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Where the world comes to study the Bible

Les Fruits de la Chute (Genèse 4:1-26)

Quand nous péchons souvent nous le faisons avec l’espoir futile de recevoir le maximum de plaisir pour le minimum de punition. Toutefois, cela marche rarement comme ça.

Une fois, j’ai entendu l’histoire d’un home et de sa femme qui a décidé d’aller à un cinéma drive-in. Ils ont pensé que le prix était trop cher et ont comploté un coup pour ne pas payer le tarif plein. Après s’être approché du cinéma, le mari se cacha dans le coffre. L’arrangement était que sa femme le délivrerait une fois dans le parc du cinéma.

Tout se passa comme prévu, au moins jusqu'à ce qu’ils aient passé le vendeur de tickets. Mais quand la femme alla vers le derrière de la voiture pour libérer son mari du coffre, elle découvrit qu’il avait les clés du coffre dans sa poche. Désespérée, elle a du appeler le directeur, la police, et l’équipe de secours. Aucun des deux n’a vu le film et le coffre de la voiture a du être complètement détruit pour l’ouvrir. Voilà le chemin du péché. Le tour est court et le prix est élevé.

A première vue, prendre le fruit interdit et le manger a semblé être quelque chose sans importance, un simple petit délit. Mais Genèse chapitre trois est clair que c’était un problème de gravité. L’homme a choisi de croire Satan plutôt que Dieu. Adam et Eve ont conclut que Dieu était indûment dur et sévère. Ils ont décidé de prendre le chemin de l’accomplissement personnel à l’opposé de serviteur.

Le serpent a suggéré, en effet, a impudemment soutenu, qu’ils n’éprouveraient pas d’effets nocifs à cause de leur désobéissance à Dieu, mais seulement un niveau de vie plus élevé. Mais dans ce quatrième chapitre de Genèse, nous voyons rapidement que les promesses de satan ne sont que des mensonges évidents. Ici les vrais salaires du péché commencent à apparaître.

Le Fruit de la chute Dans la Vie de Caïn

L’union sexuelle d’Adam et Eve produisit un premier enfant, un fils qu’Eve nomma Caïn. Ce nom doit probablement être comprit comme un jeu de mots. Il a le même son que le mot hébreu, Qanah, qui veut dire « obtenir, acquérir ». Dans le dialecte d’aujourd’hui, ce fils aurait été probablement nomme « eu ».60

La signification de ce nom est qu’il réfléchit la foi d’Eve, car elle a dit, «  ---Avec l'aide de l'Eternel, j'ai formé un homme. » (Genèse 4:1)

Bien qu’il y ait quelques discussion parmi érudits bibliques à propos de ce que cette phrase voulait dire précisément,61 Eve reconnaît l’activité de Dieu dans le cadeau de son fils. Je crois qu’Eve avait comprit par la prophétie de Genèse 3:15 qu’un de ses descendants apporterait sa rédemption. Peut-être qu’elle regardait Caïn comme son sauveur. Si c’était le cas, elle allait avoir un sacré désappointement.

Bien qu’elle ait put se méprendre dans ses espoirs pour une victoire rapide sur le serpent par son enfant aîné, elle avait raison en regardant pour la rédemption de Dieu par ses descendants. Elle avait donc raison en général mais était erronée en particulier.

L’optimisme d’Eve semble avoir décliné à l’époque de la naissance de son second fils, Abel. Son nom veut dire « vanité », « souffle », ou « vapeur ». Peut-être Eve a-t-elle apprit qu’on ne pouvait pas se débarrasser des conséquences du péché si facilement. La vie implique des combats et une bonne mesure d’efforts futiles. Caïn était le symbole de l’espoir d’Eve ; Abel, de son désespoir.

Abel était le gardien des troupeaux, pendant que Caïn était le laboureur du sol. Nulle part Moïse implique qu’un de ces métiers est inférieur à l’autre. Non plus est ce récit un genre de prédécesseur des shows TV, lesquels décrivent les luttes entre les fermiers et les éleveurs de bétails.

