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Where the world comes to study the Bible

1. Les Peurs de Pharaon et la Foi d’Israël (Exode 1)

Introduction à Cette Série

« Le problème avec la Bible… est qu’une grande partie est le Nouveau Testament. Et le problème avec le Vieux Testament est juste ça. Il est vieux. Bien sur maintenant, pour certaines choses, vieillesse parle de permanence et de durabilité, même de croissance, de valeur. Pour d’autres choses, vieillesse veut dire démodé, obsolète, sans importance. Dans quelle catégorie devons-nous mettre le Vieux Testament ? »1

Dans le prologue de ce livre excellent, Un Œil pour un Œil : La Place de l’Ethique du Vieux Testament Aujourd’hui, Christopher J. H. Wright pose une question qui trouble bien des Chrétiens d’aujourd’hui. Et pour ceux qu’elle ne trouble pas, elle devrait. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je commence cette étude du Vieux Testament, commençant avec le Livre d’Exode.2 Je crois que nous trouverons, comme l’excellent livre de Wright le montre, que le Vieux Testament est un livre riche en pertinence pour le saint du Nouveau Testament.

Cette série commence spécifiquement avec la « naissance » du pays d’Israël, décrit dans le Livre d’Exode, un livre riche en thèmes qui se reproduiront dans le Vieux et Nouveau Testaments.3 Bien que nous ne couvrirons pas ce Livre d’une manière complète chapitre-par-chapitre, nous commencerons notre étude par le chapitre 1, qui prépare tous les éléments pour l’histoire de l’Exode.

Introduction à ce Message

Francis Shaeffer a écrit un livre titré Dieu est là et Il n’est pas Silencieux. Sans être en désaccord avec ce livre ou son message, je crois qu’il y a des fois quand Dieu est là, mais IL est, du moins de notre perspective, silencieux. Je crois que vous pouvez voir ça dans les Psaumes quand l’auteur fait appel à Dieu, « Où es-tu Dieu ? »4 N’avez vous pas fait l’expérience quelques fois dans votre vie, spécialement dans des périodes d’adversité, quand il vous semblait que Dieu n’était pas présent ? La période décrite dans le premier chapitre d’Exode est une de ces périodes – un temps quand d’après toutes les apparences, Dieu était silencieux. Néanmoins, Dieu était là. Nous apprendrons à voir SA main dans ces « temps silencieux » en étudiant ce premier chapitre d’Exode de plus près.

Lier le Passé et le Présent

Les versets 1-7 servent à lier les évènements du Livre de Genese5 et ceux enregistrés dans le Livre d’Exode. C’était l’intention de l’auteur que ces deux Livres soient en relation l’un avec l’autre et soient compris comme tels.6 Les versets 1-6 résument l’Histoire d’Israël, comme une tribu, décrite plus complètement dans Genèse, chapitres 12-50. Ces six versets nous rappellent que tout ce qui va arriver dans ce Livre est directement lié à ce qui était déjà arrivé dans Genèse.7 La malédiction de Dieu dans Genèse 3 inclut du travail dur, ce qui est le lot d’Israël en Egypte. Le salût de l’humanité, aussi promit dans Genèse 3, devait arriver par la naissance d’un enfant. Et c’était par la naissance d’un enfant (Moïse, Exode 2) que Dieu fournit un sauveur pour SON peuple. Comme les hommes s’efforçaient de se procurer de la sécurité et de l’importance par les buildings d’une ville ainsi qu’une tour, utilisant des briques et du mortier, l’Egypte chercha à se sécuriser en forçant les Israelites à bâtir des villes avec des briques et du mortier (comparez Gen. 11 avec Exode 1:14 ; 5:1).

Plus important, cette portion de l’introduction du Livre d’Exode (Exode 1:1-6) lie l’existence et l’accroissement rapide d’Israël en tant que nation à l’alliance que Dieu avait faite avec Abraham (Gen. 12:1-3 ; 15:12), et qu’il avait réitéré aux patriarches (Isaac : Gen. 26:2-5,24 ; Jacob : Gen. 28:13-15). Les fils d’Israël et leurs familles étaient 70 (v. 5) quand ils arrivèrent en Egypte,8 une simple tribu. Mais quand « les fils d’Israël » quittèrent l’Egypte, ils partirent en grande nation (Exode 1:7,12 ; 12:37).

Le verset 7 remplit presque une brèche de 400 ans, couvrant la période de la mort de Joseph9 jusqu’au moment de l’Exode. Si ce n’avait pas été pour ce verset et le reste du chapitre 1, nous n’aurions pas su grand chose de cette période.

Un moment de réflexion nous permettra de nous rappeler qu’il y a d’autres périodes dans l’Histoire qui sont de même négligées dans le récit biblique. Il y a, par exemple, la période de 400 ans de silence entre les prophètes d’après l’Exode (Malachie, par exemple), et les Livres du Nouveau Testament.10 Il y a aussi la période de silence du temps de la fin du Nouveau Testament (le Livre d’Apocalypse) jusqu'à aujourd’hui.

