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Where the world comes to study the Bible

La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 38, Edition de l’hiver 2021

A ministry of…

Author: Dr. Roger Pascoe, President,
Email: [email protected]

I. Renforcement De La Prédication Par Exposition
“La Prédication Des Récit Hébreux “(Pt. 1)

Dans cette édition du Net Pastors Journal, je veux introduire le sujet de la prédication des récits de l’Ancien Testament, que je développerai dans la prochaine édition.

Dans un premier temps, je dois faire des commentaires introductifs sur le sens fondamental de l’A.T. Par exemple…

Romains 15 :4, « Or tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et la consolation que donne les Ecritures, nous possédions l’espérance. “

1 Cor. 10 :11, “Ces chose leurs sont arrivées pour servir d’exemples, elles ont été écrites pour notre instruction. »

2 Tim. 3 :16-17, “Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. »

Luc 24 :27, “Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. »

Deuxièmement, permettez-moi de d’esquisser les trois sections que comprend la structure de l’A.T. …

1. La Torah / la Loi (de Genèse à Deutéronome). Elle va de la période du commencement jusqu’à l’entrée dans la terre promise.

2. Les Prophètes :

a) Les Anciens Prophètes (Josué, Juges, Samuel, 1 et 2 Rois). Cette section couvre la période de l’entrée dans la terre promise jusqu’à l’exile.

b) Les derniers Prophètes. Elle comprend 31/2 de prophètes majeurs (y compris ½ de Daniel) plus 12 prophètes mineurs = 15½ au total comme suit :

Préexilique : Jonas, Amos, Osée, Michée, Esaïe, Nahum, Habacuc, Sophonie, Joël (9 au total)

Exilique : Ezéchiel, Abdias, Daniel, Jérémie (3½ au total)

Postexilique : Aggée, Zacharie, Malachie (3 in total)

3. Les Ecrits :

Les Petits Rouleaux : Ruth, Esther, Lamentations

Histoire Théologique : 1 et 2 Chroniques, Esdras, Néhémie, ½ Daniel.

Les Livres de Sagesse : Job, Proverbes, Cantique des Song of Solomon, Ecclésiaste

Les Livres Poétique : Psaumes

I. Introduction Au Recit Hebreux

Qu’est-ce qu’une narration ? Sommairement parlant, une narration (ou un récit) est la chronique d’évènements liés, qui ont lieu sur une certaine durée de temps. En tant que tel, la caractéristique première de la narration est le mouvement, l’évolution chronologique et expérimentale (par exemple plus semblable à un film qu’à une photo). Les récits ne relatent pas simplement l’avènement des évènements dans le temps, ils relient aussi ces avènements aux évènements - chaque action dans l’histoire occasionne le commencement d’une autre action ou réponse. Cela déclenche une chaine d’évènements, qui atteint une conclusion, qui lie ces avènements d’évènement ensemble. La conclusion implique les conséquences de la série d’actions qui ont eu lieu.

Ainsi, chaque histoire a un début, un milieu, et une fin, tout comme un message, ces sections sont interdépendantes les unes des autres. Le début décrit la situation, le besoin ou le problème. Le milieu décrit l’action qui est entreprise en réponse à la situation, le besoin ou le problème esquissé au début. La fin se développe à partir du milieu, en ce sens qu’elle vous dit le résultat issu de l’action entreprise au milieu. De cette manière, la fin aussi est liée au début (tout comme elle est liée au milieu), en ce sens qu’elle résout la situation, le besoin, le problème avec lequel le récit a commencé.

Ainsi, les récits, décrivent non seulement les évènements qui ont lieu dans le temps, mais ils sont également élaborés pour organiser ces évènements, pour leur donner « un sens logique et donner forme aux avènements des évènements incohérents», de manière que la vie, telle que dépeinte dans l’histoire ne soit pas « un tohu-bohu sans sens ou d’expériences disparates » (Tom Long, Preaching and the Literary Forms of the Bible, 72). En fait, la vie entière est un récit, non pas un récit qui « ne signifie rien » comme l’a déclaré Shakespeare, mais un récit qui a un but et un sens, parce que Dieu est au contrôle, réalisant ses desseins souverains. C’est pourquoi les témoignages personnels sont si puissants.

Il y a plusieurs sortes de récits. Pour le but de cet article, lorsque nous parlons de récit, nous entendons un récit « historique » avec des référents historiques (par ex. des histoires vraies qui ont lieu dans temps), à moins que l’intention de l’auteur indique le contraire. Ainsi, il y a une vraie histoire derrière la Bible. L’histoire de l’A.T., comme nous la possédons, est une vraie histoire littéraire. Elle peut avoir un arrière-plan oral en parties, des sources variées peuvent être découvertes dans certaines sections, mais nous avons une littérature contenant un récit enraciné dans l’histoire.

