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46. La Vie Commence à 130 Ans (Genèse 46:1–47:12)

Introduction

Un couple de personnes âgées, qui avaient tous les deux atteints l’âge de 100 ans, sont allés au tribunal pour terminer leur mariage de beaucoup d’années en divorce. Le juge accepta leur demande, mais il n’a pas pu résister de leur poser la question pourquoi, après toutes ces années, ils voulaient divorcer. « Oh ! Nous voulions le faire depuis très longtemps » ils répondirent, « mais nous attendions que nos enfants meurent. »

Personne n’attendait la mort avec plus d’impatience que Jacob. Des années auparavant il en avait parlé :

« Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler; mais il refusa toute consolation et dit:
   ---Non! c'est dans le deuil que je rejoindrai mon fils au séjour des morts!
   Et il continua à pleurer Joseph. » (Genèse 37:35)

« Mais Jacob répliqua:
   ---Non, mon fils ne partira pas avec vous, car son frère est mort et c'est le seul qui me reste. S'il lui arrivait malheur au cours de votre voyage, vous me feriez mourir de douleur à mon grand âge. » (Genèse 42:38)

« Et Israël déclara:
   ---Oui, je suis convaincu: Joseph mon fils est encore en vie, j'irai le voir avant de mourir. » (Genèse 45:28)

Il parlera encore de la mort dans notre passage d’Ecritures :

« Puis Israël dit à Joseph:
   ---Maintenant je peux mourir, puisque je t'ai revu et que tu vis encore! » (Genèse 46:30)

Pourquoi un patriarche serait-il si impatient de mourir ? La confession de Jacob à Pharaon nous fournit un indice sur sa préoccupation avec la mort :

« Jacob répondit:
   ---Le nombre de mes années de migrations est de cent trente. Les jours de ma vie ont été peu nombreux et mauvais et je n'atteindrai pas le nombre des années qu'ont duré les migrations de mes ancêtres. » (Genèse 47:9)

Pendant que les frères de Joseph se repentaient dans le chapitre 44 et réalisaient le pardon de Joseph dans le chapitre 45, ce n’est pas avant cette période, tard dans la vie de Jacob, qu’il arrive à un tournant important dans sa vie. Bien qu’il ait pu être sauvé des années auparavant (28:10), il n’a pas compris les principes de la foi avant maintenant. Pour cette raison, j’ai choisi de titrer ce message « La Vie Commence à 130 ans », car c’est à cet âge que Jacob saisit l’essence de connaître Dieu et de LE servir. Dans notre leçon, nous essaierons de souligner les facteurs impliqués dans ce revirement dans la vie de Jacob.

Conseils Divins (46:1-7)

Il y a quatorze ans ma femme, notre premier bébé, et moi quittions la végétation luxuriante de l’Etat de Washington pour Dallas, Texas, où j’allais entrer au séminaire.

Nous avions déjà déménagé plusieurs fois, mais jamais si loin de la maison. Ce fut une expérience traumatique. Alors pouvez-vous concevoir ce que ce déménagement pour l’Egypte fut pour Jacob ?

Quand ma famille et moi sommes arrivés à Dallas, je n’avais pas encore 30 ans. Quand Jacob arriva en Egypte, il avait 130 ans (47:9). Il aurait pu être à la retraite depuis plus de 65 ans. Les personnes âgées spécialement sont attachées à leurs maisons et à leurs meubles car cela leur donne un sens de sécurité. Jacob a du quitter tout ce qui lui était familier pour aller dans un pays étranger, vivre parmi ceux d’une culture et de langage différent, et endurer une attitude qui était hostile aux Hébreux (43:32 ; 46:34).

« Israël se mit en route avec tout ce qu'il possédait. Lorsqu'il arriva à Beer-Chéba, il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac.

   Et Dieu s'adressa à lui dans une vision nocturne. Il l'appela:
   ---Jacob! Jacob!
   ---Oui, répondit-il, j'écoute.

   ---Je suis Dieu, le Dieu de ton père. N'aie pas peur de te rendre en Egypte, j'y ferai de toi un grand peuple.

   Moi-même je t'accompagnerai en Egypte, et moi-même aussi, je te l'assure, je t'en ferai revenir; et c'est Joseph qui te fermera les yeux.

   Jacob repartit donc de Beer-Chéba, et les fils d'Israël le firent monter avec leurs enfants et leurs femmes sur les chariots que le pharaon avait envoyés pour les transporter.

   Ils emmenèrent aussi leurs troupeaux et tous les biens qu'ils avaient acquis au pays de Canaan. Ainsi Jacob et toute sa famille arrivèrent en Egypte.

