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Where the world comes to study the Bible

La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 38, Edition de l’hiver 2021

A ministry of…

Author: Dr. Roger Pascoe, President,
Email: [email protected]

I. Renforcement De La Prédication Par Exposition
“La Prédication Des Récit Hébreux “(Pt. 1)

Dans cette édition du Net Pastors Journal, je veux introduire le sujet de la prédication des récits de l’Ancien Testament, que je développerai dans la prochaine édition.

Dans un premier temps, je dois faire des commentaires introductifs sur le sens fondamental de l’A.T. Par exemple…

Romains 15 :4, « Or tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et la consolation que donne les Ecritures, nous possédions l’espérance. “

1 Cor. 10 :11, “Ces chose leurs sont arrivées pour servir d’exemples, elles ont été écrites pour notre instruction. »

2 Tim. 3 :16-17, “Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. »

Luc 24 :27, “Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. »

Deuxièmement, permettez-moi de d’esquisser les trois sections que comprend la structure de l’A.T. …

1. La Torah / la Loi (de Genèse à Deutéronome). Elle va de la période du commencement jusqu’à l’entrée dans la terre promise.

2. Les Prophètes :

a) Les Anciens Prophètes (Josué, Juges, Samuel, 1 et 2 Rois). Cette section couvre la période de l’entrée dans la terre promise jusqu’à l’exile.

b) Les derniers Prophètes. Elle comprend 31/2 de prophètes majeurs (y compris ½ de Daniel) plus 12 prophètes mineurs = 15½ au total comme suit :

Préexilique : Jonas, Amos, Osée, Michée, Esaïe, Nahum, Habacuc, Sophonie, Joël (9 au total)

Exilique : Ezéchiel, Abdias, Daniel, Jérémie (3½ au total)

Postexilique : Aggée, Zacharie, Malachie (3 in total)

3. Les Ecrits :

Les Petits Rouleaux : Ruth, Esther, Lamentations

Histoire Théologique : 1 et 2 Chroniques, Esdras, Néhémie, ½ Daniel.

Les Livres de Sagesse : Job, Proverbes, Cantique des Song of Solomon, Ecclésiaste

Les Livres Poétique : Psaumes

I. Introduction Au Recit Hebreux

Qu’est-ce qu’une narration ? Sommairement parlant, une narration (ou un récit) est la chronique d’évènements liés, qui ont lieu sur une certaine durée de temps. En tant que tel, la caractéristique première de la narration est le mouvement, l’évolution chronologique et expérimentale (par exemple plus semblable à un film qu’à une photo). Les récits ne relatent pas simplement l’avènement des évènements dans le temps, ils relient aussi ces avènements aux évènements - chaque action dans l’histoire occasionne le commencement d’une autre action ou réponse. Cela déclenche une chaine d’évènements, qui atteint une conclusion, qui lie ces avènements d’évènement ensemble. La conclusion implique les conséquences de la série d’actions qui ont eu lieu.

Ainsi, chaque histoire a un début, un milieu, et une fin, tout comme un message, ces sections sont interdépendantes les unes des autres. Le début décrit la situation, le besoin ou le problème. Le milieu décrit l’action qui est entreprise en réponse à la situation, le besoin ou le problème esquissé au début. La fin se développe à partir du milieu, en ce sens qu’elle vous dit le résultat issu de l’action entreprise au milieu. De cette manière, la fin aussi est liée au début (tout comme elle est liée au milieu), en ce sens qu’elle résout la situation, le besoin, le problème avec lequel le récit a commencé.

Ainsi, les récits, décrivent non seulement les évènements qui ont lieu dans le temps, mais ils sont également élaborés pour organiser ces évènements, pour leur donner « un sens logique et donner forme aux avènements des évènements incohérents», de manière que la vie, telle que dépeinte dans l’histoire ne soit pas « un tohu-bohu sans sens ou d’expériences disparates » (Tom Long, Preaching and the Literary Forms of the Bible, 72). En fait, la vie entière est un récit, non pas un récit qui « ne signifie rien » comme l’a déclaré Shakespeare, mais un récit qui a un but et un sens, parce que Dieu est au contrôle, réalisant ses desseins souverains. C’est pourquoi les témoignages personnels sont si puissants.

Il y a plusieurs sortes de récits. Pour le but de cet article, lorsque nous parlons de récit, nous entendons un récit « historique » avec des référents historiques (par ex. des histoires vraies qui ont lieu dans temps), à moins que l’intention de l’auteur indique le contraire. Ainsi, il y a une vraie histoire derrière la Bible. L’histoire de l’A.T., comme nous la possédons, est une vraie histoire littéraire. Elle peut avoir un arrière-plan oral en parties, des sources variées peuvent être découvertes dans certaines sections, mais nous avons une littérature contenant un récit enraciné dans l’histoire.

Il est toujours bien de se rappeler que, comme les auteurs du N.T., les auteurs de l’A.T. n’étaient pas des théologiens, mais des écrivains talentueux comme Tom Long le met en exergue :

“Les écrivains bibliques étaient des artistes littéraires de talent et de sophistication considérable, qui n’étaient pas ignorants des possibilités créative et théâtrale de la langue. Cependant, ces tendances artistiques n’étaient pas le fruit du hasard, mais disciplinées par les desseins théologiques plus larges qui dirigeaient le travail de l’écrivain… Ce but hautement théologique plaçait les écrivains bibliques…au milieu d’une réciprocité entre deux forces. D’une part, ils croyaient au caractère immutable de la volonté de Dieu, la consistance de la promesse divine, et ils étaient certains que Dieu avait un plan harmonieux pour la création. D’autre part, ils savaient que l’histoire humaine était vraiment désordonnée, que la liberté humaine était hasardeuse, et les êtres humains obstinés et résistants. Le récit est devenu un genre littéraire particulièrement apte à capter le plus complètement possible la gamme de réciprocité entre ces forces opposées… En résumé, les auteurs bibliques ont produit des récits, non pas dans le vide, mais à partir d’une lutte pour produire une concordance entre la forme littéraire et leur vision théologique du monde” (Thomas Long, Preaching and the Literary Forms of the Bible, 67).

II. Les Caracteristiques Generaux Du Recit Hebreux

1. Le Récit Hébreux Est Scénique.

C’est la caractéristique la plus ordinaire (ex. David et Goliath). L’action est divisée en une séries de scènes dans des endroits différents. Habituellement, il y a une relation spéciale entre l’action, les personnages impliqués dans l’action et l’endroit. L’endroit crée une atmosphère distincte. Ainsi, lorsque vous prêchez sur un récit de l’A.T, notez …

(a) Les personnages. Comment les décrit-on (leur statut, nom et origine) ? Qui est impliqué ? Comment interagissent-ils ? Les auteurs emploient des techniques variées pour décrire les personnages dont ils écrivent :

(i) La description. Le récit Hébreux donne très peu de détail ; c’est plutôt juste des descriptions générales. Le récit Hébreux est peu intéressé à présenter l’apparence du personnage plutôt qu’à la découverte de quel genre de personne le personnage est.

(ii) L’intériorisation. Le narrateur ouvre une fenêtre sur l’état mental ou émotionnel du personnage au lecteur. Un auteur peut faire un commentaire sur la pensée ou l’opinion du personnage (ex. Gen. 8 :11b ; Ex. 2 :24, 25). Par exemple, le narrateur peut citer de façon extensive les pensées du personnage (ex. Ex. 2 :14 ; Ex. 3 :3).

(iii) Le dialogue directe. C’est la méthode préférée du récit Hébreux pour soutenir l’action dans la scène – qui a dit quoi à qui.

(iv) Les actions. Les actions peuvent être relatées sans discours. Un tel récit sans discours éclaire sur le personnage. Elles servent de commentaire non annoncé sur un discours du personnage (ex. Gen. 30 :33-34).

(v) Le contraste. En plaçant les personnages en juxtaposition, un auteur met en lumière leurs traits de caractère – ex. Déborah et Barak (Juge 4-5). Déborah est toujours décisive tandis que Barak est hésitant.

(vi) Le point de Vue. L’auteur peut présenter des informations par la voix et les yeux du narrateur omniscient ou l’un quelconque des nombreux personnages dans le récit – ex. David et Bathsheba (2 Sam. 11). Ce récit commence avec des informations d’arrière-plan par le narrateur (v. 1). Puis, le lecteur voit ce que David voit (v. 2). La troisième perspective est celle d’un messager (v. 3). Dans les versets restants du chapitre, l’auteur oscille de la perspective d’un personnage à celle d’un autre – celle de David, d’Uri, de Joab, du messager et de Bathseba. Cela finit par un discours directement adressé par le narrateur aux lecteurs : “Ce que David avait fait déplut à l’Eternel “(v. 27b). Il est toujours important d’identifier celui qui parle.

(b) Le dialogue. Faites attention pour ne pas prendre trop psychologiquement ce qui est dit. Souvent, le premier mot dit indique la base de l’évènement. C’est là que les motifs et les pensées sont révélés.

(c) La scène (c.-à-d. la séquence des évènements). Le développement de la scène peut être simple ou complexe, mais ils ont tous une action progressive à travers un début, un milieu et une fin. Certains types de conflits arrivent au début et deviennent compliqués par le milieu et sont finalement résolus à la fin.

(d) La célérité. Comment le récit évolue-t-il ?

(e) Le narrateur. Le narrateur peut être omniscient, caché, ou anonyme. Il peut exprimer son point de vue. Il peut même être l’un des personnages.

2. Le Récit De L’a.T. Est Succinct.

Les narrations de l’A.T. sont comprimées. Pour ce faire, faites attention à l’arrangement et au détail. Prenez garde à la manière dont l’auteur sélectionne son matériel. Sa sélection dépend habituellement du point de vue théologique qu’il entend véhiculer – par ex. il y met uniquement ce dont nous avons besoin pour comprendre sa ligne théologique. N’essayez pas de suppléer aux détails que l’auteur n’a pas dits, à moins qu’ils soient évidents par implication ou à partir d’un autre passage.

3. Le Récit De L’a.T. Est Subtile.

Le récit de l’A.T. montre plus qu’elle n’en dit. Les grandes déclarations peuvent se faire dans un commentaire, un évènement ou une description subtile. “C’est seulement occasionnellement que l’auteur laisse transparaître le point de vue de Dieu aux lecteurs “(Sidney Greidanus, Modern Preacher and the Ancient Text, 207). Généralement, le point de vue doit en être déduit. Le narrateur parle typiquement à travers les mots et les actions des personnages dans le récit. C’est à travers eux qu’il dévoile son message. Lui-même, il reste habituellement caché, les déclarations critiques sont au moins aussi lointaines que directes.

III. La Structure Et Les Outils Litteraires Dans La Recit Hebreux

1. La Répétition. Les mots-clés, les expressions, les phrases et les motifs récurrents (ex : les pierres dans le récit de Jacob, l’eau dans l’histoire de Moïse), et les thèmes.

2. Les motifs récurrents, les structures et les séquences. Par exemple, dans Juges Israël à fait le mal…Dieu les a livrés…Dieu leur a envoyé donné un libérateur…ils ont été restaurés…ils ont fait le mal encore.

3. Les jeux de mots. Ils sont parfois difficiles à saisir dans notre traduction, mais auraient été évidentes pour les lecteurs et auditeurs initiaux.

4. Les lignes poétiques dans le contexte du récit (discours augmenté). Par exemple, “L’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers “(1 Sam. 15 :22).

5. Les serre-livres (inclusios et chiasmes). C’est outils littéraires sont très ordinairement employés pour former la structure du récit.

Les Inclusios sont des serre-livres. Ils montrent comment et où commence le récit. On voit cela clairement dans le récit de Jacob (Gen. 28 :10-32 :31) où, premièrement, “le soleil était couché » (Gen. 28 :11) et plus tard “...Le soleil se levait » (Gen. 32 :31). Pourquoi l’auteur juge convenable d’inclure ce détail ? Il y a deux raisons :

(1) Les deux expressions encadrent la section – Gen. 32 :31 où « le soleil se levait couché » nous relie à Gen. 28 :11 où « le soleil était couché. “Ces deux expressions forment une inclusio.

(2) le matériel entre 28 :11 et 32 :31 forment un “cycle spirituel” significatif dans la vie de Jacob dans lequel il passe de l’obscurité spirituelle (le coucher du soleil – c’est probablement la période la plus ténébreuse de sa vie, quand il fut éjecté de chez lui et n’avait nulle part où demeurer), à la lumière spirituelle (le lever du soleil – Jacob a changé un coin significatif de sa relation avec Dieu après toutes ses années et expériences qui sont intervenues).

Les Chiasmes attirent l’attention du lecteur sur le point culminant du récit. On voit très clairement une structure de chiasmes inversée dans le livre de Ruth (voir Tom Long, 82-86) :

Le début (1 :1-22). La chute vertigineuse de la situation de Naomi et de Ruth.

Le milieu :

a) Le développement de la relation entre Ruth et Boaz (2 :1-23)

b) L’intrigue de Naomi et la réponse de Ruth (3 :1-18)

c) Le trajectoire inverse et le point culminant – la réponse de Boaz (4 :1-12).

La fin (4 :13-22). La rédemption de Boaz. Ruth et Naomi sont bénies. L’espoir est restauré.

6. Analogie et Contraste ou Comparaison. Les récits de l’A.T. utilisent fréquemment l’analogie en forme de figures de style comme les métaphores, les comparaisons, l’hyperbole, la personnification (ou anthropomorphismes). De cette manière, l’auteur décrit la réalité dont il parle dans le récit en terme d’appel à notre sens de l’imagination.

Similairement, le contraste et la comparaison sont fréquemment utilisés par les auteurs de l’A.T. Par exemple dans 1 Samuel, l’auteur ne perd pas du temps pour nous introduire dans un contraste entre Anne (et son fils Samuel) et Eli (et ses fils Hophni et Phinées). Son fils et elle continue d’être bénis par Dieu, tandis qu’Eli et ses fils continue d’être jugés par Dieu. De même, vous avez le contraste étendu et net entre Saül et David dans lequel Saül agit comme une mèche à papier pour David – ex : les traits de caractère de Saül sont totalement le contraire de ceux de David et servent à mettre en exergue le caractère de David.

Dans la prochaine édition de ce Journal, je vais esquisser quelques suggestions pour l’étude et la prédication sur les récits hébreux.

II. Renforcement Du Leadership Biblique

Si vous pensiez que votre mariage était la seule fois où vous avez promis “d’honorer et d’obéir” à quelqu’un, j’ai des informations pour vous – ça devrait également être la promesse d’une église en bonne santé pour ses leaders. Dans cet article, je voudrais développer le sujet suivant : “Honorer les Leaders de l’Eglise “. Il est basé sur Hébreux 13 :7-8 et 17-19.

Le N.T. parle peu de ce sujet des relations entre l’église et ses leaders, mais ce qu’il dit est d’une importance vitale. Ce passage d’Hébreux 13 nous enseigne qu’”Une église en bonne santé honore ses leaders pieux”. L’auteur des Hébreux donne trois exhortations qui définissent l’honneur d’une assemblée pour ses leaders.

I. Nous Honnorons Nos Leaders Pieux En Apprenant De Leur Exemple Fidele (13 :7-8)

“Souvenez-vous de vos conducteurs / responsables” (13 :7). Nous devons nous “souvenir” de nos conducteurs - ceux qui ont servi parmi nous, qui nous ont influencé, qui ont façonné en nous ce que nous sommes aujourd’hui (la manière dont nous pensons et agissons et la manière dont nous croyons). Celui qui a écrit aux chrétiens Hébreux dit : “pensez à qui ils étaient, à ce qu’ils ont dit et fait, à l’héritage qu’ils ont laissé, à comment ils ont influencé vos vies. Réfléchissez à leur ministère parmi vous. » Cela est un exercice profitable pour vous souvenir de leur exemple de fidélité et de constance, et pour emboîter leur pas en faisant cela, non pour la nostalgie. Ils sont nos héros, nos mentors auxquels nous regardons. Ils sont les premiers influenceurs dans nos vies, ceux dont les vies sont des paradigmes pour la vie chrétienne, ceux dont nous pouvons parfois nous demander : “Qu’auraient-ils fait, dit ou pensé de ceci et de cela ? Qu’ont-ils enseigné sur cela ? Comment auraient-ils pu réagir ? Quel conseil nous auraient-ils donné dans cette situation ?”

Nous vivons dans une époque où l’on respecte peu les leaders, spécialement ceux d’une génération précédente. “Une fois qu’ils s’en sont allés, c’est fini” dit-on, “et on évolue vers des choses plus nouvelles et meilleures. Les anciens sentiers étaient juste bons pour leur temps, mais nous sommes plus progressistes maintenant, les choses ont changé. “Cet auteur des Hébreux dit : “Non ! Au contraire, souvenez-vous des sentiers passés, les sentiers éprouvés et trouvés vrais. Souvenez-vous de ceux qui vous ont établi dans la vérité. Souvenez-vous de ceux dont la contribution a été décisive dans votre foi. Souvenez-vous de ceux qui ont travaillé parmi vous, agissant dans la foi, et faisant œuvre de pionniers avec l’évangile. » L’apôtre nous exhorte à apprendre d’eux …

1. Nous Devons Apprendre De L’exemple De Ce Qu’ils Pensaient (13 :7a).

« ...qui vous ont annoncé la parole de Dieu “(13 :7a). La Parole de Dieu était le sujet de leur conversation, de leur enseignement, de leur prédication. Ils n’ont pas prêché les sermons du “comment faire “qui sont en vogues actuellement. Ils vous ont prêché l’évangile. Leur conversation et leur prédication étaient le fondement qui a étayé l’église. Si vous creuser sous la surface, vous verrez que leur enseignement vit encore. Il se peut qu’ils ne soient plus là physiquement, mais ils sont sûrement là spirituellement.

Nous les honorons en apprenant de leur exemple fidèle. Nous devons apprendre de ce qu’ils ont enseigné ; et…

2. Nous Devons Apprendre De L’exemple De Comment Ils Ont Vécu (13 :7b-8).

« Considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi » (13 :7b). Leur “foi “renvoie à ce qu’ils ont enseigné, cru et vécu. Cela renvoie sans doute à la fois aux vérités de l’Ecriture qu’ils ont enseignées et à la confiance personnelle en Dieu qu’ils ont pratiquée. Les croyants Hébreux auxquels cette exhortation est adressée étaient tentés de renoncer à la foi chrétienne, de retourner aux pratiques et aux croyances du Judaïsme. Pour cela, cette exhortation était particulièrement appropriée…

(a) Imitez leur foi en matière de confiance en Dieu –la foi par laquelle vous vivez en totale dépendance de Dieu ; la foi par laquelle vous faite confiance à Dieu pour pourvoir à tous vos besoins selon les richesses de sa gloire en Christ-Jésus ; la foi par laquelle vous affrontez l’avenir sans savoir où, il pourrait vous conduire.

(b) Imitez leur dans la vérité de Dieu, la foi qui a été autrefois transmise aux saints (Jude 3), les Ecritures inspirées qui contiennent tout ce dont nous avons besoin pour la vie et la piété (2 Pet. 1 :3), la foi qui contient le corps de vérité que nous croyons, auquel nous avons confiance et que nous enseignons.

« Imitez » leur fois. Cela ne veut pas dire de les suivre aveuglement juste parce qu’ils font partie de votre histoire, ou juste parce que vous leur êtes émotionnellement attachés. Mais suivez-les en « considérant la fin de leur conduite. » Après avoir prudemment pesé leur vie et leurs enseignements, après avoir examiné de près la fin de leur vie, après avoir noté le fruit de leur témoignage, après avoir regardé de façon répétée l’héritage de réussite de leur vie, après avoir considéré l’entièreté de leur vie (du début à la fin, de la tête au pied), après avoir observé comment ils ont vécu leur vie, suivez donc leur exemple ! Imitez leur foi, vivez comme ils ont vécu, parlé comme ils ont parlé. Soyez fermes dans la foi comme ils l’ont été.

Et de peur que vous ne pensiez que vos dirigeant ecclésiastiques ne sont pas fiables (certains sont bons, d’autres mauvais ; il y en a qui restent et d’autres qui partent ; certains vous ont laissé un bon goût dans la bouche, d’autres, un mauvais goût), considérez et imitez alors la tête de l’église, notre leader suprême, et notre exemple ultime de foi, “Jésus-Christ », Celui qui « est le même hier, aujourd’hui et éternellement “(13 :8). Il ne change pas, il est immuable et parfaitement constant. Il est « Jésus », le Sauveur, Celui qui sauve son peuple de leurs péchés. Il est « Christ », L’oint, le Messie, l’Envoyé, le Fils de Dieu. Il est Celui qui ne change pas, Celui qui est le « le même hier, aujourd’hui et éternellement. »

Jésus-Christ est le même “hier “parce qu’il est le Dieu d’autrefois, le Dieu de la Création, et le Dieu de la rédemption, Celui qui était mort et qui vit maintenant. Il est le même aujourd’hui, parce qu’il est le Dieu du présent, Celui qui intercède pour nous à la droite de Dieu, notre souverain sacrificateur (5 :6 ; 6 :20 ; 7 :17, 21, 24-25, 28 ; 9 :24). Il est le même “éternellement” parce qu’il est le Dieu du future, le Seigneur éternel devant lequel tout genoux dans l’univers fléchira un jour (Phil. 2 :10-11).

Et parce qu’Il est toujours le même, vous pouvez compter sur lui. Il est “Celui qui est, qui était, et qui vient” (Apoc. 1 :8). Il est le Dieu de l’A.T. et aussi le Dieu du N. Il est le Seigneur de l’église. S’il y a eu un dirigeant / un leader en qui nous pouvons implicitement faire confiance pour le temps et l’éternité, c’est bien Jésus-Christ. Les leaders humains peuvent nous tromper, mais lui, il n’échoue jamais. Les leaders humains peuvent venir et partir, mais lui, il ne nous abandonne jamais. Les leaders pieux conduisent les gens vers Lui parce qu’Il est notre exemple parfait et inchangeable à suivre. Il ne change jamais. Vous pouvez toujours dépendre de Lui. “Tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras ; ils s’useront tous comme un vêtement ; Tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu restes le même et tes années ne finiront point. » (Ps. 102 :26-28). “Car je suis le Seigneur, je ne change pas “(Mal. 3 :6).

En considérant la fin de ces leaders ecclésiastiques qui vous ont influencé pour de bon, souvenez-vous qu’ils ont ainsi agi pour être une extension, un reflet de notre grand Sauveur, éternel et inchangeable.

Donc, nous honorons nos leaders pieux en apprenant de leur exemple fidèle. Remarquez aussi le verset 17 …

II. Nous Honorons Nos Leaders Pieux En Nous Soumettant A Leur Autorite Pastorale (13 :17).

La société d’aujourd’hui n’aime se soumettre à personne. L’esprit de ce siècle est : “j’agirai comme bon me semble. Personne ne me dira ce que je dois faire ». Cette attitude infiltre tristement l’église parfois. Mais un tel manque de soumission et de respect à l’autorité crée le chaos, l’anarchie, la division, la désunion, qui porte atteinte à l’efficacité de l’église et qui profite à satan. Mais l’apôtre nous exhorte à obéir “à vos conducteurs et ayez de la déférence pour eux » (13 :17a). Pourquoi ? Parce que…

1. Ils Sont Investis De L’autorité Divine.

Cette exhortation aurait dû avoir une signification spéciale pour ces croyants Hébreux qui étaient tentés d’abandonner le christianisme et de retourner dans le Judaïsme. Il y a eu un temps où ils ont eu besoin d’obéir à leur leader, c’était bien alors. Evidemment, ils n’avaient pas appris à imiter leurs leaders et une attitude d’indépendance prévalait dans l’église.

Mais, nous devons “obéir” aux leaders ecclésiastiques pieux dans leur gouvernance – dans leur enseignement, leurs décisions, et dans la direction de l’église. Et nous devons nous “soumettre à eux” en ce qui concerne leur autorité, parce que leur autorité provient du Seigneur de l’église (et aussi de l’assemblée elle-même).