Il est toujours bien de se rappeler que, comme les auteurs du N.T., les auteurs de l’A.T. n’étaient pas des théologiens, mais des écrivains talentueux comme Tom Long le met en exergue :

“Les écrivains bibliques étaient des artistes littéraires de talent et de sophistication considérable, qui n’étaient pas ignorants des possibilités créative et théâtrale de la langue. Cependant, ces tendances artistiques n’étaient pas le fruit du hasard, mais disciplinées par les desseins théologiques plus larges qui dirigeaient le travail de l’écrivain… Ce but hautement théologique plaçait les écrivains bibliques…au milieu d’une réciprocité entre deux forces. D’une part, ils croyaient au caractère immutable de la volonté de Dieu, la consistance de la promesse divine, et ils étaient certains que Dieu avait un plan harmonieux pour la création. D’autre part, ils savaient que l’histoire humaine était vraiment désordonnée, que la liberté humaine était hasardeuse, et les êtres humains obstinés et résistants. Le récit est devenu un genre littéraire particulièrement apte à capter le plus complètement possible la gamme de réciprocité entre ces forces opposées… En résumé, les auteurs bibliques ont produit des récits, non pas dans le vide, mais à partir d’une lutte pour produire une concordance entre la forme littéraire et leur vision théologique du monde” (Thomas Long, Preaching and the Literary Forms of the Bible, 67).

II. Les Caracteristiques Generaux Du Recit Hebreux

1. Le Récit Hébreux Est Scénique.

C’est la caractéristique la plus ordinaire (ex. David et Goliath). L’action est divisée en une séries de scènes dans des endroits différents. Habituellement, il y a une relation spéciale entre l’action, les personnages impliqués dans l’action et l’endroit. L’endroit crée une atmosphère distincte. Ainsi, lorsque vous prêchez sur un récit de l’A.T, notez …

(a) Les personnages. Comment les décrit-on (leur statut, nom et origine) ? Qui est impliqué ? Comment interagissent-ils ? Les auteurs emploient des techniques variées pour décrire les personnages dont ils écrivent :

(i) La description. Le récit Hébreux donne très peu de détail ; c’est plutôt juste des descriptions générales. Le récit Hébreux est peu intéressé à présenter l’apparence du personnage plutôt qu’à la découverte de quel genre de personne le personnage est.

(ii) L’intériorisation. Le narrateur ouvre une fenêtre sur l’état mental ou émotionnel du personnage au lecteur. Un auteur peut faire un commentaire sur la pensée ou l’opinion du personnage (ex. Gen. 8 :11b ; Ex. 2 :24, 25). Par exemple, le narrateur peut citer de façon extensive les pensées du personnage (ex. Ex. 2 :14 ; Ex. 3 :3).

(iii) Le dialogue directe. C’est la méthode préférée du récit Hébreux pour soutenir l’action dans la scène – qui a dit quoi à qui.

(iv) Les actions. Les actions peuvent être relatées sans discours. Un tel récit sans discours éclaire sur le personnage. Elles servent de commentaire non annoncé sur un discours du personnage (ex. Gen. 30 :33-34).

(v) Le contraste. En plaçant les personnages en juxtaposition, un auteur met en lumière leurs traits de caractère – ex. Déborah et Barak (Juge 4-5). Déborah est toujours décisive tandis que Barak est hésitant.

(vi) Le point de Vue. L’auteur peut présenter des informations par la voix et les yeux du narrateur omniscient ou l’un quelconque des nombreux personnages dans le récit – ex. David et Bathsheba (2 Sam. 11). Ce récit commence avec des informations d’arrière-plan par le narrateur (v. 1). Puis, le lecteur voit ce que David voit (v. 2). La troisième perspective est celle d’un messager (v. 3). Dans les versets restants du chapitre, l’auteur oscille de la perspective d’un personnage à celle d’un autre – celle de David, d’Uri, de Joab, du messager et de Bathseba. Cela finit par un discours directement adressé par le narrateur aux lecteurs : “Ce que David avait fait déplut à l’Eternel “(v. 27b). Il est toujours important d’identifier celui qui parle.

(b) Le dialogue. Faites attention pour ne pas prendre trop psychologiquement ce qui est dit. Souvent, le premier mot dit indique la base de l’évènement. C’est là que les motifs et les pensées sont révélés.

(c) La scène (c.-à-d. la séquence des évènements). Le développement de la scène peut être simple ou complexe, mais ils ont tous une action progressive à travers un début, un milieu et une fin. Certains types de conflits arrivent au début et deviennent compliqués par le milieu et sont finalement résolus à la fin.

(d) La célérité. Comment le récit évolue-t-il ?

(e) Le narrateur. Le narrateur peut être omniscient, caché, ou anonyme. Il peut exprimer son point de vue. Il peut même être l’un des personnages.

2. Le Récit De L’a.T. Est Succinct.

Les narrations de l’A.T. sont comprimées. Pour ce faire, faites attention à l’arrangement et au détail. Prenez garde à la manière dont l’auteur sélectionne son matériel. Sa sélection dépend habituellement du point de vue théologique qu’il entend véhiculer – par ex. il y met uniquement ce dont nous avons besoin pour comprendre sa ligne théologique. N’essayez pas de suppléer aux détails que l’auteur n’a pas dits, à moins qu’ils soient évidents par implication ou à partir d’un autre passage.

3. Le Récit De L’a.T. Est Subtile.

Le récit de l’A.T. montre plus qu’elle n’en dit. Les grandes déclarations peuvent se faire dans un commentaire, un évènement ou une description subtile. “C’est seulement occasionnellement que l’auteur laisse transparaître le point de vue de Dieu aux lecteurs “(Sidney Greidanus, Modern Preacher and the Ancient Text, 207). Généralement, le point de vue doit en être déduit. Le narrateur parle typiquement à travers les mots et les actions des personnages dans le récit. C’est à travers eux qu’il dévoile son message. Lui-même, il reste habituellement caché, les déclarations critiques sont au moins aussi lointaines que directes.

