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13. Une Vue d'Ensemble des Dix Commandements (Exode 20:1-17)

Introduction

Nous savons que « toutes Ecritures est utile » (2 Timothée 3:16). Nous devrions aussi savoir que certains passages des Ecritures sont plus importants que d’autres. Certaines Ecritures servent comme clefs à la compréhension d’autres Ecritures. Par exemple, la parabole du semeur (Matthieu 13:1-23 ; Marc 4:1-25) est un indice important pour comprendre l’enseignement de notre Seigneur. Elle est la clef pour comprendre la raison de Son usage des paraboles (Marc 4:13). Elle est aussi la clef pour comprendre les différentes réponses des hommes au message de notre Seigneur.

Le Décalogue210 (les Dix Commandements) est une des clefs pour comprendre l’Ancien Testament. Cole écrit :

« … les ‘dix mots’ sont à la fois le début et le cœur de la révélation mosaïque. Autour des ‘dix mots’ il est possible de grouper la plupart des provisions du ‘livre de l’alliance’ dans les chapitres 21-23, et autour du livre de l’alliance à son tour de grouper le reste du Torah. »211

Bien que nous ne soyons pas tous d’accord sur ce point, je crois que Cole a raison dans sa conclusion que les Dix Commandements sont un résumé d’introduction de la Loi,212 le cœur de la Loi, plus longue, de Moïse qui suit dans le Pentateuque. L’essence de la Loi est soulignée pour nous en premier, puis la documentation plus détaillée dans la Loi suivra.

Je suis en principe opposé aux éditions « lettre rouge » de la Bible parce qu’elles impliquent que les paroles de Jésus sont comme plus inspirées que celles des apôtres et des prophètes. Néanmoins, je vous rappellerais que le verset 1 du chapitre 20 commence en nous informant que ces commandements ne sont pas donnés indirectement aux Israélites, mais furent parlées par Dieu directement :

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles » (Exode 20:1)

Nous avons ainsi une de quelques-unes des déclarations en « lettres rouges » de l’Ancien Testament. Nous devons certainement sentir que quelque chose d’important a été dit, dont nous devrions tenir compte.

Dans les leçons suivantes, nous regarderons à chacun des commandements en détail, mais dans cette leçon nous allons essayer de gagner une appréciation pour les Dix Commandements dans son intégralité. Ils sont, après tout, un ensemble, et doivent être comprit individuellement en relation à l’ensemble. Nous chercherons donc à avoir une impression complète des commandements dans leur intégrité en préparation pour notre étude plus exacte de la Loi par section.

La Structure du Décalogue

Je suppose que la plupart d’entre nous avons une photo mentale des Dix Commandements, avec cinq commandements gravés sur chacune des tables. En fait, il y a de grandes différences d’opinions sur ce sujet.213 Il y aurait aussi des différences à propos de la numérotation des commandements.214 Cependant, notre attention sera dirigée vers sur la structure totale des commandements.

Il a été remarqué qu’il n’y a vraiment que trois phrases positives en les versets 2-17, alors que le reste ne sont que des phrases négatives – des interdictions. Cela a amené certains à voir les commandements comme ayant trois parties.215 Vus de cette façon, les commandements pourraient être divisés comme ça: La Vénération d’Israël ( vs. 2-7) ; Le Travail d’Israël (vs. 8-11) ; Le Chemin d’Israël (vs. 12-17). Ce sont-là les grandes lignes générales qui seront couvertes dans notre étude des commandements.

Les Caractéristiques des Commandements

Considérant les Dix Commandements dans l’ensemble, il y a un nombre de caractéristiques qui doivent être remarquées.

(1) Le contenu des commandements n’est pas vraiment nouveau. Kaiser signale que bien que les commandements furent officiellement donnés ici comme étant la Loi de Dieu, le Livre de Genèse révèle le fait que ces lois formalisées étaient déjà suivies ou assumées être une norme courante :

En dépit de sa merveilleuse concision, économie de mots, et vision détaillée, il ne doit pas être pensé que le Décalogue fut inauguré et divulgué à Sinaï pour la première fois. Tous les Dix Commandements faisaient partis de la Loi que Dieu avait auparavant écrite dans les cœurs au lieu de la pierre, car tous les dix apparaissent, d’une façon ou d’une autre, dans Genèse. Ils sont :

Le premier, Genèse 35:2 : « Faites disparaître les dieux étrangers »

Le second, Genèse 31:30 : Laban à Jacob : « Pourquoi as-tu volé mes dieux? »

Le troisième, Genèse 24:3 : « et jure-moi par l'Eternel »

Le quatrième, Genèse 2:3 : « Il bénit le septième jour, il en fit un jour qui lui est réservé »

Le cinquième, Genèse 27:41 : « La mort de mon père n'est pas loin, alors je tuerai Jacob mon frère »

Le sixième, Genèse 4:9 : « Où est ton frère Abel? »

Le septième, Genèse 39:9 : « Comment commettrais-je un acte aussi abominable et pécherais-je contre Dieu? »

Le huitième, Genèse 44:4-7 : « Pourquoi avez-vous volé la coupe »

Le neuvième, Genèse 39:17-18 : « (Joseph) est venu vers moi pour se jouer de moi… Mais… s'est enfui »

Le dixième, Genèse 12:18 ; 20:3 : « Tu vas mourir, à cause de cette femme que tu as enlevée, car elle est mariée. »

Bien sûr, pas toutes ces illustrations sont claires, car le texte ne s’arrête pas pour faire la morale de la narration, mais chacune d’elles semblerait ajouter à l’ordre de la création déjà donnée dans le premier chapitre de Genèse.216

(2) Le Décalogue à la forme que des traités seigneurs-vassaux de ce jour dans l’ancien Proche-Orient. Des archéologistes ont découvert qu’il y avait certaines formes littéraires par lesquelles des traités étaient conclus entre le roi et ses sujets. Comparant le Décalogue avec ces traités du Proche-Orient révèle que la même forme de traités Seigneurs-vassaux fut utilisée dans l’alliance que Dieu avait faite avec Israël.

« … Dieu Se révèle exactement dans ces commandements moraux. Pour Israël, le « Livre de l’Alliance » est une définition des termes par lesquels Dieu, un grand monarque, accepta Israël pour Ses sujets sous un traité ‘suzerain’ … Le ‘grand roi’ annonça son identité, souligna ce qu’il avait fait pour ses éventuels vassaux, promit une protection future et sur les motifs de ça, demanda une loyauté exclusive et fixa certaines obligations pour ses sujets. Souvent des listes de malédictions et de bénédictions y sont jointes : celles-là sont aussi familières dans l’Ancien Testament.217

(3) Le Décalogue, bien que similaire en forme aux traités du Proche-Orient, est très différent dans son contenu. Il a été observé qu’il y a des similarités entre la Loi de Moïse et d’autres traités du Proche-Orient, tel que le Code d’Hammurabi. Les deux alliances sont très différentes en ce que l’alliance mosaïque est basée sur une croyance religieuse, pendant que le Code d’Hammurabi (et d’autres) ne l’est pas :

La même similarité se trouve dans leurs formes, par exemple, dans l’usage de la formule ‘si quelqu’un… alors…’ La découverte du Code d’Hammurabi a rétablit le ‘Livre de l’Alliance’, mentionné auparavant… et le Décalogue comme étant d’origine mosaïque. … Mais le Code d’Hammurabi est à un niveau inférieur au Décalogue, simplement parce que le premier n’interdit pas la convoitise (20:17). H. T. Obbink dit : Le Code d’Hammurabi tout entier ne contient pas une seule idée religieuse, pas même dans les lois concernant les prostituées du temple et la magie. Le but n’est pas d’inculquer la vertu, mais plutôt de réglementer les relations sociales. Et les lois d’Israël sont, selon Wildeboer, plus imprégnées avec l’esprit de pitié. Mais nous ne pouvons pas oublier que le Code d’Hammurabi avait pour intention d’être un document légal plutôt que religieux.218

Le Décalogue est religieux en nature, commençant avec les stipulations liées à la relation d’Israël à son Dieu, le Dieu qui l’a délivrée de son esclavage en Egypte. Chaque stipulation du début à la fin, est basée sur la relation d’Israël à son Dieu. Les codes des autres alliances du Proche-Orient sont complètement séculaires.

(4) Le Décalogue est, dans un sens, intensément personnel.

Elle (la Loi) était, en premier, intensément personnelle. Dieu parla des cieux pour que tout le peuple puisse entendre Sa voix (Deut. 4:32-34 : « Un peuple a-t-il entendu comme toi la voix de Dieu parlant au milieu du feu, sans perdre la vie? »). L’ultime motivation pour respecter la Loi était d’être comme le Seigneur – dans Sa sainteté (Lév. 20:26) et en action (Deut. 10:17-19 ; 14:1-2 ; 16:18-20). L’alliance vise à établir une relation personnelle, pas un code de conduite dans l’abstrait.219

Les étudiants du Décalogue ont observé que le « vous » dans les commandements n’est pas pluriel mais singulier. De même, l’ambiance est celle de l’exhortation. Chaque individu est donc exhorté d’entrer dans la joie de service (d’être une prêtrise sainte) en adoptant cette alliance et en obéissant aux lois qui sont contenues dedans.

(5) Le Décalogue n’est pas seulement une constitution, il est la norme de Dieu pour la culture d’Israël. Comme j’étudiais les commandements, il m’est apparu que Dieu ordonnait, jusqu'à un certain point, la culture de la nation d’Israël. Nous évaluons les hommes par leur caractère (ou au moins nous devrions). Mais quelle est la mesure d’une nation ? Je vous soumets qu’un peuple peut, jusqu'à un certain point, être jugé par sa culture. Bien que quelques aspects d’une culture soient amoraux, beaucoup ne le sont pas. En donnant le Décalogue à Israël, Dieu imposait la base morale pour leur culture.

Rappelez-vous qu’Israël venait juste d’émerger de la culture égyptienne. En tant que minorité persécutée, la culture égyptienne, à laquelle les Israélites avaient été exposés pendant 400 ans, était peut-être plus facile à ignorer une fois qu’ils étaient sortis du pays. D’un autre coté, la culture cananéenne n’était surement pas une qui devait être adoptée par le peuple de Dieu. Ainsi, Dieu donna la Loi à Israël pour dicter non seulement la conduite individuelle, mais pour établir un code communautaire de comportement, une nouvelle culture, si vous voulez.

L’importance de cela ne peut être assez exagérée. Quand Dieu sauva Israël, Il le fit pour toute la nation. La nation était composée d’individus, avec son égal de témoins corporatifs à la somme totale de dévotion de chaque Israélite. Aux temps du Nouveau Testament, Dieu sauva des individus, mais Il en a fait une partie d’une assemblée corporative, Son église. Bien qu’il y ait beaucoup de place pour des différences culturelles dans l’église (Actes 15), il y a quelques dimensions de certaines cultures qui doivent être mises de coté parce qu’elles sont incompatibles avec la moralité chrétienne. Dans un sens, l’église établit sa propre culture pour toute sa congrégation. Cela pourrait être une raison pour laquelle John R.W. Stott a titré son exposition du Sermon sur la Montagne, Christian Counter-Culture.220

(6) Les commandements sont pour la plupart négatifs. Il ne faut pas longtemps pour le lecteur d’observer qu’il y a plus de « ne.. pas » dans le Décalogue que de phrases positives. Bien que cela ne puisse pas être nier, je suggèrerais néanmoins que le ton général du texte est positif. J’en arrive à cette conclusion sur la base de plusieurs facteurs.

La raison principale pour laquelle nous nous concentrons sur les négatifs ici dans le Décalogue, est parce que nous avons une attitude négative envers la Loi. Ceux d’entres nous qui croyions que nous ne sommes pas « sous le régime de la Loi, mais sous celui de la grâce » (Romains 6:15), n’ont pas besoin de donner à la nouvelle alliance sa bonne place en essayant de donner à l’ancienne une mauvaise réputation. La position biblique, comme j’ai proposé auparavant, est que l’ancienne alliance était bonne, mais que la nouvelle alliance est meilleure.

Je me rappelle des commentaires de R. C. Sproul à propos de la grâce qui est évidente dans la Loi de l’Ancien Testament :

« Nous ne pouvons nier que le Nouveau Testament semble réduire le nombre d’offenses capitales. En comparaison l’Ancien Testament semble être radicalement sévère. Cependant ce que nous oublions est que la liste de l’Ancien Testament représente une réduction massive des crimes capitaux de la liste originale. Le code de l’Ancien Testament représente tolérance et patience divine infinie. La loi de l’Ancien Testament en est une de grâce stupéfiante.

Grâce stupéfiante ? Je le redirais. La liste des crimes capitaux de l’Ancien Testament représente une réduction massive de la liste originale. C’est une mesure stupéfiante de grâce. Le récit de l’Ancien Testament est principalement un récit de la grâce de Dieu. »221

Comme Sproul continue à dire, originalement la norme était, « L’âme qui pèche mourra. » Adam et Eve eurent la peine de mort prononcée contre eux parce qu’ils avaient croqué le fruit interdit. Ce n’était pas un meurtre, un viol ou un kidnapping ; C’était la désobéissance à un commandement simple de Dieu. Dans notre société, cela ne serait qu’un méfait, loin d’être un crime méritant la peine de mort. Alors la Loi réduisit grandement le nombre d’offenses qui sont punies de la peine de mort. Une fois encore, nous voyons que la Loi a un coté très positif.

Chaque prohibition (chose négative) est le résultat d’une déclaration initiale positive (il y en avait trois). Comme nous voyons ci-dessus, le Décalogue peut être vu comme ayant trois déclarations positives, chacune d’entres

elles étant suivie par des prohibitions qui lui correspondent. Bien que nous soyons enclins à nous concentrer sur le fait qu’il y ait plus de négatifs que de positifs, rappelons-nous que les négatifs sont tous les conséquences logiques d’une déclaration initialement positive.

Les lois de la physique nous disent que pour chaque action il y a une réaction égale et opposée. La même chose est vraie pour la morale et le royaume spirituel. Pour chaque positif il y a un négatif correspondant. Si nous devons briller comme des spotlights dans ce monde obscur, nous devons éviter les actions diaboliques de l’obscurité. Si nous devons être purs et saints, nous devons éviter ce qui est impur. L’accent devrait être sur le positif, pas le négatif. Les négatifs ne sont nécessaires que pour produire des résultats positifs.

On pourrait se demander pourquoi il n’a pas été possible à Dieu d’avoir plus de déclarations positives que de négatives. La réponse est simple : Quand le nombre de positifs excède grandement le nombre de négatifs, il est plus facile de nommer les négatifs. Il y a quelque chose comme neuf commandements négatifs, mais ce ne sont que très peu de négatifs quand vous y pensez, spécialement quand ils sont comparés au nombre de choses positives que constitue l’obéissance aux commandements.

Permettez-moi d’essayer d’illustrer le coté positif des commandements négatifs en attirant votre attention sur les vœux qu’un homme dit pendant la cérémonie du mariage. Le futur mari promet qu’il « renoncera à toutes » et qu’il prend cette femme comme épouse. Le mari pourrait se dire, « Je ne peux pas vivre avec Betty comme épouse… Je ne peux pas vivre avec Sara comme épouse… Je ne peux pas vivre avec Paula comme épouse… » Etc., etc., etc. Pensant comme ça, le mari pourrait penser aux millions de femmes avec lesquelles il ne pourrat pas vivre comme mari et femme. Mais il ne pense pas comme ça. Au lieu de ça, le mari, qui a juste prononcé ses vœux de renoncer à toutes autres, se réjouit en cette seule vérité, qui surpasse toutes les autres : « Je peux prendre Betty (ou quel que soit le nom de sa femme) comme épouse – Alléluia ! » Ce n’est pas le nombre de « nons » comparé au nombre de « ouis », mais la valeur du oui qui a le plus d’importance. A la vue de ça, les quelques négatifs des Dix Commandements sont complètement compensés par les bénédictions positives d’avoir une relation personnelle avec Dieu et de faire parti d’une nation sacerdotale, révèlant Dieu aux hommes.

Pour garder les commandements en résumé concis, Dieu trouva plus facile de faire une liste courte de quelques interdictions (négatifs) que d’essayer d’énumérer chaque liberté positive sous le régime de la Loi. Quand Dieu plaça Adam et Eve dans le jardin d’Eden, Il aurait pu marcher avec eux dans le jardin en disant, « Ça, Adam et Eve,222 c’est un pommier Jonathan. Vous pouvez manger de ses fruits. » « Celui-là est un pommier Macintosh dont vous pouvez aussi manger. » « Et celui-là, c’est un pêcher Alberta. Vous pouvez manger ses pêches. … » Cela aurait pu durer pendant longtemps. Finalement, Dieu aurait pu dire, « Maintenant, pour celui-là, vous ne pouvez pas y toucher. Si vous mangez de ses fruits, vous mourrez. » Cette méthode aurait renforcé la liberté qu’ils avaient dans le jardin, mais ça aurait rendu le Livre de Genèse beaucoup, beaucoup plus long. Alors, pour être bref, Dieu a simplement dit, « Vous prouvez manger tant que vous voulez des fruits de tous les arbres du jardin, mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, vous ne mangerez pas. Si vous mangez de ses fruits, vous mourrez. » (Ma paraphrase de Genèse 2:16-17).

Satan essaya d’utiliser cette interdiction et de créer dans l’esprit d’Adam et d’Eve la suspicion que Dieu était vraiment négatif et restrictif, plutôt que généreux et gracieux. Et il peut être de même avec la Loi. Satan ne voudrait rien de mieux que d’accentuer les négatifs de la Loi pour que vous perdions de vue sa contribution positive. Ainsi, nous reconnaissons l’enseignement des négations comme faisant parti de la stratégie trompeuse satanique, dans l’espoir d’éloigner l’attention des hommes de la grâce de Dieu (1 Timothée 4:1-5).

Le Décalogue est positif parce que notre Seigneur L’a dit. Quand on lui a demandé de résumer l’essence de la Loi, notre Seigneur répondit,

« ---Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton sœur, de toute ton âme et de toute ta pensée.

   C'est là le commandement le plus grand et le plus important.

   Et il y en a un second qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

   Tout ce qu'enseignent la Loi et les prophètes est contenu dans ces deux commandements. » (Matt. 22:37-40).

Dans Exode 20, Dieu exprima l’essence de la Loi de l’Ancien Testament en dix déclarations de principes. Ici, notre Seigneur résuma la Loi de façon encore plus concise, exprimant son principe en deux phrases.

Si on nous demandait de capturer l’essence de la Loi en un seul mot, basée sur la reponse de notre Seigneur dans le chapitre 22 selon l’Evangile de Matthieu, que serait ce mot ? Sans aucun doute, ce mot serait aimer. La Loi peut être résumée d’une façon simple : Aime (1) Dieu ; et (2) votre prochain.

Bon, est-ce-qu’aimer est une notion positive ou négative ? Principalement, ça a une notion positive. A seconde vue, la notion est négative. La raison pour cela est que l’amour est exclusif, nous aimons quelqu’un ou quelque chose plus que quelque chose d’autre. Ainsi, aimer est positif, mais ça a des implications négatives. C’est précisément la façon dont nous devrions regarder la Loi. Elle est principalement et fondamentalement positive, bien que ce coté positif ait des implications négatives.

Finalement, le Décalogue est positif parce que Dieu avait pour intention que les demandes du Décalogue soient remplies par un Israélite – le Messie – pas la nation toute entière.

Dans le chapitre 19 d’Exode, nous apprenons que le don de la Loi fut directement lié à l’appel d’Israël pour être « un royaume de prêtres et une nation sainte » (v. 6). Israël fut appelé par Dieu dans un but bien précis : Pour révéler Dieu au monde en étant un « royaume de prêtres», et une « lumière aux nations » (Ésaïe 42:6 ; 60:1-3). Pour faire cela, Israël devait respecter la Loi de Dieu, non pas pour être sauvé, mais pour révéler le caractère de Dieu. Si Israël devait représenter Dieu, ils devaient être comme Dieu. La Loi représente la façon dont la sainteté de Dieu serait manifestée dans les vies des hommes et des femmes. Quand les Israélites négligèrent d’obéir la Loi de Dieu, ils négligèrent aussi de manifester leur Dieu aux nations.

Cela ne fut cependant pas une surprise pour Dieu. Il n'eut jamais aucunes illusions qu'Israël serait fidèle à la norme mise en place par la Loi. Après que la Loi fut donnée (pour la deuxième fois) dans Deutéronome, Dieu dit,

« Si seulement ils pouvaient garder ces mêmes dispositions à me révérer et à suivre tous les jours tous mes commandements, afin qu'eux et leurs descendants soient heureux pour toujours. » (Deut. 5:29)

Plus tard, quand le peuple promit de suivre Dieu et d’obéir Sa Loi sous l’autorité de Josué, Josué répondit,

« ---Vous ne serez pas capables de servir l'Eternel, car c'est un Dieu saint, un Dieu qui ne tolère aucun rival. Il ne tolérera ni vos révoltes ni vos péchés.

   Si vous l'abandonnez pour adorer des dieux étrangers, il se retournera contre vous pour vous faire du mal. Après vous avoir fait tant de bien, il vous consumera.

   ---Non, répondit le peuple. C'est bien l'Eternel que nous voulons adorer!

   Josué reprit:
   ---Vous êtes vous-mêmes témoins contre vous que vous avez vous-mêmes choisi l'Eternel pour l'adorer. » (Josué 24:19-22)

L’Histoire d’Israël est le récit de comment une génération après l’autre, ils échouèrent d’être fidèles à leur appel saint et selon la norme de la Loi. Nous apprenons du Nouveau Testament que Dieu savait qu’Israël échouerait et ainsi, prévit de réaliser Sa promesse à Abraham d’une autre façon. Ainsi, nous lisons,

« Mes frères, prenons un exemple de la vie ordinaire. Lorsqu'un homme a rédigé son testament en bonne et due forme, personne ne peut l'annuler ou y ajouter quoi que ce soit.

  Or, c'est à Abraham et à sa descendance que Dieu a fait ses promesses. Il n'est pas dit: «et à ses descendances», comme s'il devait y avoir plusieurs lignées pour bénéficier de ces promesses. A ta descendance ne désigne qu'une seule descendance, et c'est le Christ.

  Eh bien, je dis ceci: une alliance a été conclue par Dieu en bonne et due forme à la manière d'un testament; la Loi est survenue quatre cent trente ans plus tard: elle ne peut donc pas annuler cette alliance et réduire par là même la promesse à néant.

  En effet, si l'héritage du salut dépend de l'accomplissement de la Loi, il ne repose plus sur la promesse. Or, c'est bien par une promesse que Dieu a accordé sa faveur à Abraham. » (Galates 3:15-18)

Il n’est pas temps pour une exposition complète de ce texte. Remarquez cependant, comment Paul insiste que la promesse de Dieu, faite dans l’alliance avec Abraham, attend avec impatience sa réalisation par une personne, plutôt que par un groupe. Paul souligne que Dieu ne s’attendait jamais à ce qu’Israël soit une bénédiction pour les païens en tant que nation, par leur accomplissement de l’alliance avec Moïse. Au lieu de ça, Dieu décida d’accomplir l’alliance avec Abraham à travers une personne, le Messie d’Israël. Alors il fut que la promesse à Abraham serait réalisée. Et ainsi, par le Messie, la destinée d’Israël serait accomplie.

Nous voyons cela prouvé dans les Ecritures de l’Ancien Testament. Il y a un mixage mystérieux ou une convergence (au moins dans les temps de l’Ancien Testament) de l’identité de la société d’Israël et son identité avec le Messie. Permettez-moi de montrer une paire d’exemples de comment la destinée de société d’Israël fut réalisée à travers une seule personne, le Messie. Israël devait être « une lumière pour les nations », et pourtant dans ces passages qui parlent de cette fonction, nous avons l’impression définitive que cette fonction est la tâche d’une seule personne. Remarquez le mixage de l’individu et de la collectivité dans ces passages :

« Le peuple qui vivait dans les ténèbres
      verra briller une grande lumière:
      la lumière resplendira
      sur ceux qui habitaient le pays dominé par d'épaisses ténèbres » (Ésaïe 9:1 ; Matt. 4:12-16)

« Moi, l'Eternel, moi, je t'ai appelé dans un juste dessein
      et je te tiendrai par la main;
      je te protégerai et je t'établirai
      pour conclure une alliance avec le peuple,
      pour être la lumière des nations, » (Ésaïe 42:6 ; Luc 2:32 ; aussi Ésaïe 51:4)

« si tu donnes ton pain
      à celui qui a faim
      et si tu pourvois aux besoins de l'opprimé,
      la lumière luira pour toi au milieu des ténèbres,
      et ton obscurité se changera pour toi en clarté de midi, » (Ésaïe 58:10)

« Lève-toi, resplendis, car voici ta lumière,
      car sur toi s'est levée la gloire du Seigneur.

   Voici que les ténèbres couvrent la terre
      et une nuée sombre couvre les peuples,
      mais, sur toi, l'Eternel se lèvera lui-même comme un soleil
      et l'on verra sa gloire apparaître sur toi.

   Des peuples marcheront à ta lumière,
      et des rois à cette clarté qui s'est levée sur toi.

   «Regarde autour de toi et vois:
      ils se rassemblent tous,
      ils viennent jusqu'à toi.
      Tes fils viennent de loin,
      tes filles sont portées comme des enfants sur la hanche.

   Tu le verras alors, tu brilleras de joie,
      ton cœur tressaillira et se dilatera
      car, les richesses que transportent les vaisseaux sillonnant la mer seront détournées vers tes ports.
      Les trésors des nations arriveront chez toi. » (Ésaïe 60:1-5)

Une fois, la « lumière des nations » est Israël, la nation, et pourtant le Messie est Celui qui est vu comme la « lumière du monde ». C’est spécialement clair dans la citation d’Ésaïe dans les Evangiles, faisant référence à la venue de notre Seigneur.

La même convergence de l’appel et de la destinée d’Israël avec celle de son Messie est vue dans les références au « serviteur » du Seigneur dans Ésaïe :

« Quant à toi, Israël, mon serviteur,
      Jacob, que j'ai choisi,
      et descendance d'Abraham, qui était mon ami, » (Ésaïe 41:8)

« Voici mon serviteur, que je soutiens,
      celui que j'ai choisi, qui fait toute ma joie.
      Je lui ai donné mon Esprit
      et il établira la justice pour les nations[a].

  Mais il ne criera pas,
      il n'élèvera pas la voix,
      il ne la fera pas entendre dans les rues.

  Il ne brisera pas le roseau qui se ploie
      et il n'éteindra pas la flamme qui faiblit,
      mais il établira le droit selon la vérité.

  Il ne faiblira pas,
      et il ne ploiera pas
      jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur terre,
      jusqu'à ce que les îles et les régions côtières mettent leur espoir en sa loi.» » (Ésaïe 42:1-4)

Quand on voit l’alternance entre le sens de collectivité (Israël) et de singulier (Messie) dans lequel « le serviteur » est utilisé dans la section d’Esaïe, vous pouvez comprendre pourquoi il est difficile, des fois, de discerner lequel des deux sens est le plus important. Par exemple, dans mon édition de la Bible NASB, le texte dit :

« Voici, mon serviteur
      agira en toute sagesse,
      il sera haut placé,
      très élevé, grandement exalté.

  Beaucoup ont été horrifiés
      tellement le visage de Mon peuple était défiguré
      et tant son apparence n'avait plus rien d'humain. » (Ésaïe  52:13-14)

L’expression « Mon peuple » est en italique dans le texte, indiquant qu’il avait été ajouté par les traducteurs pour augmenter le sens littéral du texte. Les éditions d’après avaient supprimé cette expression. Quelques érudits évangéliques furent grandement angoissés parce que les traducteurs suggèraient que la situation critique de la nation d’Israël était la cause du fait que beaucoup furent horrifiés. Ils insistent justement que toute la portion de ce passage (52:13 – 53:12) fait allusion au Serviteur qui souffrait, le Messie d’Israël, pas la nation elle-même. Mais quand vous voyez comment Israël (le serviteur de Dieu) était inséparablement identifié avec le Messie (le Serviteur de Dieu), la raison pour le problème est évidente, même si les traducteurs se trompaient dans leur interprétation du texte.

Dans les Evangiles, nous avons d’autres indices de la façon dont notre Seigneur, le Messie, retraça les pas d’Israël, seulement d’une façon qui accomplit parfaitement les préceptes et les desseins de Dieu, achevant ainsi pour Israël ce qu’elle, en tant que nation, échoua de faire. Israël resta quarante ans dans le désert, sans nourriture et obéissant pourtant parfaitement Dieu, au milieu de tentations sataniques intenses. Et quand notre Seigneur répondit aux tentations de Satan, Il le fit d’un passage dans le chapitre 8 de Deutéronome, qui parle des desseins de Dieu pendant les tests d’Israël. Ainsi nous ne devrions pas être surpris quand nous lisons dans l’Evangile de Matthieu :

« Joseph se leva donc et partit dans la nuit, emmenant l'enfant et sa mère pour se réfugier en Egypte.

   Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète: J'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte. » (Matthieu 2:14-15 »

C’est une citation de la prophétie d’Osée, qui est une référence à l’exode de la nation d’Israël :

« Quand Israël était enfant, je l'ai aimé,
      alors j'ai appelé mon fils à sortir de l'Egypte » (Osée 11:1)

L’appel pour la nation d’Israël de sortir d’Egypte est maintenant vu comme une prophétie ou un prototype de l’appel du Messie d’Egypte. Les auteurs du Nouveau Testament virent donc la convergence de l’identité de la société d’Israël et de son identité avec le descendant d’Abraham, le Messie.

La chose importante à voir est que l’échec d’Israël de respecter la Loi fut traité par l’obéissance parfaite du Messie à la Loi. La peine de mort que la Loi prononça contre ceux qui ne respectaient pas la Loi fut exécutée sur le Messie d’Israël. La vertu que la Loi exige était la vertu du Messie. La tâche de révéler Dieu aux hommes fut complètement réalisée par le Messie.

C’est pourquoi la Loi est une si bonne nouvelle. Le plus haut la norme de la Loi est, le plus impossible il était pour les Israélites de la respecter. Mais, quand ils échouèrent, plus grand devint l’accomplissement du Messie, qui la respecta à la lettre. La bénédiction que Dieu promit à Israël et aux nations de l’alliance avec Abraham n’était pas la bénédiction qui vint de l’homme respectant la Loi, mais la bénédiction qui vint du Messie, Celui qui respectait parfaitement et réalisa la Loi. Les bénédictions qu’Israël cherchait sont celles qui peuvent être éprouvées en vivant en le Messie, par la foi. Les bénédictions que les païens furent promis sont celles qui sont offertes à ceux qui, par la foi, sont « en Christ » (le Messie). La bonne nouvelle de l’Evangile est que la pénalité que la Loi avait prescrite fut réalisée sur le Messie, qui mourut à la place du pécheur. Les bénédictions qui sont promises aux vertueux sont aussi celles qui arrivent à ceux qui sont « en Christ », et qui partage donc Sa vertu.

La Loi est une bénédiction, non pas parce qu’Israël fut capable de la respecter ou que nous pouvons aussi, mais que Christ l’ait remplie, et offrit à tous ceux qui croient en Lui, les bénédictions qu’Il a gagnées. Ma prière est que vous puissiez vous réjouir dans les exigences de la Loi, sachant que celles-ci ont été remplies, et que vous êtes « en Lui » qui les a remplies.

À à à â É é é è ê ë î ï ô dû où ç ça Ça là « » Moïse Pâque Râ Jéthro Hyksôs Madian Reouel Séphora Guerchôm « JE SUIS » la table de l’Eternel, la table du Seigneur agneau pascal Israélites la croix du Calvaire désert de Chour Myriam abîme Noël

aîné contrôlé dîme frère grâce maîtrise mâle tâche même païenne péché reçu salût sûr sûrement symptôme d'œuvres cœur sûreté prêtre

« Charges, commandments, statutes and laws » = prescriptions, mes commandements, mes préceptes et mes Lois.

Abednego = Abed-Nego ; Abimelech = Abimélek ; Abishag = Abichag ; Ahab = Achab ; Adonijah = Adoniya ; Adullam = Adoullam ; Adullamite = Adoullamite ; Ahuzzath = Ahouzath ; Ai = Aï ; Amalek = Amalec ; Amalekites = Amalecites ; Amorite = Amoréens ; Amram = Amrâm ; Anaq ; Anathoth = Anatoth ; Arpachshad = Arpakchad ; Asher = Aser ; Asenath = Asnath ; Assyrie = Assyrie ; Atad = Atad ; Azel = Atsal ;

Baal-Peor = Baal de Peor ; Balaam = Balaam ; Barak = Baraq ; Bathsheba = Bath-Chéba ; Basemath = Basmath ; Beeri = Beeri ; Beer-lahai-roi = Lachaï-Roï ; Beersheba = Beer-Chéba ; Bela = Béla ; Benaiah = Benayahou ; Ben-oni = Ben-Oni ; Bethel = Béthel ; Bethuel = Betouel ; Bethlehem = Bethléhem ; Bilhah = Bilha ; Boaz = Booz ; Buz = Bouz ;

Caïn = Caïnites ; Canaanites = Cananéens ; Chedorlaomer, king of Elam = Kedorlaomer, roi d’Elam ; Chezib = Kzib ; Christ ;

Deborah = Débora ; Dinah = Dina ; Dothan = Dotân

El-Elohe-Israël = El-Elohé-Israël ; Eliezer = Eliézer ; Eliezer of Damascus = Eliézer de Damas ; Elijah = Elie ; Elim = Elim ; Elkanah = Elqana ; Elon = Elôn ; Enaim = Enaïm ; Ephesus = Ephèse ; Ephraim = Ephraïm ; Ephrath = Ephrata ; Er = Er ; Esau = Esaü ; Isaiah = Ésaïe ; Ezra = Esdras ; Ezekiel = Ézéchiel ;

Gad = Gad ; Gaham = Gaham ; Genesis = Genèse ; Gershon = Guerchôm ; Gerar = Guérar ; Geshsemane = Gethsémané ; Gideon = Gédéon ; Gilead = Galaad; Girgashite = Guirgasiens ; God = Dieu ; Goliath = Goliath; Gomorrha = Gomorrhe ; Goshen = Gochên

Hagar = Agar ; Haggith = Haggith ; Ham = Cham ; Hammurabi = Hammurabi ; Hamor = Hamor ; Hannah = Anne ; Haran = Harân ; Havilah = Havila ; Hebron = Hébron ; City of Enoch = Hénoc ; Herod = Hérode ; Heth = Ephron ; Hirah = Hira ; Hittite = Hittites ; Hivite = le Hévien ; Horeb = Horeb ; Hosea = Osée ; Hyksos = Hyksôs ;

Ismaël ; Ishmaelite = Ismaélites ; Israël ; Issachar = Issacar ;

Jabbok = Yabboq ; Japheth = Japhet ; Jebusite = Yebousiens ; Jehoiada = Yehoyada ; Jehovah = Jéhovah ; Jeremiah = Jérémie ; Jésus ; Jethro = Jéthro ; Jezebel = Jézabel ; Joab = Joab ; Jochebed = Yokébed ; Joshua = Josué ; Jonah = Jonas ; Judah = Juda ;

Kadesh = Qadech ; Kadesh-barnea = Qadech ; Kadmonite = Qadmonéens ; Kemuel = Qemouel ; Kenite = Qéniens ; Kenizzite = Qeniziens ; Keturah = Qetoura ;  Kiriath-arba = Qiryath-Arba ;

Laban = Laban ; Leah = Léa ; Lemeck = Lémek ; Lemuel = Lemouel ; Levy = Lévi ; Lord’s Table = la table de l’Eternel ; Lot = Loth ; Luz = Louz ;

Maacah = Maaka ; Machpelah = Makpéla; Mahalath = Mahalath ; Mahanaim = Mahanaïm ; Malachi = Malachie ; Mamre = Mamré ; Manasseh = Manassé ; Marah = Mara ; Massah = Massa ; Medan = Medân ; Melchizedek = Melchisédek ; Meribah = Meriba ; Meshach = Méchak ; Micah = Michée; Midian = Madian ; Midianite = Madianite ;Migdal Eder = Migdal-Eder ; Migdol = Migdol ; Milcah = Milka ; Molech = Molok ; Mordecai = Mardochée ; MoSes = Moïse  ; Mount Moriah = Morija ; Miriam = Myriam

Nahor = Nahor ; Naphtali = Nephtali ; Nathanael = Nathanaël ; Nazareth = Nazareth ; Nebaioth = Nebayoth ; Nebuchadnezzar = Nabuchodonosor ; Negev = Néguev ; Nehemiah = Néhémie ; Niphilim = les géants ; Nineveh = Ninive ; Ninevite = Ninivites ; Noah = Noé ; Oaks of Mamre = chênes de Mamré ; ? = chêne de Moré ;

Obadiah = Abdias ; Onan = Onân;

Paddan-aram = Paddân-Aram ; Passover = la Pâque ; Perez = Pérets ; Perrizites = Phéréziens ; Pentateuch = Pentateuque ; Penuel = Péniel ; Pergamum = Pergame ; Pharisees = pharisiens ; Philip = Philippe ; Philippi = Philippes ; Philistines = Philistins ; Pi Hahioroth = Pi-Hahiroth ; Phicol = Pikol ; Pithom = Pitom ; Potiphera = Poti-Phéra ; Pouah = Poua ; feast of Purim = Fete des Pourim ;

RaamSes = Ramsès ; Rahab = Rahab ; Rebekah = Rébecca ; Red Sea = Mer des Roseaux ; Rehoboth = Rehoboth ; Rephaim = Rephaïm ; Rephidim = Rephidim ; Reuben = Ruben ; Reuel = Reouel ; Reumah = Reouma ;

Sadducees = sadducéens; Samaria = Samarie ; Sarah = Sara ; Sarai = Saraï ; Saul = Saül ; Seir = Séir ; Septuagint = Septante ; Shadrach = Chadrak ; Shechem = Sichem ; Shelah = Chéla ; Shen = Sem ; Shinar = Chinéar ; Shiphrah = Chiphra ; Shua = Choua ; Shur = Chour ; Sidon = Sidon Simeon = Siméon ; Sinai = Sinaï ; Sodom = Sodome ; Stephen = Etienne ; Succoth = Soukkoth ; Sunammite = Sunamite ;

Tahash = Tahach ; Tebah = Tébah ; Terah = Térah ; Timnah = Timna ;

Ur = Our ; Uz = Outs ; Uzzah = Ouzza ; Uzziah = Ozias ;

Yahweh = Yahvé ; Jokshan = Yoqchân ;

Zachariah = Zacharie ; Zaccheus = Zachée ; Zebulun = Zabulon ; Zaphenath-paneah = Tsaphnat-Paenéah ; Zerah = Zérah ; Zeruiah = Tserouya ; Zilpah = Zilpa ; Zimran = Zimrân ; Zipporah = Séphora ; Zoar = Tsoar

Ability = aptitude According = Selon Almighty = Tout-Puissant Although = bien que As though = comme si At the expense = au détriment Christmas = Noël Calling = vocation Cry out = implorer Deacon = diacre To deal = porter, traiter, confronter Dealings = negociations Designed = désigné à Disparagingly = negativement Either = ou Elders = responsables Emphazise = accentuer, souligner Evidence (v) = témoigner, prouver Expecting = anticipant Failing = ratant, manquant, loupant, laissant Focus = concentrer, focaliser Further(more) = de(en) plus, en outre to Further = promouvoir, encourager Gentiles = Païens Godly = Devot God’s Day = le grand Jour Gospel = l’Évangile Grasp = saisir, aggripper, accrocher greatness = excellence Hence = d’où, de là Henceforth = désormais, dorénavant However = cependant Incline = incliner, porter Enclined = être enclin, prédisposé évangélique = chrétiens Indeed = effectivement Inference = Inférence = deduction, conclusion, conséquence Insofar = pour autant que, Instead = au lieu de, a la place de, plutot Involve = implique Keep a promise = tenir une promesse Lest = de peur que Likewise = de même, pareillement, aussi, également Little wonder = Pas étonnant Mete out = infliger Most High = Très-Haut Namely = à savoir Needless = inutile Neither = ni Nevertheless, Nonetheless = néanmoins Noah = Noé Overlook = oublier, negliger Overrule = maîtriser, rejeter, dominer, gouverner Passover Lamb = l’Agneau pascal Pointing out = indiquer Pro-choice = pro-choix Prop = soutien, appui Provide = fournir, subvenir, pourvoir, assurer Rebuke = reprimander, reprocher Refer = se référer, se rapporter a, faire allusion Regardless = malgré tout Reiteration = répétition Reminded = remémoré Righteousness = droiture, vertu Saving grâce = grâce justifiante Seemingly = apparament Reader = lecteur Significance = signifiance sœur Sinfullness = culpabilite Somehow = d’une maniere ou d’une autre Somewhat = un peu Servanthood = soumission Stress = insister Surrender = abdiquer, abandonner, rendre, ceder, racheter, livrer Then = alors Thereby = ainsi Therefore = donc Though = quoique, bien que Through = par Throughout = partout Thus = ainsi Thwart : déjouer, contrarier, contrecarrer Unborn = non-né Unless = à moins, sauf Unspecified = quelconque Urge = conseiller vivement, pousser, presser Walk with God = parcous avec Dieu Whatever = quel que soit, quoi que, tout ce que, n’importe quel Whenever = chaque fois que Whether = si, soit Within = dans les limites Worship = adorer Wrong = avoir tort Yet = pourtant

A point of no return = un moment de non-retour

As a whole = dans son integralite

At face value = pour (comme) étant vrai

Funeral cave = le tombeau

I likened = j’ai comparé

In the light of = in relation to, en relation a

I urge you = je vous exhorte, conseille, recommande

In respect with = en ce qui concerne…

In point of fact = en effet

It didn’t take long = il n’a pas fallu longtemps

Keep a promise = tenir une promesse

Let alone = sans parler de…

Living hand to mouth = vivre au jour le jour, ne pas econmiser pour l’avenir

Love at first sight = coup de foudre

No matter = peu importe

No wonder = Pas étonnant

Playing in someone’s hand = jouer le jeu de quelqu’un

To point out = signaler

Rise to the occasion = saisir l’opportunité quand elle se presente.

Self-control = maîtrise de soi

Self-indulgent = qui ne se refuse de rien ; complaisant vis-a-vis de soi-meme

So called = soi-disant

Taken for granted = considéré comme allant de soi

The cupbearer and the baker = le chef des échansons et le chef des panetier


210 “In 34:28 and Deuteronomy 4:13; 10:4 it is called literally ‘the ten words’ (translated ‘Ten Commandments’), and hence the name ‘Decalogue’ (from the Greek deka = ‘ten’ and logos = ‘word’), which was apparently used first by Clemens of Alexandria, and is appropriate.” W. H. Gispen, Exodus, trans. by Ed van der Maas (Grand Rapids: Zondervan Publishing House, 1982), p. 185.

211 R. Alan Cole, Exodus: An Introduction and Commentary (Downers Grove: InterVarsity Press, 1973), p. 149.

212 There are other such summaries, as Kaiser points out: “This penchant for reducing a maze of details into a limited set of principles is not limited to the two accounts of the Decalogue in Exodus 20 and Deuteronomy 5. There are at least seven other summaries to which the Jewish community have regularly pointed. These are: the eleven principles of Psalm 15 (cf. Ps. 24:3-6); the six commands of Isaiah 33:15; the three commands of Micah 6:8; the two commands of Isaiah 56:1; and the one command of Amos 5:4; Habakkuk 2:4; and Leviticus 19:2.” Walter C. Kaiser, Jr. Toward Old Testament Ethics (Grand Rapids: Academie Books, 1983), p. 81.

213 “There is no agreement as to whether each of the two tablets contained five commandments (Philo, Josephus, Irenaeus, etc), or one four and the other six (Calvin), or one three and the other seven (Augustine). Today some are of the opinion that each of the two tablets contained all ten commandments …” Gispen, pp. 187-188.

214 “The laws are not numbered, however; therefore Roman Catholic and Lutheran communions make but one what Reformed and Greek Orthodox call the first two. In order to keep the number ten, the reformed and Greek Orthodox must divide the tenth commandment into two, making the first sentence of the tenth commandment number nine and the rest number ten.” Kaiser, p. 82. Cf. also, Cole, p. 152.

215 “There are only three positive statements in verses 2-17 of Exodus 20—all without a finite verb. … John J. Owens has suggested that these three clauses might serve as the basis for dividing up the Decalogue into three sections and govern the other seven commands. In fact, in Deuteronomy 5:6-21, the commands are connected (unlike Exodus 20:2-17) by the conjunction … (‘and’) that suggests that they are all governed by the fifth commandment. If adopted, the phrases might be rendered: (1) I being the Lord your God … [therefore observe commandments one to three]; (2) Remembering the Sabbath day … [therefore do vv. 9-11]; and (3) Honoring your father and mother … [therefore observe commandments six to ten]. It would seem appropriate, therefore, to use this outline for discussing the Decalogue: (1) Right Relations With God (vv. 2-7), (2) Right Relations With Work (vv. 8-11), and (3) Right Relations With Society (vv. 12-17).” Kaiser, p. 84.

216 Kaiser, pp. 81-82. Gispen seems to agree, when he writes, “… the archaeological discoveries support the thesis that the Ten Commandments are a restatement and clarification of the innate moral Law with which man was created (cf. Rom. 2:14-15).” Gispen, p. 186.

217 Cole, pp. 150, 153. Referring to Exodus 20:2, Cole writes, “Our new understanding of the process of covenant making in early Western Asia … has shown conclusively that such a self-proclamation is an integral part of any covenant making. Although Mendenhall’s evidence is largely from Hittite sources, no doubt the Hittites are simply reproducing what was the wider pattern throughout the whole area” (p. 153). Cole goes on to indicate that while the form is strikingly similar to the ancient Hittite suzerainty treaties, this does not mean that the content is diluted or diminished in any way, comparing the similarities in style to that of Paul’s letters with the contemporary Greek format of his day (p. 153).

218 Gispen, p. 186.

219 Kaiser, p. 77.

220 John R. W. Stott, Christian Counter-Culture (Downers Grove: InterVarsity Press, 1978).

221 R. C. Sproul, The Holiness of God (Wheaton: Tyndale House, 1985), p. 148.

222 Just to keep the record straight, God seems to have given the command regarding the forbidden fruit only to Adam, since Eve had not yet been created. It would appear that it was Adam’s responsibility to communicate this command to her.

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