Que devrions-nous conclure de ces périodes que la révélation biblique semble oublier et ne pas mentionner ? Devrions-nous dire que ces périodes de temps, les évènements et les gens impliques, ne concernaient ou n’intéressaient pas Dieu ? Certainement pas ! Devrions-nous dire que parce que Dieu est silencieux pendant ces périodes (du moins dans les Ecritures), IL est non seulement désintéressé, mais aussi qu’IL ne voulait pas s’en mêler ?

Personnellement, je conclus qu’il y a des fois quand Dieu est là, mais silencieux. Par-là je veux dire que Dieu travaille, mais pas à ce moment là, ne nous disant pas ce qu’IL est entrain de faire, ne révélant pas publiquement SON dessein ou SON pouvoir. Dans de tels moments (autant que dans d’autres), Dieu est au travail, judicieusement. IL travaille dans les coulisses, et de façons qui ne sont pas immédiatement apparentes. Les versets 8-22 concentrent sur les choses que Dieu faisait pendant cette période de persécution qui sont importantes pour le dessein du Livre d’Exode. Ces versets nous donnent beaucoup d’aperçus de ces moments quand Dieu semble être silencieux, quand IL travaille providentiellement, faisant arriver SES desseins ou préparant l’Histoire pour une autre de SES interventions dramatiques dans les affaires des hommes.

De peur que nous conclusions que Dieu est entièrement silencieux pendant certaines périodes de l’Histoire, permettez-moi de vous rappeler que même si Dieu n’enregistre pas l’histoire d’une période en détails, souvent Il prédira les évènements pour préparer ceux qui vivront dans ces temps. Par exemple, cette période de 400 ans était le sujet d’une révélation divine à Abraham, bien longtemps avant que ce ne soit arrive :

« Le Seigneur lui dit:
---Sache bien que tes descendants vivront en étrangers dans un pays qui ne leur appartiendra pas, on en fera des esclaves et on les opprimera pendant quatre cents ans[d].

Mais je punirai la nation qui les aura réduits en esclavage et ils quitteront le pays chargés de grandes richesses.

Quant à toi, tu rejoindras en paix tes ancêtres, et tu seras enterré après une heureuse vieillesse.

C'est seulement à la quatrième génération que tes descendants reviendront ici car, jusqu'à présent, les Amoréens n'ont pas encore mis le comble à leurs crimes. » (Genèse 15:13-16)

Cette brève description prophétique de cette période sombre de l’Histoire d’Israël est la preuve de la fidélité de Dieu en ce qui concerne l’accomplissement de SES promesses. Les descendants d’Abraham ont vraiment habité en Egypte, dans la servitude, pendant 400 ans. Ils en sont sortis, et avec de grandes richesses qui leurs ont étaient données gratuitement par les Egyptiens. Ils sont retournés à la terre promise, comme Dieu l’avait promis.

Egalement, les évènements arrivant dans les autres périodes concernant lesquelles les Ecritures étaient silencieuses (les 400 ans entre le Vieux et le Nouveau Testament et le temps de la fin du Nouveau Testament jusqu'à aujourd’hui) avaient été prédits à l’avance par moyens de prophétie. Dans le Livre de Daniel (chapitre 2) les royaumes du monde étaient prédits. Et à travers divers prophéties du Vieux et du Nouveau Testament, les évènements des derniers jours et du retour du Christ sont décrits. Ainsi, Dieu a préparé les hommes, à l’avance, pour ces périodes de relatif silence.

En quittant les versets 1-7, gardons deux mots à l’esprit qui nous aiderons à résumer le rôle de cette section. Les deux mots sont CONTINUITE et CONTRASTE. Nous sommes rappelés de la continuité du programme de Dieu par le fait que les promesses et les desseins de Dieu commencés dans le Livre de Genèse continuent dans le Livre d’Exode. Nous voyons le contraste entre ces deux Livres : une petite poignée d’hommes entrèrent en Egypte pour vivre avec Joseph, mais une grande multitude quittera l’Egypte avec Moïse pour vivre dans la terre promise. C’est un accroissement rapide d’Israël, réalisation la promesse de Dieu à Abraham et préparation à possession du pays, qui étaient le résultat du traitement de Dieu avec Israël sous la main cruelle des Egyptiens.11 Regardons alors à la main providentielle de Dieu pendant cette période de l’Histoire d’Israël.

Un Nouveau Pharaon et une Nouvelle Politique (1:8-14)

Quand Joseph amena sa famille pour être avec lui en Egypte, ils étaient venus dans « la meilleure partie d'Egypte » (Genèse 47:6,11). A cette période là, il y avait un préjudice envers les Israélites en tant qu’Hébreux (Gen. 43:32), et en tant que bergers (Gen. 46:34). Il y a un énorme désaccord parmi les érudits théologiques en ce qui concerne l’identité de ce « nouveau pharaon « qui ne connaissait pas Joseph » (Exode 1:8). Une grosse partie du problème est à propos de la date de l’Exode, une question dont nous allons discuter en détail ici.12 Restant avec une date précoce de l’Exode, il semblerait qu’ici le « nouveau Pharaon » ferait allusion à un sens très important. Il représentait non seulement une nouvelle personne, mais une nouvelle dynastie.