Le leadership autoritaire est essentiel pour l’unité, l’harmonie et l’efficacité. L’obéissance induis à la soumission. Cela ne veut pas dire une soumission aveugle, non réfléchie, ni une soumission qui esquive la responsabilité, encore moins une soumission qui est en porte-à-faux avec l’enseignement et la direction des Ecritures ; autrement dit une admonition dans Hébreux 13 :9 sur « des doctrines diverses et étrangères “seraient vains. Cela ne signifie pas une soumission cultuelle au nom de laquelle vous arrêtez de réfléchir, abandonnez vos convictions, ou suivez aveuglement les autres. C’est plutôt une soumission intelligente avec discernement aux leaders pieux dont le discours et la conduite sont exemplaires. Nous honorons leur position et leur autorité, tandis qu’en même temps nous engageons un dialogue réfléchi et respectueux sur des sujets d’intérêt, le tout dans une soumission totale au Seigneur de l’église.

Ceux que Dieu appelle au leadership ecclésiastique, qui ont les dons appropriés, qui ont gagné le respect de l’assemblée, qui remplissent les qualifications bibliques, et dont le discours et la conduit sont pures et astreignants, sont ceux-là même qui dirigent avec l’autorité divine, ceux-là même auxquels nous devons obéissance et soumission (cf. 1 Thess. 5 :12-13). C’est que dit le texte : “Obéissez…et soumettez-vous ! “Evidemment, les leaders corrompus ne sont pas concernés ici (cf. Ez. 34) – ceux-là dirigent les autres dans la mauvaise direction, enseignent des fausses doctrines, et dont les vies ne sont pas normalement pures. Ce n’est pas de ceux-là que l’apôtre écrit. Il y a un processus et il y a l’autorité divine dont l’église est investie pour traiter le leadership corrompus et pécheur (ex. 1 Tim. 5 :20). Mais, ce n’est pas le sujet ici. Le sujet c’est qu’il est évident que les Hébreux ne s’étaient pas soumis à leurs leaders qui étaient des hommes pieux, dont ils devaient suivre la foi et dont les vies ont témoigné de leur spiritualité. C’est précisément pourquoi l’auteur les exhorte à imiter leurs leaders, à leur obéir et à se soumettre à eux.

Nous devons nous assurés que l’esprit du siècle présent n’infiltre pas nos églises, et que notre nos relations avec nos leaders sont saines, transparentes, et mutuellement empreintes de soumission. Nous devons nous soumettre aux leaders pieux comme nous nous soumettons au Seigneur de l’église. Echouer à le faire équivaudrait à échouer à nous soumettre au Seigneur lui-même et ferait courir un grave danger à l’assemblée.

Nous devons nous soumettre à leur direction parce qu’ils sont investis de l’autorité divine. Et nous devons nous soumettre à leur direction parce que…

2. Ils Sont Responsables De Nos Soins Pastoraux.

« …car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte » (13 :17b). Ils ne sont pas des dictateurs qui nous demande une soumission aveugle basée sur la peur. Ils sont des bergers qui prennent soin de nous, et dont le souci quotidien est dirigé vers le bien-être du troupeau du Seigneur (cf. Ez. 3 :17-18). C’est ça la responsabilité d’un dirigeant ecclésiastique - d’être vigilant dans la surveillance du bien-être spirituel et physique de ses fidèles. Ils « veillent sur vos âmes “(lit. « il ne dorment pas afin de veiller sur vous »), « comme devant en rendre compte » – redevabilité vis-à-vis de l’église, et plus important encore, redevabilité à Dieu lui-même.

Les dirigeant ecclésiastiques pieux sont des bergers. Ils nourrissent le troupeau de Dieu. Ils protègent le troupeau du danger. Ils conduisent le troupeau dans la direction juste. Ils prennent soin du bien-être du troupeau. Pour votre bien donc, les leaders ecclésiastiques portent une lourde responsabilité. Plus leur prise en charge à notre égard est grande, plus notre dette d’allégeance et d’obéissance à leur endroit est grande.

Nous devons nous soumettre aux leaders pieux de nos églises parce que (1) ils sont investis de l’autorité divine, (2) ils sont redevables pour notre prise en charge pastorale, et parce que…

3. Ils Méritent D’avoir Un Service Joyeux.

« ... afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant » (13 :17c). Nous devons les honorer avec obéissance et soumission pour qu’ils puissent accomplir leur responsabilité “avec joie et non en gémissant. “Le travail du berger ne devrait jamais être un fardeau à cause de brebis rebelles, irrespectueuses et querelleuses. Notre obligation est d’alléger leur fardeau, pour faire de leur ministère une joie et non un fardeau.

Vous savez comment se conduisent ces églises qui ne sont pas en phase avec leurs leaders, et qui ne les honorent pas. Ils se plaignent constamment (comme les enfants d’Israël qui ont presque tuer Moïse avec leurs fardeaux). Ils critiquent les leaders vicieusement, les démolissant. Il ne devrait pas en être ainsi. La manière dont vous traiter vos leaders détermine s’ils dirigent avec joie ou tristesse. Vous leur apportez la joie, si vous si vous leur obéissez, vous vous soumettez à eux si vous les respectez et les honorez, non pas parce qu’ils en font à leur tête, mais parce qu’ils voient le peuple de Dieu heureux, productif et unis.

Nos églises devraient être caractérisées par la « joie » et non le « gémissement », des églises qui comprennent (1) des gens contents, qui sont joyeux dans le Seigneur, qui honorent leurs leaders et les suivent avec allégresse, et (2) des leaders heureux, qui prennent plaisir à diriger le peuple de Dieu dans une relation plus profonde avec Christ et les uns avec les autres.

Il y a une bénédiction pour une église qui est unie, pensante et sert Dieu activement, dont les membres s’aiment mutuellement, mettant leurs talents au service de la gloire de Dieu. C’est là le type d’églises dont les autres voudraient être membres, où les incroyants tombent sur leur face te déclarent, “Dieu est réellement au milieu de vous “(1 Cor. 14 :25). Nous devons toujours nous rappeler que ce n’est pas notre église. C’est l’église de Christ – il est souverain sur son église. Nous sommes redevables à lui. Rendre leur travail difficile, c’est détruire ce pour quoi Christ est mort.

Ce qui « ne vous serait d’aucun avantage “(13 :17d), dit l’auteur, c’est-à-dire faire gémir vos leaders sous le fardeau de la rébellion, de l’opposition et des querelles. Ce sont là des actions non-profitables qui usent les leaders et l’amènent à perdre courage. Cela peut être dévastateur pour l’église.

Beaucoup de pasteurs abandonnent le ministère parce que c’est un fardeau. Quand j’enseignais à Memphis au Stephen Olford Center, les pasteurs venaient vers nous, de partout le monde, la plupart sur le point de quitter parce qu’il n’en pouvait plus, découragés parce qu’ils étaient désillusionnés à propos du ministère. Ce qu’ils pensaient être une joie était devenu une source de gémissement. Tout le monde perd quand cela arrive. Le pasteur tout comme l’assemblée perdent leur joie et leur productivité dans le Seigneur.

Devons-nous de temps en temps faire des changements au niveau du leadership ? Oui ! Et il y a une manière pour le faire. Mais ce n’est pas cela notre sujet ici. Le sujet ici, c’est la vie normale d’une église en bonne santé – le peuple de Dieu vivant ensemble dans une joyeuse harmonie et dans la soumission mutuelle.

Ainsi, nous honorons nos leaders pieux si nous apprenons de leur exemple fidèle et nous soumettons à leur autorité pastorale. Et …

III. Nous Honorons Nos Leaders Pieux En Priant Pour Les Defis De Leurs Ministeres (13 :18-19)

L’épître met à nu certaines choses dans cette église. Cette église d’Hébreux n’était pas respectueuse de ses leaders et elle ne croissait pas spirituellement. C’est pourquoi, ils avaient besoin de représailles vertes et répétées. Quelque chose s’est passé dans la relation entre ce pasteur (dirigeant d’église) et l’assemblée. Peut-être c’était l’une de ces assemblées qui pensent qu’ils peuvent mieux arranger les choses par la critique, plutôt que par la prière et le dialogue. Dans tous les cas, ce leaders d’église ne les tape pas à la tête avec un bâton. Il ne les admoneste pas pour leur attitude. Il les exhorte plutôt à “Priez pour nous » (13 :18a).

Pourquoi devons-nous prier pour nos dirigeants ecclésiastiques ? Parce que …

1. Ils Ont Besoin De Nos Prières Pour Faire Face Aux Défis De La Critique

« Priez pour nous, car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toute chose nous bien conduire “(13 :18). Apparemment, les croyants Hébreux critiquaient la conduite de ce leader. C’est pourquoi, il a examiné “sa conscience” et affirme sa détermination de vouloir “en toute chose bien se conduire ». Au lieu de répondre à leur découverte erronée avec la colère et la vengeance, il leur demande de “prier » pour lui. Qu’un leader demande à ses gens de prier pour lui est un acte d’humilité, une expression de dépendance et l’admission d’un besoin.

Quelle meilleure voie que de répondre à la critique avec humilité ! “J’ai besoin de vos prières “dit-il, “de vos prières d’encouragement et d’intercession, pour la sagesse et la grâce. Je ne sais pas toutes choses. Je n’ai pas toutes les réponses. Je n’agis pas, ni ne parle toujours convenablement. J’ai besoin de vos supplications à Dieu pour m’aider dans le ministère. Je sens les attaques de satan dans ce ministère. J’ai donc besoin de la protection de vos prières. S’il vous plaît, priez pour moi ».

Surement, une telle requête humble de prière est restauratrice. Elle est catalyseur pour restaurer l’unité. C’est le stimulus pour un amour renouvelé à son endroit. C’est la branche d’olivier pour les induire à accepter volontairement ses instruction et admonitions et à diluer leurs critiques. Dans tous les cas, quel que soit ce qui est arrivé, sa conscience est tranquille “car nous croyons avoir une bonne conscience ». Malgré leurs critiques évidentes à l’encontre de sa personne, sa propre conscience est tranquille. Sans doute, certains de ses enseignements sont radicalement nouveaux pour ces croyants Juifs. Peut-être ses enseignements selon lesquels les rites et les sacrifices et la prêtrise Lévitique ont été accomplis en Christ et qu’ils sont maintenant mis de côté, étaient trop difficiles à digérer pour eux. Toutefois, il les rassure qu’il a examiné ses actions, ses attitudes, ses motivations et ses enseignements de telle sorte qu’il est « confiant / persuadé » dans sa propre pensée et conscience que son enseignement est exact et plein d’amour, ses admonitions sont utiles et appropriées, ses motivations sont pures et ouvertes. Il ne voit rien qui doive être rétracté de ce qu’il a dit, ou pour lequel il faille s’excuser, ou que cela a été simplement une juste cause pour leur attitude envers lui. Il ne garde non plus aucune rancune contre eux pour ce qui était arrivé. Il ne prend pas des airs de supériorité sur eux. Il agit plutôt humblement à leur égard, « …voulant en toute chose nous bien conduire ».

Il apparait que leurs critiques à son encontre concernaient sa conduite et après s’être examiné, il dit : “Je désire en toutes chose me conduire honorablement et convenablement”. Son appel à leur endroit nous rappelle l’appel de Paul à l’endroit des Corinthiens. « Notre bouche s’est ouverte pour vous, Corinthiens, notre cœur s’est élargi ! Vous n’êtes point à l’étroit au dedans de nous ; mais vos entrailles se sont rétrécies. Rendez-nous la pareille (je vous parle comme à mes enfants) élargissez-vous aussi…Donnez-nous une place dans vos cœurs ! Nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons tiré du profit de personne. Ce n’est pas pour vous condamner que je parle ainsi ; car j’ai déjà dit que vous êtes dans nos cœurs à la vie et à la mort » (2 Cor. 6 :11 ; 7 :2-3). Et encore, “Pour moi, je dépenserai très volontiers et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous. “(12 :15). Quel contraste entre le chagrin que Paul a souffert des Corinthiens et l’abondance de la joie qu’il a reçu des Philippiens (1 :3-4) et des Thessaloniciens (1 Thess. 2 :19-20 ; 3 :9).

C’est un défi pour nous, n’est-ce pas ? Je suis dans le ministère pastoral depuis plusieurs années et j’ai eu ma part de critiques. Je sais de quoi je parle. Et maintenant j’enseigne et coach un très grand nombre de pasteurs dont le ministère est un sujet à tristesse et non une joie à cause des critiques. Ils aiment le Seigneur et désirent seulement le bien du peuple de Dieu. Ils se donnent encore et encore, prenant la position inferieure, se mettant à la disposition et à la merci de l’assemblée, pour ne rien recevoir d’autre que le rejet par l’opposition et les fausses accusations, et leurs cœurs sont déchirés à cause des disputes et des tensions.

Très tôt, ils commencent à perdre courage. Ils pensent qu’ils sont inadéquats, que peut-être Dieu ne les a pas vraiment appelés au ministère pastoral après tout, que quelqu’un d’autre aurait été un meilleur conducteur pour cette assemblée. Parfois, cela peut être nécessaire, souvent ça ne l’est pas. Habituellement, ces hommes sont des vrais serviteurs qui mènent diligemment leur ministère en servant le peuple de Dieu.

Les leaders ecclésiastiques ne sont pas parfaits. Il peut arriver un moment où vous êtes légitimement en désaccord avec eux. Mais continuez de les respecter et de les traiter gentiment. Ils méritent notre encouragement et notre soutien dans la prière, lorsqu’ils prennent la position d’abaissement, lorsque leurs consciences sont tranquilles, lorsqu’ils vivent convenablement devant nous.

Nous honorons nos leaders pieux en priant pour les défis de leurs ministères. Ils ont besoin de nos prières pour faire face aux critiques et…

2. Ils Ont Besoin De Nos Prières Pour Faire Face Au Défi De La Désunion

« C’est avec instance que je vous demande de le faire, afin que je vous sois rendu au plus tôt » (13 :19). Ceci est un cri de cœur spécifique, urgent. Je ne sais pas ce qui s’est passé parmi ces croyants Hébreux, mais ce pasteur les supplie de prier pour qu’il puisse les revoir dans les meilleurs délais et pouvoir jouir de leur communion encore. Je ne sais pas si leurs critiques avaient conduit à leur séparation ou si d’autres circonstances l’ont fait. Quel que soit ce qui était arrivé, il les exhortait à prier pour que cette distance, cette séparation soit résolue et que l’unité, l’harmonie, la paix, la joie et la communion fraternelle soient restaurées.

La désunion est un grand fardeau pour les leaders ecclésiastiques pieux, parce qu’ils savent jusqu’à quel point « il est agréable, … doux pour des frères de demeurer ensemble ! “Ils savent que la désunion était la plaie de l’église que Jésus anticipé dans Jean 17.

Remarques Finales

Ainsi donc, vous pouvez voir à partir de ce passage qu’une « Eglise en bonne santé honore les leaders pieux ». Nous honorons nos leaders pieux de trois manières : (1) en apprenant de leur exemple de fois ; (2) en nous soumettant à leur autorité pastorale ; et (3) en priant pour les défis de leurs ministères.

En conclusion, tout se résume à la prière. Ainsi, prenons l’engagement ensemble de prier pour nos pasteurs, nos responsables et dirigeants ecclésiastiques. Ils ont besoin de nos prières, ils les veulent, et les méritent. Ils font quotidiennement face à des fardeaux et aux soins de l’église. Permettez-moi de vous encourager à vous engager activement comme un partenaire de prière dans votre église, tenant les mains de votre équipe de leaders comme Hur et Aaron l’avaient fait pour Moïse dans Exode 17. Vous pouvez être un “Partenaire de Prière comme Hur et Aaron », qui prie pour vos leaders, lorsqu’ils se rencontrent pour discuter des affaires spirituelles et pratiques de l’église. Priez pour qu’ils aient la sagesse, la compassion, le discernement et pour qu’ils soient fidèles à la vérité.

Au-delà de tout, nous honorons nos leaders en apprenant de leur exemple fidèle, en nous soumettant à leur autorité pastorale, et en priant pour leurs défis ministériels. C’est la seule solution pour l’église et pour le monde.

III. Esquisses De Messages

Titre : Lettres aux sept églises : Laodicée – la Maladie de la Prospérité (Apoc. 3 :14-22)

Thème : Une église qui devient indépendante de Christ pourrait devenir redondante pour Christ

Point 1 : Christ connait l’attitude de chaque église (3 :15-17)

1a) Il sait quand une église est auto-satisfaite (15-16)

1b) Il sait quand une église se trompe elle-même (17)

Point 2 : Christ connait les besoins de chaque église (3 :18-19)

Il sait que nous avons besoin de…

2a) … ses richesses pour soigner notre pauvreté spirituelle (18a)

2b) … vêtements purs pour couvrir notre nudité spirituelle (18b)

2c) … le baume guérissant pour œil afin de corriger notre cécité spirituelle (18c)

2d) … Son châtiment pour nous amener à la repentance (19-21)

Conclusion : “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglise » (3 :22)

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Jurnalul Electronic Al Păstorilor, Rom Ed 38, Ediția de Iarnă 2021

A ministry of…

Author: Dr. Roger Pascoe, President,
Email: [email protected]

I. Consolidarea Predicării Expozitive
„Predicarea Din Narațiunile Istorice Ebraice” (Partea I)

În prezenta ediție a acestui jurnal, vreau să introduc subiectul predicării din textele narative din Vechiul Testament, pe care îl voi dezvolta în ediția următoare.

În primul rând, trebuie să menționez câteva lucruri despre semnificația Vechiului Testament. Observați, vă rog, ce spun Scripturile despre Vechiul Testament. De exemplu…

Romani 15:4: „Și tot ce a fost scris mai înainte a fost scris pentru învățătura noastră, pentru ca, prin răbdarea și prin mângâierea pe care o dau Scripturile, să avem nădejde.”

1 Cor. 10:11: „Aceste lucruri li s-au întâmplat ca să ne slujească drept pilde și au fost scrise pentru învățătura noastră.”

2 Tim. 3:16-17: „Toată Scriptura este insuflată de Dumnezeu și de folos ca să învețe, să mustre, să îndrepte, să dea înțelepciune în neprihănire, pentru ca omul lui Dumnezeu să fie desăvârșit și cu totul destoinic pentru orice lucrare bună.”

Luca 24:27: „Și a început de la Moise și de la toți prorocii și le-a tâlcuit, în toate Scripturile, ce era cu privire la El.” Aici, Isus, Cuvântul viu, a deschis și le-a tâlcuit cuvântul scris al Vechiului Testament și mărturia acestuia despre El.

În al doilea rând, permiteți-mi să schițez cele trei secțiuni care formează structura Vechiului Testament…

1. Tora / Legea (de la Geneza până la Deuteronom). Tora cuprinde perioada de la începutul timpului până la intrarea în țara promisă.

2. Profeții:

a) Profeții timpurii (Iosua, Judecători, Samuel, 1 și 2 Împărați). Această secțiune cuprinde perioada de la intrarea în țara promisă până la exil.

b) Profeții târzii. Această secțiune este compusă din 31/2 profeți mari (inclusiv ½ Daniel) plus 12 profeți mici = 15½ în total, după cum urmează:

Profeți pre-exilici: Iona, Amos, Osea, Mica, Isaia, Naum, Habacuc, Țefania, Ioel (9 în total)

Profeți din timpul exilului: Ezechiel, Obadia, Daniel, Ieremia (3½ în total)

Profeți post-exilici: Hagai, Zaharia, Maleahi (3 în total)

3. Scrierile:

Scrierile mici: Rut, Estera, Plângerile lui Ieremia

Cărțile de istorie teologică: 1 și 2 Cronici, Ezra, Neemia, ½ Daniel.

Cărțile de înțelepciune: Iov, Proverbe, Cântarea Cântărilor, Eclesiastul

Cărțile poetice: Psalmii

I. Introducere În Narațiunile Istorice Ebraice

Ce este un text narativ? Pe scurt, un text narativ (sau o istorisire) este o cronică a unor evenimente care au avut loc într-o anumită perioadă de timp. Prin urmare, principala caracteristică a unui text narativ este mișcarea, o mișcare cronologică și experiențială (i.e. nu ca o fotografie, ci mai degrabă ca un film). Narațiunile relatează modul în care evenimentele au avut loc în timp, dar fac și legătura între ele – fiecare acțiune determină o altă acțiune sau un răspuns. Astfel, se formează un lanț de evenimente ce conduce, în cele din urmă, la o concluzie, aceasta fiind o parte foarte importantă a narațiunii, deoarece încheie narațiunea. Concluzia arată consecințele înșiruirii de evenimente ce a avut loc.

Așadar, fiecare narațiune are o introducere, un cuprins și o încheiere, ca și predica, iar toate aceste secțiuni sunt interdependente. Introducerea descrie situația, nevoia, problema. Cuprinsul descrie acțiunea care vine ca un răspuns la situația, nevoia sau problema prezentată în introducere. Încheierea decurge din cuprins, pentru că ne spune ce rezultă din acțiunea care a avut loc în cuprins. Astfel, încheierea se leagă și de partea de introducere (ca și de cuprins) prin faptul că rezolvă nevoia, situația sau problema cu care a început narațiunea.

Narațiunile, așadar, nu doar descriu derularea evenimentelor în timp, ci scopul lor este să organizeze aceste evenimente, să dea „o semnificație și o formă logică înșiruirii de evenimente, care altfel nu ar avea coerență”, pentru ca viața, așa cum este descrisă în narațiune, să nu fie „o învălmășeală fără sens de experiențe separate” (Tom Long, Preaching and the Literary Forms of the Bible [Predicarea și formele literare ale Bibliei], 72). De fapt, întreaga viață este o narațiune; nu una care „nu înseamnă nimic”, după cum spune Shakespeare, ci una care are scop și semnificație, pentru că Dumnezeu este în control, ducându-Și la îndeplinire planurile Sale suverane. De asta mărturiile personale sunt atât de puternice.

Există câteva tipuri de narațiuni. În acest articol, când vorbim despre narațiune, ne referim la narațiunea „istorică”, ce conține referiri la evenimente istorice (i.e. povestiri adevărate care au avut loc în istorie), cu excepția cazurilor când poate fi demonstrat că intenția autorului a fost alta. Așadar, Biblia se bazează pe istoria reală. Istoria Vechiului Testament, așa cum este scrisă, este, de fapt, o istorie literară. Poate că pe alocuri este de proveniență orală, iar în anumite secțiuni descoperim diferite surse, însă este o literatură ce conține narațiune înrădăcinată în istorie.

Întotdeauna este bine să ne amintim că autorii Vechiului Testament, ca și cei ai Noului Testament, nu au fost doar teologi, ci și scriitori talentați, după cum arată Tom Long:

„Autorii inspirați ai Bibliei au fost artiști literari foarte talentați și sofisticați, cunoscători ai limbajului creativ. Totuși, aceste tendințe artistice nu au căpătat frâu liber, ci au fost ținute sub control de scopurile teologice majore care au guvernat scrierea… Acest scop teologic major i-a pus pe autorii biblici… în mijlocul unei interacțiuni între două forțe. Pe de o parte, ei credeau în caracterul neschimbător al voii lui Dumnezeu, în credincioșia promisiunii divine și erau siguri că Dumnezeu avea un plan bun și coerent pentru creația Sa. Pe de altă parte, ei știau că istoria umană era dezordonată, libertatea umană era aleatorie, iar ființele umane erau încăpățânate și împotrivitoare. Narațiunea este forma literară ce poate să surprindă cel mai bine interacțiunea dintre aceste forțe potrivnice… Pe scurt, autorii biblici au scris narațiunile nu într-un vid, ci încercând să armonizeze forma literară cu perspectiva lor teologică despre lume și viață.” (Thomas Long, Preaching and the Literary Forms of the Bible [Predicarea și formele literare ale Bibliei], 67).

II. Caracteristici Generale Ale Narațiunii Ebraice

1. Narațiunea Ebraică Este Alcătuită Din Scene Succesive.

Aceasta este principala caracteristică a narațiunii ebraice (ex. David și Goliat). Acțiunea este împărțită într-o serie de scene, care au loc în decoruri diferite. De obicei, există o relație specială între acțiune, locul acțiunii și personajele implicate în acțiune. Locul acțiunii creează o atmosferă diferită. Așadar, când predici din narațiunea Vechiului Testament, ține cont de…

(a) Personaje. Cum sunt descrise (statutul lor, numele, originea)? Cine este implicat în acțiune? Cum interacționează personajele? Autorii folosesc diferite tehnici literare pentru a-i caracteriza pe oamenii despre care scriu:

(i) Descrierea. Narațiunea ebraică oferă foarte puține detalii, doar descrieri generale. Narațiunea ebraică este mai puțin interesată de descrierea înfățișării unui personaj; ea mai degrabă îl conduce pe cititor, ajutându-l să descopere ce fel de om este personajul respectiv.