III. La Structure Et Les Outils Litteraires Dans La Recit Hebreux

1. La Répétition. Les mots-clés, les expressions, les phrases et les motifs récurrents (ex : les pierres dans le récit de Jacob, l’eau dans l’histoire de Moïse), et les thèmes.

2. Les motifs récurrents, les structures et les séquences. Par exemple, dans Juges Israël à fait le mal…Dieu les a livrés…Dieu leur a envoyé donné un libérateur…ils ont été restaurés…ils ont fait le mal encore.

3. Les jeux de mots. Ils sont parfois difficiles à saisir dans notre traduction, mais auraient été évidentes pour les lecteurs et auditeurs initiaux.

4. Les lignes poétiques dans le contexte du récit (discours augmenté). Par exemple, “L’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers “(1 Sam. 15 :22).

5. Les serre-livres (inclusios et chiasmes). C’est outils littéraires sont très ordinairement employés pour former la structure du récit.

Les Inclusios sont des serre-livres. Ils montrent comment et où commence le récit. On voit cela clairement dans le récit de Jacob (Gen. 28 :10-32 :31) où, premièrement, “le soleil était couché » (Gen. 28 :11) et plus tard “...Le soleil se levait » (Gen. 32 :31). Pourquoi l’auteur juge convenable d’inclure ce détail ? Il y a deux raisons :

(1) Les deux expressions encadrent la section – Gen. 32 :31 où « le soleil se levait couché » nous relie à Gen. 28 :11 où « le soleil était couché. “Ces deux expressions forment une inclusio.

(2) le matériel entre 28 :11 et 32 :31 forment un “cycle spirituel” significatif dans la vie de Jacob dans lequel il passe de l’obscurité spirituelle (le coucher du soleil – c’est probablement la période la plus ténébreuse de sa vie, quand il fut éjecté de chez lui et n’avait nulle part où demeurer), à la lumière spirituelle (le lever du soleil – Jacob a changé un coin significatif de sa relation avec Dieu après toutes ses années et expériences qui sont intervenues).

Les Chiasmes attirent l’attention du lecteur sur le point culminant du récit. On voit très clairement une structure de chiasmes inversée dans le livre de Ruth (voir Tom Long, 82-86) :

Le début (1 :1-22). La chute vertigineuse de la situation de Naomi et de Ruth.

Le milieu :

a) Le développement de la relation entre Ruth et Boaz (2 :1-23)

b) L’intrigue de Naomi et la réponse de Ruth (3 :1-18)

c) Le trajectoire inverse et le point culminant – la réponse de Boaz (4 :1-12).

La fin (4 :13-22). La rédemption de Boaz. Ruth et Naomi sont bénies. L’espoir est restauré.

6. Analogie et Contraste ou Comparaison. Les récits de l’A.T. utilisent fréquemment l’analogie en forme de figures de style comme les métaphores, les comparaisons, l’hyperbole, la personnification (ou anthropomorphismes). De cette manière, l’auteur décrit la réalité dont il parle dans le récit en terme d’appel à notre sens de l’imagination.

Similairement, le contraste et la comparaison sont fréquemment utilisés par les auteurs de l’A.T. Par exemple dans 1 Samuel, l’auteur ne perd pas du temps pour nous introduire dans un contraste entre Anne (et son fils Samuel) et Eli (et ses fils Hophni et Phinées). Son fils et elle continue d’être bénis par Dieu, tandis qu’Eli et ses fils continue d’être jugés par Dieu. De même, vous avez le contraste étendu et net entre Saül et David dans lequel Saül agit comme une mèche à papier pour David – ex : les traits de caractère de Saül sont totalement le contraire de ceux de David et servent à mettre en exergue le caractère de David.

Dans la prochaine édition de ce Journal, je vais esquisser quelques suggestions pour l’étude et la prédication sur les récits hébreux.

II. Renforcement Du Leadership Biblique

Si vous pensiez que votre mariage était la seule fois où vous avez promis “d’honorer et d’obéir” à quelqu’un, j’ai des informations pour vous – ça devrait également être la promesse d’une église en bonne santé pour ses leaders. Dans cet article, je voudrais développer le sujet suivant : “Honorer les Leaders de l’Eglise “. Il est basé sur Hébreux 13 :7-8 et 17-19.

Le N.T. parle peu de ce sujet des relations entre l’église et ses leaders, mais ce qu’il dit est d’une importance vitale. Ce passage d’Hébreux 13 nous enseigne qu’”Une église en bonne santé honore ses leaders pieux”. L’auteur des Hébreux donne trois exhortations qui définissent l’honneur d’une assemblée pour ses leaders.