Un peuple asiatique d’origine sémitique (donc, lié aux Hébreux) commença à immigrer en Egypte, éventuellement gagnant contrôle du gouvernement à une période de faiblesse et confusion durant la Deuxième Période Intermédiaire. Les Hyksos13 régnèrent pendant à peu prés 150 ans durant le séjour d’Israël en Egypte, d’environ 1700 à 1500 A.C. Les Pharaons Hyksos étaient « égyptienalisés », assumant le titre de Pharaons,14 et adoptant les dieux d’Egypte. La capitale Hyksôs était très proche de Gochên où les Israélites vivaient en Egypte. Il semblerait que le « nouveau Pharaon » d’Exode 1:8 était un Pharaon Hyksôs, et donc qu’il serait vraiment « nouveau » comme Moïse l’indiquait, spécialement s’il succédait à un Pharaon égyptien. Remarquez aussi qu’il n’est pas appelé un Egyptien. A la vue de ces choses, Davis suggère l’interprétation suivante du verset 10 : « Voyez (Hyksôs) il est temps d'aviser à son (people d’Israel) sujet, pour qu'il cesse de se multiplier. Sinon, en cas de guerre, il risque de se ranger aux côtés de nos ennemis (les Egyptiens) et de combattre contre nous (Hyksôs) pour quitter ensuite ce pays. »15

Si effectivement, une minorité d’Hyksôs avait gagné le pouvoir en Egypte, ce n’était pas une surprise que ces « étrangers » ne connaissaient pas Joseph. En fait, il y aurait eu une tendance à essayer d’effacer le passé et à créér une nouvelle alliance avec la dynastie Hyksôs. Cela pourrait aussi expliquer la peur des pharaons Hyksôs que les Israélites joignent leurs ennemies (les Egyptiens) pour renverser leur règne (étranger).

Les peurs de Pharaon (qu’il soit Hyksôs ou égyptien) sont intéressantes:

« Il dit à ses sujets:
---Voyez, le peuple des Israélites est plus nombreux et plus puissant que nous.

Il est temps d'aviser à son sujet, pour qu'il cesse de se multiplier. Sinon, en cas de guerre, il risque de se ranger aux côtés de nos ennemis et de combattre contre nous pour quitter ensuite ce pays. » (Exode 1:9-10)

Il avait peur de la force numérique des Israélites, et cherchait à la diminuer. Il avait peur qu’ils deviennent alliés avec l’ennemi contre leur règne, les submergeraient et quitteraient l’Egypte. Il est intéressant que tout ce dont Pharaon avait peur arriva, en dépit de ses efforts diligents pour l’empêcher. La raison est, bien sur, que les plans de Pharaon étaient contraires aux desseins et aux promesses de Dieu concernant SES gens.

Le plan de Pharaon, qui fut volontiers adopté par le peuple, était d’asservir les Israélites, et de resserrer leur contrôle sur eux. Une bonne partie de ce plan semble être celle d’intimidation et d’oppression, démoralisant et effrayant tant les Israélites qu’ils n’oseraient pas résister leurs maîtres. En plus, la valeur de leur travail forcé serait utilisée pour renforcer la nation, à la fois économiquement et militairement. Les villes d’entreposage de Pitom et de Ramsès16 furent construites par les Israélites avec des briques et du mortier,17 et les champs étaient aussi travaillés par eux. Josephus déclare que la force de travail des Israélites était aussi utilisée pour creuser des canaux.18

Juste comme Israël s’était beaucoup multiplié durant le temps de Joseph (Gen. 47:27) et après sa mort (Exode 1:7), ils continuèrent à s’accroitre sous la main cruelle de leurs maîtres : Mais le plus ils étaient opprimés, le plus ils se multipliaient et s’étendaient ; Alors les Egyptiens19 arrivèrent à redouter les Israelites et les firent travailler impitoyablement (Exode 1:12-13).

La réponse égyptienne du phénomène d’accroissement numérique continuel des Israélites était d’augmenter la charge de travail et l’intensité de persécutions et de cruautés imposées par leur maîtres (1:14). Il est apparent que ces tactiques n’ont pas marchées, ce qui conduisit à un complot encore plus diabolique dirigé contre le peuple de Dieu, décrit dans les versets 15-21.

Pharaon et les Sages-femmes (1:15-21)

Beaucoup de temps a passé depuis que la première phase de l’oppression fut initiée, décrite dans les versets 1-11. Frustré par l'échec total des administrations précédentes de réduire la croissance rapide des Israélites, l'inquiétude a semblé presque avoir tourné à la panique. C'était une chose de l’emporter en nombre sur les Hyksôs, une petite fraction de la population de l'Egypte. C’en était une autre de menacer les Égyptiens eux-mêmes. Le taux de natalité devait être radicalement changé. Pour le provoquer, le Pharaon s’est tourné vers les sages-femmes20 israélites21, dont deux sont mentionnés spécialement ici,22 comme des exemples spécifiques ou comme des leaders.

Les demandes de Pharaon sont incroyables. Premièrement, c’est un acte de violence abominable contre les innocents. Deuxièmement, je suis stupéfait que Pharaon ne prenne aucunes responsabilités pour la mort de ces nourrissons israélites. Il veut que les sages-femmes résolvent ce problème national du taux de natalité hébreu. Le plan n’est virtuellement pas possible. Comment les bébés-garçons devaient-ils être « exterminés » ? Les morts devaient-elles sembler être des accidents ? Comment Pharaon espérait-il que les femmes Israélites fassent appel à des sages-femmes s’il était connu que tous les nouveau-nés mâles mourraient d’une façon ou d’une autre entre leurs mains ? Je vois là, un plan pauvrement conçu (pardonnez le jeu de mots), décrété par un homme désespéré.

Les sages-femmes avaient plus peur de Dieu que de Pharaon, alors elle refusèrent de tuer les nourrissons mâles (1:17). Cela infuria Pharaon, qui convoqua ses sages-femmes et leur demanda une explication. Elles répondirent que les femmes Israélites étaient en si bonne condition physique que leurs enfants naissaient trop vite, avant qu’elles n’arrivent près de la femme (1:19). Que cela soit l’explication entière ou non,23 cela montrait ironiquement l’affliction des Israelites comme étant une bénédiction pour l’accouchement plutôt qu’un obstacle. Le plan avait échoué en pleine figure de Pharaon. Le travail dur produisait plus d’enfants Israélites.

« Dieu fit du bien aux sages-femmes, et le peuple continua de se multiplier et devint extrêmement puissant.

Comme les sages-femmes avaient agi parce qu'elles révéraient Dieu, Dieu fit prospérer leurs familles. » (Exode 1:20-21)

Hyatt suggère une raison possible pour laquelle avoir des enfants fut une bénédiction spéciale pour ces sages-femmes : « il est possible que des femmes stériles étaient choisies comme sages-femmes ; si c’est le cas, leur recompense était qu’elles devenaient fertiles et avaient des enfants. »24 La bénédiction d’avoir des enfants n’était pas niée par les femmes Israélites, ni par les sages-femmes Israélites.

Il y avait une autre bénédiction, pas aussi apparente mais je crois très importante. Si quelqu’un vous demandait les noms des sages-femmes, quelle serait votre réponse ? De ce texte, vous pourriez répondre rapidement, « Chiphra et Poua ». Maintenant, si je vous demandais les noms d’un des pharaons mentionnés dans ce chapitre, pourriez-vous répondre ? No ! Beaucoup ont spéculé à propos de l’identité des pharaons. Réfléchissez, l’officiel le plus haut du pays, ce vieux « quel est son nom ? » Le nom de ces hommes était connu et craint par des millions, mais nous ne savons même pas qui ils étaient. Et cela en dépit de tels projets comme la construction des pyramides et d’efforts considérables pour momifier les corps des pharaons.

Malheureusement, certains n’ont pas réalisé que l’omission des noms des pharaons fut délibérée, et en contraste de l’énumération des noms des sages-femmes.25 Quel gracieux cadeau que Dieu a fait à ces deux pieuses femmes Israélites – IL enregistra leurs noms comme exemple pour les croyants à travers les siècles. Dieu ne s’intéresse pas plus que ça au nom de ce Pharaon, Pharaon « quel est son nom ? », mais IL est intimement intéressé par Chiphra et Poua, car elles ont confiance et LUI obéissent. Quel plus grand honneur que d’être reconnu par Dieu ?

Ayant considéré l’énumération des noms des sages-femmes mais pas celui de Pharaon, mon esprit se tourna vers quelques passages d’Ecritures intéressants. Je me rappelle du proverbe biblique qui dit,

« Le souvenir du juste continue à être en bénédiction aux autres,
mais le nom des méchants tombe dans l'oubli. » (Proverbe 10:7)

et de l’auteur des Psaumes qui pria :

« Que ses descendants soient exterminés
et que son nom disparaisse avec ses enfants!…

… Que l'Eternel se souvienne toujours de leurs crimes!
Que leur souvenir soit extirpé de la terre! » (Psaume 109:13,15)

Dieu ne s’intéresse pas à votre position ou votre prestige dans la vie, mes amis. IL s’intéresse seulement si vous le révérez et croyez en SON Fils, Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés et la vie éternelle. Si vous êtes SON enfant, par la foi, IL vous connaitra par votre nom. Sinon, votre splendeur ou pouvoir terrestre n’a pas d’importance, vous serez un « quel est son nom ? » pour Dieu, et vous passerez l’éternité loin de SA présence.

La futilité des conquêtes militaires et des projets de construction de Pharaon est caractérisée par ce poème de Shelley :

Ozymandias

I met a traveler from an antique land
Who said: Two vast and trunkless legs of stone
Stand in the desert. Near them, on the sand,
Half sunk, a shattered visage lies, whose frown,
And wrinkled lip, and sneer of cold command,
Tell that its sculptor well those passions read
Which yet survive, stamped on these lifeless things,
The hand that mocked them and the heart that fed.