(ii) Privirea în interiorul personajului. Naratorul oferă cititorului ferestre prin care să vadă starea mentală sau emoțională a personajului. Naratorul poate să facă observații despre gândurile sau părerile personajului (ex. Gen. 8:11b; Ex. 2:24, 25). De pildă, poate cita gândurile unui personaj în mod extensiv (ex. Ex. 2:14; Ex. 3:3).

(iii) Dialogul. Aceasta este metoda preferată în narațiunea ebraică de a susține acțiunea intrigii – cine ce a spus și cui.

(iv) Acțiunile. Acțiunile pot fi narate fără folosirea dialogului. Astfel de relatări ale unor acțiuni fără folosirea dialogului scot în evidență personajul. Ele sunt ca un comentariu neanunțat despre un personaj (ex. Gen. 30:33-34).

(v) Contrastul. Așezând personajele în juxtapunere, autorul scoate în evidență trăsături de caracter - ex. Debora și Barac (Judecători 4-5). Debora este întotdeauna hotărâtă, pe când Barac este ezitant.

(vi) Punctul de vedere. Autorul poate prezenta informații prin vocea și ochii naratorului omniscient sau prin ai unui din personajele din narațiune - ex. David și Batșeba (2 Sam. 11). Această narațiune începe cu informații contextuale din partea naratorului (v. 1). Apoi cititorul vede ceea ce vede David (v. 2). Cea de-a treia perspectivă este cea a unui mesager (v. 3). Apoi, până la sfârșitul capitolului, autorul îl face pe cititor să penduleze între perspectivele diferitelor personaje – perspectiva lui David, a lui Urie, a lui Ioab, a mesagerului și a Batșebei. În încheiere, naratorul se adresează în mod direct cititorului: „Fapta lui David n-a plăcut Domnului” (v. 27b). Este important ca întotdeauna să ne dăm seama cine vorbește.

(b) Dialogul. Ai grijă să nu psihologizezi ceea ce se spune! Adesea, primele cuvinte rostite exprimă esența întâmplării. Aici ies la iveală gândurile și motivațiile.

(c) Intriga (i.e. ordinea evenimentelor). Dezvoltarea intrigii poate fi simplă sau complexă, însă întotdeauna există o acțiune în desfășurare, care are o introducere, un cuprins și o încheiere. Uneori conflictul apare în introducere, se dezvoltă de-a lungul cuprinsului și se rezolvă în încheiere.

(d) Ritmul. Cum progresează narațiunea?

(e) Naratorul. Naratorul poate fi omniscient, ascuns ori anonim. Își poate exprima în mod direct punctul de vedere. De asemenea, poate chiar să apară în narațiune prin unul din personajele sale.

2. Narațiunea Vechi-Testamentară Este Concisă.

Narațiunile Vechiului Testament sunt comprimate, de aceea trebuie să fii atent la detalii și la aranjare. Fii atent la modul în care autorul și-a selectat materialul! Selectarea materialului depinde de obicei de ceea ce autorul dorește să transmită – i.e. el include în narațiune doar ceea ce trebuie să știm pentru a înțelege mesajul său teologic. Nu încerca să oferi detalii pe care autorul nu ni le-a dezvăluit decât dacă acestea reies în mod clar dintr-un alt pasaj!

3. Narațiunea Vechi-Testamentară Este Subtilă.

Narațiunea vechi-testamentară arată mai mult decât spune. Un comentariu subtil sau un eveniment ori o scurtă descriere pot transmite niște afirmații foarte importante. „Arareori autorul va dezvălui cititorilor săi punctul de vedere al lui Dumnezeu” (Sidney Greidanus, Modern Preacher and the Ancient Text [Predicatorul modern și textul antic], 207). În general, punctul de vedere trebuie dedus. De obicei, naratorul vorbește prin cuvintele și acțiunile personajelor din narațiune. Ei sunt mijlocul prin care el își transmite mesajul. Autorul rămâne, de obicei, ascuns, mai ales atunci când se fac afirmații directe și critice.

III. Structura Și Mijloacele Literare În Narațiunea Ebraică

1. Repetiția. Cuvinte-cheie, expresii, propoziții, motive recurente (ex. pietrele în narațiunea despre Iacov, apa în povestea lui Moise) și teme.

2. Tipare, structuri și episoade recurente. De exemplu, în cartea Judecători, poporul Israel făcea ce era rău…Dumnezeu i-a dat pe mâna dușmanilor…Dumnezeu le trimitea un eliberator…poporul își revenea…și din nou făcea ce era rău.

3. Jocuri de cuvinte. Acestea sunt uneori greu de observat în traducerea noastră, însă erau evidente pentru primii cititori sau ascultători.

4. Versuri poetice în contexte narative (limbaj elevat). De exemplu: „Ascultarea face mai mult decât jertfele și păzirea cuvântului Său face mai mult decât grăsimea berbecilor” (1 Sam. 15:22).

5. Marcatori ai structurilor narative (inclusio și chiasme). Aceste mijloace literare sunt adesea folosite pentru a forma structura narativă.

Inclusio (repetarea începutului la sfârșitul narațiunii) este un marcator al structurii narative. Acestea arată cum sau unde începe și se termină narațiunea. Vedem mai clar lucrul acesta în narațiunea despre Iacov (Gen. 28:10-32:31) unde, mai întâi, „asfințise soarele” deasupra lui Iacov (Gen. 28:11), iar mai târziu „...răsărea soarele” peste el (Gen. 32:31). De ce a găsit cu cale autorul să includă acest detaliu? Din două motive:

(1) Cele două expresii marchează începutul și sfârșitul acestei secțiuni – Gen. 32:31 unde „răsărea soarele” face legătura cu Gen. 28:11, unde „asfințise soarele.” Aceste două expresii formează un inclusio.

(2) Secțiunea cuprinsă între 28:11 și 32:31 formează un „ciclu spiritual” semnificativ în viața lui Iacov, în care el trece de la întuneric spiritual (apusul soarelui – aceasta este probabil cea mai întunecată perioadă din viața lui, când a fost alungat din casa lui și nu are un loc unde să stea) la lumină spirituală (răsăritul soarelui – Iacov a făcut un pas important în relația sa cu Dumnezeu, după toți acei ani și toate experiențele prin care trecuse).

Chiasmele atrag atenția cititorilor asupra punctului culminant al narațiunii. În cartea Rut vedem foarte clar o structură chiastică inversată (vezi Tom Long, 82-86):

Introducerea (1:1-22). Spirala descendentă a situației de viață a lui Naomi și Rut.

Cuprinsul:

a) Dezvoltarea relației lui Rut cu Boaz (2:1-23)

b) Planul lui Naomi și răspunsul lui Rut (3:1-18)

c) Traiectoria ascendentă și punctul culminant – răspunsul lui Boaz (4:1-12).

Încheierea (4:13-22). Răscumpărarea lui Boaz. Rut și Naomi sunt binecuvântate. Speranța este reînviată.

6. Analogia și contrastul sau comparația. Narațiunile vechi-testamentare folosesc analogia sub forma figurilor de stil, cum ar fi metaforele, comparațiile, hiperbolele, personificarea (sau antropomorfismele). În felul acesta, autorul descrie realitatea despre care vorbește în narațiune în termeni care fac apel la imaginația și simțurile noastre.

Tot așa, contrastul și comparația sunt folosite frecvent de autorii narațiunilor vechi-testamentare. De exemplu, în 1 Samuel, autorul nu pierde timpul vorbind despre contrastul dintre Ana (și fiul ei, Samuel) și Eli (și fiii săi, Hofni și Fineas). Ana și fiul ei sunt binecuvântați de Dumnezeu, pe când Eli și fiii săi sunt judecați de El. La fel, avem contrastul puternic între Saul și David, în care Saul acționează ca termen de comparație pentru David – i.e. trăsăturile de caracter ale lui Saul sunt exact opusul trăsăturilor de caracter ale lui David și scot în evidență caracterul lui David.

În următoarea ediție a acestui jurnal, voi schița câteva sugestii pentru studierea și predicarea din narațiunile ebraice.

II. Consolidarea Conducerii Biblice

Poate crezi că atunci când ți-ai rostit jurămintele de cununie a fost singura dată când ai jurat să „respecți și să asculți” pe cineva, însă vreau să îți spun că acesta ar trebui să fie și angajamentul unei biserici sănătoase față de liderii săi. În acest articol, aș vrea să discut despre „Respectarea liderilor bisericii”, pe baza versetelor din Evrei 13:7-8 și 17-19.

Noul Testament nu vorbește prea mult despre relația dintre biserică și liderii săi, însă puținele lucruri pe care le spune sunt de o importanță vitală. Acest pasaj din Evrei 13 ne învață că „O biserică sănătoasă își respectă liderii evlavioși.” Autorul epistolei către Evrei ne dă trei îndemnuri ce definesc modul în care o biserică își respectă liderii.

I. Ne Respectăm Liderii Evlavioși Atunci Când Le Urmăm Exemplul De Credincioșie (13:7-8)

„Aduceți-vă aminte de mai marii / liderii voștri” (13:7). Noi trebuie să ne „aducem aminte” de liderii noștri – de cei care au slujit printre noi, care ne-au influențat și ne-au format, făcându-ne să devenim ceea ce suntem astăzi (cum gândim și acționăm și ceea ce credem). Autorul epistolei către Evrei spune: „Gândiți-vă cine au fost ei, ce au spus și au făcut ei, ce moștenire v-au lăsat și cum v-au influențat viața! Gândiți-vă la slujirea lor în mijlocul vostru!” Acesta este un exercițiu bun, însă nu unul nostalgic, ci unul care să ne aducă aminte de exemplul lor de credincioșie și perseverență și care să ne facă să le urmăm exemplul. Ei sunt eroii noștri, mentorii pentru care avem un mare respect. Ei sunt cei care au avut o mare influență în viața noastră, cei care sunt exemple de viață creștină, cei cu privire la care ne întrebăm uneori: „Ce ar fi spus, ce ar fi făcut sau ce ar fi gândit despre cutare sau cutare lucru? Ce ne-au învățat ei despre asta? Cum ar fi reacționat? Ce ne-ar fi sfătuit în situația asta?”

Trăim într-o epocă în care se arată foarte puțin respect liderilor, în special celor din generația precedentă. „Ei nu mai sunt printre noi, iar noi trebuie să mergem mai departe înspre lucruri mai noi și mai bune. Cele vechi au fost bune pentru vremea aceea, însă noi suntem progresiști și lucrurile s-au schimbat.” Autorul epistolei către Evrei spune: „Nu! Dimpotrivă, aduceți-vă aminte de vechile pietre de hotar, de căile încercate și adevărate! Aduceți-vă aminte de cei care v-au așezat în adevăr! Aduceți-vă aminte de cei care au avut un rol important în formarea credinței voastre! Aduceți-vă aminte de cei care au lucrat între voi, prin credință, făcând o muncă de pionierat pentru a vă aduce evanghelia!” Apostolul ne îndeamnă să învățăm de la ei…

1. Trebuie Să Le Urmăm Exemplul Cu Privire La Ce Au Vestit Ei (13:7a).

„... Care v-au vestit Cuvântul lui Dumnezeu…” (13:7a). Cuvântul lui Dumnezeu era subiectul discuțiilor lor, al învățăturii și al predicării lor. Ei nu vorbeau și nu predicau despre lucruri fără importanță. Ei nu predicau predici de tipul „cum să…”, ci predicau evanghelia. Ei zideau biserica și te zideau în credința cea mai sfântă. Învățătura și discursul lor erau temelia pe care se zidea biserica. Dacă vei cerceta mai în profunzime, vei vedea că învățătura lor există și astăzi. Poate că ei nu mai sunt astăzi cu noi în mod fizic, însă cu siguranță sunt cu noi din punct de vedere spiritual.

Noi le arătăm respect liderilor noștri evlavioși atunci când le urmăm exemplul de credincioșie. Trebuie să le urmăm exemplul cu privire la ce au vestit. Și…

2. Trebuie Să Urmăm Exemplul Lor De Trăire (13:7b-8).

„Uitați-vă cu băgare de seamă la sfârșitul felului lor de viețuire și urmați-le credința”(13:7b). „Credința” lor se referă la ce i-au învățat pe alții, la ce au crezut și au trăit. Fără îndoială, se referă și la adevărul Scripturii pe care l-au crezut și la credința personală în Dumnezeu pe care au practicat-o. Credincioșii evrei cărora li se adresează această epistolă erau ispitiți să renunțe la credința lor creștină și să se întoarcă la credințele și practicile lor evreiești. Așadar, aceste îndemnuri erau foarte potrivite…

(a) Urmați-le credința în credincioșia lui Dumnezeu – credința care te face să trăiești în dependență de Dumnezeu; credința care îți dă încrederea că Dumnezeu se va îngriji de toate nevoile tale potrivit cu bogățiile slavei Sale în Hristos Isus; credința care te ajută să înfrunți viitorul, chiar dacă nu știi unde te va duce.

(b) Urmați-le credința în adevărul lui Dumnezeu, credința dată sfinților odată pentru totdeauna (Iuda 3), Scripturile inspirate care conțin tot ceea ce avem nevoie pentru viață și evlavie (2 Pet. 1:3), credința care constituie acel adevăr pe care îl credem, în care avem încredere și pe care îl proclamăm.

„Urmați” credința lor! Aceasta nu înseamnă să îi urmăm orbește doar pentru că fac parte din istoria noastră sau doar pentru atașamentul emoțional pe care îl avem față de ei. Dar urmați-i, uitându-vă „cu băgare de seamă la sfârșitul felului lor de viețuire.” După ce vă uitați cu băgare de seamă la viața și învățătura lor, după ce priviți cu atenție la sfârșitul felului lor de viețuire, după ce vedeți care este roada mărturiei lor, după ce vedeți în mod repetat că moștenirea vieții lor este încununată de succes, după ce vă uitați la tot cursul vieții lor (de la început și până la sfârșit), după ce vedeți cum și-au trăit viața, urmați-le exemplul! Urmați-le credința, trăiți ca și ei, vorbiți ca și ei! Fiți statornici în credință, așa cum au fost și ei!

Și dacă crezi că liderii bisericii nu sunt demni de încredere (unii sunt buni, alții sunt răi; unii stau, alții pleacă; unii ți-au lăsat un gust plăcut, pe când alții ți-au lăsat un gust amar), atunci privește la capul bisericii și imită-L pe El, liderul nostru suprem și exemplul suprem de credință, „Isus Hristos”, Cel care „este același ieri și azi și în veci” (13:8). El este neschimbător, imuabil, consecvent în mod desăvârșit. El este „Isus”, Salvatorul, Cel care Își salvează poporul de păcatele sale. El este „Hristos”, Unsul, Mesia, Cel trimis, Fiul lui Dumnezeu. El este Cel care nu se schimbă, Cel care este „același ieri și azi și în veci.”

Isus Hristos este același „ieri” pentru că El este Dumnezeul trecutului, Dumnezeul creației și Dumnezeul răscumpărării, Cel care a murit și a înviat. El este același „azi”, pentru că El este Dumnezeul prezentului, Cel care mijlocește pentru noi la dreapta lui Dumnezeu, marele nostru Preot (5:6; 6:20; 7:17, 21, 24-25, 28; 9:24). El este același „în veci”, pentru că El este Dumnezeul viitorului, Domnul cel veșnic, înaintea căruia orice genunchi din acest univers se va pleca într-o zi (Fil. 2:10-11).

Și pentru că El este întotdeauna același, poți să ai încredere în El! El este „Cel ce este, Cel ce era și Cel ce vine” (Rev. 1:8). El este Dumnezeul Vechiului Testament și Dumnezeul Noului Testament. El este Domnul bisericii. Dacă a existat vreodată un conducător / lider în care să putem avea încredere absolută tot timpul și pentru totdeauna, atunci acela este Isus Hristos. Oamenii ne pot dezamăgi, însă El nu ne va dezamăgi niciodată. Oamenii vin și pleacă, însă El nu ne va părăsi niciodată. Liderii evlavioși ne vor îndrepta privirea către El, pentru că El este exemplul absolut, desăvârșit și neschimbabil pe care trebuie să-l urmăm. El nu se schimbă niciodată. Întotdeauna te poți baza pe El. „Tu ai întemeiat în vechime pământul, și cerurile sunt lucrarea mâinilor Tale. Ele vor pieri, dar Tu vei rămâne; toate se vor învechi ca o haină; le vei schimba ca pe un veșmânt, și se vor schimba. Dar Tu rămâi Același, și anii Tăi nu se vor sfârși” (Ps. 102:25-27). „Căci Eu sunt Domnul, Eu nu Mă schimb” (Mal. 3:6).

Când privești la sfârșitul vieții acelor lideri evlavioși ce au avut o influență bună în viața ta, nu uita că lucrul acesta s-a întâmplat doar în măsura în care ei L-au reflectat pe Salvatorul nostru măreț, etern, adevărat și neschimbător.

Așadar, îi respectăm pe liderii evlavioși atunci când le urmăm exemplul de credincioșie. Și observați, de asemenea, versetul 17...

II. Ne Respectăm Liderii Evlavioși Atunci Când Ne Supunem Conducerii Lor Pastorale (13:17).

Societatea din zilele noastre nu agreează deloc ideea de supunere. Spiritul vremii noastre este: „Fac ce vreau! Nimeni nu poate să-mi spună ce să fac.” Din păcate, această atitudine se infiltrează și în biserică uneori. Însă această lipsă de supunere reciprocă, această lipsă de respect pentru autoritate creează haos, anarhie, dezbinare, lipsă de unitate și, în cele din urmă, eficiența bisericii este slăbită, iar Satan câștigă teren. Însă apostolul ne îndeamnă astfel: „Ascultați de mai marii voștri și fiți-le supuși” (13:17a). De ce? Pentru că...

1. Ei Sunt Învestiți Cu Autoritate Divină.

Îndemnul acesta avea o semnificație deosebită pentru acești credincioși evrei care erau ispitiți să renunțe la creștinism și să se întoarcă la iudaism. Acum era cel mai potrivit moment pentru ei să asculte de liderii lor evlavioși. În mod clar, ei nu învățaseră să urmeze exemplul liderilor, iar în biserică prevala o atitudine de independență.

Însă, trebuie să „ascultăm” de liderii evlavioși și să ne supunem conducerii lor – să ascultăm de învățătura lor, de deciziile lor și să urmăm direcția pe care o dau bisericii. Și trebuie să ne „supunem” autorității lor, căci autoritatea lor vine de la Domnul bisericii (și chiar și de la biserică).

Conducerea cu autoritate este esențială pentru unitatea, armonia și eficiența bisericii. Ascultarea implică supunere. Nu e vorba despre o supunere oarbă, pe negândite. Nu e vorba nici despre o supunere ce se sustrage de la responsabilitate. Nu este vorba despre o supunere care intră în conflict cu învățătura sau direcția Scripturii, căci altfel avertismentul din Evrei 13:9 despre „învățături străine” nu ar avea sens. Aceasta nu înseamnă nici o supunere sectară, care te face să acționezi fără să gândești, să renunți la propriile convingeri sau să îi urmezi orbește pe alții. Mai degrabă, este vorba despre o supunere inteligentă, cu discernământ, față de lideri evlavioși care au o vorbire și un comportament exemplar. Arătăm respect față de poziția și autoritatea lor, dar în același timp ne angajăm într-un dialog respectuos și bine gândit pe subiecte importante, toate acestea făcându-le în supunere față de Domnul bisericii.

Cei care sunt chemați de Dumnezeu să fie lideri ai bisericii, cei care au darurile necesare, care au câștigat respectul bisericii, care întrunesc calificările biblice și care au un comportament și o vorbire curată și puternică, sunt oameni care conduc cu autoritate divină, iar noi le datorăm ascultare și supunere (cf. 1 Tes. 5:12-13). Asta spune textul biblic: „Ascultați... și fiți-le supuși!” În mod clar, aici nu este vorba despre liderii corupți (cf. Ezechiel 34) – cei care îi duc pe oameni într-o direcție greșită, le dau o învățătură falsă și care nu trăiesc o viață curată din punct de vedere moral. Apostolul nu vorbește aici despre astfel de lideri. Biserica este învestită cu autoritate și are o procedură anume pe care trebuie s-o aplice în cazul liderilor păcătoși și corupți (ex. 1 Tim. 5:20). Însă nu despre asta este vorba aici. Apostolul vorbește despre evreii care nu s-au supus liderilor lor, care erau oameni evlavioși, a căror credință ar fi trebuit s-o urmeze și a căror viață era o mărturie a spiritualității lor. De aceea autorul îi îndeamnă să urmeze exemplul liderilor lor, să îi asculte și să li se supună.

Trebuie să avem grijă ca spiritul vremii să nu se infiltreze în bisericile noastre, iar relația cu liderii bisericii să fie o relație sănătoasă, transparentă și de supunere reciprocă. Trebuie să ne supunem liderilor evlavioși, așa cum ne supunem Domnului bisericii. Dacă nu facem asta, înseamnă că nu ne supunem lui Hristos Însuși, și în cazul acesta biserica se află într-un mare pericol.

Trebuie să ne supunem conducerii lor pentru că sunt învestiți cu autoritate divină. Și trebuie să ne supunem conducerii lor pentru că…

2. Ei Vor Da Socoteală Pentru Grija Lor Pastorală.

„... Căci ei priveghează asupra sufletelor voastre, ca unii care au să dea socoteală de ele” (13:17b). Liderii evlavioși nu sunt niște dictatori care pretind supunere oarbă bazată pe frică. Ei sunt păstori care se îngrijesc zilnic de turma lui Dumnezeu (cf. Ez. 3:17-18). Aceasta este responsabilitatea liderilor bisericii – să vegheze la bunăstarea spirituală și fizică a oamenilor ce le-au fost încredințați. Ei „priveghează asupra sufletelor voastre” (lit. „ei stau treji peste voi”), „ca unii care au să dea socoteală” – vor da socoteală bisericii și, mai important, vor da socoteală lui Dumnezeu Însuși.

Liderii evlavioși sunt păstori. Ei hrănesc turma lui Dumnezeu, o protejează de pericole și o conduc în direcția bună. De asemenea, se îngrijesc de bunăstarea turmei. Așadar, liderii bisericii sunt responsabili de tine. Și cu cât grija lor e mai mare, cu atât mai mult le datorăm loialitate și ascultare.

Trebuie să ne supunem liderilor bisericii pentru că (1) sunt învestiți cu autoritate divină, pentru că (2) vor da socoteală pentru grija lor pastorală și pentru că...

3. Ei Merită Să Slujească Cu Bucurie.

„... Pentru ca să poată face lucrul acesta cu bucurie, nu suspinând” (13:17c). Noi trebuie să ne respectăm liderii, arătându-le ascultare și supunere, pentru ca ei să își poată duce la îndeplinire responsabilitățile „cu bucurie, nu suspinând.” Munca păstorului nu trebuie să fie niciodată o povară din cauza oilor rebele, nerecunoscătoare, nerespectuoase și arțăgoase. Datoria noastră este să le ușurăm sarcina, să fim o bucurie pentru ei, nu o povară.

Se recunosc ușor bisericile care nu își respectă liderii și nu sunt pe aceeași lungime de undă cu ei. Membrii acestor biserici se plâng mereu (precum copiii lui Israel care l-au împovărat atât de mult pe Moise încât aproape l-au omorât). Își critică mereu liderii cu răutate, dărâmându-i. Însă nu așa trebuie să fie! Conducerea cu bucurie sau cu suspin depinde de modul în care te porți cu liderii bisericii tale. Ei se bucură atunci când tu asculți, te supui, îi respecți și îi cinstești, însă nu pentru că așa pot să facă ce vor, ci pentru că în felul acesta poporul lui Dumnezeu este fericit, roditor și unit.

„Bucuria” ar trebui să caracterizeze bisericile noastre, și nu „cârtirea”. În bisericile noastre ar trebui să fie (1) oameni mulțumiți, care se bucură în Domnul, care își respectă liderii și îi urmează cu bucurie și (2) lideri fericiți, care conduc cu bucurie oamenii lui Dumnezeu înspre o relație tot mai profundă cu Hristos și unii cu alții.