   Il avait avec lui ses fils, ses petits-fils, ses filles, ses petites-filles, tous ses descendants, lorsqu'il se rendit en Egypte. » (Genèse 46:1-7)

Jacob s’est dépêché d’emballer ses possessions, rassembler sa famille, et commenca le long voyage pour l’Egypte, comme Joseph avait demandé (45:9). Quand il arriva à Beer-Chéba, Jacob sembla ressentir le choc total de ce qu’il devait faire. Beer-Chéba était un endroit riche de l’histoire de ses ancêtres. Abraham avait invoqué le nom du Seigneur ici (21:33) et s’était installé à cet endroit après avoir offert Isaac sur la montagne Morija (22:19). Ici à Beer-Chéba, Dieu avait rendu visite à Isaac, et l’alliance faite avec Abraham fut réitérée (26:23-25). Il semblerait que Jacob vivait à Beer-Chéba quand il trompa son père et obtint ses bénédictions (chapitre 27), car ce fut de cet endroit qu’il fuit Esaü et partit pour Harân (28:10).

Beer-Chéba était aussi l’extrémité sud du pays de Canaan. Plus tard, la terre promise serait décrite étant « depuis Dan jusqu'à Beer-Chéba » (Juges 20:1), Dan étant à la frontière nordique et Beer-Chéba, celle du sud. Une fois que Jacob quitta Beer-Chéba, voyageant vers le sud, il quitterait la terre promise, qui était la terre que Dieu avait promit à Abraham (12:1-3 ; 15:7,18-21), Isaac (26:2-4), et Jacob (28:13 ; 35:12). Comment Jacob pouvait être sûr que la bénédiction de Dieu s’il quittait la terre promise ?

Plus que ça, Jacob quittait Canaan pour aller en Egypte. Beaucoup d’années auparavant, il y avait eu une famine dans le pays de Canaan, et Abram était allé en Egypte pour survivre. Cela avait été une expérience très douloureuse, une qui semblait être contraire à la parole de Dieu (Genèse 12:10). Plus tard, il y eut une autre famine, et Isaac avait considéré aller en Egypte, mais Dieu le lui avait interdit avec ces paroles :

« ---Ne descends pas en Egypte! Fixe-toi dans le pays que je te désignerai.

   Séjourne dans ce pays-ci. Je serai avec toi et je te bénirai. Car c'est à toi et à ta descendance que je donnerai tous ces territoires. J'accomplirai ainsi le serment que j'ai fait à ton père Abraham. » (Genèse 26:2-3)

Alors, comment Jacob pouvait-il quitter Canaan pour entrer en Egypte sans sortir de la volonté de Dieu ? C’est cette question qui a dû tourner dans la tête de Jacob. Je crois qu’il décida de ne pas faire un pas de plus jusqu'à ce que ses doutes ne soient résolus. En conséquences, ce fut à Beer-Chéba que Jacob offrit des sacrifices au Dieu de son père (verset 1). L’expression précise « offrit des sacrifices » n’est employée qu’une seule fois avant dans Genèse :

« Puis il offrit un sacrifice sur la montagne et invita sa parenté à un repas. Ils mangèrent donc ensemble et passèrent la nuit sur la montagne. » (Genèse 31:54)

Là, Jacob offrit un sacrifice, une partie d’un pacte de non-agression entre lui-même et Laban. C’était un accord fait avec Dieu comme témoin. Si l’un ou l’autre manquait à leur parole, Dieu serait son juge.

L’expression fut utilisée très fréquemment plus tard dans le Pentateuque pour des sacrifices de toutes sortes.89 Seul le contexte indique clairement la nature précise du sacrifice. Dans notre passage (46:1), il semblerait des plus naturels pour Jacob de rechercher des conseils divins en ce qui concernent son voyage en Egypte. La réponse de Dieu dans les versets 2-4 supporte cette conclusion.

Par le moyen d’une vision qui a dû lui venir durant son sommeil (15:12), Dieu assura Jacob que c’était SA volonté qu’il quitte Canaan pour aller s’installer en Egypte. Trois assurances sont révélées pour confirmer l’approbation de Dieu en ce qui concerne le déménagement pour l’Egypte. Premièrement, le Dieu d’Isaac (et, bien sur, d’Abraham, 26:24) avait promis à Jacob qu’IL irait avec lui en Egypte et que dans ce pays païen, IL ferait de lui une grande nation. Beaucoup d’années avant, Dieu avait assuré Jacob à Béthel qu’IL serait avec lui quand il séjournerait au nord de Harân (28:15). Maintenant IL serait avec lui quand il voyagerait vers le sud en Egypte. Etrangement, cela serait en Egypte, pas à Canaan, que ses descendants multiplieraient et deviendraient une grande nation (verset 3).