And on the pedestal these words appear:
“My name is Ozymandias, king of kings;
Look on my works, ye Mighty, and despair!”
Nothing beside remains. Round the decay
Of that colossal wreck, boundless and bare
The lone and level sands stretch far away.26

Ombrageant Pharaon, les vrais héros de notre chapitre sont Chiphra et Poua. Elles révèrent Dieu plus que les hommes. Elles appliquent leur vénération de Dieu au travail pratique de leur vie au jour le jour. Elles vivent leur foi où Dieu les place. Ce n’était pas une chose si dramatique à faire (osée, mais pas dramatique), mais cela révèle une foi qui ne désobéira pas le Roi des rois. Qu’il y aurait plus de saints de ce genre-là aujourd’hui – des saints qui vivraient leur foi en tout endroits et circonstances où Dieu les placerait, une foi qui, si nécessaire, défierait le plus grand pouvoir du pays !

Un Dernier Effort Futile (1:22)

L’essaie de Pharaon de détruire indirectement les enfants mâles Israélites a échoué misérablement. Ce qu’il a essayé de faire clandestinement, d’une façon sournoise, Pharaon le demandera ouvertement :

« Mais le pharaon ordonna à tous ses sujets:
---Jetez dans le fleuve tous les garçons nouveau-nés des Hébreux, mais laissez vivre toutes les filles! » (Exode 1:22)

L’intention de ce décret était évidente. Pharaon espérait non seulement de tuer tous les nourrissons mâles, mais asservir toutes les filles, anihilant ainsi la nation d’Israël en une génération.26 Ce que Pharaon manqua de discerner était qu’il était un simple pion de Satan, qui cherchait à exterminer la graine d’où le Messie allait venir.

Ce que Pharaon a fait, sans le savoir, était de déclarer les hostilités entre le « serpent » et « la femme » (Gen. 3:15). Car avec l’extermination des Juifs, la venue du Rédempteur aurait été impossible, car depuis Abraham, la promesse concernant la Semence de la femme et l’écrasement du serpent était, pour sûr, connectée avec ces gens (Gen. 12:1-3 ; Jean 4:22 ; Gal. 3:16).27

La lutte entre Satan et « la semence » est une qui peut être trouvée à travers toute l’Histoire biblique. Satan a cherché à corrompre la semence en utilisant les Cananéens (Gen. 38 ; Nombres 25). Maintenant, au moment de l’Exode, il cherche à annihiler la semence par le meurtre. Plus tard, Satan emploiera la jalousie d’Hérode, qui essaiera de renverser le « Roi des Juifs » en assassinant beaucoup d’enfants innocents (Matthieu 2).

Le décret de tuer les nouveau-nés en les noyant est une partie du plan diabolique de Satan pour détruire la semence qui le détruira. Là encore Pharaon blâme quelqu’un d’autre pour les meurtres des bébés, cette fois, le peuple Egyptien il semblerait ou peut-être les parents hébreux :

« Jetez dans le fleuve tous les garçons nouveau-nés des Hébreux, mais laissez vivre toutes les filles! » (Exode 1:22)

C’est cet ordre qui fournit la toile de fond au drame du chapitre 2, où le libérateur d’Israël est né.

L’application de ces versets pour l’abomination d’avortement sur demande devrait être évidente. Il y a une série d’évènements mortels dans Exode 1 qui est très parallèle aux origines et à l’augmentation des avortements. Elle commence avec le dédain pour ceux qui menacent nos propres intérêts. Les Egyptiens dédaignaient les Israélites qui semblaient menacer leur position de pouvoir et de prestige, tout comme certaines gens dédaignent les enfants, les regardant comme une responsabilité économique et un fardeau superflu. Le meurtre des Israélites commença par être une question de politique nationale, tout comme la décision de la Court Suprême ouvrit la porte au meurtre en masse des innocents non-nés. Au début, le meurtre est subtil, puis de plus en plus flagrant. Pharaon semblait vouloir que les sages-femmes arrangent la mort des nouveau-nés mâles, que le meurtre ait l’air d’être le résultat du processus de la naissance. Finalement, il fut ordonné que les bébés mâles soient jetés (après la naissance) dans le Nil. Comme aussi aujourd’hui, les avortements, qui étaient permis au début de la grossesse, sont maintenant autorisés très tard, et des enfants sont aussi tués après la naissance. Comme le meurtre des bébés était sélectif (garçons seulement) en Egypte, maintenant, nous tuons des nouveau-nés parce qu’ils ne sont « pas du bon » sexe ou parce qu’ils ont une petite imperfection qui pourrait être inconvéniente pour nos vies. Ne manquons pas de réaliser les grandes similarités entre le meurtre des nourrissons de ces jours anciens et les nôtres. Soyons comme ces sages-femmes et refusons de prendre part à de telles abominations.

Conclusion

De la perspective humaine, les choses en Egypte allaient « de mal en pis » pour les Israélites. Un séjour qui commença avec une bienvenue royale, devint par décret esclavage et puis se détériora en un complot pour tuer les nouveau-nés mâles Israélites et asservir les filles. Il semblerait que les choses pouvaient difficilement aller plus mal. Certains pourraient se demander si Dieu savait ce qu’il se passait, et si oui, pourquoi ne faisait-IL rien ?