O biserică unită, care gândește în perspectivă, Îl slujește pe Dumnezeu în mod activ, o biserică în care membrii ei arată dragoste față de ceilalți și se bucură unii de alții, crescând împreună în adevăr și folosindu-și darurile pentru a-L glorifica pe Dumnezeu, este o biserică binecuvântată. Dintr-o astfel de biserică își doresc oamenii să facă parte și într-o astfel de biserică necredincioșii cad cu fața la pământ spunând: „Dumnezeu este în mijlocul vostru” (1 Cor. 14:25). Trebuie să ținem minte întotdeauna că biserica nu este a noastră. Este biserica lui Hristos – El este suveran peste biserica Sa. Iar noi suntem responsabili în fața Sa. Liderii noștri sunt responsabili în fața Sa. A le împovăra slujba înseamnă a-i nimici pe cei pentru care a murit Hristos.

Nu este „de niciun folos” (13:17d), spune autorul, să-i faci pe liderii tăi să suspine sub povara răzvrătirii, a împotrivirii și a certurilor. Aceste lucruri care nu sunt de niciun folos îi istovesc și îi descurajează pe lideri, iar lucrul acesta este devastator pentru biserică.

Mulți pastori renunță la lucrare pentru că este prea împovărătoare. Când predam la Stephen Olford Center în Memphis, veneau acolo pastori din toată lumea, iar mulți dintre ei erau pe punctul de a renunța la lucrare, pentru că nu mai puteau suporta. Erau descurajați și dezamăgiți de lucrare. Ceea ce credeau că va fi o bucurie s-a transformat într-o sursă de suspine. Iar când se întâmplă asta, toți au de pierdut. Atât pastorul, cât și biserica își pierd bucuria și rodnicia în Domnul.

Se întâmplă uneori să fie nevoie de schimbări în conducere? Da! Și există un mod în care se poate face lucrul acesta. Însă nu despre asta este vorba aici. Noi discutăm acum despre o viață bisericească normală, sănătoasă – oameni ai lui Dumnezeu care trăiesc împreună în armonie și supunere reciprocă.

Așadar, ne cinstim liderii evlavioși atunci când le urmăm exemplul de credincioșie și când ne supunem conducerii lor pastorale. De asemenea...

III. Ne Respectăm Liderii Evlavioși Atunci Când Ne Rugăm Pentru Provocările Ce Le Întâmpină În Slujire (13:18-19)

Epistola scoate în evidență câteva lucruri despre biserica aceasta de evrei, care nu își respecta liderii și nu creștea spiritual. De asta aveau nevoie de sfaturi și mustrări serioase și repetate. Ceva se întâmplase în relația dintre pastor (liderul bisericii) și adunare. Poate că biserica își imagina că pot rezolva mai multe prin critică decât prin rugăciune și dialog. În orice caz, liderul bisericii nu le dă cu bâta peste cap și nu îi mustră pentru atitudinea lor, ci mai degrabă, îi îndeamnă: „Rugați-vă pentru noi” (13:18a).

De ce trebuie să ne rugăm pentru liderii bisericii noastre? Pentru că...

1. Au Nevoie De Rugăciunile Noastre Pentru A Face Față Criticilor.

„Rugați-vă pentru noi; căci suntem încredințați că avem un cuget bun, dorind să ne purtăm bine în toate lucrurile”(13:18). Se pare că acești credincioși evrei criticau comportamentul liderului bisericii. De asta el și-a cercetat „cugetul” și își afirmă hotărârea de a se „purta bine în toate lucrurile.” În loc să răspundă cu mânie sau într-un mod răzbunător, el le cere să se roage pentru el. Când un lider le cere oamenilor săi să se roage pentru el, acesta este un act de smerenie, o expresie a dependenței și o recunoaștere a nevoii sale.

Nu există un mod mai bun de a răspunde criticilor decât cu smerenie. „Am nevoie de rugăciunile voastre”, le spune el, rugăciuni de încurajare și mijlocire, rugăciuni pentru înțelepciune și har. Eu nu le știu pe toate și nu am toate răspunsurile. Nu mă port și nu vorbesc întotdeauna așa cum ar trebui. Am nevoie să vă rugați pentru mine ca Dumnezeu să mă ajute în lucrare. Simt mereu atacurile lui Satan în lucrare, și am nevoie de protecția rugăciunilor voastre. Vă rog, rugați-vă pentru mine!”

O astfel de cerere de rugăciune smerită are, cu siguranță, un rol vindecător. Este catalizatorul restabilirii unității și stimulează reînnoirea dragostei bisericii pentru liderul său. Este ramura de măslin care îi face să accepte învățăturile și sfaturile sale de bunăvoie și, de asemenea, alungă criticile. În orice caz, orice s-ar fi întâmplat, conștiința lui este curată, „... căci suntem încredințați că avem un cuget bun.” În ciuda criticilor lor, conștiința lui este curată. Fără îndoială, unele din învățăturile sale fuseseră cu totul noi pentru acești credincioși evrei. Poate că învățătura sa despre preoția levitică și despre jertfele și ritualurile vechi-testamentare care s-au împlinit în Hristos și nu mai erau acum necesare, era prea mult pentru ei. Totuși, el îi asigură că și-a cercetat faptele, atitudinile, motivațiile și învățăturile și este „încredințat / convins” în cugetul și conștiința sa că învățătura sa este corectă și plină de dragoste, că sfaturile sale sunt necesare și binevenite și că motivațiile sale sunt curate și deschise. El nu știe să fi spus sau făcut ceva ce ar trebui să retragă sau pentru care să își ceară scuze sau care să fi cauzat atitudinea lor față de el. De asemenea, le spune că nu le poartă pică pentru ceea ce se întâmplase. Nu este arogant din cauza poziției sale și nu îi ia de sus, ci vine cu smerenie înaintea lor: „... dorind să ne purtăm bine în toate lucrurile.”

Se pare că oamenii criticaseră comportamentul liderului bisericii, iar acesta, după ce s-a cercetat, spune: „Vreau să mă port bine în toate lucrurile.” Rugămintea pe care le-o adresează ne amintește de rugămintea pe care Pavel le-o face corintenilor: „Am dat drumul gurii față de voi, corintenilor! Ni s-a lărgit inima. Înțelegeți-ne bine! N-am nedreptățit pe nimeni, n-am vătămat pe nimeni, n-am înșelat pe nimeni. Nu spun aceste lucruri ca să vă osândesc, căci am spus mai înainte că sunteți în inimile noastre pe viață și pe moarte” (2 Cor. 6:11; 7:2-3). Și din nou: „Și eu voi cheltui prea bucuros din ale mele și mă voi cheltui în totul și pe mine însumi pentru sufletele voastre. Dacă vă iubesc mai mult, sunt iubit cu atât mai puțin?”(12:15). Ce contrast era între suferința îndurată de Pavel pentru corinteni și bucuria pe care i-o făcuseră filipenii (1:3-4) și tesalonicenii (1 Tes. 2:19-20; 3:9)!

Ce provocare pentru noi, nu-i așa? Sunt implicat în lucrarea pastorală de mulți ani și am avut și eu parte de critici, deci știu despre ce vorbesc. Acum predau și mentorez mulți pastori a căror lucrare este o povară, și nu o bucurie, din cauza criticilor. Ei îl iubesc pe Domnul și vor ce e mai bun pentru oamenii lui Dumnezeu. Ei se dăruiesc pe ei înșiși mereu și mereu, luând locul cel mai de jos, punându-se la dispoziția și la mila bisericii și primesc în schimb respingere, împotrivire și acuzații false. Inimile lor sunt astfel rănite din cauza certurilor și a tensiunilor.

Curând se descurajează și încep să creadă că nu se descurcă, sau că Dumnezeu poate nu i-a chemat de fapt la lucrarea pastorală, sau că poate ar fi mai bine ca altcineva să conducă biserica lor. Uneori este necesar lucrul acesta, însă adesea nu este. De obicei, acești bărbați sunt slujitori adevărați care slujesc cu hărnicie poporul lui Dumnezeu.

Liderii bisericii nu sunt perfecți. Se poate întâmpla uneori ca, pe bună dreptate, să nu fii de acord cu ei, însă trebuie să le arăți respect în continuare și să te porți blând cu ei. Merită să-i încurajăm și să îi sprijinim în rugăciune atunci când se smeresc, când au conștiința curată și când se poartă bine în toate lucrurile.

Ne respectăm liderii evlavioși atunci când ne rugăm pentru provocările pe care le întâmpină în lucrare. Ei au nevoie de sprijinul nostru în rugăciune pentru a face față criticilor și…

2. Au Nevoie De Rugăciunile Noastre Pentru A Face Față Lipsei De Unitate.

„Mai ales vă rog cu stăruință să faceți lucrul acesta, ca să vă fiu înapoiat mai curând” (13:19). Aceasta este o cerere specifică, urgentă și sfâșietoare. Nu știu ce se întâmplase între acești credincioși evrei, însă pastorul lor îi imploră să se roage ca să se poată întâlni și să aibă părtășie din nou cât mai curând. Nu știu dacă criticile lor sau alte împrejurări duseseră la această înstrăinare, însă orice ar fi fost, el îi imploră să se roage ca această distanțare, această ruptură să fie reparată și să fie restaurate unitatea, armonia, pacea, bucuria și părtășia.

Dezbinarea este o mare povară pentru liderii evlavioși, pentru că ei știu „ce plăcut și ce dulce este să locuiască frații împreună” (Ps. 133:1-3). Ei știu că dezbinarea este o problemă a bisericii pe care Domnul Isus a prevăzut-o și pentru care s-a rugat în Ioan 17.

Observații Finale

Așadar, din pasajul acesta, vedem că „O biserică sănătoasă își respectă liderii evlavioși.” Ne respectăm liderii evlavioși în trei moduri: (1) urmându-le exemplul de credincioșie; (2) supunându-ne conducerii lor pastorale; și (3) rugându-ne pentru provocările ce le întâmpină în slujire.

În cele din urmă, însă, totul se reduce la rugăciune. Așa că, haideți să ne angajăm cu toții să ne rugăm pentru pastorii noștri, pentru cei implicați în slujire și pentru liderii bisericii! Ei au nevoie de rugăciunile voastre, le doresc și le merită. Ei poartă zilnic poverile bisericii și grija pentru biserică. Te încurajez să te implici activ în rugăciune în biserica ta, sprijinind brațele liderilor bisericii, așa cum au făcut Aaron și Hur pentru Moise în Exod 17. Poți fi un „partener de rugăciune ca Aaron și Hur”, care se roagă pentru liderii săi, atunci când ei se întâlnesc ca să discute despre lucrurile spirituale și practice ale bisericii. Roagă-te pentru ei să aibă înțelepciune, compasiune, discernământ și credincioșie față de adevăr!

Mai presus de toate, haideți să ne respectăm liderii urmând exemplul lor de credincioșie, supunându-ne conducerii lor pastorale și rugându-ne pentru provocările pe care le întâmpină în lucrare. Aceasta este singura soluție pentru biserică și pentru lume.

III. Schițe De Predici

Titlul: Scrisori către cele șapte biserici: Laodiceea – Boala prosperității (Apoc. 3:14-22)

Tema: O biserică ce devine independentă față de Hristos poate deveni inutilă pentru El

Punctul 1: Hristos cunoaște atitudinea fiecărei biserici (3:15-17)

1a) El știe când o biserică ajunge mulțumită de sine (15-16)

1b) El știe când o biserică se auto-amăgește (17)

Punctul 2: Hristos cunoaște nevoia fiecărei biserici (3:18-19)

El știe că avem nevoie de…

2a) … bogățiile Lui pentru a ne vindeca de sărăcie spirituală (18a)

2b) … haine albe pentru a ne acoperi goliciunea spirituală (18b)

2c) … alifie pentru ochi ca să ne vindecăm de orbire spirituală (18c)

2d) … pedeapsa Lui care să ne ducă la pocăință spirituală (19-21)

Concluzie: „Cine are urechi să asculte ce zice bisericilor Duhul” (3:22).

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Журнал для пасторов Net, Rus Ed 38, Зимнее Издание 2021

Служение…Института Библейского Проповедования

Усиливая церковь через библейское руководство и проповедь

Автор: Професор Роджер Паскоу, Президент,
Email: [email protected]

I. Усиливая Описательную Проповедь
“Проповедуя Ветхозаветные Повествования” (Ч. 1)

В этом издании The Net Pastor’s Journal я хочу представить тему проповеди ветхозаветных повествований, которую я буду развивать в следующем издании.

Во-первых, мне нужно сделать несколько вводных замечаний о непреходящем значении Ветхого Завета. Обратите внимание на то, что Священное Писание говорит о Ветхом Завете. Например…

Послание к Римлянам 15: 4: «Ибо все, что писано было прежде, написано нам в наставление, чтобы мы терпением и утешением Писаний сохраняли надежду».

1 Кор. 10:11: «Все это происходило с ними, как образы, а описано в наставление нам».

2 Тим. 3: 16-17: «Все Писание Богодухновенно и полезно для научения, для обличения, для исправления и для наставления в праведности, да будет совершен человек Божий и подготовлен ко всякому доброму делу».

Луки 24:27: «И начав от Моисея из всех пророков, он изъяснял им сказанное о Нем во всем Писании». Здесь Иисус, живое Слово, открыл и объяснил написанное слово Ветхого Завета. относительно его свидетельства о Самом себе.

Во-вторых, позвольте мне просто описать три раздела, которые составляют структуру В.З. …

1. Тора / Закон (от Бытия до Второзакония). Она охватывает период от начала времен до входа в землю обетованную.

2. Пророки:

а) Ранние Пророки (книга Иисуса Навина, книга Судей, 1-2 Царств, 3 и 4 Царств). Этот раздел охватывает период от входа в землю обетованную до пленения.

б) Поздние Пророки. Они состоят из 31/2 главных пророков (включая ½ книги Даниила) плюс 12 второстепенных пророков = всего 15½, а именно:

До пленения: Иона, Амос, Осия, Михей, Исайя, Наум, Аввакум, Софония, Иоиль (всего 9)

Во время плена: Иезекииль, Авадия, Даниил, Иеремия (всего 3½)

После пленения: Аггей, Захария, Малахия (всего 3)

3. Писания:

Малые свитки: Руфь, Есфирь, Плач Иеремии

Теологическая история: 1 and 2 Паралипоменон, Ездра, Неемия, ½ Даниила.

Мудрость: Иов, Притчи, Песня песней, Екклесиаст

Поэзия: Псалмы

I. Введение В Ветхозаветные Повествования

Что такое повествование? Проще говоря, повествование (или история) - это хроника связанных событий, которые происходят в течение определенного периода времени. Таким образом, основной характеристикой повествования является движение, хронологическое и основанное на опыте движение (то есть не фотография, а скорее фильм). Истории не просто связывают возникновение событий во времени, они также связывают эти события вместе - каждое действие в истории порождает другое действие или реакцию. Это создает цепочку событий, которая в конечном итоге приводит к заключению, что является очень важной частью истории, потому что именно оно и завершает историю. В заключении изложены последствия произошедшей цепочки действий.

Итак, у каждой истории есть начало, середина и конец, как и у проповеди, и каждый из этих разделов взаимозависим друг от друга. В начале описывается ситуация, нужда, проблема. В середине показано, какие действия предпринимаются в ответ на ситуацию, нужду или проблему, описанную в начале. Конец развивается из середины в том смысле, что он сообщает вам результаты действий, предпринятых в середине. Таким образом, конец также относится и к началу (и к середине), поскольку он отвечает на нужду, ситуацию, проблему, с которых и началась история.

Таким образом, истории не только описывают события, происходящие во времени, но они предназначены для организации этих событий, чтобы придать «логический смысл и форму бессвязным в других отношениях событиям», чтобы жизнь, изображенная в истории, не была «бессмысленным беспорядком разрозненных переживаний» (Том Лонг, «Проповедь и литературные формы Библии», с.72). На самом деле вся жизнь - это повествование, не то, что она «ничего не означает», как утверждал Шекспир, но то, что у него есть цель и смысл, потому что Бог все контролирует, реализуя Свои суверенные цели. Вот почему личные свидетельства имеют такую силу.

Есть несколько типов повествования. В целях данной статьи, когда мы говорим о повествовании, мы имеем в виду «историческое» повествование с историческими моментами (то есть реальные истории, имевшие место в истории), если только намерения писателя не являются противоположными. Таким образом, за Библией стоит настоящая история История Ветхого Завета в том виде, в каком она у нас есть, по сути, является историей литературной. Частично она может иметь устную предысторию, в определенных разделах могут быть обнаружены различные источники, но у нас есть литература, содержащая повествование, уходящее корнями в историю.

Всегда полезно помнить, что, как и новозаветные авторы, ветхозаветные авторы были не только богословами, но и искусными писателями, как отмечает Том Лонг:

«Библейские писатели были литераторами значительного мастерства и изысканности, которым были известны творческие, даже игривые возможности языка. Однако этим художественным тенденциям не было дано полной свободы, но они были дисциплинированы более крупными теологическими целями, которыми руководствовался писатель ... Эта высокая теологическая цель поставила библейских авторов ... в центр взаимодействия двух сил. С одной стороны, они верили в непоколебимый характер Божьей воли, постоянство божественного обетования, и были уверены, что у Бога есть гармоничный план творения. С другой стороны, они знали, что человеческая история на самом деле была беспорядочной, человеческая свобода была случайной, а люди были упрямыми и стойкими. Повествование стало особенно подходящей литературной формой для охвата максимально полного диапазона взаимодействия между этими противостоящими силами... Короче говоря, библейские писатели создавали повествования не в вакууме, а в борьбе за соответствие литературной формы и их богословского мировоззрения» (Томас Лонг “Проповедь и литературные формы Библии”, с. 67).

II. Общие Характеристики Еврейского Повествования

1. Еврейское Повествование Сценично

Это наиболее распространенная характеристика (например, Давид и Голиаф). Действие разбито на серию сцен в различных условиях. Обычно существует особая связь между действием, персонажами, участвующими в действии, и обстановкой. Обстановка создает особую атмосферу. Итак, когда вы проповедуете Вехий Завет, обратите внимание на…

а) Персонажи. Как они описаны (их статус, имя, происхождение)? Кто причастен? Как они взаимодействуют? Авторы используют разные приемы для охарактеризования людей, о которых пишут:

1) Описание. В рассказе на иврите очень мало деталей; просто общие описания. Повествование на иврите меньше заинтересовано в представлении внешности персонажа, чем в том, чтобы направить читателя к пониманию того, что это за человек.

2) Интернационализация. Рассказчик открывает читателю окно в ментальное или эмоциональное состояние персонажа. Рассказчик может комментировать мысли или мнение персонажа (например, Бытие 8: 11б; Исх. 2:24, 25). Например, рассказчик может подробно цитировать мысли персонажа (например, Исх. 2:14; Исх. 3: 3).

3) Прямой диалог. Это предпочтительный метод в повествовании на иврите для поддержания действия в сюжете - кто кому и что сказал.

4) Действия. Действия можно показать без речи. Такие безмолвные рассказы о действиях подчеркивают характер. Они служат в качестве необъявленного комментария к речи персонажа (например, Быт. 30: 33-34).

5) КонтрастContrast. Помещая персонажей рядом, автор выделяет черты характера - например, Девора и Варак (судьи 4-5). Дебора всегда решительна; Варак колеблется.

6) Точка зрения. Автор может представить информацию голосом и глазами всеведущего рассказчика или любого из нескольких персонажей в повествовании - например, Давид и Вирсавия (2 Царств 11). Это повествование начинается с предыстории рассказчика (ст. 1). Тогда читатель увидит то, что видит Давид (ст. 2). Третья перспектива - посланник (ст. 3). В оставшихся стихах главы автор переводит читателя с точки зрения одного персонажа на точку зрения другого: Давида, Урии, Иоава, посланника и Вирсавии. Оно заканчивается тем, что рассказчик напрямую обращается к читателям: «И было это дело, что сделал Давид, зло в очах Господа» (ст. 27б). Важно всегда понимать, кто говорит.

б) Диалог. (Будьте осторожны, чтобы не психологизировать сказанное. Часто первые сказанные слова указывают на суть события. Именно здесь раскрываются мотивы и мысли.

(в) Сюжет (т. е. последовательность событий). Развитие сюжета может быть простым или сложным, но оба они имеют действия, которые проходят через начало, середину и конец. Конфликты определенного типа возникают в начале, усложняются в середине и, наконец, разрешаются в конце.

г) Темп. Как продвигается повествование?

д) Рассказчик. Рассказчик может быть всеведущим, скрытым или анонимным. Он может выражать прямую точку зрения. Он может даже пройти через одного из персонажей.

2. Ветхозаветное Повествование Краткое

Ветхозаветные повествования сжаты. Поэтому обратите внимание на аранжировку и детали. Поймите, как автор выбирал свой материал. Его выбор обычно зависит от того, что он намеревается передать, то есть он включает только то, что нам нужно знать, чтобы изложить его теологическую точку зрения. Не пытайтесь предоставить детали, которые автор не сообщил нам, если они не очевидны по смыслу или из другого отрывка.

3. Ветхозаветные Повествования Проницательны

Ветхозаветные повествования показывают больше, чем говорят. Великие заявления могут быть сделаны в тонком комментарии, событии или описании. «Только изредка рассказчик раскрывает точку зрения Бога своим читателям» (Сидней Грейданус, «Современный проповедник и древний текст», с. 207). В общем, точка зрения должна быть выведена. Рассказчик обычно говорит словами и действиями персонажей повествования. Они являются его каналом для передачи его послания. Сам он обычно остается скрытым, по крайней мере, в том, что касается прямых, критических высказываний.

III. Литературная Структура И Устройства В Еврейских Повествованиях

1. Повторение. Ключевые слова, фразы, предложения, повторяющиеся мотивы (например, камни в повествовании об Иакове, вода в повествовании о Моисее) и темы.

2. Повторяющиеся модели, структуры и последовательности. Например, в книге Судей Израиль творил зло ... Бог дал им ... Бог дал избавителя ... они восстановились ... они снова сделали зло

3. Игра слов. Иногда их трудно уловить в нашем переводе, но они были бы очевидны первоначальным читателям или слушателям.

4. Поэтические строки в повествовательных контекстах (возвышенная речь). Например: «Послушание лучше жертвы и послушание лучше тука овнов» (1 Цар. 15:22).

5. Завершения книг (включения и хиазмы). Эти литературные приемы очень часто используются для формирования повествовательной структуры.

Включения – завершение для книги. Они показывают, как и где начинается и заканчивается повествование. Вы ясно видите это в повествовании Иакова (Быт. 28: 10-32: 31), где сначала «солнце зашло» над Иаковом (Быт. 28:11), а затем «… солнце взошло над ним» ( Быт.32: 31). Почему автор счел нужным включить эту деталь? Две причины:

1) Два выражения завершают этот раздел - Быт. 32:31, где «солнце взошло», связывает нас с Быт. 28:11, где «солнце зашло». Эти две фразы образуют инклюзию (включение).

2) Материал между 28:11 и 32:31 образует значительный «духовный цикл» в жизни Иакова, в котором он движется из духовной тьмы (закат - это, вероятно, самый темный период в его жизни, когда он был изгнан. из своего дома и негде было остановиться) к духовному свету (восход солнца - Иаков превратил

Хиазмы сосредотачивают внимание читателя на вершине повествования. Вы очень ясно видите перевернутую хиазмическую структуру в книге Руфь (см. Том Лонг, с. 82-86):

Начало (1: 1-22). Нисходящая спираль жизненной ситуации Ноемини и Руфи.

Середина:

а) Развитие отношений Руфи с Воозом (2: 1-23)

б) План Ноемини и ответ Руфи (3: 1-18)

в) Восходящая траектория и кульминация - ответ Вооза (4: 1-12).

Конец (4: 13-22). Искупление Вооза. Руфь и Ноеминь благословлены. Надежда восстановлена.

6. Аналогия, контраст или сравнение. Ветхозаветные повествования часто используют аналогии в переносном значении слов, таких как метафоры, сравнения, гиперболы, олицетворения (или антропоморфизмы). Таким образом, автор описывает реальность, о которой он говорит в повествовании, в терминах, которые обращаются к нашим чувствам и воображению.

Точно так же противопоставление и сравнение часто используются ветхозаветными авторами в повествовании. Например, в 1 Царств автор, не теряя времени, познакомил нас с контрастом между Анной (и ее сыном Самуилом) и Илием (и его сыновьями Офни и Финеесом). Она и ее сын получают благословение от Бога, в то время как Илия и его сыновья подвергаются суду от Бога. Точно так же у вас есть расширенный, резкий контраст между Саулом и Давидом, в котором Саул действует как фольга для Давида, то есть черты характера Саула являются полной противоположностью Давиду, и служат для подчеркивания характера Давида.