Le problème de Caïn n’est pas trouvé dans ses moyens d’existence, mais dans l’homme lui-même :

« Au bout d'un certain temps, Caïn présenta des produits de la terre en offrande à l'Eternel.

   Abel, de son côté, présenta les premiers-nés de son troupeau et en offrit les meilleurs morceaux. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;

   Mais pas sur Caïn et son offrande… » (Genèse 4 :3-5a)

Les Israélites qui ont lu en premier les mots de Moïse n’ont pas eu de difficultés à voir le problème avec les sacrifices de Caïn. Ils ont reçu cela comme une part du Pentateuque, les cinq premiers Livres de la Bible. A ce titre, ils ont comprit que l’homme ne peut approcher Dieu sans la versée du sang sacrificatoire. Bien qu’il y avait des sacrifices non ensanglantés,62 l’homme ne pouvait avoir accès à Dieu qu’avec une versée de sang. L’offrande de Caïn ne répondait pas à l’attente de Dieu requise par la Loi.

« Mais Caïn n’a pas eu de révélation ! » quelqu’un pourrait dire. Vrai ! Mais alors nous pourrions tous admettre qu’aucun de nous ne sait quelle révélation il a eu. N’importe quelle spéculation sur ce sujet est juste ça – simple conjecture.

Ça étant dit, je dois faire remarquer qu’il n’est pas nécessaire pour Moïse de nous avoir dit. Ses contemporains avaient plus que suffisamment de bases pour attraper la signification d’une versée de sang, à cause de ces prescriptions méticuleuses de la Loi relatif aux sacrifices et les Chrétiens respectueux de notre temps ont l’avantage de voir la question bien plus clairement a travers la lumière de la croix, et par la réalisation que Jésus était « l’Agneau de Dieu Qui enlève les péchés du monde » (John 1:29).

Bien que nous ne savons pas ce que Dieu a révélé à Adam ou à ses fils, nous sommes assurés qu’ils savaient ce qu’ils devaient faire. Cela est dit clairement dit par les paroles de Dieu à Caïn :

« L'Eternel dit à Caïn:
   ---Pourquoi te mets-tu en colère et pourquoi ton visage est-il sombre?

   Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n'agis pas bien, le péché est tapi à ta porte: son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le! » (Genèse 4:6-7)

La question de Dieu implique clairement que la colère de Caïn était mal fondée. Bien que nous ne savons pas les spécifiques de ce que « agis bien » veut dire, Caïn le sait. Le problème de Caïn n’est pas celui du manque d’instruction, mais d’insurrection et de rébellion contre Dieu.

Caïn, comme beaucoup de gens aujourd’hui, voulait venir à Dieu, mais il voulait le faire à son idée. Cela pourrait marcher chez Burger King. Ils pourraient faire votre hamburger « à votre idée », comme le dit la pub, mais pas question pour Dieu. Comme un de mes amis dit, « Vous pouvez allez au paradis en faisant comme Dieu vous dit, ou vous pouvez aller en enfer en faisant tout ce qui vous plait. »

Remarquez que Caïn n’est pas une personne irréligieuse. Il croyait en Dieu, et il voulait l’approbation de Dieu. Mais il voulait venir à Dieu en ses propres termes, pas en ceux de Dieu. L’enfer, comme je l’ai dit auparavant, sera peuplé de gens religieux.

Caïn ne voulait pas approcher Dieu à travers la versée de sang. Caïn préfère offrir à Dieu le fruit de ses labours. Il avait la main verte, et des mains ensanglantées ne l’attiraient pas beaucoup. Les hommes d’aujourd’hui ne sont que peu différents. Beaucoup, comme les démons (Jacques 2:19), croient en Dieu, et ils reconnaissent Jésus comme le Fils de Dieu. Mais ils refusent de se soumettre à Lui, comme Seigneur. Ils refusent Sa mort sacrificatoire et substitutionnelle sur la croix comme paiement pour leurs péchés. Ils veulent venir vers Dieu en leurs propres termes. Le message de l’Evangile est très clair : on ne peut approcher Dieu excepté par ce que Christ a gagné par la mort sur la croix.