Considérant les évènements d’Exode 1, nous avons besoin de reconnaître qu’il y avait plusieurs points de vue. D’une perspective humaine, il y avait la motivation égoïste et coupable de Pharaon et du peuple d’Egypte, n’hésitant pas à sacrifier les Israélites pour leurs propres intérêts. Il y avait aussi la perspective des Israélites qui ont pu se demander où le Dieu de leurs ancêtres était. La perspective des sages-femmes Israélites aurait dû être leur modèle. Bien qu’elles ne comprenaient pas tout ce qui se passait, elles révéraient Dieu, et elles refusèrent d’obéir les ordres de Pharaon quand ils étaient contraires à la volonté de Dieu.

Puis il y avait aussi la perspective supernaturelle qui reconnaît dans tous les évènements de ce chapitre la main de Satan, cherchant à contrecarrer les desseins de Dieu en utilisant les dirigeants de ce monde à son avantage. La bataille entre le Serpent et la semence ne doit pas être négligée dans cet épisode Egyptien.

Finalement, il y avait la perspective divine. Dieu achevait SES desseins et promesses largement pas remarquées par aucuns des acteurs de ce drame divin. L’affliction et l’esclavage que Dieu avait prédit à Abraham (Gen. 15:12-16) fut réalisé dans le premier chapitre d’Exode. Par l’esclavage et l’adversité de ces 430 années (Exode 12:40), un grand nombre de choses fut providentiellement exaucé. Permettez-moi d’énumérer brièvement quelques-unes des bénédictions qui résultèrent des souffrances des Israélites en Egypte.

(1) Israël ne fut pas absorbé par les Cananéens à travers les mariages entre les deux races en étant envoyé en Egypte, quand le préjudice de cette nation interdisait le Pharaon de s’entremêler, ce qui était commun dans Canaan (Gen. 38).

(2) Le jugement des Cananéens fut retardé jusqu'à ce que leurs péchés aient rempli la coupe jusqu’à ras bord (Gen. 15:14-16).

(3) La lumière du salûtde Dieu fut amené aux Egyptiens par les Israélites. La multitude de ceux qui quittèrent l’Egypte incluait des Egyptiens.

(4) Israël fut capable de grandir d’une poignée de gens (70 hommes) à une grande multitude. Pouvez vous imaginer une tribu de 70 hommes essayant de conquérir Canaan ?

(5) Dieu préparait Israël physiquement pour les rigueurs exigées dans le désert et militairement pour la guerre contre les Cananéens. Dieu préparait aussi pour les besoins économiques de la nation avec un plan d’économie forcé qui mit un capital nécessaire entre les mains des Israélites quand ils quittèrent l’Egypte (Gen. 15:14 ; Exode 12:35-36).

Remarquez ces bénédictions du séjour égyptien, nous pouvons voir que Dieu travaillait providentiellement pour le bénéfice de SES enfants. Nous pouvons donc tirer plusieurs principes de ce passage qui nous aideront dans ces moments quand la main de Dieu n’est pas évidente et quand les forces du mal semblent gagner.

Premièrement, les desseins de Dieu sont réalisés, même quand nous ne participons pas activement à leurs accomplissements.

Deuxièmement, les desseins de Dieu sont réalisés, même quand nous ne nous en rendons pas compte et quand toutes les apparences pointent vers le contraire.

Troisièmement, quand c’est le cas, Dieu a annoncé prophétiquement ce qu’IL va faire durant une période qui semblera être silencieuse.

Quatrièmement, quand Dieu est « silencieux », nous devons vivre par notre foi (comme à tous autres moments) et par le principe de SA parole.

Cinquièmement, les desseins de Dieu sont aussi faciles à réaliser dans l’adversité qu’ils le sont dans le confort, et peuvent être aussi bien accomplis en utilisant des non croyants que des saints.

Sixièmement, il y a de grandes similitudes entre ces expériences d’Israël et les évènements des derniers jours avant que notre Seigneur ne revienne.29

Finalement, je veux dire un mot à propos de la « politique éditoriale » de Dieu, comme elle est reflétée dans ce chapitre. Le fait que Dieu choisisse de décrire, en termes incomplets, une période de 400 ans est une évidence de SA souveraineté. Mais Dieu fait toute chose pour une raison. Réfléchissant au message de ce chapitre, j’ai réalisé que Dieu a une raison pour ce qu’IL ne dit pas autant que pour ce qu’IL révèle dans les Ecritures. Dieu a choisi de peu parler des 400 ans de la servitude d’Israël en Egypte. L’emphase de ce qu’IL dit est sur le bien voulu que Dieu va amener du cruel Pharaon, d’Egypte, et du Mauvais (Gen. 50:20).

Je viens de réaliser que la « politique éditoriale » de Dieu, reflétée dans Exode 1, est complètement opposée à celle des médias aujourd’hui. Si nous devions lire un récit séculier de cette période de l’Histoire d’Israël, nous aurions beaucoup plus de place dédiée à la souffrance des Israélites. Nous aurions des images macabres, en couleur, d’Israélites couverts de sueurs, trébuchants dans les citernes visqueuses de boue, faisant leurs briques. Nous aurions beaucoup d’histoires d’ « intérêts humains », toutes concentrées sur la mauvaise situation de ce peuple et la cruauté des Egyptiens.