В следующем издании этого журнала я изложу некоторые предложения по изучению и проповеди повествований на иврите.

II. Усиливая Библейское Руководство

Если вы думали, что ваши брачные клятвы были единственным случаем, когда вы пообещали «почитать и повиноваться» кому-то, у меня для вас новость - это также должно быть залогом здоровой церкви перед ее лидерами. В этой статье я хотел бы развить тему «Почитание руководителей церкви» на основе книги Евреям 13: 7-8 и 17-19.

Новый Завет мало говорит об отношениях церкви с ее лидерами, но то, что там говорится, жизненно важно. Этот отрывок из послания к Евреям 13 учит нас, что «здоровая церковь чтит своих благочестивых руководителей». Автор Послания к евреям дает три увещевания, определяющие честь собрания для его руководителей.

I. Мы Почитаем Наших Благочестивых Руководителей Когда Мы Учимся Из Их Верного Опыта (13:7-8)

«Помни своих вождей / правителей» (13: 7). Мы должны «помнить» наших лидеров - тех, кто служил среди нас, тех, кто повлиял на нас и сформировал нас такими, какие мы есть сегодня (как мы думаем и действуем, и во что мы верим). Автор письма христианам из евреев говорит: «Подумайте о том, кем они были, что они говорили и делали, какое наследие они оставили, как они повлияли на вашу жизнь. Поразмышляйте об их служении среди вас». Это полезное упражнение не для ностальгии, а для того, чтобы вспомнить пример их верности и последовательности, и при этом идти в ногу с их примером. Они наши герои, наши наставники, к которым мы обращаем свой взор, и с кого берем пример. Они оказывают наибольшее влияние на нашу жизнь, те, чья жизнь является образцом христианской жизни, те, о которых мы можем иногда задумываться: «Что бы они сказали, сделали или подумали о том-то и том-то? Что они учили об этом? Как бы они отреагировали? Какой совет они дали бы нам в этой ситуации? »

Мы живем в эпоху, когда мало уважают лидеров, особенно представителей предыдущего поколения. «Как только они ушли, они ушли, - говорят они, - и мы переходим к более новым и лучшим вещам. Старое было подходящим для того времени и возраста, но сейчас мы стали более прогрессивными, все изменилось ». Этот автор послания к евреям говорит: «Нет! Напротив, помните старые вехи, проверенные и верные пути. Помните тех, кто утвердил вас в истине. Вспомните тех, кто формировал вашу веру. Помните тех, кто трудился среди вас, действовал с верой, служил первопроходцами с Евангелием ». Апостол призывает нас учиться у них ...

1. Мы Должны Учиться На Примере Того, Чему Они Учили (13: 7а)

«… Который сказал вам слово Божие…» (13: 7а). Слово Божье было предметом их разговоров, их учений, их проповедей. Они не говорили и не проповедовали о несерьезных вещах. Они не читали последние практические проповеди. Они проповедовали вам Евангелие. Они назидали церковь, укрепляли вас в вашей святейшей вере. Их учение и беседы были основой церкви. Если копнуть глубже, вы обнаружите, что их учение все еще живо. Возможно, их здесь нет физически, но они определенно здесь духовно.

Мы чтим их, когда учимся на их верном примере. Мы должны учиться на примере того, чему они учили. И...

2. Мы Должны Учиться На Примере Того, Как Они Жили (13:7б-8)

«Принимая во внимание результат их поведения, подражайте их вере» (13:7б). Их «вера» относится к тому, чему они учили, верили и жили. Это, несомненно, относится как к истине Писания, в которую они верили, так и к личному доверию Богу, которое они практиковали. У этих верующих-евреев, к которым здесь обращаются, было искушение отречься от своей христианской веры и вернуться к своим старым иудаистским обычаям и верованиям. Так что это увещевание было особенно уместным …

a) Подражайте их вере в их надежде Бога - вере, благодаря которой вы живете в зависимости от Бога; вера, которой вы доверяете Богу обеспечить все ваши нужды, согласно Его богатству в славе через Христа Иисуса; вера, с которой вы смотрите в будущее, не зная, к чему оно может привести.

б) Подражайте их вере в истину Божью вере, однажды переданной святым (Иуда 3), вдохновенным Священным Писаниям, содержащим все, что нам нужно для жизни и благочестия (2 Пет. 1: 3), вере, которая составляет эту суть истины, которой мы верим, которой мы доверяем и которой учим.

«Подражайте» их вере. Это не означает слепого следования за ними только потому, что они некогда передали веру святым (Иуда 3), вдохновенные Писания, содержащие все, что нам нужно для жизни и благочестия (2 Пет. 1: 3), веру, составляющую часть вашей истории, или просто потому, что вы эмоционально привязаны к ним. Но следуйте за ними, «учитывая результат их поведения». После тщательного взвешивания своей жизни и учений, после тщательного изучения результатов своей жизни, после наблюдения за плодами своего свидетельства, после неоднократного рассмотрения успешного наследия своей жизни, после рассмотрения всей своей жизни (от начала до конца, с ног до головы), понаблюдав за тем, как они прожили свою жизнь, следуйте их примеру! Подражайте их вере, живите, как они жили, говорите, как они говорили. Будьте стойкими в вере, такими же, какими были они.

И чтобы вы не думали, что руководители церкви могут быть ненадежными (некоторые хорошие, некоторые плохие; некоторые остаются, некоторые уходят; некоторые оставили приятный привкус во рту, другие - неприятный), тогда подумайте и подражайте главе церкви. Церковь, наш верховный лидер и высший пример веры, «Иисус Христос», Тот, Кто «вчера, сегодня и вовеки тот же» (13: 8). Он неизменен, неизменен, совершенно последователен. Он «Иисус», Спаситель, Тот, кто спасает свой народ от их грехов. Он «Христос», Помазанник, Мессия, Посланный, Сын Божий. Он неизменный, Тот, Кто «вчера, сегодня и вовеки тот же».

Иисус Христос тот же «вчера», потому что Он - Бог прошлого, Бог творения и Бог искупления, Тот, Кто умер и воскрес. Он тот же «сегодня», потому что Он Бог настоящего, Тот, Кто ходатайствует за нас одесную Бога, наш Великий Первосвященник (5: 6; 6:20; 7:17, 21, 24-25, 28; 9:24). Он тот же «вовеки», потому что Он - Бог будущего, Вечный Господь, перед которым однажды преклонится каждое колено во вселенной (Фил. 2: 10-11).

А поскольку Он всегда один и тот же, вы можете на Него положиться. Он - «Тот, Кто был, и есть, и Кто грядет» (Откр. 1: 8). Он - Бог Ветхого Завета, и Он – Бог Нового Завета, Он - Господь церкви. Если когда-либо и существовал царь/лидер, которому мы можем безоговорочно доверять время и вечность, то это - Иисус Христос. Человеческие лидеры могут подвести нас, но Он никогда не подведет. Лидеры-люди могут приходить и уходить, но Он никогда не покидает нас. Благочестивые руководители указывают нам на Него, потому что Он - наш полный, совершенный и неизменный пример для подражания. Он никогда не меняется.

На Него всегда можно положиться. «В начале Ты основал землю, и небеса - дело рук Твоих. Они погибнут, но Ты пребудешь, и все они, как риза, обветшают, и как одежду Ты переменишь их, и они изменятся. Но Ты тот же, и лета Твои не кончатся». (Пс. 102: 25-27). «Ибо Я Господь, Я не изменяюсь» (Мал. 3: 6).

Когда вы думаете о том как завершили свой путь церковные лидеры тех времен, которые навсегда повлияли на вас, помните, что они делали это только в той мере, в какой они являлись отражением нашего великого, вечного, истинного и неизменного Спасителя.

Итак, мы чтим наших благочестивых руководителей, когда учимся на их верном примере. Также обратите внимание на стих 17 ..

II. Мы Почитаем Наши Благочестивых Лидеров, Когда Мы Подчиняемся Их Пасторскому Руководству (13:17).

Современное общество не любит никому уступать или подчиняться. Дух нашей эпохи таков: «Я сделаю все по-своему. Никто не скажет мне, что надо делать». К сожалению, такое отношение иногда проникает в церковь. Но такое отсутствие взаимного подчинения, такое неуважение к власти порождает хаос, анархию, разделение и разобщенность, и в конечном итоге эффективность церкви ослабляется, и сатана получает преимущество. Но апостол увещевает нас: «Повинуйтесь наставникам вашим и будьте покорны им» (13: 17а). Почему? Потому что...

1. Они Наделены Божественной Властью.

Это увещевание имело особое значение для верующих-евреев, которые испытывали искушение отказаться от христианства и вернуться в иудаизм. Если когда-нибудь им и нужно было повиноваться своим благочестивым руководителям, так это сейчас. Очевидно, они не научились подражать своим лидерам, и в церкви преобладала позиция независимости.

Но мы должны «повиноваться» благочестивым церковным лидерам в их управлении - в их учении, решениях и руководстве церковью. И мы должны «покориться им» в отношении их власти, поскольку их власть исходит от Господа церкви (а также от самого собрания).

Авторитетное руководство необходимо для единства, гармонии и эффективности. Послушание подразумевает подчинение, уступчивость. Это не означает слепое, бездумное подчинение. Это не означает подчинение, уклоняющееся от ответственности. Это не означает подчинение, которое противоречит библейскому учению или указаниям в Писании, иначе увещевание в Евреям 13: 9 о «странных учениях» было бы бессмысленным. Это не означает культовое подчинение, когда вы перестаете думать, отказываетесь от своих убеждений или слепо следуете за другими. Скорее, это разумное и проницательное подчинение благочестивым руководителям, чья речь и поведение являются образцовыми.

Мы уважаем их положение и авторитет, и в то же время ведем вдумчивый и уважительный диалог по интересующим их вопросам, подчиняясь Господу церкви.

Те, кого Бог призывает к руководству церковью, которые обладают соответствующими дарами, которые заслужили уважение собрания, соответствуют библейским требованиям, и чьи речь и поведение чисты и убедительны, - это те, кто правит с божественной властью, кем мы являемся подчиняться и кому мы должны подчиняться (ср. 1 Фес. 5: 12-13). Вот что сказано в тексте: «Подчиняйтесь ... и будьте покорны!» Очевидно, здесь не рассматриваются коррумпированные лидеры (ср. Иез. 34) - те, кто ведет других в неверном направлении, те, кто проповедует ложные учения, те, чья жизнь не является морально чистой. Апостол не об этом пишет. Есть процесс и божественная власть, наделенная церковью, чтобы бороться с коррумпированным, греховным руководством (например, 1 Тим. 5:20). Но проблема не в этом. Проблема здесь, очевидно, в том, что евреи не подчинялись своим лидерам, которые были благочестивыми людьми, чьей вере они должны были следовать, и чьи жизни свидетельствовали об их духовности. Именно поэтому автор призывает их подражать своим лидерам, подчиняться им и быть в послушании им.

Нам нужно убедиться, что дух века не проникает в наши церкви, и чтобы наши отношения с нашими церковными лидерами были здоровыми, прозрачными и взаимно подчиненными. Нам нужно подчиняться благочестивым лидерам, как мы подчиняемся Господу церкви. Неспособность сделать это - отказ подчиниться Самому Христу, и это подвергает собрание серьезной опасности.

Мы должны подчиниться их власти, потому что они наделены божественной властью. И мы должны подчиниться их власти, потому что ...

2. Они Неусыпно Пекутся О Душах Наших.

«... ибо они бдят ваши души, как те, кто должен будет дать отчет» (13: 17б). Они не диктаторы, которые требуют беспрекословного подчинения, основанного на страхе. Это заботливые пастыри, которые ежедневно заботятся о благополучии Божьего стада (ср. Иез. 3: 17-18). Это обязанность церковных лидеров - быть бдительными в отношении духовного и физического благополучия своих людей. Они «наблюдают за вашими душами» (букв. «Они бодрствуют над вами»), «как те, кто должен будет дать отчет» - отчет церкви и, что более важно, отчет самому Богу.

Благочестивые церковные лидеры - пастухи. Они пасут стадо Божье. Они защищают стадо от опасности. Они ведут стадо в правильном направлении. Они заботятся о благополучии стада. Итак, ради вас руководители церкви несут большую ответственность. Чем больше они заботятся о нас, тем больше мы в долгу перед ними в верности и послушании.

Мы должны подчиняться нашим благочестивым церковным руководителям, потому что 1) они наделены божественной властью, потому что 2) они несут ответственность за нас, и дают нам пасторскую заботу и потому что ...

3. Они Заслуживают Радостного Служения.

«... чтобы они делали это с радостью, а не воздыхая» (13: 17в). Мы должны чтить их послушанием и покорностью, чтобы они могли выполнять свои обязанности «с радостью и не воздыхая». Работа пастыря никогда не должна быть обузой из-за мятежных, неблагодарных, неуважительных, сварливых овец. Наш долг - облегчить их ношу, сделать их служение радостью, а не бременем.

Вы можете определить те церкви, которые не идут в ногу со своими лидерами и не уважают их. Они постоянно жалуются (как дети Израиля, которые почти что убили Моисея бременем). Они злобно критикуют своих лидеров, отвергая их. Этого не должно быть. От того, как вы относитесь к своим лидерам, зависит, будут ли они править с радостью или со стоном. Вы приносите им радость, когда подчиняетесь, подчиняетесь, уважаете и почитаете их не потому, что они поступают по-своему, а потому, что они видят Божий народ счастливым, продуктивным и сплоченным.

Наши церкви должны характеризоваться «радостью», а не «стенаниями», церкви, состоящие из 1) довольных людей, которые радуются о Господе, которые чтят своих лидеров и с радостью следуют за ними, и 2) счастливых лидеров, которые рады вести народ Божий к еще более глубоким отношениям со Христом и друг с другом.

Это благословение для церкви, которая едина, дальновидна, активна в служении Богу, любит других, наслаждается друг другом, растет в истине, использует свои дары для прославления Бога. Это такие церкви, частью которых хотят быть другие, где неверующие падают и говорят: «Воистину Бог среди вас» (1 Кор. 14:25). Мы всегда должны помнить, что это не наша церковь. Это церковь Христа - Он суверенен над своей церковью. Мы несем ответственность перед Ним. Наши руководители несут перед Ним ответственность. Сделать их задачу обременительной - значит разрушить то, за что умер Христос.

Автор говорит, что «вам неполезно» (13: 17в) заставлять ваших лидеров стенать под бременем бунта, противодействия и споров. Это невыгодная деятельность, которая утомляет ваших лидеров и заставляет их падать духом. Это может иметь разрушительные последствия для церкви.

Многие пасторы оставляют служение, потому что это тяжкое бремя. Когда я преподавал в Центре Стивена Олфорда в Мемфисе, к нам приезжали пасторы со всего мира, многие были на грани того, чтобы оставить церковь, потому что они больше не могли это терпеть, были разочарованы, потому что они разочаровались в служении. То, что они думали, будет радостью, стало источником стенаний. Все проигрывают, когда это происходит. И пастор, и собрание теряют радость и перестают приносить плоды в Господе.

Нужно ли нам иногда менять руководство? Да! И есть способ сделать это. Но проблема не в этом. Речь идет о нормальной, здоровой церковной жизни - Божьих людях, живущих вместе в счастливой гармонии и взаимном подчинении друг другу.

Итак, мы чтим наших благочестивых руководителей, когда учимся на их верном примере и подчиняемся их пасторскому управлению. И...

III. Мы Почитаем Наших Благочестивых Руководителей, Молимся За Их Вызовы Служения (13: 18-19)

Это послание делает очевидными некоторые вещи об этой церкви. Эта еврейская церковь не уважала своих лидеров, и эта церковь не росла духовно. Вот почему им требовались повторяющиеся суровые упреки и увещевания. Что-то произошло в отношениях между этим пастором (лидером церкви) и общиной. Возможно, это была одна из тех церквей, которые думают, что с помощью критики можно добиться большего, чем с помощью молитвы и диалога. В любом случае, этот церковный лидер не бьет их палкой по голове. Он не ругает их за отношение. Напротив, он увещевает их «молитесь за нас» (13: 18а).

Почему мы должны молиться за руководителей наших церквей? Потому что...

1. Им Нужны Наши Молитвы, Чтобы Справиться С Вызовом Критики.

“Молиться за нас; ибо мы уверены, что у нас чистая совесть, потому что во всем желаем вести себя честно »(13:18). Судя по всему, верующие иудеи критиковали поведение этого лидера. Вот почему он исследовал свою «совесть» и вот почему он подтверждает свою решимость «вести себя честно во всем». Вместо того, чтобы ответить гневом или возмездием на их обвинения, он просит их «молиться» за него. Для лидера просить свой народ молиться за него - это акт смирения, выражение зависимости, признание нужды.

Нет лучшего способа ответить на критику, чем через смирение. «Мне нужны ваши молитвы, - говорит он, - молитвы ободрения и ходатайства, за мудрость и благодать. Я не все знаю. У меня нет ответов на все вопросы. Я не всегда поступаю ли говорю правильно. Мне нужны ваши молитвы к Богу, чтобы помочь мне в служении. Я постоянно чувствую атаки сатаны в служении. Так что мне нужна защита ваших молитв. Пожалуйста, помолитесь за меня.”

Несомненно, такая смиренная просьба о молитве восстанавливает. Это катализатор восстановления единства. Это - стимул к новой любви к Нему. Это - оливковая ветка, которая побуждает их охотно принимать его наставления и увещевания и рассеивает их критику. В любом случае, что бы ни случилось, его совесть чиста, «... поскольку мы уверены, что у нас чистая совесть». Несмотря на их очевидную критику в его адрес, его собственная совесть чиста. Несомненно, некоторые из его учений были радикально новыми для этих верующих евреев. Возможно, его учение о том, что ветхозаветные ритуалы, жертвоприношения и левитское священство были завершены с приходом Христа, и теперь они были не так важны, и они никак не могли это понять и принять. Тем не менее, он заверяет их, что он изучил свои действия, отношения, мотивы и учения, так что он «уверен / убежден» в собственном уме и совести, что его учение является точным и полным любви, его наставления необходимы и уместны, его мотивы чисты и открыты. Он не знает ничего из того, что он сказал или сделал, за что нужно уйти в себя или извиняться, или что это могло быть лишь причиной их отношения к нему. И он не питает к ним никакой обиды за то, что произошло. Он - не высокомерен в своем положении. Он не господствует над ними. Напротив, он смиренно действует перед ними: «... во всем желая поступать честно».

Похоже, что они критиковали его за его поведение, и после проверки он говорит: «Я во всем желаю жить достойно и честно». Его обращение к ним напоминает нам обращение Павла к коринфянам: «О коринфяне! Мы открыто говорили с вами, наше сердце расширено. Вам не тесно в нас, но в сердцах ваших тесно. В равное возмездие — говорю, как детям,- распространитесь и вы (я говорю как детям), распространитесь и вы…. Вместите нас. Мы никого не обидели, никому не повредили, ни от кого не искали корысти. Не в осуждение говорю: ибо я прежде сказал, что вы в наших сердцах, так чтобы вместе умереть и жить вместе »(2 Кор. 6:11; 7: 2–3). И еще: «Я охотно буду издерживать свое и истощать себя за души ваши; несмотря на то, что чрезвычайно любя вас, я менее любим вами» (12:15). Какая разница между горем, которое Павел испытал от коринфян, и обилием радости, которую он получил от филиппийцев (1: 3-4) и фессалоникийцев (1 Фес. 2: 19-20; 3: 9).

Это вызов для нас, не так ли? Я много лет занимаюсь пасторским служением и получил свою долю критики. Я знаю, о чем говорю. И теперь я обучаю и наставляю так много пасторов, чье служение - это горе, а не радость из-за критического отношения к ним. Они любят Господа и желают для народа Божьего только добра. Они отдают себя снова и снова, занимая “низкое” место, отдавая себя в распоряжение и милосердие общины, только для того, чтобы получить удар от оппозиционеров и ложные обвинения, и их сердца разрываются из-за конфликтов и напряжения.

Вскоре они начинают унывать. Они думают, что они неадекватны, что, возможно, Бог, в конце концов, не призывал их к пасторскому служению, что кто-то другой лучше бы руководил этим собранием. Иногда это может быть необходимо, но часто это не так. Обычно эти люди - настоящие слуги, которые прилежно служат народу Божьему.

Руководители церкви несовершенны. Бывают случаи, когда вы законно с ними не согласны. Но продолжайте уважать их и относиться к ним по-доброму. Они заслуживают нашего ободрения и поддержки в молитве, когда они занимают “низкое место”, когда их совесть чиста, когда они достойно живут перед нами.

Мы чтим наших благочестивых руководителей, когда молимся о вызовах, с которыми они встречаются в служении. Им нужны наши молитвы, чтобы справиться с критикой и ...

2. Им Нужны Наши Молитвы, Чтобы Разобраться С Расколом В Церкви

«Но я особенно призываю вас сделать это, чтобы я мог быстрее вернуться к вам» (13:19). Это конкретная, срочная, душераздирающая просьба. Я не знаю, что произошло среди этих верующих-евреев, но пастор умоляет их молиться, чтобы он мог вскоре снова увидеть их и снова насладиться общением с ними. Я не знаю, привела ли их критика к отчуждению или к этому привели другие обстоятельства. Что бы ни случилось, он побуждает их молиться, чтобы это расстояние, этот раскол могли быть исцелены, а единство, гармония, мир, радость и общение могли быть восстановлены.

Разобщенность является большим бременем для благочестивых руководителей церкви, поскольку они знают, «как хорошо и как приятно жить вместе народу Божьему в единстве» (Пс. 133: 1–3). Они знают, что разобщенность была бедствием церкви, которую Иисус предвидел и молился в 17-й главе Иоанна.

Последние Замечания

Итак, из этого отрывка вы можете увидеть, что «Здоровая церковь чтит своих благочестивых руководителей». Мы почитаем наших благочестивых руководителей тремя способами: 1) учась на их верном примере; 2) подчиняясь их пасторскому управлению; и 3) молясь о вызовах их служения. В конце концов, все сводится к молитве. Итак, давайте вместе заключим завет, чтобы молиться за наших пасторов, сотрудников и руководителей церкви. Они нуждаются в наших молитвах и заслуживают их. Они ежедневно сталкиваются с бременами и заботами о церкви. Позвольте мне призвать вас принять активное участие в качестве молитвенного партнера в вашей церкви, поддерживая руки вашей команды лидеров, как это сделали Аарон и Ор для Моисея в Исходе 17. Вы можете быть «партнером в молитве Аарона и Ора», который молится за ваших лидеров, когда они встречаются, чтобы обсудить духовные и практические дела церкви. Молитесь, чтобы они обрели мудрость, сострадание, дар различения духов и верность истине.

Прежде всего, можем мы почитать наших лидеров тем, что будеи извлекать уроки из их верного примера, подчиняться их пасторскому управлению и молиться о проблемах их служения. Это - единственное решение для церкви и мира.

III. План Проповеди

Название: Послание семи церквям: Лаодикия – Болезнь процветания (Отк. 3:14-22)

Тема: Церковь, которая становится независимой от Христа, может стать ненужной для Христа

1: Христос знает отношение каждой церкви (3: 15-17)

а) Он знает, когда церковь самодостаточна (15-16)

б) Он знает, когда церковь вводит себя в заблуждение (17)

2: Христос знает нужды каждой церкви (3: 18-19)

Он знает, что нам нужно…

а) ... Его богатство, чтобы вылечить нашу духовную бедность (18а)

б) … чистые одежды, чтобы прикрыть нашу духовную наготу (18б)

в) … исцеляющая глазная мазь для исправления нашей духовной слепоты (18в)

г) ... Его наказание, чтобы вызвать наше духовное покаяние (19-21)

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4. “Who Am I?” New Testament Women In The Bible

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Encourage children to learn some fun facts about women in the New Testament. Use this short worksheet to introduce your children or class to a few of the women in the New Testament, who they were, and what they did. As your children read the Scripture and answer the question, “Who Am I,” discuss with them facts about each woman, such as her purpose and her character. If desired add additional questions along with Scripture references to introduce other women in the New Testament for extended learning.

This facts sheet can be used as an addition to any home school curriculum, Sunday school curriculum, or Christian school curriculum.

For additional activities, use these questions to play a family game of trivia. Serve popcorn and enjoy!