I. Nous Honnorons Nos Leaders Pieux En Apprenant De Leur Exemple Fidele (13 :7-8)

“Souvenez-vous de vos conducteurs / responsables” (13 :7). Nous devons nous “souvenir” de nos conducteurs - ceux qui ont servi parmi nous, qui nous ont influencé, qui ont façonné en nous ce que nous sommes aujourd’hui (la manière dont nous pensons et agissons et la manière dont nous croyons). Celui qui a écrit aux chrétiens Hébreux dit : “pensez à qui ils étaient, à ce qu’ils ont dit et fait, à l’héritage qu’ils ont laissé, à comment ils ont influencé vos vies. Réfléchissez à leur ministère parmi vous. » Cela est un exercice profitable pour vous souvenir de leur exemple de fidélité et de constance, et pour emboîter leur pas en faisant cela, non pour la nostalgie. Ils sont nos héros, nos mentors auxquels nous regardons. Ils sont les premiers influenceurs dans nos vies, ceux dont les vies sont des paradigmes pour la vie chrétienne, ceux dont nous pouvons parfois nous demander : “Qu’auraient-ils fait, dit ou pensé de ceci et de cela ? Qu’ont-ils enseigné sur cela ? Comment auraient-ils pu réagir ? Quel conseil nous auraient-ils donné dans cette situation ?”

Nous vivons dans une époque où l’on respecte peu les leaders, spécialement ceux d’une génération précédente. “Une fois qu’ils s’en sont allés, c’est fini” dit-on, “et on évolue vers des choses plus nouvelles et meilleures. Les anciens sentiers étaient juste bons pour leur temps, mais nous sommes plus progressistes maintenant, les choses ont changé. “Cet auteur des Hébreux dit : “Non ! Au contraire, souvenez-vous des sentiers passés, les sentiers éprouvés et trouvés vrais. Souvenez-vous de ceux qui vous ont établi dans la vérité. Souvenez-vous de ceux dont la contribution a été décisive dans votre foi. Souvenez-vous de ceux qui ont travaillé parmi vous, agissant dans la foi, et faisant œuvre de pionniers avec l’évangile. » L’apôtre nous exhorte à apprendre d’eux …

1. Nous Devons Apprendre De L’exemple De Ce Qu’ils Pensaient (13 :7a).

« ...qui vous ont annoncé la parole de Dieu “(13 :7a). La Parole de Dieu était le sujet de leur conversation, de leur enseignement, de leur prédication. Ils n’ont pas prêché les sermons du “comment faire “qui sont en vogues actuellement. Ils vous ont prêché l’évangile. Leur conversation et leur prédication étaient le fondement qui a étayé l’église. Si vous creuser sous la surface, vous verrez que leur enseignement vit encore. Il se peut qu’ils ne soient plus là physiquement, mais ils sont sûrement là spirituellement.

Nous les honorons en apprenant de leur exemple fidèle. Nous devons apprendre de ce qu’ils ont enseigné ; et…

2. Nous Devons Apprendre De L’exemple De Comment Ils Ont Vécu (13 :7b-8).

« Considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi » (13 :7b). Leur “foi “renvoie à ce qu’ils ont enseigné, cru et vécu. Cela renvoie sans doute à la fois aux vérités de l’Ecriture qu’ils ont enseignées et à la confiance personnelle en Dieu qu’ils ont pratiquée. Les croyants Hébreux auxquels cette exhortation est adressée étaient tentés de renoncer à la foi chrétienne, de retourner aux pratiques et aux croyances du Judaïsme. Pour cela, cette exhortation était particulièrement appropriée…

(a) Imitez leur foi en matière de confiance en Dieu –la foi par laquelle vous vivez en totale dépendance de Dieu ; la foi par laquelle vous faite confiance à Dieu pour pourvoir à tous vos besoins selon les richesses de sa gloire en Christ-Jésus ; la foi par laquelle vous affrontez l’avenir sans savoir où, il pourrait vous conduire.

(b) Imitez leur dans la vérité de Dieu, la foi qui a été autrefois transmise aux saints (Jude 3), les Ecritures inspirées qui contiennent tout ce dont nous avons besoin pour la vie et la piété (2 Pet. 1 :3), la foi qui contient le corps de vérité que nous croyons, auquel nous avons confiance et que nous enseignons.

« Imitez » leur fois. Cela ne veut pas dire de les suivre aveuglement juste parce qu’ils font partie de votre histoire, ou juste parce que vous leur êtes émotionnellement attachés. Mais suivez-les en « considérant la fin de leur conduite. » Après avoir prudemment pesé leur vie et leurs enseignements, après avoir examiné de près la fin de leur vie, après avoir noté le fruit de leur témoignage, après avoir regardé de façon répétée l’héritage de réussite de leur vie, après avoir considéré l’entièreté de leur vie (du début à la fin, de la tête au pied), après avoir observé comment ils ont vécu leur vie, suivez donc leur exemple ! Imitez leur foi, vivez comme ils ont vécu, parlé comme ils ont parlé. Soyez fermes dans la foi comme ils l’ont été.