Ce n’est pas la prétention d’Exode 1. Oh, on nous parle de la cruauté des Egyptiens et des souffrances des Israélites, mais l’emphase du chapitre est sur la fidélité de Dieu à SES desseins, SES promesses, et SES enfants. La confiance de ce chapitre est celle qu’en dépit des efforts de l’Egypte, les enfants de Dieu miraculeusement augmentaient en nombres et en force. Dans tous ça, Dieu préparait SON peuple pour la délivrance et l’Egypte pour le jugement. Les desseins de Dieu étaient certains, et ceux que Dieu bénit étaient ceux qui LE révéraient. La « politique éditoriale » de Dieu est de traiter brièvement avec le chagrin et la misère humaine, et de concentrer sur la grâce et la fidélité de Dieu. Quand vous regardez à notre chapitre comme ça, vous pouvez voir que c’est le cas.

Laissez-moi vous poser une question à propos de votre « politique éditoriale ». Tout le monde « révise », comme si c’était les circonstances de nos vies. L’anxieux révise toutes les bonnes choses, toutes les possibilités positives, et souligne chaque élément de douleur, de désastre possible. Le grincheux révise toutes les bénédictions de Dieu et se concentre sur les choses qui n’ont pas marché et qui étaient déplaisantes. La foi révise les circonstances de la vie différemment. Elle reconnait toutes les mauvaises choses de la vie, mais elle ne les emplifie pas. La foi choisit de concentrer sur les desseins, les promesses et le pouvoir de Dieu, et recherche SA main au travail, prenant soin de SES gens, et les préparant pour les bénédictions à venir. Je vous exhorte, mes amis, d’établir une « politique éditoriale » pour les circonstances de votre vie qui est comme celle de Moïse, l’auteur humain d’Exode.


1 Christopher J. H. Wright, An Eye for an Eye: The Place of Old Testament Ethics Today (Downers Grove: Inter-Varsity Press, 1983), p. 12.

2 The reason I have chosen to begin this series here is that I have already dealt with the Book of Genesis in 50 lessons.

3 “It would be hard to find a single major topic of Old, or even New, Testament that is not exemplified in the Book of Exodus. Many of the themes, used later in the Bible, actually take their rise in this book, in the interpreted experience of Israel, through the great events that led to her foundation as a people.” R. Alan Cole, Exodus: An Introduction and Commentary (Downers Grove: Inter-Varsity Press, 1973), p. 19. I highly recommend Cole’s commentary as the first commentary you purchase in your study of the Book of Exodus.

4 Cf. Psalm 73:1-14; 74:1ff.; 77:7-9; 79:1-5.

5 Genesis may have been written about the time of the Exodus. Since we believe Moses to be the author, it could not have been written sooner than shortly before the Exodus. Genesis would have provided an excellent backdrop for the Exodus, providing Israel with a reminder of her roots and of the basis for God’s blessings which were soon to be experienced.

6 “The initial ‘and’ found in the Hebrew makes clear that Exodus is not a new book, but simply the continuation of the Genesis story, and the fulfillment of the promises made to the partiarchs. But this is an appropriate place for a break: it is the last time in the Pentateuch that ‘sons of Israel’ is used to describe Jacob’s immediate family. From now on, the phrase will be a collective patronymic, describing the whole people of God, formed like any Arabic tribal name.” Cole, p. 53.

7 There are certain literary allusions which are intended to make these connections between Exodus and Genesis. For example the expression, “were fruitful and multiplied” (Exod. 1:7), is an allusion to the early chapters of Genesis: “The Hebrew deliberately repeats three verbs used in Genesis 1:21,22 which may be translated ‘were fruitful … swarmed … became numerous.’ This increase was interpreted as God’s promised blessing on His creation. A considerable time had passed since Joseph’s death: at the very shortest reckoning, Moses was the fourth generation after Levi (Nu. 26:58) and he may have been many hundred years later (Ex. 12:40).” Cole, p. 53.

8 In Genesis 46:26-27 the number of the direct descendants of Jacob, minus the wives of his sons, is 66 (v. 26), with the total number who came to Egypt numbered at 70 (v. 27). In the Septuagint (Greek) translation of this text, the number is 75 which agrees with Acts 7:14. There are various possible solutions to this problem. Davis suggests that the explanation is that the count of 75 would include the five grandsons of Joseph. John J. Davis, Moses and the Gods of Egypt (Grand Rapids: Baker Book House, 1971), p. 44.

“The sons are arranged according to their mothers, as in Genesis 35:23-26, with the sons of the two maidservants appearing last. The number of males that accompanied Jacob is given as 70 in verse 5. This is in agreement with a similar number which appears in Genesis 46:27 and Deuteronomy 10:22; however, the Septuagint reading of this text and Acts 7:14, which is apparently a quotation from the Septuagint text, reads seventy-five souls. … Notice that in Genesis 46:26 the figure of the descendants of Jacob is given as only sixty-six. This is due to the fact that Jacob, Joseph and his two sons were not included in the calculation.” Davis, p. 44.

10 Even in the period of the life of our Lord, there is a great deal of disproportion (time-wise) evident in the gospels. A fair amount of space is devoted to the birth of our Lord, a very little space to His early childhood (Luke 2:39-52), and a great deal of space to the three years of His earthly ministry (with the greatest emphasis given to the last week of His life). We see selectivity everywhere in the Bible, in terms of what periods of time God has chosen to depict.

11 “Assuming that the original group to enter Egypt was at least 140 persons (the number 70 of verse 5 includes males only), the original population would have had to have doubled fourteen times to produce the number who took part in the exodus (about 2,000,000). This apparently reflects special divine blessing and intervention as promised in the Abrahamic covenant (cf. Gen. 12:2; 15:5).” Davis, pp. 47-48.

12 The vast majority of liberal scholars, along with a few conservatives, hold that the exodus took place in the thirteenth century B.C. As a rule conservative scholars hold to an earlier date of the exodus, in the fifteenth century (ca. 1440 B.C.). For a more extensive discussion of the issues from a conservative viewpoint see Davis (pp. 16-33), or Cole (pp. 40-43). There is also an excellent article cited by Davis entitled: “The Time of the Oppression and the Exodus,” by John Rea found in Grace Journal, II, No. 1 (Winter, 1961), pp. 7ff.

13 For a concise treatment of the Hyksos kings, see C. E. Devries, “Hyksos,” The International Standard Bible Encyclopedia (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Co., 1982), II, pp. 787-788.

14 “Pharaoh is not a personal name, but the equivalent of ‘king of Egypt’ (vv. 8, 15, 17). The Egyptian word … means ‘great house.’ In the third millennium B.C. it designated the royal palace, but by 1800 B.C. it had become an epithet for the king. In the XVIIIth and XIXth dynasties it was a royal title, and by the ninth century it was prefixed to the royal name (e.g. Pharaoh Shishak).” J. P. Hyatt, Exodus (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1980), p. 58.

15 Davis, p. 46.

16 The mention of these two cities has become a major argument in support of the exodus late date. See Rea (cited above for a refutation of this) pp. 6-10.

17 The mention of “bricks and mortar” brings to mind the futile efforts of fallen men to build the city and the tower of Babel (cf. Gen. 11:1-4).

18 Cf. Davis, p. 49.

19 The term “Egyptians” here may indicate that the period of Hyksos rule has ended, and that the oppression begun by them was continued and even increased by the Egyptian rulers (cf. Rea, p. 8). The general population of Egypt, who had to support such oppression, was the same, even when the government changed hands.

20 “The Hebrew word ‘midwife’ … literally means ‘one who helps to bear.’ The midwife aided at childbirth by taking the newborn child, cutting its umbilical cord, washing the baby with water, salting, and wrapping it (cf. Ezek. 16:4).” Davis, p. 50.

21 There is some discussion as to the precise meaning of the term “Hebrew” here, since it is used in both a narrow and in a broader sense: “The name ‘Hebrew’ is derived from the name ‘Eber’ (the opposite, on the other side; Gen. 10:21, 24; 11:4, 15), and rests, apparently upon a family migration, unknown to us, of the forbearers of Abraham from ‘beyond’ the Jordan … the word ‘Hebrew’ is at first the description of pre-Abrahamic-Semitic family groups. … Only later did the name become the national description of the Old Testament covenant people as a political and ethnic unit, in contrast to other though related peoples. …” Erich Sauer, The Dawn of World Redemption (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Company, 1951), pp. 111-112.

I personally understand these midwives are Israelites. It would have been only natural for the Israelite women to turn to Israelite midwives for help in child-bearing. Also the term “Hebrew” is repeated in 16 with reference to the Israelite women.

22 “The name of the first midwife, Shiphrah, appears in nearly the same form in the Brooklyn Museum Papyrus, dated about 1740 B.C.” Davis, pp. 49-50.

23 I am inclined to see here a less than complete answer to the Pharaoh. I doubt that what was said was untrue, however. What was not said was that the midwives refused to obey the king of Egypt, choosing rather to obey God than men. Such a bold statement may have cost these women their lives.

24 Hyatt, p. 61.

25 Hyatt, for example, writes, “… the writer apparently does not know his name.” Hyatt, p. 58. This is an even sadder observation when we realize that Hyatt does not even seem to know the name of the author—Moses, and that he thinks Moses didn’t know the name of the Pharaoh even though he grew up in the home of the Pharaoh.

26 “Ozy Mandias” by Shelley, The Oxford Anthology of English Poetry, Vol. II, edited by John Wain, (New York: Oxford University Press) 1990, p. 224.

26 “These [daughters] presumably would become slave wives, and so could be absorbed by the Egyptians in a generation.” Cole, p. 56.

27 Sauer, p. 118.

29 I encourage you to explore the similarities between the conditions described in Exodus 1, before the deliverance of God, and the conditions in the last days, before the return of Christ.


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