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8. Le Déluge (Genèse 6:9 – 8:22)

Introduction

Le monde connaît peu la Bible, mais très peu sont ignorant de l’arche de Noé. Il y a des blagues, des dessins, des documentaires sur la recherche de l’arche, même des représentations céramiques. La connaissance du déluge est presque universelle, même si séparément du récit biblique du Livre de Genèse.

Mais il semble que si nous devons conclure que le déluge de Genèse a touché toute l’humanité, sinon pas toute la terre, à cause de certaines indications dans le récit de Genèse et parce que dans tous les continents et parmi tous les peuples de la terre, des récits ont été découverts. Tous ces récits racontent un déluge destructif arrivant tôt dans leurs histoires tribales. Dans chaque cas, un ou plusieurs individus ont été sauvés et chargés de la repopulation de la terre. Jusqu'à présent, des anthropologistes ont recueillit entre 250 et 300 histoires de déluge comme celle-la.90

Cette familiarité avec l’histoire est le grand obstacle pour notre profit d’une étude de ce passage de Genèse. Nous arrivons à ce texte avec nos idées, pensant qu’il y a peu de choses ou rien de neuf dans cette histoire qui changera notre état d’esprit ou notre comportement.

Par exemple, nous supposons que le thème de l’histoire est celui du jugement et de destruction et, jusqu’à un certain point, c’est vrai. Hollywood ferait un tabac de cette évènement. Nous verrions toutes sortes d’actes pécheurs dépeints graphiquement sur l’écran. Quand le complot ne pourrait plus soutenir les scènes de convoitise, le point de focus tournerait sur la destruction et la violence. Les familles seraient déchirées par des torrents furieux. Les mères seraient séparées de leurs enfants. Les buildings s’écrouleraient et disparaîtraient dans le déluge.

Bien que cela puisse sembler un peu poussé, pas un mot descriptif ne peut être trouvé en ce qui concerne le processus actuel qui amena l’agonie, la souffrance et la mort. Pas une scène n’est jouée devant nos yeux d’une telle dévastation. Le jugement est certainement un thème dans cet évènement, mais, Dieu merci, il y a un thème bien plus grand, celui de la grâce justifiante de Dieu. Pendant que nous n’osons pas ignorer les avertissements de ce texte, ne perdons pas de vue ses encouragements non plus.

Pendant que quelques-uns uns fixent leur attention sur le péché et la dévastation du déluge, d’autres sont concentrés sur les mécaniques du déluge comme opposé à son sens. Bien que je sois sûr qu’il y a beaucoup d’intérêt ici pour un cerveau scientifique, laissez moi vous mettre en garde que beaucoup de ce qui proposé au nom de la science n’est encore que théories et spéculations. Je ne veux pas du tout discréditer ou décourager de tels efforts. Je désire simplement dire que nous n’osons pas construire nos vies dessus et faire remarquer que ce genre d’approche ne constitue pas le but principal du récit du déluge de Genèse.

Une analyse détaillée de cet évènement n’est pas le but de cette leçon, mais plutôt une vue grand angle du sens et du message de déluge pour les hommes de tous les âges. Avec ça à l’esprit, tournons notre attention vers cet évènement.

Préparation (6:9 – 7:5)

Parlant généralement, cette section porte sur les préparatifs nécessaires pour le déluge. Les raisons pour le déluge sont données dans les versets 9-12. Une révélation concernant le déluge est donnée à Noé dans les versets 13-21. L’ordre d’entrer dans l’arche est donné dans Genèse 7:1-4. Genèse 6:22 et 7:5 enregistrent l’obéissance de Noé aux instructions divines.

Les versets 9-12 du chapitre 6 et les versets finissant le chapitre 8 sont les plus importants de ce passage parce qu’ils soulignent les raisons pour le déluge et le but fondamental de l’histoire de Dieu. Pour cette raison, nous devrions dévouer la majorité de notre attention aux versets d’introduction et aux derniers concernant le déluge et aux passages du Nouveau Testament relatifs à ce même sujet.

Bien que le déluge soit destiné à la destruction de l’humanité, l’arche était là pour sauver Noé et sa famille et pour assurer l’accomplissement du but divin pour la création et la promesse divine de salût de Genèse 3:15. La clef de notre compréhension de l’évènement est de voir le contraste entre Noé et les hommes de sa génération.