Jésus lui a dit,

«---Le chemin, répondit Jésus, c'est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jean 14:6)

« C'est en lui seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n'a jamais donné le nom d'aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12).

« En fait, selon la Loi, presque tout est purifié avec du sang, et il n'y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé. » (Hébreux 9:22)

« Non, il a fallu que le Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous. » (1 Pierre 1:19, voir aussi : Luc 22:20 ; Actes 20:28 ; Romains 3:25 ; Ephésiens 1:7).

Combien Dieu était gracieux de chercher Caïn et de le conforter gentiment avec sa colère coupable. Combien était clair le message de restauration et l’avertissement concernant le danger qui lui faisait face. Mais le conseil de Dieu a été rejeté.

Cette semaine un de mes amis m’a fait remarquer la sagesse du reproche de Dieu. Combien il aurait été facile à Dieu d’avoir corrige Caïn en le comparant à Abel. C’est comme ça que nous, parents, contrôlons la discipline de nos enfants. Mais Dieu n’a pas dit « Pourquoi ne me vénères-tu pas comme ton frère Abel fait ? » Dieu indiqua à Caïn le standard qu’Il avait établi, en ne faisant pas un exemple de son frère. Néanmoins, Caïn en a fait le rapprochement. L’offre de Caïn n’a pas été acceptée. Celle d’Abel a été acceptée. Dieu corrige Caïn gentiment et lui dit que la façon pour lui de gagner Son approbation est de se soumettre au modèle divin d’approche de Dieu. Caïn en a conclut que la solution était d’éliminer la concurrence – d’assassiner son frère.

Une chose doit être clair. Ce n’était pas simplement le sacrifice qui était le problème. Bien plus, c’était la personne qui présentait l’offrande. Moïse nous dit,

« … L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande;

Mais pas sur Caïn et son offrande. » (Versets 4b, 5a).

La source du problème était Caïn, et le symptôme était le sacrifice.

Verset 7 est plein d’implications :

« Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n'agis pas bien, le péché est tapi à ta porte: son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le! » (Genèse 4:7).

Pour surmonter sa dépression, il devait changer son accomplissement. Il se sentirait mieux quand il ferait mieux. Dans un sens, Caïn avait raison d’être en colère avec lui-même. Il avait tort d’avoir de l’animosité envers son frère et son Dieu.

Si Caïn choisissait d’ignorer le petit coup d’encouragement, laissez-le réaliser totalement les dangers qui l’attendent plus loin. Le péché l’attend au tournant, comme un animal accroupit dans les buissons. Le péché voulait le maîtriser, mais Caïn doit le vaincre.63 Caïn doit faire face à une décision et être tenu responsable de son choix. Il doit ne pas succomber au péché, juste comme nous ne devrions pas succomber au péché, car Dieu nous donne toujours assez de grâce pour résister aux tentations. (1 Corinthiens 10:13).

Quand les deux hommes se trouvaient dans un champ (où il n’y avait pas de témoins, Deutéronome 22:25-27), Caïn tua son frère. Dieu alors est venu après Caïn avec un jugement.

« Alors l'Eternel demanda à Caïn:
   ---Où est ton frère Abel?
   ---Je n'en sais rien, répondit-il. Suis-je le gardien de mon frère? » (Genèse 4:9)

L’insolence de Caïn est incroyable. Non seulement ment-il en niant toute connaissance d’où Abel est, il semble être en colère contre Dieu pour lui poser cette question. Il pourrait même avoir ici un jeu de mots sarcastique de cet effet, « Je ne sais pas. Devrai-je guider le guide ? »64

Le sol était maudit à cause d’Adam et Eve (3:17). Maintenant, la terre a été tachée avec le sang de l’homme, répandu par son frère. Ce sang maintenant crie justice au Seigneur (4:10). Dieu, donc, confronte Caïn avec son péché. Le temps de repentance est passé et maintenant la sentence est imposée sur Caïn par le Juge de la terre.

Ce n’est pas le sol qui est maudit de nouveau, mais c’est Caïn.

« Maintenant, tu es maudit et chassé loin du sol qui a bu le sang de ton frère versé par ta main.

  Lorsque tu cultiveras le sol, il te refusera désormais ses produits, tu seras errant et fugitif sur la terre. » (Genèse 4 :11-12).

Caïn a été bénit avec une « main verte ». Il a essayé d’approcher Dieu avec les fruits de son labeur. Maintenant Dieu l’a maudit dans le département de sa force et péché. Caïn ne sera plus jamais capable de se soutenir en travaillant la terre. Pendant qu’Adam ait du gagner sa vie par le sueur de son front (3:19), Caïn ne pourra pas survivre par l’agriculture. Pour lui, le sort du chapitre trois a été intensifié. Pour Adam, travailler la terre était difficile ; Pour Caïn, c’est devenu désastreux.

La réponse de Caïn au premier reproche de Dieu a été un air renfrogné et un silence, suivit par le péché. Caïn n’est plus du tout silencieux une fois que la sentence est prononcée, mais il n’y a aucune indication qu’il se repentit, seulement remords.

« Caïn dit à l'Eternel:
   ---Mon châtiment est trop lourd à porter.

   Voici que tu me chasses aujourd'hui loin du sol fertile, et je devrai me cacher devant toi, je serai errant et fugitif sur la terre et si quelqu'un me trouve, il me tuera. » (Genèse 4 :13-14).

Les mots de Caïn semblent très familiers à beaucoup de parents. Quelques fois, un enfant est vraiment désolé pour sa désobéissance. D’autres fois, il est seulement désolé car il a été prit, et amèrement déplore la sévérité de la punition qu’il doit recevoir. Tout ce que Caïn fait est de répéter amèrement cette phrase, et exprime la peur que lui feront ce qu’il a fait à son frère.

Dieu lui assure que bien que la vie humaine ne signifie pas grand-chose pour lui, elle a beaucoup de valeur pour Lui. Il ne permettra même pas que le sang de Caïn soit versé pour l’instant.65 On ne peut pas être sûre quel signe a été décrété pour Caïn. Peut-être une mark visible, mais il semble plus probablement que ça aurait pu être un genre d’évènement qui confirmerait à Caïn que Dieu ne permettrait à personne de le tuer.66

Le verset 15 a un double but. Le premier est d’assurer à Caïn qu’il ne mourra pas d’une mort violente de la main de l’homme. Le deuxième est un avertissement très clair à toute personne qui considérerait lui prendre sa vie. Remarquez les mots, « ---Eh bien! Si on tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. » (Genèse 4:15), ne sont pas parlés à Caïn, mais de Caïn. Dieu n’a pas dit, « si quelqu’un te tue », mais « si quelqu’un tue Caïn ».

Une généalogie partielle est donnée de la ligne de Caïn. Moïse a employé ça, je crois, pour montrer l’impiété de Caïn (et la culpabilité de l’homme qui a commencé à la chute) dans ses descendants, et pour servir de contraste à la généalogie d’Adam à travers Seth dans le cinquième chapitre.

Caïn s’installe dans le pays de Nod. Apres la naissance de son fil, Hénoc, Caïn établit une ville nommée après son enfant. Il semblerait que la fondation de cette ville était un acte de rébellion contre Dieu, Qui avait dit qu’il serait un vagabond et un fugitif (4:12).

Lémek représente l’homme à son plus bas.

« Lémek épousa deux femmes: l'une s'appelait Ada et l'autre Tsilla.

   Ada mit au monde Yabal, l'ancêtre des nomades habitant sous des tentes et au milieu de leurs troupeaux.

   Il avait pour frère Youbal, l'ancêtre de tous ceux qui jouent de la lyre et de la flûte.

   Tsilla, de son côté, mit au monde Toubal-Caïn, qui forgeait tous les instruments de bronze et de fer. La sœur de Toubal-Caïn s'appelait Naama.

  Lémek dit à ses femmes:
      Ada et Tsilla, écoutez-moi bien,
      femmes de Lémek, et prêtez l'oreille à ce que je dis:
      J'ai tué un homme pour une blessure
      et un jeune enfant pour ma plaie.

  Caïn sera vengé sept fois
      et Lémek soixante-dix-sept fois.

Lémek apparaît être le premier à avoir abandonne l’idée divine du mariage, décrit dans le deuxième chapitre. Une femme n’était pas suffisante pour lui, alors il en a prit deux, Ada et Tsilla.

Nous nous attendrions à ce que Moïse n’ait que des mots condamnant pour Lémek. Certainement rien de bon ne pourrait venir d’un tel homme. Et pourtant, c’est par ses descendants que des grandes contributions culturelles et scientifiques viendront. Un fils devint le père de gardiens de troupeaux nomades, un autre a été le premier d’une ligné de musiciens, et un autre était le premier de grands ouvriers du métal.

Nous devons nous arrêter ici pour observer qu’un homme, même à son pire, n’est pas sans habilités de produire ce qui est jugé être favorable à l’humanité. Nous devrions aussi nous empresser d’ajouter que les contributions de l’homme peuvent rapidement et facilement être adaptées pour les ruiner. La musique peut attirer et inviter les hommes dans le péché. L’adresse des ouvriers du métal peut être utilisée pour produire des outils du péché (idoles, Exode 32:1).

Pour les non-croyants, la lignée de Caïn était une source louable. Mais les fruits réels du péché sont révélés dans les paroles de Lémek à ses femmes. Adam et Eve ont péché, mais repentance et foi sont sous-entendus après que la sentence est prononcée. Caïn a assassiné son frère, et bien qu’il ne se soit jamais repentit, il n’a jamais pu défendre ses actions.

Lémek nous amène au point de l’histoire de l’homme ou le péché n’est pas seulement commit audacieusement, mais avec vantardise. Il s’ait vanté de ce meurtre à ses femmes. Plus que ça, il se vanta que ce péché a été commit contre un simple jeune homme qui l’avait giflé une fois seulement. Ce meurtre était brutal, audacieux, et sans raison. Pire de tout, Lémek montre un dédain et indifférence pour la parole de Dieu :

« Caïn sera vengé sept fois
      et Lémek soixante-dix-sept fois. » (Genèse 4:24).

Dieu a dit ces mots pour assurer Caïn qu’il ne mourrait pas par la main d’un homme. Il avertit aussi les hommes du sérieux d’un tel acte. Ces paroles ont été dites pour révéler le fait que Dieu estime la vie humaine. Lémek les a tordues et déformées comme une vantardise de sa violence et hostilité agressive envers l’homme et Dieu. Ici l’homme est rapidement tombé au fond du tonneau.

Une lueur de grâce (4:25-26)

Dans Romains chapitre 5, l’apôtre Paul a beaucoup à dire a propos de la chute de l’homme dans le Livre de Genèse. Mais dans ce même chapitre, nous trouvons des mots d’espoir :

« Mais là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé » (Romains 5:20).

Le péché a sûrement abondé dans la lignée de Caïn, mais le chapitre ne se terminera pas sans une lueur de la grâce de Dieu.

« Adam s'unit encore à sa femme et elle mit au monde un fils qu'elle nomma Seth car, dit-elle, Dieu m'a suscité une autre descendance pour remplacer Abel que Caïn a tué.

