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12. L’Appel d’Abram (Genèse 11:31–19:9)

Introduction

Le chapitre 12 commence une nouvelle division dans le Live de Genèse. Les 11 premiers chapitres ont souvent été appelés « l’histoire primordiale ». Les derniers chapitres sont connus sous le nom de « l’histoire patriarcale ». Pendant que l’effet des péchés de l’homme était devenu de plus en plus répandu, l’accomplissement de la promesse de Dieu dans Genèse 3:15 est devenu plus sélectif. Le Rédempteur devait venir de la semence de la femme (Genèse 3:15), puis des descendants de Seth, puis de Noé, et maintenant d’Abraham (Genèse 12:2-3).

Théologiquement, le chapitre 12 de Genèse est un des passages clefs du Vieux Testament, car il contient ce qui a été appelé l’Alliance avec Abraham. Cette alliance est le fil qui tient ensemble le reste du Vieux Testament. Il est très important pour une compréhension correcte de la prophétie de la Bible.

Dans le chapitre 12 de Genèse, nous ne venons pas seulement à une nouvelle division et à une nouvelle Alliance théologique, mais en plus, nous rencontrons un grand homme vertueux – Abraham. Presque un quart du Livre de Genèse est dévoué à la vie de cet homme. Plus de 40 références dans le Vieux Testament sont faites d’Abraham. Il est intéressant de remarquer que l’Islam ne tient Abraham que second en importance juste après Mohammed, avec le Koran référant 188 fois à Abraham.128

Le Nouveau Testament ne diminue pas du tout l’importance de la vie et du caractère d’Abraham. Il y a presque 75 références à lui dans le Nouveau Testament. Paul a choisi Abraham comme le meilleur exemple d’un homme qui est justifié devant Dieu par sa foi séparément de ses actions (Romains 4). Jacques fait allusion à Abraham comme un homme qui démontre sa foi aux hommes par ses actions (Jacques 2:21-23). L’auteur d’Hébreux indique qu’il était l’illustration d’un homme qui vivait par sa foi, lui dévouant plus de place qu’à n’importe quel autre individu dans le chapitre 11 (Hébreux 11:8-19). Dans le chapitre 3 de Galates, Abraham écrivit que les chrétiens sont les « fils d’Abraham » par la foi, et donc, héritiers légitimes des bénédictions qui lui ont été promises (Galates 3 :7,9).

Les Circonstances Environnant l’Appel d’Abram (Josué 24:2-3 ; Actes 7:2-5)

Moïse ne nous a pas donné tout l’arrière plan nécessaire pour comprendre correctement la signification de l’appel d’Abraham, mais cela a été enregistré pour nous dans la Bible. Etienne nous dit clairement quand Abram a été appelé pour la première fois. Ce n’était pas à Harân, comme une lecture désinvolte de Genèse 12 pourrait nous le faire croire, mais à Ur. Quand Etienne se tenait devant ces frères juifs incrédules, il raconta l’histoire du peuple choisi de Dieu, commençant avec l’appel d’Abraham :

« Etienne dit alors:
   ---Chers frères et pères de cette nation, écoutez-moi: le Dieu glorieux apparut jadis à notre ancêtre Abraham, quand il vivait encore en Mésopotamie, avant de s'établir à Harân,

    et il lui dit: Quitte ton pays et ta parenté, et va dans le pays que je te montrerai. » (Actes 7:2-3)

Pendant que pas tous les étudiants de la Bible sont d’accord sur la location d’Ur129, la plupart agrée que c’est l’Ur du Sud de la Mésopotamie, sur ce qui était la côte du Golfe Persique. Le site de la grande ville a été découvert pour la première fois en 1854, et a été excavée depuis ce temps là, révélant beaucoup de choses à propos de la vie du temps d’Abram.130 Bien que la période à laquelle Abram vécut à Ur puisse être un sujet de discussion, nous pouvons dire avec certitude qu’Ur pouvait se vanter d’être une civilisation hautement développée. Il y a plein d’évidence de richesse élaborée, d’ouvriers qualifiés et de science et technologie avancée.131 Tout cela nous dit quelque chose de la ville qu’Abram avait reçu l’ordre de quitter. Dans les mots de Vos,

« Sans se soucier de quand Abraham a quitté Ur, il a tourné son dos à une grande ville, partant par la foi pour un pays dont il savait peu ou rien et qui ne pourrait lui offrir que peu de choses en ce qui concerne le point de vue matériel.132 »

Si la ville dont Abram a été ordonné de quitter était magnifique, la maison qu’il a laissée semble avoir été moins que pieuse. J’aurai supposé que Térah était un homme respectant Dieu, qui a élevé son fils, Abram, à croire en un seul Dieu, contrairement aux gens de son temps, mais cela n’était pas le cas. Josué nous donne des détails utiles sur le caractère de Térah dans sa déclaration d’adieu à la fin de sa vie:

« Alors Josué dit à tout le peuple:
   ---Voici ce que déclare l'Eternel, le Dieu d'Israël: Il y a bien longtemps, vos ancêtres, en particulier Térah, le père d'Abraham et de Nahor, ont habité de l'autre côté de l'Euphrate et ils rendaient un culte à d'autres dieux. » (Josué 24:2)

Alors, nous pouvons dire que Térah était un idolâtre, comme le reste des gens de ce temps. Ce n’est pas surprenant que Dieu ait commandé à Abram de quitter la maison de son père. (Genèse 12:1)

L’âge d’Abram n’est pas non plus un facteur en faveur de quitter Ur pour un pays quelconque. Moïse nous dit qu’Abram avait 75 ans quand il est entré dans le pays de Canaan. Pensez ! Abram aurait du être à la retraite depuis plus de 10 ans. Le moment de la « crise de la cinquantaine » était déjà passé pour lui. Plutôt que de penser à un nouveau pays et une vie nouvelle, la plupart d’entre nous auraient pensés en termes de rocking chair et d’une maison de retraite.

Nous ne sommes pas enclins à être impressionnés par l’âge d’Abram à cause de la longévité de la vie des hommes de l’ancien temps, mais le chapitre 11 de Genèse nous informe que la longévité de l’homme était bien plus longue dans les temps d’avant, que celle des jours d’Abram. Abram est mort à l’âge de 175 ans (25:7-8), bien plus court que Sem (11:10-11) ou Arpakchad (11:12-13). Un des buts de la généalogie du chapitre 11 est de nous informer que les hommes vivaient des vies plus courtes, et étaient plus jeunes quand ils avaient des enfants. Abram, dans notre dialecte, « n’était pas un poulet de l’année » quand il est parti d’Harân pour Canaan.

Tout cela devrait nous rappeler les objections et les obstacles qui ont du être dans l’esprit d’Abram quand l’appel de Dieu est venu. Il a quitté Harân, pas parce que c’était la chose la plus facile à faire, mais parce que Dieu avait l’intention de lui faire faire ça. Cela étant dit, je ne tiens pas non plus à glorifier la foi d’Abram, car comme nous verrons, elle était initialement très faible. Les obstacles étaient largement surmonter par l’initiative de Dieu au début de la vie d’Abram. Cela reste à être prouvé.

L’ordre de Dieu

L’appel d’Abram est enregistré pour nous dans Genèse 12:1 :

« L'Eternel dit à Abram:
   ---Va, quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père pour te rendre dans le pays que je t'indiquerai. »

Une meilleure interprétation de la première phrase de cet appel est trouvée dans la version King James et dans la Nouvelle Version Internationale, dans lesquelles on peut lire, « le Seigneur eût dit à Abram, … »

La différence est importante. Sans elle, nous sommes enclins à penser que l’appel d’Abram est venu à Harân, plutôt qu’à Ur. Mais nous savons par les paroles d’Etienne que l’appel est venu à Abram à Ur (Actes 7:2). Le temps plus-que-parfait (eût dit) est à la fois grammaticalement légitime et exégétiquement nécessaire. Il nous dit que les versets 27-32 du chapitre 11 sont entre parenthèses133 et pas forcément dans l’ordre chronologique.

L’ordre de Dieu à Abram était en conjonction avec une apparition de Dieu.134 Bien que Moïse n’ait mentionné qu’une seule apparition de Dieu après qu’Abram fut dans le pays (12:7), Etienne nous informe que Dieu est apparu à Abram pendant qu’il était à Ur (Actes 7:2). Malgré toutes les objections qui pourraient être soulevées par Abram, une telle apparition n’était pas insolite. Dieu est aussi apparut à Moïse quand il a reçu l’appel (Exode 3:2).

Dans un sens, l’ordre de Dieu à Abram était très spécifique. Dieu a dit précisément à Abram ce qu’il devait laisser derrière lui. Il doit laisser son pays, sa famille et la maison de son père. Dieu allait construire une nation nouvelle, pas simplement modifier une qui existait déjà. Peu de la culture, religion ou philosophie du peuple d’Ur devrait faire partie du plan que Dieu avait pour Son peuple, Israël.

D’un autre coté, l’ordre de Dieu était délibérement vague. Pendant que ce qui devait être laisse derrière était clair comme du cristal, ce qui était devant lui était douloureusement dépourvu de détails : « … pour te rendre dans le pays que je t'indiquerai. »

Abram ne savait même pas où il devait s’installer. Comme l’auteur d’Hébreux nous dit,

« Il est parti sans savoir où il allait. » (Hébreux 11:8)

La foi à laquelle nous sommes appelés n’est pas une foi en un plan, mais une foi en une personne. Bien plus important qu’ il était, Dieu était intéressé par à qui IL faisait confiance. Dieu n’est pas autant intéressé par la géographie que par la dévotion.

La relation entre l’ordre de Dieu à Abram dans le verset 1 et l’incident à Babel dans le chapitre 11 ne devrait pas être négligé. A Babel les hommes ont choisi d’ignorer l’ordre de Dieu de se disperser et de peupler la terre. Ils se sont efforcés à trouver la sécurité et le renom en se liguant ensemble et en construisant une grande ville (11:3-4). Ils ont recherché les bienfaits dans le produit de leurs travaux, plutôt que dans la promesse de Dieu.

Le commandement de Dieu à Abram est, en fait, le contraire de ce que l’homme a essayé de faire à Babel. Abram était tranquille et confortable à Ur, une grande ville. Dieu l’a appelé à quitter cette ville et à échanger son pavillon pour une tente. Dieu lui a promis un nom fameux (ce que le peuple de Babel recherchait, 11:4) comme résultat pour quitter Ur, laissant la sécurité de sa famille et en Lui faisant confiance. Les chemins de l’homme sont si différents de ceux de Dieu !

L’Alliance Avec Abram

Techniquement l’alliance avec Abram n’est pas trouvée dans le chapitre 12, mais dans le chapitre 15 (verset 18) et 17 (versets 2,4,7,9,10,11,13,14,19,21) où le mot « alliance » apparaît. C’est là que les détails particuliers sont épelés. Ici, dans le chapitre 12, les grandes lignes sont introduites.