« Voici l'histoire de la famille de Noé. Noé était un homme juste et irréprochable au milieu de ses contemporains. Il conduisait sa vie sous le regard de Dieu » (Genese 6:9).

Quelle épitaphe !!! Noé était un homme juste. Le caractère de Noé est décrit par deux mots, juste et irréprochable. Le mot « juste » (Hébreux : saddiq)

« … est un mot utilisé normalement en parlant des hommes. Il veut dire qu’ils se conforment à un standard. Puis-ce que Noé était conforme au standard divin, il reçut l’approbation de Dieu. Cependant, bien qu’il y ait l’approbation divine, cela n’implique pas perfection de la part de Noé. Ca implique simplement que les choses que Dieu recherchait en l’homme étaient présentes en Noé. »91

Sans prétendre être parfait, Noé était un homme qui prenait Dieu à Sa parole. Il était ce que Dieu attendait de l’homme, pendant que le reste des hommes étaient des pervers.

La deuxième expression utilisée pour Noé est « irréprochable » (verset 9). Le mot Hébreu est « tamim ».

« Puisque la racine du mot hébreu implique l’idée de ‘complète’, nous avons raison de conclure qu’il y avait une vie à tout-parti pris, bien arrondie de tous cotés, ne manquant pas de qualités essentielles. »92

Reculant de ces deux expressions techniques, Moïse a résumé la vertu de Noé en écrivant,

« Il conduisait sa vie sous le regard de Dieu » (Genèse 6:9).

Ici, la relation entre Noé et Dieu, l’intimité de leur union est accentuée. La continuité de leur relation est aussi soulignée ici. Il conduisait sa vie quotidiennement, c’était une vie fiable.

La relation entre Noé et Dieu était sans aucun doute basée plus sur sa foi en Dieu que sur la peur des conséquences de désobéissance, je crois. D’après ce que je sais, Noé n’avait aucune idée que le jugement divin ne tomberait pas sur la terre avant que Dieu le révèlerait à lui personnellement (verset 13). Cette révélation du déluge de colère divine a été donnée en résultat de la relation que Noé avait avec Dieu. Si les hommes avaient su que le déluge allait arriver, ils auraient pu obéir Dieu simplement parce qu’ils auraient eu peur de la punition. La relation entre Noé et Dieu n’était pas motivée par une telle peur, mais par foi. Foi, pas peur, est le motif biblique pour une relation avec Dieu (bien qu’il y ait une telle chose que crainte pieuse).

Soyons très clair à propos de la vertu de Noé. C’était cette vertu qui a résulté de la foi.

« Par la foi, Noé a construit un bateau pour sauver sa famille: il avait pris au sérieux la révélation qu'il avait reçue au sujet d'événements qu'on ne voyait pas encore. En agissant ainsi, il a condamné le monde. Et Dieu lui a accordé d'être déclaré juste en raison de sa foi » (Hebreux 11:7).

Ce n’était pas le travail de Noé qui l’a préservé du jugement, mais la grâce.

«Mais Noé obtint la faveur de l'Eternel » (Genese 6:8).

« Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c'est un don de Dieu;

Ce n'est pas le fruit d'œuvres que vous auriez accomplies. Personne n'a donc de raison de se vanter.

Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu; car par notre union avec le Christ, Jésus, Dieu nous a créés pour une vie riche d'œuvres bonnes qu'il a préparées à l'avance afin que nous les accomplissions » (Ephesiens 2:8-10).

A l’opposé de la vertue de Noé était la pourriture de l’homme :

« Aux yeux de Dieu, les hommes s'étaient corrompus et avaient rempli la terre d'actes de violence.

   Dieu observait ce qui se passait sur la terre, il vit que le monde était corrompu, car toute l'humanité suivait la voie du mal » (Genèse 6:11,12).

Seul Noé était vertueux en ces jours.

«Puis l'Eternel dit à Noé:
   ---Entre dans le bateau, toi et toute ta famille car je ne vois que toi qui sois juste au milieu de tes contemporains » (Genèse 7:1).