Deuxièmement, Dieu ramènerait Jacob à Canaan, la terre promise. Je ne pense pas que Jacob sentait qu’il retournerait physiquement et personnellement à Canaan si rapidement, car il savait que sa mort devait être imminente. De plus, Dieu avait dit à Jacob que Joseph fermerait ses yeux, et qu’il était improbable que Joseph quitterait l’Egypte tout de suite, si jamais. Il était nécessaire pour la nation d’Israël de retourner à la terre promise, car là-bas toutes les promesses de Dieu seraient réalisées en ce qui concernait le pays :

« Le pays que j'ai donné à Abraham et à Isaac, je te le donnerai
      ainsi qu'à ta descendance après toi. » (Genèse 35:12)

Troisièmement, Dieu réconforterait Jacob au moment de sa mort. Après le rapport des frères de Joseph, Jacob arriva à la conclusion que son fils favori avait été tué par un animal sauvage, tout comme ils avaient espéré (37:20,31-33). Il croyait que la perte de Joseph lui causerait de mourir prématurément et douloureusement :

« Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler; mais il refusa toute consolation et dit:
   ---Non! c'est dans le deuil que je rejoindrai mon fils au séjour des morts!
   Et il continua à pleurer Joseph.» (Genèse 37:35)

En fait, Jacob vivrait encore une quarantaine d’années, et au lieu de mourir sans son fils pour le réconforter, Joseph serait là pour lui fermer les yeux au moment de sa mort. Dieu irait avec Jacob en Egypte et le multiplierait grandement là-bas. IL le réconforterait au moment de sa mort par l’intermédiaire de Joseph. Et IL ramènerait Israël à Canaan une nation puissante. Avec cela, Jacob pouvait aller en Egypte plein d’enthousiasme. La famille entière était maintenant en route pour l’Egypte avec Jacob, le patriarche.

La Généalogie de Jacob (46:8-27)

Plusieurs observations semblent nécessaires to comprendre le but d’inclure la généalogie de Jacob à ce point dans le Livre de Genèse. Premièrement, dans les listes généalogiques faites plus tard, de petites différences apparaissent, mais c’est anticipé et elles n’affectent en aucune façon l’authenticité des récits.90 Deuxièmement, généralement, les femmes ne sont pas inclues dans ces listes. Ce n’est pas parce qu’elles ne sont pas importantes, mais parce que cela n’apporte rien au but de la liste. Troisièmement, l’expression « fils d'Israël » (verset 8) doit être pris dans le plus large sens des « descendants d'Israël », plus que les fils qui sont nommés,91 et donc il se peut que ceux qui sont nommés n’étaient pas encore nés à l’époque où Jacob et ses descendants sont partis en Egypte.92 Quatrièmement, tous ceux nommés dans Nombres 26 comme têtes de tribus ou familles sont trouvées dans cette liste des descendants dans Genèse 46.93

L’explication pour toutes ces observations est plutôt simple : Moïse, ici, n’avait pas l’intention de nommer chaque personne qui est allé en Egypte, mais chaque chef de famille ou clan qui sortirait d’Egypte.94 C’était extrèmement important pour ceux qui allaient sortir d’Egypte de connaître leurs « racines » puisque le pays serait divisé selon les tribus. En plus de ça, des tâches furent assignées et la nation fut administrée par des divisions tribales et familiales. Le but de Moïse pour cette généalogie, est dont sélective. Elle n’a pas pour intention de nommer chaque personne qui sortait de Canaan,95 mais de nommer ceux qui deviendraient des tribus et chefs de famille. Il y a donc une continuité généalogique à travers tout le séjour en Egypte.96

Joseph Accueille Jacob (46:28-30)

Plus d’années ont été vécues loin de Joseph qu’avec lui. Maintenant, après une séparation de près de 22 ans, père et fils se rencontrent une fois de plus dans une réunion joyeuse :

« Jacob envoya Juda au-devant de lui vers Joseph, afin qu'il le précède dans la région de Gochên. Quand ils y furent arrivés,

  Joseph attela son char et partit rendre visite à Israël, son père, en Gochên. Quand il le vit, il se jeta à son cou et pleura longuement sur son épaule.

  Puis Israël dit à Joseph:
   ---Maintenant je peux mourir, puisque je t'ai revu et que tu vis encore! » (Genèse 46:28-30)

Juda a été envoyé au-devant de Jacob pour chercher des directions du chemin de Gochên. Israël commença son voyage, guidé par Juda, jusqu’à ce qu’il arrivèrent à Gochên. Joseph arriva là sur son chariot et rencontra son père. Des années de peurs, regrets, et d’amertume ont dû etre déverser de l’âme du patriarche, les larmes débordants de ses yeux. Beaucoup de choses qui auraient pu être dites de cette réunion ne furent pas enregistrées, car c’était une intimité qui ne devait pas être envahie par des yeux curieux. Jacob, satisfait à la vue de son fils, était maintenant prêt à mourir en paix (verset 30), mais Dieu avait encore 17 ans de bénédictions en réserve pour lui (47:28).

Recevoir Gochên (46:31-47:6)

Joseph est connu pour être un administrateur capable et efficace. Il n’était pas prêt à devenir négligent quand il était question d’installer sa famille en Egypte. Sa plus grande attention fut donnée à être sûr que sa famille soit installée dans la région de Gochên. Les détails minutieux des instructions de joseph sont suivis à la lettre par ses frères.