3 promesses majeures sont comprises dans les versets 2 et 3 : un pays ; une semence ; et une bénédiction. Le pays, comme nous l’avons déjà dit, est impliqué dans le verset 1. A l’époque de l’appel, Abram ne savait pas où ce pays était. A Sichem, Dieu a promit de donner « ce pays » à Abram (12:7). Cela n’a pas été avant le chapitre 15 qu’une complète description du pays a été donnée :

« Ce jour-là, l'Eternel fit alliance avec Abram et lui dit:
   ---Je promets de donner à ta descendance tout ce pays, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, l'Euphrate, » (Genèse 15:18)

Le pays n’a jamais appartenu à Abram durant sa vie, même si Dieu a dit (15:13-16). Quand Sara mourut, Abram a du acheter une portion de terre pour ses funérailles (23:3). Ceux qui ont lu en premier le Livre de Genèse allaient prendre possession du pays qui avait été promit à Abram. Quel frisson cela a dû être pour le peuple du temps de Moïse de lire la promesse et de réaliser que le temps de la possession était arrivé !

La deuxième promesse de l’Alliance avec Abraham était celle d’une grande nation provenant d’Abram. Nous avons déjà mentionné la signification de Psaume 127 en relation des efforts de l’homme à Babel. Les bienfaits véritables ne proviennent pas de la peine et des heures angoissantes de travail, mais du fruit de l’intimité, à savoir des enfants. La bénédiction d’Abraham était largement vue dans ses descendants. Ici était la fondation pour le « grand nom » que Dieu donnerait à Abram.

La promesse demandait de la foi de la part d’Abram, car il était évident qu’il était déjà agé, et que Sarai, sa femme, était incapable d’avoir des enfants (11:30). Beaucoup d’années passeraient avant qu’Abram comprenne totalement que son héritier, que Dieu lui avait promit, viendrait de son union avec Sarai.

La promesse finale était celle d’une bénédiction – bénédiction pour lui, et bénédiction par lui. Une grande partie de la bénédiction d’Abram devait venir sous la forme de ses descendants, mais il y avait aussi la bénédiction qui viendrait sous la forme du Messie, qui apporterait le salût au peuple de Dieu. C’est de cet espoir que notre Seigneur a parlé,

« Abraham votre père a exulté de joie, rien qu'à la pensée de voir mon jour. Il l'a vu et en a été transporté de joie. » (Jean 8:56)

Au-delà de ceci, Abram était destiné à devenir une bénédiction à tous les hommes de tous les pays. Le bienfait viendrait par Abraham de façons différentes. Ceux qui reconnaissent la main de Dieu en Abram et ses descendants seraient bénis par contact avec eux. Le Pharaon par exemple, a été bénit en élevant Joseph. Les hommes de tous les pays seront bénis par les Ecritures Saintes qui, dans une large mesure, sont venues par le moyen du peuple du peuple juif. Et finalement, le monde entier a été bénit par la venue du Messie, qui est venu pour sauver les hommes de toutes les nations, pas seulement les Juifs :

« Comprenez-le donc: seuls ceux qui placent leur confiance en Dieu sont les fils d'Abraham.

   De plus, l'Ecriture prévoyait que Dieu déclarerait les non-Juifs justes s'ils avaient la foi. C'est pourquoi elle a annoncé par avance cette bonne nouvelle à Abraham: Tu seras une source de bénédictions pour toutes les nations.

  Ainsi, tous ceux qui font confiance à Dieu, comme Abraham lui a fait confiance, ont part à la bénédiction avec lui.  » (Galates 3:7-9)

La Soumission d’Abraham (11:31-32, 12:4-9)

Je suis beaucoup disturbé par l’embellissement des héros, spécialement par les Chrétiens. Les géants de la foi semblent être des caractères de bon aloi, parfaits, avec une discipline de robot, et une foi à toute épreuve. Je ne trouve aucune personne comme ça dans la Bible. Les héros de la Bible sont des hommes « tous semblables à nous », (Jacques 5:17) avec des pieds d’argile. C’est le genre de héros que j’aime. Je peux m’identifier avec des hommes et femmes comme ceux là. Et, encore plus important, je peux trouver de l’espoir pour une personne comme moi. C’est avec peu de surprises que les hommes comme Pierre et Paul soient nos héros, car nous pouvons nous voir en eux.

Abram était un homme comme vous et moi. Le récit de Moïse des premiers pas de foi d’Abram rend évident que beaucoup laissait à désirer, et à être développé en lui. Dieu l’a appelé à Ur, mais Abram n’a pas quitté la maison de son père ou sa famille. Maintenant Abram a quitté Ur et est allé à Harân, mais il me semble que ce n’est arrivé que parce ce que son païen de père a décidé de quitter Ur. Il y aurait très bien pu y avoir des facteurs politiques ou économiques qui auraient précipité ce déménagement, à part des considerations spirituelles.

Beaucoup des premiers mouvements d’Abram n’étaient ni résolus, ni pieux, mais plutôt étaient une réponse plus passive à des évènements extérieurs. Dieu, providentiellement, a guidé Térah à boucler ses valises à Ur et à aller vers Canaan (11:31). Pour quelques raisons que se soient, Térah et sa famille se sont arrêtés avant Canaan, et sont restés à Harân. Puisque Abram n’avait pas la volonté de quitter la maison de son père, Dieu a prit le père d’Abram par la mort (11:32). Maintenant Abram a obéit Dieu par la foi et est entré dans le pays de Canaan, mais seulement qu’après que Dieu ait prit des pas de préparation considérable.

Je dis qu’Abram a obéit Dieu par la foi, mais c’était un très petite foi, très tardive. Mais cela étant dit, cela contredit-il les paroles de l’Ecriture Sainte ? Est-ce inconsistent avec les paroles de l’auteur d’Hébreux ?

« Par la foi, *Abraham a obéi à l'appel de Dieu qui lui ordonnait de partir pour un pays qu'il devait recevoir plus tard en héritage. Il est parti sans savoir où il allait.  » (Hebreux 11:8)

Au moins deux choses doivent être dites en réponse à cette question. Premièrement, Hébreux 11 souligne la foi. L’auteur veut amplifier ici l’aspect positif de la christianité, pas ses échecs. Donc, les échecs ne sont pas mentionnés. Deuxièmement, consistant avec cette approche, l’auteur ne souligne pas le moment et la durée de son obéissance. Il écrit simplement, « …Abraham, quand il fut appelé, obéit en partant. » Rappelons-nous qu’Abram n’est pas allé à Canaan, comme Moïse est allé en Egypte, sans des pressions considérables de Dieu.

Nous ne devrions pas trouver ça décourageant, mais consistant avec notre propre répugnance à mettre notre futur en première ligne avec une foi active, agressive, et incontestable. Abraham était un homme de foi immense – après des années de mise à l’épreuve par Dieu. Mais quand Abram a été appelé, il était un homme de foi maigre ; Vraie mais maigre. Et si nous étions honnêtes avec nous-mêmes, c’est exactement là où la plupart d’entre nous sommes. Dans nos meilleurs moments, notre foi est vibrante et vitale, mais dans les moments d’épreuves, elle est faible et nous manque.

Une fois dans le pays de Canaan, le chemin prit par Abram est remarquable. Il devrait être tout d’abord dit que c’était la route qu’il aurait du prendre s’il allait dans cette direction. Un coup d’œil sur la carte de l’ancien monde des patriarches indiquerait qu’Abram a voyagé sur des routes battues de ces jours.135 Cette route était communément utilisée par ceux qui faisaient du commerce à cette époque.

Cela est, je crois, une observation pertinente, car beaucoup de Chrétiens semblent penser que le chemin de Dieu est un chemin bizarre et insolite. Ils n’attendent pas que Dieu les guide d’une façon normale. La leçon que nous avons peut-être besoin d’apprendre ici est cela : très souvent le chemin, que Dieu voudrait que l’on prenne, est celui que nous aurions choisi de toute façon. C’est seulement quand Dieu veut que nous quittions le chemin normal que nous devrions chercher des panneaux indicateurs spectaculaires et insolites.

Cassuto a suggéré que les endroits mentionnés (Sichem, Béthel  et le Néguev) sont importants. Il croit que le pays est divisé en trois régions : Une qui s’étend de la frontière Nord à Sichem, la deuxième de Sichem jusqu'à Béthel, et la troisième de Béthel à la frontière sud.136

Jacob, après son retour de Paddân-Aram, est arrivé en premier à Sichem (33:18). Plus tard, il a été ordonné d’aller à Béthel (35:1 ; verset 6). Aux deux endroits, Sichem et Béthel, il construisit des autels, comme Abram, son grand-père (33:20 ; 35:7).

Quand Israël est entré dans le pays de Canaan, pour s’en emparer sous Josué, ces même villes ont été capturées :

« Là-dessus, Josué les fit partir et ils allèrent se poster en embuscade entre Béthel et Aï, à l'ouest d'Aï... » (Josué 8:9)

« Alors Josué bâtit un autel à l'Eternel, le Dieu d'Israël, sur le mont Ebal. » (Josué 8:30)

Cassuto conclut que le voyage d’Abram sans le savoir esquissait le territoire qui un jour appartiendra à Israël, et dont les places où il s’arrêta, symboliquement, prévoit la future conquête du pays.137 Dans un autre commentaire, Cassuto ajoute le fait que ces endroits sont aussi des centres religieux de célébrations cananéennes.138 En effet les actions d’Abram de construire des autels et de proclamer le nom du Seigneur ont annoncé que le temps arriverait quand un vrai service religieux d’adoration remplacera la religion païenne des Cananéens. Bien que le sens exact de l’expression, « a fait appel au nom du Seigneur » n’est pas été connu, le service d’adoration est précisément décrit. Il est difficile de croire que l’action publique d’adoration d’Abram n’est pas été remarquée et étudiée avec un intérêt particulier par les Cananéens. Personnellement, je crois qu’il y a une sorte de fonction missionnaire qui doit être exécutée par Abram. Comme tel, cela aurait été une action résultant de la foi.

Conclusion : Caractéristiques de la Vie de Foi

De ces évènements arrivant à des périodes différentes du grandissement de la grâce d’Abram, plusieurs principes émergent qui décrit le chemin de la foi tout au long de nos vies personnelles.

(1) La foi d’Abram a commence à l’instigation de Dieu.

La souveraineté de Dieu dans le salût est illustrée magnifiquement dans l’appel d’Abram. Abram venait d’une famille païenne. A notre connaissance, il n’avait aucunes qualités spirituelles particulières qui auraient attiré Dieu à lui. Dieu, dans son élection gracieuse, a choisi Abram pour qu’il le suive, bien qu’il vivait sa propre vie. Abram, tout comme Paul et les vrais croyants de tous les âges, reconnaîtrait que c’était Dieu Qui l’a cherché et l’a sauvé, par la grâce divine.

(2) La vie spirituelle d’Abram continue à travers le travail souverain de Dieu.

Dieu n’est pas souverain que seulement dans le salût, mais souverain dans le processus de sanctification. Si la vie spirituelle d’Abram ne s’était reposée seulement que sur sa fidélité, l’histoire d’Abram aurait été très vite terminée. Ayant appelé Abram, ce fut Dieu Qui providentiellement l’a amené à quitter sa famille et son pays et à aller au pays de Dieu. Dieu merci, nos vies spirituelles ne dépendent finalement que de Sa fidélité, pas la nôtre.

(3) Le parcours du Chrétien est un pèlerinage.

Abraham a vecut comme un pelerin, cherchant la ville de Dieu :

« Par la foi, il a séjourné en étranger dans le pays qui lui avait été promis, vivant sous des tentes, de même que *Isaac et *Jacob qui sont héritiers avec lui de la même promesse.

   Car il attendait la cité aux fondements inébranlables dont Dieu lui-même est l'architecte et le constructeur. » (Hebreux 11:9-10)

Notre demeure permanente n’est pas trouvée dans ce monde, mais dans celui qui doit venir, dans la présence de notre Seigneur (Jean 14:1-3). C’est le message du Nouveau Testament (Ephésiens 2:19 ; 1 Pierre 1:17, 2:11).

La tente est donc le symbole du pelerin. Il n’investit pas beaucoup dans ce qui ne durera pas longtemps. Il n’ose pas devenir trop attache à ce qu’il ne pourra pas emmener avec lui. Dans cette vie, nous ne pouvons pas esperer de posseder ce qui repose dans le futur, mais seulement de le contempler.

La vie chretienne n’est pas savoir exactement ce que le futur apportera, mais savoir Celui a Qui le futur appartient.

(4) Le parcours du Chrétien est encré dans la crédibilité de la Parole de Dieu.

Quand vous réfléchissez à ça, Abram n’avait aucune preuves concrètes, tangibles qu’une vie remplie de bénédictions l’attendait, après Ur, loin de sa famille. Tout ce qu’il pouvait compter dessus était Dieu, Qui s’était révélé à lui.

A la fin, c’est tout ce que tout le monde peut avoir. Il y a, bien sur, des évidences pour la raison de la foi, mais le point est que nous devons simplement croire ce que Dieu nous a dit dans Sa Parole. Si Sa « Parole n’est pas vraie et sûre, alors nous, parmi tous les hommes, sommes les plus misérables. »

Mais n’est-ce pas assez ? Quoi de plus pouvons nous demander que la Parole de Dieu ? L’autre jour, j’ai entendu un prêtre le tourner sèchement. Il cita l’expression, « Dieu l’a dit. Je le crois. C’est comme ça. » Le prêtre dit que ça pouvait être dit d’une façon encore plus courte. « Dieu l’a dit, et c’est comme ça, que vous le croyez ou pas. » J’aime ça. La Parole de Dieu est assez pour la foi de l’homme.

Dieu a dit que tous les hommes sont des pécheurs, méritant de, et destinés à la punition éternelle. Dieu a envoyé Son Fils, Jésus Christ, Celui qu’Abram cherchait dans le futur, pour qu’Il meure sur la croix souffrant la pénalité du péché de l’homme. Lui seul, offrit la vertu nécessaire pour que l’homme accède à la vie éternelle. Dieu l’a dit. Le croyez-vous ?

(5) Le parcours du Chretien est simplement faire ce que Dieu nous a dit de faire et croire qu’IL nous guide quand nous le faisons.

Dieu a dit à Abram de partir sans savoir où le chemin de l’obéissance l’emmènerait, mais croyant que Dieu le guidait constamment. Ne croyez pas que Dieu vous montrera chaque tournant de la route avec un panneau. Faites ce que Dieu vous dit de faire de la façon la plus raisonnable. La foi n’est pas développée en vivant la vie comme en suivant une carte routière, mais en utilisant la Parole de Dieu, comme un compas, qui nous dirige dans la bonne direction, mais aussi qui nous défie d’avancer par foi et non pas vue.

Comme Abram est allé d’endroit à endroit, la volonté de Dieu a du sembler être une charade. Mais comme nous jetons un regard rétrospectif à ce voyage, nous pouvons voir que Dieu le guidait à chaque pas. Aucun arrêt le long de la route n’était sans importance ou sans raison. Tel sera le cas quand nous pourrons regarder en arrière sur nos vies avec l’avantage du temps.

(6) Le parcours du Chrétien est un procédé de grandir dans la grâce.

Nous lisons souvent l’histoire d’Abraham, l’homme de foi, supposant qu’il a toujours été ce genre d’homme. J’espère que notre étude de cette première période de sa vie indique autrement. Cela fait combien de temps que vous être Chrétiens, mes amis ? Un an ? Cinq ans ? Vingt ans ? Réalisez-vous que des années ont passé entre le temps où Abram a été appelé à Ur, jusqu'à ce qu’il soit entré dans le pays de Canaan ? Savez –vous qu’après qu’Abram entra dans le pays de Canaan, il s’est passé encore 25 ans avant qu’il ait eu son fils, Isaac ? Pouvez-vous réaliser le fait qu’après avoir quitté Harân pour Canaan, Dieu a influencé la vie d’Abram pendant cent ans ? La foi chrétienne grandit. Elle grandit avec le temps et avec les épreuves. Telle a été la vérité avec la vie d’Abram.139 Et tel est le cas de chaque croyant.

Que Dieu nous permette de grandir dans la grâce en parcourant le chemin qu’IL nous a ordonné, et comme nous continuons d’étudier la croissance de la foi d’Abram au cours des années.


128 S. Schultz, “Abraham,” The Zondervan Pictorial Encyclopedia of the Bible (Grand Rapids: Zondervan, 1975, 1976), I, p. 26.

129 Cyrus Gordon has suggested that the true Ur of Genesis 11:31 is to be found in northern Mesopotamia, probably northeast of Haran. Gordon’s view is discussed, but rejected by Howard F. Vos, Genesis and Archaeology (Chicago: Moody Press, 1963), pp. 63-64. Gordon’s view is held by Harold G. Stiflers, A Commentary on Genesis (Grand Rapids: Zondervan, 1976), pp. 133-134.

130 Cf. Vos, Genesis and Archaeology, pp. 58-64.

131 “The city of Ur on the lower Euphrates River was a large population center, and has yielded extensive information in the royal tombs which were excavated under the direction of Sir Leonard Wooley and the sponsorship of the British Museum and the museum of Pennsylvania University. Although no direct evidence of Abraham’s residence is available, it is significant that the city of Ur reflects a long history preceding Abraham’s time, possessing an elaborate system of writing, educational facilities, mathematical calculations, business and religious records, and art. This points to the fact that Ur may have been one of the largest and wealthiest cities in the Tigris-Euphrates area when Abraham emigrated northward to Haran.” Schultz, “Abraham,” ZPEB, I, p. 22.

132 Vos, p. 63.

133 “Although it may appear from a superficial reading of the account in Genesis (11:31-12:1) that God called Abraham while in Haran, thereby contradicting Stephen’s account that God called Abraham in Mesopotamia, before he lived in Haran, the two accounts can be harmonized by noting that Genesis 11:27-32 is a parenthetical account of Terah introduced by a waw disjunctive, and that Genesis 12:1, introduced by a waw consecutive, carries on the main narrative which was discontinued in Gen. 11:26.” Bruce Waltke, Unpublished Class Notes, Dallas Theological Seminary, pp. 14-15.

134 Cassuto, the great Jewish scholar disagrees. He said in his comments on Genesis 12:7,

135 Haran, for example, in Assyrian (harranu) meant ‘main road.’ Waltke, class notes, p. 14.

136 Cassuto, Genesis, II, p. 304.

137 “Now we can understand why the Torah stressed, in all their detail, Abram’s journeys on entering the land of Canaan, at first as far as Schechem, and subsequently up to Ai-Bethel. Scripture intended to present us here, through the symbolic conquest of Abram, with a kind of forecast of what would happen to his descendants later.” Cassuto, Genesis, II, pp. 305-306.

138 Ibid, p. 306.

139 “. . . Abram’s early history is partly that of his gradual disentanglement from country, kindred and father’s house, a process not completed until the end of chapter 13.” Derek Kidner, Genesis (Chicago: InterVarsity Press, 1967), p. 113.

“Abram’s life is a growth in faith developed under delayed fulfillment of divine promises. He is promised a seed and when that seed is delayed, he must somehow see meaning in that delay and learn faith in God. When he is promised a land, and when that land is not given, he must look beyond the promise to its Maker so that he may understand. When he is commanded to sacrifice Isaac, he must obey with a willing heart of love, yet somehow see through to balance the command with the promise of the seed of a nation and leave the outcome to God and to find in God all sufficiency. Through all of his experiences he must come to see God as the origin of all that will endure.” Stagers, Genesis, p . 135.

Faithful To The End

Richard Barnfield once remarked, “Words are easy, like the wind; faithful friends are hard to find.”1 It is of great comfort, therefore, to come to know One who is ever faithful, God himself. As Thomas Kelly wrote in his well-known hymn,

Trust in Him, ye saints, forever,’
He is faithful, changing never;
neither force nor guile can sever
those He loves from Him.2

Faithfulness is one element in God’s attribute of truth (Isa. 65:16), for the Lord himself declared that he is One who abounds in faithfulness (Exod. 34:6).3 In what follows we shall examine the scriptural teaching concerning God’s faithfulness and the resultant need for a similar character quality in believers, with particular emphasis on the Psalms.

The Faithfulness Of God

The Inspired Scriptures reveal that faithfulness is a basic quality of the Lord’s character. It is of interest to note that the meaning of the Hebrew word translated faithfulness (emûnāh) carries with it an emphasis on an “inner attitude and the conduct it produces.”4 The Lord is not only a God of faithfulness, truthfulness, and trustworthiness, but also acts in accordance with his basic character. As Moses declared,

The Rock, His work is perfect,
for all His ways are just;
a God of faithfulness and without wrongdoing,
He is righteous and upright (Deut. 32:4; MT).

Such is repeatedly expressed in the Psalms. Thus in the well-known Old One Hundred, in giving thanks the psalmists proclaims:

For the LORD is good.
His loyal love endures
and he is faithful through all generations (Ps. 100:5).

David affirms that, “the Lord’s decrees are just and everything he does is fair (Ps 33:4; lit., “is in faithfulness”; see NET text note). David goes on to illustrate by describing the manifold works of God in both the natural world and the world of mankind (vv. 5-17). David points out that the Lord has a special concern for those who are faithful to him (vv. 18-19). He then closes his psalm of praise and dependence on the Lord (vv. 20-21) and by praying (v. 22),

May we experience your faithfulness, O LORD,
for we wait on you.

As Schaefer observes, David’s words are noteworthy for all believers: “Psalm 33 teaches that God is trustworthy and encourages us to a life based on hope in God.”5 Indeed, this whole psalm testifies to the fact that the Lord is a God who is not only just and fair, but all his acts are in accordance with faithfulness to his being and character.

David adds in Psalm 36 that there is simply no limit to his faithfulness. He declares,

O LORD, your loyal love reaches to the sky,
your faithfulness to the clouds (v. 5).

For David, who experienced so much suffering and outright persecution, to acknowledge God’s overriding faithfulness through it all, was truly a testimony to his knowledge and appreciation of the Lord’s grace and love. He understood that somehow the Lord had a purpose for and was in control of the situation, and ultimately intends everything for man’s good (vv. 6-9). Accordingly, he could pray for God’s loyal love and vindication not only for himself, but for all who are faithful and just in their dealings:

Extend your loyal love to your faithful followers

and vindicate the morally upright (v. 10).

David closes his thoughts by not only praying for his own protection and deliverance from his enemies and all wicked men, but with assurance and foresight that they will surely be defeated (vv. 11-12). David’s assurance that the Lord’s ways are always just and fair is echoed elsewhere in the Psalms. In Psalm 96:13b we read that the Lord, “judges the world fairly, and the nations in accordance with his justice” (cf. Pss. 98:9; 119:70, 37-38). This is true not only in the present course of world events, but in the future when the Lord Jesus Christ returns to bring divine judgment on the earth. Thus by revelation the Apostle John saw, “heaven opened and here came a white horse! The one riding it was called, ‘Faithful and True,’ and with justice he judges and goes to war” Rev. 19:11).

One of the outstanding examples of God’s faithfulness is in his covenant relation to Israel. Accordingly, the psalmist can declare,

The Lord demonstrates his power to deliver;
in the sight of the nations he reveals his justice.
He remains loyal and faithful to the family of Israel.
All the ends of the earth see our God deliver us (Ps. 98:2-3; cf. Deut. 7:9).

In Psalm 89 the Lord’s loyalty to his covenant with Israel is particularly seen to be realized in relation to his covenant with David. Having praised the Lord for the general nature of his faithfulness (vv. 1-2), the psalmist cites the lord as saying,

I have made a covenant with my chosen one;
I have made a promise on oath to David, my servant:
“I will give you an eternal dynasty
and establish your throne throughout future generations” (vv. 3-4).

Indeed, God’s faithfulness is not only exhibited among the angels and praised by them (vv. 5-7), but also in the creation and sustenance of the earth and its governance (vv. 8-13) It is simply the case that,

Equity and justice are the foundation of your throne.
Loyal love and faithfulness characterize your rule (v. 14).

How blessed, then, is Israel to be God’s covenant people who as his faithful followers experience God’s justice and know him as their king, “the Holy One of Israel”( vv. 15-18). But there is more; as noted above in the psalm, God’s faithfulness is ever to be channeled through his servant David (vv. 19-27). For the Lord declared,

I will always extend my loyal love to him,
and my covenant with him is secure (v. 28).

This covenant is an everlasting one (v. 29; cf. vv. 35-37) and will remain in effect for his heirs. Even though some of David’s heirs may prove to be unfaithful, with the result that God must punish them for their sins (vv. 30-32), the Lord reinforced his promise with regard to his covenant with David that,

I will not remove my loyal love from him,
nor be unfaithful to my promise.
I will not break my covenant
or go back on what I promised (vv. 33-34).

As VanGemeren observes, “The relationship between David and the Lord was guaranteed by

‘covenant’… made by oath. Even when the party with whom the Lord makes the covenant breaks its terms, its binding nature obligates the Lord to fulfill the terms.”6

This divinely instituted covenantal grant to David is thus an everlasting one (cf. 2 Samuel 7: 16-19). It also augments and serves as a link between the ancient Abrahamic Covenant Gen 17: 1-8) and the New Covenant (Jer. 31:31-35; 32:36-41; 33:6-9; Ezek. 34:11-14, 22-24; 37:22-28). The entire covenantal chain, of course, finds its culmination and ultimate fulfillment in David’s heir, the Lord Jesus Christ (cf. Matt 26:27-28; Heb. 8:1-12).7 It is not surprising, therefore, that (as noted above) in connection with his second coming Christ is described as “Faithful” and “True” (Rev. 19:11). Like the Father, then, the Lord Jesus Christ, the second person of the Trinity, is faithful in his person and his mission to provide the fruits of eternal salvation for a lost and needy mankind. Indeed, Jesus himself, declared, “I have come so that they may have life, and have it abundantly” (John 10:10; cf. vv. 28-30). As Kӧstenberger points out, “Jesus’ ‘sheep’ listen to his voice; he knows them, and they follow him (10:3, 4, 8, 14, 16). Jesus gives them (present tense) eternal life (cf. 10:10) and they will never, ever perish (emphatic negative). Together with the repeated assertion that no one can snatch his sheep out of his (or the Father’s) hands, this conveys the image of utter security for Jesus’ followers.” 8

Faithfulness And The Believer

Faithfulness to the Lord and his standards is a prime necessity for believers. Therefore, David admonishes his hearers, “Trust in the Lord and do what is right!” Settle in the land and maintain your integrity! (Ps. 37:3). As noted in the NET text note, the word “integrity” is a common word for faithfulness. Thus a belief in the Lord that involves total trust will result in faithfulness to him and the principles of God’s Word. It is of further interest to note that verses 3-5 in this psalm describe what constitutes genuine faith: a whole soul committal to God—intellect (v. 3), emotions (v. 4), and will (v. 5). The believer who has a firm, unreserved belief in the Lord, one which involves absolute trust, will find his “delight” in the Lord, and devote himself to God’s will and purposes for his life. This kind of faith begins and ends in a total trust, which finds such complete confidence in the Lord that the believer can rest his entire life and future in the Lord. He understands that they are in the caring hands of him who is ever faithful (Ps 100:5). 9 This also includes complete faithfulness both to the Lord and the high spiritual, moral, and ethical standards of his Word. Thus the psalmist testifies,

I choose the path of faithfulness;
I am committed to your regulations (Ps. 119:30).

Nothing could be more clear. This is simply a basic principle for godly living. Yet conformity to certain of God’s standards without regard to their intended purpose and to the more basic deeds of godly living is to miss their function altogether. Thus Jesus pointed out to the Pharisees that rather than an outward show of righteousness they should pay attention to the more fundamental issues of righteous living: “Justice, mercy, and faithfulness! You should have done these things without neglecting the others” (Matt. 23:23). Moreover, as Paul told Timothy, genuine faithfulness is incumbent upon the believer, especially those who have the privilege and responsibilities of being spiritual leadership (1 Tim. 3:1-13; 2 Tim. 2:2).

In addition, believers can and should praise the Lord for his boundless faithfulness. The Lord’s faithfulness is a prominent theme for David in Psalm 40. Having expressed his thankfulness to God for all of his deeds (vv. 1-5), he gives testimony to his one desire to live a life that is pleasing to the Lord (vv. 6-10). In so doing David bears witness to God’s many acts of faithfulness:

I have told the great assembly about your justice.
Look! I spare no words.
O LORD, you know this is true.
I have not failed to tell about your justice.
I spoke about your reliability and deliverance;
I have not neglected to tell the great assembly
about your loyal love and faithfulness (Ps. 40:9-10).

As VanGemeren remarks, “The psalmist must speak by inner compulsion. He cannot be quiet….His commitment is correlative to the perfections of Yahweh’s rule: ‘righteousness …faithfulness…salvation…love…truth.’”10 David goes on to pray to God for his continued faithfulness, for he is in constant danger:

O LORD, do not withhold your compassion from me.
May your loyal love and faithfulness continually protect me!
For innumerable dangers surround me (v. 11; cf. v. 17b).

David expresses similar sentiments in Psalm 143. In addition to his concerns about the dangers he is facing, David has other concerns:

O Lord, hear my prayer!
Pay attention to my plea for help!
Because of your faithfulness and justice, answer me! (v. 1).

O LORD, for the sake of your reputation, revive me!
Because of your justice, rescue me! (v. 11).

It may well have been the case that David’s enemies were also God’s, so that David is worried about God’s name and holy reputation in all of this. Such would account not only for David’s repeated requests for deliverance (vv. 3-7, 9), but his strong closing words:

As a demonstration of your loyal love,
destroy my enemies!
Annihilate all who threaten my life,
for I am your servant (v. 11).

A concern that as the Lord’s servant God’s reputation could be compromised should likewise mark the character and conduct of all believers, as well as the nature of their prayers. When this is the case, God assures the faithful, committed believer,

Because he is devoted to me, I will deliver him;
I will protect him because he is loyal to me.
When he calls out to me, I will answer him,
I will be with him when he is in trouble;
I will rescue him and bring him honor.
I will satisfy him with long life,
and will let him see my salvation (Ps. 91:14-16).

It is small wonder, therefore, that believers can echo in song the words of Thomas Chisholm:

Great is Thy faithfulness, O God my Father!
There is no shadow of turning with Thee’
Thou changest not, Thy compassions, they fail not:
as Thou hast been Thou forever wilt be.
…….

All I have needed Thy hand hath provided—
great is Thy faithfulness.11

The words of this hymn are all the more forceful when one understands that Chisholm suffered many long years in poor health. Despite his condition, he was faithful to the Lord and penned more that 1200 poems, many of which have appeared in hymn texts. Through all of this Chisholm could say, “I must not fail to record here the unfailing faithfulness of a covenant-keeping God and that he has given me many wonderful displays of his providing care, for which I am filled with astonishing gratefulness.”12

Chisholm’s remarks coincide with many examples of suffering believers who found God’s faithfulness toward them to be real notwithstanding their difficulties. The Psalmist also cautions that believers should understand that even during times of suffering or personal difficulties God remains faithful, for sometimes hard times or personal testing may be the Lord’s means of correction in order to bring increased spiritual maturity. In times of difficulty, therefore, the believer should seek God’s face for consolation and understanding his concerns:

I know, Lord, that your regulations are just.
You disciplined me because of your faithful devotion to me.
May your loyal love console me
as you promised your servant (Ps 119:75-76). 13

David often faced opposition and suffering at the hands of his enemies. Yet he had the assurance that God could protect those who suffer for righteousness sake and deal justly with their persecutors:

Love the LORD, all you faithful followers of his!
The Lord protects those who have integrity,
but he pays back in full the one who acts arrogantly.
Be strong and confident,
all you who wait on the Lord (Ps. 31:23-24).

Thus Schaeffer remarks concerning these verses, “The psalmist records the experience as a teaching for others. Hope is the invigorating force, a guarantee for assuring other worshipers of the divine goodness. … An innocent, unjustly accused and – to complicate matters—sick person, seeks refuge in God, receives divine help, gives thanks, and encourages the assembly of the faithful.”14

In some instances David’s words appear at first sight to be too harsh. Thus in Psalm 54 he cries out,

May those who wait to ambush me be repaid for their evil!
As a demonstration of your faithfulness, destroy them! (v. 5).

But, as Leupold remarks, “Since His faithfulness leads God to be faithful to those who have proved faithful to Him, It is but just to ask Him to ‘put an end to them,’ for they were and are wicked, and wickedness deserves an overthrow.15 David’s words in Psalm 139:19-22 seem even more severe:

If only you would kill the wicked, O God!
Get away from me, you violent men!
They rebel against you and act deceitfully,
your enemies lie.
O Lord, do I not hate those who hate you,
and despise those who oppose you?
I absolutely hate them,
they have become my enemies!

Such an attitude would at first sight appear to be in contradiction to Jesus’ teaching: “You have heard that it is said “Love your neighbor’ and ‘hate your enemy.’ But I say to you, love your enemy and pray for those who persecute you” (Matt. 5:43-44; cf. Matt. 19:19; Luke 6:29). Although Jesus is alluding to Leviticus 19:18, it is important to note that Moses’ words do not contain a message concerning hating one’s enemies. Jesus may be reflecting a current feeling in some circles in his time or an attitude such as that found in a document found at Qumran (1 QS 1:10) that those suitable for membership shall “love all the sons of light, each according to his lot in God’s design, and hate all the sons of darkness, each according to his guilt in God’s vengeance.” Furthermore, the Old Testament texts, which contain the word “hate,” must be judged in accordance with their context.

At times “hate” is merely hyperbolic, portraying a contrast with love. Thus Malachi remarks, “The LORD explains, ‘Yet I chose Jacob and rejected (MT, “hated”) Esau’” (Mal. 1:3-4).16 The emphasis here is not on some emotional attitude or dislike toward Esau. Rather, it concerns God’s faithfulness to his covenant promise to Isaac’s wife, Rebekah, concerning the twins she would bear that, “The older will serve the younger” Gen. 25:23). Moreover, Jacob would one day become “Israel” through whom God would channel the Abrahamic Covenant. Subsequently, the Lord would often be known as the God of Abraham, Isaac and Jacob (e.g., Exod. 3:15, 16). Likewise, “hate” sometimes can express displeasure with someone because of their actions (e.g. Exod. 18:21). God is reported to have viewed the Northern Kingdom’s (Israel’s) later insincere or even pagan worship practices:

Because of all of their evil in Gilgal,
I hate them there (Hos. 9:15).
I absolutely despise your festivals!
I get no pleasure from your religious assemblies (Amos 5:21)17

Certainly many texts do record the fact that there are some who do hate other people, particularly believers or even God. Nevertheless, nowhere does the Bible commend an emotionally based or willful hatred of others. Where the concept of a believer’s hatred is involved, it is a matter of a reasoned resolve to honor the Lord and uphold his standards. The Bible does not sanction a personal selfishness, envy, or a revengeful attitude that seeks harm for one’s enemies. Psalm 139:19-22 must be seen in this light. Moreover, David’s enemies also happen to also be God’s enemies. Therefore, any judgment against them was to be left to God.