Ce que cela dit de sa famille, je ne sais pas, mais on peut difficilement croire tous ceux qui étaient dans l’arche ne croyaient pas en Dieu, au moins après le déluge! Il n’y avait aucune autre personne virtueuse à amener dans l’arche, car personne ne conduisait sa vie sous le regard de Dieu. Tous ceux qui avaient été trouvés vertueux dans le chapitre 5 étaient mort avant le déluge.

Les hommes étaient corrompus et pourris jusqu'à la racine. Ce que Dieu avait décidé de détruire était déjà détruit.93 La relation de l’homme avec ses collegues-hommes pour se résumer en un mot : « violence ».

Je voudrai que vous remarquiez que Moïse ne dit nulle part ce que sont les péchés de cet âge. Cela pourrait inciter notre curiosité ou notre convoitise. Plus que ça, je ne crois pas que les gens de ce temps ont été détruits parce qu’ils étaient devenus une société totalement décadente. Le pécheur qui bat sa femme, or pratique l’homosexualité ou existe seulement avec une bouteille sur une route savonneuse n’est pas nécessairement la personne la plus pourrie aux yeux de Dieu. Je soupçonne qu’il y avait beaucoup de personnes religieuses parmi tous ceux qui sont mort. J’imagine que la société de ce temps était peu différente de beaucoup d’autres, avec une exception notable – il semblerait qu’elle n’avait aucune restriction. La vérité est que les hommes qui sont polis, rasé de près, genre de gentilles petites grands-mères… mais trichent sur leurs impôts ou font un profit sur le dos de quelqu’un, sont autant des pécheurs que ceux dont les péchés sont socialement inacceptables.

L’expression principale du péché de l’homme est dans sa rébellion et l’esprit indépendant vers Dieu. Il suppose que bien que Dieu puisse exister, Il se fout de ce que l’homme croit ou comment il vie. Si Dieu se soucie, Il fait peu de choses. Et pire de tout est la conclusion que ça ne Le regarde pas de toute façon.

Remarquez la condamnation de Dieu pour ce genre d’attitude :

« Il me répondit:
   Le péché des royaumes d'Israël et de Juda est excessivement grand. Le pays est rempli de sang et la ville est pleine d'injustices. Les gens disent: «L'Eternel a quitté ce pays, l'Eternel ne voit rien! » (Ezechiel 9:9).

Les mauvais penchants de l’homme sont éventés dans un enfer flamboyant par la suggestion ou la croyance que si Dieu existe, Il ne se soucie ni du péché et n’intervient pas non plus dans l’histoire humaine pour s’en occuper. Penser comme ça est fatal.

Dieu n’a pas caché ses buts à Noé. Il lui a révélé sa décision de détruire la civilisation de ce jour et pourtant de préserver à la fois Noé et sa descendance par laquelle la promesse de salût serait réalisée. A Noé a été révélé que cette destruction arriverait par un déluge, et que son salût et celui de sa famille arriverait par le moyen d’une arche.94

Bien que toutes les instructions pour l’arche n’étaient pas nécessaires d’être enregistrées pour nous, nous devrions remarquer que les détails qui nous sont donnés sont très spécifiques, jusqu’au moyen du rassemblement de la nourriture. L’arche était un vaisseau incroyable, cent cinquante mètres de longueur, vingt-cinq mètres de largeur et quinze mètres de hauteur (6:15). Elle servirait à sauver à la fois l’homme et les animaux.

La Préservation de l’Homme et des Animaux (7:6 – 8:19)

L’arche, maintenant terminée, ayant été construite sur beaucoup d’années selon des normes divines, est entrée au commandement de Dieu (7:1) à la fois par l’homme et les animaux. Avant que le déluge ne commence, Dieu ferme la porte. J’imagine que si Dieu ne l’avait pas fermée, Noé l’aurait ouverte pour ceux qui auraient voulu entrer dedans, mais le jour de salût devait s’achever.

La source de l’eau semble être super naturelle. Il se pourrait très bien qu’il n’ait jamais plut auparavant (2:6). Maintenant la pluie est venue en torrents. En plus, « les sources souterraines » (7:11) jaillissent. L’eau, à la fois d’en haut et d’en bas, n’arrête pas pendant 40 jours (7:12). Les eaux règnent sur la terre pour un total de 150 jours (7:24), et puis se retirent sur un période de plusieurs mois. Cinq mois après le commencement du déluge, l’arche vient se reposer sur la montagne Ararat (8:4). Il fallut un temps considérable pour que les eaux se retirent et que pour le sol soit assez sec pour qu’une personne puisse y marcher. Cela faisait un peu plus d’un an que Noé et sa famille étaient dans l’arche. Au commandement du Seigneur, ils furent heureux (je suis sûr) de désembarquer.

La Promesse (8:20-22)

La première chose que Noé fit, quand il posa son pied sur la terre ferme, fut d’offrir des sacrifices à Dieu. C’est une autre évidence de sa foi, et sûrement une expression de sa gratitude pour le salût que Dieu avait fourni.

En réponse au sacrifice de Noé, Dieu fit une promesse solennelle. Cependant, je veux que vous compreniez que c’était un engagement prit par la Divinité – c’est une promesse dont Dieu s’est résolu. L’expression de cette détermination est donnée à Noé dans le chapitre 9. C’est ce que Dieu a promit lui-même :

« Le parfum apaisant du sacrifice parvint jusqu'à l'Eternel qui se dit en lui-même:
   ---Jamais plus je ne maudirai la terre à cause de l'homme, car le coeur de l'homme est porté au mal dès son enfance, et je ne recommencerai plus à détruire tous les êtres vivants comme je viens de le faire.

    Aussi longtemps que la terre subsistera,
      semailles et moissons,
      froid et chaleur,
      été, hiver,
      et jour et nuit
      ne cesseront jamais. » (Genèse 8:21-22)

La résolution de Dieu est qu’Il ne maudira jamais plus le sol ou détruira toute chose vivante comme Il venait juste de faire. Pourquoi Dieu s’engagerait-il comme ça? Certainement Il n’était pas désolé de ce qu’Il avait fait. Le péché a du être jugé, n’est-ce pas?

Le problème avec le déluge était que son effet n’était que temporaire. Le problème n’était pas avec la création, mais avec le péché. Le problème n’était pas avec les hommes, mais avec l’homme. Effacer l’ardoise et recommencer du commencement est inadéquat, car ce qui est nécessaire est un homme nouveau pour la création. C’est ce que la création attend avidement.

Car la création était exposée à la futilité, pas parce qu’elle le voulait, mais à cause de Lui qui l’a exposée, dans l’espoir que la création elle-même serait délivrée de son esclavage de la corruption pour l’amenée dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu (Romains 8:20-21).

Cependant Dieu a décidé d’agir différemment avec le péché dans le futur. Bien que le péché ait souffert un recul temporaire à l’époque du déluge, il recevra un coup fatal à la venue du Messie. C’est à ce moment que les hommes deviendront de nouvelles créatures (2 Corinthiens 5:17). Après que la question des hommes sera réglée, un nouveau ciel et une nouvelle terre seront aussi fournis (2 Pierre 3:13) .

La promesse de Dieu d’ultime et salût final est renouvelée en réponse à l’expression de foi de Noé par une offrande sacrificatoire. Jusqu'à ce jour quand le salût est accomplit, Dieu assure l’homme que des mesures comme le déluge n’arriveront plus jamais.

Le Sens du Déluge Pour Les Hommes de Tous Les Ages

Premièrement, le déluge est un mémento pour nous de la grâce sans pareille de Dieu. Pendant que les païens ont trouvé le jugement, Noé a trouvé la grâce (Genese 6:8).

Cela n’a été que 120 ans après la révélation qu’un jugement arriverait qu’il est en fait arrivé. Cette période était un age de grâce pendant laquelle l’évangile a été proclamé.

La différence entre Noé et ceux qui ont périt, était leur réponse à la grâce de Dieu. Ceux qui ont périt ont interprété la grâce de Dieu comme une indifférence divine. Ils ont conclu que Dieu ne se souciait pas d’eux, ni ne voulait s’embêter avec les péchés des hommes.

Noé, d’un autre coté, a reconnu la grâce pour ce qu’elle était vraiment – une opportunité d’entrer dans une relation intime avec Dieu, et en même temps, d’éviter un courroux divin et le jugement. La vie de Noé a été passée à la conduire sous le regard de Dieu, à construire l’arche, et à déclarer la parole de Dieu.