« Joseph dit à ses frères et à la famille de son père:
   ---Je vais aller prévenir le pharaon, et lui dire: «Mes frères et la famille de mon père qui habitaient le pays de Canaan sont arrivés auprès de moi.

   Ce sont des bergers; ils élèvent des troupeaux, et ils ont amené avec eux leurs moutons, leurs chèvres et leurs bœufs ainsi que tout ce qui leur appartient.»

   Quand le pharaon vous convoquera et qu'il vous demandera: «Quelles sont vos occupations?»

   vous lui répondrez: «Tes serviteurs ont toujours élevé du bétail, depuis leur jeunesse jusqu'à ce jour --- tout comme nos ancêtres.» De cette manière, il vous fera habiter dans la région de Gochên, car les bergers sont une abomination pour les Egyptiens.

Joseph alla donc informer le pharaon et lui dit:
   ---Mon père et mes frères sont arrivés du pays de Canaan avec leurs moutons, leurs chèvres, leurs bœufs et tout ce qui leur appartient; et ils sont dans la région de Gochên.

Il avait emmené avec lui cinq de ses frères qu'il présenta au pharaon.

Le pharaon leur demanda:
---Quelles sont vos occupations?
   Ils répondirent:
   ---Tes serviteurs sont bergers comme l'étaient nos ancêtres.

Et ils ajoutèrent: Nous sommes venus séjourner dans le pays, car la famine sévit durement au pays de Canaan et il n'y a plus de pâturage pour les troupeaux de tes serviteurs là-bas. Permets donc à tes serviteurs de s'installer dans la région de Gochên.

Le pharaon dit à Joseph:
   ---Ton père et tes frères sont venus te rejoindre;

le pays est à ta disposition. Installe-les dans la meilleure province du pays: qu'ils habitent dans la région de Gochên. Et si tu sais qu'il y a parmi eux des hommes capables, tu les établiras comme responsables de mes troupeaux. » (Genèse 46:31-47:6)

Pharaon avait déjà promis à la famille de Joseph tout ce que l’Egypte avait de meilleur (45:18), mais Joseph fit attention que cela allait devenir réalité. Sa famille fut envoyée à Gochên avant même qu’il ne les accueillit ou qu’ils furent introduis à Pharaon. La possession devait être 9/10ème de la loi en ces temps là aussi. Quand Joseph rapporta l’arrivée de sa famille, il savait que Pharaon demanderait une entrevue avec eux. Il leurs fut conseillé d’accentuer le fait qu’ils étaient des bergers, que c’était leur seule profession, et cela depuis des générations. Cela les assurerait d’habiter la région de Gochên, non seulement parce qu’elle fournirait tout le pâturage nécesaire pour leurs troupeaux, mais parce que cela les tiendrait un peu à l’écart des Egyptiens, qui détestaient les bergers (46:34).

La conversation alla comme l’espèrait Joseph, et le résultat fut que Pharaon donna à la famille de Joseph la région de Gochên sur lequel s’installer. En plus, puisque Pharaon avait aussi des troupeaux, quelques membres de la famille de Joseph pourraient être employés à s’occuper des ses troupeaux (verset 6). Je doute que ce soit le genre de travail que beaucoup d’Egyptiens recherchaient, détestant autant les bergers.

Mais pourquoi était obtenir Gochên si important que tant de versets aient été dévoués aux détails de son acquisition, alors qu’un moment aussi émotionnel que la réunion de Jacob et Joseph fut si vaguement décrite ? Permettez-moi de suggérer quelques raisons, commençant avec celles les moins importantes. Premièrement, Gochên devait être un des meilleurs terrains d’Egypte. C’était ce que Pharaon avait promis (45:18) et ce qu’il déclara donner (47:6). deuxièmement, c’était situé assez près de Joseph pour qu’il puisse voir sa famille fréquemment :

« Tu habiteras dans la région de Gochên, pour être proche de moi, toi, tes enfants et tes petits-enfants, tes moutons, tes chèvres et tes bœufs et tout ce qui t'appartient. » (Genèse 45:10)

De loin, la raison la plus importante pour installer la famille dans la région de Gochên était pour la garder isolée de la culture et de la religion d’Egypte. Joseph était assez fort pour survire la vie dans la ville et le palace, mais il avait déjà été donné une épouse égyptienne, la fille d’un prêtre, et un nom égyptien (41:45). Qu’arriverait-il à la nation d’Israël s’ils étaient amenés à la ville et intégrés dans la vie égyptienne ? C’est pourquoi Joseph ordonna ses frères de dire que leur seule profession était d’être des bergers. Joseph vit la haine pour les bergers comme une bénédiction, en cela que cela empêcherait les deux cultures de se mélanger. Vivre et travailler dans la ville avec les Egyptiens auraient été désastreux. Joseph, je crois, vit cela très clairement, et donc fut diligent à s’assurer que sa famille s’installa à Gochên.97

Un Patriarche Bénit un Pharaon (47:7-12)

« Joseph alla donc informer le pharaon et lui dit:
   ---Mon père et mes frères sont arrivés du pays de Canaan avec leurs moutons, leurs chèvres, leurs bœufs et tout ce qui leur appartient; et ils sont dans la région de Gochên.