Ages: 8-12

What you Need:

NET Bible or computer with access to download the NET Bible version

Questions:

1. I was the mother of Jesus. Who am I? (Luke 1:26-31)

__________________

2. I was the wife of Zechariah and the mother of John. Who am I? (Luke 1:13)

__________________

3. My sister was Mary and my brother was Lazarus. Who am I? (John 11:1-2)

__________________

4. I was the sister who sat at Jesus feet during his visit. Who am I? (Luke 10:38-39)

__________________

5. I took spices to Jesus’ tomb along with Mary the mother of James. Who am I? ( Mark 16:1-2)

__________________

6. I was one of the women along with Mary Magdalene and Mary mother of James who told the disciples about the resurrection of Jesus after visiting the tomb. Who am I? (Luke 24:10)

__________________

7. I was the daughter of Phanuel who was a prophetess from the tribe of Asher. Who am I? (Luke 2:36)

__________________

8. Jesus told me about living water. Who am I? (John 4:4-26)

__________________

9. I was healed by Jesus. My name begins with S. Who am I? (Luke 8:3)

__________________

10. My dad was a synagogue ruler who asked Jesus to heal me. Who am I? (Mark 5:21-23)

__________________

11. I gave two copper coins as an offering. Who am I? (Mark 12:41-44)

__________________

12. I did good deeds and charity in the town of Joppa. Who am I? (Acts 9:36))

__________________

13. I was a slave girl who heard Peter’s voice at the outer gate door. Who am I? (Acts 12:13-14)

__________________

14. I was a believer and the mother of Timothy. Who am I? (Acts 16:1; 2 Timothy 1:5)

__________________

15. I was the mother of Eunice and the grandmother of Timothy. Who am I? (2 Timothy 1:5)

__________________

16. I was from the city of Thyatria and a dealer in purple cloth. Who am I? (Acts 16:14-15)

__________________

17. I was the wife of Aquila. Who am I? (Acts 18:2)

__________________

18. I was a servant of the church in Cenchrea. Who am I? (Romans 16:1-2)

__________________

19. Because of my faith and my ability to hide the spies, I did not perish when I died. Who am I? (Hebrews 11:31)

__________________

20. We were believers and served Jesus Christ. Who were we? (Philippians 4:1-3)

__________________,
__________________.

Answers:

Euodia, Mary, Samaritan Woman, Daughter of Jairus, Lois, Syntyche, Elizabeth, Martha, Eunice, Anna, Phoebe, Mary sister of Martha, Priscilla, Mary Magdelene, Joanna, Susanna, Widow, Dorcus, Rhoda, Lydia, Rahab

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Wisdom Concerning The Secret And Revealed Things

“‘For My thoughts are not your thoughts, neither are your ways My ways,’ declares the LORD. ‘For as the heavens are higher than the earth, so are My ways higher than your ways, and My thoughts than your thoughts. For as the rain and the snow come down from heaven, and do not return there without watering the earth, and making it bear and sprout, and furnishing seed to the sower and bread to the eater; so shall My word be which goes forth from My mouth; It shall not return to Me empty, without accomplishing what I desire, and without succeeding in the matter for which I sent it’” (Isaiah 55:8-11).

God Has Spoken

Behold one of the most basic and important truths of Scripture: God is infinite, we are not. And given our inability to comprehend God as infinite Spirit, we could never know Him if He did not stoop to reveal Himself to us. Yet, stoop He did, and then some—God has spoken. He spoke and made the universe and everything in it, including you and me. He spoke and revealed all we need to know of His infinite excellence and our purpose and place in His world. He spoke to save us by the person and saving work of Jesus Christ, the Word become flesh, to satisfy the requirements of His justice on our behalf.

Truth And Intimacy With God

Truth, then, comes from God and remains unaltered by human opinion. “First of all…no prophecy of Scripture is a matter of one's own interpretation, for no prophecy was ever made by an act of human will, but men moved by the Holy Spirit spoke from God” (2 Peter 1:20-22). “All Scripture is inspired by God and profitable for teaching, for reproof, for correction, for training in righteousness; that the man of God may be adequate, equipped for every good work” (2 Timothy 3:16-17). God bridged the gap. “Grace and peace be multiplied to you in the knowledge of God and of Jesus our Lord; seeing that His divine power has granted to us everything pertaining to life and godliness, through the true knowledge of Him who called us by His own glory and excellence” (2 Peter 1:2-3). Through Christ we know the infinite and unknowable God in a most personal and loving way.

Scripture, rightly understood by the work of the Holy Spirit through faith, escorts us beyond the veil into God’s inner circle and personal confidence, to know and love what cannot be known apart from Christ. Wonders once hidden by darkness thrill the soul by His light. Truth unknown or suppressed in willful ignorance appears to the humble heart of love and trust in Him.

And though our knowledge of God’s excellence will forever increase, mystery will always confront our smallness before God’s infinity. “The secret things belong to the LORD our God, but the things revealed belong to us and to our sons forever” (Deuteronomy 29:29), even in heaven. Our sight in glory will never be dark or dim, but neither will we ever exhaust what can be known of our inexhaustible God.

Wisdom Toward Scripture

Until then, wisdom forsakes reading things into Scripture, contriving things about God He has not revealed, or dismissing His authority by making mysteries out of explicit and obvious truth. Such errors often stem from a neglect of God’s Word, or a rejection of God’s explanation of reality from an unwillingness to submit to God’s will. And while Scripture remains clear and understandable, it does bring us to deep waters with things “hard to understand” (2 Peter 3:16). Yet, in its sacred pages God has provided all we need to know for our good and His glory. Christians, then, should ever be prayerful and diligent students of Scripture. And where God stays silent, we hold fast to the things revealed and rest in His perfect character, “that in all things God may be glorified through Jesus Christ, to whom belongs the glory and dominion forever and ever. Amen” (1 Peter 4:11).

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Q. Should an Unbeliever Partake of Communion?

Answer

Brother *******,

I don’t think that one should require that a person be a believer to attend a Bible study (church related or not), or even to attend a church (i.e. preaching or teaching) service. It seems to me that when the New Testament Epistles were written, it was assumed that there would be some folks present who were not believers (1 Corinthians 14:22-25; 2 Corinthians 13:5). And what better opportunities to hear the gospel (and see it in action)?

It does seem dishonest for this fellow to privately confess that he is an atheist, and yet continue to give the appearance he is a believer. He seems to want to have his cake and eat it too. If this fellow has been a principled “man of integrity” it might be good to challenge him concerning his integrity, because his actions are hypocritical (Jesus, and Paul, had much to say about -- Matthew 23; Galatians 2:11ff.).

If he were to confess his unbelief to those in the study, it will be a challenge to the believers to deal with him in love, and in a way that draws him toward faith. And it will be difficult for him as well.

If he is really an unbeliever, then he is not subject to discipline, as would be the case for a believer (1 Corinthians 5:9-13).

A friend of mine, with even more years of ministry experience, has told me that sometimes a person “renounces his faith” because of some serious sin in his life. This might happen, but I’m not so sure it is the most common reason for renouncing one’s faith. [I have seen one fellow who had professed to be a believer renounce his faith so that he could then pursue an illicit relationship, outside his marriage. I think he really was an unbeliever, who grew up in a Christian home and played the role of a believer for a time.]

The communion issue is perhaps the most troublesome one. I don’t recall a specific text which clearly forbids an unbeliever to partake of the bread and cup. These texts get as close as one can:

27 Therefore whoever eats the bread or drinks the cup of the Lord in an unworthy manner, shall be guilty of the body and the blood of the Lord. 28 But a man must examine himself, and in so doing he is to eat of the bread and drink of the cup. 29 For he who eats and drinks, eats and drinks judgment to himself if he does not judge the body rightly (1 Cor. 11:27-29).

In the context, and given the particular language used, Paul’s emphasis here is not on one’s spiritual state, as much as it is on the manner in which on participates at communion. In Corinth, some of the believers were “drunk and disorderly” when they partook (1 Corinthians 11:20-22). Surely this is an “unworthy manner” of participating.

[I might add, somewhat parenthetically, that John the Baptist did seem to refuse to baptize those whose sincerity was in question:

Then Jerusalem was going out to him, and all Judea and all the district around the Jordan; 6 and they were being baptized by him in the Jordan River, as they confessed their sins. 7 But when he saw many of the Pharisees and Sadducees coming for baptism, he said to them, “You brood of vipers, who warned you to flee from the wrath to come? 8 “Therefore bear fruit in keeping with repentance; 9 and do not suppose that you can say to yourselves, ‘We have Abraham for our father’; for I say to you that from these stones God is able to raise up children to Abraham. 10 “The axe is already laid at the root of the trees; therefore every tree that does not bear good fruit is cut down and thrown into the fire (Matthew 3:5-10).

“I say to you, among those born of women there is no one greater than John; yet he who is least in the kingdom of God is greater than he.” 29 When all the people and the tax collectors heard this, they acknowledged God’s justice, having been baptized with the baptism of John. 30 But the Pharisees and the lawyers rejected God’s purpose for themselves, not having been baptized by John. (Lk. 7:28-30 NAU)

Having said this, I would think that this man should have the integrity to refrain from partaking of the bread and the cup, knowing that his partaking of them does not symbolize his relationship with Christ. Thus, I would hope that when the cup was passed, he would refrain from partaking. Naturally, this will likely raise some questions (and some eyebrows). At this point, he would likely need to declare his unbelief.

To persist in partaking of the elements, knowing you don’t believe in what they symbolize seems wrong to me.

I guess that I would encourage this fellow to keep coming to the study, but to be honest about his atheism, and thus to refrain from partaking of the bread and wine when passed to him.

Since I can’t precisely cite a biblical text for this, it should probably be regarded as my opinion, and should be regarded as such (1 Corinthians 7:25, 40).

Blessings,

Bob Deffinbaugh

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网上牧师杂志–中文版(简体), SCh Ed, Issue 34 2020 年 冬季

2020 冬季版

A ministry of…

作者: Roger Pascoe 博士, 主席,
邮箱: [email protected]

第一部分: S加强讲解式讲道

强化对圣经的理解,第一部分:
“怎样阅读和理解圣经”

介绍

阅读和理解圣经的原则对任何基督徒都有帮助,不论你是牧师,主日学老师,小组长,还是你希望自己能够给非基督徒讲解圣经,或者只是想提高自己对圣经的理解。

如果你发现有些原则有点难以理解,不要担心。毫无疑问,有些原则确实有难度,但是只要你坚持应用它们,就会发现它们价值无穷。我会试着尽可能将它们解释得简单易懂。

这项任务中我们需要确信的

开始这个任务之前,我们必须完全相信:

(1)圣经是神所启示的,没有任何错误的。

(2)圣经是客观的真理

(3)圣经能够被理解并应用于今天的生活。

如果我们不能够完全相信关于圣经的这些本质,就只是浪费时间,因为我们所说的会没有权威或者毫无关系。我们就不能够以应有的勤奋和态度来面对这项任务。我们只是呈现一些人类的哲学,而不是神永恒的真理。

这项任务中我们该有的信心

我们每个人在试图理解经文的某个段落的过程中,比如弄明白作者想说的是什么,原始听众是如何理解这段经文以及我们应该怎样理解并应用到今天, 都会经历挫折。但是,不论怎样,我们有两个可以依靠的强有力的东西:

1.我们依赖于圣灵的工作

只有圣灵能够正确地点亮我们的理解。只有圣灵能够使用我们对别人所说的来改变他们的生命。我们无法拯救任何人,也无法改变任何人的生命,但是圣灵能够用他从经文中所启示给我们的东西来达成他的目的。

2.我们依赖神话语的大能

我们的理解是不完全的,能力也是有限的,但在这之上,有神对我们的应许“我的话绝不徒然返回”(赛55:11).并不是说这样我们的责任就减轻了或者这项工作的难度就降低,但这确实能带给我们安慰,就是神掌权他的话语并用其来成就他的旨意。

这是我们作为牧师或者教师所信靠的,即虽然我们对经文必须要充分地理解,清楚地呈现,使用相关的应用,讲道有能力,但是不论怎样,通过圣灵和神话语的大能,最后的结果是在神的手中。

圣经,像其他书籍一样,经常会被错误地理解和应用,从而导致基督徒之间的分歧。但问题是,我们或许能够理解圣经说的是什么,但是可能并不能肯定作者的意思。这就导致了理解和应用之间的冲突。

既然圣经作者已经不在了,我们无法去询问他们想说的是什么,我们就需要一些原则和大纲来帮助我们去理解。我希望,在你研究经文时,能够应用这些好的原则,使你能够更清楚地理解经文,更准确地讲解以及更适当地应用他们。

尽管有时面对一段圣经经文,会有一系列不同的解释,但我相信:

(1)每段经文只有一个主要的意思。

(2)通过圣灵的帮助,经文能够被恰当地理解(哥前2:10-16;约一2:20,27)。圣灵:

a)启示了圣经的作者写作了圣经(彼后 1:21)

b)影响读者的思想和心灵(即属灵的眼睛)。读者在圣灵的带领下对经文有一个正确的理解。

c)当理解一段经文有困难时,圣灵能够引导我们来到其他经文,帮助我们的理解。

d)使用语法分析、解经规则等来帮助我们理解

在阅读学习和理解圣经的过程中,我们最基本的要求是,要明白作者说的是什么以及如何将这些古老的圣经教导(道德、宗教实践)应用于我们今天的生活。

圣经理解三个最基本的任务[1]

1.确定这段经文最准确的意思(解经)

我们首先的任务是找出什么样的观点、概念、原则或者真理是作者想告诉他最初听众的(也就是“作者的意思”) 。这是我们首先要明白的,也是最重要的。不是我们(读者)认为经文说的是什么,也不是它对于今天社会的意义是什么,也不是它对于我来说意思是什么(就好像它对不同的人有不同的意思似的),也不是它在我们文化中的意思,因为世界文化各不相同。事实上,如果我们根据现代的文化来理解圣经,因为你在世界上生活的地区不同,圣经可能意味着很多不同的东西。

找到这段经文的意思,这个过程的专业术语是“解经”。这个任务就是尽可能地调查和研究经文的含义,从而准确并清楚地解释经文的意思。

我们做的就是试图找到经文作者对他最初的听众想说的意思。这一步,我们不仅仅要理解经文说的是什么,而且更重要的是,它是什么“意思”。

你可能遇到这样的情况,有个人对你说了些话,然后你问:“你说这些是什么意思?”,也或许谈完之后,你问自己“他/她说这些是什么意思?”你理解他们“说”的话,但是,你不理解他们说这些要表达什么“意思”。或许,这些话有几种不同的意思;或者他们说话的声音和身体语言会影响他们的意思;或者这些话里有些隐含的推论;也或者这些词不能按着表面的意思来理解。

如果在现代面对面的交谈中尚且存在这样的问题,更何况我们在理解一些古老的文字比如圣经?所以,我们的目的—找到这段经文的意思,就是要求我们通过对经文的研究(单词、语法、句式、背景等)最终能尽可能好地理解作者的意思。

2.将正确的解释原则应用到经文(释经)

为了准确地理解一段经文的意思,我们需要一系列的原则,方法,步骤和技术来帮助我们按作者的意思来理解经文,也就是“按正意分解真理的道”(提后2:15).这个过程的专业术语叫“释经”。

所以,比如一段经文有两个或者多个可能的意思,你怎样才能决定哪个不但在语法上正确而且最有可能是作者要表达的意思?这里我们就需要释经(理解)原则,来指导我们哪个意思才最有可能是正确的。

比如“一个妇人的丈夫”(提前3:2,12).这是什么意思?它可能指长老或执事必须是已婚,并且没有离过婚,并且/或者他必须对自己的妻子忠诚—眼里只有一个女人。在北美地区这是最可能的理解。但是这也可能指长老或执事不能有多个妻子(妾室)。在多妻制的社会中,这是最可能的理解。

即便使用好的释经原则和步骤,对圣经也可能有不同的解释。但是这并不能否定使用这些方针和步骤带来的好处。

对于学生、牧师、和神话语的教师来说,在讲道或者教导之前理解好经文是至关重要的。依据有效的释经原则,能够帮助我们更全面准确地理解经文。

所以,总体来说,准确地解释和理解圣经有两个关键的因素——解经和释经。解经就是研究经文,以至于能够准确地理解、解释和应用。释经是理解圣经的方法(体系)。在我们理解圣经的过程中,比如当有多个可能的解释时,释经提供给我们一个框架,能够帮助我们决定哪个最有可能。因此,释经是手段,解经是目的,帮助我们确定经文的过去和现在的意思,使得在讲道或者教导的过程中,我们解释或应用经文时能够忠实于它。

3. 搭桥

在理解圣经的过程中,一个重要的部分,有时被叫做“搭桥”,就是在圣经古老的文字、语言、文化、听众和现代的语言、文化、听众之间搭桥,以及经文在当时的含义和在现代的含义(在今天的应用)之间搭桥。David Larsen这样说:“当圣经作者所指的环境和现在读者或听众所处的环境发生共通的时候...经文就活起来了”[2]

单单从经文现在意味着什么的角度来阅读它,会犯各种主观性的错误。相反地,如果只是从了解经文的原始意义来阅读它,那么整个阅读就成了对古代历史的研究,与今天毫无关系。然而,神的话是“活泼的”“有功效的”(来.4:12),尤其是当它被教导和传讲的时候,写给旧时神子民的话会对今天神的子民说话。

因此,我们需要“”搭桥,确定经文在当时的意思来明白它现在的意思——也就是,它对我们说了什么;如何解释和应用到今天的生活?

结论

1.通过使用这三种基本的方法,我们能够更准确地决定经文的意思和对当代的影响。

2.我们要解决的问题是两方面的:

(a) 找到作者想表达的意思——他想对最初的听众说什么以及他最初的听众如何理解他?

(b) 决定作者最重要的神学焦点——他的普遍的、恒久的神学观点是什么?

3. 释经的目的是“发现”经文的意思,不是“决定”它的意思。[3]

两个重要的释经学问题

问题 #1:旧约的作者完全了解他们在写的什么吗?

使徒行传2:25-31,彼得看似肯定诗篇16中大卫知道自己在预言基督。但即使是这个,也并不完全清楚,因为彼得说“大卫指着他说”(25),这并不一定指大卫知道他所写的是耶稣,而是彼得知道大卫所写的是耶稣。事实上,所有的经文都关于或者指向基督(参考路24:27).就像John Stott说的,我们不要忘记了,通过耶稣的教导,他的门徒们(这里所说的是彼得)应该已经认识到旧约“关于神的受膏者、君王、大卫和他后裔的预言,都实现在耶稣身上。一旦建立了这个根基,基督徒使用旧约就像彼得使用诗篇16篇一样逻辑严谨,内部一致。”[4]

对这个预言性的诗篇,就像很多其他的预言,最好的理解是它有立即和将来双重的实现——立即实现在大卫身上以及将来实现在耶稣身上。对于立即的实现,自然简单地阅读这首诗篇,很明显大卫在说他自己。好像是“诗篇的作者在求神证明他的无辜,并且救他出离死亡和阴间…第27节经文是关键,在这节经文大卫表达了他的信心,就是他不会被离弃在坟墓里,神不会让他的圣者见朽坏。” [5]这是预言的立即应用。

对于将来的实现,诗篇16:8-11中(重复出现在徒2:25-28)大卫显然在说关于他自己的话,彼得用来预言弥赛亚,他“看到先知大卫的预言并不能完全应用到大卫自己身上。”[6] 彼得详细讲述了诗篇16:8-11节来说明大卫也是在预言基督,诗篇的所有话最终都完全实现在基督的身上。,门徒所了解的,对大卫来说仍是将来;大卫对这些了解多少,我们并不清楚。[7]

对于“圣者”这个词,它应用于大卫的同时,彼得也看到它更多地指向耶稣。在29-31节,彼得用以下的逻辑将这个引用应用到基督身上:

1. 大卫死了很久了:因此诗篇不可能完全单单指的大卫 (29)

2.因此,通过圣灵的启示,大卫在预言将要坐在他宝座上他的后裔(30;参考撒下7:12-13)

3. 从基督的死而复活可以看出,唯有他是大卫“预先看见”并“讲论”的从他后裔而出弥赛亚(31)。

我认为我们可以放心地认为,虽然旧约先知们的预言对我们来说很明显,但是对旧约作者本身(他们领受的预言是有限度的)并非如此明显,至少在程度上不如我们。就像彼得在彼前1:10-12说的,旧约的先知们知道他们在考察的是什么(关于弥赛亚的救赎),但是他们并不像我们一样知道细节(比如是谁,在什么时候,在哪里,如何救赎)。

在很多情况下(或者大多数情况下),旧约先知们所写的东西超出他们所能知道的。这里有一些例子能够帮助你理解这样的情况。

  • 他们知道耶稣是从天而降的吗哪吗?不知道。但是正如耶稣说的,他是从天而降的真粮(约6:58)。所以,虽然他们不知道耶稣,但是在他们所写的里面耶稣被预先看见。
  • 他们知道铜杆上的火蛇预表十字架上的基督吗?不知道。但耶稣说是(约3:14)
  • 他们知道帐幕是新约属灵实际的预表吗?不知道。他们虽然看到属灵真理,但不如我们。希伯来书的作者说得很清楚,帐幕是新约真理的影儿和预表(来10:1)。

他们知道约拿在鱼肚子里预表基督的死和复活吗?不知道。但是耶稣说是这样(太12:40)。

  • 旧约先知们会写超出他们了解程度的预言性事件吗?会。他们写到弥赛亚的到来和他救赎属他的人。但是他们并不知道他是谁,他什么时候回来,也不知道他怎么完成救赎(参考彼前1:10-12)。就像我们上面所提到的,他们有时候写到他们自己的经历,但是并不知道这样的经历将来会重复应验到弥赛亚的身上(比如诗22和69)。
  • 事实上,所有的经文都指向基督,正如耶稣说的“从摩西和众先知起,凡经上(旧约)所指着自己(耶稣)的话,都给他们讲解明白了”(路24:27)
  • 在这些例子中,我们需要区分什么是圣经作者所知道(直接的指示)和什么是我们从后来的启示中所知道的(未来的指示)。我们所站的位置是有利,通过逐步的启示和完整的圣经正典,我们更全面地了解他们所写的。Larsen指出“虽然我们的目的是找到作者的意思,但同时我们必须知道,旧约的作者并不总是了解他们自己预言的全部意义(彼前1:10-12)。” [8]

对我们今天来说旧约包含伟大而重要的教导,它里面有对新约的诸多预表和启示,使得它既相关又有意义。我们要注意区分两个方面,一方面旧约作者对他当时听众想表达的意思,另一方面,我们因为有完整的圣经而站在一个有利的位置,有更好的亮光(理解)。因此从我们在救恩历史上所站的位置,我们看到旧约作者没有看到的很多事情的预表和影儿。

我们需要记住,圣经的启示是逐步的。旧约有新约的种子,新约揭开了旧约的隐秘。因此我们注定会从旧约里面看到他的作者不知道的东西。再次,就像David Larsen说的:

“毫无疑问,我们有圣经给予的权柄来传讲旧约作者、制度和事件的典型意义(参考哥前10:11和希伯来书)。我们面临着更大的自由,如旧约中明确的类型,比如亚当、洪水、麦基洗德、铜蛇、吗哪、逾越节和鱼腹中的约拿作为耶稣死而复活的象征。但是也有一些隐含的类型,我们需要更加地小心谨慎,比如古代以色列的逃城、以色列的宗教日历,约瑟的生命作为耶稣基督受难和荣耀的象征。 ”[9]

从这段引用中包含这些例子来看,很明显新约作者从旧约中看到它的作者们在写的时候无法想象或理解的预表、启示和意义。举个例子,以西结枯骨复生的异象(结37).以西结的原意是描述以色列当时的属灵状况和他们将来的结局。但确定的是这可以应用于任何时代神子民的属灵更新上。[10]

还有很多其他这样的例子,旧约的人物、事件、事物和概念是新约概念或实现的预表、类型、影像、隐喻或代表,但是旧约作者却并不知道这些。以下是新旧约的对照,新约中一些经文能够帮助我们从新约的角度来理解旧约经文:

比较: 旧约经文 vs. 新约中的理解和应用

旧约场景 /经文

新约应用 / 类型 / 暗示 / 隐喻

新约经文

亚伯拉罕献以撒

基督的死的形式

没有

以扫卖长子的名分

放弃长子的名分

来.12:15-17

雅各和以扫

神主权的例子

罗 9:10-13

献以撒

基督牺牲的例证

铜蛇

十字架上基督的预表

约 3:14

鱼腹中的约拿

基督的埋葬

太 12:40

约拿的讲道

基督的讲道

太 12:41; 参考 路 11:29

旷野中的吗哪

基督作为“生命的粮”

约 6:32-35; 哥前 10:3

肉体的割礼

心灵的割礼

罗 2:28-29

信心伟人

我们应该效仿的榜样

来 11

亚伯拉罕

好行为、信心以及因信称义的榜样

来 11:8-11; 雅 2:211, 23; 罗 4:1-22

亚当

预表基督是第二个亚当

哥前 15:22, 45-49; 罗 5:14

大卫, 约瑟

基督

夏甲和撒拉

代表摩西律法vs 在基督里新约的自由

加 4:21-31

罗得的世代

类似人子的世代

路 17:28-29

罗得的救赎/ 挪亚的救赎

神救赎敬畏神的人脱离试探/审判的例子

彼后 2:4-9

旧约的预言

实现在基督身上

多种

挪亚的时代

比喻人子再来之日

太 24:37-38

挪亚和洪水

预表洗礼

彼前 3:20-21

所有旧约经文

预表和指向基督

路 24:27

逾越节的羔羊

耶稣代替我们牺牲

约 1:29 (参考创 22:8)

出埃及记

从罪中得救赎

红海

洁净, 分别; 受洗归于一位领袖; 与旧生活断绝

哥前 10:2

旧约的献祭

基督为我们牺牲受死

徒 8:32-33 (参考 Isa. 53)

摩西

基督的先驱,他将领导神的子民

申 18:15

旷野中的磐石

基督满足我们属灵的干渴

哥前 10:4

旷野中以色列的死

警告不要贪恋邪恶(拜偶像),不要不信

哥前 10:6, 11; 参考 来 3:7-4:16

应许之地的安息

神子民属灵的安息

来 4

旧约中的约

新约中的约

来 8:7-13 etc.