La grâce de Dieu est évidente par Sa promesse :

« Aussi longtemps que la terre subsistera, semailles et moissons, froid et chaleur, été, hiver, et jour et nuit ne cesseront jamais. » (Genèse 8 :22).

Ici est l’ironie d’aujourd’hui. Comme au temps de Noé, le païen sur le point de mourir regarde la vie comme elle est et demande « Comment Dieu puisse être là et rien faire pour tout arranger ? » Il conclut que Dieu est soit mort, sans cœur ou incapable de s’occuper du monde comme il est, indifférent à l’avertissement de 2 Pierre 3:8,9:

« Mais il y a un fait que vous ne devez pas oublier, mes chers amis: c'est que, pour le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour.

    Le Seigneur n'est pas en retard dans l'accomplissement de sa promesse, comme certains se l'imaginent, il fait simplement preuve de patience à votre égard, car il ne veut pas qu'un seul périsse. Il voudrait, au contraire, que tous parviennent à se convertir. » (2 Pierre 3:8,9).

Comme Noé, le païen reconnaît que la vie comme étant la reflection du contrôle souverain d’un Dieu gracieux sur toute la vie :

« Car c'est en lui qu'ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre,
      les visibles, les invisibles, les Trônes et les Seigneuries, les Autorités, les Puissances.
      Oui, par lui et pour lui tout a été créé.

    Il est lui-même bien avant toutes choses et tout subsiste en lui. » (Colosssiens 1:16-17).

La continuation de toutes les choses comme elles étaient – le jour et la nuit, l’été et l’hiver, le printemps et l’automne – cause le Chrétien à s’agenouiller devant Dieu en louange et submissivité pour Son soin providentiel. Le païen, cependant, a déformé cette promesse de soin providentiel de dieu et l’a tournée en excuse pour pécher :

« Sachez tout d'abord que, dans les derniers jours, des moqueurs viendront, qui vivront au gré de leurs propres désirs. Ils tourneront votre foi en ridicule en disant:

    « Eh bien, il a promis de venir, mais c'est pour quand? Nos ancêtres sont morts et depuis que le monde est monde, rien n'a changé! » (2 Pierre 3 :3-4)

Ils manquent de reconnaître que les hommes ont été donnés ce temps pour se repentir et se réconcilier avec Dieu. Mais juste comme le temps de grâce arrive finalement à sa fin au temps de Noé, il en sera de même pour les hommes d’aujourd’hui :

« Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur. En ce jour-là, le ciel disparaîtra dans un fracas terrifiant, les astres embrasés se désagrégeront et la terre se trouvera jugée avec tout ce qui a été fait sur elle. » (2 Pierre 3:10).

Notre Seigneur nous apprend que les jours précédant le déluge seraient exactement comme ceux qui précèderont Son apparence finale pour juger la terre :

« Lors de la venue du Fils de l'homme, les choses se passeront comme au temps de Noé;

    en effet, à l'époque qui précéda le déluge, les gens étaient occupés à manger et à boire, à se marier et à marier leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans le bateau.

    Ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que vienne le déluge qui les emporta tous.
   Ce sera la même chose lorsque le Fils de l'homme viendra. »  (Matthieu 24:37-39).

Ces jours n’étaient pas décrit en termes de débauche ou décadence, mais en termes de normalité – la vie comme d’habitude. Les hommes dans les derniers jours feront ce qu’ils ont toujours fait. Il n’y a rien de mal avec manger et boire, se marier ou acheter et vendre. Ce qui est mal était de le faire sans Dieu, et de croire que nous pouvons pécher comme nous voulons sans conséquences. L’âge de grâce expirera. Répondons correctement à la grâce de Dieu.

Deuxièmement, nous avons reçu des instructions sur la colère de Dieu. Nous apprenons par le déluge que, bien que la colère de Dieu soit lente, elle est aussi sûre. Le jugement doit éventuellement tomber sur ceux qui ont rejeté la grâce de Dieu.

Soyez très clair sur ce point, que bien que la colère et le jugement soient certain, le cœur de Dieu n’y prend aucun plaisir. Nulle part dans ce passage y a t-il une scène de souffrance ou de douleur décrite en détail. Même les yeux de Noé n’ont pas vu le tourment souffert par ceux qui sont mort dans le déluge. L’arche n’avait pas de fenêtres pour assister à la destruction que Dieu avait arrangée. La seule ouverture dans l’arche était celle qui était sur le toit qui permettait à la lumière d’entrer.

Dieu ne se réjouit pas du jugement, Il n’y passe pas la nuit inutilement non plus, mais il y a quelque chose qui est certaine pour ceux qui résiste sa grâce. Ne vous y trompez pas, mes amis, il y aura un temps où l’offre de salût sera retirée.

Il y a quelque temps j’ai rendu visite à une femme qui se mourait du cancer. Je n’ai pas pu lui parler de l’Evangile lors de ma première visite parce qu’elle devait commencer sa session de chimiothérapie. Quand j’ai frappé à la porte à ma deuxième visite, son mari ouvrit la porte juste assez pour que je puisse apercevoir la femme, déclinant visiblement dans la maladie. Quand il lui demanda si elle voulait me parler, elle secoua sa tête non. Je ne l’ai jamais revue avant sa mort.

Beaucoup de gens semblent penser qu’ils attendront jusqu'à ce qu’ils aient un pied dans la tombe et l’autre sur une peau de banane pour être sauvés. D’habitude cela ne se passe pas comme ça. Dieu ferme encore la porte de l’arche. Quand nous avons vécu nos vies dans le péché et rébellion contre Dieu, le plus souvent, nous n’aurons pas le luxe de prendre une décision sur notre lit de mort. Cela arrive quelques fois, c’est d’accord, mais rarement.

Et aussi, le jugement de Dieu permet souvent aux choses d’aller leur chemin. Le récit du déluge ressemble presque a la création à l’envers, ressemblant aux conditions du deuxième jour de la création (Genèse 1:6-7).

Dans le Livre de Colossiens, on nous dit que notre Seigneur Jésus Christ est le Créateur et le Soutien de l’univers (Colossiens 1:16-17). Les hommes qui refusent Dieu vivent comme si Dieu n’existait pas du tout. Dans la Grande Tribulation, Dieu va donner aux hommes sept ans pour découvrir ce que vivre sans Dieu est. La main de Dieu qui restreint et contrôle, sera retirer et le chaos règnera. Le jugement de Dieu est souvent donné aux hommes ce qu’ils veulent et ce qu’ils méritent – les conséquences naturelles de leurs actes.

Finalement, considérons le sujet du salût de Dieu. Dans le cas de Noé, nous devons observer que le chemin du salût de Dieu était limité. Dieu a fourni un seul chemin de salût (une arche) et une seule porte. Les hommes ne pouvaient pas être sauvés par n’importe quel moyen, mais uniquement par Son moyen. Tel est le salût que Dieu offre les hommes aujourd’hui.

« ---Le chemin, répondit Jésus, c'est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jean 14:6).

Le salût de l’arche était aussi instructif. Il nous fournit avec une image du salût qui a été accomplit avec Christ. C’était, pour les gens du temps de Moïse, un genre de Christ. La différence entre ceux qui ont été sauvés et ceux qui ont périt dans le déluge était la différence entre être dans l’arche ou être dehors.

Ceux qui ont été sauvés et ceux qui ont périt sont tous passés par le déluge. Mais ceux qui ont survécus étaient ceux dans l’arche qui les a abrité des effets du courroux divin de Dieu pour le péché. Ceux en dehors de l’arche, comme ceux dedans, savaient que l’arche existait et avaient été prévenus que le jugement de Dieu allait arriver. Certains ont choisi d’ignorer ces faits, pendant que Noé a agit conformément à eux.

Il en est de même aujourd’hui. Dieu a dit qu’il doit y avoir une punition pour le péché – la mort. Ceux qui appartiennent au Christ par leur foi ont souffert la colère de Dieu à travers Christ. Sur la croix au Calvaire, la colère de Dieu a été versée sur le pur Fils de Dieu, Jésus Christ. Ceux qui croyaient en Lui ont éprouvé le salût de Dieu par Christ. Ceux qui ont refusé de croire en Lui et de Lui appartenir par un acte de volonté, ont du souffrir seuls la colère de Dieu, en dehors de l’arche. Savoir qu’il y a un Christ ne sauve pas plus un homme que de savoir qu’il y avait une arche a sauvé les hommes du temps de Noé. C’est d’être dans l’arche, d’être « en » Christ, qui sauve !