Psalm 35 is another case where David beseeches God to judge his enemies severely. The destruction of David’s foes is seen throughout the psalm. Psalm 35 is one of several so-called imprecatory psalms.18 Imprecatory Psalms contain such seemingly negative elements as imprecations—a desire for the enemy’s judgment and the psalmist’s justification for his position. But it is important to note that these psalms also feature several more positive elements. In addition to the palmist’s pleas for deliverance they usually contain praise of God for doing so. In so doing, the psalmist often expresses a concern for God’s name to be honored and his righteousness to be upheld (e.g., Pss.36:9-10; 19 Accordingly, although David affirms in Psalm 35 that he was being persecuted even though he had done nothing to deserve such treatment (Ps. 35:7, 19), he ends his Psalm 35 not only on a note of judgment against his persecutors, but on a theme of hope and praise:

May those who desire my vindication shout for joy and rejoice!
May they continually say,
“May the LORD be praised,
for he wants his servant to be secure.”
Then I will tell others about your justice,
and praise you all day long (vv. 27-28).

It can be seen, therefore, that a believer can and should praise God for his faithfulness at all times:

It is fitting to thank the LORD,
and to sing praises to your name, O sovereign One!
It is fitting to proclaim your loyal love in the morning,
and your faithfulness during the night (Ps 92:1-2).

Times of testing and great difficulty may well come, but even in such times he knows that God is always available to help:

O LORD, hear my prayer!
Pay attention to my plea for help!
Because of your faithfulness and justice, answer me! (Ps 143:1).

Regardless of the attitudes and actions of others, believers are to remain faithful to God’s standards and attempt to reproduce his character in their lives (Ps 143:10). This should be the rule even in times of great opposition or suffering that accompanies persecution. Believers may well “hate” the sin or sinful actions of others and ask the Lord for help or deliverance from their situation, but should always bear in mind Jesus’ admonition to “love your enemy and pray for those who persecute you, so that you may be like your Father in heaven” (Matt 5:44-45). This is sometimes very difficult to do, especially in situations where we are being undeservedly assailed. As Futato observes in connection with the fulfillment of Ps. 35:19 in John 15:25, “This Scripture is also fulfilled when believers become the object of the world’s hatred (John 15:18). As painful as that may be, it does not compare to the pain of being ’hated’ by those within the covenant community itself. Whether we experience hatred from the world or the church, however, we can bless those who persecute us, and love our enemies, because Jesus has overcome through his life, his death, and his resurrection (John 16:33).”20

Concluding Thoughts And Applications

In the above discussion drawn largely from the Psalms we have seen not only God’s holy character of faithfulness and his actions that flow from it, but the necessity of believers to pursue faithfulness in their lives. This includes such things as a basic faithfulness to God and his holy standards, and a desire to praise the Lord and testify as to his abiding faithfulness. The believer should remain faithful at all times. Even in times of hardship, suffering, and persecution believers may remain confident that a faithful God is available for protection and help.

In addition to the passages found in the Psalms, many texts in both the Old Testament and the New Testament emphasize the high value and need for believers to be consistently faithful. One particularly noteworthy text is Habakkuk 2:4:

Look, the one whose desires are not upright will faint from exhaustion,
but the person of integrity will live because of his faithfulness.

The word translated “faithfulness” can also be rendered “faith.” So understood this indicates that a person of genuine faith is someone who exemplifies God’s character by living faithfully before God and in all circumstances.21 Faithfulness is not only a spiritual virtue, but it has practical consequences. As Wallace Fridy remarks, “Nothing in life can take the place of faithfulness and dependability. It is one of the greatest virtues. Brilliance, genius, competence—all are subservient to the quality of faithfulness.”22

The Bible includes many examples of believers who remained steadfastly faithful to the Lord and his commands. We learn from its pages of Abraham who “believed the LORD, and the LORD considered his response of faith as proof of genuine loyalty” (Gen. 15:6). So great was his faith that centuries later Nehemiah could point to Abraham’s example of faith and faithfulness. So genuine were they that the Lord established his covenant with him and his descendants to give them the land of Canaan (Neh. 9:8). The author of Hebrews likewise could cite many instances of the outworking of Abraham’s faith in a consistent faithfulness to the Lord (Heb. 11: 8-12).

David was also noted for his faithfulness. This was true even in the days when King Saul was attempting to kill him. Thus a priest named Abimelech of Nob could testify to Saul concerning David, “Who among all your servants is faithful like David?” (I Sam. 22:14). Abimelech could also be mentioned as a faithful man, for it was a testimony, which would cost him his life I Sam. 22:16-18). Despite Saul’s repeated attempts to kill him, David spared Saul’s life on two occasions when he could have slain him as reported in I Samuel 24 and 26. In so doing David was not only faithful to his king, but to the Lord, saying to his men, “May the LORD keep me far away from doing such a thing to my lord, who is the LORD’s chosen one by extending my hand against him. After all, he is the LORD’s chosen one” (I Sam. 24: 6; cf. I Sam. 24:10; 26:9-11, 23). Concerning the latter occurrence Youngblood remarks, “Instead, he places in God’s hands whatever worth his life might have …. Likewise, deliverance from all ‘trouble’… will come from God, not from Saul.”23

Even those engaged in daily routine service are recognized as faithful. Thus when King Jehoash of Judah gave orders for the repair of the Temple, the funds collected for the work were entrusted to capable and honest treasurers, who distributed them to the workmen . So faithful were they to their appointment that they were not audited, “for they dealt faithfully” (2 Kings 12:15, KJV; MT, 2 Kings 12:16). Likewise in the days of Nehemiah when the work of rebuilding the walls around Jerusalem was completed, Nehemiah placed men of integrity over the affairs of the city. One of these was a certain Hananiah, who was, “a faithful man and feared God more than many do” (Neh. 7:2). Not to be forgotten is the Apostle Paul, who remained faithful to the ministry to which he was called throughout his life (cf. 2 Tim. 4:6-8).

The greatest example, of course, is that of Jesus Christ. Already as a child on one occasion (Luke 2:49) he asked his parents, “Didn’t you know that I must be” in the [things] of my Father? (or “about my Father’s business,” KJV, NKJV; NET: “in my Father’s house”). During his earthly ministry he taught the need for faithfulness (cf. Matt. 25:21-23; Luke 16:10), a faithfulness that he himself exemplified (cf. Heb. 3:1-6). Therefore, as the time for him to crown his faithful ministry by the laying down of his life drew near, he could testify to the Heavenly Father, “I glorified you on earth by completing the work you gave me to do” (John 17:4). It is not surprising, then, that (as we noted above) that in his return to judge the earth John foresees that he will be called, “Faithful and True” (Rev 19:11).

As Christ’s followers believers should likewise be faithful in all things, even in such matters as the course of their daily tasks, and contacts. This should be their constant, consistent goal and desire throughout their lives. Billy Graham challenges believers concerning one of “the Bible’s central truths: each day--without exception—is a gift from God, entrusted to us to use for His glory. This is true for your working years, and it is equally true for your retirement.”24 Such becomes all the more realizable when the believer allows himself to be led by the indwelling Holy Spirit, for faithfulness is one of the fruits of the Spirit (Gal. 5:22). Moreover, faithfulness to God should be a burning desire in the believer’s heart. As the hymn writer Sylvanus Phelps wrote,

Give me a faithful heart, likeness to Thee,
that each departing day henceforth may see
some work of love begun, some deed of kindness done,
some wand’rer sought and won, something for Thee.25

As he or she strives “toward the prize of the upward call of God in Christ Jesus” (Phil. 3:14) may each believer be ever faithful to the end, mindful of the resurrected, risen Christ’s charge to the church in Smyrna: “Remain faithful even to the point of death, and I will give you the crown of life itself” (Rev. 2:10). May Ralph Hudson’s resolve be echoed in all of our hearts:

My life, my love I give to Thee,
Thou Lamb of God who died for me;
O may I ever faithful be,
my Savior and my God.26


1 Richard Barnfield, “Poems: In Divers Humours,” in Bartlett’s Familiar Quotations, “eds. John Bartlett and Justin Kaplan (Boston: Little, Brown and Company, 16th ed., 1992), 233.

2 Thomas Kelly, “Praise the Savior, Ye who know Him.”

3 See the excellent discussion in the NET. Unless otherwise noted, all scriptural citations are taken from the NET. It is not surprising that the divine Christ could declare that he is, “The way, and the truth, and the life” (John 14:6) as well as “The Amen, the faithful and true witness” (Rev. 3:14).

4 A. Jepsen, in Theological Dictionary of the Old Testament, eds. G. Johannes Botterweck and Helmer Ringren; trans. John T. Wallis (Grand Rapids: Eerdmans, 1974 ) 1: 317.

5 Konrad Schaefer,  Psalms, Berit Olam, ed. David W. Cotter (Collegeville, MN: The Liturgical Press, 2001), 84.

6 Willem A. VanGemeren, “Psalms,”  in The Expositor’s Bible Commentary, eds. Tremper  Longman III and David E. Garland, 13 vols. (Grand Rapids: Zondervan,  revised edition, 2008)  5:669.

7 For full details, see Andreas J. Kӧstenberger and   Richard D. Patterson,   Invitation to Biblical Interpretation (Grand Rapids: Kregel, 2011), 174-97.

8  Andreas J. Kӧstenberger, John (Grand Rapids:  Baker  Academic,  2004), 311. See further,  the discussion in the following note.

9 As a sidelight, it is interesting to note that Psalm 100:3 speaks of believers as “the sheep of his (God’s) pasture.”  In contrast,   in Psalm 37:3 (see NET text note) the believer is viewed as  shepherding (watching over) his faithfulness for the Lord. .For further imagery associated with shepherding, see “Sheep, Shepherd,” in Dictionary of Biblical Imagery, eds. Leland Ryken, James C. Wilhoit, and Tremper Longman III (Downers Grove, 1998), 782-85. See also, Richard D. Patterson, “Special Visitors in Bethlehem,” (Biblical Studies Press, 2009).  

10  VanGemeren, “Psalms,” 5:369.   VanGemeren goes on to explain, “The faithfulness of God is a corollary to his love in that the Lord’s love (ḥesed , ‘covenantal  love’;  cf. 13:5; 18:50;  25:10;  31:7;  32:10)  is constant.”  

11 Thomas O. Chisholm, “Great is Thy Faithfulness.”

12  Thomas O. Chisholm as cited in Kenneth W. Osbeck, 101 Hymn Stories (Grand Rapids: Kregel, 1982), 84.   

13 For helpful observations on God’s purposes in suffering and ways for instructing his people as well as the believers proper response, see M. D. Futato, “The Book of Palms,” in Cornerstone Biblical Commentary, ed. Philip W. Comfort  (Carol Stream, IL, 2009) 7:372-74. 

14 Schaeffer , Psalms, 78-79.

15 H.C. Leupold, The Psalms (Grand Rapids: Baker, 1969), 419.

16 Note also the contrast in Jesus’ teaching that, “No one can serve two masters, for either he will hate the one and love the other, or he will be devoted to the one and despise the other. You cannot serve God and money” (Matt 6:24).

17 It is interesting to note that in citing God’s condemnation of the Northern Kingdom Amos often uses the name Jacob rather than Israel  (Amos 3:13; 6:8; 7:2, 5; 9:8). This perhaps is an allusion to the familiar scriptural portrayal of Jacob as a trickster before his spiritual encounter resulting in a change of name to Israel. See Richard D. Patterson,  “The Old Testament Use of an Archetype,” Journal of the Evangelical Theological Society,  42 (1999), 385-94.

18  For other psalms containing   imprecator y elements,  see Psalms 36, 55, 58, 59, 69, 70, 83, 109, and 140.

19  The imprecatory psalms are often overlooked because of their harsh tone, but it should be remembered that some of them even contain messianic elements.  Thus John sees an allusion to Psalm 69:4 in connection with Jesus’ suffering  (John 15:25) and an allusion to Ps. 69: 9 in Jesus’ zeal for the Lord in his cleansing of the Temple (John 2:17).  Many see an allusion to Ps 69: 21 in Christ’s being offered  wine mixed  with gall as he suffered on the Cross (Matt. 27:34) and in the case of those who mocked Jesus as he hung there (cf. Ps.109:25 with Matt.

20 Futato, “Psalms,” 139.

21 See, Richard D. Patterson, “Fruit of the Spirit,” Biblical Studies Press (2010), 7-8.

22  Wallace Fridy as cited in Quotable Quotations, ed. Lloyd Cory (Wheaton: Victor Books, 1989), 131.

23 Ronald F. Youngblood, “1 and 2 Samuel,” in The Expositor’ Bible Commentary, eds. Tremper Longman III and David E. Garland, 13 vols. (Grand Rapids: Zondervan, revised edition, 2009) 3: 259.

24 Billy Graham, Nearing Home (Nashville: Nelson, 2011), 43.

25 Sylvanus Phelps, “Something for Thee.”

26 Ralph E. Hudson, “I’ll Live for Him.”

Related Topics: Character of God, Eschatology (Things to Come), Faith, Spiritual Life, Thanksgiving, Theology Proper (God)

10. La Nudité de Noé et La Malédiction de Canaan (Genèse 9:18 - 10:32)

Introduction

Le commandement de Dieu de détruire les Cananéens a troublé les Chrétiens tout comme les païens.

« Quant aux villes de ces peuples que l'Eternel votre Dieu vous donne en possession, vous n'y laisserez pas subsister âme qui vive.

    Vous exterminerez totalement pour les vouer à l'Eternel les Hittites, les Ammonéens, les Cananéens, les Phéaciens, les Héviens et les Yebousiens, comme l'Eternel votre Dieu vous l'a ordonné,

    Afin qu'ils ne vous apprennent pas à imiter les pratiques abominables auxquelles ils se livrent en l'honneur de leurs dieux, et par lesquelles vous pécheriez contre l'Eternel votre Dieu. » (Deutéronome 20:16-18)

Pendant que le meurtre des Cananéens nous laissera probablement toujours mal à l’aise, le chapitre 9 de Genèse nous donne un bon aperçu du problème.

Vous devriez comprendre que cet ordre était bien plus difficile pour les Israélites du vieux temps que pour nous aujourd’hui. Si Dieu n’avait pas endurci le coeur des Cananéens pour qu’ils refusent le traité avec Israël (Josué 11:20), Israël très probablement n’aurait pas agressivement cherche à obéir le commandement de Dieu de les tuer.

Il se peut que nous ne voyions pas clairement la situation qui faisait face à Israël au moment où ils se préparaient à envahir le pays des Cananéens ; Ils avaient peu ou pas de contactes avec ces païens. Les Israélites auraient trouvé très difficile de comprendre les raisons pour être totalement sans pitié pour leurs ennemis, les Cananéens. Le chapitre 9 de Genèse met ce problème en perspective. Il explique l’origine des nations avec qui Israël doit avoir un rapport quelconque à travers l’Histoire. En particulier, ce récit explique la dépravation morale des Cananéens, ce qui nécessitait leur extermination.

Genèse 9 est aussi crucial pour une autre raison. C’est un passage qui a été longtemps utilisé pour justifier l’esclavage et, en particulier, la soumission honteuse des Noirs depuis des siècles. La malédiction de Cham, on nous dit, est simplement accomplie quand les Noirs vivent leurs vies en servitude des autres races, particulièrement les Blancs. Comme nous allons voir, cette interprétation ne peut pas être maintenue par n’importe quelle considération attentive de notre texte.

La Malédiction de Canaan (9:18–29)

Les versets que nous étudions devraient être compris dans le contexte de la section dans laquelle ils sont trouvés. Genèse 9:18 commence une nouvelle division qui continue au chapitre 11, verset 10. Moïse écrit à propos de la repopulation de la terre par les fils de Noé. Genèse 9:20-27 expliquent la division en trois part de la race pour ses dimensions spirituelles. Pendant que les Cananéens étaient sous la malédiction de Dieu, Sem sera la lignée par laquelle le Messie viendra, et Japhet trouvera une bénédiction dans l’union avec la lignée (et la semence, finalement le Messie) de Sem.

Chronologiquement, le chapitre 10 devrait suivre la confusion de Babel (11:1-9). Ces versets du chapitre 11 expliquent la raison pour la dispersion des nations. Le chapitre 10 décrit les résultats de cette dispersion. Mais le chapitre 10 est donné en premier pour permettre de tomber sur le rétrécissement de la lignée juste jusqu'à Abram.

Après le déluge, Noé a commencé à cultiver la terre en plantant un vignoble. Le résultat de son travail a été le fruit de la vigne, le vin. Bien que la première mention du vin ne soit pas sans connotations négatives, nous ne devrions pas conclure que, du à son abus ici, la Bible constamment ou sans exception condamne son usage (Deutéronome 14:24-26 ; 1 Timothée 5:23).

Beaucoup ont été troublés par la condition de Noé, l’homme qui avant la chute a été décrit « comme juste et irréprochable » (6:9). Quelques-uns ont suggéré que la fermentation n’aurait put arriver qu’après le déluge, et que Noé aurait simplement souffert des résultats innocents de ses efforts inventifs.

Bien que nous ne devrions pas chercher à excuser Noé, nous devons reconnaître que Moïse n’a pas souligné la culpabilité de Noé, mais plutôt le péché de Cham. Certains ont suggéré que toutes sortes de mauvaises choses soient arrivées dans la tente de Noé. Bien que le langage utilisé laisse de la place pour certains péchés sexuels (Lévitique 18), je ne trouve, personnellement, aucune raison d’assumer une mauvaise conduite de la part de Noé, excepté l’indiscrétion d’ivresse et son résultat de nudité. Peut-être la meilleure description de la conduite et de la condition de Noé est celle de « peu convenable. »

Je suis impressionné par la manière dont Moïse raconte l’incident, avec un minimum de détails et de descriptions. Ecrire plus aurait été perpétué le péché de Cham. Hollywood nous aurait fait entrer dans la tente avec un grand écran technicouleur. Moïse nous laisse à l’extérieur avec Sem et Japhet.

Il semblerait que Cham et ses deux frères ont été alerté de la condition de Noé, puisse ce qu’ils étaient tous les trois debout à l’extérieur de la tente :

« Cham, le père de Canaan, vit son père nu et sortit pour le raconter à ses frères. » (Genèse 9:22)

Pendant que Sem et Japhet refusèrent d’entrer, Cham n’a eu aucunes hésitations à propos d’entrer dans la tente. Quelque ait été la faiblesse de Noé, il était à l’intérieur de sa propre tente. (9:21). C’était comme ça que Sem et Japhet le voyaient. Cham y est entré, violant le principe d’intimité, pourtant, pas pour l’aider mais à se divertir à ses dépends.

Cham n’a rien fait pour préserver la dignité de son père. Il n’a rien fait pour être sûr que Noé soit proprement couvert. A la place, il est sorti, alla vers ses deux frères et graphiquement décrit ce qu’il vu à l’intérieur. Il me semble que Cham ait put encourager Sem et Japhet à entrer dans la tente pour qu’ils puissent voir pour eux-même.100

Ce que Sem et Japhet ont fait pour ne pas voir leur père semble presque extrême dans notre société sexuellement tolérante. Mais maintenant, nos télévisions nous ont désensibilisés de la nudité et de l’impolitesse. Il n’y a rien qui échappe à la publicité, même pas les produits qui, une fois étaient considérés très privés.

Prenant « la » tunique, celle dont Noé aurait du être couvert, sur leurs épaules, ils marchèrent à reculons dans la tente. Sans regarder leur père, ils le couvrirent et sortirent de la tente.

Au matin, quand Noé se réveilla de son ivresse, il sut ce qui s’était passé. Nous ne savons pas comment il l’a apprit. Peut-être était-il assez éveillé pour se souvenir des évènements de la nuit précédente. Une chose je suis sûr – Sem et Japhet n’ont rien dit à Noé ou personne d’autre. Je suspecte que l’histoire était bien connue autour du camp le lendemain matin, et probablement à cause de Cham. Si Cham n’a pas hésité à raconter à ses frères, pourquoi hésiterait-il à raconter l’histoire à tout le monde ?

Indifféremment de la source d’information de Noé, sa réponse a été une avec de larges implications. Canaan, le fils le plus jeune de Cham, fut maudit. Il est devenu le plus bas des servants101 de ses frères. Pendant que certains assument que « frères » du verset 25 faits allusion à l’homme, je crois qu’il fait allusion plus spécifiquement aux frères humains de Canaan, les autres fils de Cham. Dans ce sens, la malédiction de Canaan est intensifiée dans ces trois versets. Dans le verset 25, Canaan sera soumit à ses frères ; dans les versets 26 et 27, aux frères  de son père, Sem et Japhet.

Vu dans ce sens, il est impossible de voir une application de ce passage de la soumission des Noirs aux autres races de la terre. Cham n’était pas maudit dans ce passage, mais Canaan. Canaan n’était pas le père des peuples noirs, mais des Cananéens qui vivaient en Palestine et qui menaçaient les Israélites.

Dans le verset 26, ce n’est pas Sem qui est bénit, mais son Dieu :

« Puis il ajouta: Béni soit l'Eternel, le Dieu de Sem, et que Canaan soit asservi à Sem! » (Genèse 9:26)

Par cela, la lignée vertueuse sera préservée par Sem. Par sa semence le Messie devra arriver. La bénédiction ne vient pas de Sem, mais par Sem. La bénédiction vient de la relation qu’il a avec Yahvé, le Dieu de l’alliance d’Israël. Et la servitude de Canaan est une des évidences de cette bénédiction.

« L'Eternel mettra en déroute les ennemis qui vous attaqueront; s'ils marchent contre vous par un seul chemin, ils s'enfuiront en débandade en tous sens.

  L'Eternel vous bénira en remplissant vos greniers et en faisant réussir tout ce que vous entreprendrez. Oui, l'Eternel votre Dieu vous bénira dans le pays qu'il vous donnera.

    Si vous obéissez aux commandements de l'Eternel votre Dieu et si vous suivez les chemins qu'il vous a prescrits, il fera de vous un peuple saint pour lui, comme il l'a promis par serment. » (Deutéronome 28:7-9)

Juste comme la bénédiction de Sem consiste en sa relation avec Yahvé, Japhet sera bénit dans sa relation avec Sem.

« Que Dieu étende le territoire de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem et que Canaan soit leur esclave! » (Genèse 9:27)

Le nom « Japhet » pourrait signifier « élargir » ou « agrandir ».102 Par un jeu de mots, Noé a bénit Japhet en utilisant son propre nom.103 La bénédiction de Japhet doit être trouvée dans la relation avec Sem, et non indépendamment. Cette promesse est élaborée dans le chapitre 12, verset 3 :

« Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t'outrageront. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi. »

Dieu a promit de bénir Abram, et les autres nations à travers lui. Tous ceux qui bénissent Abram éprouveraient la bénédiction de Dieu, pendant que tous ceux qui le maudiraient seraient maudits. Encore une fois, Canaan serait soumis à ces temps quand Japhet s’unirait à Sem.

Il y a une correspondance claire entre les activités de Cham, Sem, et Japhet et les malédictions et bénédictions qui les suivent. Sem et Japhet honorent Dieu quand ils agissent ensemble pour préserver l’honneur de leur père. Cham déshonore à la fois son père et son Dieu en trouvant plaisir en l’humiliation de Noé. Alors, Cham est maudit et Sem et Japhet sont bénits en union coopérative.

Le problème devant surgir de la malédiction de Canaan est ceci : Pourquoi Dieu a-t-il maudit Canaan pour le péché de Cham ? En plus de cela, pourquoi Dieu a-t-il maudit les Cananéens, une nation, pour le péché d’un homme ?

L’explication, qui semble expliquer le mieux ces questions, est que les mots de Noé transmettent non seulement une malédiction, et une bénédiction, mais une prophétie. Pendant qu’il soit vrai que les péchés des pères sont reportés sur les fils, c’est seulement « jusqu'à la troisième, voire la quatrième génération » (Exode 20:5). Si ce principe aurait été applicable, tous les fils de Cham auraient du être maudits.

Par une révélation prophétique, Noé a vu d’avance, que la faiblesse morale démontrée par Cham, serait démontrait bien plus fortement en Canaan et ses enfants. Sachant ça, la malédiction de Dieu est tombée sur les Cananéens à cause de la culpabilité que Noé a vu d’avance.104 L’accent se porte ainsi sur le fait que les Cananéens seraient maudits à cause de leurs péchés, pas à cause de celui de Cham. Je crois que cela explique pourquoi Canaan est maudit et pas Cham ou ses autres fils.

Les mots de Noé alors contiennent une prophétie. Canaan reflétera le plus les faiblesses morales de son père, Cham. Et les Cananéens manifesteront ces mêmes tendances dans leur société. A cause de l’iniquité des Cananéens, vu d’avance par Noé, la malédiction de Dieu leur tombe dessus. Le caractère de ces individus et leurs destinées sera retrouvé collectivement dans les nations qui émergeront d’eux.

La Table des Nations (10:1-32)

Beaucoup de travail a été fait sur ce chapitre, mais nous réduirons nos efforts aux grandes lignes. Comme nous avons mentionné précédemment, la confusion de Babel précède chronologiquement ce chapitre.

L’ordre dans lequel Moïse a traité les trois fils de Noé reflète le but et l’importance de Moïse. Japhet est nommé le premier car il est le moins important du thème développé. Cham est le prochain à cause de la part importante les Cananéens jouent dans l’histoire d’Israël. Sem est mentionné le dernier car il est la personne principale du chapitre. Il est celui par qui la « semence de la femme » viendra. La lignée vertueuse sera préservée à travers Sem.

La table des nations démontre une sélection qui concourt au but du récit. Seules les nations qui joueront un rôle clef dans le développement national d’Israël dans le pays de Canaan sont décrites.

En général, l’identité des descendants des trois fils de Noé est connue. De Japhet viennent les Indo-européens, dont les plus connus seraient les Grecques. Même l’histoire séculaire hellénistique regarde Iopetos comme un de leurs ancetres.105 Leupold nous dit :

« … les Japheteens sont vus être repartis sur une superficie bien définie d’Espagne à Media et à peu près sur une ligne droite d’Est en Ouest. »106

La plupart d’entre nous seraient de la lignée de Japhet.

Cham était l’ancêtre de ceux qui ont créé les grandes villes et empires, incluant Babylone, Assyrie, Nineve, et Egypte. Il était probablement le père des peuples Noirs. De Canaan viennent les nations qui ont fait connaître ceux connus généralement comme les Cananéent :

« Canaan eut pour fils Sidon, son aîné, et Heth.

    De lui descendent les Yebousiens, les Amoréens, les Guirgasiens,

    les Héviens, les Arqiens et les Siniens,

    les Arvadiens, les Tsemariens et les Hamathiens. Ensuite les différentes tribus des Cananéens se dispersèrent. » (Genèse 10:15-18 ; Deutéronome 20:17)

Leur territoire était localisé à proximité d’Israël:

« Le territoire des Cananéens s'étendait de Sidon, en direction de Guérar, jusqu'à Gaza et en direction de Sodome, de Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm jusqu'à Lécha. » (Genèse 10:19)

Sem est l’ancêtre des Sémites. Nous devons faire attention de ne pas les confondre avec les gens qui parlent la langue sémitique. Les langues sémitiques inclusent les gens qui viennent à la fois de Sem et de Cham.107 Ross déclare que les descendants de Sem comme « des familles étalées d’Asie Mineure jusqu’aux montagnes du Nord de la région du Tigre, au U Sumérien, au Golfe Persique, et finalement à l’Inde du Nord. »108

Le descendant de Sem le plus éminent est Eber, le père de Peleg (10:25), l’ancêtre d’Abram (11:14-26).

Le but du chapitre 10 est le mieux résumé par Cassuto. C’était :

(a) pour montrer que la Providence Divine est reflétée dans la distribution des nations sur la terre, pas moins que les autres actions de la création du monde et son administration ; (b) pour déterminer la relation entre le peuple d’Israël et les autres peuples ; (c) pour nous apprendre l’unité de l’humanité d’après le déluge, qui, comme celle d’avant le déluge, était descendue d’une paire d’êtres humains.109

Conclusion

Les chapitres 9 et 10 de Genèse étaient vitaux pour le pays d’Israël se préparant pour l’invasion du pays promit de Canaan. La malédiction de Canaan expliquait la source de la dépravation morale des Cananéens. Plus que n’importe quels autres peuples, leur dépravation sexuelle est démontrée par des découvertes archéologiques. Albright a écrit,

« La comparaison des objets de cultes et des textes mythologiques des Cananéens avec ceux des Egyptiens et Mésopotamiens force une conclusion : que la religion des Cananéens était plus que complètement centrée sur le sexe et ses manifestations. Dans aucun autre pays, un si grand nombre de figurines de la déesse de la fertilité, certaines très obscènes, ont été découvertes. Nulle part le culte des serpents n’apparaît si fortement. Les deux déesses, Astarté (Ashtaroth) et Anat sont appelées ‘les grandes déesses qui créent mais ne portent pas’. »

En plus d’expliquer la raison pour l’extermination des Cananéens, le chapitre 10 de Genèse aide à les identifier :

Moïse savait qu’Israël allait s’associer souvent avec ces gens (15:16), et Israël devait certainement savoir qui étaient cananéens et qui n’étaient pas, à cause de leur devoir de les chasser du pays de Canaan (Deut. 20:17).111

Tristement, nous devons réaliser qu’Israël n’a pas appliqué ce que ce passage leur a apprit. Ils n’ont pas détruit complètement les Cananéens et quelques fois ils les ont même prit en mariage, à leur détriment.

Il y a une grande leçon pour nous dans cette portion d’Ecritures Saintes :

« Tous ces faits nous servent d'exemples pour nous avertir de ne pas tolérer en nous de mauvais désirs comme ceux auxquels ils ont succombé.

    Ne soyez pas idolâtres comme certains d'entre eux l'ont été, selon ce que rapporte l'Ecriture: Le peuple s'assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent tous pour se divertir.

Ne nous laissons pas entraîner à l'immoralité sexuelle comme firent certains d'entre eux et, en un seul jour, il mourut vingt-trois mille personnes.

   N'essayons pas de forcer la main au Christ, comme le firent certains d'entre eux qui, pour cela, périrent sous la morsure des serpents.

   Ne vous plaignez pas de votre sort, comme certains d'entre eux, qui tombèrent sous les coups de l'*ange exterminateur.

Tous ces événements leur sont arrivés pour nous servir d'exemples. Ils ont été mis par écrit pour que nous en tirions instruction, nous qui sommes parvenus aux temps de la fin.

    C'est pourquoi, si quelqu'un se croit debout, qu'il prenne garde de ne pas tomber. » (1 Corinthiens 10:6-12)

J’ai passé de longues heures sur ce passage car d’une manière ou d’une autre, il ne semblait avoir aucun point commun avec ma vie. Soudain il m’est apparut que c’est précisément le point de l’histoire de la nudité de Noé pour les hommes d’aujourd’hui.

Nous avons trouvé très difficile d’être choqués par le fait que Noé était inconscient, nu dans sa tente. Après tout, certains nous diraient, ce péché a-t-il fait du mal à quelqu’un ? Sa nudité n’était-elle pas dans l’intimité de sa tente ? Nous sommes plus choqués par les mesures extrêmes prises pas Sem et Japhet que par la nudité de Noé, n’est ce pas ?

A cause de cela, les érudits ont essayé de trouver un péché plus choquant que celui qui avait été commis à l’intérieur de la tente. Certains ont suggéré que Cham a été le témoin des relations sexuelles de son père et sa mère. D’autres ont enseigné que Cham a commit un acte homosexuel avec son père demi conscient. Rien de cela n’est sous-entendu dans le texte.

Notre gros problème aujourd’hui est que nous n’avons presque pas de sens d’identification avec les attitudes ou actions des deux fils vertueux de Noé, Sem et Japhet. Nous ne ressentons aucune honte ni choc au récit de Noé dans sa tente. Et la raison est le vrai choc de ce passage. Nous faisons parti d’une société qui ne ressent ni honte, ni choc à l’indécence morale et sexuelle. Virtuellement toutes sortes d’intimité sexuelle sont dépeintes aux cinémas et sur les écrans de télévisions.

Même des conduites anormales et perverses sont devenues routine pour nous. Sans aucun sens d’indécence les choses les plus intimes et privées sont affichées devant nous et nos enfants.

Voyez-vous le problème ? Nous ne sommes pas embêtés par la nudité de Noé car nous sommes tellement avancés sur le chemin de la décadence que nous ne sourcillons même pas à ce qui arrive dans ce passage. Maintenant, mes amis, si la condamnation de Dieu est tombée sur les actions de Cham et sur ceux qui le suivaient, que cela dit-il de vous et moi ? Dieu nous pardonne d’avoir passé le point de choc et de honte. Dieu nous sauve des péchés des Cananéens. Dieu nous apprend à respecter la valeur de la pureté morale et d’être sans pitié pour le péché. Refusons de le laisser vivre parmi nous, juste comme Israël a été apprit dans ce texte.