    Il avait emmené avec lui cinq de ses frères qu'il présenta au pharaon.

   Le pharaon leur demanda:
   ---Quelles sont vos occupations?
    Ils répondirent:
   ---Tes serviteurs sont bergers comme l'étaient nos ancêtres.

   Et ils ajoutèrent: Nous sommes venus séjourner dans le pays, car la famine sévit durement au pays de Canaan et il n'y a plus de pâturage pour les troupeaux de tes serviteurs là-bas. Permets donc à tes serviteurs de s'installer dans la région de Gochên.

   Le pharaon dit à Joseph:
   ---Ton père et tes frères sont venus te rejoindre;

   le pays est à ta disposition. Installe-les dans la meilleure province du pays: qu'ils habitent dans la région de Gochên. Et si tu sais qu'il y a parmi eux des hommes capables, tu les établiras comme responsables de mes troupeaux.

   Joseph fit aussi venir son père Jacob pour le présenter au pharaon. Jacob salua respectueusement le pharaon. » (Genèse 47:7-12)

Le moment est arrivé pour Joseph de présenter son père à Pharaon. La grâce de Pharaon pour Jacob révèle sans aucun doute son respect pour cet homme âge ainsi que son estime pour Joseph. C’est étrange de lire que Jacob bénit Pharaon (47:7,10). Bien qu’il soit possible que ce soit un peu plus qu’une salutation,98 je la prends comme étant une bénédiction plus forte (et bien plus commun), telle que celle dans le chapitre suivant (48:15,20). Après tout, l’Alliance avec Abraham contenait la promesse qu’Abraham et ses descendants seraient des bienfaiteurs pour tous ceux qui les béniraient :

« Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t'outrageront. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi. » (Genèse 12:3)

N’est-ce pas ce que nous voyons arrivé dans le chapitre 47 ? Pharaon a beaucoup élevé et bénit Joseph. Maintenant il étend cette bénédiction à toute la famille de Joseph. Jacob répond en prononçant une bénédiction sur Pharaon. Et effectivement, Pharaon est béni par Israël. Joseph a pratiquement sauvé le royaume, et dans la prochaine section, il obtiendra possession de presque toutes les richesses d’Egypte, ce qui inclut les gens (47:13-26). La présence d’Israël en Egypte fut une bénédiction pour cette nation émergeante, mais elle bénit aussi grandement les Egyptiens. L’Alliance avec Abraham trouve une réalisation partielle dans ce séjour.

La chose la plus surprenante de l’entrevue de Jacob avec Pharaon est l’évaluation par Jacob de sa vie à ce moment dans le temps :

« Jacob répondit:
   ---Le nombre de mes années de migrations est de cent trente. Les jours de ma vie ont été peu nombreux et mauvais et je n'atteindrai pas le nombre des années qu'ont duré les migrations de mes ancêtres. » (Genèse 47:9)

Cela ne correspond pas très bien au concept contemporain d’un bon témoignage. Essentiellement, Jacob a dit à Pharaon que sa vie a été courte et acariâtre. Pas un très bon argument pour la chrétienté, n’est-ce pas ? La croyance de l’évangélisme aujourd’hui est que faire confiance à Christ et suivre Dieu rend votre vie heureuse, contente, et libre d’épreuves et de souffrances. Si ce n’avait été pour le témoignage de Joseph, Pharaon aurait pu penser très mal du Dieu d’Israël.

Et pourtant ce que Jacob dit était vrai. Ses commencements terrestres furent prophétiques de sa vie. Il lutta avec son frère dans le ventre de sa mère (25:21-26). Il vécut dans un foyer où les parents étaient divisés dans leur affection pour leurs enfants (25:28). Il obtint la bénédiction de son père par la déception et il fut éloigné de sa famille à cause de la haine d’Esaü (chapitre 27). Il passa des années en exile, servant un oncle fourbe, Laban. Il rechercha une épouse et il s’est retrouvé avec quatre femmes (29:18), et le résultat de ça furent des compétitions et des conflits continuels. Il quitta finalement son oncle et éventuellement dut faire un pacte de non-agression avec lui par peur de représailles de parents canaanéens quand ses fils tuèrent les hommes de la ville et emmenèrent les femmes, enfants et bétails comme butin (chapitre 34). Rachel, sa femme favorite, mourut prématurément sur le chemin de Bethléhem  (35:16-19). Son fils aîné coucha avec une de ses concubines (35:22), et son fils préféré fut perdu tragiquement et présumé mort. Finalement, il y eut la famine qui menaca l’existence de sa famille, et le sous-chef de pharaon sembla enlever son plus jeune fils. Jacob, vous voyez, était correct dans son évaluation de sa vie.

Il y a une différence importante entre la souffrance dont Jacob faisait allusion et celle que Joseph endura. La souffrance de Joseph n’était pas méritée ; celle de Jacob l’était. Jacob souffrit pratiquement chaque fois à cause des choix stupides qu’il avait fait volontairement. Il avait trompé son frère. Il choisit de vivre près de Sichem plutôt que d’aller à Béthel. Il choisit imprudemment de montrer sa préférence pour Joseph. La souffrance dont Jacob fit l’expérience fut presque entièrement le résultat de ses mauvaises décisions et réponses.

Jacob n’a pas vu la main de Dieu dans son adversité, mais Joseph l’a vue. Jacob est devenu plus peureux et protectif, pendant que Joseph pardonnait et voulait servir les autres, même à ses dépends. Dans son adversité Joseph se rapprocha de Dieu, pendant que Jacob semblait s’éloigner de de LUI de plus en plus. Dans cette entrevue avec Pharaon toutes ces expériences amères ont commencé à être remarquées. Il s’était trompé quand il avait conclu que « C'est sur moi que tout cela retombe ! » (42:36). Ses peurs n’étaient pas justifiées.

Alors Joseph règla ses comptes avec son père et ses frères, et leur donna du terrain en Egypte, dans la meilleure partie du pays, la région de Ramsès, comme Pharaon avait ordonné. Et Joseph fournit à son père, ses frères et à toute la maison de son père de la nourriture, selon ce dont ils avaient besoin (Genèse 47:11-12).

Conclusion

Je vois cela comme étant le tournant dans la vie de Jacob. Tout comme ses fils sont arrivés au point où ils reconnurent leurs péchés et tournèrent de leurs méchantes voies, Jacob y arriva aussi. Je crois qu’il vit tout son chagrin comme étant le résultat de ses péchés, mais maintenant il commença à voir Dieu d’un angle tout à fait différent. Les choses que Jacob essayait de retenir et protéger (Rachel, Joseph, et Benjamin), étaient les choses même qui lui ont été prises. Ce ne fut qu’en laissant partir Benjamin, qu’il a tout gagné. Et en laissant partir Benjamin, il préserva non seulement la vie de Benjamin, mais celle d’une nation entière.

Je vois le chemin de souffrance et de chagrin de Jacob étant le résultat d’un concept complètement faux du christianisme (si vous préférez, nous l’appellerons une relation avec Dieu). Dans le chapitre 28, Dieu souligna en premier ses promesses à Jacob, comme étant l’héritier de l’Alliance avec Abraham :

« L'Eternel lui-même se tenait tout en haut et lui dit:
   ---Je suis l'Eternel, le Dieu d'Abraham ton ancêtre et le Dieu d'Isaac. Cette terre sur laquelle tu reposes, je te la donnerai, à toi et à ta descendance.

   Elle sera aussi nombreuse que la poussière de la terre; elle étendra son territoire dans toutes les directions: vers l'ouest et l'est, vers le nord et le sud. Par toi et par elle, toutes les familles de la terre seront bénies.

   Et voici: je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras; et je te ferai revenir dans cette région; je ne t'abandonnerai pas mais j'accomplirai ce que je t'ai promis. » (Genèse 28:13-15)

C’est une alliance inconditionnelle, et les bénéfices étaient assurés, malgré les actions de Jacob. (Effectivement, nous devons agréer que toutes les bénédictions que Jacob a reçues jusqu'à présent, il les a reçus en dépit de ses actions plutôt qu’à cause d’elles). La promesse de Dieu était une de pure grâce, mais le concept de Jacob était d’une de travail. Il pensait que Dieu le bénirait quand il produisait et donnait à Dieu un morceau du gâteau :

« Puis il fit le vœu suivant:
   ---Si Dieu est avec moi, s'il me protège au cours du voyage que je suis en train de faire, s'il me fournit de quoi manger et me vêtir,

   et si je reviens sain et sauf chez mon père, alors l'Eternel sera mon Dieu.

   Cette pierre que j'ai dressée comme stèle deviendra un sanctuaire de Dieu et je t'offrirai le dixième de tous les biens que tu m'accorderas. » (Genèse 28:20-22)

Le vœu de Jacob était un marchandage avec Dieu. Son obéissance et fidélité à Dieu étaient conditionnelles. Il servirait Dieu seulement SI Dieu le protégeait, l’enrichirait, et le ramènerait au pays de Canaan en sécurité. Sous ces conditions, Jacob servirait Dieu et LUI donnerait un dixième. Dieu n’a jamais accepté la proposition de Jacob. Jamais la dîme ne fut donnée, ni n’avait-elle été demandée. Jacob était, dans notre vocabulaire, un « magouilleur », et il ne pouvait pas être autorisé à marchander avec Dieu.

Vous voyez, Dieu ne travaille pas avec les hommes sur la base de ce qu’ils font. SA grâce n’est pas déterminée par notre fidélité, mais garantie par LA SIENNE. IL ne veut pas, ni n’a besoin de nos contributions ; IL désire seulement notre confiance et notre vénération. Bien sûr, il y a des commandements à obéir et des standards à respecter, mais ceux-ci ne sont pas ce qui gagnent les récompenses de Dieu. A la place, ceux- ci sont la réponse juste à la grâce. Effectivement, ceux-ci sont l’évidence de la grâce travaillant en et par le croyant.

Quand Jacob était devant Pharaon, il reconnut que tous ses efforts avaient été futiles. Le pays qu’il avait arraché des mains d’Esau était resté derrière. Pour autant que je puisse dire, il n’a jamais profité des fruits de son travail malhonnête. Les bénédictions qu’il a connues n’étaient pas le résultat de ses activités (telles que peler ces arbres, 30:31), mais de la grâce divine, de l’ouvrage souverain (32:11-13). Maintenant Jacob était vieux, et en face d’une famine, il était impuissant et sans espoir. Quand il entra en Egypte, il ne pouvait pas compter sur ses anciens trucs pour fournir et protéger lui-même et sa famille. En un mot, Jacob a dû faire confiance à Dieu et non à lui-même.

C’était le début d’une toute nouvelle vie. Elle ne dura que 17 ans, mais ce fut une vie vécue dans les bénédictions que seule la grâce pouvait fournir. Ces 17 ans furent les années les plus joyeuses, les plus remplies de la vie de Jacob. Il ne vivait pas au pays de Canaan, mais il était entré dans le « repos de Canaan », le repos qui n’est obtenu que par la foi, et qui est forfait par l’incrédulité (Hébreux 3-4).

Beaucoup de Chrétiens, comme Jacob, passe la plupart de leurs vies, comme la chanson le décrit, à « Travailler Comme le Diable, Servant le Seigneur. » Bêtement, ils pensent que les bénédictions de Dieu sont obtenues en se démenant comme des diables pour avancer dans la vie, même s’ils doivent marcher sur la tête des autres et aux dépends des standards bibliques de conduite. Peut-être, comme celle de Jacob, votre vie a été pour la plupart un désastre. Il n’est pas trop tard. La vie de Jacob commença à 130 ans. La vie pour vous peut commencer aujourd’hui si vous apprenez à vous reposer sur LUI et à compter sur SES promesses. Il y aura des luttes, mais ce seront des luttes pour faire ce qui est bien, pas pour protéger vos droits.

La vie de repos n’est pas une vie facile ou une vie sans douleurs et sans chagrins. Joseph, comme Jacob, souffrit de beaucoup d’épreuves, mais Joseph souffrit innocemment et dans un sens pieux. Dieu ne vous offre pas une vie en rose, mais une vie à apprendre à compter sur LUI, à LE rechercher pour que vous soyez exalté au bon moment, plutôt que vous avanciez dans la vie aux dépends des autres.

Je trouve remarquable d’observer que pendant que le Livre de Genèse couvre une période de milliers d’années, presque la moitié du Livre est dévoué à la vie et aux temps de Jacob. Abraham, le grand homme de foi, couvre les chapitres de 11 à 24 ; Isaac, chapitres 21-35 ; Joseph, chapitres 30-50 ; mais il y a plus de chapitres couvrant Jacob que n’importe quels autres patriarches, du chapitre 25 jusqu’au chapitre 50. Pourquoi est-ce que Joseph fut un si grand homme, et pourtant il n’eut aucune tribu nommée après lui ? Pourquoi n’a-t-il pas eu un fils dont l’héritier aurait créé une lignée de prêtres ? Pourquoi le Messie n’est-IL pas venu par Joseph plutôt que par Juda ? Je ne sais pas, autre que le fait que Dieu choisit d’accomplir SES desseins par des hommes comme Jacob et Juda, et vous et moi. Si Joseph est un genre de Christ, alors Jacob est surement un genre de beaucoup de Chrétiens. Une raison pour laquelle tant de temps et d’espace est alloué à Jacob (à mon avis) est qu’il a fallut tout ce temps pour qu’il comprenne les sujets du salût et de la sanctification.

La leçon la plus importante que j’aie apprit de la vie de Jacob est l’immensité de la grâce de Dieu. C’était surement rien d’autre, rien de moins que la grâce qui a sauvé et sanctifié Jacob. Et il en est de même pour vous et moi. Nous ne pouvons pas marchander avec Dieu, car nous n’avons rien à offrir. Nous n’arriverons à rien en luttant de nos propres forces dans la vie, mais uniquement en nous reposant sur LUI. Nous devons travailler à entrer dans ce repos (Hébreux 4:1), mais par SA force, pas la nôtre. C’est la leçon que Jacob a apprit. Et c’est la vérité qui a fait du dernier chapitre de la vie de Jacob le meilleur. Je ne sais pas à quel chapitre votre vie est. Peut-être, êtes-vous dans un des premiers chapitres, peut-être dans le dernier. Mais je sais une chose : Chaque chapitre de notre vie peut être une bénédiction s’il est marqué par une dépendance humble et une obéissance reconnaissante.