 Seth aussi eut un fils qu'il appela Enoch. C'est à cette époque-là qu'on a commencé à prier l'Eternel. » (Genèse 4:25-26).

Eve avait espéré le salut par son premier fils, Caïn. Cela n’arriverait sûrement pas par lui ou ses descendants. Non plus par Abel. Mais un autre fils lui a été donné dont le nom, Seth, veut dire « nommé ». Il ne fut pas seulement un remplaçant pour Abel (verset25), mais il fut la graine par laquelle le Sauveur naîtra.

Seth eut aussi un fils, Enoch. Il commença à devenir clair que la délivrance qu’Adam et Eve espéraient n’allait pas arriver tout de suite, mais qu’elle était quand même certaine. Et c’est comme cela qu’en ces jours là, les hommes commencèrent « à prier l'Eternel. » (Verset 26). Je comprends cela comme étant le commencement de l’adoration collective.67 Au milieu d’une génération perverse et malhonnête, il y avait un restant croyant qui faisait confiance à Dieu et espérait pour Son Salut.

Conclusion

Le Nouveau Testament est de loin notre meilleur commentaire sur ce chapitre et il nous informe de ces principes et ses usages pratiques.

Ce récit n’est pas simplement l’histoire de deux hommes qui vivaient il y a très longtemps et très loin. Ma Bible m’informe que c’est la description de deux chemins, celui d’Abel et celui de Caïn.

« Malheur à eux! Ils ont marché sur les traces de Caïn; par amour du gain, ils sont tombés dans la même erreur que Balaam; ils ont couru à leur perte en se révoltant comme Qoré. » (Jude 1:11).

Jude avertit ses lecteurs de ceux qui sont des faux spiritueux. Ils ne sont pas sauvés, mais ils tentent de passer pour des croyants et de pervertir la vraie foi et de détourner les hommes pour les empêcher d’éprouver la grâce de Dieu. Dans le verset 11, ces hommes sont décrit comme étant comme Caïn. Ils sont comme lui, par-là, ils sont des rebelles qui se cachent sous l’étendard de la religion.

Laissez-moi simplement dire que le monde est rempli de religion aujourd’hui, et que l’enfer est rempli de religieux. Cependant, il y a une différence substantielle, entre ceux qui sont vertueux et ceux qui sont religieux. Ceux qui sont vraiment sauvés sont ceux qui, comme Abel, approche Dieu comme un pécheur, et qui comprennent le fait qu’ils ne sont sauvés que par le sang versé par le parfait Agneau de Dieu, le Seigneur Jésus Christ. Tous les autres tentent de gagner l’approbation de Dieu en offrant le travail de leurs mains. La « façon de Caïn » est une lignée grandissante continuellement de ceux qui veulent arriver au ciel par eux- même et non de Sa façon.

L’ironie de la façon de faire de Caïn est marquée. Bien qu’ils apparaissent offrir de bonnes choses à Dieu, leurs cœurs sont corrompus.

« En effet, voici le message que vous avez entendu dès le commencement: aimons-nous les uns les autres.

   Que personne ne suive donc l'exemple de Caïn, qui appartenait au diable et qui a égorgé son frère. Et pourquoi l'a-t-il égorgé? Parce que sa façon d'agir était mauvaise, alors que celle de son frère était juste. » (1 Jean 3:11-12).

Ceux qui sont diaboliques ne peuvent pas supporter ceux qui sont vraiment vertueux. Ils proclament l’amour fraternel mais ils ne le pratiquent pas. Cela n’est pas surprenant, donc, que les chefs religieux du temps de Jésus, L’ont rejeté et L’ont exécuté avec l’aide des païens. C’est ce que Jean explique dans son Evangile.

« En lui résidait la vie, et cette vie était la lumière des hommes.

   La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas étouffée.

Celle-ci était la véritable lumière, celle qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.

   Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque le monde a été créé par lui, et pourtant, le monde ne l'a pas reconnu.

   Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli. » (Jean 1:4-5 ; 9-11).

Pour ceux qui vivent de la même façon que Caïn, il y a peu d’espoir. Il peut y avoir le gain illusoire de culture or technologie, mais ils doivent finalement souffrir le destin de Caïn.

Nous pouvons nous réjouir qu’il y ait un meilleur choix, et c’est le choix d’Abel.

« Par la foi, Abel a offert à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn. Grâce à elle, il a été déclaré juste par Dieu qui a témoigné lui-même qu'il approuvait ses dons, et grâce à elle Abel parle encore, bien que mort. » (Hébreux 11:4).

« C'est pourquoi les gens de notre temps auront à répondre du meurtre de tous les prophètes qui ont été tués depuis le commencement du monde,

   depuis le meurtre d'Abel, jusqu'à celui de Zacharie, assassiné entre l'autel du sacrifice et le Temple. Oui, je vous l'assure, les hommes de notre temps auront à répondre de tous ces crimes. » (Luc 11:50-51)

« Vous vous êtes approchés de Jésus, le médiateur d'une alliance nouvelle, et de son sang répandu qui parle mieux encore que celui d'Abel. » (Hébreux 12 :24)

Ce qui a fait la différence entre Caïn et Abel était la foi. Abel avait confiance non en lui-même, mais en Dieu. Son sacrifice était un meilleur sacrifice parce ce qu’il démontra sa foi et prouva que l’objet de sa foi était Dieu. Il n’y a pas de doute qu’il comprenait la valeur du sang versé par une victime innocente.

Mais Abel était plus qu’un exemple d’un des premiers croyants, il était, selon notre Seigneur, un prophète. Peut-être par ses lèvres, mais certainement par ses actions, il proclamait à son frère la façon d’accéder à Dieu. Il était aussi un prophète par le fait qu’il a prédit dans sa mort, la destiné de beaucoup, qui viendraient plus tard avec une parole de Dieu pour les non-croyants.

Bien que Dieu estimait le sang d’Abel qui a été versé pour sa foi, il n’y a pas de comparaison avec ce meilleur sang versé par Jésus Christ. Le sang d’Abel était un témoignage de sa foi. Le sang du Christ est un agent de purification par lequel les hommes sont purgés de leurs péchés et délivrés de la pénalité de séparation éternelle de Dieu. Êtes-vous arrivez à faire confiance en le sang du Christ comme provision de Dieu, Sa seule provision pour vos péchés? Pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ?


60 Cf. H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker-Book House, 1942), I, p. 189.

61 Literally Eve replied, “I have gotten a son, the Lord.” Does she believe that she has begotten the Savior? This is possible, of course. Perhaps more likely she has acknowledged that God has enabled her to bear a child, a child through whom her deliverance may soon come.

62 “The offering here is a minha, which in human affairs was a gift of homage or allegiance and, as a ritual term, could describe either animal or more often cereal offerings (e.g. I Sa. 2:l7; Lu. 2:1).” Derek Kidner, Genesis: An Introduction and Commentary (Chicago: InterVarsity Press, 1967), p. 75.

63 These words are nearly identical with those in verse 16 of chapter three: “Yet your desire shall be for your husband, And he shall rule over you.” Is God here suggesting that the same temptation (or at least the same tempter) which Eve and Adam failed to resist is now facing Cain?

64 Gerhard VonRad, Genesis (Philadephia: The Westminster Press, 1972), p. 106.

65 It is not until chapter nine that God instituted capital punishment. It would seem that the greater punishment for Cain was a ‘life sentence’ as a vagabond and wanderer, than to have put him to death.

66 VonRad suggests a tattoo or something similar (page 107). The same word for sign is found in 9:13 and 17:11.

67 “Since this calling out by the use of the name definitely implies public worship, we have here the first record of regular public worship. Private worship is presupposed as preceding. The great importance of public worship, both as a matter of personal necessity as well as a matter of public confession, is beautifully set forth by this brief record.” Leupold, p. 228.

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