que, si ma venue devait être retardée, tu saches, en attendant, comment on doit se comporter dans la famille de Dieu, c'est-à-dire dans l'Eglise du Dieu vivant. Cette Eglise est une colonne qui proclame la vérité, un lieu où elle est fermement établie. » (1 Tim. 3:14-15)

C’est dans cette première épitre de Timothée que Paul parle de pureté doctrinale dans l’église (chapitre1), de ministère public (chapitre 2), de dirigeants de l’église (chapitre 3), de fausse ou vraie sainteté (chapitre 4), de la responsabilité de l’église pour les veuves et les autres (chapitre 5), et de la poursuite de la prospérité au lieu de chercher une plus grande piété (chapitre 6). Comment nous nous conduisons dans l’église est extrêmement important, mes amis, car Dieu Lui-même vit dans l’église aujourd’hui.

Faisons attention de bâtir l’église comme les Israélites de l’ancien temps l’avaient fait dans la construction du Tabernacle, pour que la gloire de Dieu soit rendue plus évidente aux hommes.


128 Misc. Sacrorum I, 1712, pp. 394f., as cited by Brevard S. Childs, The Book of Exodus (Philadelphia: The Westminster Press, 1974), p. 547.

129 Childs, pp. 537-538

130 Ibid, pp. 547-548. Childs has also written: “Several classic symbolic interpretations emerged which sought to deal with these factors. Philo explained the tabernacle as a model of the universe whose four materials represented the elements of nature, and whose precious stones reflected the signs of the Zodiac (Vita Cita Mos. II. 88, 126). Again, Maimonides saw the tabernacle and its cultus as a symbolic reflection of a royal palace whose servants sought to do honor to the king with the various rites (Guide III. 45-49). Protestant orthodoxy, especially in the tradition of Cocceius, explained the tabernacle as a figurative representation of the kingdom of God in which the vocation of the church was fully realized. But perhaps the most exhaustive defense of a symbolic interpretation was that of Bahr, Symbolik (1837), who scrutinized every biblical figure even in the context of extra-biblical parallels to demonstrate a symbolic representation of God’s creation and revelation in the tabernacle” (p. 538).

131 Ibid, p. 548. Childs (pp. 547-550) has provided us with one of the best surveys of the history of the interpretation of the tabernacle.

132 “The basic methodological problem turns on the fact that nowhere does the Old Testament itself spell out a symbolism by which the role of the tabernacle is to be understood. Therefore, it remains very dubious to seek an interpretation on the basis of symbols constructed from other parts of the Old Testament or from the general history of religions. This is not to deny the fact that much of the description of the tabernacle appears to reflect a symbolic dimension, as we noted above. The issue at stake is how one understands this dimension. It is quite clear from comparative religion and recent archaeological research that the description of the Old Testament tabernacle shares many features with its Ancient Near Eastern background. The construction of the three partitions, indeed the dimensions of the whole tabernacle, appear to be traditional elements. In other words, the Old Testament appropriated a common tradition which was already thoroughly saturated with symbolic meaning.” Childs, p. 539.

133 The Israelites could not all assemble in this tent. There were nearly 2 million Israelites and this was but one small tent. It was known as the “tent of meeting” in the sense that God met with representatives of the people, either Moses (29:42) or the priests, and thus with the people (29:43).

134 Ibid, p. 637.

135 Francis A. Schaeffer, Art and the Bible (Downers Grove: InterVarsity Press, 1973), p. 12. Schaeffer goes on to show that the artistic representations were not all precisely true to nature: “But there is something further to note here. In nature, pomegranates are red, but these pomegranates were to be blue, purple and scarlet. Purple and scarlet could be natural changes in the growth of a pomegranate. But blue isn’t. The implication is that there is freedom to make something which gets its impetus from nature but can be different from it and it too can be brought into the presence of God. In other words, art does not need to be ‘photographic’ in the poor sense of photographic!” (p. 14).

136 Childs, p. 541.

137 Schaeffer, pp. 27-28.

138 Schaeffer, p. 12.

139 Childs, p. 540.

140 A parallel account is found in 2 Samuel 7 and following, but I have chosen to refer to the text of 1 and 2 Chronicles because of its more complete description of the construction of the temple.

141 I have not considered this matter before, but it seems to me that we can interpret 1 Chronicles 18-21 in the light of the temple which is to be built. Does Satan “move David to number Israel” (1 Chron. 21:1) in hopes of preventing the construction of the temple?

Related Topics: Tabernacle, Temple

33. The Consecration of the Tabernacle and the Presence of God (Exodus 40)

Introduction
Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles ce chapitre final du Livre d’Exode vaut la peine d’être étudié. En premier lieu, ce chapitre est la conclusion, l’apogée, du Livre d’Exode. Pour les Israélites il y a l’exaltation de préparer le tabernacle pour la première fois. Les préparations et la construction du Tabernacle avaient pris approximativement six mois. Maintenant, enfin, le Tabernacle est fini. Imaginez l’excitation de ce jour. Le délice de voir le Tabernacle fini, pour la première fois, est intensifié par la splendeur de la gloire de Dieu descendant sur cette « tente ». La nuée, la manifestation visible de la gloire de Dieu descend sur le Tabernacle, pour habiter au milieu de ce peuple pécheur, et les guider vers la terre promise.
La joie de la présence de Dieu au milieu de Son peuple est encore plus glorieuse en relation avec la « chute » d’Israël dans le chapitre 32. En l’absence de Moïse, les Israélites décidèrent de créer une image, une idole, qui les garantirait la présence de Dieu parmi eux. En premier, il semblerait que Dieu allait complètement détruire le peuple, les bannissant de la surface de la terre. La menace de la destruction d’Israël rend la descente de la nuée encore plus spectaculaire.
Deuxièmement, le 40ème chapitre d’Exode est l’introduction de Moïse au Livre de Lévitique. Un des livres les mieux écrits que j’ai lus dans les dernières années est Loving God, (Aimer Dieu) par Chuck Colson. Quelques-unes des histoires qu’il nous raconte dans ce livre prennent plusieurs chapitres pour les décrire. M. Colson ou son éditeur ont fait un excellent travail à ficeler ensemble les chapitres. A la conclusion d’un chapitre, il y a un certain apogée qui est transmis, et pourtant, en même temps, le lecteur est préparé pour la continuation de l’histoire dans le chapitre suivant.
La conclusion du Livre d’Exode dans le chapitre 40 est presque la même. D’un coté, nous sommes amenés au plus haut point et à l’apogée du livre, car le Tabernacle est fini et la gloire de Dieu descendit dessus. De l’autre, nous sommes préparés pour le livre suivant, le Livre de Lévitique. Le fait d’oindre les prêtres, que Dieu commandait dans le chapitre 40 (vs. 12-15), ne sera pas rapporté avant que nous n’arrivions aux 8ème et 9ème chapitres de Lévitique. Et alors que la construction et l’arrangement des fournitures du Tabernacle n’avaient pas encore été décidés en détails dans Exode, ce ne sera pas avant que nous arrivions à Lévitique que nous trouverons les instructions de Dieu concernant leurs usages.
Troisièmement, la nuée qui descendit sur le Tabernacle a un parallèle dans le Nouveau Testament, ce qui fait que le texte a une grande importance pour notre étude. Le plus nous pouvons saisir la signification de la nuée au peuple de Dieu dans le Livre d’Exode, le mieux nous pourrons comprendre l’importance d’une des grandes provisions de Dieu pour Son peuple, l’église.
La structure de notre texte142 est assez simple et claire. Les versets 1-16 sont un récit des instructions divines données à Moïse concernant l’aménagement du Tabernacle et de son mobilier, avec la consécration des choses saintes. Les versets 17-33 décrivent la façon dont Moïse suivit minutieusement les ordres de Dieu en construisant et consacrant le Tabernacle. Les versets 34-38 sont un récit de la gloire de Dieu descendant sur le Tabernacle sous la forme d’une nuée. En gros, la structure de notre chapitre est comme cela :

A. Les Instructions Divines : Arrangements et Bénédictions – Vs. 1-16.

B. L’Implémentation de Moïse: La Construction du Tabernacle – Vs. 17-33.

C. La Gloire de Dieu Remplit le Tabernacle – Vs. 34-38.
L’approche de cette leçon sera en premier de faire quelques observations à propos de chacune des deux premières sections du chapitre, qui comprend le gros du passage. Alors nous concentrerons notre attention sur la descente de la nuée sur le Tabernacle, qui est l’apogée de l’exode d’Israël et de son séjour au mont Sinaï. Ensuite, nous chercherons à découvrir le sens de cet évènement dans le contexte du Livre d’Exode. Finalement, nous essaierons de découvrir la pertinence de cet évènement pour notre expérience contemporaine en tant que Chrétiens du Nouveau Testament.
Les Instructions Divines (40:1-16)
Plusieurs observations sur ces versets nous permettrons de saisir leur sens et leur importance dans ce texte :
(1) Il y a un changement distinct dans le sujet employé dans le chapitre 40 de celui qui est utilisé dans les versets immédiatement précédents. Le changement est de « les Israélites » (39:43) à « tu (Moïse) » (40:2). La variation survient au moment de la construction du Tabernacle, dans laquelle tout le monde était inclut, à son aménagement et à sa consécration, qui fut la responsabilité de Moïse. (40:1,16).
(2) Les 16 premiers versets du chapitre 40 sont divisés en deux sections, comme indiqué par la répétition de certains termes. La première division des versets 1-8, où les termes « placer », « installer », et « dresser» arrivent fréquemment. Ainsi, la premiere moitié de cette section traite avec l’arrangement correct du mobilier du Tabernacle. Il y avait, « une place pour chaque chose », et « toute chose devait être à sa place ». La deuxième division inclut les versets 9-16, où les termes prédominants sont « oindre » et « consacrer » qui résultent aux objets devenant sacrés. J’ai résumé les deux divisions des versets 1-16 comme « agencement » (vs. 1-8) et « onction » (vs. 9-16).
(3) Il y avait un ordre et une série distincte à noter dans les choses qui sont nommées dans ces versets. Il y a un ordre descendant de « sainteté » pour ces objets dans le chapitre. Nous allons de l’intérieur du Tabernacle au parvis à l’extérieur. Nous commençons dans le plus saint des saints, l’endroit le plus saint du Tabernacle, et nous finissons sur le parvis, l’endroit le moins saint. Cet ordre et cette série sont trouvés dans chacune des trois listes de l’ameublement du Tabernacle dans le chapitre 40, comme nous pouvons voir ci-dessous :
____________________________________________________________________________________________
Agencement (1-8) Onction (9-15) Amenagement (17-33)
____________________________________________________________________________________________
PLUS SAINT DES SAINTS
____________________________________________________________________________________________
Tabernacle (2) Tabernacle, tout ce qui est Tabernacle (17-21)
dedans (9)
Arche (3) Arche (vs. 20-21) Voile (21)
Voile (3)
____________________________________________________________________________________________
Tabernacle
____________________________________________________________________________________________
Table et Pains (4,22-23) Table et Pains
Lampes (4) Lampes (24-25)
Autel de parfum (5,26-27) Autel de parfum
Voile (5) Voile (28)
____________________________________________________________________________________________
COUR DU TABERNACLE
____________________________________________________________________________________________
Autel des Sacrifices (6) Autel des Sacrifices (10) Autel des Sacrifices (29)
Bassin (7) Bassin (11) Bassin (30)
____________________________________________________________________________________________
PERIMETRE EXTERIEUR DE LA COUR
____________________________________________________________________________________________
Cour du Tabernacle
Limites Déterminées (8)
____________________________________________________________________________________________
PRETRES
____________________________________________________________________________________________
Aaron et ses fils (12-15) Lavage : Moïse, Aaron et ses fils (30-31)
____________________________________________________________________________________________
(4) L’onction d’Aaron et de ses fils, ordonnée par Dieu dans les versets 12-15, n’est pas décrite avant le chapitre 8 de Lévitique. Les détails de cette onction vont mieux dans le cours de Lévitique que dans celui d’Exode. Du verset 16 nous pouvons assumer que cela avait été fait à ce moment-là, mais pas décrit avant plus tard dans le Pentateuque.
Le Tabernacle est Assemblé et Erigé
Considérez les observations suivantes, qui nous permettent de capturer l’essence de ces versets :
(1) Il y a une ambiance d’excitation et d’anticipation ici. Une période de près de 6 mois a dû être nécessaire pour les Israélites pour assembler les matériaux, pour les modeler et les former pour construire les différents éléments du Tabernacle.143 Maintenant, après une longue période d’excitation montante, le Tabernacle est prêt à être érigé pour la première fois.
N’avez-vous jamais beaucoup désiré quelque chose, regardant dans les magasins et dans les catalogues, cherchant à trouver le meilleur produit à un prix des plus raisonnables ? Finalement, le jour arrive quand vous le commandez. Vous attendez alors qu’il soit livré. Quand le paquet arrive, vous l’ouvrez immédiatement. Ce que vous trouvez dedans est une grande quantité de pièces individuelles, que vous devez assembler. Vous avez une liste des pièces, des instructions de montage, qui vous disent comment les assembler, et un mode d’emplooi, vous disant comment utiliser le produit.
Le Livre d’Exode a donné aux Israélites une liste des divers éléments pour le Tabernacle. Les versets 1-8 sont les instructions de montage. Imaginez que vous soyiez Moïse ou un des Israélites. Après avoir fini de faire une partie d’un des éléments, vous l’ameniez à Moïse. Je pense que c’était un genre de « tente-entrepôt » dans lequelle toutes les pièces du Tabernacle étaient gardées. Amenant votre pièce complétée à Moïse, vous pourriez voir toutes les autres qui étaient finies et étaient placées dans la tente-entrepôt, attendant l’édification de la tente et l’arrangement du mobilier. Le plus de pièces que vous avez finies, plus grande devenait l’anticipation de la première fois que toutes seraient assemblées. Tout le monde se demandait à quoi ça ressemblerait et comment ça marcherait. L’excitation de voir ce Tabernacle « s’assembler » et le travail a dû être grandiose. Cette excitation a dû être partout dans le camp. Attendre le jour « J » a dû être plus dur que d’attendre les Noëls à venir, pour que vous puissiez ouvrir vos cadeaux.
(2) Un temps précis est indiqué. Le verset 2 ainsi que le verset 17 nous informent qu’il y avait un jour particulier déterminé par Dieu quand l’importante occasion d’ériger le Tabernacle devait arriver. Ce jour fut indiqué par Dieu comme étant le premier jour du premier mois de la seconde année. Cela veut dire que la tente fut construite le jour du premier anniversaire d’Israël étant une nation libre (Exode 12:2).
(3) Moïse semble avoir un rôle provisionnel ici, un rôle sacerdotal, qui continue jusqu'à ce qu’Aaron et ses fils soient ointés et consacrés comme prêtres officiels d’Israël. Moïse offrit le parfum aromatique (v. 27) et le sacrifice (v. 29), et se lava (v. 31) comme Aaron et ses fils.
(4) Le texte rapporte énergiquement l’obéissance astreignante en ce qui concerne l’exécution des ordres de Dieu. Deux choses signalent cette emphase. Premièrement, le verset 16 nous informe que Moïse exécuta les ordres de Dieu, mais les versets 17-33 continuent à décrire son obéissance en détail. Cette répétition détaillée de l’obéissance méticuleuse de Moïse a dû être faite pour souligner l’importance de la docilité de Moïse aux commandements de Dieu. Deuxièmement, sept fois dans les versets 17-33, on nous dit que Moïse fit exactement ce que Dieu lui commanda (vs. 19,21,23,25-26, 29,32).
La Gloire de Dieu Descend sur le Tabernacle (40:34-38)
Dans ces cinq versets, nous arrivons à la fin du Livre d’Exode. Il y a plusieurs choses dans ce paragraphe dont nous devrions prendre note :
(1) Ces versets sont la conclusion, l’apogée, et le point culminant du Livre d’Exode. Le meilleur a vraiment été gardé pour la fin ici. La gloire de Dieu descendant sur le Tabernacle est la réalisation des espoirs les plus hauts d’Israël, de la pétition la plus noble et la plus passionnée de Moïse.
(2) Le récit est très bref. Bien que ce paragraphe serve comme apogée et conclusion du Livre d’exode, nous devrions réaliser que c’est un récit très bref. Il y a un récit plus long, plus détaillé du même événement dans Nombres 9:15-23, mais cela ne convenait pas au but de Moïse ici. Il n’y a pas d’effort pour embellir le récit, en fait l’affaire est presque discrète. Si n’importe quel auteur avait voulu être éloquent, cet évènement aurait fourni le matériel pour le faire. C’est mon avis que la gloire de cet évènement doit être vue comme un signal à la gloire du Tabernacle, et finalement la gloire associée avec le system sacrificiel qui est facilité. Ainsi, le Livre de Lévitique décrit cette gloire en bien plus de détails.
(3) La descente de la gloire de Dieu sur le Tabernacle est la réalisation des promesses précédentes de Dieu à Israël et à Moïse :
« C'est pourquoi je suis venu pour le délivrer des Egyptiens, pour le faire sortir d'Egypte et le conduire vers un bon et vaste pays, un pays ruisselant de lait et de miel; c'est celui qu'habitent les Cananéens, les Hittites, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Yebousiens. » (Exode 3:8)
« ---Je serai avec toi, lui répondit Dieu. Et voici le signe auquel on reconnaîtra que c'est moi qui t'ai envoyé: quand tu auras fait sortir le peuple hors d'Egypte, vous m'adorerez sur cette montagne-ci. » (Exode 3:12)
« --C'est là que je rencontrerai les Israélites, et ma gloire rendra ce lieu saint.
  Je consacrerai la tente de la Rencontre et l'autel, je consacrerai aussi Aaron et ses fils pour qu'ils soient mes prêtres.
  J'habiterai au milieu des Israélites et je serai leur Dieu,
  et ils sauront que c'est moi, l'Eternel, leur Dieu, qui les ai fait sortir d'Egypte pour habiter au milieu d'eux; oui, je suis l'Eternel, leur Dieu. » (Exode 29:43-46)
(4) La nuée était une manifestation visible de la gloire de Dieu. La nuée, dans ses apparences variées, est identifiée avec la présence de Dieu (13:21; 14:19,24; 16:7,10)
(5) La gloire de Dieu révélée dans le Tabernacle était plus grande que toute Sa gloire révélée préalablement à Israël. La gloire de Dieu dans le Tabernacle était si fantastique que même Moïse ne pouvait entrer dans le Tabernacle.144 On devrait se rappeler que Moïse, apparemment, avait vu plus de la gloire de Dieu que n’importe quel homme vivant. Il avait vu la gloire de Dieu dans le buisson ardent (Exode 3). Il avait vu la gloire de Dieu dans les fléaux et l’exode d’Israël. Lui seul avait vu la gloire de Dieu de l’intérieur de la nuée au sommet du mt. Sinaï (Exode 19,24). A sa demande, il avait même vu plus de la gloire de Dieu quand il eut le privilège de voir le « dos de Dieu » (Exode 33:17-34:9). Mais la gloire de Dieu dans le Tabernacle était plus grande que ce que Moïse (ou tout autre Israélite) pouvait contempler. Ainsi, la gloire de Dieu qui maintenant demeurait parmi les Israélites était la gloire la plus grande connue des hommes jusqu'à présent.
(6) Il y a à la fois une « similitude » et une « nouveauté » à ce qui arrive ici. La nuée de la gloire de Dieu n’est pas nouvelle. Dans le verset 24, elle est appelée la nuée, indiquant que c’est la même nuée mentionnée auparavant.145 Nous la trouvons dans le chapitre 13 :
« Les Israélites partirent de Soukkoth et campèrent à Etam, en bordure du désert.
   L'Eternel marchait à leur tête, le jour dans une colonne de nuée pour leur montrer le chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils puissent marcher de jour et de nuit.
    La colonne de nuée ou la colonne de feu se trouvait en permanence à la tête du peuple. » (Exode 13:20-22)
Dans le chapitre 14, la nuée allait de devant Israël à derrière eux, pour les séparer des Egyptiens (v.19). Depuis le milieu de la nuée, Dieu amena la confusion aux Egyptiens (v. 24), qui ultimement les conduisit à leur destruction. Dans le chapitre 16 (vs. 7,10) elle était associée avec la provision de Dieu de manne et de viande pour les Israélites grincheux. Dans le chapitre 19, la nuée était manifestée au sommet du mt. Sinaï (vs. 9,16-18), de même que dans le chapitre 24 (vs. 15-18).
Puisque la nuée était présente avec les Israélites depuis le moment qu’ils quittèrent l’Egypte, et ne les avait jamais quittés, il y a un sens dans lequel rien de nouveau n’arrive ici dans le chapitre 40. C’est, pour ainsi dire, la même nuée qu’avant.
Il y a une « nouveauté » à propos de l’apparence de la nuée, qui est indiquée par trois faits. La première différence repose dans le fait que la nuée, et donc la glorieuse présence de Dieu, est maintenant plus près des Israélites qu’elle n’a jamais été auparavant. Celle qui une fois avait été distante (soit devant ou derrière la nation, soit loin, au sommet du mt. Sinaï) est maintenant en plein milieu de leur camp. Le second fait est encore plus significatif. L’apparence de la gloire de Dieu dans le Tabernacle prend place après le grand péché d’Israël (le veau d’or), qui est rapporté dans le chapitre 32. Finalement, la gloire de Dieu s’installe sur le Tabernacle pour y rester, pas seulement come une manifestation momentanée de Dieu.
(7) La nuée avait une fonction très pratique – celle de guider les Israélites sur le chemin de la terre promise de Canaan. Les versets 34 et 35 décrivent le phénomène de la descente de la nuée, alors que les versets 36-38 décrivent sa fonction. Par cette nuée, Dieu conduisit les Israélites, les informant quand ils devaient s’arrêter ou lever le camp, ainsi que les guidant sur le bon chemin. Alors que la fonction de guide n’en était pas une nouvelle, c’était la garantie aux Israélites qu’ils arriveraient à la terre promise de Canaan, car Dieu Lui-même les devançait.
Conclusion
La Signification de la Manifestation de la Présence de Dieu
Alors, quelle est la signification de cet évènement pour les Israélites et pour nous ? Je crois que la leçon que Dieu avait pour les Israélites de l’ancien temps est similaire à celle qu’Il a pour le peuple de Dieu de nos jours. Considérez les leçons suivantes qui peuvent être apprises des évènement de ce chapitre final d’Exode.
Premièrement, ce chapitre nous rappelle l’importance de l’obéissance astreignante pour le peuple de Dieu. Dieu manifesta Sa présence à l’endroit qu’Il avait décidé, et parmi ces gens qui accomplirent précisément Ses commandements en ce qui concernait le Tabernacle. L’obéissance astreignante de Moïse (dans ce chapitre) et du peuple (dans le chapitre précédent) est soulignée dans notre texte. Dieu non seulement refusa de S’associer Lui-même avec le veau d’or fait indépendamment, mais Il menaça de Se séparer de ce peuple de manière permanente. Ce ne fut pas avant que le Tabernacle ne fut fait en conformité complète avec les instructions de Dieu qu’Il descendit dessus.
Certains pourraient être tentés d’identifier cette obéissance astreignante aux commandements de Dieu comme le genre de légalisme que le Nouveau Testament rejette. Le genre d’obéissance astreignante que Dieu exige des Israélites n’était pas légalisme. Légalisme est une corruption de la Loi (que Jacques avait appelé « la Loi parfaite, la Loi qui donne la liberté », Jacques 1:25), tout comme le libertinisme est la corruption de la grâce. Effectivement, il y en a qui au nom de séparer l’église du légalisme encouragent une fausse liberté, qui résulte en une attitude très négligente envers les instructions de Dieu.
Permettez-moi de mentionner un exemple de ce genre de négligence, enseignée au nom de la grâce. Les ordres que Dieu avait donné à Israël par Moïse concernant le Tabernacle sont équivalents aujourd’hui à ceux que Dieu avait donné à l’église par les apôtres. Et pourtant, ce sont ces préceptes que beaucoup ont rejeté, insistant qu’ils n’étaient simplement que des amplifications et des expressions d’excentricités et caractéristiques de Paul. Cependant Paul a écrit,
« Conformément à la mission que Dieu, dans sa grâce, m'a confiée, j'ai posé chez vous le fondement comme un sage architecte. A présent, quelqu'un d'autre bâtit sur ce fondement. Seulement, que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit. » (1 Cor. 3:10)
Ces mots, dans leur contexte tout entier, nous enseignent ce que Paul a prescrit concernant la structure et la conduite de l’église, il l’a fait en tant qu’apôtre de Christ, et comme un « sage architecte », dont le rôle était de bâtir une fondation pour l’église pour toutes les générations à venir. Quand nous mettons de coté les pratiques et principes que Paul a établis, nous rejetons la fondation apostolique divinement appointée pour l’église. N’oublions pas ces paroles pragmatiques de Paul qui suivent :
« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous?
   Si quelqu'un détruit son temple, Dieu le détruira. Car son temple est saint, et vous êtes ce temple.» ( 1 Cor. 3:16-17)
Cherchons à être méticuleux à garder les commandements de Dieu, et non pas seulement juste dans leur lettre, mais aussi dans leur esprit.
Deuxièmement, la manifestation de la gloire de Dieu dans le Tabernacle devait être une garantie pour Israël de Sa présence parmi eux. Cette garantie de la présence de Dieu était encore plus précieuse après le grand péché de la nation en construisant et vénérant le veau d’or (Exode 32). La présence de Dieu assurait aux Israélites qu’Il serait parmi eux, au milieu d’eux, en dépit de leur péché. Cela ne minimisait pas leur péché, mais concentrait leur attention sur la fonction primaire du Tabernacle, qui était de fournir un endroit et un moyen d’expiation, où le péché pouvait être mis de coté (temporairement, Rom. 3:25) par le versement du sang d’animaux. La présence visible de Dieu dans le Tabernacle, ainsi que Son guidage quotidien, facilitée par la nuée (Exode 40:36-38), assurait en plus Israël du fait que Dieu serait présent avec Son peuple.
Dieu nous a fourni le même genre d’assurance, comme celle que la nuée fournissait à Israël. Par Son Esprit, Dieu existait dans le croyant, donnant l’assurance du pardon des péchés, de la présence de Dieu, et d’un accès continu à Lui, par le versement du sang de Jésus Christ.146
« Vous, au contraire, vous n'êtes pas livrés à vous-mêmes, mais vous dépendez de l'Esprit, puisque l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit du Christ, il ne lui appartient pas. » (Rom. 8:9)
« Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » (Rom. 8:11)
« Car ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
   En effet, vous n'avez pas reçu un Esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la crainte: non, vous avez reçu l'Esprit qui fait de vous des fils adoptifs[e] de Dieu. Car c'est par cet Esprit que nous crions: Abba, c'est-à-dire Père!
   L'Esprit Saint lui-même et notre esprit nous témoignent ensemble que nous sommes enfants de Dieu.
   Et puisque nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et donc cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour avoir part à sa gloire. » (Rom. 8:14-17)
« Ainsi il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin et la paix à ceux qui étaient proches.
   Car, grâce à lui, nous avons accès, les uns comme les autres, auprès du Père, par le même Esprit.
   Voilà pourquoi vous n'êtes plus des étrangers ou des résidents temporaires, vous êtes concitoyens des membres du peuple de Dieu, vous faites partie de la famille de Dieu.
   Dieu vous a intégrés à l'édifice qu'il construit sur le fondement que sont les apôtres, ses prophètes, et dont Jésus-Christ lui-même est la pierre principale.
   En lui toute la construction s'élève, bien coordonnée, afin d'être un temple saint dans le Seigneur,
   et, unis au Christ, vous avez été intégrés ensemble à cette construction pour former une demeure où Dieu habite par l'Esprit. » ( Eph. 2:17-22)
Le Saint-Esprit dessert les saints d’aujourd’hui comme la nuée desservait Israël. L’esprit de Dieu réside dans le saint comme la nuée résidait dans le Tabernacle. Si nous sommes vraiment renait en foi personnelle en la personne et travail de Jésus Christ, le Saint-Esprit existe en nous et nous garantit que nous sommes les enfants de Dieu. L’Esprit nous donne aussi la direction, comme la nuée dirigea les Israélites.
Certains, j’en ai peur, préfèreraient avoir la nuée que l’Esprit. C’est à dire, ils préfèreraient quelque chose de visible, quelque chose de spectaculaire, pour leur garantir la présence et les conseils de Dieu. Dans un sens, la descente de l’Esprit de Dieu sur l’église ne fut pas différente de celle de la nuée sur le Tabernacle. Les deux furent initialement des évènements spectaculaires, accompagnés par la gloire visible. Cependant, je soutiendrais que le ministère de l’Esprit est à la fois différent et supérieur à celui de la nuée de l’Ancien Testament.
Ce qui rendait la nuée séduisante – sa splendeur visible et sa nature miraculeuse – était précisément ce qui la rendit inférieure au travail de Saint-Esprit. Visible, miraculeuse, « signes et merveilles » n’ont jamais eu un impact ou une valeur durable. C’était avec la nuée spectaculaire (sans mentionner la manne fournie miraculeusement) visible que les Israélites grommelèrent contre Dieu, résistèrent et rejetèrent Moïse, et construisirent leur veau d’or. Ce fut en voyant la nuée que les Israélites refusèrent de posséder le pays de Canaan, ayant peur des géants qui vivaient là.
Pendant les jours de notre Seigneur, enregistrés dans les Evangiles, les miracles qu’Il performa n’avaient pas d’effet durable ni sur Ses ennemis non croyants ni sur Ses disciples. Je crois que la raison est que les miracles ne changent pas les cœurs endurcis. La nouvelle alliance était la promesse que Dieu changerait les cœurs de pierre en cœurs de chair (1 Cor. 10:1). C’est la mission du Saint-Esprit (Jér. 17:1 ; 31:31-34 ; 2 Cor. 3:1-6). Donc, la mission de l’Esprit est vastement supérieure à celle de la nuée.
De plus, la présence de Dieu achevée par Christ et arbitrée par le Saint-Esprit est bien plus intime que celle dont Israël fit l’expérience. La présence de Dieu était effectivement précieuse aux Israélites, qui n’avaient jamais eu la présence de Dieu si prête d’eux. Néanmoins, Dieu était encore séparé du peuple. Même Moïse ne pouvait entrer en la présence de Dieu dans le Tabernacle et seul le grand-prêtre pouvait entrer dans le lieu très-saint, et encore, juste une fois par an. Christ a déchiré le voile de haut en bas, et Il réside en chaque individu croyant, pas seulement au milieu de la nation. Nous avons une intimité bien plus grande avec Dieu que les Israélites avaient.
Il est possible, mes amis, que vous n’avez jamais connu cette intimité avec Dieu, Sa proximité à travers Son Esprit. Vous pouvez aller à l’église et sentir la présence de Dieu parmi Son peuple, mais pas dans votre propre cœur et dans votre âme. Si c’est le cas, c’est certainement parce que vous n’avez jamais fait l’expérience de la nouvelle naissance de conversion personnelle. Pour faire cela, vous ne devez non seulement croire que Christ est mort pour sauver les pécheurs, mais personnellement, vous devez le recevoir comme votre Sauveur, Celui qui à qui vous faites entièrement confiance pour le pardon de vos péchés, et pour les bénédictions de Sa présence, à la fois maintenant et pour l’éternité. Là, vous ferez l’expérience du travail du Saint-Esprit, qui vous garantira que vous êtes un enfant de Dieu, et qui vous guidera jour après jour.
Finalement, les évènements du chapitre 40 d’Exode étaient juste un prélude, une introduction au Livre de Lévitique. Si le Livre d’Exode contient la description des parties du Tabernacle, et fournit aussi les instructions d’assemblage pour sa construction, le Livre de Lévitique est le « mode d’emploi », qui dit aux Israélites comment ils doivent utiliser le rôle de médiateur du Tabernacle, des sacrifices, et des prêtres, qui leur permettrait de s’approcher de Dieu.
Je crois que nous aussi profiterons beaucoup de ce Livre, et donc, il sera le sujet de notre prochaine série de messages.