Il y a un autre niveau d’application. La plupart d’entre nous avons tendance à penser de « piété » en termes des péchés que nous commettons ou évitons. Ce récit nous informe qu’un test du caractère chrétien est notre réponse aux péchés des autres. Cham était simplement amusé par le péché de Noé, au lieu d’être épouvanté. N’est ce pas ce qui arrive dans nos salons sur les écrans de nos télévisions ? Nous ne trouvons pas que le péché est horrible, mais qu’il est amusant.

Comment devons nous répondre aux pécheurs aujourd’hui ? Devons nous les tuer comme Israël à tuer les Cananéent ? Le Nouveau Testament nous donne quelques instructions très claires sur cette question :

« Ne participez pas aux pratiques stériles que favorisent les ténèbres, mais démasquez-les plutôt.

    Car tout ce que ces gens-là font en cachette est si honteux qu'on n'ose même pas en parler. » (Ephésiens 5:11-12)

« Frères, si quelqu'un s'est laissé surprendre par quelque faute, vous qui vous laissez conduire par l'Esprit, ramenez-le dans le droit chemin avec un esprit de douceur. Et toi qui interviens, fais attention de ne pas te laisser toi-même tenter. » (Galates 6:1)

« Avant tout, aimez-vous ardemment les uns les autres, car l'amour pardonne un grand nombre de péchés. » (1 Pierre 4:8)

« Sauvez ceux qui peuvent l'être en les arrachant au feu. Pour les autres, ayez de la pitié, mais avec de la crainte, en évitant jusqu'au moindre contact qui pourrait vous contaminer. » (Jude 1:23)

Contrairement à Cham, nous devons pratiquer le principe d’intimité que Paul a réitéré dans Ephésiens 5:12. Quelques péchés ne devraient pas être examinés. Nous ne devrions pas les vénérer, ni les partager ce que nous savons avec des autres. Le principe, je crois, a été suivi par Moïse quand il a, brièvement et sans détails ou descriptions, décrit le péché de Noé et ses conséquences. Beaucoup est fait des conséquences, pendant que peu est dit des circonstances. Tirons une leçon de ça.

Remarquez que dans ce passage dans Ephésiens, on nous dit de démasquer les pratiques stériles que favorisent les ténèbres (5:11). Cela ne doit pas être fait en exploitant le péché ou en demeurant dans les ténèbres, mais en vivant comme des lumières, brillantes dans un monde assombrit.

« Ainsi nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'adultes, à un stade où se manifeste toute la plénitude qui nous vient du Christ.

    De cette manière, nous ne serons plus de petits enfants ballottés comme des barques par les vagues et emportés çà et là par le vent de toutes sortes d'enseignements, à la merci d'hommes habiles à entraîner les autres dans l'erreur. » (Ephésiens 4:13-14)

Le péché est exposé par la vertu, pas en rapportant les actions perverses.

Dans Galates 6:1, on nous dit de ramener dans le droit chemin celui qui a succombé au péché. Ici Paul souligne fortement l’attitude d’un Chrétien mature qui prendrait soin de cette obligation. Une personne doit être traitée en douceur, par une qui connait très bien sa faiblesse dans cette région.

Pierre nous dit que le péché est mieux traité quand il n’est connu que par le moins possible de gens. L’amour ne couvre pas le péché comme on l’a vu dans le Watergate. Ça, c’était du camouflage. Son but était de garder des actions illégales des yeux du public. La couverture dont Pierre parle, est celle qui garde le péché aussi petit que possible, pour que ceux qui sont coupables trouvent pardon et réconciliation, pendant que les autres ne soient pas tentés ou ralentit par la connaissance de ce péché.

Finalement, Jude nous rappelle de la haine que nous devons avoir pour le péché et le désir de sainteté de rester pur à la gloire de Dieu. Nous ne devons pas haïr le pécheur, mais le péché. Nous ne devons pas nous éloigner de celui qui a trébuché, mais nous devons le rattraper comme pour l’empêcher de tomber dans le feu.

En conclusion, je trouve en ces trois hommes, Sem, Cham et Japhet, une image semblable des hommes dans toute l’Histoire. Dans le chapitre 12 de Genèse, on trouve la lignée par laquelle le Sauveur arrivera, rétrécit aux descendants d’Abraham. Les hommes seront bénits ou maudits par leur comportement envers lui (Genèse 12:1-3).

Au Calvaire nous voyons l’incarnation évidente du péché de l’homme. Sem était présent en les chefs religieux juifs qui voulaient le Messie mis à mort et écarté de leur chemin. Japhet était présent en les Romains qui participaient conjointement avec les Juifs pour crucifier le Seigneur de gloire. Et Cham était aussi là, en Simon de Cyrène, qui porta la croix de Jésus en servitude (Luc 23:26). 

Nous avons un choix à faire, car nous pouvons soit éprouver les bénédictions de Japhet ou la malédiction de Canaan. La semence juste a finalement dominé avec la venue du Messie, de la semence de la femme (Genèse 3:15), de la semence de Sem (Genèse 9:26) et d’Abram (12:2-3). En Christ, en nous soumettant à Lui et en ayant foi en Lui, comme la provision de pardon et de vertu de Dieu, nous pouvons profiter des bénédictions de Japhet. En méprisant Christ et en Le rejetant – en continuant dans nos péchés, nous venons sous la malédiction de Canaan for toute l’éternité.

Que Dieu vous donne la force de trouver le salût et la bénédiction en Christ Jésus !


100 Some have accused Ham of committing a homosexual act with Noah, while he was in his drunken stupor. Our text says that Ham “saw the nakedness of his father” (verse 22). While the expression ‘to uncover the nakedness of another’ can be a euphemism for sexual relations (cf. Leviticus 18:6ff), this is not the language employed in our text. Furthermore, there is a contrast in our passage between Ham, who saw the nakedness of Noah, and Shem and Japhet, who did not (Genesis 9:23). The description of how they turned their faces so as not to see Noah in his condition strongly implies that seeing or not seeing was the essence of the situation. The suggestion that Ham saw Noah and his mother in the midst of sexual relations has the same weaknesses

101 The expression “servant of servants” (verse 25) is similar to that of ‘Lord of Lords’ or ‘king of kings.’ It is an emphatic way to express an extreme either of sovereignty, or of servitude.

102 “Both the ancients and the moderns have explained this word in the sense of ‘make wide’ on the basis of Aramaic usage, . . . and this appears to be the correct interpretation.” U. Cassuto, A Commentary on the Book of Genesis (Jerusalem: The Magnes Press, 1964), II, pp. 168-169.

103 Shem means ‘name’ and is likely a word play also.

104 This is the conclusion of Leupold, who writes, “But how about the Justice of this development of history? From our point of view most of the difficulties are already cleared away. We render ‘Cursed is Canaan’ not ‘be’ (A.V.); and ‘servant of servants shall he be,’ not in an optative sense may he be. The evil trait, displayed by Ham in this story, had, no doubt, been discerned by Noah as marking Canaan, the son, more distinctly. Cannan’s whole race will display it more than any of the races of the earth. To foretell that involves no injustice. The son is not punished for the iniquity of the father. His own unfortunate moral depravity, which he himself develops and retains, is foretold.” H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), I, p. 350.

105 “The primal ancestor of these peoples was Hellen, who was descended from Prometheus, whose father was the titan, Iapetos (Japhet).” Allen Ross, The Table of the Nations (unpublished doctoral dissertation: Dallas Theological Seminary), 1976, p. 365, as quoting Neiman, “The Date and Circumstances of the Cursing of Canaan,” p. 126.

106 Leupold, Genesis, I, p. 362.

107 For a more detailed analysis, cf. Ross, pp. 371 ff.

108 Ross, p. 375.

109 Cassuto, II, p. 175.

111 Leupold, Genesis, I, p. 372.

3 John: Christian Love And Hospitality

This expository study of the letter of third John was preached at Bethany Community Church, Illinois (Five Points and Washington). Audio and abstracts are available for each lesson.

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Lesson 2: Encouraging with Truth and Love (2 John 4-6)

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Asking someone to finish the sentence, “Love is…” could yield more varied responses than there are words in the Bible. Even narrowing your question down by only asking those within the church would doubtless provide many unique returns. 1 Corinthians 13 would likely be a first source cited, but it may take a bit for believers to answer from 2 John. “Love is a command” just might be a bit further back in people’s minds. But it wasn’t that way for John. Thankfully though, he explained what he meant by this. Pastor Daniel summarizes the Apostle John’s words by stating, “Encouragement to grow in love must be done with truth and love.”

Summary by Seth Kempf, Bethany Community Church Staff

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Lesson 3: What Do You Do with a Heretic? (2 John 7-13)

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The word “heretic” perhaps brings to mind all kinds of thoughts and images. Are they people who get burned at the stake? Is it an old, outdated term that no longer applies to our modern society where tolerance of [almost] everyone is king? The Apostle John was not interested in mincing words when it came to this subject. He called such “heretics” by another name—deceivers—and he made clear how the church was to respond to them: “Watch yourselves!” Pastor Daniel unpacks this by stating, “Those who love in truth must protect the truth.” He ask (and answers from the text), 1) What is a false teacher? 2) Why is a false teacher dangerous? and 3) How do we respond to false teachers?

Summary by Seth Kempf, Bethany Community Church Staff

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Lesson 1: How to Bring Joy to Shepherds (3 John 1-4)

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Faithful pastors have a sort of universal love language: seeing their people walk in the truth. Such was the case with the Apostle John as he wrote to his friend Gaius. He was concerned for his health and general well being, but his greatest joy was in hearing about Gaius’s faithfulness. Pastor Daniel says it this way: “The thing that will make a good spiritual shepherd happy (obedience to God through faith in Christ) is the same thing that will bring me the most joy.” Breaking this down further, he states the following: 1) Good shepherds really love you, 2) Good shepherds demonstrate love by wanting good things for you, 3) Good shepherds can have no greater joy than to find you walking in obedience to God, and 4) Therefore, making a good shepherd happy means that I am pursuing that which will bring me the greatest joy.

Summary by Seth Kempf, Bethany Community Church Staff

Related Topics: Christian Life, Pastors

Lesson 2: Hospitality and Gospel Ministry, Part 1 (3 John 5-8)

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How should one receive a stranger who comes into town preaching the true gospel message? Gaius made a decision that John commended—he showed them hospitality. It might have felt like risky business at certain points and doubtless took some discernment along the way as people arrived, but through his faithful ministry he provides an example for believers today. Pastor Daniel applies the message of this text by emphasizing, “God calls us to joyfully participate in gospel ministry by providing hospitality to gospel workers.” He maintains, “Biblical hospitality is when I demonstrate my love for others by joyfully using my home and other resources to meet their physical needs.”

Summary by Seth Kempf, Bethany Community Church Staff

Related Topics: Christian Life

Lesson 3: Hospitality and Gospel Ministry, Part 2 (3 John 5-8)

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What exactly constitutes “gospel ministry?” It’s clear from John’s letter that there are people in gospel ministry that should be showed hospitality by those in the church, but what about the one who is welcoming such a person through hospitality? Is that individual in some way actively participating in the work of gospel ministry? As Pastor Daniel takes a second look at this text in this part two message, he argues that it certainly is just that and gives nine characteristics of biblical hospitality. Perhaps one of the more defining statements he makes to help illustrate such is in defining how this faithful work provides the platform for further gospel ministry: “Biblical hospitality is a tool for gospel proclamation.”

Summary by Seth Kempf, Bethany Community Church Staff

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