Le chemin du salût de Dieu n’était pas un chemin glorieux. Je crois que beaucoup auraient été à bord du Queen Mary si Noé l’avait construit, mais pas dans l’arche. L’arche n’avait pas beaucoup d’attrait, mais elle a suffit pour son travail qui était de sauver les hommes du déluge.

Beaucoup de gens refusent d’être sauvés si ça ne peut être fait par des moyens glorieux, qui soit attrayants et acceptables. Je n’aimerai pas plus que vous passer une année enfermé dans une arche avec des animaux bruyants, sentant mauvais, mais c’était le moyen que Dieu avait fourni.

Notre Seigneur Jésus, quand Il est venu offrir le salût aux hommes, n’est pas venu comme Quelqu’un Qui avait une grande puissance ou attraction magnétique. Ésaïe a parlé de Lui 700 ans avant Sa venue,

« Car devant l'Eternel, il a grandi comme une jeune pousse
      ou comme une racine sortant d'un sol aride.
      Il n'avait ni prestance ni beauté
      pour retenir notre attention
      ni rien dans son aspect qui pût nous attirer. » (Ésaïe 53:2).

Beaucoup viendrait au salût s’il était attrayant physiquement. Le salût de Dieu n’est pas de ce genre.

Quelques fois les Chrétiens fautent sur ce point. Ils pensent que le moyen que Dieu utilise est glorieux sur toute la ligne. Rien que miracles et magnificence. Pas de souffrance, de douleurs, pas d’agonie, de maux de têtes. Je dois vous dire que le chemin de Dieu n’est pas toujours aussi glorieux que nous espérerions, mais il est le seul chemin de délivrance, de paix et de joie.

Et ce salût que Dieu a fournit était un que nous pouvons recevoir par la foi en Sa parole. Noé n’avait probablement jamais vu de pluie, ni entendu un grondement de tonnerre. Mais Dieu a dit qu’il y allait avoir un déluge et qu’il devait construire une arche. Noé L’a cru et il a suivi sa foi.

La foi de Noé n’était pas une foi académique – une simple foi de principe, mais une foi active, vivante - une foi en pratique. Il passa 120 ans construisant cette arche, se commettant au Dieu qu’il connaissait. Notre foi, elle aussi, doit être active, vivante.

Noé, on nous dit, était un prêcheur. Je ne crois pas qu’il parlait souvent de derrière la chaire, mais de derrière une planche avec un marteau en main. C’était le genre de vie de Noé qui a condamné les hommes de son temps et les a prévenu du jugement à venir. Toute la vie de Noé a été formée par sa certitude de la venue du jugement

Nous, qui sommes chrétiens, savons que notre Seigneur reviendra pour juger le monde. Je me demande combien cela affecte notre vie quotidienne ? Est-ce que vos voisins et les miens peuvent voir que nous vivons dans la lumière de la venue du jugement et du salût ? Je l’espère sincèrement.


90 Howard F. Vos, Genesis and Archaeology (Chicago: Moody Press, 1963), p. 32. Vos, in the following pages gives an excellent summary of some of the most significant ancient accounts and suggests their relationship to the Genesis account.

91 H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), I, pp. 264-265.

Leitch further defines the concept of righteousness:

“In its general use, it represents any conformity to a standard whether that standard has to do with the inner character of a person, or the objective standard of accepted law. Thayer suggests the definition, ‘the state of him who is such as he ought to be.’ In the wide sense, it refers to that which is upright or virtuous, displaying integrity, purity of life, and correctness in feeling and action.” A. H. Leitch, “Righteousness,” The Zondervan Pictorial Encyclopedia of the Bible (Grand Rapids: Zondervan, 1975, 1976), V, p. 104.

92 Leupold, I, p. 265.

93 “The Hebrew for corrupt(ed) (or ‘destroyed’) also makes it plain that what God decided to ‘destroy’ (13) had been virtually self-destroyed already.” Derek Kidner, Genesis (Chicago: Inter-Varsity Press, 1967), p. 87.

94 Interestingly, the word used in this account for the ark (teba), is found only elsewhere in Exodus chapter 2 of the ‘ark’ into which the baby Moses was placed by his mother to preserve the child from the Egyptians.

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