142 The structure of this chapter is similar to that of chapters 25-31 in relationship to chapters 35-40. God’s instructions are first recorded, followed by a description which shows that these instructions were precisely carried out. Verses 1-15 of chapter 40 are God’s instructions, while verses 16-33 are the account of the way these were carried out.
143 This six month construction time helps to explain the reason for the temporary “tent of meeting” described in 33:7-11.
144 Verses 34 and 35 do not tell us the whole story. They only tell us that Moses could not enter the tabernacle. Obviously he was able to enter it later on, although he could not go into the holy of holies. It is my opinion that Moses was not able to enter the outer portion of the tabernacle until the glory of God resided within the holy of holies, where only the priest could enter once a year. The thrust of these statements, I believe, is to emphasize the greatness of the glory that now resided in the tabernacle.
145 Technically this would be known as an “article of previous reference,” in which the definite article (the) points to a previously referred to object in a more definite way.
146 Cf. J. I. Packer, Keep in Step With the Spirit (Old Tappan, New Jersey: Fleming H. Revell Company, 1984), p. 47.

Related Topics: Tabernacle, Temple

1. Introducción a las excelencias de Dios

Recientemente, en la sección religiosa del periódico ‘Dallas Morning News’, apareció un artículo titulado: “Permitiendo que Dios Crezca”1. El Rabino Jack Bemporad, líder en diálogos judío-cristianos, es coautor de un nuevo libro, “Formas Estúpidas, Formas Inteligentes de Pensar Acerca de Dios”. Al leer este articulo, pareciera ser que Bemporad intenta decir que debemos olvidar lo que hemos aprendido sobre Dios como niños y pensar en Él, en términos más adultos. Aun cuando estoy de acuerdo con algunas ideas del autor, en general debo diferir con él. Por ejemplo, el articulo nos dice:

“El autor señala: En una gran extensión, los ateos casi nunca rechazan a un Dios creíble; pero por lo general ‘rechazan algunas ideas estúpidas que piensan sobre Dios’, agregando que existen ideas sobre Dios ‘tan ridículas que es difícil creer en ellas’.

Algunas ideas ‘infantiles’ sobre Dios, están erradas y deben ser rechazadas. Entre ellas, la idea que tenemos que Dios es un ‘botones cósmico… listo para servir’. Sin embargo, sin alterarse, el Rabino Bemporad también incluye el concepto de la ira de Dios, como una idea infantil. Creo que esencialmente está diciendo: ‘Los hombre creen en el Dios que desean creer y rechazan al Dios que no les satisface’. Pareciera que pone poco énfasis, si es que pone alguno, en la descripción que aparece en las Sagradas Escritura. Parece que Bemporad cree que nuestra teología requiere ajustarse a nuestros deseos, más que reconocer que debemos ajustar nuestra teología a lo que es Dios realmente.

Aunque todo esto apenas me sorprende, ciertamente no estoy de acuerdo con la visión que los no creyentes tienen de Dios. Pero es aun más inquietante la visión superficial e inexacta que cristianos profesantes tienen de Él. En estos días, necesitamos desesperadamente revisar radicalmente lo que pensamos acerca de Dios. El propósito de este estudio, es explorar las excelencias de Dios, para realinear nuestra visión de Dios con aquellas características divinas reveladas en las Escrituras.

Esta lección intenta demostrar la importancia de estudiar los atributos de Dios. En primer lugar, consideraremos el testimonio de algunos grandes hombres de Dios, antes de analizar algunos beneficios prácticos de este estudio, tal como se enseñan en las Escrituras. Finalmente, veremos cómo los atributos de Dios impactaron la vida de dos grandes hombres de la antigüedad: Job y Moisés. Mi esperanza es que esta lección les estimule a comenzar su propio estudio de los atributos de Dios. Es un estudio que puede transformar sus vidas.

Testimonio de Grandes Hombres de Dios

A través de la historia, grandes hombres de Dios se han dedicado al estudio del carácter de Dios y han animado a otros a hacer lo mismo. Consideremos lo que algunos de estos hombres de Dios tienen que decir acerca del estudio de los atributos de Dios.

Hace más de 30 años, A.W. Tozer escribió sobre la perentoria necesidad que tiene la iglesia de revisar su concepto de Dios, debido a la concepción distorsionada que se tiene de Él:

“Opino que el concepto cristiano de Dios que se tiene en esta mitad del sigo veinte, está en un grado de tal decadencia, que se considera en una posición completamente por debajo de la dignidad del Dios Supremo y que actualmente constituye para los creyentes confesos, algo similar a una calamidad moral”2

Tozer, continua:

“La obligación mas pesada que yace hoy sobre la iglesia cristiana, es purificar y elevar su concepto de Dios, hasta que sea nuevamente digno de Él — y de ella”3.

A.W. Pink, tiene la misma opinión:

“El dios de este siglo ya no se parece al Soberano de las Santas Escrituras, sino el débil flamear de una vela a la gloria del sol del medio día. El dios de quien se habla en los pulpitos, del que se habla en las Escuelas Dominicales, el que se menciona en la mayoría de la literatura en estos días y del que se predica ein la mayoría de las llamadas conferencias bíblicas, es una ficción de la imaginación humana; un invento de sentimentalismo excesivo. Los paganos afuera del cristianismo pálido, construyen dioses de madera y piedra, en tanto que millones de paganos dentro del cristianismo, construyen un dios a partir de sus mentes carnales”4

En una de sus cartas a Erasmo, Martín Lutero dijo: “Tus pensamientos sobre Dios, son demasiado humanos”5.

Hablando de Dios, el salmista de la antigüedad, escribió lo mismo en estas palabras:

“Estas cosas hiciste, y yo he callado; pensabas que de cierto sería yo como tú, pero te reprenderé, y las pondré delante de tus ojos” (Salmo 50:21).

Sería difícil sobreestimar la importancia del estudio de Dios. Las palabras de Charles Haddon Spurgeon, son citados con frecuencia por aquellos que se embarcan en un estudio sobre los atributos de Dios.

“Nada agrandará más el intelecto, nada magnificará tanto el alma del hombre, como una investigación devota, seria y continua del gran tema de la Deidad. El estudio más excelente para engrndecer el alma, es la ciencia de Cristo, de Él crucificado y del conocimiento de Dios en la gloriosa Trinidad”6

“El estudio adecuado del cristiano, es la Deidad. La ciencia más alta, la especulación más elevada, la filosofía más poderosa, que puede cautivar la atención de un hijo de Dios, es el nombre, la naturaleza, la persona, los hechos y la existencia del gran Dios, a quien él llama su Padre. Existe algo que excede toda mejoría de una mente en la contemplación de la Divinidad. Es un tema tan amplio, que todos nuestros pensamientos se pierden en su inmensidad; tan profundo, que nuestro orgullo se ahoga en el infinito. Podemos comprender y abordar otros temas; en ellos sentimos algo como una autosatisfacción y seguir adelante con la idea: “Mirad, soy sabio”. Pero cuando llegamos a esta ciencia maestra, viendo que nuestra plomada no toca fondo y que nuestro ojo de águila es incapaz de ver su altura, nos alejamos con este pensamiento: “Pertenezco al ayer y no sé nada”“7

El estudio de la naturaleza de Dios y de Su carácter, es el máximo llamado al cristiano y es de gran importancia y valor práctico:

“¿Para qué fuimos hechos? Para conocer a Dios. ¿Qué objetivo debemos establecer en nuestra vida? Conocer a Dios. ¿Cuál es ‘la vida eterna’ que da Jesús? El conocimiento de Dios. “Y esta es la vida eterna: que te conozcan a ti, el único Dios verdadero, y a Jesucristo, a quien has enviado” (Juan 17:3). ¿Qué es lo mejor de la vida? ¿Tener más gozo, alegría y contentamiento? No, el conocimiento de Dios. “Así dijo Jehová: No se alabe el sabio en su sabiduría, ni en su valentía se alabe el valiente, ni el rico se alabe en sus riquezas. Mas alábese en esto el que se hubiere de alabar: en entenderme y conocerme…” (Jeremías 9:23s.). De todos los estados que Dios ve en el hombre, ¿cuál es el que le da más placer? Que el hombre le conozca. “…quiero conocimiento de Dios más que holocaustos” (Oseas 6:6). …Una vez que tomamos conciencia que la prioridad de estar aquí es conocer a Dios, la mayoría de los problemas de la vida ocupan el lugar que verdaderamente les corresponde… Lo que hace que la vida merezca la pena, es tener un gran objetivo, algo que cautive nuestra imaginación y sostenga nuestra lealtad y esto el cristiano lo tiene más que nadie. Pues, ¿qué meta más alta se puede tener, con más exaltación y mayor compromiso que conocer a Dios?”8

La Relevancia Práctica del Carácter de Dios para el Cristiano

Pero el estudio del carácter de Dios, ¿es sólo un tema para predicadores y teólogos? Un estudio como este, ¿tiene realmente un valor práctico? J.I. Packer, formula estas preguntas y rápidamente las contesta:

“¿Por qué alguien debe tomarse el tiempo para este tipo de estudio que usted propone? Seguramente un laico de cualquier naturaleza, puede vivir sin él. Después de todo, estamos en 1972 y no en 1855. ¡Es una pegunta aceptable!… pero creo que existe una respuesta muy convincente. El que pregunta asume claramente que un estudio de la naturaleza y del carácter de Dios, será poco práctico e irrelevante para la vida. Sin embargo, es el proyecto más práctico en el que cualquiera pueda comprometerse. Conocer a Dios es absolutamente importante para vivir nuestras vidas… Descuide el estudio de Dios y se sentenciara a sí mismo y andará a tropezones ciegamente por la vida, sin un sentido de dirección y sin comprender lo que le rodea. De esta forma usted podrá malgastar su vida y perder su alma”9

Al iniciar un estudio sobre los atributos de Dios, quisiera desafiarles a abrazar esta iniciativa como un compromiso personal. Consideren las siguientes formas de cómo el estudio de los atributos de Dios impactan la vida del cristiano:

(1) La forma de “ver” a Dios, es llegar a conocerle a través de un estudio de Su carácter tal como lo revelan las Escrituras.

“Nadie pede ver a Dios y vivir” (Éxodo 33:20). “A Dios nadie le vio jamás” (Juan 1:18). Hubo hombres que ‘vieron’ a Dios parcialmente varias veces al aparecer Él bajo varias formas (ver Éxodo 24:9-11; 33:17-34:7; Isaías 6:5). En cada una de las instancias en que Dios se manifestó visible a los hombres, sólo hubo una revelación parcial de Su gloria, pues el hombre no puede mirar todo el esplendor de Dios al igual que no puede mirar al sol directamente. Incluso en la venida de nuestro Señor, quien manifestó al Padre a los hombres (ver Juan 1:18; 14:8-9; Hebreos 1:1-3), la completa revelación de Su gloria fue ‘velada’, permitiendo sólo una mirada ocasional a esa gloria, tal como en Su transfiguración (ver Mateo 17:1-8). No fue la apariencia física de nuestro Señor lo que impresionó a los hombres. En realidad, no sabemos absolutamente nada de Su apariencia física; solamente que no era particularmente atractiva de manera que los hombres se fijaran en Él en base sólo a Su apariencia (ver Isaías 53:2).

Estamos entre aquellos que no han ‘visto’ a su Señor (Juan 20:29; 1ª Pedro 1:8). Lo que tenemos a nuestro alcance de la naturaleza de Dios tal como es revelado en Jesucristo, deberá limitarse a lo que las Escrituras enseñan con relación a Sus enseñanzas, ministerio y carácter. En el análisis final, podemos ‘ver’ y conocer a Dios a través de las Escrituras, en la medida que ellas nos revelen Su carácter.

(2) El carácter de Dios es la base y el estándar para toda la moral humana. En el último versículo de Jueces, leemos:

“En estos días no había rey en Israel; cada uno hacía lo que bien le parecía” (Jueces 21:25).

Se podría pensar que la solución para este dilema era un rey humano; pero no lo era. La clase de ‘rey’ que Israel deseaba, en realidad era un ídolo. Deseaban un rey a quien pudieran ver, un hombre que fuera delante de ellos en las batallas. Deseaban un rey que fuera como el del resto de las naciones (ver Deuteronomio 17:14-17). Cuando la gente se acercó a Samuel y le solicitó un rey, Dios señaló que en realidad el pueblo lo estaba rechazando como Su rey:

“…y le dijeron: He aquí tú has envejecido, y tus hijos no andan en tus caminos; por tanto, constitúyenos ahora un rey que nos júzguela igual que todas las naciones. Pero no agradó a Samuel esta palabra que dijeron: Danos un rey que nos juzgue. Y Samuel oró a Jehová. Y dijo Jehová a Samuel: Oye la voz del pueblo en todo lo que te digan; porque no te han desechado a ti, sino a mí me han desechado, para que no reine sobre ellos” (1ª Samuel 8:5-7).

Es así que cuando los israelitas pidieron un rey humano, estaban rechazando a Dios como su rey. Cuando el Libro de los Jueces nos indican que los israelitas no tenían rey, significa que la nación no reconocía ni servía a Dios como su Rey (Éxodo 15:18; Salmo 10:16; 29:10). Y es sin Dios como Rey, que los hombres establecen las normas de su conducta — “todo hombre hacía lo que bien le parecía”.

Dios le dio la Ley a la nación de Israel después que Él llego a ser su ‘Rey’ en el éxodo (Éxodo 15:18). Él demostró Su poder y soberanía, incluso sobre Faraón. Y como el ‘Rey’ de Israel, Dios estableció la constitución del reino que estaba a punto de constituir. El formato del Pacto Mosaico, como ha sido considerado por los estudiosos, era el mismo de otros tratados de aquellos días entre reyes (o soberanos) sobre su pueblo (o vasallos). Dios fue el estándar de la moral y por lo tanto, Él estableció la norma de conducta para Su pueblo. Las leyes que Dios estableció en el Monte Sinaí, nacieron de Su propio carácter. Dios le dijo a Su pueblo: “Sed santos, porque yo soy santo” (Levítico 11:44-45; 19:2; 20:7; ver 1ª Pedro 1:16).

¿Les asombra que “todo hombre hace lo que bien le parece” en el día de hoy? ¿Nos asombramos que la iglesia se muestre tan sin carácter frente a la moral? La Biblia nos dice el motivo: Hemos dejado de ponderar y apreciar la perfección moral de Dios. Y una vez que nuestra visión de la santidad de Dios ha disminuido, nuestros valores morales declinan en forma proporcional. El estudio del carácter de Dios, establecerá y afirmará la moral.

(3) Pensar erróneamente con respecto a Dios, es el pecado de idolatría y conlleva a un sinnúmero de pecados.

Tozer identifica correctamente visiones de Dios erróneas o distorsionadas, como idolatría:

“Entre los pecados hacia los cuales el corazón del hombre esta más susceptible y el que es lejos el más odiado por Dios, es la idolatría, pues ésta es en sí una difamación de Su carácter. El corazón idólatra asume que Dios es cualquier cosa, menos lo que realmente Él es… Cuidémonos de que en nuestro orgullo, aceptamos erróneamente que la idolatría sólo consiste en arrodillarse ante objetos visibles de adoración y que por lo tanto, la gente civilizada está libre de hacerlo. La esencia de la idolatría es tener pensamientos sobre Dios que no le corresponden a Él”10

Pensar equivocadamente sobre Dios, es idolatría y para Él esto es deshonroso, porque así se tiene una visión de Dios que no es la suya (y es menos de lo que Él es). Pero esta idolatría en la forma equivocada de pensar de Dios, es también la raíz de muchos otros males. Pensar equivocadamente acerca de Dios, conduce al pecado. Tozer escribe:

“Creo que apenas pueda existir un error en doctrina o un error en la aplicación de la ética cristiana que no pueda conducir finalmente a pensamientos imperfectos y miserables acerca de Dios”11

Los pensamientos errados acerca de Dios, fueron la raíz de la caída del hombre en el Jardín del Edén. En Génesis 3, el carácter de Dios fue degradado en primer lugar por Satanás. Por medio de la táctica desviada de preguntas y respuestas de Satanás, Dios es retratado como un mentiroso (“¿Conque Dios os ha dicho…?” v.1), (“No moriréis” v.4). Basada en la creencia que Dios era menos que lo que parecía ser (¡y lo era!), Eva actuó independientemente de Dios y tanto ella como su esposo desobedecieron a Dios, comiendo el fruto prohibido. La visión errada de Dios está en la raíz de muchos pecados.

(4) Nuestro llamado y destino es conocer a Dios íntimamente; como también nuestra esperanza, nuestro gran privilegio y bendición y esto debe ser nuestra gran ambición.

“Así dijo Jehová: No se alabe el sabio en su sabiduría, ni en su valentía se alabe el valiente, ni el rico se alabe en sus riquezas” (Jeremías 9:23).

“Ahora vemos por espejo, oscuramente; mas entonces veremos cara a cara. Ahora conozco en parte; pero entonces conoceré como fui conocido” (1ª Corintios 13:12).

“A fin de conocerle, y el poder de su resurrección, y la participación de sus padecimientos, llegando a ser semejante a él en su muerte” (Filipenses 3:10).

“Amados, ahora somos hijos de Dios, y aún no se ha manifestado lo que hemos de ser; pero sabemos que cuando él se manifieste, seremos semejantes a él, porque le veremos tal como él es” (1ª Juan 3:2)

“Por esta causa doblo mis rodillas ante el Padre de nuestro Señor Jesucristo, de quien toma nombre toda familia en los cielos y en la tierra, para que os dé, conforme a las riquezas de su gloria, el ser fortalecidos con poder en el hombre interior por su Espíritu; para que habite Cristo por la fe en vuestros corazones, a fin de que, arraigados y cimentados en amor, seáis plenamente capaces de comprender con todos los santos cuál sea la anchura, la longitud, la profundidad y la altura, y de conocer el amor de Cristo, que excede a todo conocimiento, para que seáis llenos de toda la plenitud de Dios” (Efesios 3:14-19).

(5) El estudio sobre los atributos de Dios, es la base para gozarnos en Él y para nuestro crecimiento espiritual.

Toda relación personal con Dios, requiere que le conozcamos personalmente, como una Persona. Los atributos de Dios, son una descripción de Su carácter y es a través del conocimiento de Su carácter, que llegamos a conocerle íntimamente y a gozarnos de Dios como Persona.

Por fe en Jesucristo, hemos sido salvos, “…por ellas llegaseis a ser participantes de la naturaleza divina…” (2ª Pedro 1:4). Hemos llegado a ser parte de la iglesia, el cuerpo de Cristo, que esta creciendo “a la medida de la estatura de la plenitud de Cristo” (Efesios 4:13). Al “verlo como Él es” (1ª Juan 3:2), seremos semejantes a Él; conocer el carácter de Dios, es por lo tanto, la base de nuestra propia transformación en Su semejanza.

(6) Los atributos de Dios son fundamento para nuestra fe y esperanza.

Al conocer el carácter de Dios, nos aseguramos que Él puede y hará todo lo que se propone y promete. Tener fe en Dios es confiar en Él y Sus atributos son la base de esa fe, porque Él es capaz y está deseoso de hacer todo lo que ha prometido.

“Mantengamos firme, sin fluctuar, la profesión de nuestra esperanza, porque fiel es el que prometió” (Hebreos 10:23)

“Porque sin fe es imposible agradar a Dios; porque es necesario que el que se acerca a Dios crea que le hay, y que es galardonador de los que le buscan” (Hebreos 11:6”

“De modo que los que padecen según la voluntad de Dios, encomienden sus almas al fiel Creador, y hagan el bien” (1ª Pedro 4:19).

“Si confesamos nuestros pecados, él es fiel y justo para perdonar nuestros pecados, y limpiarnos de toda maldad” (1ª Juan 1:9).

(7) El estudio de los atributos de Dios, incrementa nuestra adoración.

Adoramos a Dios por lo que Él es. Los atributos de Dios son una descripción de lo que Él es. Cuando Dios es adorado en la Biblia, es adorado como una respuesta a Sus atributos. Es adorado como el Único eterno.

“Y los cuatro seres vivientes tenían cada uno seis alas, y alrededor y por dentro estaban llenos de ojos; y no cesaban día y noche de decir: Santo, Santo, Santo es el Señor Dios Todopoderoso, el que era, el que es, y el que ha de venir” (Apocalipsis 4:8).

Especialmente en los Salmos vemos que la adoración a Dios esta estrechamente vinculada al reconocimiento de Sus atributos.

“Alabaré a Jehová conforme a su justicia, y cantaré al nombre de Jehová el Altísimo” (Salmo 7:17)

“Alabad a Jehová, porque el es bueno; porque para siempre es su misericordia” (Salmo 107:1)

(8) El estudio de los atributos de Dios, debiera estimular nuestra vida de oración.

Al conocer el carácter de Dios, no sólo nos instruimos en el motivo de nuestras oraciones —que deben estar de acuerdo con Su carácter— sino que también nos aseguramos que Dios es capaz y esta deseoso de contestarlas. No oramos a cualquiera; le oramos a Él quien oye nuestras oraciones y que está deseando y es capaz de responderlas. Una vez más, en el libro de los Salmos podemos ver peticiones de hombres unidos a los atributos de Dios.

“(Para el director del coro; para acompañamiento de flauta. Un Salmo de David). Escucha, oh Jehová, mis palabras; considera mi gemir. Está atento a la voz de mi clamor, Rey mío y Dios mío, porque a ti oraré. Oh, Jehová, de mañana oirás mi voz; de mañana me presentaré delante de ti, y esperaré. Porque tú no eres un Dios que se complace en la maldad; el malo no habitará junto a ti. Los insensatos no estarán delante de tus ojos” (Salmo 5:1/5).

(9) El estudio de los atributos de Dios, debiera estimular nuestra sabiduría.

Los hombres sólo pueden ser salvos cuando llegan a reconocer que están perdidos y verán su pecado sólo cuando comienzan a reconocer a Dios como el Único que es santo y recto y justo. La conversión de Pablo es una ilustración dramática de este reconocimiento de la corrupción humana a la luz de la gloria de Dios (ver Hechos 9:1-22). Nuestra tarea principal, no es ganar almas, sino demostrar y promocionar la gloria de Dios.

“Si, pues coméis o bebéis, o hacéis otra cosa, hacedlo todo para la gloria de Dios” (1ª Corintios 10:31).

“Mas vosotros sois linaje escogido, real sacerdocio, NACIÓN santa, pueblo adquirido por Dios, para que anunciéis las virtudes de aquel que os llamó de las tinieblas a su luz admirable; vosotros que en otro tiempo no erais su pueblo, pero que ahora sois pueblo de Dios; que en otro tiempo no HABÍAIS alcanzado misericordia, pero ahora habéis alcanzado misericordia” (1ª Pedro 2:9-10).

Los atributos de Dios son tanto Sus características como Sus ‘excelencias’. Su naturaleza y carácter, son Sus excelencias. Su perfección, Su gloria. Conocer la excelencia de Dios, es el punto de partida para practicarla y proclamarla entre los hombres. Al hacerlo, algunos serán salvos; pero Dios será glorificado ya sea que los hombres sean salvos o no. Los elegidos serán salvos para la gloria de Dios (Romanos 9:23) y los que se pierdan, glorificarán a Dios en el día de Su visitación (1ª Pedro 2:11-12).

(10) El buscar conocer el carácter de Dios, nos estimula y enriquece nuestro estudio de las Escrituras.

Las Escrituras son la principal fuente de instrucción con respecto a los atributos de Dios.12 En la medida que buscamos aprender el carácter de Dios, pronto descubriremos que tenemos una nueva perspectiva de las Escrituras. Incluso aquellos textos que alguna vez consideramos aburridos, recobran vida en cuanto comenzamos a ver el carácter de Dios descrito en ellos. Imagínense llegar a un lugar donde, al igual que David, podemos orar estas palabras relacionadas con la ley del Antiguo Testamento:

“En tus mandamientos meditaré; consideraré tus caminos. Me regocijaré en tus estatutos; no me olvidaré de tus palabras. Haz bien a tu siervo; que viva, y guarde tu palabra. Abre mis ojos, y miraré las maravillas de tu ley” (Salmo 119:15-18).

Porciones aparentemente oscuras y difíciles de la Biblia, recobran vida cuando las miramos de acuerdo al carácter de Dios. Textos proféticos (como el Apocalipsis), tienen mucho que decirnos del carácter de Dios. Tal vez mal gastamos mucho tiempo y esfuerzo intentando resolver misterios que no se pretende que comprendamos (ver Deuteronomio 29:29), en vez de enfocarnos en el carácter de Dios, que con frecuencia está claramente retratado en textos simbólicos u oscuros. Cuando nos acercamos a las Escrituras para saber cómo es Dios, no nos desilusionaremos.

(11) Cuando nos enfocamos en los atributos de Dios, comenzamos a ver la vida desde una nueva perspectiva —la perspectiva de Dios.

Nada cambiará en forma más radical la forma en que miramos la vida y nuestras circunstancias. En el Salmo 73, Asaf confiesa que cuando comenzó a mirar la vida desde la perspectiva de Dios, vio las cosas bajo un espectro completamente diferente. Cuando nuestro deseo es conocer a Dios, conocer Su carácter y Su naturaleza, le damos la bienvenida a aquellas circunstancias que facilitaron una relación más íntima con Dios. Y es así que el apóstol Pablo nos dice que él le da la bienvenida al sufrimiento, si este le permite conocer mejor a Dios:

“Y ciertamente, aun estimo todas las cosas como pérdida por la excelencia del conocimiento de Cristo Jesús, mi Señor, por amor del cual lo he perdido todo, y lo tengo por basura, para ganar a Cristo, y ser hallado en él, no teniendo mi propia justicia, que es por la ley, sino la que es por la fe de Cristo, la justicia que es de Dios por la fe; a fin de conocerle, y el poder de su resurrección, y la participación de sus padecimientos, llegando a ser semejante a él en su muerte: (Filipenses 3:8-10).

El deseo de conocer a Dios íntimamente por el conocimiento de Su carácter, pone nuestro servicio en una perspectiva especial y nos protege de lo que algunos llaman ‘quemarse’. Piensen en el pasaje de María y Marta en el Evangelio de Lucas:

“Aconteció que yendo de camino, entró en una aldea; y una mujer llamada Marta le recibió en su casa. Esta tenía una hermana que se llamaba María, la cual, sentándose a los pies de Jesús, oía su palabra. Pero Marta se preocupaba con muchos quehaceres, y acercándose, dijo: Señor, ¿no te da cuidado que mi hermana me deje servir sola? Dile, pues, que me ayude. Respondiendo Jesús, le dijo: Marta, Marta, afanada y turbada estás con muchas cosas. Pero sólo una cosa es necesaria; y María ha escogido la buena parte, la cual no le será quitada” (Lucas 10:38-42).

María escogió ‘una cosa’: la ‘mejor’, para adorar al Señor, sentándose a Sus pies y deleitándose en todo lo que Él es. Marta escogió algo de menor valor y se enojó porque María no estaba trabajando con ella. Cuando conocer a Dios se convierte en nuestra prioridad, servirle se convierte en un trabajo adicional de nuestra devoción y no en un impedimento.

El Testimonio de Hombres en Las Escrituras

Estudiar los atributos de Dios —ver a Dios tal como Él es— es una experiencia que transforma la vida. Ver a Dios en Su grandeza y gloria, ha transformado vidas. Los grandes hombres de la Biblia, fueron aquellos que sintieron pasión por conocer a Dios; eran hombres que llegaron a ‘ver’ a Dios. Enfoquemos nuestra atención en dos hombres cuyas vidas fueron transformadas al lograr una mayor comprensión de los atributos de Dios.

Job, sostenido por Dios, fue “…un varón perfecto y recto, temeroso de Dios y apartado del mal…” (Job 1:8). Dios permitió una serie de desastres para afligir a Job a través de Satanás. Job fue ‘aconsejado’ por sus amigos, lo que sólo le añadió más sufrimiento. Job se estaba debilitando bajo el peso de sus aflicciones, cuando Dios personalmente, lo reprendió. Dios no le explicó porqué Él había permitido que el sufrimiento rompiera su vida. No le informó a Job que Satanás estaba involucrado o de Su propio propósito para todo lo que había sucedido. Simplemente, le recordó que Él era Dios y algunos de Sus atributos como Dios (Job 38-41). Le recordó a Job su naturaleza finita y su falibilidad. Job se arrepintió. Ya no quiso saber por qué Dios estaba actuando como lo estaba haciendo en su vida. Ya no necesitaba saber. Todo lo que necesitaba saber era que lo que estaba sucediendo era obra de Dios y que Dios, como Dios, quería y podía actuar como lo creyera mejor. Los atributos de Dios hicieron retroceder a Job, espiritualmente hablando, y le aseguró que si conocía a Dios, conocía lo suficiente. Su sufrimiento jamás fue explicado, porque vino de Dios. Observen estas palabras, al final del libro de Job:

“Y aconteció que después que hablo Jehová estas palabras a Job, Jehová dijo a Elifaz temanita: Mi ira se encendió contra ti y tus dos compañeros; porque no habéis hablado de mi lo recto, como mi siervo Job” (Job 42:7).

Estas palabras indican algo muy importante, pues revelan que Dios hizo una diferencia entre Job y su respuesta a su aflicción y sus tres amigos con la respuesta a la aflicción de Job. ¡Los amigos de Job, estaban equivocados! Debían arrepentirse. ¿Su error? No hablaron lo correcto acerca de Dios.

Job había hablado correctamente de Dios; pero, ¿cuándo? Pienso que Job habló correctamente de Dios al comienzo de sus problemas (Job 1:21-22) y después, al final de ellos cuando se arrepintió:

“Yo conozco que todo lo puedes, y que no hay pensamiento que se esconda de ti. ¿Quién es el que oscurece el consejo sin entendimiento? Por tanto, yo hablaba lo que no entendía; cosas demasiado maravillosas para mí, que yo no comprendía. Oye, te ruego, y hablaré; te preguntaré, y tú me enseñarás. De oídas te había oído; mas ahora mis ojos te ven, por tanto me aborrezco, y me arrepiento en polvo y ceniza” (Job 42:1-6).

Job está diciendo: “Antes de mi sufrimiento, sabía de ti. Pero ahora, después de mi sufrimiento y después de oír tus palabras de reprensión (recordándome Tus atributos), he llegado a conocerte”. Job ‘oyó de Dios’ por el sentido de la audición; pero ahora Job ‘ha visto a Dios’. Job llegó a conocer a Dios en forma más completa. Su sufrimiento sirvió a los altos propósitos de Dios, todavía ignorados por Job. Pero también sirvieron al propósito que Dios tenia para Job, que era el hacer que lo conociera completamente y que apreciara Sus atributos y así llegar a conocerlo mejor. Los atributos de Dios hicieron que Job pensara correctamente de Dios y así, que respondiera correctamente a su sufrimiento.

De la misma forma, Moisés fue cambiado radicalmente como resultado de ir conociendo cada vez más, los atributos de Dios. Considere la secuencia de los eventos en la vida de Moisés, que le revelaron los atributos de Dios lo que tuvo como resultado una intimidad creciente con Él. El primer encuentro de Moisés con Dios, se describe en Éxodo 3:

“Apacentando Moisés las ovejas de Jetro su suegro, sacerdote de Madián, llevó las ovejas a través del desierto, y llegó hasta Orbe, monte de Dios. Y se le acercó el Ángel de Jehová en una llama de fuego en medio de una zarza; y él miró, y vio que la zarza ardía en fuego, y la zarza no se consumía. Entonces Moisés dijo: Iré yo ahora y veré esta grande visión, por qué causa la zarza no se quema. Viendo Jehová que él iba ver, lo llamó Dios de en medio de la zarza, y dijo: ¡Moisés, Moisés! Y él respondió: Heme aquí. Y dijo: No te acerques; quita tu calzado de tus pies, porque el lugar en que tú estás, tierra santa es. Y dijo: Yo soy el Dios de tu padre, Dios de Abraham, Dios de Isaac y Dios de Jacob. Entonces Moisés cubrió su rostro, porque tuvo miedo de mirar a Dios” (v. 1-6). “Entonces Moisés respondió a Dios: ¿Quién soy yo para que vaya a Faraón, y saque de Egipto a los hijos de Israel? Y él respondió: Ve, porque yo estaré contigo; y esto te será por señal de que yo te he enviado: cuando hayas sacado de Egipto al pueblo, serviréis a Dios sobre este monte. Dijo Moisés a Dios: He aquí que llego yo a los hijos de Israel, y les digo: El Dios de vuestros padres me ha enviado a vosotros. Si ellos me preguntaren: ¿Cuál es su nombre?, ¿qué les responderé? Y respondió Dios a Moisés: Yo Soy el que Soy. Y dijo: Así dirás a los hijos de Israel: Yo soy me envió a vosotros. Además dijo Dios a Moisés: Así dirás a los hijos de Israel: Jehová, el Dios de vuestros padres, el Dios de Abraham, Dios de Isaac y Dios de Jacob, me ha enviado a vosotros. Este es mi nombre para siempre; con el se me recordará por todos los siglos” (v. 11-15).

En el primer encuentro de Moisés con Dios, se revelaron varios atributos importantes de Dios, incluso si Moisés no los captó o no creyó en ellos.

Primero: Moisés fue instruido en que el Dios de Israel, es un Dios eterno. La zarza ardiente, no se’quemó’, simplemente ‘ardía’. La zarza ardiente fue una manifestación simbólica de Dios, quien es eterno. Él, al igual que el fuego, no tiene fin. Y en ese mismo encuentro, Dios le dijo a Moisés uno de Sus nombres. Dios es el grande y el eterno “Yo Soy” (versículo 14). Moisés llegaría a apreciar la eternidad de Dios en el futuro. ¿No es sorprendente que el único Salmo escrito por Moisés (Salmo 90), refleja la eternidad de Dios?

Segundo: A Moisés se le aseguró la presencia continua de Dios cuando fuera a Egipto a llevar a cabo la tarea divina que se le había encomendado (ver versículo 12). Esta presencia sin fin, es celebrada por David en el Salmo 139 y también es prometida por el Señor Jesucristo a Sus discípulos cuando les entregó la Gran Comisión (Mateo 28:18-20; ver también Hebreos 13:5). Muy pronto Moisés estaría clamando a Dios para que Él hiciera según lo prometido (ver Éxodo 33:12-16; 34:8-9).

Tercero: En el encuentro de Moisés con Dios en la zarza ardiente, recibió instrucciones acerca de la santidad de Dios. Se le dijo a Moisés que no se acercara a la zarza y que se sacara el calzado, pues la tierra que rodeaba la zarza era santa (Éxodo 3:5-6). La santidad de Dios, llegaría a ser un tema de suma importancia en el ministerio de Moisés.

Si en Éxodo 3, se deja a Moisés a una distancia dada de Dios, en el resto del libro de Éxodo, se describe el intenso deseo suyo de acercarse a Dios y conocerlo más. Cuando Dios liberó a Israel de Egipto, Él se apareció en la forma de una nube, separándolos de los egipcios y conduciéndolos a la tierra prometida (Éxodo 14:19-20). En el Monte Sinaí, donde Dios entregó la Ley a los israelitas, se manifestó a Sí mismo delante de la nación, como fuego, humo, una nube, trueno, relámpago y terremoto (Éxodo 19:21-25). El pueblo y los sacerdotes fueron tenidos a distancia impidiéndoles siquiera echar una mirada a Dios (19:21-25).

En Éxodo 24, sucede algo muy poco común. A Moisés, junto con Aarón y sus dos hijos, Nadab y Abiú, acompañados por 70 de los ancianos del pueblo, se les otorga una manifestación especial de la gloria de Dios:

“Y subieron Moisés y Aarón, Nadab y Abiú, setenta de los ancianos de Israel; y vieron al Dios de Israel; y había debajo de sus pies como un embaldosado de zafiro, semejante al cielo cuando esta sereno. Mas no extendió su mano sobre los príncipes de los hijos de Israel; y vieron a Dios, y comieron y bebieron”.

Así y todo, después de esta asombrosa revelación de Dios a los lideres de la nación, en ausencia de Moisés, tomaron parte en la fabricación de un ídolo contradiciendo las instrucciones precisas que Dios les había dado:

“Yo soy Jehová tu Dios, que te saqué de la tierra de Egipto, de casa de servidumbre. No tendrás dioses ajenos delante de mí. No te harás imagen, ni ninguna semejanza de lo que esté arriba en el cielo, ni abajo en la tierra, ni en las aguas debajo de la tierra. No te inclinarás a ellas, ni las honrarás; porque yo soy Jehová tu Dios, fuerte, celoso, que visito la maldad de los padres sobre los hijos hasta la tercera y cuarta generación de los que me aborrecen, y hago misericordia a millares, a los que me aman y guardan mis mandamientos” (Éxodo 20:2-6).

“Viendo el pueblo que Moisés tardaba en descender del monte, se acercaron entonces a Aarón, y le dijeron: Levántate, haznos dioses que vayan delante de nosotros; porque a este Moisés, el varón que nos sacó de Egipto, no sabemos qué le haya acontecido. Y Aarón les dijo: Apartad los zarcillos de oro que están en las orejas de vuestras mujeres, de vuestros hijos y de vuestras hijas, y traédmelos. Entonces todo el pueblo apartó los zarcillos de oro que tenían en sus orejas, y los trajeron a Aarón; y él los tomo de las manos de ellos, y le dio forma con buril, e hizo de ello un becerro de fundición. Entonces dijeron: Israel, estos son tus dioses, que te sacaron de la tierra de Egipto. Y viendo esto Aarón, edificó un altar delante del becerro; y pregonó Aarón, y dijo: Mañana será fiesta para Jehová. Y al día siguiente madrugaron, y ofrecieron holocaustos, y presentaron ofrendas de paz; y se sentó el pueblo a comer y a beber, y se levantó a regocijarse” (Éxodo 32:1-6).

¡Qué sorprendente! Estos israelitas habían sido testigos del triunfo de Dios sobre los ‘dioses’ de Egipto durante el éxodo. Le cantaron a Él alabanzas después de haber cruzado el Mar Rojo (Éxodo 15:1-18). Vieron las manifestaciones espectaculares de la presencia de Dios en la montaña. Aarón y sus hijos y 70 de los líderes de la nación, se vieron privilegiados al comer delante de la presencia de Dios. Y aun así, en la breve ausencia de Moisés, quisieron hacer un ídolo, desobedeciendo abiertamente lo que se les había ordenado.

Dios amenazó con destruir a esta gente rebelde. Ofreció formar una nueva nación a partir de la descendencia de Moisés (Éxodo 32:9-10). Moisés intercedió delante de Dios por el pueblo para que Él tuviera misericordia de ellos y así cumplir con la promesa dada a Abraham y atraer gloria a Sí mismo entre las naciones (ver Éxodo 32:11-13). Dios contuvo Su ira y prometió estar con Moisés mientras condujera al pueblo a la tierra prometida. Pero Él mantendría Su distancia de esta gente tan obstinada.

“Jehová dijo a Moisés: Anda, sube de aquí, tú y el pueblo que sacaste de la tierra de Egipto, a la tierra de la cual juré a Abraham, Isaac y Jacob, diciendo: A tu descendencia la daré; y yo enviaré delante de ti el ángel y echaré fuera al cananeo y al amorreo, al heteo, al ferezeo, al heveo y al jebuseo (a la tierra que fluye leche y miel); pero yo no subiré en medio ti, porque eres pueblo de dura cerviz, no sea que te consuma en el camino: (Éxodo 33:1-3).

Mientras Dios mantuvo Su distancia de los israelitas duros de cerviz, se acerco mas a Moisés de manera que disfrutó solo una intimidad con Él que no se veía desde el Jardín del Edén:

“Y Moisés tomó el tabernáculo, y lo levantó lejos, fuera del campamento, y lo llamó el Tabernáculo de Reunión. Y cualquiera que buscaba a Jehová, salía al tabernáculo de reunión que estaba fuera del campamento. Y sucedía que cuando salía Moisés al tabernáculo, todo el pueblo se levantaba, y cada cual estaba en pie a la puerta de su tienda, y miraban en pos de Moisés, hasta que él entraba en el tabernáculo. Cuando Moisés entraba en el tabernáculo, la columna de nube descendía y se ponía a la puerta del tabernáculo, y Jehová hablaba con Moisés. Y viendo todo el pueblo la columna de nube que estaba a la puerta del tabernáculo, se levantaba cada uno a la puerta de su tienda y adoraba. Y hablaba Jehová a Moisés cara a cara, como habla cualquiera a su compañero. Y él volvía al campamento; pero el joven Josué hijo de Nun, su servidor, nunca se apartaba de en medio del tabernáculo” (Éxodo 33:7-11).

Se podría pensar que Moisés estaba satisfecho con la intimidad que había logrado con Dios; pero no lo estaba. Quería más y más de Dios. Como quería conocer a Dios mas íntimamente, hizo esta petición:

“Y dijo Moisés a Jehová: Mira, tú me dices a mí: Saca este pueblo; y tú no me has declarado a quién enviarás conmigo. Sin embargo, tú dices: Yo te he conocido por tu nombre, y has hallado también gracia en mis ojos. Ahora, pues, si he hallado gracia en tus ojos, te ruego que me muestres ahora tu camino, para que te conozca, y halle gracia en tus ojos; y mira que esta gente es pueblo tuyo. Y él dijo: Mi presencia irá contigo, y te daré descanso. Y Moisés respondió: Si tu presencia no ha de ir conmigo, no nos saques de aquí. Y en qué se conocerá aquí que he hallado gracia en tus ojos, yo y tu pueblo, sino en que tú andes con nosotros, y que yo y tu pueblo seamos apartados de todos los pueblos que están sobre la faz de la tierra? Y Jehová dijo a Moisés: También haré esto que has dicho, por cuanto has hallado gracia en mis ojos, y te he conocido por tu nombre. El entonces dijo: Te ruego que me muestres tu gloria” (Éxodo 33:12-18).

La respuesta a la solicitud de Moisés, esta registrada en los siguientes versículos:

“Y le respondió: Yo haré pasar todo mi bien delante de tu rostro, y proclamaré el nombre de Jehová delante de ti, y tendré misericordia del que tendré misericordia, y seré clemente para con el que seré clemente. Dijo más: No podrás ver mi rostro; porque no me verá hombre y vivirá. Y dijo aun Jehová: He aquí un lugar junto a mí, y tú estarás sobre la peña; y cuando pase mi gloria, yo te pondré en una hendidura de la peña, y te cubriré con mi mano hasta que haya pasado. Después apartaré mi mano, y verás mis espaldas; más no se verá mi rostro. Y Jehová dijo a Moisés: Alístate dos tablas de piedra como las primeras, y escribiré sobre esas tablas las palabras que estaban en las tablas primeras que quebraste. Prepárate, pues, para mañana, y sube de maraña al monte de Sinaí, y preséntate ante mí sobre la cumbre del monte. Y no suba hombre contigo, ni parezca alguno en todo el monte; ni ovejas ni bueyes pazcan delante del monte. Y Moisés alisó dos tablas de piedra como las primeras; y se levantó de mañana y subió al monte Sinaí, como le mandó Jehová, y llevó en su mano las dos tablas de piedra. Y Jehová descendió en la nube, y estuvo allí con él, proclamando el nombre de Jehová. Y pasando Jehová por delante de él, proclamó: ¡Jehová! ¡Jehová! Fuerte, misericordioso y piadoso; tardo para la ira, y grande en misericordia y verdad; que guarda misericordia a millares, que perdona la iniquidad, la rebelión y el pecado, y que de ningún modo tendrá por inocente al malvado; que visita la iniquidad de los padres sobre los hijos y sobre los hijos de los hijos, hasta la tercera y cuarta generación. Entonces Moisés, apresurándose, bajo la cabeza hacia el suelo y adoró” (Éxodo 33:19-34:8).

Este incidente en la vida de Moisés, ciertamente debiera ser de enseñanza para nosotros; pero también debe motivarnos a seguir sus pasos. Encontramos varias lecciones de este texto:

(1) Vivir cerca de Dios es peligroso para aquellos que están en pecado y no son rectos. Dios ha dejado bien en claro que el hombre pecador debe mantener su distancia (Éxodo 19:21-24). Si Dios estuviera presente entre Su pueblo y estos persistieran en su pecado, Él les destruiría (Éxodo 33:3). El pecador no puede convivir con Dios.

(2) Dios desea convivir con los hombres y Él provee los medios para ello. Dios se reveló a Sí mismo a los israelitas, a sus líderes y especialmente a Moisés. Dios quiso manifestar Su gloria a los hombres. Se glorificó a Sí mismo en Egipto, al derrotar a Faraón y a los egipcios. Se glorificó a Sí mismo al conducir a la nación de Israel y manteniendo las promesas dadas a Abraham y a sus descendientes.

Dios manifiesta Su gloria a Sus escogidos, de manera que le adoren y le sirvan. Los hombres no pueden convivir con Dios, debido a su pecado. Moisés le solicitó a Dios que les acompañara a la tierra prometida y también que les perdonara sus pecados (Éxodo 34:9). Debido al pecado del hombre, Dios proveyó para que Su pueblo pudiera convivir con Él. Primero, Dios apartó a Su pueblo de manera que le adoraran (ver Éxodo 4:22-23). A continuación, a Su pueblo le entregó la Ley, que diferenciaba a los santos de los que no lo eran. La Ley definió aquello que es desagradable y detestable a los ojos de Dios. También proveyó barreras que mantenían ciertos límites entre Él y los hombres. El tabernáculo fue una de esas barreras. Sólo un hombre podía entrar al lugar santo y sólo una vez al año. Y, finalmente, Dios proveyó sacrificios de sangre de modo que los hombres pecadores pudieran ser perdonados y por ende, poder tener una comunión con Él. Cuando el Señor Jesucristo fue crucificado en el Calvario, se convirtió en último y completo sacrificio, habiendo muerto por el pecado una sola vez y para siempre, por lo tanto ya no existen barreras entre los hombres y Dios, para aquellos que fueron perdonados y justificados en Cristo (ver Hebreos 9 y 10).

(3) El haber conocido a Dios, fue el incentivo para Moisés de desear conocerle aun más íntimamente. Cuando Dios se le apareció por primera vez a Moisés, este tuvo miedo de mirarlo por lo que escondió su rostro (Éxodo 3:6). En Éxodo 33, leemos que Moisés le ruega a Dios que le muestre Su gloria. ¿Qué pudo haber sucedido para que Moisés cambiara de opinión? Creo que fue el mayor conocimiento de Dios que fue adquiriendo con el tiempo. Nadie ha tenido el privilegio de convivir con Dios de la manera como Moisés lo hizo. Dios se encontraba con él en forma regular y hablaba con él “cara a cara, como habla cualquiera a su compañero” (Éxodo 33:11). Y aun así, Moisés quería más de Dios. Mientras más conocemos a Dios, más desearemos conocerle. El conocimiento de Dios origina tanto la motivación y los medios para conocerle más.

(4) Si no conocemos a Dios íntimamente, estaremos alejados de Dios y finalmente, llegaremos a la idolatría —creando un ‘dios’ a nuestro gusto. Esto es lo que aprendemos del pueblo de Israel. Fueron instruidos a mantener una distancia con Dios y así lo querían ellos. Dejemos que Moisés interceda ante Dios. Dejemos que él viva en peligro acercándose a Dios. Mantenían la distancia. Y es así como vemos que prontamente estaban fabricando y adorando a un ‘dios’ hecho por ellos mismos, un ‘dios’ que estaba cerca de ellos. Pero este no era el Dios que les había dado Su Ley, ni el que perdonó su idolatría y su inmoralidad. Era un ‘dios’ a quien podían adorar y servir mientras seguían pecando. Y así lo hicieron, para su propia destrucción. Cuando no nos preocupamos de conocer a Dios, vemos que cada vez estamos mas lejos de Él y eventualmente fabricándonos un ‘dios’ a nuestro gusto.

(5) La motivación de Moisés, fue que Dios le conocía completamente y por ello, él deseaba conocer a Dios en forma más completa.

“Sin embargo, tú dices: Yo te he conocido por tu nombre, y has hallado también gracia en mis ojos. Ahora, pues, si he hallado gracia en tus ojos, te ruego que me muestres ahora tu camino, para que te conozca, y halle gracia en tus ojos; y mira que esta gente es pueblo tuyo” (Éxodo 33:12b-13).

Existe una relación muy estrecha entre ser conocido por Dios y querer conocerle a Él (ver 1ª Corintios 8:3; 13:12; Gálatas 4:9).

(6) Moisés deseaba conocer a Dios en una forma más completa, para servirle mejor. El deseo de Moisés de conocer en forma más completa a Dios, no era para autosatisfacerse. Buscaba un conocimiento más íntimo de Dios para ser capaz de cumplir su llamado como líder de la nación de Israel:

“Y dijo Moisés a Jehová: Mira, tú me dices a mí: Saca este pueblo; y tú no me has declarado a quién enviarás conmigo. Sin embargo, tú dices: Yo te he conocido por tu nombre, y has hallado también gracia en mis ojos. Ahora, pues, si he hallado gracia en tus ojos, te ruego que me muestres ahora tu camino, para que te conozca, y halle gracia en tus ojos; y mira que esta gente es pueblo tuyo. Y él dijo: Mi presencia irá contigo, y te daré descanso” (Éxodo 33:12-13).

A Moisés se le ordenó llevar al pueblo de Israel a la tierra de la promesa. ¿Cómo podía hacerlo si no conocía a Aquel que le acompañaría? Conocer más a Dios, le permitiría servirle mejor.

(7) Moisés deseaba conocer mejor a Dios, no sólo por sí mismo, sino que también por los demás. A Moisés ya se le había asegurado la presencia de Dios con él (Éxodo 3:12; 33:14). Moisés busca tanto una mayor revelación de la gloria de Dios y Su presencia entre Su pueblo, Israel (Éxodo 33:15-16; 34:9). A través de todo el texto de Éxodo 33 y 34, vemos a Moisés intercediendo por la nación de Israel. Su requerimiento personal para ver la gloria de Dios, está vinculado a su petición de que Él estuviera presente entre Su pueblo.

(8) Conocer a Dios, es saber cuáles son Sus ‘caminos’; conocer Su carácter. Moisés argumentó con Dios:

“Ahora, pues, si he hallado gracia en tus ojos, te ruego que me muestres ahora tu camino, para que te conozca, y halle gracia en tus ojos; y mira que esta gente es pueblo tuyo. Y él dijo: Mi presencia irá contigo, y te daré descanso” (Éxodo 33:13).

No podemos conocer íntima y personalmente a Dios, sin conocer Su carácter, Sus ‘caminos’. Esta es la razón porqué Moisés argumentó con Dios para conocer Sus caminos; para poder llegar a conocerle completamente.

(9) La gracia de Dios es tanto la base como el objetivo de conocer a Dios. Observemos una vez más, las palabras de Moisés:

“Ahora, pues, si he hallado gracia en tus ojos, te ruego que me muestres ahora tu camino, para que te conozca, y halle gracia en tus ojos; y mira que esta gente es pueblo tuyo” (Éxodo 33:13 - palabras en itálicas, del autor).

¿Lo ve? La expresión “he hallado gracia en tus ojos”, se repite en este versículo. Habiendo encontrado gracia a los ojos de Dios, Moisés puede pedirle que desea conocerlo más. Y se busca conocer más completamente a Dios, para encontrar Su gracia. La gracia es tanto la base como el resultado de conocer a Dios —y todo es la gracia de Dios.

(10) El carácter de Dios es Su gloria. Finalmente, observemos que la revelación de la gloria de Dios es la revelación de Su carácter.

“Y Jehová descendió en la nube, y estuvo allí con él, proclamando el nombre de Jehová. Y pasando Jehová por delante de él, proclamó: ¡Jehová! ¡Jehová! Fuerte, misericordioso y piadoso; tardo para la ira, y grande en misericordia y verdad; que guarda misericordia a millares, que perdona la iniquidad, la rebelión y el pecado, y que de ningún modo tendrá por inocente al malvado; que visita la iniquidad de los padres sobre los hijos y sobre los hijos de los hijos, hasta la tercera y cuarta generación” (Éxodo 34:5-7).

¿Qué constituye la gloria de Dios? Ningún hombre puede ver la gloria de Dios completa; ni siquiera un hombre como Moisés. Sería algo como intentar mirar directamente al sol. Pero Dios le reveló a Moisés, alguno de Sus atributos. El esplendor y el brillo de la manifestación física de Dios en aquel monte, no fue sino un símbolo visual de Su gloria; Su carácter. La gracia de Dios y la compasión, son Su gloria, Su amorosa misericordia, es Su gloria. Su lealtad, es Su gloria. Su santidad y justicia, es Su gloria.

Conclusión

Mi sincera esperanza es que cada uno de nosotros pudiésemos unirnos a Moisés y decir con él: “Déjame ver Tu gloria”. No existe mayor gozo y privilegio en la vida, que ver la gloria de Dios. El cielo estará gozando la gloria de Dios por la eternidad —y podemos comenzar ahora. Pero si viéramos la gloria de Dios, debemos estudiar Sus atributos. Y no nos atrevamos a estudiarlos sólo como cualidades académicas. Estas son las características de Dios como Persona. Y el resultado de nuestro estudio, debería ser el de Moisés. Deberíamos responder con adoración y servicio, que es la expresión de conocerle (ver Éxodo 34:8-9). No sólo busquemos ver la gloria de Dios personalmente, sino que también llevemos a otros a Su presencia, a Su gloria.

El estudio de los atributos de Dios, no admite espectadores casuales. O respondemos en adoración y servicio, o nos alejamos de Dios, creando en Su lugar, un ‘dios menor’ de nuestra propia factura; un ‘dios’ en cuya presencia nos sentimos cómodos, aun si pecamos. Al comenzar este estudio, hagámoslo con gran celo, con nuestros ojos bien abiertos a lo que este estudio requiera de nosotros.


1 “Permitiendo que Dios Crezca” por George W. Cornell, The Dallas Morning News, Sábado, Marzo 5, 1994, p. 44ª.

2 A.W. Tozer, El Conocimiento de lo Santo (New York: Harper and Row, Publishers, 1961), p. 10.

3 Ibid., p. 12

4 Arthur W. Pink, Gleanings in the Godhead, pp. 28-29.

5 Citado por Arthur W. Pink, Gleanings in the Godhead, (Chicago: Moody Press, 1975), p.28

6 C.H. Spurgeon, citado por Pink, The Attributes of God, p.80

7 Sermón sobre Malaquías 3:6, por C.H. Spurgeon, según cita de Pink ,The Attributes of God, p. 80.

8 J.I. Packer, Knowing God (Downers Grove: Inter-Varsity Press, 1973), pp. 29-30.

9 Ibid., pp. 14-15.

10 A.W. Tozer, The Knowledge of the Holy, p. 11.

11 Ibid., p. 10.

12 Sabemos que existen tres fuentes de revelación con respecto al carácter de Dios: la creación de Dios (Salmo 19:1-6; Romanos 1:18-20), el Hijo de Dios (Juan 1:14-18; Hebreos 1:1-3) y la Palabra de Dios (Salmo 19:7-14; 2ª Pedro 1:3-4). Es sólo en la Palabra de Dios, que se describe al Hijo de Dios (ver Juan 20:30-31; 1ª Juan 1:1-4).

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2. El poder de Dios

Introducción

Siglos atrás, Dios le prometió a Abraham y a Sara que tendrían un hijo de cuya descendencia el mundo sería bendecido. Pero hubo problemas. Abraham y Sara tenían ya sus años y Sara era estéril. Cuando se le dijo que sería la madre del hijo de Abraham, el hijo de la promesa, Sara se rió. Como respuesta a su risa, Dios le dijo lo siguiente a Abraham:

“Entonces Jehová dijo a Abraham: ¿Por qué se ha reído Sara diciendo: Será cierto que he de dar a luz siendo ya vieja? ¿Hay para Dios alguna cosa difícil? Al tiempo señalado volveré a ti, y según el tiempo de la vida, Sara tendrá un hijo” (Génesis 18:13-14 –palabras en cursiva, del autor).

Cuando Dios rescató a la nación de Israel de su esclavitud en Egipto, les condujo por el desierto, donde el ‘menú’ fue una provisión milagrosa de maná. Pero los israelitas comenzaron a murmurar porque no podían disfrutar de la variedad de alimentos que habían comido en Egipto. En respuesta a sus murmuraciones, Dios le prometió a esta gran compañía, una dieta de carne por un mes completo. Si alimentar a los 5.000 fue difícil, imagínense alimentar a ese inmenso grupo. Moisés tuvo los mismos pensamientos y expresó su preocupación a Dios:

“Entonces dijo Moisés: Seiscientos mil de a pie es el pueblo en medio del cual yo estoy; y dices: ¡Les daré carne, y comerán un mes entero! ¿Se degollarán para ellos ovejas y bueyes que les basten? ¿O se juntarán para ellos todos los peces del mar para que tengan abasto? (Números 11:21-22).

Pero Dios formuló otra pregunta como respuesta a Moisés; una pregunta de vital importancia para todo creyente en el día de hoy:

“Entonces Jehová respondió a Moisés: ¿Acaso se ha acortado la mano de Jehová? Ahora verás si se cumple mi palabra o no” (Números 11:23).

La respuesta a esta pregunta es fundamental y la respuesta que la Biblia nos da es clara e inequívoca:

“Nuestro Dios esta en los cielos. Todo lo que quiso ha hecho” (Salmo 115:3).

“¡Oh Señor Jehová! ¡He aquí que tu hiciste el cielo y la tierra con tu gran poder, y con tu brazo extendido, ni hay nada que sea difícil para ti!” (Jeremías 32:17).

“Y mirándolos Jesús, les dijo: Para los hombres esto es imposible; mas para Dios todo es posible” (Mateo 19:26)

“Jehová de los ejércitos juró diciendo: Ciertamente se hará de la manera que lo he pensado, y será confirmado como lo he determinado; que quebrantaré al asirio en mi tierra, y en mis montes lo hollaré; y su yugo será apartado de ellos, y su carga será quitada de su hombro. Este es el consejo que está acordado sobre toda la tierra, y está, la mano extendida sobre todas las naciones” (Isaías 14:24-26).

El Poder de Dios en la Creación

La primera manifestación del poder de Dios, se ve en la creación del mundo en el que vivimos:

“Porque las cosas invisibles de él, su eterno poder y deidad, se hacen claramente visibles desde la creación del mundo, siendo entendidas por medio de las cosas hechas, de modo que no tienen excusa” (Romanos 1:20).

A través de las Escrituras, la creación del mundo se cita como un testimonio preciso del poder de Dios.

(Al músico principal. Salmo de David) “Los cielos cuentan la gloria de Dios, y el firmamento anuncia la obra de sus manos. Un día emite palabra a otro día, y una noche a otra noche declara sabiduría. No hay lenguaje ni palabras, ni es oída su voz. Y hasta el extremo del mundo sus palabras. En ellos puso tabernáculo para el sol; y éste, como esposo que sale de su tálamo, se alegra cual gigante para correr el camino. De un extremo de los cielos es su salida, y su curso hasta el termino de ellos; y nada hay que se esconda de su calor” (Salmo 19:1-6)

“Por la palabra de Jehová fueron hechos los cielos, y todo el ejército de ellos por el aliento de su boca. Él junta como montón las aguas del mar; Él pone en depósitos los abismos. Tema a Jehová toda la tierra; teman delante de él todos los habitantes del mundo. Porque él dijo, y fue hecho; él mandó, y existió. Jehová hace nulo el consejo de las naciones, y frustra las maquinaciones de los pueblos. El consejo de Jehová permanecerá para siempre; los pensamientos de su corazón por todas las generaciones. Bienaventurada la nación cuyo Dios es Jehová. El pueblo que él escogió como heredad para sí” (Salmo 33:6-12).

En el Salmo 33, los cielos testifican la existencia de Dios y Sus atributos, proclamando así, Su gloria (Salmo 19:1-6). David continúa con el tema de la proclamación de la creación del carácter de Dios, en el Salmo 33, donde se resalta el poder de Dios. En el versículo 6, se deja manifiesto el poder de Dios al crear el mundo, enfatizando que todo eso se llevó a cabo sólo con la palabra (ver Génesis 1:3ss; Hebreos 11:3; 2ª Pedro 3:5). En el versículo 7, David indica que Dios no sólo creó los cielos. También los controla. Y en los versículos 10 y siguientes, David sigue contándonos que de la misma forma, Dios controla el quehacer del hombre; Dios está en control de la historia.

(Al músico principal. Salmo de David, siervo de Jehová, el cual dirigió a Jehová las palabras de este cántico el día que le libró Jehová de mano de todos sus enemigos, y de mano de Saúl. Entonces dijo:) “Te amo, oh Jehová, fortaleza mía. Jehová, roca mía y castillo mío, y mi libertador; Dios mío, fortaleza mía, en él confiaré; mi escudo, y la fuerza de mi salvación, mi alto refugio. Invocaré a Jehová, quien es digno de ser alabado, y seré salvo de mis enemigos. Me rodearon ligaduras de muerte, y torrentes de perversidad me atemorizaron. Ligaduras del Seol me rodearon, me tendieron lazos de muerte. En mi angustia invoqué a Jehová, y clamé a mi Dios. Él oyó mi voz desde su templo, y mi clamor llegó delante de él, a sus oídos. La tierra fue conmovida y tembló; se conmovieron los cimientos de los montes, y se estremecieron, porque se indignó él. Humo subió de su nariz, y de su boca fuego consumidor; carbones fueron por él encendidos. Inclinó los cielos, y descendió; y había densas tinieblas debajo de sus pies. Cabalgó sobre un querubín, y voló; voló sobre las alas del viento. Puso tinieblas por su escondedero, por cortina suya alrededor de sí; oscuridad de aguas, nubes de los cielos. Por el resplandor de su presencia, sus nubes pasaron; granizo y carbones ardientes. Tronó en los cielos Jehová, y el Altísimo dio su voz; granizo y carbones de fuego. Envió sus saetas, y los dispersó; lanzó relámpagos, y los destruyó. Entonces aparecieron los abismos de las aguas, y quedaron al descubierto los cimientos del mundo, a tu reprensión, oh Jehová, por el soplo del aliento de tu nariz. Envió desde lo alto; me tomó, me sacó de las muchas aguas. Me libró de mi poderoso enemigo, y de los que me aborrecían; pues eran más fuertes que yo. Me asaltaron en el día de mi quebranto, mas Jehová fue mi apoyo. Me sacó a lugar espacioso; me libró, porque se agradó de mí” (Salmo 18:1-19).

El Salmo 18 es una alabanza a Dios por Su fuerza, una fuerza en la que David puede refugiarse (ver versículos 1 y 2). En los versículos 3 al 7, le alaba por el rescate que le ha otorgado de la mano de su enemigo Saúl (ver versículo 1). David estaba muy afligido y Dios lo rescató. En los versículos 7 al 15, David retrata poéticamente, la respuesta de Dios a su llamado de ayuda, como si Dios llamara a todas las fuerzas de la naturaleza para lograrlo. En una palabra, David le cuenta a sus lectores, por así decirlo, que Dios moverá cielo y tierra para rescatar a Sus hijos de la aflicción. Debemos confiar en Dios y encontrar en Él un lugar de refugio, pues Él es el único Dios verdadero cuyo poder incluye el control de todas las fuerzas de la naturaleza.13

El Poder de Dios Demostrado en el Éxodo

Después de haber desplegado todo Su poder, la segunda demostración del poder de Dios, lo podemos ver en Éxodo:

“Después Moisés y Aarón entraron a la presencia de Faraón y le dijeron: Jehová el Dios de Israel dice así: Deja ir a mi pueblo a celebrarme fiesta en el desierto. Y Faraón respondió: ¿Quién es Jehová, para que yo oiga su voz y deje ir a Israel? Yo no conozco a Jehová, ni tampoco dejaré ir a Israel. (Éxodo 5:1-2 – palabras en itálicas del autor).

La terquedad que demostró Faraón, fue un designio divino. Mientras Faraón endurecía su propio corazón, al mismo tiempo Dios se lo endurecía más aún de manera que se le resistiera, proveyéndole a Él la oportunidad de demostrar Su poder a los egipcios, a los israelitas y a las naciones que les rodeaban:

“Y yo endureceré el corazón de fe Faraón, y multiplicaré en la tierra de Egipto mis señales y mis maravillas. Y Faraón no os oirá; mas yo pondré mi mano sobre Egipto, y sacaré a mis ejércitos, mi pueblo, los hijos de Israel, de la tierra de Egipto, con grandes juicios. Y sabrán los egipcios que yo soy Jehová, cuando extienda mi mano sobre Egipto, y saque a los hijos de Israel de en medio de ellos” (Éxodo 7:3-5).

“Así salvó Jehová aquel día a Israel de mano de los egipcios; e Israel vio a los egipcios muertos a la orilla del mar. Y vio Israel que aquel grande hecho que Jehová ejecutó contra los egipcios; y el pueblo temió a Jehová, y creyeron a Jehová y a Moisés su siervo” (Éxodo 14:30-31).

“¿Quién como tú, oh Jehová, entre los dioses? ¿Quién como tú, magnifico en santidad, terrible en maravillosas hazañas, hacedor de prodigios? Extendiste tu diestra; la tierra los tragó. Condujiste en tu misericordia a este pueblo que redimiste; lo llevaste con tu poder a tu santa morada. Lo oirán los pueblos, y temblarán; se apoderará dolor de la tierra de los filisteos. Entonces los caudillos de Edom se turbarán; a los valientes de Moab les sobrecogerá temblor; se acordarán todos los moradores de Canaán. Caiga sobre ellos temblor y espanto; a la grandeza de tu brazo enmudezcan como una piedra; hasta que haya pasado tu pueblo, oh Jehová. Hasta que haya pasado este pueblo que tú rescataste” (Éxodo 15:11-16)

La nación de Israel alabó a Dios por el poder que desplegó al rescatarles de la esclavitud en Egipto. Confesaron que su salvación comprobó que Dios era Dios y que el conocimiento de su rescate provocaría el terror en el corazón de las demás naciones. Vieron el rescate como una prueba del poder de Dios y como la seguridad de su entrada a la tierra que Dios les había prometido. Realmente, el éxodo fue una demostración de la omnipotencia de Dios.

Más tarde, Moisés recordaría a la segunda generación de israelitas, este gran evento y el gran poder de Dios, del cual había testigos:

“Porque pregunta ahora si en los tiempos pasados que han sido antes de ti, desde el día que creó Dios al hombre sobre la tierra, si desde un extremo del cielo al otro se ha hecho cosa semejante a esta gran cosa o se haya oído otra como ella. ¿Ha oído pueblo alguno la voz de Dios, hablando de en medio del fuego, como tú la has oído, sin perecer? ¿O ha intentado Dios venir a tomar para sí una nación de en medio de otra nación, con pruebas, con señales, con milagros y con guerra, y hechos aterradores como todo lo que hizo con vosotros Jehová vuestro Dios en Egipto ante tus ojos? A ti te fue mostrado, para que supieses que Jehová es Dios, y no hay otro fuera de él. Desde los cielos te hizo oír su voz, para enseñarte; y sobre la tierra te mostró su gran fuego, y has oído sus palabras de en medio del fuego. Y por cuanto él amó a tus padres, escogió a su descendencia después de ellos, y te sacó de Egipto con su presencia y con su gran poder” (Deuteronomio 4:32-37).

Y así, en los últimos libros del Antiguo Testamento, la creación del mundo y la creación de la nación de Israel (por medio del éxodo), se convierte en el gran tema. En el libro de Salmos, estos eventos y el poder de Dios, del cual ellos son testigos, llegan a ser el fundamento de la esperanza de Israel, para su adoración y alabanza:

“Porque yo sé que Jehová es grande, y el Señor nuestro, mayor que todos los dioses. Todo lo que Jehová quiere, lo hace, en los cielos y en la tierra, en los mares y en todos los abismos. Hace subir las nubes de los extremos de la tierra; hace los relámpagos para la lluvia; saca de sus depósitos los vientos. Él es quien hizo morir a los primogénitos de Egipto, desde el hombre hasta la bestia. Envió señales y prodigios en medio de ti, oh Egipto, contra Faraón, y contra todos sus siervos. Destruyó a muchas naciones, y mató a reyes poderosos; a Sehón rey amorreo, a Og rey de Basán, y a todos los reyes de Canaán. Y dio a la tierra de ellos en heredad, en heredad a Israel su pueblo” (Salmo 135:5-12).

Los profetas protagonizaron muchos de estos eventos y fueron testigos del poder de Dios, el cual daban a conocer. Lo hacen porque están haciendo un llamado a Israel para confiar en Dios y poner sus esperanzas en Él. Lo hacen porque hablan incluso de eventos mayores que Dios hará y que involucrarán una “nueva creación” y por lo tanto, necesita el poder que sólo Dios, el Creador tiene:

“Así dice Jehová Dios, Creador de los cielos, y el que los despliega; el que extiende la tierra y sus productos; el que da aliento al pueblo que mora sobre ella, y espíritu a los que por ella andan: Yo Jehová te he llamado en justicia, y te sostendré por la mano; te guardaré y te pondré por pacto al pueblo, por luz a las naciones, para que abras los ojos de los ciegos, para que saques de la cárcel a los presos, y de casas de prisión a los que moran en tinieblas. Yo Jehová; este es mi nombre; y a otro no daré mi gloria, ni mi alabanza a esculturas” (Isaías 42:5-8).

“Así dice Jehová, tu Redentor, que te formó desde el vientre: Yo Jehová, que lo hago todo, que extiendo solo los cielos, que extiendo la tierra por mí mismo” (Isaías 44:24). “Yo hice la tierra, y creé sobre ella al hombre. Yo, mis manos, extendieron los cielos, y a todo su ejercito mandé” (Isaías 45:12).

“¿Por qué cuando vine, no hallé a nadie, y cuando llamé, nadie respondió? ¿Acaso se ha acortado mi mano para no redimir? ¿No hay en mí poder para liberar? He aquí que con mi reprensión hago secar el mar; convierto los ríos en desierto; sus peces se pudren por falta de agua, y mueren de sed. Visto de oscuridad los cielos, y hago como cilicio su cubierta” (Isaías 50:2-3).

Mientras Jeremías estaba en prisión en Jerusalén, fue instruido por Dios para que comprar una propiedad en Judá que le pertenecía a un familiar suyo, aún cuando ya se había iniciado el período de la cautividad de la nación en Babilonia. La oración de Jeremías en respuesta a esta acción, nos revela la conciencia que tenía del poder de Dios, demostrado en la creación y en el éxodo:

“¡Oh Señor Jehová! He aquí que tú hiciste el cielo y la tierra con tu gran poder, y con tu brazo extendido, ni hay nada que sea difícil para ti; que haces misericordia a millares, y castigas la maldad de los padres en sus hijos después de ellos; Dios grande, poderoso, Jehová de los ejércitos es su nombre; grande en consejo, y magnífico en hechos; porque tus ojos están abiertos sobre todos los caminos de los hijos de los hombres, para dar a cada uno según sus caminos, y según el fruto de sus obras. Tu hiciste señales y portentos en tierra de Egipto hasta ese día, y en Israel y entre los hombres; y te has hecho nombre, como se ve en el día de hoy. Y sacaste a tu pueblo, Israel de la tierra de Egipto con señales y portentos, con mano fuerte y brazo extendido, y con terror grande; y les diste esta tierra, de la cual juraste a sus padres que se la darías, la tierra que fluye leche y miel; y entraron, y la disfrutaron; pero no oyeron tu voz, ni anduvieron en tu ley; nada hicieron de lo que les mandaste hacer; por tanto, has hecho venir sobre ellos todo este mal. He aquí que con arietes han acometido la ciudad para tomarla, y la ciudad va a ser entregada en mano de los caldeos que pelean contra ella, a causa de la espada, del hambre y de la pestilencia; ha venido pues, a suceder lo que tú dijiste, y he aquí lo estas viendo” (Jeremías 32:17-24).

El Poder de Dios en el Nuevo Testamento

Las profecías del Antiguo Testamento, relacionadas con el Mesías que había de venir, incluyen el poder de Dios. Fue llamado el “Dios Poderoso” (Isaías 9:6). Cuando el nacimiento del Mesías fue anunciado a Maria, se le dijo que este milagroso nacimiento virginal se llevaría a efecto, mediante el poder de Dios:

“Entonces María dijo al ángel: ¿Cómo será esto? pues no conozco varón. Respondiendo el ángel, le dijo: El Espíritu Santo vendrá sobre ti, y el poder del Altísimo te cubrirá con su sombra; por lo cual también el Santo Ser que nacerá, será llamado Hijo de Dios. Y he aquí tu parienta Elisabet, ella también ha concebido hijo en su vejez; y este es el sexto mes para ella, la que llamaban estéril; porque nada hay imposible para Dios” (Lucas 1:34-37).

El poder de nuestro Señor, se evidenció a través de muchos milagros que llevó a efecto (ver Hechos 2:32; Juan 3:2). El pueblo estaba anonadado por la evidencia de Su poder:

“Y todos se maravillaban de la grandeza de Dios” (Lucas 9:43a).

Cuando Juan el Bautista, comenzó a tener pensamientos encontrados con respecto a Jesús, nuestro Señor le envió estas palabras:

“Respondiendo Jesús, les dijo: Id, y haced saber a Juan las cosas que oís y veis. Los ciegos ven, los cojos andan, los leprosos son limpiados, los sordos oyen, los muertos son resucitados, y a los pobres les es anunciado el Evangelio; y bienaventurado es el que no halle tropiezo en mí” (Marcos 11:4-6).

Jesús dejó bien en claro que Su poder se extendía más allá del reino físico. Usó Su poder de sanidad, para demostrar que Su poder se extendía al del perdón de los pecados (Lucas 5:17-26; ver también Mateo 9:1-8; Marcos 2:1-12). La mayor demostración del poder de nuestro Señor, fue Su capacidad de resucitar a los muertos.

“Por eso me ama el Padre, porque yo pongo mi vida, para volverla a tomar. Nadie me la quita, sino que yo de mí mismo la pongo. Tengo poder para volverla a tomar. Este mandamiento recibí de mi Padre” (Juan 10:17-18).

“Entonces respondieron algunos de los escribas y de los fariseos, diciendo: Maestro, deseamos ver de ti señal.. Él respondió y les dijo: La generación mala y adúltera demanda señal; pero señal no le será dada, sino la señal del profeta Jonás. Porque como estuvo Jonás en el vientre del gran pez tres días y tres noches, así estará el Hijo del Hombre en el corazón de la tierra tres días y tres noches” (Mateo 12:38-40).

“…que fue declarado Hijo de Dios con poder, según el Espíritu de santidad, por la resurrección de entre los muertos” (Romanos 1:4).

En Su primera venida, a unos pocos se les dio la oportunidad de vislumbrar el completo poder de nuestro Señor (ver Marcos 9:1-8; 2ª Pedro 1:16-19). Pero deja muy en claro, que en Su segunda venida, todos le verán llegar con poder:

“Entonces aparecerá la señal del Hijo del Hombre en el cielo; y entonces lamentarán todas las tribus de la tierra, y verán al Hijo del Hombre viniendo sobre las nubes del cielo, con poder y gran gloria” (Mateo 24:30).

“Jesús le dijo: Tú lo has dicho; y además os digo, que desde ahora veréis al Hijo del Hombre sentado a la diestra del poder de Dios, y viniendo en las nubes del cielo” (Mateo 26:64).

El último libro de la Biblia, enfatiza el poder del Señor Jesucristo:

“Y miré, y oí la voz de muchos ángeles alrededor del trono, y de los seres vivientes, y de los ancianos, y su número era millones de millones, que decían a gran voz: El Cordero que fue inmolado es digno de tomar el poder, las riquezas, la sabiduría, la fortaleza, la honra, la gloria y la alabanza” (Apocalipsis 5:11-12).

El Poder de Dios en la Vida de Sus Santos

Dios es omnipotente, lo creamos o no. Pero es de suma importancia que creamos que Él es omnipotente. Estar conscientes en forma personal del poder de Dios, transformará nuestro pensamiento y nuestras acciones. Consideremos estas ilustraciones de la manera cómo el poder de Dios transformó las vidas de varios hombres de la Biblia.

Primero, fijémonos en Abraham. Aquí tenemos a un hombre que al comienzo de su vida, tenía grandes dudas del poder de Dios. Pero al final, la firme creencia en Su poder, le permitió actuar de una forma tal que hace de él un modelo de fe para todos los cristianos.

En los primeros años de su vida, Abram carecía de confianza en el poder de Dios. Partió hacia la tierra de Canaán, obedeciendo la revelación que recibió de Dios (ver Génesis 12:1-3). Pero cuando llegó una gran hambruna a la tierra, Abram se dirigió a Egipto; una decisión que pareciera no haber sido tomada por fe en el poder de Dios o en Sus promesas. Cuando él y Sarai llegaron allí, se comportaron como lo hacían habitualmente la mayoría de los matrimonios (ver Génesis 20:30) —engañaron a los demás con respecto a la relación que tenían entre ellos. Llevó a su esposa a una tierra extraña. Porque “no hay temor de Dios en este lugar” (Génesis 20:11), creyó que el poder de Dios estaba en alguna manera anulado. Pareciera ser que Abram pensó que el poder de Dios sólo era suficiente para protegerlo cuando se encontraba en el lugar correcto y cuando la gente de aquel lugar tenía temor de Dios.

Qué necio consideramos ahora el pensamiento de Abram. Dios no sólo lo protegió a él, sino que también protegió a Sarai, su esposa. Abram sobrevivió y Sarai no fue la mujer de ningún otro hombre. Abram también prosperó en aquellos lugares extranjeros, no sólo sobreviviendo sino que también adquiriendo una mayor riqueza (ver Génesis 12:20-13:2; 20:14-16). De hecho, Dios fue lo suficientemente poderoso como para cerrar toda matriz de las mujeres que vivían en el reino de Abimelec, en Gerar (Génesis 20:17-18).

Abram no creyó que el poder de Dios era suficiente como para permitirle a él y a su esposa Sarai, tener un hijo porque ya eran ancianos y además, Sarai era estéril. Por lo que Abram pensó en engendrar un hijo en una forma más fácil; primero adoptando a uno de sus siervos como hijo (Génesis 15:2) y después tener un hijo tomando como concubina a una sierva de su mujer, Agar (Génesis 16). Dios tenía el propósito de darle a Abram un hijo en una forma tal de demostrarle Su poder, haciendo en forma milagrosa que Sarai, una mujer ya anciana y que había sido estéril toda su vida, concibiera un hijo.

La gran prueba en la vida de Abraham vino cuando Dios le ordenó llevar a su hijo —aquel hijo en quien descansaban todas sus esperanzas— a sacrificarlo en el monte Moriah (Génesis 22:1-19). Aquí, Abraham se vio obligado a obedecer a Dios y el Nuevo Testamento nos dice claramente cómo lo pudo hacer —se convenció del poder de Dios que le permitió resucitar a su hijo de la muerte:

“Por la fe Abraham, cuando fue probado, ofreció a Isaac; y el que había recibido las promesas ofrecía su unigénito, habiéndosele dicho: En Isaac te será llamada descendencia, pensando que Dios es poderoso para levantar aun de entre los muertos, de donde, en sentido figurado, también le volvió a recibir” (Hebreos 11:17-19 – énfasis del autor).

Las palabras claves aquí, son “Dios es poderoso”. Lo que Abraham creía de las palabras “Dios es poderoso”, era su creencia del poder de Dios de resucitar a los muertos. Abraham tuvo un fe resucitada, al igual que la tendremos todos nosotros (ver Romanos 10:9). El crecimiento de la fe de Abraham, va en forma paralela a la creencia en el poder de Dios —ya fuera el poder de darle a dos personas “cuyos cuerpos estaban ya como muertos” con respecto a engendrar un hijo (Romanos 4:18-21)— o el poder para resucitar a un hijo de la muerte.

Abraham, quien comenzó con un fe pequeña en el poder de Dios, creció hasta tener una fe enorme en Su poder. En alguna forma, la fe de David en el poder de Dios, disminuyó con el tiempo. Cuando recién conocemos a David, él está preparado para luchar contra Goliat, el gigante que arrogantemente dijo blasfemias en contra de Dios. David tenía confianza, no en sus habilidades naturales, sino en la habilidad de Dios para silenciar al pagano, matándole a través de Goliat y su honda:

“Dijo Saúl a David; No podrás tú ir contra aquel filisteo, para pelear con él; porque tú eres muchacho, y él un hombre de guerra desde su juventud” (1 Samuel 17:33). “Fuese león, fuese oso, tu siervo lo mataba, y este filisteo incircunciso será como uno de ellos, porque ha provocado al ejército del Dios viviente. Añadió David: Jehová, que me ha librado de las garras del león y de las garras del oso, él también me librará de la mano de ese filisteo. Y dijo Saúl a David: Ve, y Jehová esté contigo” (1 Samuel 17:36-37).

El problema de David era que él, al igual que la nación de Israel, comenzó a tomar crédito por lo que Dios hizo con Su poder. Dios había advertido a los israelitas acerca de este falso orgullo:

“Cuídate de no olvidarte de Jehová tu Dios, para cumplir sus mandamientos, sus decretos y sus estatutos que yo te ordeno hoy; no suceda que comas y te sacies, y edifiques buenas casas en que habites, y tus vacas y tus ovejas se aumenten, y la plata y el oro se te multipliquen, y todo lo que tuvieres se aumente; y se enorgullezca tu corazón, y te olvides de Jehová tu Dios, que te sacó de tierra de Egipto, de casa de servidumbre” (Deuteronomio 8:11-14). “…y digas en tu corazón: Mi poder y la fuerza de mi mano me han traído esta riqueza. Sino acuérdate de Jehová tu Dios, porque él te da el poder para hacer las riquezas, a fin de confirmar con su pacto que juró a tus padres, como en este día” (Deuteronomio 8:17-18).

Creo que esto es precisamente lo que ocurrió con David. Tomar demasiado crédito por lo que Dios ha hecho, parece haber sido la razón de dos de los pecados más serios y devastadores de David. Dos veces en la vida biografía de David, leemos que se ausentó de la guerra, en circunstancias que entonces, era costumbre que los reyes fueran a ella:

“Aconteció al año siguiente, en el tiempo que salen los reyes a la guerra, que David envió a Joab, y con el a sus siervos y a todo Israel, y destruyeron a los amonitas y sitiaron a Raba; pero David se quedó en Jerusalén. Y sucedió un día, al caer la tarde, que se levantó David de su lecho y se paseaba sobre el terrado de la casa real; y vio desde el terrado a una mujer que se estaba bañando, la cual era muy hermosa. Envió David a preguntar por aquella mujer, y le dijeron: Aquella es Betsabé hija de Eliam, mujer de Urías heteo. Y envió David mensajeros, y la tomó; y vino a él, y él durmió con ella. Luego ella se purificó de inmundicia, y se volvió a su casa” (2 Samuel 1-4 – palabras en itálicas del autor).

“Aconteció a la vuelta del año, en el tiempo que suelen los reyes salir a la guerra, que Joab sacó las fuerzas del ejército, y destruyó la tierra de los hijos de Amón, y vino y sitió a Raba. Mas David estaba en Jerusalén; y Joab batió a Rabá, y la destruyó” (1 Crónicas 20:1 – palabras en itálicas del autor). “Pero Satanás se levantó contra Israel, e incitó a David a que hiciese censo de Israel. Y dijo David a Joab y a los príncipes del pueblo: Id, haced censo de Israel desde Beerseba hasta Dan, e informadme sobre el número de ellos para que yo lo sepa. Y dijo Joab: Añada Jehová a su pueblo cien veces más, rey señor mío; ¿no son todos estos siervos de mi señor? ¿Para qué procura mi señor esto, que será para pecado de Israel? Mas la orden del rey pudo más que Joab. Salió, por tanto, Joab, y recorrió todo Israel, y volvió a Jerusalén y dio la cuenta del número del pueblo a David” (2 Crónicas 21:1-4 - palabras en itálicas del autor).

Bien pueden ser estos dos hechos —cuyas descripciones en las Escrituras, están separadas la una de la otra— el resultado del mismo error por parte de David: el no haber ido a la guerra con sus tropas. En ambos casos, Israel estaba en guerra con Rabá. En ambos casos, en la primavera, cuando por lo general los reyes iban a la guerra, David no lo hizo. Se quedó en casa. Y el resultado fue que terminó en la cama con la esposa de un soldado fiel y eventualmente se convirtió en un aliado secreto del ejército enemigo para asesinar al soldado Urías, y así ‘esconder’ su pecado. En el segundo caso, David hizo un censo de las tropas, hecho que dio como resultado que la ira divina cayera sobre la nación de Israel.

Los resultados del pecado de David, están notoriamente expuestos en estos textos del Antiguo Testamento. Mi propósito aquí es considerar el porqué David prefirió quedarse en casa, en vez de ir a la guerra, como lo hacían normalmente los reyes y como debió David haberlo hecho. Podría sugerir que David comenzó a tomar crédito de las victorias que Dios había obtenido con Su poder. Parece que David estaba tan confiado en la fuerza que tenía sobre sus adversarios, que ni siquiera era necesario ir a la guerra con sus tropas. Igual podía cumplir como comandante y jefe, mientras estaba entre las sábanas y es aquí, entre las sábanas, donde David perdió la mayor de las batallas de su vida. Así es que también instruyó a Joab y a los príncipes de Israel, hacer un censo del ejercito de Israel. Aún cuando Joab le advirtió enérgicamente que no lo hiciera, David insistió, con un gran costo para los israelitas.

Pero, ¿por qué necesitaba hacer un censo a los israelitas? Por la misma razón que muchos de nosotros llevamos un registro de las ‘decisiones que hacemos por Cristo’ o ‘de las veces que le atendemos en la semana’ (que en sí no es malo). Muchos de nosotros necesitamos y queremos los números, porque creemos que hay fuerza en ellos. Pareciera que David censó a los israelitas, para tener más confianza y triunfar en las batallas que debía librar en contra de los enemigos de la nación de Israel. Los 300 hombres de Gedeón, no le habrían dado confianza a David en ese momento de su vida. Al parecer, David consideró las victorias de Israel como suyas y la fuerza de Israel en números, como su fuerza. Estaba equivocado. David nunca fue más fuerte que en su debilidad juvenil, cuando se paró al frente de Goliat, en el poder de Dios y no en sus propias fuerzas.

La vida de Daniel y de sus tres amigos, registrada en el libro de Daniel, nos entrega otro ejemplo de la forma en que la fe en el poder de Dios, hace de los hombres de fe, héroes de la fe. Cuando Daniel se negó a dejar de orar a su “Dios”, el rey Darío se vio forzado con renuencia, a echarlo a un foso con leones. Las últimas palabras de Darío antes de dejar a Daniel en el foso de los leones, expresaron su esperanza en que el Dios de Daniel, lo librara:

“Entonces el rey mandó, y trajeron a Daniel, y le echaron en el foso de los leones. Y el rey dijo a Daniel: El Dios tuyo, a quien tú continuamente sirves, el te libre” (Daniel 6:16).

El rey estaba en lo correcto y las palabras que dijo como respuesta a la liberación divina de Daniel, dan crédito, en lo que estos pueden dar, a Dios, mediante cuyo poder Daniel fue liberado “del poder de los leones”:

“De parte mía es puesta esta ordenanza: Que en todo el dominio de mi reino todos teman y tiemblen ante la presencia del Dios de Daniel; porque él es el Dios viviente y permanece por todos los siglos, y su reino no será jamás destruido, y su dominio perdurará hasta el fin. Él salva y libra, y hace señales y maravillas en el cielo y en la tierra; él ha librado a Daniel del poder de los leones” (Daniel 6:26-27).

Asimismo, fue a través de la fe de los tres amigos de Daniel en el poder de Dios, que Nabucodonosor, hizo una confesión similar. Nabucodonosor había hecho erigir una gran estatua de oro, delante de la cual todos los hombres debían inclinarse para adorarle cuando los músicos del rey, lo ordenaban. Sadrac, Mesac y Abed-nego se negaron a inclinarse frente a esta imagen, enfureciendo con esto al rey, quien les amenazó, como sigue:

“Habló Nabucodonosor y les dijo: ¿Es verdad, Sadrac, Mesac y Abed-nego, que vosotros no honráis a mi dios, no adoráis la estatua de oro que he levantado? Ahora, pues, ¿estáis dispuestos para que al oír el son de la bocina, de la flauta, del tamboril, del arpa, del salterio, de la zampoña y de todo instrumento de música, os postréis y adoréis la estatua que he hecho? Porque si no la adorareis, en la misma hora seréis echados en medio de un horno de fuego ardiendo; y ¿qué dios será aquel que os libre de mis manos?” (Daniel 3:14-15 – palabras en itálica, del autor).

¡Qué desafío al poder de Dios! Observen la respuesta de los tres amigos de David. Su respuesta es, primero que nada, una expresión de fe en el poder de Dios capaz de hacer cualquier cosa que Él desee. Segundo, es una expresión de sumisión por parte de estos hombres a la voluntad de Dios, que podría librarlos del fuego o conducirlos a través de éste a una muerte feroz (comparar con Filipenses 1:19-24):

“Sadrac, Mesac y Abed-nego respondieron al rey Nabucodonosro, diciendo: No es necesario que te respondamos sobre este asunto. He aquí nuestro rey a quien servimos, puede librarnos del horno de fuego ardiendo; y de tu mano, oh rey, nos libra. Y si no, oh rey, que no serviremos a tus dioses, ni tampoco adoraremos la estatua que has levantado” (Daniel 3:16-18).

De hecho, Dios libró a estos tres hombres de una forma que jamás se lo hubieran imaginado. Más que tenerlos apartados del fuego, los sacó de él vivos y sin ni siquiera olor a humo en sus vestimentas (ver 3:27). Nabucodonosor prontamente aprendió otra lección relacionada al poder de Dios, comparándolo con el ‘suyo’. Descubrió que su ‘poder’ le había sido dado por el Dios de todo poder. Después que Dios lo humilló y le quitó el poder, tomó conciencia y decretó lo siguiente:

“Nabucodonosor rey, a todos los pueblos, naciones y lenguas que moran en toda la tierra: Paz os sea multiplicada. Conviene que yo declare las señales y milagros que el Dios Altísimo ha hecho conmigo. ¡Cuán grandes son sus señales, y cuán potentes sus maravillas! Su reino, reino sempiterno, y su señorío de generación en generación” (Daniel 4:1-3). “Mas al fin del tiempo, yo Nabucodonosor, alcé mis ojos al cielo, y mi razón me fue devuelta’ y bendije al Altísimo, y alabé y glorifiqué al que vive para siempre, cuyo dominio es sempiterno, y su reino por todas las edades. Todos los habitantes de la tierra son considerados como nada; y él hace según su voluntad en el ejército del cielo, y en los habitantes de la tierra, y no hay quien detenga su mano, y le diga ¿Qué haces? En el mismo tiempo mi razón me fue devuelta, y la majestad de mi reino, mi dignidad y mi grandeza volvieron a mí, y mis gobernadores y mis consejeros me buscaron; y fui restablecido en mi reino, y mayor grandeza me fue añadida. Ahora yo, Nabucodonosor alabo, engrandezco y glorifico al Rey del cielo, porque todas sus obras son verdaderas, y sus caminos justos; y él puede humillar a los que andan con soberbia” (Daniel 4:34-37).

Conclusión

Nadie que tome la Biblia seriamente, puede negar el poder de Dios. Él es omnipotente; Él es Todopoderoso. Esta verdad transformó la vida de muchos hombres en el pasado y puede transformar las nuestras hoy día. Permítanme sugerirles varias maneras en que el poder de Dios se cruza con nuestras vidas.

(1) Lo primero que haremos, a la luz del poder de Dios, es temer, honrar y servir a Dios y sólo a Dios.

“Y habló Dios todas estas palabras, diciendo: Yo soy Jehová tu Dios, que te saqué de la tierra de Egipto, de casa de servidumbre. No tendrás dioses ajenos delante de mí. No te harás imagen, ni ninguna semejanza de lo que está arriba en el cielo, ni abajo en la tierra, ni en las aguas debajo de la tierra. No te inclinarás a ellas, no las honrarás; porque yo soy Jehová tu Dios, fuerte, celoso, que visito la maldad de los padres sobre los hijos hasta la tercera y cuarta generación de los que me aborrecen, y hago misericordia a millares, a los que me aman y guardan mis mandamientos” (Éxodo 20:1-6; ver también Josué 4:23-24; Salmo 115:1-15).

(2) Reconocer que la Biblia nos enseña acerca de Dios, que es infinitamente poderoso y debiera eliminar la palabra ‘imposible’ de nuestro vocabulario.

Con cuánta frecuencia excusamos nuestro pecado, apelando a nuestra inhabilidad humana. “Pero si soy humano”, decimos. Así es; pero Dios no sólo nos ha salvado con Su poder. También obra en nosotros para santificarnos por ese mismo poder.

“Y los que viven según la carne no pueden agradar a Dios. Mas vosotros no vivís según la carne, sino según el Espíritu, si es que el Espíritu de Dios mora en vosotros. Y si alguno no tiene el Espíritu de Cristo, no es de él. Pero si Cristo está en vosotros, el cuerpo en verdad está muerto a causa del pecado, mas el espíritu vive a causa de la justicia. Y si el Espíritu de aquel que levantó de los muertos a Jesús mora en vosotros, el que levantó de los muertos a Cristo Jesús vivificará también vuestros cuerpos mortales por su Espíritu que mora en vosotros” (Romanos 8:8-11).

“[Oro para que Él esté] alumbrando los ojos de vuestro entendimiento, para que sepáis cuál es la esperanza a que él os ha llamado, y cuáles las riquezas de la gloria de su herencia en los santos, y cuál la supereminente grandeza de su poder para con nosotros los que creemos, según la operación del poder de su fuerza, la cual operó en Cristo, resucitándolo de los muertos y sentándole a su diestra en los lugares celestiales, sobre todo principado y autoridad y poder y señorío, y sobre todo nombre que nombra, no sólo en este siglo, sino también en el venidero” (Efesios 1:18-21).

“Por esta causa doblo mis rodillas ante el Padre de nuestro Señor Jesucristo, de quien toma nombre toda familia en los cielos y en la tierra, para que os dé, conforme a las riquezas de su gloria, el ser fortalecidos con poder en el hombre interior por su Espíritu; para que habite Cristo por la fe en vuestros corazones, a fin de que, arraigados y cimentados en amor, seáis plenamente capaces de comprender con todos los santos cuál sea la anchura, lo longitud, la profundidad y la altura, y de conocer el amor de Cristo, que excede a todo conocimiento, para que seáis llenos de toda la plenitud de Dios. Y a Aquel que es poderoso para hacer todas las cosas mucho más abundantemente de lo que pedimos o entendemos, según el poder que actúa en nosotros” (Efesios 3:14-20).

“Por lo cual también nosotros, desde el día que lo oímos, no cesamos de orar por vosotros, y de pedir que seáis llenos del conocimiento de su voluntad en toda sabiduría e inteligencia espiritual, para que andéis como es digno del Señor, agradándole en todo, llevando fruto en toda buena obra, y creciendo en el conocimiento de Dios; fortalecidos con todo poder conforme a la potencia de su gloria, para toda paciencia y longanimidad; con gozo dando gracias al Padre que nos hizo aptos para participar de la herencia de los santos en luz” (Colosenses 1:9-12).

“…para lo cual también trabajo, luchando según la potencia de él, la cual actúa poderosamente en mí” (Colosenses 1:29).

(3) Nuestra debilidad no es una barrera para el poder de Dios.

Mas bien, el reconocer nuestra debilidad, es la base para volvernos a Dios, dependiendo de Su poder que obra en nosotros. Así, Dios recibe toda la gloria:

“Pero tenemos este tesoro en vasos de barro, para que la excelencia del poder sea de Dios, y no de nosotros” (2ª Corintios 4:7).

“Y para que la grandeza de las revelaciones no me exaltase desmedidamente, me fue dado un aguijón en mi carne, un mensajero de Satanás que me abofetee, para que no me enaltezca sobremanera; respecto a lo cual tres veces he rogado al Señor, que lo quite de mí. Y me ha dicho: Bástate mi gracia; porque mi poder se perfecciona en la debilidad. Por tanto, de buena gana me gloriaré más bien en mis debilidades, para que repose sobre mí el poder de Cristo. Por lo cual, por amor a Cristo me gozo en las debilidades, en afrentas, en necesidades, en persecuciones, en angustias; porque cuando soy débil, entonces soy fuerte” (2ª Corintios 12:7-10).

Cuando ministramos en el poder de Dios, no necesitamos confiar en nuestras propias fuerzas ni en los métodos humanos. En realidad, ni nos atrevamos a hacerlo. Por medio de la ‘debilidad’ de la cruz, Dios trajo salvación al hombre y por medio de éste, proclamó Su evangelio. A través de métodos débiles y poco impresionantes, el evangelio es proclamado confiando en el poder de Dios, para convencer y convertir a los pecadores. De esta forma, los hombres deben dar la gloria a Dios y deben confiar en Él y en Su poder; no en los hombres:

“¿Dónde esta el sabio? ¿Dónde esta el escriba? ¿Dónde esta el disputador de este siglo? ¿No ha enloquecido Dios la sabiduría del mundo? Pues ya que en la sabiduría de Dios, el mundo no conoció a Dios mediante la sabiduría, agradó a Dios salvar a los creyentes por la locura de la predicación. Porque los judíos piden señales, y los griegos buscan sabiduría; pero nosotros predicamos a Cristo crucificado, para los judíos ciertamente tropezadero, y para lo gentiles locura; mas para los llamados, así judíos como griegos, Cristo poder de Dios, y sabiduría de Dios” (1ª Corintios 1:20-24).

“Pues mirad, hermanos, vuestra vocación, que no sois muchos sabios según la carne, ni muchos poderosos, ni muchos nobles; sino que lo necio del mundo escogió Dios, para avergonzar a los sabios; y lo débil del mundo escogió Dios, para avergonzar a lo fuete; y lo vil del mundo y lo menospreciado escogió Dios, y lo que no es, para deshacer lo que es, a fin de que nadie se jacte en su presencia. Mas por él estáis vosotros en Cristo Jesús, el cual nos ha sido hecho por Dios sabiduría, justificación, santificación y redención; para que, como está escrito: El que se gloría, gloríese en el Señor” (1ª Corintios 1:26-31).

“Pues me propuse no saber entre vosotros cosa alguna sino a Jesucristo, y a éste crucificado. Y estuve entre vosotros con debilidad, y mucho temor y temblor; y ni mi palabra ni mi predicación fue con palabras persuasivas de humana sabiduría, sino con demostración del Espíritu y de poder, para que vuestra fe no este fundada en la sabiduría de los hombres, sino en el poder de Dios” (1ª Corintios 2:2-4).

No es esta la forma en que hoy día actúa la iglesia. Cuando predicamos, empleamos los métodos de marketing de nuestros días, que han probado ser exitosos en los resultados obtenidos. Empleamos las mismas técnicas persuasivas del que vende jabón y cereales para el desayuno. Cuando intentamos entrenar y desarrollar líderes, más bien los entrenamos para ser líderes siguiendo el modelo y método de la cultura secular y no les enseñamos a ser siervos. La iglesia, cada vez más se conduce en base a los principios de ‘buenos negocios’, que en los principios bíblicos. Y ofrecemos ‘terapia’ en una versión pobre de la sicología y psiquiatría secular, más que desafiar a los hombres y mujeres a pensar de acuerdo a lo que la Biblia dice y a obedecer la Palabra de Dios. ¿No les parece que la evangelización se parece bastante al estado de la iglesia que Pablo tristemente describe como la iglesia de los últimos días?

“Tendrán apariencia de piedad, pero negarán la eficacia de ella; a éstos evita” (2ª Timoteo 3:5).

Si Realmente Creyéramos en el Poder de Dios

Primero, acudiríamos a Él en oración

Si realmente creyéramos en la omnipotencia de Dios, primero acudiríamos a Él en oración y no como un último recurso después de haber agotado todos nuestros métodos y haber fallado. Nos olvidaríamos poner nuestra confianza en los ídolos de nuestros días y confiaríamos en Él. Humildemente reconoceríamos que todas las bendiciones que tenemos son un regalo de Su gracia y el resultado, de la obra de Su poder. Nuestras oraciones estarían llenas de alabanza y acciones de gracias, considerando a Dios como la Fuente de toda bendición.

Estaríamos llenos de fe y esperanza, sabiendo que ningún propósito de Dios puede ser perverso (2 Crónicas 20:6) y que toda promesa que Dios ha hecho, ha sido cumplida en Su tiempo y exactamente en la forma en que Él la ha prometido.

No le daríamos tanto crédito a Satanás

Si realmente comprendiéramos el poder de Dios, no le daríamos tanto crédito a Satanás. No le veríamos tanto como si él y Dios fueran rivales cercanos que han luchado durante siglos. No consideraríamos que al final, Dios vencerá a este, nuestro enemigo a muerte. Consideraríamos que Dios es el Creador y Satanás no es más que una criatura. Sabríamos que el poder de Dios es infinito, mientras que el de Satanás es finito. No minimizaríamos el poder de Satanás; pero tampoco exageraríamos su poder. Dios no está luchando con Satanás, con la esperanza de vencerlo; Satanás ya es un enemigo vencido, cuyo deceso final es una realidad (Juan 12:31; 16:11; Lucas 10:18). Mientras tanto, Dios está usando a Satanás y su rebeldía, para lograr Sus propósitos (ver 2ª Corintios 12:7-10).

No creeríamos las mentiras de los ‘evangelistas de buena vida’

Si verdaderamente comprendiéramos y creyéremos en el poder de Dios, no creeríamos las mentiras de los ‘evangelistas de buena vida’, aquellos mercachifles que arreglan sus bolsillos, asegurándoles a los dadores que Dios está allí con todo Su poder, ansioso por cumplir sus requerimientos. Exigen, basados en el poder de Dios ‘por fe’, ciertas posesiones, como dinero y sanidad. Dicen: “Dios no quiere que suframos, sino que prosperemos”. Si realmente creyeran en el poder de Dios, sabrían que ese poder también nos puede sostener a través del sufrimiento y de la aflicción, de la misma manera que puede evitar ese sufrimiento o esa aflicción. Se niegan a aceptar que Dios, con frecuencia, obra a través del sufrimiento para sostener y purificar a los santos y para mostrarnos Su gracia y poder sobre el mundo perdido y desfallecientes. (ver nuevamente, 2ª Corintios 12:7-10).

No estaríamos tan reacios a obedecer

Si verdaderamente creyéramos en el poder de Dios, no estaríamos tan reacios a obedecer aquellos mandamientos de Dios, que aparentemente nos dejan vulnerables (como: “vende todas tus posesiones y entrégaselas a los pobres”; lea 1ª Corintios 7:29-30, para tener una versión más general). Y no nos excusaríamos a nosotros mismos por no obedecer esos mandamientos ‘imposibles’ como: “ama a tu enemigo” Viviríamos nuestras vidas en una forma muchos más arriesgada si realmente creyéramos que Dios es omnipotente.

“[Oro para que Él esté] alumbrando los ojos de vuestro entendimiento, para que sepáis cuál es la esperanza a que él os ha llamado, y cuáles las riquezas de la gloria de su herencia en los santos, y cuál la supereminente grandeza de su poder para con nosotros los que creemos, según la operación del poder de su fuerza” (Efesios 1:18-19). “Por esta causa doblo mis rodillas ante el Padre de nuestro Señor Jesucristo, de quien toma nombre toda familia en los cielos y en la tierra, para que os dé, conforme a las riquezas de su gloria, el ser fortalecidos con poder en el hombre interior por su Espíritu; para que habite Cristo por la fe en vuestros corazones, a fin de que, arraigados y cimentados en amor, seáis plenamente capaces de comprender con todos los santos cuál sea la anchura, lo longitud, la profundidad y la altura, y de conocer el amor de Cristo, que excede a todo conocimiento, para que seáis llenos de toda la plenitud de Dios” (Efesios 3:16-19).

Pensamientos Adicionales sobre el Poder de Dios

Lo que el Nuevo Testamento nos Enseña Acerca del Poder de Dios

(1) La creación es testigo del poder de Dios (Romanos 1:20)

(2) El evangelio es poderoso; el poder de Dios puede salvar y cambiar a los hombres radicalmente (Romanos 1:16)

(3) Los santos, son salvados, sostenidos y constantemente se les da poder para la vida y el ministerio, mediante el poder de Dios (Romanos 15:13; 18-19; 1ª Corintios 1:18; 6:4; Efesios 3:7; Colosenses 1:11, 29)

(4) La resurrección de Cristo y consecuentemente la de todo cristiano, se realiza a través del poder de Dios. (Romanos 1:4; 1ª Corintios 15:43).

(5) Incluso la incredulidad y la rebelión del hombre, son usadas por Dios para demostrar Su poder (Romanos 9:17),

(6) El retraso de Dios en castigar a quienes hacen el mal, no indica Su inhabilidad para manejar la situación, sino una indicación de Su intención para demostrar Su poder (Éxodo 9:13-18; Romanos 9:22).

(7) La elección y la utilización que Dios hace de los cristianos, como vasos de arcilla necios, débiles y carnales, es para demostrar Su poder (1ª Corintios 1:18-2:5).

(8) El poder de Dios es ministrado al hombre a través de su humanidad, más que a través de las fuerzas naturales del hombre:

“Y para que la grandeza de las revelaciones no me exaltase desmedidamente, me fue dado un aguijón en mi carne, un mensajero de Satanás que me abofetee, para que no me enaltezca sobremanera; respecto a lo cual tres veces he rogado al Señor, que lo quite de mí. Y me ha dicho: Bástate mi gracia; porque mi poder se perfecciona en la debilidad. Por tanto, de buena gana me gloriaré más bien en mis debilidades, para que repose sobre mí el poder de Cristo” (2ª Corintios 12:8-9).

“Porque aunque fue crucificado en debilidad, vive por el poder de Dios. Pues también nosotros somos débiles en él, pero viviremos con él por el poder de Dios para con vosotros” (2ª Corintios 13:4).

Lo que el Poder de Dios le Permite Hacer

(1) Todo el poder le pertenece a Dios —”Tuyo es el poder…” (Mateo 6:13)

(2) Él puede hacer todas las cosas. (Mateo 19:26; Marcos 14:36)

(3) Nada es imposible para Dios. (Lucas 1:34-37)

(4) Él es capaz de hacer lo que se ha propuesto. (Job 42:1-2; Isaías 14:27)

(5) Él es capaz de hacer lo que ha prometido. (Romanos 4L21)

(6) Él es capaz de juzgar porque puede salvar y destruir. (Santiago 4:12)

(7) Él es capaz de destruir el cuerpo y el alma en el infierno. (Mateo 10:28)

(8) Él es capaz de perdonar los pecados. (Mateo 9:6)

(9) Él es capaz de salvarnos (Isaías 63:1; Salmo 54:1; Romanos 1:16) para siempre (Hebreos 7:25)

(10) Él es capaz de defendernos, de vencer a nuestros enemigos (Salmo 59:9-11)

(11) Él es capaz de librarnos (Daniel 3-4)

(12) Él es capaz de protegernos (Salmo 79:1; 91:1) o rescatarnos (Salmo 79:11)

(13) Él es capaz de levantarnos (Romanos 14:4)

(14) Él es capaz de venir en nuestra ayuda cuando somos tentados (Hebreos 2:18)

(15) Él es capaz de hacernos Sus santos (Romanos 16:25)

(16) Él es capaz de mantenernos como cristianos (Juan 10:29; Romanos 8:31-39), para evitar que caigamos (Judas 1:24-25)

(17) Él es capaz de mantener lo que hemos depositado en Él hasta el día en que venga (2ª Timoteo 1:12)

(18) Él es capaz de resucitar a los muertos (Hebreos 11:17-19)

(19) Él es capaz de proveer todo para la vida y la santidad (Mateo 28:18-20)

(20) Él es capaz de darnos poder para llevar a cabo la Gran Comisión (Mateo 28:18-20)

¿Cómo se Ejercita o Demuestra el Poder de Dios?

(1) En debilidad (2ª Corintios 12:9-10; 13:4)

(2) En simplicidad y claridad, más que en la sofisticación humana y la persuasión (1ª Corintios 1 y 2ª Corintios 2:14-17; 4:1-6)

(3) En la simple proclamación del evangelio (Romanos 1:16)

(4) Por el ejercicio de los dones espirituales (Efesios 3:7)

(5) Por la oración (Efesios 3:14-21)

(6) Muriendo diariamente y así siendo conformados a la muerte de Cristo (Filipenses 3:10)

“¿Y qué, si Dios, queriendo mostrar su ira y hacer notorio su poder, soportó con mucha paciencia los vasos de ira preparados para destrucción?” (Romanos 9:22).

“Y el Dios de esperanza os llene de todo gozo y paz en el creer, para que abundéis en esperanza por el poder del Espíritu Santo” (Romanos 15:13).

“Porque no osaría hablar sino de lo que Cristo ha hecho por medio de mí para la obediencia de los gentiles, con la palabra y con las obras, con potencia de señales y prodigios, en el poder del Espíritu de Dios; de manera que desde Jerusalén, y por los alrededores hasta Iírico, todo lo he llenado del evangelio de Cristo” (Romanos 15:18-19)

“Porque la palabra de la cruz es locura a los que se pierden; pero a los que se salvan, esto es, a nosotros, es poder de Dios” (1ª Corintios 1:18).

“…mas para los llamados, así judíos como griegos, Cristo poder de Dios, y sabiduría de Dios” (1ª Corintios 1:24).

“Pero iré pronto a vosotros, si el Señor quiere, y conoceré, no las palabras, sino el poder de los que andan envanecidos. Porque el reino de Dios no consiste en palabras sino el poder” (1ª Corintios 4:19-20).

“En el nombre de nuestro Señor Jesucristo, reunidos vosotros y mi espíritu, con el poder de nuestro Señor Jesucristo” (1ª Corintios 5:4).

“Y Dios, que levanto al Señor, también a nosotros nos levantara con su poder” (1ª Corintios 6:14).

“Luego el fin, cuando entregue el reino al Dios y Padre, cuando haya suprimido todo dominio, toda autoridad y potencia” (1ª Corintios 15:24).

“Se siembra en deshonra, resucitara en gloria; se siembra en debilidad, resucitara en poder” (1ª Corintios 15:43).

“En azotes, en cárceles, en tumultos, en trabajos, en desvelos, en ayunos” (2ª Corintios 6:5).

“…en pureza, en ciencia, en longanimidad, en bondad, en el Espíritu Santo, en amor sincero” (2ª Corintios 6:6).

“…en palabra de verdad, en poder de Dios, con armas de justicia a diestra y a siniestra” (2ª Corintios 6:7).

“…y cuál la supereminente grandeza de su poder para con nosotros los que creemos, según la operación del poder de su fuerza, la cual operó en Cristo, resucitándole de los muertos y sentándole a su diestra en los lugares celestiales, sobre todo principado y autoridad y poder y señorío, y sobre todo nombre que se nombra, no sólo en este siglo, sino también en el venidero” (Efesios 1:19-21).

“…del cual yo fui hecho ministro por el don de la gracia de Dios que me ha sido dado según la operación de su poder” (Efesios 3:7).

“…a fin de conocerle, y el poder de su resurrección, y la participación de sus padecimientos, llegando a ser semejante a él en su muerte” (Filipenses 3:10).

“…el cual transformará el cuerpo de la humillación nuestra, para que sea semejante al cuerpo de la gloria suya, por el poder con el cual puede también sujetar a sí mismo todas las cosas” (Filipenses 3:21).

“Pues nuestro evangelio no llegó a vosotros en palabras solamente, sino también en poder, en el Espíritu Santo y en plena certidumbre, como bien sabéis cuáles fuimos entre vosotros por amor de vosotros” (1ª Tesalonicenses 1:5).

“…los cuales sufrirán pena de eterna perdición, excluidos de la presencia del Señor y de la gloria de su poder” (2ª Tesalonicenses 1:9).

“Para lo cual asimismo oramos siempre por vosotros, para que nuestro Dios os tenga por dignos de su llamamiento, y cumpla todo propósito de bondad y toda obra de fe con su poder” (1ª Tesalonicenses 1:11).

“Porque no nos ha dado Dios espíritu de cobardía, sino de poder, de amor y de dominio propio. Por lo tanto, no te avergüences de dar testimonio de nuestro Señor, ni de mí, preso suyo, sin participar de las aflicciones por el evangelio según el poder de Dios” (2ª Timoteo 1:7-8).

“…que tendrán apariencia de piedad, pero negarán la eficiencia de ella; a estos evita” (2ª Timoteo 3:5).

(7) Dios nos salva mediante Su poder.

(8) El reino de Dios y Su poder:

“Pero iré pronto a vosotros, si el Señor quiere, y conoceré, no las palabras, sino el poder de los que andan envanecidos. Porque el reino de Dios no consiste en palabras sino en poder” (1ª Corintios 4:19-20).

(9) El poder de Dios y el evangelio:

“Porque la palabra de la cruz es locura a los que se pierden; pero a los que se salvan, esto es, a nosotros, es poder de Dios” (1ª Corintios 1:18)..

“…mas para los llamaos, así judíos como griegos, Cristo poder de Dios, y sabiduría de Dios” (1ª Corintios 1:24).

(10) El poder de Dios y la resurrección de Cristo

(11) El poder de Dios y las Escrituras

(12) El poder de Dios y el Espíritu Santo

“Y el Dios de esperanza os llene de todo gozo y paz en el creer, para que abundéis en esperanza por el poder del Espíritu Santo” (Romanos 15:13).

“Porque no osaría hablar sino de lo que Cristo ha hecho por medio de mí para la obediencia de los gentiles, con la palabra y con las obras, con potencia de señales y prodigios, en el poder del Espíritu de Dios; de manera que desde Jerusalén, y por los alrededores hasta Iírico, todo lo he llenado del evangelio de Cristo” (Romanos 15:18-19).

(13) El poder de Dios y la debilidad humana

(14) El poder de Dios y aquellos que se oponen a Dios y a Sus siervos

“¿Y qué, si Dios, queriendo mostrar su ira y hacer notorio su poder, soportó con mucha paciencia los vasos de ira preparados para destrucción?” (Romanos 9:22).

“Porque no me avergüenzo del evangelio, porque es poder de Dios para salvación a todo aquel que cree; al judío primeramente, y también al griego” (Romanos 1:16).

“Porque las cosas invisibles de él, su eterno poder y deidad, se hacen claramente visibles desde la creación del mundo, siendo entendidas por medio de las cosas hechas, de modo que no tienen excusa” (Romanos 1:20).

“Porque la Escritura dice a Faraón: Para esto mismo te he levantado, para mostrar en ti mi poder, y para que mi nombre sea anunciado por toda la tierra” (Romanos 9:17)


13 Mientras David habla en este salmo poética y figurativamente, podemos ver muchas instancias en las Escrituras en las que Dios convocó las fuerzas de la naturaleza para liberar a Su pueblo. Por ejemplo: Éxodo 9:18-33; Deuteronomio 7:20; Josué 10:12-15: 2 Reyes 1:9-14.

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3. La Bondad de Dios

Introducción

Mo, un interno de una prisión de máxima seguridad, donde dirigí un seminario, era un tipo muy importante en aquel lugar. Aún cuando Mo no cumplía precisamente con los requerimientos de un luchador de sumo, estaba lo suficientemente cerca como para concertar mucho respeto a su alrededor. A pesar de su fuerza y tamaño, había perdido prácticamente todos sus dientes delanteros. Cuando voluntariamente, ofreció música especial para el seminario, a mi amigo Dick Plowman, quien había sido miembro de nuestra iglesia y ahora ministro de la prisión, presentó a Mo a la audiencia, diciendo lo siguiente: “Ahora bien, veamos. ¿Qué es lo que Mo nos va cantar? ¡Muy bien! ¡Lo que él quiera!”

Aquí tenemos a un hombre con una gran fuerza, un hombre a quien la mayoría de los internos no querrían ofender o desafiar. Debido a su fuerza, podía hacer cualquier cosa que quisiera, dentro de los límites del sistema penitenciario. El poder y la fuerza física bruta de un hombre ruin, es una realidad que atemoriza. El poder de un hombre bueno, es un consuelo. Pero el resto de los atributos que un hombre posee, determina cómo es considerado su poder.

En sí, el poder de Dios no consuela tanto como cuando es visto a la luz de varios de los demás atributos que Él posee. Dos de estos atributos son: la ‘bondad’ y la ‘sabiduría’ de Dios. El Dios todopoderoso es el mismo Dios que es bueno y sabio; el poder de Dios se convierte en una fuente de gran consuelo y ánimo para el cristiano. Esta lección considera el atributo de la bondad de Dios y la siguiente, la sabiduría de Dios. Para demostrar la importancia de estudiar la bondad de Dios, nos ayudará hacer una breve revisión de las verdades importantes acerca de la bondad de Dios.

La Bondad de Dios es Uno de Sus Atributos

“Alabad a Jehová, porque él es bueno; porque para siempre es su misericordia” (Salmo 107:1)

“¡Cuán grande es tu bondad, que has guardado para los que te temen, que has mostrado a los que esperan en ti, delante de los hijos de los hombres!” Salmo 31:19).

“Después volverán los hijos de Israel, y buscarán a Jehová su Dios, y a David su rey ; y temerán a Jehová y a su bondad en el fin de los días” (Oseas 3:5).

La Importancia de la Bondad de Dios

La bondad no sólo es un atributo de Dios, sino una verdad fundamental que todo cristiano debería abrazar. Consideremos algunas de las razones de la importancia de la bondad de Dios para nosotros.

(1) La ‘bondad’ de Dios es prominente en los primeros capítulos de la Biblia. Reiteradamente, Dios dijo ‘es bueno’, cada vez que terminó de crear algo (ver Génesis 1:4, 10, 18; 1ª Timoteo 4:4). En el Capitulo 2, Dios vio que ‘no era bueno’ que Adán estuviera solo, por lo que creó una esposa para él (2:18-25). En el jardín del Edén, donde Dios ubicó a Adán y a Eva, existía ‘el árbol de la sabiduría del bien y del mal’. El hombre y la mujer tenían prohibición de comer de este árbol único. Regresaremos a este asunto de la ‘bondad’ en el jardín, pues es una verdad de vital importancia. Por el momento, sólo diremos que la ‘bondad’ y el ‘mal’, tienen preeminencia al comienzo de la Biblia.

(2) Aparentemente, la bondad de Dios es la suma total de Sus atributos. Es así que la bondad de Dios puede ser vista como una faceta de Su gloriosa naturaleza y también como la suma global de Su naturaleza y carácter.

“Y le respondió: Yo haré pasar todo mi bien delante de tu rostro, y proclamaré el nombre de Jehová delante de ti; y tendré misericordia del que tendré misericordia, y seré clemente con el que seré clemente” (Éxodo 33:19; ver también Éxodo 34:5-7).

(3) No podemos separar lo que es bueno de Dios. No podemos tener la bondad sin Dios, de la misma manera que no podemos tener a Dios sin la bondad Sólo Dios es bueno:

“Oh alma mía, dijiste a Jehová: Tú eres mi Señor; no hay para mí bien fuera de ti: (Salmo 16:2).

“Entonces vino uno y le dijo: Maestro bueno, ¿qué bien haré para tener la vida eterna? Él le dijo: ¿Por qué me llamas bueno? Ninguno hay bueno sino uno: Dios. Mas si quieres entrar en la vida, guarda los mandamientos” (Mateo 18:16-17).

Ningún hombre es bueno.

[Al músico principal, Salmo de David]. “Dice el necio en su corazón: No hay Dios. Se han corrompido, hacen obras abominables; no hay quien haga el bien” (Salmo 14:1; ver Salmo 53:1; Roanos 3:9-18).

Dios es la fuente de todo lo que es bueno:

“Toda buena dadiva y todo don perfecto desciende de lo alto, del Padre de las luces, en el cual no hay mudanza, ni sombra de variación” (Santiago 1:17).

Dios no le quita nada que sea verdadero, a Sus hijos:

“Porque sol y escudo es Jehová Dios; gracia y gloria dará Jehová. No quitará el bien a los que andan en integridad” (Salmo 84:11).

Sencillamente, no podemos separar lo ‘bueno’ de ‘Dios’. Es aquí donde es mejor que nuestra sociedad y especialmente nuestro sistema educacional, tomen nota. No podemos enseñar valores, no podemos enseñar moral, sin enseñar sobre Dios. Él dijo: “Sed santos porque yo soy santo”. (Ver 1ª Pedro 1:16; Levítico 11:44s.).

(4) El destino eterno del hombre, esta determinado por la decisión que tome con respecto a cómo puede ser verdaderamente bueno a los ojos de Dios. (Ver Juan 5:28-29; Romanos 3:1-26; Tito 3:3-7).

(5) Aparte de la divina revelación de las Escrituras, no podemos reconocer la verdadera bondad, pues ésta no se puede comprender sin conocer a Dios y sin ver la vida bajo Su perspectiva. Esto es precisamente el punto de vista del Salmo 73 que ahora consideraremos, pues nos da una definición radicalmente distinta de lo que es ‘bueno”.

Definición de Dios en el Salmo 73

Asaf, un levita que era jefe de los músicos en el tiempo de David (1 Crónicas 16:4-7, 37), compuso el Salmo 73. Estoy convencido que el tema central del Salmo 73, es la bondad de Dios. El primer y último versículos del salmo, contienen la palabra ‘bueno’. A través del curso del tiempo y del salmo, Asaf experimenta un cambio radical en la comprensión del significado del termino ‘bueno’. Por cuanto la incomprensión de Asaf del significado de la palabra ‘bueno’, es prácticamente la misma de los cristianos evangélicos en el día de hoy, debemos comprender el mensaje de este salmo y del significado del termino ‘bueno’.

Asaf describe un período en su vida, cuando sufrió serias luchas espirituales. Su premisa fue la bondad de Dios, especialmente Su bondad hacia Su pueblo: Israel. “Ciertamente es bueno Dios para con Israel, para con los limpios de corazón” (versículo 1).

Para Asaf, esta afirmación de la verdad, significó que debido a que Dios fue ‘bueno’ con Israel, Sus bendiciones serian constantemente vertidas sobre aquellos judíos que fueran rectos. Por otro lado, los que no eran rectos, podían esperar muchas dificultades. Pues bien, existe un elemento de verdad en esto, según lo podemos ver de las bendiciones y maldiciones de Deuteronomio 28-30. Pero no es completamente verdadero y esto es evidente en el libro de Deuteronomio:

“Y te acordarás de todo el camino por donde te ha traído Jehová tu Dios estos cuarenta años en el desierto, para afligirte, para probarte, para saber lo que había en tu corazón, si habías de guardar o no sus mandamientos. Y te afligió, y te hizo tener hambre, y te sustentó con maná, comida que no conocías tú, ni tus padres la habían conocido, para hacerte saber que no sólo de pan vivirá el hombre, mas de todo lo que sale de la boca de Jehová vivirá el hombre” (Deuteronomio 8:2-3).

Asaf admite ante sus lectores que se desvió bastante de su curso. Estaba tan lejos de la verdad, que llegó cerca de su destrucción. En sus palabras: “casi se deslizaron mis pies” (versículo 2). Parece que está confesando estar considerando abandonar su fe y olvidar el camino de la rectitud, suponiendo que ya no le brinda beneficio alguno.

El problema de Asaf se debía casi en su totalidad a su perspectiva distorsionada. Primero que todo, sentía envidia de los malvados. No odiaba el pecado de ellos; envidió su éxito (versículo 3). Segundo, se sentía recto. Se consideraba a sí mismo, mejor de lo que en realidad era. Creía que era merecedor de las bendiciones de Dios y concluyó que su forma recta de vivir, había sido en vano:

“Verdaderamente en vano he limpiado mi corazón, y lavado mis manos en inocencia; pues he sido azotado todo el día y castigado todas las mañanas” (Salmo 73:13-14).

Estos versículos también sugieren que Asaf veía que sus sufrimientos venían de Dios. Él le estaba castigando, suponía, por ser piadoso. Tercero, al parecer Asaf estaba siendo consumido por la autocompasión. Es realmente difícil ver claramente la vida cuando la miramos con ojos llenos de lágrimas. Y estas lágrimas, eran lágrimas de autocompasión.

Creo que las palabras de Asaf en los versículos 4-9, que describen a los malvados, son una descripción de aquellos a quienes él veía en la congregación de israelitas que venían a adorar. Asaf está hablando más de malvados judíos que de paganos gentiles. También creo que el análisis de Asaf es muy distorsionado e inexacto.

Asaf hace algunas generalizaciones en la primera mitad del salmo, implicando que todos los malvados prosperan y que los rectos —que por cierto lo incluían a él— sufrían. Supone erróneamente que los malvados son siempre sanos y con riquezas y cree que ninguno de ellos experimentan las dificultades de la vida. Incluso en su muerte, no tienen incomodidades. De la misma forma cree que quienes prosperan son todos arrogantes, que blasfeman contra Dios, haciendo que Él se preocupe por lo que los impíos están haciendo.

Hay algo de verdad en esto. Algunos de estos impíos ricos, son tal cual Asaf los ha descrito. Pero Asaf ha generalizado en extremo, haciendo parecer que Dios bendice a todos los malvados y que castiga a todos los rectos. Los malvados ostentan de su maldad y además, son bendecidos. Los rectos practican su rectitud y son castigados por hacerlo. En lo que a Asaf se refiere, existe una buena razón para considerar unirse a los malvados más que luchar en contra de ellos (ver versículos 10-14).

Pero Asaf estaba equivocado y esto él lo confesa en varios puntos del salmo:

“En cuanto a mí, casi se deslizaron mis pies; por poco resbalaron mis pasos. Porque tuve envidia de los arrogantes, viendo la prosperidad de los impíos” (versículos 2-3).

“Si dijera yo: Hablaré como ellos, he aquí, a la generación de tus hijos engañaría” (versículo 15).

“Se llenó de amargura mi alma, y en mi corazón sentía punzadas. Tan torpe era yo, que no entendía; era como una bestia delante de ti” (versículos 21-22).

El punto de regreso del salmo, es el versículo 15. Hasta este punto, Asaf tuvo una visión de la vida desde una perspectiva humana. Para él, la bondad de Dios significaba salud y riquezas, igual que la que tienen los ‘evangelistas de buena vida’ de nuestra época. Pero como él mismo lo admite, estaba equivocado. En los versículos 15-28, explica los motivos de su error, terminando con una definición completamente diferente de los que es ‘bueno’.

Cuando Asaf entró al ‘santuario de Dios’, fue capaz de ‘comprender el final de ellos’ (versículo 17). Ahora Asaf vio la prosperidad de los malvados a la luz de la eternidad, más que desde el punto de vista de la posición ventajosa del tiempo. Ahora vio el gran peligro en que estaban aquellos que aparentemente lo estaban haciendo tan bien en su maldad. Sus pies se apoyaban en tierra resbaladiza. En poco tiempo más, estarían enfrentando el juicio de Dios. Es posible que el día de pago por el pecado, no llegara en esta vida; pero con certeza llegaría en la eternidad.

“Ciertamente los has puesto en deslizaderos; en asolamientos los harás caer. ¡Cómo han sido asolados de repente! Perecieron, se consumieron de terrores. Como sueño del que despierta, así, Señor, cuando despertares, menospreciarás su apariencia” (versículos 18-20).

Qué necio, incluso detestable, fue Asaf al pensar que los malvados podían seguir adelante con su pecado y que no habría para ellos un día de arreglo de cuentas. Qué necio haber concluido que Dios le estaba castigando por haber estado evitando los caminos ruines de los malvados. Asaf ahora ve su relación con Dios, en la luz verdadera. La eternidad tiene para él la esperanza brillante de la gloriosa presencia de Dios. Pero además de esta futura bendición, Asaf tiene el placer de tener la presencia de Dios en su vida.

“Con todo, yo siempre estuve contigo; me tomaste de la mano derecha. Me has guiado según tu consejo, y después me recibirás en gloria. ¿A quién tengo yo en los cielos sino a ti? Y fuera de ti nada deseo en la tierra. Mi carne y mi corazón desfallecen; mas la roca de mi corazón y mi porción es Dios para siempre” (versículos 23-26).

Asaf ahora ve que la prosperidad de los malvados, ha endurecido sus corazones hacia Dios. Se han vuelto orgullosos, arrogantes e independientes de Él. Asaf también ve su ‘aflicción’, cualquiera que ésta sea, como fuente de gran bendición. Su sufrimiento y agonía le acercaron a Dios; la prosperidad de los impíos, le alejaron de Dios. Sus pruebas fueron en realidad, un don de Dios para su bien. Sus luchas le condujeron a tener una intimidad mas profunda con Él y es así que éstas fueron la agonía y la aflicción de su alma. Confiando en Dios y viviendo una vida santa, no sólo son los medios para recibir bendiciones eternas, sino que son también el camino para recibir bendiciones temporales.

Ahora, Asaf comprende la ‘bondad’ de Dios de un modo diferente. Tiene una nueva definición para el vocablo ‘bueno’. En el versículo 1, ‘bueno’ significa ausencia de dolor, dificultad, problema, pena, enfermedad o pobreza. En el versículo 28, ‘bueno’ significa algo mucho mejor que la prosperidad física:

“Pero en cuanto a mí, el acercarme a Dios es el bien; he puesto en Jehová el Señor mi esperanza, para contar todas tus obras” (versículo 28).

La cercanía con Dios —el tener una relación intima con Él— es nuestro gran bien. Entonces podemos decir que cualquier cosa que interfiera con nuestra proximidad con Dios, con nuestra comunión con Él, es esencialmente malo. Y cualquier cosa que nos conduzca a tener una comunión aún más profunda con Dios, es fundamentalmente ‘buena’. Cuando Dios nos da sufrimiento o adversidad, nuestra confianza en Su bondad, no debería debilitarse. Por el contrario, estas circunstancias deberían asegurarnos de Su bondad para con nosotros.

Al final, el sufrimiento de Job le llevó más cerca de Dios; por lo tanto esos sufrimientos fueron buenos y Dios fue bueno al afligirlo. El sufrimiento de Pablo le llevó más cerca de Dios y él lo consideró como una bendición (Filipenses 3:10). La medida disciplinaria que Dios impone a la vida de los cristianos, no sólo es una evidencia del hecho que somos Sus hijos, es la obra Suya actuando en nosotros para bien (Hebreos 12:1-3; ver Romanos 8:28),

La Importancia de la Bondad de Dios

La bondad de Dios es una verdad que transforma vidas. Concluyamos considerando las formas en que la bondad de Dios debería interceptar nuestras actitudes y nuestras acciones:

(1) La bondad de Dios es un rasgo de su carácter que se aplica al resto de Sus atributos. La ira de Dios es buena. La santidad de Dios es buena. Dios es bueno en Su integridad. No hay nada en Él que no sea bueno. No hay ningún propósito de Dios para con Sus hijos que no sea bueno. Dios le da a Sus hijos sólo aquello que es bueno. Y Él no obtiene nada bueno de nosotros. Dios es bueno y Él está obrando en nuestras vidas para bien. Nada de lo que Dios crea, nada de lo que Dios cumple, es malo.14

Debemos llevar esta verdad de la bondad de Dios un paso adelante. Dios no permite que nada le pase al cristiano que no es bueno. Todos conocemos muy bien este pasaje:

“Y sabemos que a los que aman a Dios, todas las cosas les ayudan a bien, esto es, a los que conforme a su propósito son llamados” (Romanos 8:28).

Podemos estar convencidos de la bondad de Dios y aún así dudar que todo lo que nos sucede es bueno. Con mucho cuidado evitamos culpar a Dios, porque sabemos que Él es bueno. Por lo tanto, culpamos a Satanás de nuestros problemas y tribulaciones. O, siempre podremos culpar a los demás. Permítanme recordarles el ‘aguijón en la carne’ de Pablo, que fue puesta por un ‘mensajero de Satanás’ (2ª Corintios 12:7); sin embargo, Dios lo permitió de manera que Su poder se manifestara en la debilidad de Pablo. (2ª Corintios 12:7-10). Y el ‘mal’ que los hermanos de José intentaron en contra suyo, Dios lo transformó en ‘bueno’ (Génesis 50:20). Cualquier cosa que le suceda en la vida a un cristiano, es parte del propósito de Dios para desarrollar en él su bien y Su gloria.

(2) Debemos concluir que aquellos maestros que nos dicen que Dios sólo quiere bendecirnos con sanidad y prosperidad en la vida, son en verdad, falsos maestros. Su enseñanza conduce a los cristianos a la misma conclusión que llegó equivocadamente Asaf; una conclusión que, después de haber reflexionado, confiesa estar errada y distorsionada. Ahora sabemos que Dios no es el camino a una ‘vida buena’, como lo enseñan los ‘evangelistas de buena vida’. De hecho, tal como lo indica Asaf, junto con muchos otros en la Biblia, a menudo el sufrimiento es el medio por el cual llegamos a conocer mas íntimamente a Dios.

“Antes que fuera yo humillado, descarriado andaba; mas ahora guardo tu palabra” (Salmo 119:67). “Conozco, oh Jehová, que tus juicios son justos, y que conforme a tu fidelidad me afligiste” (Salmo 119:75).

“A fin de conocerle, y el poder de su resurrección, y la participación de sus padecimientos, llegando a ser semejantes a él en su muerte” (Filipenses 3:10),

“Y para que la grandeza de las revelaciones no me exaltase desmedidamente, me fue dado un aguijón en mi carne, un mensajero de Satanás que me abofetee, para que no me enaltezca sobremanera; respecto a lo cual tres veces he rogado al Señor, que lo quite de mí. Y me ha dicho: Bástate mi gracia; porque mi poder se perfecciona en la debilidad. Por tanto, de buena gana me gloriaré más bien en mis debilidades, para que repose sobre mí el poder de Cristo. Por lo cual, por amor a Cristo me gozo en las debilidades, en afrentas, en necesidades, en persecuciones, en angustias; porque cuando soy débil, entonces soy fuerte” (2ª Corintios 12:7-10).

Años atrás, cuando estaba en el seminario, uno de mis profesores, el Dr. J. Dwight Pentecost, le pidió a nuestra clase que oráramos por su esposa. Ella iría a consultar al médico debido a algunos síntomas que podrían indicar que tuviera cáncer. Mas tarde, el Dr. Pentecost nos contó que los análisis resultaron ser negativos y que la enfermedad de su esposa no era maligna. Todos respiramos aliviados.

Pero no era todo lo que el Dr. Pentecost nos dijo con relación al resultado de los análisis. Continuó desafiándonos con relación a nuestra definición de lo que es ‘bueno’. Nos señaló que varias personas, después de conocer el resultado, exclamaron: “Dios es bueno”. El profesor nos dijo: “Sí, es bueno; pero les digo que si el informe del médico hubiera expresado que mi esposa padecía de cáncer, Él sigue siendo bueno”. Él sabía lo que nosotros también debemos saber, si lo que pretendemos es tener pensamientos bíblicos acerca de la bondad de Dios —Dios es siempre bueno, ya sea que nos envíe prosperidad o dolor, salud o enfermedad.

(3) La bondad de Dios es evidente en el evangelio de Jesucristo. El evangelio es “buenas nuevas” (Isaías 40:9; 41:27; 61:6; Lucas 1:19; 2:10; Hechos 8:12; 13:32; Hebreos 4:2, 6) y, ¡es bueno! Dios es bueno con todos los hombres en Su gracia común, impartiendo bendiciones tanto sobre los débiles como sobre los rectos (Mateo 5:43-45; Hechos 14:16-17). Pero Dios es particularmente bueno con aquellos que creen en el evangelio.

El evangelio es predicado sobre la verdad que el hombre es un pecador que merece la eterna ira de Dios (ver Romanos 1:18-3:23). Estas son las malas noticias de nuestra condición pecadora; que merece la eterna ira de Dios. Pero las ‘buenas noticias’ es que Dios en Su divinidad ha establecido una sola vía por medio de la cual los hombres pueden escapar al juicio, obtener el perdón de sus pecados y pasar a la eternidad en la bendita presencia de Dios. Esa vía es a través de la venida de Jesucristo a vivir una vida perfecta, morir en la cruz del Calvario en el lugar que le corresponde al pecador y levantarse de los muertos, ascendiendo al cielo.

En ninguna parte se hace más evidente la bondad de Dios, que en la persona de nuestro Señor. En Su bondad, Dios proveyó un camino de perdón para los pecadores y que éstos fueran declarados rectos. No logramos esta declaración de rectitud, haciendo buenas obras, sino en base a la bondad de nuestro Señor Jesucristo (ver Romanos 3:19-26; Tito 3:4-7). Si usted nunca ha confiado en Su obra redentora, tengo palabras para exhortarle:

“Gustad, y ved que es bueno Jehová; dichoso el hombre que confía en él” (Salmo 34:8).

Con esta oferta de salvación por fe en Jesucristo, también debo precisar palabras de advertencias. La bondad de Dios va dirigida a nuestro arrepentimiento (Romanos 2:4). Si rechazamos la bondad de Dios en Cristo, si rechazamos el evangelio, traeremos sobre nosotros la divina ira de Dios:

“Porque tuve vergüenza de pedir al rey tropa y gente de a caballo que nos defendiesen del enemigo en el camino; porque habíamos hablado al rey, diciendo: La mano de nuestro Dios es para bien sobre todos los que le buscan; mas su poder y su furor contra todos los que le abandonan” (Esdras 8:22).

“Mira, pues, la bondad y la severidad de Dios; la severidad ciertamente para con los que cayeron, pero la bondad para contigo, si permaneces en esa bondad; pues de otra manera tú también serás cortado” (Romanos 11:22).

(4) La bondad de Dios es una verdad fundamental que le da forma a nuestra perspectiva de Dios y a Su obra en nosotros en esta vida. La bondad de Dios es un hecho del que la Biblia testifica con frecuencia. Es un hecho que todo cristiano debería creer y abrazar. Pero más que esto, es una perspectiva a través de la cual deberían considerarse todas las experiencias de la vida.

En la narración bíblica de la caída de Adán y Eva, es muy significativo que el ataque de Satanás estaba en esta dimensión del carácter de Dios. Es verdad que Satanás virtualmente llamó a Dios mentiroso; pero el primer ataque de Satanás, fue dirigido en contra del atributo de Su bondad. Fue un ataque sutil; pero uno que debería ser muy obvio para el cristiano que lea estas palabras:

“Pero la serpiente era astuta, más que todos los animales del campo que Jehová Dios había hecho; la cual dijo a la mujer: ¿Conque Dios os ha dicho: No comáis de todo árbol del huerto? Y la mujer respondió a la serpiente: Del fruto de los árboles del huerto podemos comer; pero del fruto del árbol que está en medio del huerto dijo Dios: No comeréis de él, ni le tocaréis, para que no muráis. Entonces la serpiente dijo a la mujer: No moriréis; sino que sabe Dios que el día que comáis de él, serán abiertos vuestros ojos, y seréis como Dios, sabiendo el bien y el mal” (Génesis 3:1-5).

Dios es bueno y todo lo que Él creó, es bueno. Pero lo único que había en el jardín que no era ‘bueno’ para comer, era ‘el árbol del conocimiento del bien y del mal’. La pregunta aparentemente inocente de Satanás, tenía la intención de destruir la confianza que Eva tenía en la bondad de Dios. Al momento que Satanás terminó de formularla, Eva vio a Dios como el que ya no es bueno y el fruto prohibido como lo que era bueno. En el momento que Eva dudó de la bondad de Dios, fue mucho más fácil para ella desobedecerle. Si Dios no era bueno y no estaba obrando para su bien, ¿por qué debía obedecerle? En realidad, ¿por qué no actuar independientemente de Dios y buscar su propio bien —el fruto prohibido?

En primer lugar, Satanás cambió la visión que Eva tenía de Dios entonces para él fue posible persuadirla a que desobedeciera a Dios, comiendo el fruto prohibido. La bondad de Dios es una perspectiva desde la cual podemos y debemos ver todos Sus mandamientos, incluyendo Sus prohibiciones. Aparentemente, de lo que sucedió como resultado de haber comido el fruto prohibido, es que Dios excluyó aquel fruto para el bien del hombre. La prohibición fue una expresión de la bondad de Dios. Ella no comprendió la razón de tal prohibición; pero sabiendo que Dios era bueno, no era necesario comprender, sino obedecer. Lo que Dios prohíbe, es porque debe ser malo y lo que Él ordena, es bueno. Debemos conocer la verdad que se encuentra en la Palabra de Dios para evitar a Satanás, cuando intenta cambiar nuestra perspectiva de Dios. A menudo lo hace impulsándonos a dudar de Dios y de Su Palabra.

Mi querido amigo desde los días del seminario, Tony Emge, me telefoneó la semana pasada para contarme que su esposa había muerto de cáncer. Volé a California para asistir al funeral y estar con Tony y sus hijos. No pretendo comprender todo lo que Dios se propuso a través del trágico deceso de Cathie; pero Su bondad me entrega una perspectiva desde la cual puedo ver en fe, dándole gracias por todo lo que hace (ver 1ª Tesalonicenses 5:18).

En medio de la pena y de preguntas sin respuestas, existen ciertas verdades que sé que son verdaderas. Dios es bueno. Sé que para los cristianos este Dios bueno hace todas las cosas para bien, para todos aquellos que Él ha llamado y que han puesto su fe en Él (Romanos 8:28). Sé que la muerte de Cathie Emge vino de la mano de nuestro buen Dios y que Él está usando este hecho para bien. Incluso puedo reflexionar en algunas formas en que esta tragedia esta siendo usada para bien.

Primero, ya sé que la muerte de Cathie es para su bien. El apóstol Pablo miraba la posibilidad de su muerte, sabiendo que estar con Cristo es mucho mejor (Filipenses 1:23), porque estar ausente del cuerpo significa que el cristiano está con el Señor (2ª Corintios 5:6-8). Segundo, la muerte de Cathie tiene un buen propósito para quienes no son salvos. Es un recordatorio de la certeza de la muerte, algunas veces mucho antes de lo que esperamos. Ha provisto a los cristianos, la oportunidad de demostrar la realidad de su fe en las horas más oscuras de la experiencia humana. Da la oportunidad de comunicar el evangelio con toda claridad en el funeral. Y al parecer, al menos una persona ha llegado a la fe como resultado de la muerte de Cathie.

Mientras pensaba en la muerte de Cathie y en mi amigo Tony, se me ocurrió que su muerte también fue buena para ella. Nunca había pensado así con respecto a la muerte; pero creo que es legitimo aplicar este texto:

“No os hagáis tesoros en la tierra, donde la polilla y el orín corrompen, y donde ladrones minan y hurtan; sino haceos tesoros en el cielo, donde ni la polilla ni el orín corrompen, y donde ladrones no minan ni hurtan. Porque donde esté vuestro tesoro, allí estará también vuestro corazón” (Mateo 6:19-21).

Mientras pensaba en su muerte, antes del funeral, se me ocurrió que estábamos enviando un tesoro en la ceremonia fúnebre. Cathie fue atesorada por sus amigos y por todos quienes la amaron, mucho más que el dinero. Si hubiera permanecido en la tierra, hubiera estado sujeta a corrupción (ver 2ª Corintios 4:16). Estar presente con el Señor significa estar libre de toda corrupción (ver 1ª Corintios 15:42-53). Y pensar que Cathie está ahora en el cielo, hace que quienes la aman y extrañan, estén deseosos de ir al cielo también. ¡Qué bueno es Dios, aún en la muerte de los amados!

Que Dios haga que Su bondad sea una verdad que no sólo aceptemos, sino que también la abracemos, de manera que sea la perspectiva desde la cual observemos todos los eventos de nuestras vidas.

“Hay una perfección tan absoluta en la naturaleza de Dios y en Su ser, que nada defectuoso podemos encontrar en Él y nada se le podría agregar para que fuera mejor. ‘Él es originalmente bueno, bueno en Sí mismo, como nadie lo es, pues todas las criaturas son buenas sólo en la medida que participen y tengan una comunión con Dios. Él es esencialmente bueno; no sólo bueno, sino que es la bondad misma; la bondad de una criatura, es un calidad agregada, en Dios es Su esencia. Él es infinitamente bueno; la bondad de una criatura no es sino una gota; pero en Dios hay un océano infinito de bondad. Él es bueno eterna e inmutablemente, pues no puede ser menos bueno de lo que es; por cuanto nada se le puede añadir y tampoco nada se le puede sacar’. (Thos. Manton). Dios es el ‘summum bonum’, la mayor de las bondades”.15_ftn2

Dios es ‘summum bonum’, la bondad más grande… “Todo lo que emana de Dios —Sus decretos, Su creación, Sus leyes, Sus providencias— no pueden ser sino buenas: como está escrito: “Y vio Dios todo lo que había hecho, y he que era bueno en gran manera(Génesis 1:31).16


14 Habrá algunos que señalaran textos tales como: “Y él le dijo: Como suele hablar cualquiera de las mujeres fatuas, has hablado. ¿Qué? ¿Recibiremos de Dios el bien, y el mal no lo recibiremos? En todo esto no pecó Job con sus labios” (Job 2:10). Hay ocasiones en la Biblia donde ‘bueno’ se refiere a éxito o prosperidad y ‘malo’ se usa como referencia para expresar fracaso, adversidad o sufrimiento. En forma soberana, Dios elige enviar prosperidad a algunos y adversidad y sufrimiento a otros. Pero nunca es Dios el autor de ese mal (ver Santiago 1:13-17).

15 A.W. Pink, The Attributes of God, p. 52

16 Ibid, pp. 52, 53.

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4. La Sabiduría de Dios

Introducción

Recientemente, varios miembros de nuestra iglesia asistimos a la Conferencia de los Ligonier de 1994, en Dallas. Entre los oradores estaba Charles Colson y R.C Sproul. Mi orador preferido era mi antiguo profesor del seminario, el profesor Dr. Bruce Waltke, quien habló sobre el tema: “Lo que Dios Necesita”, basado en el texto de Miqueas 6:8. Después de una exposición excelente, el Dr. Waltke dio la oportunidad para formular peguntas. Una de ellas estuvo relacionada con las palabras especiales empleadas en el texto original de Miqueas 6:8. Cuando oyó la pregunta, el Dr. Waltker, se dio unos golpecitos en la cabeza echándola hacia atrás, cerró los ojos y s preparó para contestar.

Sentado detrás de mí, estaba mi y amigo y colega en el ministerio, Mark Sellers, quien estaba oyendo al Dr. Waltke por primera vez. Muy impresionado, especialmente por la forma en que el Dr. Waltke se preparó para responder, Mark dijo: “Cuando cerró sus ojos, estaba mentalmente leyendo el texto, ¿no es cierto?” “Sí”, le contesté, “y algo más… estaba mentalmente analizando el texto de Hebreos “. Estoy convencido que eso fue lo que sucedió.

El Dr. Waltke es uno de mis expositores bíblicos favoritos y lo primero que siempre me impresiona de él, es el gran amor que tiene por el Señor. Lo segundo, es el amor y el compromiso que tiene con las Escrituras. Aquí tenemos a un hombre cuyo conocimiento del Antiguo Testamento, es asombroso.

Es un gozo observar en un hombre su sabiduría y conocimientos. Cuánto mayor es entonces, encontrar en Dios sabiduría y conocimientos insuperables e infinitos. La belleza del carácter de Dios es que cada uno de Sus atributos se complementan entre sí. Ya hemos considerado el infinito poder de Dios —Su omnipotencia— que le permite hacer lo que le plazca. A continuación, estudiamos la bondad de Dios, que motiva cada una de Sus acciones hacia aquellos que creen, como asimismo Su gracia común tanto para aquellos que no creen y como para los que creen. Ahora nos dedicaremos a estudiar Su sabiduría infinita. Cuando consideramos estos atributos juntos —la bondad de Dios, Su sabiduría y Su poder— sentimos un gran consuelo y fuerza.

Si hay algo que la Biblia nos enseña acerca de Dios, es que es sabio:

“Con Dios está la sabiduría y el poder; suyo es el consejo y la inteligencia” (Job 12:13).

“¿No has sabido, no has oído que el Dios eterno es Jehová, el cual creó los confines de la tierra? No desfallece, ni se fatiga con cansancio, y su entendimiento no hay quien lo alcance” (Isaías 40:28).

“¡Oh profundidad de las riquezas de la sabiduría y de la ciencia de Dios! ¡Cuán insondables son sus juicios, e inescrutables sus caminos!” (Romanos 11:33; ver también Job 9:1-4; 36:5; Isaías 31:1-2).

Dios completamente sabio, infinitamente sabio:

“He aquí que Dios es grande, pero no desestima a nadie; es poderoso en fuerza de sabiduría” (Job 36:5).

“Grande es el Señor nuestro, y de mucho poder; y su entendimiento es infinito” (Salmo 147:5).

La sabiduría de Dios es ampliamente superior a la sabiduría del hombre:

“Porque mis pensamientos no son vuestros pensamientos, ni vuestros caminos mis caminos, dijo Jehová. Como son más altos los cielos que la tierra, así son mis caminos más altos que vuestros caminos, y mis pensamientos más que vuestros pensamientos” (Isaías 55:8-9; ver también Job 28:12-28; Jeremías 51:15-17).

Sólo Dios es sabio:

“Y al que puede confirmarnos según mi evangelio y la predicación de Jesucristo, según la revelación del misterio que se ha mantenido oculto desde tiempos eternos, pero que ha sido manifestado ahora, y que por las Escrituras de los profetas, según el mandamiento del Dios eterno, se ha dado a conocer a todas las gentes para que obedezcan a la fe, al único y sabio Dios, sea gloria mediante Jesucristo para siempre Amén” (Romanos 16:25-27; ver también 1ª Timoteo 1:17; Judas 1:25).

Dios es la fuente de la sabiduría:

“Para entender proverbio y declaración, palabras de sabios, y sus dichos profundos” (Proverbios 2:6)

“Y Daniel habló y dijo: Sea bendito el nombre de Dios de siglos en siglos, porque suyos son el poder y la sabiduría” (Daniel 2:20.

“Y si alguno de vosotros tiene falta de sabiduría, pídala a Dios, el cual da a todos abundantemente y sin reproche, y le será dada” (Santiago 1:5).

¿Qué es la Sabiduría?

Se podría sumar el significado del término ‘sabiduría’, con las palabras: ‘saber cómo’. La sabiduría está basada en el conocimiento. A menudo, la sabiduría y el conocimiento se mencionan juntos (ver Jeremías 10:12; 51:15; Lucas 1:17; Romanos 11:33; 1ª Corintios 1:24; Colosenses 2:3; Apocalipsis 5:12; 7:12). La sabiduría no puede existir sin el conocimiento de todos los hechos pertinentes a algún propósito o plan. Por ejemplo, aparentemente haber construido Dysneylandia en Europa, fue un desastre. Si esta empresa fracasa, como parece ser, se debe a que fue planificada y construida sin el conocimiento de algunos datos muy importantes. Se hicieron muchos cálculos en forma equivocada, que podrían ser fatales en este negocio. El Dios que es sabio, también es el Dios que todo lo sabe.

Dios lo sabe todo. Los teólogos emplean el termino ‘omnisciente’, cuando hablan del conocimiento infinito de Dios. Dios sabe absolutamente todo Él sabe lo que los hombres están pensando (ver Ezequiel 11:5; Lucas 5:21-22). Él sabe todo lo que va a suceder. Incluso sabe todo lo que podría suceder bajo cualquier circunstancia (ver por ejemplo 1 Samuel 23:10-12; 2 Reyes 8:10). Dios no puede trazar un plan malo, o que pueda hacer fracasar sus propósitos y promesas, porque Él lo sabe todo. Su omnisciencia refuerza Su sabiduría.

La sabiduría no es sólo sabiduría, sino ‘saber cómo’. Su sabiduría le permite a Dios ‘saber cómo’ hacer cualquier cosa (ver 2ª Pedro 2:9). La sabiduría causa que la habilidad formule un plan y desarrollarlos de la forma más efectiva. Bezaleel era un artesano, un hombre con una sabiduría increíble en el arte de hacer el mobiliario para el tabernáculo (ver Éxodo 31:1-5). A Josué se le dio sabiduría para que supiera cómo conducir a la nación de Israel (Deuteronomio 34-9), Salomón pidió sabiduría y conocimiento para reinar sobre Israel y los recibió (2 Crónicas 1:7-12).

A.W. Tozer y J.I. Packer, han definido la sabiduría, como sigue:

“En las Sagradas Escrituras, la sabiduría —cuando es usada por Dios y por hombres buenos— siempre lleva una connotación moral fuerte. Se concibe como algo puro, llena de amor y buena… La sabiduría, entre otras cosas, es la habilidad de trazar metas perfectas y lograrlas por los medios más perfectos y efectivos. Es capaz de ver el final desde el principio, por lo que no hay necesidad de adivinar o conjeturar. La sabiduría ve todo en su real dimensión, cada cosa en relación adecuada a un todo y así ser capaz de trabajar hacia las metas prefijadas con una precisión perfecta”.17

“La sabiduría es el poder de ver y la inclinación de elegir la mejor meta y la más alta, junto con los medios mas seguros de lograrla. De hecho, la sabiduría es el lado práctico de la bondad ética. De esta forma, la sabiduría sólo la encontramos en Dios. Sólo Él es sabio en forma natural, completa e invariable”.18

La Sabiduría de Dios en la Biblia

Cuando llegamos a la sabiduría de Dios, una foto es más útil que cien palabras. Mientras miramos unos pocos pasajes de la Escritura, que habla de la sabiduría de Dios, intentaremos definir la sabiduría de Dios y mostrar su relevancia para nuestras vidas.

La Sabiduría en la Caída del Hombre: Génesis 2 y 3; Proverbios 3

Debo confesarles que nunca había considerado la caída en el Génesis, a la luz de la sabiduría de Dios. Sin embargo, está claro que el deseo de sabiduría por parte de Eva, contribuyó a su caída.

“Pero la serpiente era astuta, más que todos los animales del campo que Jehová Dios había hecho; la cual dijo a la mujer: ¿Conque Dios os ha dicho: No comáis de todo árbol del huerto? Y la mujer respondió a la serpiente: Del fruto de los árboles del huerto podemos comer; pero del fruto del árbol que está en medio del huerto dijo Dios: No comeréis de él, ni le tocaréis, para que no muráis. Entonces la serpiente dijo a la mujer: No moriréis; sino que sabe Dios que el día que comáis de él, serán abiertos vuestros ojos, y seréis como Dios, sabiendo el bien y el mal. Y vio la mujer que el árbol era bueno para comer, y que era agradable a los ojos, y árbol codiciable para alcanzar la sabiduría; y tomó de su fruto, y comió; y dio también a su marido, el cual comió así como ella” (Génesis 3:1-6; palabras en itálica, del autor).

El versículo 6 informa al lector cómo Eva llegó a percibir el árbol del conocimiento del bien y del mal. Percibió que el árbol era bueno, bueno para comer. Llegó a percibirlo como algo hermoso para contemplar y muy deseable, porque ahora ella supo que el fruto de este árbol le daría la sabiduría.

Seamos muy claros: la forma como Eva percibió el fruto prohibido de aquel árbol, no era la realidad. Eva ahora veía al fruto de ese árbol, de la forma como Satanás quería que lo percibiera. Ella veía deseable al árbol, porque estaba engañada:

“Porque Adán no fue engañado, sino que la mujer, siendo engañada, incurrió en transgresión. Pero se salvará engendrando hijos, si permaneciere en fe, amor y santificación, con modestia” (1ª Timoteo 2:13-15).

El fruto del árbol no era bueno para comer, porque Dios se lo había prohibido a Eva y a su esposo. Y tampoco ese fruto era el que daba sabiduría. El árbol era bueno para lo que su nombre indicaba. No se le llamó ‘el árbol de la sabiduría’, sino ‘el árbol del conocimiento del bien y del mal’. Al haber comido del fruto de este árbol, Adán y Eva se vieron imposibilitados de ‘conocer el bien y el mal’.

La sabiduría no consiste en ‘conocer el bien y el mal’. La sabiduría consiste en diferenciar el bien del mal. El hecho de haber comido el fruto del árbol prohibido, hizo que Adán y Eva conocieran el mal. Conocieron el mal por experiencia propia.19 Lo peor de esto es que Adán y Eva llegaron a una nueva conciencia del ‘bien y del mal’; pero observen lo que sucedió en el proceso. El mal llegó a ser ‘bueno’ a sus ojos. Dios había prohibido comer el fruto de aquel árbol. Comerlo, fue hacer lo malo. Y aún así, con un poco de engaño por parte de Satanás, Eva llegó a ver este ‘mal’ (de acuerdo a la definición dada por Dios), como algo ‘bueno’ (en su percepción, de acuerdo a lo sugerido por Satanás).

Después de haber comido el fruto prohibido, aquello que era ‘bueno’ llegó a ser considerado como ‘malo’. Cuando Dios hizo a Adán y más tarde a su mujer (como todo el resto de la creación de Dios), eran buenos ante Sus ojos. Fueron creados desnudos y ellos no sentían vergüenza. Su desnudez era buena en su estado de inocencia. Pero una vez que hubieron pecado al comer el fruto de aquel árbol, se avergonzaron de su desnudez e intentaron cubrirse. Su desnudez ya no era ‘buena’, sino ‘mala’. Y la compañía que gozaron junto a Dios, era ciertamente muy buena. Pero una vez que le desobedecieron, trataron de esconderse de Su presencia, más que gozar con ella. ¿Por qué? Porque esto que era ‘bueno’ (gozar de la compañía de Dios), ahora era ‘malo’. Conocían el bien y el mal; pero ahora las etiquetas habían sido cambiadas. ¿No es culpable Satanás de haber hecho aquello que Dios había prometido?

“¡Ay de los que a lo malo dicen bueno, y a lo bueno malo; que hacen de la luz tinieblas, y de las tinieblas luz’ que ponen lo amargo por dulce, y lo dulce por amargo!” (Isaías 5:20).

Satanás le aseguró a Eva que al comer el fruto del árbol prohibido, ella sería “como Dios, conociendo el bien y el mal” (versículo 5). El pecado de Satanás fue intentar ser “como Dios” de una forma competitiva y con su propio esfuerzo (Isaías 14:14). Temo que la motivación de Eva pudo haber sido similar. La verdad fue que al comer “del árbol del conocimiento del bien y del mal”, no haría que Eva fuera “como Dios”. El hacerlo fue desobediencia; fue pecado. Dios es justo y es imposible hacernos como Él, pecando. Ella fue engañada, muy engañada, tal como Pablo lo indica en 1ª Timoteo 2:14.

Pero, ¿fue malo para Eva desear ser sabia? Por supuesto que no puede ser malo desear ser sabios, ¿no es cierto? Cuando el ‘conocimiento’ es el conocimiento del mal, entonces la ignorancia es la felicidad completa. Pero, ¿quiso Dios mantener a Adán y a Eva en la ignorancia? ¿Les prohibió ser sabios? ¡De ninguna manera! Dios quería que Adán y Eva fueran sabios en lo que concierne al bien e ignorantes con respecto al mal.

“Porque vuestra obediencia ha venido a ser notoria a todos, así que me gozo de vosotros; pero quiero que seáis sabios para el bien, e ingenuos para el mal” (Romanos 16:19).

La ‘sabiduría’ de Satanás, fue un conocimiento del ‘bien’ y del ‘mal’. Y al conocer el mal, Adán y Eva se alienaron del gozo del ‘bien’.

Adán y Eva recibieron todas las oportunidades y el ánimo de parte de Dios para conocerle, de ser como Él, de ser sabios con respecto a todo lo que era bueno. Veamos algunas de las formas cómo Dios hizo esto posible. Primero, podían ser sabios con respecto al bien, siendo conocedores de la creación:

“¡Cuán innumerables son tus obras, oh Jehová! Hiciste todas ellas con sabiduría; la tierra está llena de tus beneficios. He allí el grande y anchuroso mar, en donde se mueven seres inmensurables, seres pequeños y grandes. Allí andan las naves; allí este leviatán que hiciste para que jugase en él” Salmo 104:24-26.

“Al que hizo los cielos con entendimiento, porque para siempre es su misericordia” (Salmo 136:5).

“Jehová con sabiduría fundó la tierra; afirmó los cielos con inteligencia. Con su ciencia los abismos fueron divididos, y destilan rocío los cielos” (Proverbios 3:19-20).

“Jehová me poseía en el principio, ya de antiguo, antes de sus obras. Eternamente tuve el principado, desde el principio, antes de la tierra.. Antes de los abismos fui engendrada; antes que fuesen las fuentes de las muchas aguas. Antes que los montes fuesen formados, antes de los collados, ya había sido yo engendrada; no habían aún hecho la tierra, ni los campos, ni el principio del polvo del mundo. Cuando formaba los cielos, allí estaba yo; cuando trazaba el círculo sobre la faz del abismo; cuando ponía al mar su estatuto, para que las aguas no traspasasen su mandamiento; cuando establecía los fundamentos de la tierra, con él estaba yo ordenándolo todo, y era su delicia de día en día, teniendo solaz delante de él en todo tiempo. Me regocijo en la parte habitable de su tierra; y mis delicias son con los hijos de los hombres” (Proverbios 8:22-31).

“El que hizo la tierra con su poder, el que puso orden en el mundo con su saber, y extendió los cielos con su sabiduría” (Jeremías 10:12).

“Él es el que hizo la tierra con su poder, el que afirmó el mundo con su sabiduría, y extendió los cielos con su inteligencia. A su voz se producen tumultos de aguas en los cielos, y hace subir las nubes de lo último de la tierra; él hace relámpagos con la lluvia, y saca el viento de sus depósitos” (Jeremías 51:15-16).

¿Querían Adán y Eva ser sabios? Permitamos entonces que estudien la creación de la que formaban parte. ¿Querían ellos conocer el bien? Permitamos entonces que lo conozcan en la creación:

“Luego dijo Dios: Produzca la tierra seres vivientes según su genero, bestias y serpientes y animales de la tierra según su especie. Y fue así. E hizo Dios animales de la tierra según su género, y ganado según su género, y todo animal que se arrastra sobre la tierra según su especie. Y vio Dios que era bueno” (Génesis 1:24-25).

¿Deseaban Adán y Eva conocer el ‘bien’ y llegar a ser sabios, como Dios? Entonces, dejémosles que tomen todas las ventajas que Dios les ha dado de estar con Él en dulce compañía y comunión. Al parecer, diariamente Dios caminaba con ellos por el jardín (Génesis 3:8). Y en el momento en que pecaron desobedeciéndole, intentaron evitar Su presencia. ¡Cuánto hubieran aprendido de Él!

¿Querían Adán y Eva ser sabios y entendidos? Entonces, debieron haber obedecido a Dios:

“Guardadlos, pues, y ponedlos por obra; porque esta es vuestra sabiduría y vuestra inteligencia ante los ojos de los pueblos, los cuales oirán todos estos estatutos, y dirán: Ciertamente pueblo sabio y entendido, nación grande es esta” (Deuteronomio 4:6)

“El principio de la sabiduría es el temor de Jehová; buen entendimiento tienen todos los que practican sus mandamientos; su loor permanece para siempre” (Salmo 111:10).

Satanás engañó a Eva, al hacerle creer que la desobediencia era el paso a la sabiduría, en circunstancias que era la verdad y aún lo es. La sabiduría no es la causa de la desobediencia, sino el resultado. Obedecemos a Dios, no porque seamos lo suficientemente sabios para hacerlo, sino porque confiamos en Él y en la sabiduría que nos revela en Sus mandamientos. Al desobedecer a Dios, Adán y Eva evidenciaron su desconfianza en Dios y en Su infinita sabiduría.

Finalmente, Adán y Eva podrían haber llegado a ser sabios comiendo los frutos de ese otro árbol, situado en un lugar prominente; tal vez más prominente, en el centro del jardín —el árbol de la vida. Nuestra comprensión de Génesis 3 se verá incrementada al considerar Proverbios 3:

“Hijo mío, no te olvides de mi ley, y tu corazón guarde mis mandamientos; porque largura de días y años de vida y paz te aumentarán. Nunca se aparten de ti la misericordia y la verdad; átalas a tu cuello, escríbelas en la tabla de tu corazón; y hallarás gracia y buena opinión ante los ojos de Dios y de los hombres. Fíate de Jehová de todo tu corazón, y no te apoyes en tu propia prudencia. Reconócelo en todos tus caminos, y él enderezará tus veredas. No seas sabio en tu propia opinión; teme a Jehová, y apártate del mal; porque será medicina a tu cuerpo, y refrigerio para tus huesos. Honra a Jehová con tus bienes, y con las primicias de todos tus frutos; y serán llenos tus graneros con abundancia, y tus lugares rebosarán de mosto. No menosprecies, hijo mío, el castigo de Jehová, ni te fatigues de su corrección; porque Jehová al que ama castiga, como el padre al hijo a quien quiere. Bienaventurado el hombre que halla la sabiduría, y que obtiene la inteligencia; porque su ganancia es mejor que la ganancia de la plata, y sus frutos más que el oro fino. Más preciosa es que las piedras preciosas; y todo lo que puedes desear, no se puede comparar a ella. Largura de días está en su mano derecha; en su izquierda, riquezas y honra. Sus caminos son caminos deleitosos, y todas sus veredas paz. Ella es árbol de vida a los que de ella echan mano, y bienaventurados son los que la retienen. Jehová con sabiduría fundó la tierra; afirmó los cielos con inteligencia. Con su ciencia los abismos fueron divididos, y destilan rocío los cielos” (Proverbios 3:1-20, palabras en itálicas del autor).

Al estudiar este texto, se hacen evidentes varias verdades y son un comentario de gran ayuda para Génesis 3 y la caída del hombre. Primero, se nos estimula a desear la sabiduría como algo del valor más grande (ver los versículos 13-18). La sabiduría divina, debe ser muy deseada. Satanás desvió los deseos de Eva en una dirección completamente opuesta —la que la llevó de la sabiduría a la insensatez— de la vida a la muerte. Segundo, se nos ha dicho que la sabiduría divina es evidente en la creación (versículos 19-20). Adán y Eva tenían toda la creación al frente de ellos, que les enseñaba la sabiduría de Dios. Dios no estaba escondiendo Su sabiduría de ellos, sino que la había desplegado al frente. Tercero, la sabiduría no se opone a la disciplina, sino que la reconoce como una evidencia del amor a Dios (versículos 11-12). Eva fue conducida a creer en absolutamente lo contrario. Satanás sugirió que Dios les prohibió aquel fruto porque Él era egoísta y no les amaba. Cuarto, la sabiduría es el resultado de la obediencia (versículos 1-2). Satanás convenció a Eva que la sabiduría sería el resultado de su desobediencia. Quinto, para tener una verdadera sabiduría, debemos dejar de creer en nosotros mismos y en nuestra evaluación de lo que es ‘bueno’; más bien debemos confiar en la sabiduría de Dios y en Sus mandamientos. Sexto, deberíamos ver que la sabiduría es “el árbol de l vida” (versículos 2, 18). No creo que esta imagen del “árbol de la vida”, sea accidental. El comer del “árbol de la vida”, es el camino hacia la sabiduría, que es la razón por la que Satanás cambió el enfoque y el deseo que tenía Eva de este árbol, por el del árbol prohibido.

La caída de Adán y Eva nos podría parecer un evento lejano de la historia antigua y sin relación alguna con nosotros en el día de hoy; pero no se engañen con esta percepción falsa. Tenemos mucho que aprender de Eva y mucho que aplicar en nuestras propias vidas. Tal como Pablo nos sugiere, debemos tratar de ser sabios sobre lo que es bueno e ignorantes con todo lo que se relacione al mal: “…pero quiero que seáis sabios para el bien, e ingenuos para el mal” (Romanos 16:19b). Debemos aprender a enfocar nuestros deseos en lo que es bueno y a disciplinar aquellos que nos llevan a nuestra destrucción:

“Mas estas cosas sucedieron como ejemplos para nosotros, para que no codiciemos cosas malas, como ellos codiciaron” (1ª Corintios 10:6).

“Amados, yo os ruego como a extranjeros y peregrinos, que os abstengáis de los deseos carnales que batallan contra el alma” (1ª Pedro 2:11).

“Como el ciervo brama por las corrientes del agua, así clama por ti, oh Dios, el alma mía” (Salmo 42:1).

“Desechando, pues, toda malicia, todo engaño, hipocresía, envidias, y todas las detracciones, desead, como niños recién nacidos, la leche espiritual no adulterada, para que por ella crezcáis para salvación, si es que habéis gustado la benignidad del Señor” (1ª Pedro 2:1-2).

En el día de hoy, los cristianos quieren ser sabios; pero con mucha frecuencia no es la sabiduría de Dios la que buscan. Pareciera que no saben que existe una sabiduría falsa que debe ser rechazada:

“¿Quién es sabio y entendido entre vosotros? Muestre por la buena conducta sus obras en sabia mansedumbre. Pero si tenéis celos amargos y contención en vuestro corazón, no os jactéis, ni mintáis contra la verdad; porque esta sabiduría no es la que desciende de lo alto, sino terrenal, animal, diabólica. Porque donde hay celos y contención, allí hay perturbación y toda obra perversa. Pero la sabiduría que es de lo alto es primeramente pura, después pacífica, amable, benigna, llena de misericordia y de buenos frutos, sin incertidumbre ni hipocresía. Y el fruto de justicia se siembra en paz para aquellos que hacen la paz” (Santiago 3:13-18).

“Porque nuestra gloria es esta: el testimonio de nuestra conciencia, que con sencillez y sinceridad de Dios, no con sabiduría humana, sino con la gracia de Dios, nos hemos conducido en el mundo, y mucho más con vosotros” (2ª Corintios 1:12).

“Tales cosas tienen a la verdad cierta reputación de sabiduría en culto voluntario, en humildad y en duro trato del cuerpo; pero no tienen valor alguno contra los apetitos de la carne” (Colosenses 2:23).

La sabiduría de Dios y la ‘sabiduría’ del hombre no son iguales; no son compatibles. En realidad, se oponen:

“Porque la palabra de la cruz es locura a los que se pierden; pero a los que se salvan, esto es, a nosotros, es poder de Dios. ¿Dónde esta el sabio? ¿Dónde esta el escriba? ¿Dónde esta el disputador de este siglo? ¿No ha enloquecido Dios la sabiduría del mundo? Pues ya que en la sabiduría de Dios, el mundo no conoció a Dios mediante la sabiduría, agradó a Dios salvar a los creyentes por la locura de la predicación. Porque los judíos piden señales, y los griegos buscan sabiduría; pero nosotros predicamos a Cristo crucificado, para los judíos ciertamente tropezadero, y para lo gentiles locura; mas para los llamados, así judíos como griegos, Cristo poder de Dios, y sabiduría de Dios. Porque lo insensato de Dios es más sabio que los hombres, y lo débil de Dios es más fuerte que los hombres” (1ª Corintios 1:18-25).

“Así que, hermanos, cuando fui a vosotros para anunciaros el testimonio de Dios, no fui con excelencia de palabras o de sabiduría. Pues me propuse no saber entre vosotros cosa alguna sino a Jesucristo, y a éste crucificado. Y estuve entre vosotros con debilidad, y mucho temor y temblor; y ni mi palabra ni mi predicación fue con palabras persuasivas de humana sabiduría, sino con demostración del Espíritu y de poder, para que vuestra fe no esté fundada en la sabiduría de los hombres, sino en el poder de Dios. Sin embargo, hablamos sabiduría entre los que han alcanzado madurez; y sabiduría, no de este siglo, ni de los príncipes de este siglo, que perecen. Mas hablamos sabiduría de Dios en misterio, la sabiduría oculta, la cual Dios predestinó antes de los siglos para nuestra gloria” (1ª Corintios 2:1-7).

A veces, oímos: “Toda verdad, es verdad de Dios”. Creo que en algún aspecto, esto puede ser verdad; pero la única ‘verdad’ que debemos conocer, es la ‘verdad’ que está en Cristo, la verdad revelada en la Palabra de Dios (Juan 17:17). Todas las otras ‘verdades’, son demandas de verdades que pueden ser verdaderas o no. Lo único que sabemos acerca de estas otras ‘verdades’, es que no son esencialmente verdades, pues Dios nos ha revelado todas las cosas “para que por ellas llegaseis a ser participantes de la naturaleza divina…” (2ª Pedro 1:3-4).

La verdadera sabiduría que es “árbol de vida”, no viene de abajo; viene de arriba, de Dios. Demasiados cristianos tratan de llegar a ser sabios, leyendo fuentes seculares (no quiere decir que evitemos este tipo de lectura; pero no hacerlo para llegar a ser sabios). E incluso más cristianos aún, están leyendo libros y trabajos escritos por “expertos cristianos”, quienes apenas mascullan pensamientos seculares bautizados con terminología religiosa. Deseemos la sabiduría de Dios como un “árbol de vida” y busquémosla en la Palabra de Dios y perseveremos en ella, guardando Sus mandamientos. No persistamos en aquello que produjo la caída.

“Yo, la sabiduría, habito con la cordura, y hallo la ciencia de los consejos. El temor de Jehová es aborrecer el mal; la soberbia y la arrogancia, el mal camino, y la boca perversa, aborrezco. Conmigo está el consejo y el buen juicio; yo soy la inteligencia; mío es el poder. Por mí reinan los reyes, y los príncipes determinan justicia. Por mí dominan los príncipes, y todos los gobernadores juzgan la tierra. Yo amo a los que me aman, y me hallan los que temprano me buscan. Las riquezas y la honra están conmigo; riquezas duraderas, y justicia. Mejor es mi fruto que el oro, y que el oro refinado; y mi rédito mejor que la plata escogida. Por vereda de justicia guiaré, por en medio de sendas de juicio, para hacer que los que me aman tengan su heredad, y que yo llene sus tesoros” (Proverbios 8:12-21).

La Sabiduría de Dios en Cristo y en Su Iglesia: Efesios 1 y 3

“En quien tenemos redención por su sangre, el perdón de pecados según las riquezas de su gracia, que hizo sobreabundar para con nosotros en toda sabiduría e inteligencia, dándonos a conocer el misterio de su voluntad, según su beneplácito, el cual se había propuesto en sí mismo, de reunir todas las cosas en Cristo, en la dispensación del cumplimiento de los tiempos, así las que están en los cielos, como las que están en la tierra” (Efesios 1:7-10).

“A mí, que soy menos que el más pequeño de todos los santos, me fue dada esta gracia de anunciar entre los gentiles el evangelio de las inescrutables riquezas de Cristo, y de aclarar a todos cuál sea la dispensación del misterio escondido desde los siglos en Dios, que creó todas las cosas; para que la multiforme sabiduría de Dios sea ahora dada a conocer por medio de la iglesia a los principados y potestades en los lugares celestiales, conforme al propósito eterno que hizo en Cristo Jesús nuestro Señor, en quien tenemos seguridad y acceso con confianza por medio de la fe en él; por lo cual pido que no desmayéis a causa de mis tribulaciones por vosotros, la cuales son vuestra gloria” (Efesios 3:8-13).

La Sabiduría de Dios Revelada a Través de Israel: Romanos 9-11

Dios prometió a Abraham que en él, en su descendencia, todas las naciones de la tierra serían bendecidas (Génesis 12:1-3). Al parecer esto debió haber sucedido a través de toda la nación; pero la historia nos muestra claramente que la nación no estaría sujeta a Dios y que le resistirían y se rebelarían continuamente contra Dios. No fue a través de la descendencia plural) de Abraham que Dios bendijo al mundo, sino que a través de la descendencia (singular) de Abraham —Jesucristo.

“Ahora bien, a Abraham fueron hechas las promesas, y a su simiente. No dice: Y las simientes, como si hablase de muchos, sino como de uno: Y a tu simiente, la cual es Cristo” (Gálatas 3:16).

Y los “hijos de Abraham” no son solamente la descendencia física de Abraham (ver Romanos 9:6-13), sino que su descendencia espiritual:

“Pues todos sois hijos de Dios por la fe en Cristo Jesús; porque todos los que habéis sido bautizados en Cristo, de Cristo estáis revestidos. Ya no hay judío ni griego; no hay esclavo ni libre; no hay varón ni mujer; porque todos vosotros sois uno en Cristo Jesús. Y si vosotros sois de Cristo, ciertamente linaje de Abraham sois, y herederos según la promesa” (Gálatas 3:26-29; ver también Romanos 4).

No fue a través de la obediencia de la nación de Israel, que los gentiles llegaron a poseer las bendiciones de la descendencia de Abraham, sino que a través de su desobediencia:

“Pues como vosotros también en otro tiempo erais desobedientes a Dios, pero ahora habéis alcanzado misericordia por la desobediencia de ellos, así también éstos ahora han sido desobedientes, para que por la misericordia concedida a vosotros, ellos también alcancen misericordia. Porque Dios sujetó a todos en desobediencia, para tener misericordia. Porque Dios sujetó a todos en desobediencia, para tener misericordia de todos” (Romanos 11:30-32).

Mirando hacia atrás a la salvación que Dios proveyó en Cristo, a pesar y debido a la desobediencia de Israel, Pablo sólo puede asombrarse de la sabiduría de Dios para planificar tal cosa y llevarla a cabo:

“¡Oh profundidad de las riquezas de la sabiduría y de la ciencia de Dios! ¡Cuán insondables son sus juicios, e inescrutables sus caminos! Porque, ¿quién entendió la mente del Señor? ¿O quién fue su consejero? ¿O quién le dio a él primero, para que le fuese recompensado? Porque de él, y por él, y para él, son todas las cosas. A él sea la gloria por los siglos. Amén” (Romanos 11:33-36).

La sabiduría de Dios excede a la del hombre e incluso a la imaginación del hombre. Dios provee aquello que ha prometido de las formas en que jamás nos imaginaríamos o incluso creeríamos si lo supiéramos de antemano. La sabiduría de Dios se puede ver en el tratamiento que le da a Israel.

La Sabiduría de Dios Revelada a la Iglesia, en Cristo: Efesios 1

En Efesios 1, Pablo señala el eterno propósito de Dios de reunir todas las cosas en Cristo. En el Antiguo Testamente, la venida de Cristo como el Mesías prometido, fue revelado en forma progresiva y con gran detalle. Esto comenzó con la promesa de salvación del pecado y la derrota a Satanás a través de la simiente de Eva (Génesis 3:15). Se hizo más evidente aún, en los pactos abrahámico (Génesis 12:1-3) y davídico (2 Samuel 7:14). En los Salmos (ej. Salmo 22) y en los profetas (ej. Isaías 52:13-53:12)., se dijo mucho más acerca del Mesías, hasta llegar a Miqueas 5:2, donde se nos dice Su lugar de nacimiento.

Dios prometió dar la salvación y promesas, no sólo a los judíos, sino que también a los gentiles. Prometió un Mesías: Un hombre, la simiente de Eva, de Abraham y de David; pero también Uno que fue el divino Hijo de Dios. Él profetizó la venida de Cristo, en quien Él sería rechazado y quien sufriría por los pecados de los hombres (Salmo 22; Isaías 52:13-53:12) y la llegada triunfal del Mesías para vencer a Sus enemigos (Salmo 2:7-9; 110). Estas promesas aparentemente contradictorias, hacen que todo el asunto del propósito de Dios, sea un misterio (por ejemplo, ver 1ª Pedro 1:10-12). Pero con la primera venida de Cristo, el misterio ha sido revelado Y ahora, tal como lo señala Pablo en Efesios 1, el asunto ha llegado a ser el enfoque que ha puesto en Cristo. Todo el propósito de Dios y Sus promesas, culminan en Cristo. Y ahora, en lugar de maravillarnos con el misterio del pasado, nos sobrepasa el asombro con la sabiduría de Dios para cumplir todo esto.

La Sabiduría de Dios se está Revelando a Través de la Iglesia: Efesios 3

El eterno propósito de Dios, es revelar Su sabiduría a los seres celestiales y también a Su iglesia. Todavía Dios está cumpliendo Su propósito, el que culminará con la segunda venida de Su Hijo y con el establecimiento de Su reino sobre la tierra. Cuando este propósito y programa se complete, se revelará todo el alcance de la sabiduría de Dios y esta sabiduría se revelará en una extensión tal, que proveerá el combustible para alabar y adorar a Dios por toda la eternidad.

¿No es una maravilla que la base para la alabanza eterna de toda criatura (terrenal y celestial), se haya estado formando durante miles de años? No nos sorprende que Dios se esté tomando Su tiempo para revelar y completar Su maravilloso plan decretado en la eternidad del pasado, el que en su culminación pone al descubierto Su sabiduría infinita.

Al pensar en este texto de Efesios 3, de pronto se me ocurre que Dios es similar a un asombroso escritor, productor y director, aún cuando no llevaría esta analogía tan lejos. En la eternidad pasada, se escribió el documento original y no ha habido otras ediciones. Su plan eterno fue formulado en Su bondad y en Su sabiduría. Los israelitas y los santos del Antiguo Testamento, fueron los actores del pasado y los santos (para no mencionar a todo el resto), son los actores de hoy. Incluso las huestes celestiales, incluido Satanás, están involucrados en este gran drama. Cada uno de sus actos, es una dispensación o, para los no dispensacionalistas, un trabajo adicional del plan de Dios. El Acto I comenzó con la creación de los huestes angelicales y terminó con la caída de Satanás. El Acto II comenzó con la creación del mundo y de la humanidad, comenzando con Adán y Eva. El Acto III comenzó con el llamado a Abraham. El Acto IV con el nacimiento de la nación de Israel en el Éxodo y el Acto V, con la primera venida de Cristo. El gran acto final, comienza con la segunda venida de Cristo.

El propósito de este largo drama, es la demostración de la gloria de Dios. En Efesios, Pablo habla del propósito de Dios como si Él estuviera trabajando en ese momento para desarrollar Su sabiduría a través de la iglesia. Cuando este acto o capítulo finalice, toda la creación, incluyendo a las criaturas celestiales, tendrán toda la eternidad para maravillarse de Su sabiduría y para alabarle y glorificarle.

¿No nos admiramos del porqué Dios se toma tanto tiempo en cumplir Sus promesas y en contestar nuestras oraciones? Se debe a que Su drama es bastamente mayor que nosotros y Él ha escogido tomarse miles de años para presentarlo a la audiencia cósmica. ¿Nos extrañamos del porqué no podemos comprender exactamente lo que Dios está haciendo, de cómo está usando las circunstancias menos comunes (incluyendo el pecado del hombre y su rebelión, la enfermedad, la muerte, la pena) para lograr Sus propósitos? Dios deja todo esto en el misterio, porque Él está creando y sosteniendo el interés de Su audiencia. Él, el gran autor, productor y director, está creando el suspenso adecuado para el momento de la gran conclusión del acto final. No se atreve a darnos más información porque al hacerlo disiparía la intensa curiosidad que tienen todos aquellos que están en el cielo, con viva atención (ver 1ª Pedro 1:12; 1ª Corintios 11:10).

¿No nos asombramos a veces del porqué Dios nos está sometiendo a pruebas de una forma tan privada y personal, de una forma tal que al parecer nadie se da cuenta, sino nosotros? ¡Nuestro pensamiento está errado! Existe, tal como el escritor de Hebreos nos informa, una “gran nube de sabiduría” (Hebreos 12:1) observándonos atentamente, incluso en este momento. Cuando soportamos las pruebas y desafíos de esta vida, sin saber como Job, por ejemplo, que se nos ha dejado con sólo una cosa en que confiar —Dios mismo. Cuando la vida simplemente no tiene sentido, debemos mirarlo a Él quien es el Autor y el Final de nuestra fe; a Él quien tiene un gran plan cósmico, un plan para revelar Su gloria y para cumplir con aquello que es bueno para Su pueblo. Debemos confiar en Él quien es absolutamente sabio y quien es también todopoderoso.

¡Que privilegio el nuestro de ser parte de este gran drama y de tener una parte en darle gloria a nuestro sabio Dios! Este asunto es hermosamente resumido por A.W. Tozer.

“Con la bondad de Dios para desear nuestro mejor bienestar, la sabiduría de Dios para planificarlo y con el poder de Dios para lograrlo, ¿qué nos falta? Ciertamente, somos los más favorecidos de todas las criaturas”20


17 A.W. Tozer. The Knowledge of the Holy (San Francisco: Harper and Row, Publishers, 1961), p. 66.

18 J.I. Packer, Knowing God, p. 80.

19 En Génesis 4:1, se nos dice que Adán ‘conoció’ a su mujer. Esto no habla del conocimiento intelectual, sino que un conocimiento personal, íntimo y experimental. Creo que ‘conocer’ el bien y el mal, es el conocimiento del mal que llega al experimentarlo.

20 A. W. Tozer, The Knowledge of the Holy (San Francisco, Harper and Row, Publishers, 1961), p.70.

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