动物的祭

基督的牺牲

来 10:1-10

祭司的职责

基督做我们的大祭司

来 10:11-18

大祭司每年一次进入至圣所预表基督做大祭司为我们赎罪

来 9:8-9; cf. 4:15

会幕, 圣所

神的同在

来 10:19

会幕的石头

活石的灵宫,神圣洁的子民

彼前 2:4-5ff.

赛 61:1-2, 以赛亚说的关于他自己

耶稣用来说关于他自己

路 4:18-19

诗篇 – 比如 22, 69

对耶稣的预言

太 27:46

问题 #2:新约作者完全了解他们在写得什么吗

Moises Silva指出,即便是新约,最初的听众可能并未像我们今天一样能够推论出全部的含义:

“在确定保罗书信中的某个字或者某句话意思的过程中,解经者通常问他们自己,这封信最初的听众也会这样理解吗?这样的情况并非少见,即某个具体的解释被否定,就是因为最初的听众不可能这样想。然而,可能所有的圣经学者都认识到,使徒书信中的一些丰富或者隐含的意思超出了当时听众所能理解的。”[11]

事实上,使徒彼得也曾说过,保罗所写的事情“有些难明白的,那无学问、不坚固的人强解”(彼后3:15-16).注意彼得的警告:不要“歪曲/强解”经文以达到你想要的意思。他说,这是很多“无学问、不坚固的人”所做的——强解难明白的经文“自取沉沦,如强解别的经书一样”(16b)

我们需要严肃对待彼得的警告。圣灵教导我们经文的意思,包括赐给我们悟性来理解经文的教导和在我们今天生活中的应用(这样我们就不会把圣经归入历史的垃圾堆) ,而同时我们也要知道我们没有权柄越过我们从圣经中所学习的。不要因为有些圣经作者所写的超出了他们自己所能理解的,你就认为自己有权利随心所欲地理解或者应用经文。不要宣称圣灵指教你一些与圣经不符的东西。这是完全的主观主义和对经文的滥用。我们仅仅有权柄在圣灵的启示下,依照经文所指示的方式来理解和应用经文。

我认为最好的方式是:

1.尽我们所能地找到最初听众所能理解的圣经作者的意思,虽然我们承认并非所有的时候都能对这个有确定的把握。

2.:接着,通过以下方式寻找延伸的理解,解释,意义,或应用:

(a)随后的启示(不是主观理解)

(b)因为圣灵的工作,我们对经文更全面的理解

3. 评估这段经文是否可以合理地被用作一个明显的例子或者预表或者隐喻,即使圣经中可能没有明确地说(比如约瑟的故事)。

以约拿作为这个方法的例子。首先,作者对他最初听众的神学指向是神在救恩中的主权。接着,我们从新约中对经文有了更全面的理解,知道约拿是基督受死和复活的预表(参考 太12:40-41;路11:30-32)——也就是神在他主权中用来救赎的方式。

在下一期的杂志中,我会继续讨论如何阅读和理解圣经的其他重要方面,能够对你的经文学习和教导有所帮助。

Part II: 讲道大纲

如果想听关于这些的英文讲道,请点击链接: Link 1 - 启 2:8-9; Link 2 - 启 2:10; Link 3 - 启 2:10-11

题目: 给七个教会的信: 士每拿 – 受苦却信实

主题: 为信仰受苦

要点 #1:耶稣知道所有你所受的苦(8-9)

(1) 耶稣知道所有你身体上所受的苦(9a)

(2)耶稣知道所有你经济上的压力 (9b)

(3) 耶稣知道你所有属灵的仇敌(9c)

要点 #2:耶稣甜蜜的鼓励

(1)耶稣的鼓励指出了我们的恐惧(10a-b)

(2) 耶稣的鼓励坚固了我们的信心(10c)

(3) 耶稣的鼓励激活了我们的盼望(10d-11)


[1] 这些材料中的一部分来自Gordon Fee 和Douglas Stuart的 How to Read the Bible for All Its Worth (Grand Rapids: Zondervan Publishing House, 1993), 10-12, 以及David Dockery的 “Preaching and Hermeneutics,” in Handbook of Contemporary Preaching, 编辑 Michael Duduit, (Nashville: B & H, 1992), 142-150.

[2] David L. Larsen, Telling the Old, Old Story (Grand Rapids: Kregel Publications, 1995), 79.

[3] Ibid., 81.

[4] John Stott, The Spirit, The Church, and The World (Downers Grove: Intervarsity Press, 1990), 76.

[5] John B. Polhill, Acts, The New American Commentary, ed. David S. Dockery (Nashville: Broadman Press, 1992), 113.

[6] Ibid., 113.

[7] See I. Howard Marshall, Acts, Tyndale New Testament Commentaries, ed. R. V. G. Tasker (Grand Rapids: Eerdmans, 1980), 76-77.

[8] Larsen, 85.

[9] Larsen, 88.

[10] Larsen, 88.

[11] Walter C. Kaiser and Moises Silva, An Introduction to Biblical Hermeneutics (Grand Rapids: Zondervan Publishing, 1990), 237-238.

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網上牧師雜誌 – 中文版(繁體), TCh Ed, Issue 34 2020 年 冬季

2020 冬季版

A ministry of…

作者: Roger Pascoe 博士, 主席,
邮箱: [email protected]

第一部分: S加强讲解式讲道

强化对圣经的理解,第一部分:
“怎样阅读和理解圣经”

介绍

阅读和理解圣经的原则对任何基督徒都有帮助,不论你是牧师,主日学老师,小组长,还是你希望自己能够给非基督徒讲解圣经,或者只是想提高自己对圣经的理解。

如果你发现有些原则有点难以理解,不要担心。毫无疑问,有些原则确实有难度,但是只要你坚持应用它们,就会发现它们价值无穷。我会试着尽可能将它们解释得简单易懂。

这项任务中我们需要确信的

开始这个任务之前,我们必须完全相信:

(1)圣经是神所启示的,没有任何错误的。

(2)圣经是客观的真理

(3)圣经能够被理解并应用于今天的生活。

如果我们不能够完全相信关于圣经的这些本质,就只是浪费时间,因为我们所说的会没有权威或者毫无关系。我们就不能够以应有的勤奋和态度来面对这项任务。我们只是呈现一些人类的哲学,而不是神永恒的真理。

这项任务中我们该有的信心

我们每个人在试图理解经文的某个段落的过程中,比如弄明白作者想说的是什么,原始听众是如何理解这段经文以及我们应该怎样理解并应用到今天, 都会经历挫折。但是,不论怎样,我们有两个可以依靠的强有力的东西:

1.我们依赖于圣灵的工作

只有圣灵能够正确地点亮我们的理解。只有圣灵能够使用我们对别人所说的来改变他们的生命。我们无法拯救任何人,也无法改变任何人的生命,但是圣灵能够用他从经文中所启示给我们的东西来达成他的目的。

2.我们依赖神话语的大能

我们的理解是不完全的,能力也是有限的,但在这之上,有神对我们的应许“我的话绝不徒然返回”(赛55:11).并不是说这样我们的责任就减轻了或者这项工作的难度就降低,但这确实能带给我们安慰,就是神掌权他的话语并用其来成就他的旨意。

这是我们作为牧师或者教师所信靠的,即虽然我们对经文必须要充分地理解,清楚地呈现,使用相关的应用,讲道有能力,但是不论怎样,通过圣灵和神话语的大能,最后的结果是在神的手中。

圣经,像其他书籍一样,经常会被错误地理解和应用,从而导致基督徒之间的分歧。但问题是,我们或许能够理解圣经说的是什么,但是可能并不能肯定作者的意思。这就导致了理解和应用之间的冲突。

既然圣经作者已经不在了,我们无法去询问他们想说的是什么,我们就需要一些原则和大纲来帮助我们去理解。我希望,在你研究经文时,能够应用这些好的原则,使你能够更清楚地理解经文,更准确地讲解以及更适当地应用他们。

尽管有时面对一段圣经经文,会有一系列不同的解释,但我相信:

(1)每段经文只有一个主要的意思。

(2)通过圣灵的帮助,经文能够被恰当地理解(哥前2:10-16;约一2:20,27)。圣灵:

a)启示了圣经的作者写作了圣经(彼后 1:21)

b)影响读者的思想和心灵(即属灵的眼睛)。读者在圣灵的带领下对经文有一个正确的理解。

c)当理解一段经文有困难时,圣灵能够引导我们来到其他经文,帮助我们的理解。

d)使用语法分析、解经规则等来帮助我们理解

在阅读学习和理解圣经的过程中,我们最基本的要求是,要明白作者说的是什么以及如何将这些古老的圣经教导(道德、宗教实践)应用于我们今天的生活。

圣经理解三个最基本的任务[1]

1.确定这段经文最准确的意思(解经)

我们首先的任务是找出什么样的观点、概念、原则或者真理是作者想告诉他最初听众的(也就是“作者的意思”) 。这是我们首先要明白的,也是最重要的。不是我们(读者)认为经文说的是什么,也不是它对于今天社会的意义是什么,也不是它对于我来说意思是什么(就好像它对不同的人有不同的意思似的),也不是它在我们文化中的意思,因为世界文化各不相同。事实上,如果我们根据现代的文化来理解圣经,因为你在世界上生活的地区不同,圣经可能意味着很多不同的东西。

找到这段经文的意思,这个过程的专业术语是“解经”。这个任务就是尽可能地调查和研究经文的含义,从而准确并清楚地解释经文的意思。

我们做的就是试图找到经文作者对他最初的听众想说的意思。这一步,我们不仅仅要理解经文说的是什么,而且更重要的是,它是什么“意思”。

你可能遇到这样的情况,有个人对你说了些话,然后你问:“你说这些是什么意思?”,也或许谈完之后,你问自己“他/她说这些是什么意思?”你理解他们“说”的话,但是,你不理解他们说这些要表达什么“意思”。或许,这些话有几种不同的意思;或者他们说话的声音和身体语言会影响他们的意思;或者这些话里有些隐含的推论;也或者这些词不能按着表面的意思来理解。

如果在现代面对面的交谈中尚且存在这样的问题,更何况我们在理解一些古老的文字比如圣经?所以,我们的目的—找到这段经文的意思,就是要求我们通过对经文的研究(单词、语法、句式、背景等)最终能尽可能好地理解作者的意思。

2.将正确的解释原则应用到经文(释经)

为了准确地理解一段经文的意思,我们需要一系列的原则,方法,步骤和技术来帮助我们按作者的意思来理解经文,也就是“按正意分解真理的道”(提后2:15).这个过程的专业术语叫“释经”。

所以,比如一段经文有两个或者多个可能的意思,你怎样才能决定哪个不但在语法上正确而且最有可能是作者要表达的意思?这里我们就需要释经(理解)原则,来指导我们哪个意思才最有可能是正确的。

比如“一个妇人的丈夫”(提前3:2,12).这是什么意思?它可能指长老或执事必须是已婚,并且没有离过婚,并且/或者他必须对自己的妻子忠诚—眼里只有一个女人。在北美地区这是最可能的理解。但是这也可能指长老或执事不能有多个妻子(妾室)。在多妻制的社会中,这是最可能的理解。

即便使用好的释经原则和步骤,对圣经也可能有不同的解释。但是这并不能否定使用这些方针和步骤带来的好处。

对于学生、牧师、和神话语的教师来说,在讲道或者教导之前理解好经文是至关重要的。依据有效的释经原则,能够帮助我们更全面准确地理解经文。

所以,总体来说,准确地解释和理解圣经有两个关键的因素——解经和释经。解经就是研究经文,以至于能够准确地理解、解释和应用。释经是理解圣经的方法(体系)。在我们理解圣经的过程中,比如当有多个可能的解释时,释经提供给我们一个框架,能够帮助我们决定哪个最有可能。因此,释经是手段,解经是目的,帮助我们确定经文的过去和现在的意思,使得在讲道或者教导的过程中,我们解释或应用经文时能够忠实于它。

3. 搭桥

在理解圣经的过程中,一个重要的部分,有时被叫做“搭桥”,就是在圣经古老的文字、语言、文化、听众和现代的语言、文化、听众之间搭桥,以及经文在当时的含义和在现代的含义(在今天的应用)之间搭桥。David Larsen这样说:“当圣经作者所指的环境和现在读者或听众所处的环境发生共通的时候...经文就活起来了”[2]

单单从经文现在意味着什么的角度来阅读它,会犯各种主观性的错误。相反地,如果只是从了解经文的原始意义来阅读它,那么整个阅读就成了对古代历史的研究,与今天毫无关系。然而,神的话是“活泼的”“有功效的”(来.4:12),尤其是当它被教导和传讲的时候,写给旧时神子民的话会对今天神的子民说话。

因此,我们需要“”搭桥,确定经文在当时的意思来明白它现在的意思——也就是,它对我们说了什么;如何解释和应用到今天的生活?

结论

1.通过使用这三种基本的方法,我们能够更准确地决定经文的意思和对当代的影响。

2.我们要解决的问题是两方面的:

(a) 找到作者想表达的意思——他想对最初的听众说什么以及他最初的听众如何理解他?

(b) 决定作者最重要的神学焦点——他的普遍的、恒久的神学观点是什么?

3. 释经的目的是“发现”经文的意思,不是“决定”它的意思。[3]

两个重要的释经学问题

问题 #1:旧约的作者完全了解他们在写的什么吗?

使徒行传2:25-31,彼得看似肯定诗篇16中大卫知道自己在预言基督。但即使是这个,也并不完全清楚,因为彼得说“大卫指着他说”(25),这并不一定指大卫知道他所写的是耶稣,而是彼得知道大卫所写的是耶稣。事实上,所有的经文都关于或者指向基督(参考路24:27).就像John Stott说的,我们不要忘记了,通过耶稣的教导,他的门徒们(这里所说的是彼得)应该已经认识到旧约“关于神的受膏者、君王、大卫和他后裔的预言,都实现在耶稣身上。一旦建立了这个根基,基督徒使用旧约就像彼得使用诗篇16篇一样逻辑严谨,内部一致。”[4]

对这个预言性的诗篇,就像很多其他的预言,最好的理解是它有立即和将来双重的实现——立即实现在大卫身上以及将来实现在耶稣身上。对于立即的实现,自然简单地阅读这首诗篇,很明显大卫在说他自己。好像是“诗篇的作者在求神证明他的无辜,并且救他出离死亡和阴间…第27节经文是关键,在这节经文大卫表达了他的信心,就是他不会被离弃在坟墓里,神不会让他的圣者见朽坏。” [5]这是预言的立即应用。

对于将来的实现,诗篇16:8-11中(重复出现在徒2:25-28)大卫显然在说关于他自己的话,彼得用来预言弥赛亚,他“看到先知大卫的预言并不能完全应用到大卫自己身上。”[6] 彼得详细讲述了诗篇16:8-11节来说明大卫也是在预言基督,诗篇的所有话最终都完全实现在基督的身上。,门徒所了解的,对大卫来说仍是将来;大卫对这些了解多少,我们并不清楚。[7]

对于“圣者”这个词,它应用于大卫的同时,彼得也看到它更多地指向耶稣。在29-31节,彼得用以下的逻辑将这个引用应用到基督身上:

1. 大卫死了很久了:因此诗篇不可能完全单单指的大卫 (29)

2.因此,通过圣灵的启示,大卫在预言将要坐在他宝座上他的后裔(30;参考撒下7:12-13)

3. 从基督的死而复活可以看出,唯有他是大卫“预先看见”并“讲论”的从他后裔而出弥赛亚(31)。

我认为我们可以放心地认为,虽然旧约先知们的预言对我们来说很明显,但是对旧约作者本身(他们领受的预言是有限度的)并非如此明显,至少在程度上不如我们。就像彼得在彼前1:10-12说的,旧约的先知们知道他们在考察的是什么(关于弥赛亚的救赎),但是他们并不像我们一样知道细节(比如是谁,在什么时候,在哪里,如何救赎)。

在很多情况下(或者大多数情况下),旧约先知们所写的东西超出他们所能知道的。这里有一些例子能够帮助你理解这样的情况。

  • 他们知道耶稣是从天而降的吗哪吗?不知道。但是正如耶稣说的,他是从天而降的真粮(约6:58)。所以,虽然他们不知道耶稣,但是在他们所写的里面耶稣被预先看见。
  • 他们知道铜杆上的火蛇预表十字架上的基督吗?不知道。但耶稣说是(约3:14)
  • 他们知道帐幕是新约属灵实际的预表吗?不知道。他们虽然看到属灵真理,但不如我们。希伯来书的作者说得很清楚,帐幕是新约真理的影儿和预表(来10:1)。

他们知道约拿在鱼肚子里预表基督的死和复活吗?不知道。但是耶稣说是这样(太12:40)。

  • 旧约先知们会写超出他们了解程度的预言性事件吗?会。他们写到弥赛亚的到来和他救赎属他的人。但是他们并不知道他是谁,他什么时候回来,也不知道他怎么完成救赎(参考彼前1:10-12)。就像我们上面所提到的,他们有时候写到他们自己的经历,但是并不知道这样的经历将来会重复应验到弥赛亚的身上(比如诗22和69)。
  • 事实上,所有的经文都指向基督,正如耶稣说的“从摩西和众先知起,凡经上(旧约)所指着自己(耶稣)的话,都给他们讲解明白了”(路24:27)
  • 在这些例子中,我们需要区分什么是圣经作者所知道(直接的指示)和什么是我们从后来的启示中所知道的(未来的指示)。我们所站的位置是有利,通过逐步的启示和完整的圣经正典,我们更全面地了解他们所写的。Larsen指出“虽然我们的目的是找到作者的意思,但同时我们必须知道,旧约的作者并不总是了解他们自己预言的全部意义(彼前1:10-12)。” [8]

对我们今天来说旧约包含伟大而重要的教导,它里面有对新约的诸多预表和启示,使得它既相关又有意义。我们要注意区分两个方面,一方面旧约作者对他当时听众想表达的意思,另一方面,我们因为有完整的圣经而站在一个有利的位置,有更好的亮光(理解)。因此从我们在救恩历史上所站的位置,我们看到旧约作者没有看到的很多事情的预表和影儿。

我们需要记住,圣经的启示是逐步的。旧约有新约的种子,新约揭开了旧约的隐秘。因此我们注定会从旧约里面看到他的作者不知道的东西。再次,就像David Larsen说的:

“毫无疑问,我们有圣经给予的权柄来传讲旧约作者、制度和事件的典型意义(参考哥前10:11和希伯来书)。我们面临着更大的自由,如旧约中明确的类型,比如亚当、洪水、麦基洗德、铜蛇、吗哪、逾越节和鱼腹中的约拿作为耶稣死而复活的象征。但是也有一些隐含的类型,我们需要更加地小心谨慎,比如古代以色列的逃城、以色列的宗教日历,约瑟的生命作为耶稣基督受难和荣耀的象征。 ”[9]

从这段引用中包含这些例子来看,很明显新约作者从旧约中看到它的作者们在写的时候无法想象或理解的预表、启示和意义。举个例子,以西结枯骨复生的异象(结37).以西结的原意是描述以色列当时的属灵状况和他们将来的结局。但确定的是这可以应用于任何时代神子民的属灵更新上。[10]

还有很多其他这样的例子,旧约的人物、事件、事物和概念是新约概念或实现的预表、类型、影像、隐喻或代表,但是旧约作者却并不知道这些。以下是新旧约的对照,新约中一些经文能够帮助我们从新约的角度来理解旧约经文:

比较: 旧约经文 vs. 新约中的理解和应用

旧约场景 /经文

新约应用 / 类型 / 暗示 / 隐喻

新约经文

亚伯拉罕献以撒

基督的死的形式

没有

以扫卖长子的名分

放弃长子的名分

来.12:15-17

雅各和以扫

神主权的例子

罗 9:10-13

献以撒

基督牺牲的例证

铜蛇

十字架上基督的预表

约 3:14

鱼腹中的约拿

基督的埋葬

太 12:40

约拿的讲道

基督的讲道

太 12:41; 参考 路 11:29

旷野中的吗哪

基督作为“生命的粮”

约 6:32-35; 哥前 10:3

肉体的割礼

心灵的割礼

罗 2:28-29

信心伟人

我们应该效仿的榜样

来 11

亚伯拉罕

好行为、信心以及因信称义的榜样

来 11:8-11; 雅 2:211, 23; 罗 4:1-22

亚当

预表基督是第二个亚当

哥前 15:22, 45-49; 罗 5:14

大卫, 约瑟

基督

夏甲和撒拉

代表摩西律法vs 在基督里新约的自由

加 4:21-31

罗得的世代

类似人子的世代

路 17:28-29

罗得的救赎/ 挪亚的救赎

神救赎敬畏神的人脱离试探/审判的例子

彼后 2:4-9

旧约的预言

实现在基督身上

多种

挪亚的时代

比喻人子再来之日

太 24:37-38

挪亚和洪水

预表洗礼

彼前 3:20-21

所有旧约经文

预表和指向基督

路 24:27

逾越节的羔羊

耶稣代替我们牺牲

约 1:29 (参考创 22:8)

出埃及记

从罪中得救赎

红海

洁净, 分别; 受洗归于一位领袖; 与旧生活断绝

哥前 10:2

旧约的献祭

基督为我们牺牲受死

徒 8:32-33 (参考 Isa. 53)

摩西

基督的先驱,他将领导神的子民

申 18:15

旷野中的磐石

基督满足我们属灵的干渴

哥前 10:4

旷野中以色列的死

警告不要贪恋邪恶(拜偶像),不要不信

哥前 10:6, 11; 参考 来 3:7-4:16

应许之地的安息

神子民属灵的安息

来 4

旧约中的约

新约中的约

来 8:7-13 etc.

动物的祭

基督的牺牲

来 10:1-10

祭司的职责

基督做我们的大祭司

来 10:11-18

大祭司每年一次进入至圣所预表基督做大祭司为我们赎罪

来 9:8-9; cf. 4:15

会幕, 圣所

神的同在

来 10:19

会幕的石头

活石的灵宫,神圣洁的子民

彼前 2:4-5ff.

赛 61:1-2, 以赛亚说的关于他自己

耶稣用来说关于他自己

路 4:18-19

诗篇 – 比如 22, 69

对耶稣的预言

太 27:46

问题 #2:新约作者完全了解他们在写得什么吗?