Peut-être ne connaissez-vous pas encore Dieu comme Jacob. Pour vous, le message de l’Evangile est clair, « Croyez en Jésus Christ et vous serez sauvé » (Actes 16:31). Reconnaissez que vos efforts ne vous ont conduit qu’à de la lutte et de la souffrance. Croyez que l’offre de Dieu en est une de grâce gratuite, que LUI seul peut vous donner la paix, le repos et l’assurance de bienfaits et de salût. Cette leçon est une condition nécessaire pour marcher avec Dieu. Qu’IL vous aide à l’apprendre aujourd’hui !


89 BDB says the Hebrew noun zebach “. . . seems not only to be used for all these special forms but also to include other festal sacrifices not defined in the codes of law. The ritual was the same for the entire class. They were all sacrifices for feasts in which the flesh of the victim was eaten by the offerers, except so far as the officiating priests had certain choice pieces and the blood and fat pieces went to the altar for God.” Francis Brown, S. R. Driver, and Charles A. Briggs, A Hebrew and English Lexicon of the Old Testament (Oxford: The Clarendon Press, 1966), p. 257.

90 “Now at least two parallel lists are available--disregarding the partial list of Exod. 6:14ff.--namely Num. 26 and I Chron. 4-6. A comparison with these indicates that certain of the names found above were in circulation also in another form, usually pretty much like the ones above, sometimes radically different as to form but similar in meaning.” H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), II, p. 1111.

91 Beney Jisra’el (v. 8) cannot be translated ‘sons of Israel,’ for all that follows indicates that the broader term ‘descendants’ or ‘children of Israel’ is meant.” Ibid.

92 “However, from Numbers 26:38-40 and I Chronicles 7:6ff.; 8:1ff. it appears that some of these names are of grandsons, presumably included by anticipation (cf. Heb. 7:10).” Derek Kidner, Genesis: An Introduction and Commentary (Chicago: Inter-Varsity Press, 1967), p. 209.

93 “In the account of the families of Israel at the time of Moses, which is given there, we find, with slight deviations, all the grandsons and great-grandsons of Jacob whose names occur in this chapter, mentioned as the founders of the families, into which the twelve tribes of Israel were subdivided in Moses’ days.” C. F. Keil and F. Delitzsch, Biblical Commentary on the Old Testament (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Company, 1968), I, p. 371.

94 “From all this it necessarily follows, that in the list before us grandsons and great-grandsons of Jacob are named who were born afterwards in Egypt, and who, therefore, according to a view which we frequently meet with in the Old Testament, though strange to our modes of thought, came into Egypt in lumbis patrum. That the list is really intended to be so understood, is undoubtedly evident from a comparison of the ‘sons of Israel’ (ver. 8), whose names it gives, with the description given in Num. xxvi. of the whole community of the sons of Israel according to their fathers’ houses, or their tribes and families.” Ibid.

95 “But the text speaks of those who came out of Jacob (v. 26), while many more than these went down to Egypt, forming the nucleus of the ‘Israel people.’ The total of wives is a maximum of fourteen, Joseph’s wife being already in Egypt. A computable minimum of persons who went down to Egypt thus is 1 (Jacob) + 70 + 14 wives = 85. Yet remember that the women and children of Shechem were absorbed into the clan (34:29), some of whom no doubt became wives. Remember also that of the servants or slaves of Isaac’s house some, if not all, came to Jacob, swelling the number of those he already possessed (30:48), so that there may have been 300 or more persons attached to Jacob’s tent.” Harold G. Stigers, A Commentary on Genesis (Grand Rapids: Zondervan, 1976), p. 319.

96 “The rule by which the nation descending from the sons of Jacob was divided into tribes and families (mishpachoth) according to the order of birth was this, that as the twelve sons founded the twelve tribes, so their sons, i.e. Jacob’s grandsons, were the founders of the families into which the tribes were subdivided, unless these grandsons died without leaving children, or did not leave a sufficient number of male descendants to form independent families, or the natural rule for the formation of tribes and families was set aside by other events or causes.” Keil and Delitzsch, I, p. 372.

97 “Joseph saw the importance of emphasizing this, to ensure that Pharaoh’s goodwill would be to the family’s real benefit, not to their detriment by drawing them into an alien way of life at the capital.” Kidner, Genesis, p. 210.

98 “In vv. 7 and 10 the word ‘blessed’ does not fit this context; it is doubtful that Jacob would bless Pharaoh. However, there is another sense of barak which makes it more understandable. Since this is an audience, greetings, not blessings, are in order. This word is used, as in 28:1, for the appearance of anyone before another. It may well include the thought of peace as is the custom in Middle East territories, but not blessing in the sense of benediction. In v. 10 the sense would be ‘take one’s leave,’ that is, speak peace again at parting.” Stigers, Genesis, p. 319.

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