Et de peur que vous ne pensiez que vos dirigeant ecclésiastiques ne sont pas fiables (certains sont bons, d’autres mauvais ; il y en a qui restent et d’autres qui partent ; certains vous ont laissé un bon goût dans la bouche, d’autres, un mauvais goût), considérez et imitez alors la tête de l’église, notre leader suprême, et notre exemple ultime de foi, “Jésus-Christ », Celui qui « est le même hier, aujourd’hui et éternellement “(13 :8). Il ne change pas, il est immuable et parfaitement constant. Il est « Jésus », le Sauveur, Celui qui sauve son peuple de leurs péchés. Il est « Christ », L’oint, le Messie, l’Envoyé, le Fils de Dieu. Il est Celui qui ne change pas, Celui qui est le « le même hier, aujourd’hui et éternellement. »

Jésus-Christ est le même “hier “parce qu’il est le Dieu d’autrefois, le Dieu de la Création, et le Dieu de la rédemption, Celui qui était mort et qui vit maintenant. Il est le même aujourd’hui, parce qu’il est le Dieu du présent, Celui qui intercède pour nous à la droite de Dieu, notre souverain sacrificateur (5 :6 ; 6 :20 ; 7 :17, 21, 24-25, 28 ; 9 :24). Il est le même “éternellement” parce qu’il est le Dieu du future, le Seigneur éternel devant lequel tout genoux dans l’univers fléchira un jour (Phil. 2 :10-11).

Et parce qu’Il est toujours le même, vous pouvez compter sur lui. Il est “Celui qui est, qui était, et qui vient” (Apoc. 1 :8). Il est le Dieu de l’A.T. et aussi le Dieu du N. Il est le Seigneur de l’église. S’il y a eu un dirigeant / un leader en qui nous pouvons implicitement faire confiance pour le temps et l’éternité, c’est bien Jésus-Christ. Les leaders humains peuvent nous tromper, mais lui, il n’échoue jamais. Les leaders humains peuvent venir et partir, mais lui, il ne nous abandonne jamais. Les leaders pieux conduisent les gens vers Lui parce qu’Il est notre exemple parfait et inchangeable à suivre. Il ne change jamais. Vous pouvez toujours dépendre de Lui. “Tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras ; ils s’useront tous comme un vêtement ; Tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu restes le même et tes années ne finiront point. » (Ps. 102 :26-28). “Car je suis le Seigneur, je ne change pas “(Mal. 3 :6).

En considérant la fin de ces leaders ecclésiastiques qui vous ont influencé pour de bon, souvenez-vous qu’ils ont ainsi agi pour être une extension, un reflet de notre grand Sauveur, éternel et inchangeable.

Donc, nous honorons nos leaders pieux en apprenant de leur exemple fidèle. Remarquez aussi le verset 17 …

II. Nous Honorons Nos Leaders Pieux En Nous Soumettant A Leur Autorite Pastorale (13 :17).

La société d’aujourd’hui n’aime se soumettre à personne. L’esprit de ce siècle est : “j’agirai comme bon me semble. Personne ne me dira ce que je dois faire ». Cette attitude infiltre tristement l’église parfois. Mais un tel manque de soumission et de respect à l’autorité crée le chaos, l’anarchie, la division, la désunion, qui porte atteinte à l’efficacité de l’église et qui profite à satan. Mais l’apôtre nous exhorte à obéir “à vos conducteurs et ayez de la déférence pour eux » (13 :17a). Pourquoi ? Parce que…

1. Ils Sont Investis De L’autorité Divine.

Cette exhortation aurait dû avoir une signification spéciale pour ces croyants Hébreux qui étaient tentés d’abandonner le christianisme et de retourner dans le Judaïsme. Il y a eu un temps où ils ont eu besoin d’obéir à leur leader, c’était bien alors. Evidemment, ils n’avaient pas appris à imiter leurs leaders et une attitude d’indépendance prévalait dans l’église.

Mais, nous devons “obéir” aux leaders ecclésiastiques pieux dans leur gouvernance – dans leur enseignement, leurs décisions, et dans la direction de l’église. Et nous devons nous “soumettre à eux” en ce qui concerne leur autorité, parce que leur autorité provient du Seigneur de l’église (et aussi de l’assemblée elle-même).

Le leadership autoritaire est essentiel pour l’unité, l’harmonie et l’efficacité. L’obéissance induis à la soumission. Cela ne veut pas dire une soumission aveugle, non réfléchie, ni une soumission qui esquive la responsabilité, encore moins une soumission qui est en porte-à-faux avec l’enseignement et la direction des Ecritures ; autrement dit une admonition dans Hébreux 13 :9 sur « des doctrines diverses et étrangères “seraient vains. Cela ne signifie pas une soumission cultuelle au nom de laquelle vous arrêtez de réfléchir, abandonnez vos convictions, ou suivez aveuglement les autres. C’est plutôt une soumission intelligente avec discernement aux leaders pieux dont le discours et la conduite sont exemplaires. Nous honorons leur position et leur autorité, tandis qu’en même temps nous engageons un dialogue réfléchi et respectueux sur des sujets d’intérêt, le tout dans une soumission totale au Seigneur de l’église.

Ceux que Dieu appelle au leadership ecclésiastique, qui ont les dons appropriés, qui ont gagné le respect de l’assemblée, qui remplissent les qualifications bibliques, et dont le discours et la conduit sont pures et astreignants, sont ceux-là même qui dirigent avec l’autorité divine, ceux-là même auxquels nous devons obéissance et soumission (cf. 1 Thess. 5 :12-13). C’est que dit le texte : “Obéissez…et soumettez-vous ! “Evidemment, les leaders corrompus ne sont pas concernés ici (cf. Ez. 34) – ceux-là dirigent les autres dans la mauvaise direction, enseignent des fausses doctrines, et dont les vies ne sont pas normalement pures. Ce n’est pas de ceux-là que l’apôtre écrit. Il y a un processus et il y a l’autorité divine dont l’église est investie pour traiter le leadership corrompus et pécheur (ex. 1 Tim. 5 :20). Mais, ce n’est pas le sujet ici. Le sujet c’est qu’il est évident que les Hébreux ne s’étaient pas soumis à leurs leaders qui étaient des hommes pieux, dont ils devaient suivre la foi et dont les vies ont témoigné de leur spiritualité. C’est précisément pourquoi l’auteur les exhorte à imiter leurs leaders, à leur obéir et à se soumettre à eux.

Nous devons nous assurés que l’esprit du siècle présent n’infiltre pas nos églises, et que notre nos relations avec nos leaders sont saines, transparentes, et mutuellement empreintes de soumission. Nous devons nous soumettre aux leaders pieux comme nous nous soumettons au Seigneur de l’église. Echouer à le faire équivaudrait à échouer à nous soumettre au Seigneur lui-même et ferait courir un grave danger à l’assemblée.

Nous devons nous soumettre à leur direction parce qu’ils sont investis de l’autorité divine. Et nous devons nous soumettre à leur direction parce que…

2. Ils Sont Responsables De Nos Soins Pastoraux.

« …car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte » (13 :17b). Ils ne sont pas des dictateurs qui nous demande une soumission aveugle basée sur la peur. Ils sont des bergers qui prennent soin de nous, et dont le souci quotidien est dirigé vers le bien-être du troupeau du Seigneur (cf. Ez. 3 :17-18). C’est ça la responsabilité d’un dirigeant ecclésiastique - d’être vigilant dans la surveillance du bien-être spirituel et physique de ses fidèles. Ils « veillent sur vos âmes “(lit. « il ne dorment pas afin de veiller sur vous »), « comme devant en rendre compte » – redevabilité vis-à-vis de l’église, et plus important encore, redevabilité à Dieu lui-même.

Les dirigeant ecclésiastiques pieux sont des bergers. Ils nourrissent le troupeau de Dieu. Ils protègent le troupeau du danger. Ils conduisent le troupeau dans la direction juste. Ils prennent soin du bien-être du troupeau. Pour votre bien donc, les leaders ecclésiastiques portent une lourde responsabilité. Plus leur prise en charge à notre égard est grande, plus notre dette d’allégeance et d’obéissance à leur endroit est grande.

Nous devons nous soumettre aux leaders pieux de nos églises parce que (1) ils sont investis de l’autorité divine, (2) ils sont redevables pour notre prise en charge pastorale, et parce que…

3. Ils Méritent D’avoir Un Service Joyeux.

« ... afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant » (13 :17c). Nous devons les honorer avec obéissance et soumission pour qu’ils puissent accomplir leur responsabilité “avec joie et non en gémissant. “Le travail du berger ne devrait jamais être un fardeau à cause de brebis rebelles, irrespectueuses et querelleuses. Notre obligation est d’alléger leur fardeau, pour faire de leur ministère une joie et non un fardeau.

Vous savez comment se conduisent ces églises qui ne sont pas en phase avec leurs leaders, et qui ne les honorent pas. Ils se plaignent constamment (comme les enfants d’Israël qui ont presque tuer Moïse avec leurs fardeaux). Ils critiquent les leaders vicieusement, les démolissant. Il ne devrait pas en être ainsi. La manière dont vous traiter vos leaders détermine s’ils dirigent avec joie ou tristesse. Vous leur apportez la joie, si vous si vous leur obéissez, vous vous soumettez à eux si vous les respectez et les honorez, non pas parce qu’ils en font à leur tête, mais parce qu’ils voient le peuple de Dieu heureux, productif et unis.

Nos églises devraient être caractérisées par la « joie » et non le « gémissement », des églises qui comprennent (1) des gens contents, qui sont joyeux dans le Seigneur, qui honorent leurs leaders et les suivent avec allégresse, et (2) des leaders heureux, qui prennent plaisir à diriger le peuple de Dieu dans une relation plus profonde avec Christ et les uns avec les autres.

Il y a une bénédiction pour une église qui est unie, pensante et sert Dieu activement, dont les membres s’aiment mutuellement, mettant leurs talents au service de la gloire de Dieu. C’est là le type d’églises dont les autres voudraient être membres, où les incroyants tombent sur leur face te déclarent, “Dieu est réellement au milieu de vous “(1 Cor. 14 :25). Nous devons toujours nous rappeler que ce n’est pas notre église. C’est l’église de Christ – il est souverain sur son église. Nous sommes redevables à lui. Rendre leur travail difficile, c’est détruire ce pour quoi Christ est mort.

Ce qui « ne vous serait d’aucun avantage “(13 :17d), dit l’auteur, c’est-à-dire faire gémir vos leaders sous le fardeau de la rébellion, de l’opposition et des querelles. Ce sont là des actions non-profitables qui usent les leaders et l’amènent à perdre courage. Cela peut être dévastateur pour l’église.

Beaucoup de pasteurs abandonnent le ministère parce que c’est un fardeau. Quand j’enseignais à Memphis au Stephen Olford Center, les pasteurs venaient vers nous, de partout le monde, la plupart sur le point de quitter parce qu’il n’en pouvait plus, découragés parce qu’ils étaient désillusionnés à propos du ministère. Ce qu’ils pensaient être une joie était devenu une source de gémissement. Tout le monde perd quand cela arrive. Le pasteur tout comme l’assemblée perdent leur joie et leur productivité dans le Seigneur.

Devons-nous de temps en temps faire des changements au niveau du leadership ? Oui ! Et il y a une manière pour le faire. Mais ce n’est pas cela notre sujet ici. Le sujet ici, c’est la vie normale d’une église en bonne santé – le peuple de Dieu vivant ensemble dans une joyeuse harmonie et dans la soumission mutuelle.

Ainsi, nous honorons nos leaders pieux si nous apprenons de leur exemple fidèle et nous soumettons à leur autorité pastorale. Et …

III. Nous Honorons Nos Leaders Pieux En Priant Pour Les Defis De Leurs Ministeres (13 :18-19)

L’épître met à nu certaines choses dans cette église. Cette église d’Hébreux n’était pas respectueuse de ses leaders et elle ne croissait pas spirituellement. C’est pourquoi, ils avaient besoin de représailles vertes et répétées. Quelque chose s’est passé dans la relation entre ce pasteur (dirigeant d’église) et l’assemblée. Peut-être c’était l’une de ces assemblées qui pensent qu’ils peuvent mieux arranger les choses par la critique, plutôt que par la prière et le dialogue. Dans tous les cas, ce leaders d’église ne les tape pas à la tête avec un bâton. Il ne les admoneste pas pour leur attitude. Il les exhorte plutôt à “Priez pour nous » (13 :18a).

Pourquoi devons-nous prier pour nos dirigeants ecclésiastiques ? Parce que …

1. Ils Ont Besoin De Nos Prières Pour Faire Face Aux Défis De La Critique

« Priez pour nous, car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toute chose nous bien conduire “(13 :18). Apparemment, les croyants Hébreux critiquaient la conduite de ce leader. C’est pourquoi, il a examiné “sa conscience” et affirme sa détermination de vouloir “en toute chose bien se conduire ». Au lieu de répondre à leur découverte erronée avec la colère et la vengeance, il leur demande de “prier » pour lui. Qu’un leader demande à ses gens de prier pour lui est un acte d’humilité, une expression de dépendance et l’admission d’un besoin.

Quelle meilleure voie que de répondre à la critique avec humilité ! “J’ai besoin de vos prières “dit-il, “de vos prières d’encouragement et d’intercession, pour la sagesse et la grâce. Je ne sais pas toutes choses. Je n’ai pas toutes les réponses. Je n’agis pas, ni ne parle toujours convenablement. J’ai besoin de vos supplications à Dieu pour m’aider dans le ministère. Je sens les attaques de satan dans ce ministère. J’ai donc besoin de la protection de vos prières. S’il vous plaît, priez pour moi ».

Surement, une telle requête humble de prière est restauratrice. Elle est catalyseur pour restaurer l’unité. C’est le stimulus pour un amour renouvelé à son endroit. C’est la branche d’olivier pour les induire à accepter volontairement ses instruction et admonitions et à diluer leurs critiques. Dans tous les cas, quel que soit ce qui est arrivé, sa conscience est tranquille “car nous croyons avoir une bonne conscience ». Malgré leurs critiques évidentes à l’encontre de sa personne, sa propre conscience est tranquille. Sans doute, certains de ses enseignements sont radicalement nouveaux pour ces croyants Juifs. Peut-être ses enseignements selon lesquels les rites et les sacrifices et la prêtrise Lévitique ont été accomplis en Christ et qu’ils sont maintenant mis de côté, étaient trop difficiles à digérer pour eux. Toutefois, il les rassure qu’il a examiné ses actions, ses attitudes, ses motivations et ses enseignements de telle sorte qu’il est « confiant / persuadé » dans sa propre pensée et conscience que son enseignement est exact et plein d’amour, ses admonitions sont utiles et appropriées, ses motivations sont pures et ouvertes. Il ne voit rien qui doive être rétracté de ce qu’il a dit, ou pour lequel il faille s’excuser, ou que cela a été simplement une juste cause pour leur attitude envers lui. Il ne garde non plus aucune rancune contre eux pour ce qui était arrivé. Il ne prend pas des airs de supériorité sur eux. Il agit plutôt humblement à leur égard, « …voulant en toute chose nous bien conduire ».

Il apparait que leurs critiques à son encontre concernaient sa conduite et après s’être examiné, il dit : “Je désire en toutes chose me conduire honorablement et convenablement”. Son appel à leur endroit nous rappelle l’appel de Paul à l’endroit des Corinthiens. « Notre bouche s’est ouverte pour vous, Corinthiens, notre cœur s’est élargi ! Vous n’êtes point à l’étroit au dedans de nous ; mais vos entrailles se sont rétrécies. Rendez-nous la pareille (je vous parle comme à mes enfants) élargissez-vous aussi…Donnez-nous une place dans vos cœurs ! Nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons tiré du profit de personne. Ce n’est pas pour vous condamner que je parle ainsi ; car j’ai déjà dit que vous êtes dans nos cœurs à la vie et à la mort » (2 Cor. 6 :11 ; 7 :2-3). Et encore, “Pour moi, je dépenserai très volontiers et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous. “(12 :15). Quel contraste entre le chagrin que Paul a souffert des Corinthiens et l’abondance de la joie qu’il a reçu des Philippiens (1 :3-4) et des Thessaloniciens (1 Thess. 2 :19-20 ; 3 :9).

C’est un défi pour nous, n’est-ce pas ? Je suis dans le ministère pastoral depuis plusieurs années et j’ai eu ma part de critiques. Je sais de quoi je parle. Et maintenant j’enseigne et coach un très grand nombre de pasteurs dont le ministère est un sujet à tristesse et non une joie à cause des critiques. Ils aiment le Seigneur et désirent seulement le bien du peuple de Dieu. Ils se donnent encore et encore, prenant la position inferieure, se mettant à la disposition et à la merci de l’assemblée, pour ne rien recevoir d’autre que le rejet par l’opposition et les fausses accusations, et leurs cœurs sont déchirés à cause des disputes et des tensions.

Très tôt, ils commencent à perdre courage. Ils pensent qu’ils sont inadéquats, que peut-être Dieu ne les a pas vraiment appelés au ministère pastoral après tout, que quelqu’un d’autre aurait été un meilleur conducteur pour cette assemblée. Parfois, cela peut être nécessaire, souvent ça ne l’est pas. Habituellement, ces hommes sont des vrais serviteurs qui mènent diligemment leur ministère en servant le peuple de Dieu.

Les leaders ecclésiastiques ne sont pas parfaits. Il peut arriver un moment où vous êtes légitimement en désaccord avec eux. Mais continuez de les respecter et de les traiter gentiment. Ils méritent notre encouragement et notre soutien dans la prière, lorsqu’ils prennent la position d’abaissement, lorsque leurs consciences sont tranquilles, lorsqu’ils vivent convenablement devant nous.

Nous honorons nos leaders pieux en priant pour les défis de leurs ministères. Ils ont besoin de nos prières pour faire face aux critiques et…

2. Ils Ont Besoin De Nos Prières Pour Faire Face Au Défi De La Désunion

« C’est avec instance que je vous demande de le faire, afin que je vous sois rendu au plus tôt » (13 :19). Ceci est un cri de cœur spécifique, urgent. Je ne sais pas ce qui s’est passé parmi ces croyants Hébreux, mais ce pasteur les supplie de prier pour qu’il puisse les revoir dans les meilleurs délais et pouvoir jouir de leur communion encore. Je ne sais pas si leurs critiques avaient conduit à leur séparation ou si d’autres circonstances l’ont fait. Quel que soit ce qui était arrivé, il les exhortait à prier pour que cette distance, cette séparation soit résolue et que l’unité, l’harmonie, la paix, la joie et la communion fraternelle soient restaurées.

La désunion est un grand fardeau pour les leaders ecclésiastiques pieux, parce qu’ils savent jusqu’à quel point « il est agréable, … doux pour des frères de demeurer ensemble ! “Ils savent que la désunion était la plaie de l’église que Jésus anticipé dans Jean 17.

Remarques Finales

Ainsi donc, vous pouvez voir à partir de ce passage qu’une « Eglise en bonne santé honore les leaders pieux ». Nous honorons nos leaders pieux de trois manières : (1) en apprenant de leur exemple de fois ; (2) en nous soumettant à leur autorité pastorale ; et (3) en priant pour les défis de leurs ministères.

En conclusion, tout se résume à la prière. Ainsi, prenons l’engagement ensemble de prier pour nos pasteurs, nos responsables et dirigeants ecclésiastiques. Ils ont besoin de nos prières, ils les veulent, et les méritent. Ils font quotidiennement face à des fardeaux et aux soins de l’église. Permettez-moi de vous encourager à vous engager activement comme un partenaire de prière dans votre église, tenant les mains de votre équipe de leaders comme Hur et Aaron l’avaient fait pour Moïse dans Exode 17. Vous pouvez être un “Partenaire de Prière comme Hur et Aaron », qui prie pour vos leaders, lorsqu’ils se rencontrent pour discuter des affaires spirituelles et pratiques de l’église. Priez pour qu’ils aient la sagesse, la compassion, le discernement et pour qu’ils soient fidèles à la vérité.

Au-delà de tout, nous honorons nos leaders en apprenant de leur exemple fidèle, en nous soumettant à leur autorité pastorale, et en priant pour leurs défis ministériels. C’est la seule solution pour l’église et pour le monde.

III. Esquisses De Messages

Titre : Lettres aux sept églises : Laodicée – la Maladie de la Prospérité (Apoc. 3 :14-22)

Thème : Une église qui devient indépendante de Christ pourrait devenir redondante pour Christ

Point 1 : Christ connait l’attitude de chaque église (3 :15-17)

1a) Il sait quand une église est auto-satisfaite (15-16)

1b) Il sait quand une église se trompe elle-même (17)

Point 2 : Christ connait les besoins de chaque église (3 :18-19)

Il sait que nous avons besoin de…

2a) … ses richesses pour soigner notre pauvreté spirituelle (18a)

2b) … vêtements purs pour couvrir notre nudité spirituelle (18b)

2c) … le baume guérissant pour œil afin de corriger notre cécité spirituelle (18c)

2d) … Son châtiment pour nous amener à la repentance (19-21)

Conclusion : “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglise » (3 :22)

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