Moises Silva指出,即便是新约,最初的听众可能并未像我们今天一样能够推论出全部的含义:

“在确定保罗书信中的某个字或者某句话意思的过程中,解经者通常问他们自己,这封信最初的听众也会这样理解吗?这样的情况并非少见,即某个具体的解释被否定,就是因为最初的听众不可能这样想。然而,可能所有的圣经学者都认识到,使徒书信中的一些丰富或者隐含的意思超出了当时听众所能理解的。”[11]

事实上,使徒彼得也曾说过,保罗所写的事情“有些难明白的,那无学问、不坚固的人强解”(彼后3:15-16).注意彼得的警告:不要“歪曲/强解”经文以达到你想要的意思。他说,这是很多“无学问、不坚固的人”所做的——强解难明白的经文“自取沉沦,如强解别的经书一样”(16b)

我们需要严肃对待彼得的警告。圣灵教导我们经文的意思,包括赐给我们悟性来理解经文的教导和在我们今天生活中的应用(这样我们就不会把圣经归入历史的垃圾堆) ,而同时我们也要知道我们没有权柄越过我们从圣经中所学习的。不要因为有些圣经作者所写的超出了他们自己所能理解的,你就认为自己有权利随心所欲地理解或者应用经文。不要宣称圣灵指教你一些与圣经不符的东西。这是完全的主观主义和对经文的滥用。我们仅仅有权柄在圣灵的启示下,依照经文所指示的方式来理解和应用经文。

我认为最好的方式是:

1.尽我们所能地找到最初听众所能理解的圣经作者的意思,虽然我们承认并非所有的时候都能对这个有确定的把握。

2.:接着,通过以下方式寻找延伸的理解,解释,意义,或应用:

(a)随后的启示(不是主观理解)

(b)因为圣灵的工作,我们对经文更全面的理解

3. 评估这段经文是否可以合理地被用作一个明显的例子或者预表或者隐喻,即使圣经中可能没有明确地说(比如约瑟的故事)。

以约拿作为这个方法的例子。首先,作者对他最初听众的神学指向是神在救恩中的主权。接着,我们从新约中对经文有了更全面的理解,知道约拿是基督受死和复活的预表(参考 太12:40-41;路11:30-32)——也就是神在他主权中用来救赎的方式。

在下一期的杂志中,我会继续讨论如何阅读和理解圣经的其他重要方面,能够对你的经文学习和教导有所帮助。

Part II: 讲道大纲

如果想听关于这些的英文讲道,请点击链接: Link 1 - 启 2:8-9; Link 2 - 启 2:10; Link 3 - 启 2:10-11

题目: 给七个教会的信: 士每拿 – 受苦却信实

主题: 为信仰受苦

要点 #1:耶稣知道所有你所受的苦(8-9)

(1) 耶稣知道所有你身体上所受的苦(9a)

(2)耶稣知道所有你经济上的压力 (9b)

(3) 耶稣知道你所有属灵的仇敌(9c)

要点 #2:耶稣甜蜜的鼓励

(1)耶稣的鼓励指出了我们的恐惧(10a-b)

(2) 耶稣的鼓励坚固了我们的信心(10c)

(3) 耶稣的鼓励激活了我们的盼望(10d-11)


[1] 这些材料中的一部分来自Gordon Fee 和Douglas Stuart的 How to Read the Bible for All Its Worth (Grand Rapids: Zondervan Publishing House, 1993), 10-12, 以及David Dockery的 “Preaching and Hermeneutics,” in Handbook of Contemporary Preaching, 编辑 Michael Duduit, (Nashville: B & H, 1992), 142-150.

[2] David L. Larsen, Telling the Old, Old Story (Grand Rapids: Kregel Publications, 1995), 79.

[3] Ibid., 81.

[4] John Stott, The Spirit, The Church, and The World (Downers Grove: Intervarsity Press, 1990), 76.

[5] John B. Polhill, Acts, The New American Commentary, ed. David S. Dockery (Nashville: Broadman Press, 1992), 113.

[6] Ibid., 113.

[7] See I. Howard Marshall, Acts, Tyndale New Testament Commentaries, ed. R. V. G. Tasker (Grand Rapids: Eerdmans, 1980), 76-77.

[8] Larsen, 85.

[9] Larsen, 88.

[10] Larsen, 88.

[11] Walter C. Kaiser and Moises Silva, An Introduction to Biblical Hermeneutics (Grand Rapids: Zondervan Publishing, 1990), 237-238.

Related Topics: Pastors

The Net Pastor's Journal, Eng Ed, Issue 34 Winter 2020

Winter 2020 Edition

A ministry of…

Author: Dr. Roger Pascoe, President,
Email: [email protected]

Part I: Strengthening Expository Preaching

Strengthening Biblical Interpretation, Pt. 1:
“How to read and understand the Bible”

Introduction

The principles of how to read and understand the Bible are beneficial for all Christians, whether you are a preacher, a Sunday school teacher, or a small group Bible study leader, whether you want to be able to explain the Scriptures to non-Christians or simply improve your own understanding of the Bible.

Don’t worry if you find these principles a bit challenging to understand. Some of them will undoubtedly stretch your thinking but if you apply them you will find them invaluable. I will try to explain them as simply as I can.

Our conviction in this task

In approaching this task, we must be fully persuaded that:

(1) Scripture is the inspired and inerrant Word of God.

(2) Scripture presents propositional, objective truth.

(3) Scripture can be understood and applied today.

If we are not fully convinced as to the nature of Scripture, we are wasting our time because what we say will have no authority or relevance and we will not approach the task with the diligence and care that it deserves and demands. We will merely be presenting a man-centred philosophy rather than God’s eternal truth.

Our confidence in this task

While we all probably get frustrated from time to time as we wrestle with a passage of Scripture, trying to figure out what the author meant, how its original audience understood what he wrote, and how we should understand and apply it today, nonetheless we rely on two powerful resources:

1. We rely on the ministry of the Holy Spirit

He alone can illuminate our understanding correctly. He alone can use what we communicate to others for the transformation of their lives. We cannot save anyone, nor change anyone’s life, but the Holy Spirit can use what he reveals to us in God’s Word to accomplish his purposes.

2. We rely on the power of God's word

Over and above our flawed understanding and limited intellectual capabilities stands the promise that God’s “word will not return to him void” (Isa. 55:11). This does not lessen our responsibility nor the difficulty of our task, but it does bring us comfort that God is in control of his word and uses it to accomplish his purposes.

This is our confidence as preachers and teachers of God’s word, that though we must be excellent in exegesis, clear in exposition, relevant in application, and powerful in communication, nonetheless, the end result is under God’s control through the Holy Spirit and the Word of God.

The Bible, like any other written document, is often subject to misinterpretation and misapplication, which, in turn, often lead to conflict among Christians. The problem is that we may understand what the words say, but we may not necessarily understand the author’s intended meaning. This leads to conflicting interpretations and applications.

Since the biblical authors are not alive for us to ask them what they meant, we need some interpretive rules and guidelines to help us in this task. My hope is that by applying good principles of interpretation as you study the Scriptures, you may be able to understand them more clearly, teach them more accurately, and apply them more relevantly.

Despite being surrounded sometimes by an apparent range of interpretive options of a biblical text, I believe that:

(1) There is one primary meaning in each biblical text.

(2) Scripture can be properly understood through the enablement of the Holy Spirit (1 Cor. 2:10-16; 1 Jn. 2:20, 27), who:

a) inspired the writers of the Scriptures in the first place (2 Peter 1:21).

b) influences the thoughts and heart (i.e. the spiritual “eyes”) of one who studies under the leading of the Spirit to come to a right understanding of the Scripture.

c) directs us to other Scriptures that cast light on the Scripture under scrutiny.

d) employs means such as grammatical analysis, interpretive principles etc. to aid our understanding.

In seeking to read and study the Bible with understanding, our underlying approach requires that we discover what the author was saying and how the ancient biblical instructions (on morality, religious practices etc.) apply to us today.

Three Basic Tasks In Biblical Interpretation1

1. Determine the accurate meaning of the passage (exegesis)

Our first task in this process is to discover what idea, concept, teaching, principle, or truth the original author intended to convey to his original audience (“authorial intent”). That’s what we need to know first and foremost. Not what we (the readers) think it means. Not what this means for today’s society. Not what this means to me (as though it may mean something different for someone else). Not what this means in our culture, since cultures vary around the world. Indeed, if we relied on contemporary cultural interpretations, the Bible would mean many different things depending on what part of the world you live in.

The technical term for this process of discovering the meaning of a passage is “exegesis”. This is the task of investigating and determining the meaning of the biblical text (as best we can), in order to accurately and clearly explain what it means.

What we are doing here is trying to discover the biblical author’s intended meaning as his original audience would have understood it. In this step, we want to understand not only what the text “says” but also, and probably more importantly, what it “means.”

You have probably been in situations where someone says something to you and you reply: “What do you mean by that?” Or, more often, after the conversation you think to yourself: “What did he / she mean by that?” You understood what they “said” (i.e. the words) but you did not understand what they “meant”. Perhaps there were several possible meanings. Perhaps the tone of voice or body language affected what they meant. Perhaps there was a hidden inference, or the words could not be taken at face value.

If this is a challenge at the contemporary, face-to-face level, how much more is it a challenge when dealing with an ancient text like the Bible? So, for our purposes, discovering what the passage means requires that our study of the text (words, grammar, syntax, context etc.) ends with our best understanding of what the author meant.

2. Apply sound principles of interpretation to the passage (hermeneutics)

In order to accurately discover the meaning of a text, we need a set of principles, guidelines, procedures, and techniques that help us understand the biblical text as the original author intended – i.e. to “rightly divide the word of truth” (2 Tim. 2:15). The technical term for this is “hermeneutics.”

So, for example, if there are two or more interpretive options for a biblical text, how do you decide which one is not only grammatically correct but also most likely to be what the author intended to communicate? This is where we rely on hermeneutical (i.e. interpretive) principles to guide us as to which one is most likely the correct understanding.

Take the phrase “husband of one wife” (1 Tim. 3:2 and 12) as an example. What does this mean? It may mean that an elder or deacon must not be divorced or single, and / or that he must be utterly faithful to his wife - having eyes only for one woman. These would probably be the most likely interpretations in North America. But this may also mean that an elder or deacon cannot have more than one wife at the same time (i.e. polygamy). This would probably the most likely interpretation in societies where polygamy is practised.

Even with good hermeneutical rules and procedures, there still will be different interpretations of the Bible, but that doesn’t negate the benefit of having such guidelines and procedures.

It is vitally important, as students, preachers, and teachers of God’s word that we understand the text before we preach or teach it. Following good principles of biblical interpretation will help us gain a fuller, more accurate understanding of the text.

So, in summary, there are two vital study components for understanding, interpreting, and explaining the Bible accurately – exegesis and hermeneutics. Exegesis is the study of the text in order to understand, interpret, explain, and apply it accurately. Hermeneutics is the interpretive discipline (system) that provides us with a framework for making interpretive decisions during our exegesis (e.g. when there is more than one interpretive option). Thus, hermeneutics is the means and exegesis is the end in our task of determining what the biblical text “meant” and “means” in order that we might be true and faithful to the text when we explain it and apply it in our preaching and teaching.

3. Bridge the Gap

An important part of this exegetical process is sometimes referred to as “bridging the gap” between the ancient text, language, culture, and audience on the one hand, and the contemporary language, culture, and audience on the other; between what it meant back then and what it means in today’s context (i.e. its application today). David Larsen explains it this way: “The biblical text comes alive... when correspondence occurs between the situation the biblical writers address and the situation of the modern reader or hearer.”2

To read the text solely from the viewpoint of what it means leads to all kinds of errors of subjectivism. Conversely, to read the text solely from the viewpoint of what it meant makes the whole exercise a study of ancient history with no relevance for today. However, the word of God is “living” and “powerful” (Heb. 4:12) and no more so than when it is taught and preached, so that the written word for God’s ancient people becomes the spoken word for God’s people today.

Therefore, we need to “bridge the gap” by determining what it meant then in order to explain what it means now – i.e. what is its message for us today; how do we explain and apply it in today’s context?

Conclusions

1. By engaging in these three basic tasks, we are able to determine more accurately the meaning of the text and its contemporary significance.

2. Our challenge is twofold:

(a) To discover the author’s intended meaning - what did he intend to communicate to his original audience and how would they have understood him?

(b) To determine the author’s overriding theological focus - what is his universal, abiding, theological point?

3. Our hermeneutical task is to “discover” what the text means, not to “decide” what it means.3

Two Important Hermeneutical Questions

Question #1: Did the O.T. writers know fully what they were writing about?

In Acts 2:25-31, Peter seems to affirm that, in Psalm 16, David knew that he was writing prophetically of Christ. But even this is not patently clear, because when Peter says, “For David says concerning him…” (25), this does not necessarily mean that David knew he was writing about Jesus, but that Peter knew he was writing about Jesus. In fact, all Scripture speaks of, and points to, Christ (cf. Lk. 24:27). As John Stott points out, let’s not forget that, through Jesus’ teachings, his disciples (in this case, Peter) would have recognized the O. T. references to “God’s anointed or king, to David and his royal seed, as finding their fulfillment in Jesus… And once this foundation is granted, a Christian use of the Old Testament like Peter’s of Psalm 16 is scrupulously logical and internally coherent.”4

It seems best to understand this prophetic Psalm, like many others, as having both an immediate and future fulfillment – immediately in David and finally in Jesus. As to the immediate fulfillment, it is clear, on a plain and natural reading of the Psalm, that David was speaking about himself. It “seems to have been a plea of the psalmist that God would vindicate him and that he might escape death and Sheol…Verse 27 is the key, in which David is seen to have expressed his confidence that he would not be abandoned to the grave, that God would not allow his holy one to suffer decay.”5 This is the immediate application.

As to the future fulfillment, what David was undoubtedly saying about himself in Psalm 16:8-11 (repeated in Acts 2:25-28), Peter applies prophetically to the Messiah, “seeing in it a prophecy of David that could not ultimately apply to himself.”6 Peter amplifies Psalm 16:8-11 to show that David was also speaking prophetically of Christ in whom the words of the Psalm are fully and ultimately realized. Their realization for David, of course, was still future and to what extent David understood this is somewhat unclear.7

As to the term “holy one”, while it certainly applied to David, Peter sees it as even more applicable to Christ. In vv. 29-31, Peter applies the quote to Christ with the following logic:

1. David is long dead: therefore, the Psalm could not fully and solely refer to him (29)

2. Thus, by the inspiration of the Holy Spirit, David was writing prophetically about his descendant who would sit on his throne forever (30; cf. 2 Sam. 7:12-13)

3. Through Christ’s resurrection, he alone is the messianic descendant whom David “foresaw” and about whom he “spoke” (31).

I think we can safely say that, though the truth of the O.T. prophecies is obvious to us, it was not so obvious (at least to the extent that it is to us) to the O.T. writers, whose prophetic knowledge was limited. As Peter himself points out in 1 Pet. 1:10-12, the O.T. prophets knew what they were inquiring into (salvation through the Messiah) but they did not know the details (who, how, where, when) as we do now.

In many (perhaps in most) instances, the O.T. prophets wrote of things more than they knew. Here are some examples to help you work through this:

  • Did they see Christ as the manna from heaven? No. But Jesus said that he was that true bread that came down from heaven (Jn. 6:58). So, even though they didn’t know it, he was foreshadowed in what they wrote.
  • Did they know that the serpent on the pole was a type of Christ on the cross? No. But Jesus said it was (Jn. 3:14).
  • Did they see the tabernacle as representative of N.T. spiritual truths? No. They saw spiritual truths but not as we know them. As the writer of Hebrews makes clear, the tabernacle was an illustration and foreshadowing of N.T. truth (Heb. 10:1).
  • Did they see Jonah in the fish as a type of Christ’s death and resurrection? No.
  • But Jesus said that it was (Matt. 12:40).
  • Did the O.T. prophets write of prophetic events to a degree greater than they knew? Yes. They wrote about the coming of the Messiah and his redemption of his people, but they didn’t know who it would be, when he would come, nor how he would accomplish it (cf. 1 Pet. 1:10-12). As we noted above, they sometimes wrote of their own experiences not knowing that such experiences were near-duplicates of those that would be true of the Messiah at a later date (e.g. Ps. 22 and 69).
  • In fact, all of Scripture points to Christ, as Jesus said: “Beginning at Moses and all the Prophets, he (Jesus) expounded to them in all the Scriptures (i.e. O.T.) the things concerning himself” (Lk. 24:27).

In these instances, we need to distinguish between what the biblical authors knew they were writing about (the immediate referent) and what we, from subsequent revelation, know they were writing about (the future referent). From our vantage point, we have a fuller understanding of what they wrote through progressive revelation and the completed canon of Scripture. Larsen points out that “While it is our purpose to get back to the author’s intention, we must recognize that the human author was not always aware of the full significance of his own inspired utterance (1 Pet. 1:10-12).”8

The O.T. contains great and vital teaching for us today and seeing in it types and illustrations and foreshadowing of N.T. truth helps to make it relevant and meaningful. What we must be careful to do is to differentiate between, on the one hand, the O.T. author’s intended meaning to his audience and, on the other hand, greater light (understanding) that we have as a result of having the completed canon and, thus, a better vantage point. In this way, from our place in redemptive history we see types and shadows of things which at that time were yet to be revealed.

We always need to remember that biblical revelation is progressive. The O.T does contain the seeds of the N.T. and the N.T. does open up the secrets of the O.T. Hence, we are bound to see things in the O.T. that was not known by its authors. Again, as David Larsen puts it:

“Beyond question we have a biblically authorized basis for preaching the typical significance of Old Testament persons and institutions and events (cf. 1 Cor. 10:11 and the book of Hebrews)…We are facing with greater liberty the explicit types in the Old testament such as Adam, the Flood, Melchizedek, the brazen serpent, manna, the Passover, and Jonah in the fish as a picture of Christ’s resurrection. There are also implicit types that must be used with great caution and care, such as the cities of refuge in ancient Israel, the religious calendar of Israel, and the life of Joseph as a picture of the sufferings and the glory of Jesus Christ.”9

From the examples cited in this quote from Larsen, it is obvious that the biblical N.T. writers saw types, illustrations, and significances in the O.T., which the O.T. writers did not envisage when they wrote. Take, for example, Ezekiel’s vision of the valley of dry bones (Ezek. 47). Ezekiel’s original intention was to describe the spiritual condition of Israel and their future destiny. But surely it is valid to apply this to the spiritual renewal of God’s people in any age.10

Many other examples could be cited (see chart below) of O.T. characters, events, things, and concepts, which the O.T. writers could not have intended to be (but which are) types, allegories, illustrations, foreshadowings, or representations of N.T. concepts or fulfillments. In the following comparative table, note the N.T. references that we can rely on for a N.T. perspective and interpretation of these O.T. passages:

Comparison: O.T. Referent vs. N.T. Understanding or Usage

O. T. original scene / text

N.T. use / type / allusion / allegory

N.T. reference

Abraham sacrifices Isaac

Type of Christ’s death

None

Esau’s sale of his birthright

Giving up sp. birthright

Heb. 12:15-17

Jacob and Esau

Illustration of God's sovereignty

Rom. 9:10-13

Sacrifice of Isaac

Illustration of Christ’s sacrifice

None

Brazen serpent

Type of Christ on the cross

Jn. 3:14

Jonah in fish’s belly

Christ’s burial

Matt. 12:40

Jonah’s preaching

Christ’s preaching

Matt. 12:41; cf. Lk. 11:29

Manna in the wilderness

Christ as “bread of life”

Jn. 6:32-35ff; 1 Cor. 10:3

Circumcision of the flesh

Spiritual circumcision of the heart

Rom. 2:28-29

Heroes of faith

Examples that we should follow

Heb. 11

Abraham

Example of good works, faith, justification by faith

Heb. 11:8-11; James 2:211, 23; Rom. 4:1-22

Adam

Prefigures Christ as 2nd Adam

1 Cor. 15:22, 45-49; Rom. 5:14

David, Joseph

Christ

None

Hagar and Sarah

Representation of old Mosaic law vs. new Covenant liberty in Christ

Gal. 4:21-31

Days of Lot

Parallel to days of Son of Man

Lk. 17:28-29

Lot’s deliverance/ Noah’s deliverance

Example of God’s deliverance of the godly out of temptation/ judgement

2 Pet. 2:4-9

O.T. prophecies

Fulfilled in Christ

Various

Days of Noah

Allegory of days of coming of Son of Man

Matt. 24:37-38

Noah and the flood

A type (“figure”) of baptism

1 Pet. 3:20-21

All the O.T. Scriptures

Prefigure and point to Christ

Lk 24:27

Passover Lamb

Type of Christ’s substitutionary sacrifice

Jn. 1:29 (cf. Gen. 22:8)

The exodus

Deliverance from bondage of sin

Red Sea

Cleansing, separation; baptism to one leader; burial to old life

1 Cor. 10:2

The O.T. sacrifices

Type of Christ’s sacrificial death

Acts 8:32-33 (cf. Isa. 53)

Moses

Forerunner of Christ, the One who would lead God’s people

Deut. 18:15?

Rock in the wilderness

Christ quenches our spiritual thirst

1 Cor. 10:4

Death of Israelites in the wilderness

Warning to not lust after evil things (idolatry); to not be unbelieving

1 Cor. 10:6, 11; cf. Heb. 3:7-4:16

Rest in promised land

Spiritual rest for people of God

Heb. 4

O.T. covenant

N.T. covenant

Heb. 8:7-13 etc.

Animal sacrifices

Christ’s sacrifice

Heb. 10:1-10

Priestly duties

Christ as our high priest

Heb. 10:11-18

High priest’s entrance once a year prefigured Christ’s atonement for us as our High Priest

Heb. 9:8-9; cf. 4:15

Tabernacle, holiest of all

God’s presence

Heb. 10:19

Stones of the temple

Spiritual house of living, holy people

1 Pet. 2:4-5ff.

Isa. 61:1-2, spoken by Isaiah about himself

Spoken by Jesus about himself

Lk. 4:18-19

Psalms – e.g. 22, 69

Prophetic of Jesus

Matt. 27:46

Question #2: Did the N.T. writers know fully what they were writing about?

Moises Silva points out that, even in the case of the N.T., the original audience would probably not have deduced the full meaning that we can today:

“In the process of determining the meaning of a specific word or sentence in the letters of Paul, interpreters often ask themselves, Would the original readers of the letter have grasped such-and-such a meaning? Not infrequently, a particular interpretation will be rejected precisely on the grounds that those readers could not have been expected to come up with it. Probably all scholars, however, acknowledge that some of the apostle’s richer or subtler nuances would have been beyond the reach of his original audience.”11

Indeed, even the apostle Peter admitted that Paul wrote of “things hard to understand, which untaught and unstable people twist to their own destruction” (2 Pet. 3:15-16). Note Peter’s warning: Don’t “twist” Scripture to make it mean what you want it to mean. He says, that’s what many “untaught and unstable people” do – twist hard passages “to their own destruction, as they do also the rest of the Scriptures” (16b).

We need to take Peter’s warning very seriously. While the Holy Spirit’s role in teaching us the meaning of Scripture includes opening up our understanding of its teaching and application to our lives today (so that we do not relegate it to the historical junk pile), at the same time we are not authorized to go beyond what we know from Scripture. Don’t think that because some of the biblical writers wrote of things beyond what they knew that this gives you licence to interpret or apply Scripture any way you want. Don’t claim that the Holy Spirit taught you things that Scripture does not support. That is purely subjectivism and an abuse of Scripture. We are only authorized to interpret and apply Scripture in ways that Scripture, through the illumination of the Holy Spirit, indicates.

I believe that the best approach is:

1. To search for the meaning intended by the original author as his original audience would have understood it as best we can (admitting that we may not always be able to have absolute certainty of this).

2. Then, to search for any expanded understanding, interpretation, significance, or application we may have as the result of:

(a) Subsequent revelation (not subjective interpretation).

(b) Our fuller understanding of Scripture because of the work of the Holy Spirit.

3. Assess whether the text can be legitimately used as an obvious illustration or type or allegory even though it may not be explicit in Scripture (e.g. the story of Joseph).

Take Jonah as an example of this method. First, the author’s theological point to his audience was the sovereignty of God in salvation. Then, we gain a fuller understanding from the N.T. that Jonah was a type of the death and resurrection of Christ (cf. Matt. 12:40-41; Lk. 11:30-32) – i.e. the means by which God in his sovereignty saves.

In my next issue of this journal, I will continue to discuss other important aspects of how to read and understand the Bible that will help you in your study and teaching of the Scriptures.

Part II: Sermon Outlines

To listen to the audio version of these sermons in English, click on these links: Link 1 - Rev. 2:8-9; Link 2 - Rev. 2:10; Link 3 - Rev. 2:10-11

Title: Letters to the Seven Churches: Smyrna - