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Comme Jésus a été dans la vie, il l’a été dans la mort

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Traduit par Lynda Lajeunesse

Au cours de l’histoire, des croyants (les pères des premières églises, les réformistes, les puritains) ont été inspirés par les écritures pour décomposer les éthiques spirituelles en deux listes connues afin d’aider les membres de l’église dans la lutte contre le péché. Ces listes sont : « les sept péchés capitaux » et les «sept vertus » de la sainteté. La première consiste en l’orgueil, l’envie, la colère, la paresse, l’avarice, la gourmandise et la convoitise. La deuxième comprend la sagesse, la justice, le courage, la tempérence, la foi, la charité et l’espérance.

Mahatma Gandhi, bien qu’il ne fût pas un chrétien, avait aussi une liste des « sept péchés capitaux » présentée sous forme de contrastes: la richesse sans le travail, le plaisir sans la conscience, la connaissance sans le caractère, le commerce sans les principes moraux, la science sans l’humanité, l’adoration sans le sacrifice, la politique sans principes.

La vérité est que tous sont privés de la gloire de Dieu et tous sont coupables devant Lui (Romains 3: 23). Nous avons tous commis, dans une certaine mesure, quelques-uns uns ou tous les péchés qui figurent dans les « listes » mentionnées ci-haut. « Chacun suivait sa propre voie », a dit Ésaïe (Ésaïe 53: 6). Je crois que toute personne sur la terre se rend compte de cet état, dans un combat de conscience, sans même parler de ce que les Écritures disent.

« Au cours de la période dans laquelle j’ai été dans les fusiliers marins en 1958 » a écrit Chuck Swindoll, « j’ai été posté à Okinawa où il y avait une léproserie. Dans ce temps-là, je jouais au sein de l’orchestre de la troisième division des fusiliers marins et nous jouions au Nord de l’île d’Okinawa.

Je m’étais informé au sujet de la lèpre, mais je n’avais jamais vu un lépreux et je n’étais pas vraiment prêt à voir ce que j’ai vu. Nous sommes passés sur un pont ou deux et nous sommes allés à l’intérieur de cet emplacement. J’ai vu des moignons au lieu de mains, des mottes au lieu de doigts. J’ai vu des moitiés de visages. J’ai vu une oreille plutôt que deux. J’ai vu les bas-fonds de l’humanité qui ne pouvaient même pas applaudir. J’ai vu l’angoisse dans les visages d’hommes, de femmes et de quelques adolescents. Nous avons joué pour eux, mais nous n’avons pu les laver de leur maladie.

La lèpre est l’image du péché dans les Écritures et elle est lavée plutôt que guérie. Seul le sang de Jésus peut nous laver de notre état de péché. Je comprends maintenant le verset qui dit « Il était ému de compassion. » »1

En effet, nous sommes tous des lépreux spirituels aux yeux de Dieu (Matthieu 5:3). Malgré que cette conscience soit si loin de la réalité d’aujourd’hui, il est important qu’on se rende compte de l’état tordu dans lequel on se trouve avant de pouvoir saisir réellement l’amour de Dieu qui transforme. Chacun de nous sait ce que c’est de blesser quelqu’un intentionnellement, de blasphémer Dieu, de parler contre le voisin, de lever un bras impudent au Tout-Puissant, d’être méchant envers un être créé à l’image de Dieu, de se servir de Dieu pour notre propre intérêt, de haïr les autres, de fouler aux pieds le sang de Christ en commettant volontairement des péchés de façon consistante contre Lui tout en s’attendant qu’Il nous pardonne. Nous savons aussi ce que c’est d’être complice à son propre avancement professionnel tout en ne tenant pas compte du mal fait à ses collègues, d’ordonner à Dieu de se manifester, de laisser sa femme s’endormir avec le cœur lourd, de se servir de la grâce comme une échappatoire, de blasphémer contre une autre personne dans un embouteillage, de mépriser Dieu, d’abaisser verbalement son conjoint (ou sa conjointe) devant les autres… et la liste continue ainsi.

« Le problème aujourd’hui c’est le cœur des hommes » a dit Albert Einstein. « Il n’est pas physique mais éthique. Ce qui nous effraye n’est pas la force explosive de la bombe atomique, mais le pouvoir du cœur méchant de l’homme. » Einstein avait raison.

Qui peut comprendre mieux la profondeur de l’amour inconditionnel de Dieu ? Celui à qui on a pardonné beaucoup ou celui à qui on a pardonné peu ? En vérité (et je crois que Jésus serait d’accord), la dernière n’existe pas vraiment. Nous sommes tous profondément offensants devant la sainteté de Dieu et nous sommes tous une offense devant Ses perfections. Nous avons tous besoin d’être grandement pardonnés. Nous saisissons Son amour lorsque nous comprenons ce fait ! Autrement, nous dénigrons Son amour à un genre de sentimentalisme.

L’amour de Dieu se répand des mains percées sur le Calvaire. Comme Jésus a été dans la vie, il l’a été dans la mort : entouré de pécheurs. Au temps où il a été le plus vulnérable, au moment où il a été le plus dans le besoin, il était entouré de pécheurs : les deux brigands. Pendant son ministère, les pharisiens ont critiqué ses enseignements à propos du temple, de la loi et du sabbat, mais la vérité c’était qu’ils rejetaient ce qu’il avait à dire parce qu’ils le rejetaient. Ils le rejetaient principalement à cause de ses fréquentations. Parmi ses amis étaient les publicains, les collectionneurs de taxe, les prostitués et les pécheurs (Marc 2: 13 à 17) ! Il était leur ami ! L’aviez-vous compris ? Jésus était plus qu’une connaissance pour les gens de mauvaise vie de son temps… il était leur ami !

Quoi que vous ayez fait au cours de votre vie, aucune offense n’est si grande que vous ne pouvez en être pardonné et en être libéré. Il fait son œuvre de façon merveilleuse en nous, les humains. Il sait comment aimer les pécheurs, y compris les politiciens, les prostitués, les drogués, les trafiquants de drogue, les plus vils et les plus saints. Il sait les valoriser tous, et tous ont besoin de sa grâce parce que tous ont péché contre Lui.

Non seulement, Jésus nous aime tels que nous sommes, mais il désire également nous enlever nos pensées, nos actions, nos habitudes et nos traits de caractère qui ont ébranlé nos mariages, qui ont détruit nos commerces, qui ont brisé nos familles en nous laissant des marques. Il est le Roi des nouveaux départs et des recommencements ! Venez humblement à lui maintenant et recevez la vie de celui qui a vécu sa vie avec nos semblables pour ensuite donner sa propre vie pour nous.


1 Charles R. Swindoll, The Tale of the Tardy Oxcart and 1,501 Other Stories (Nashville, TN: Word, 1998), 524.

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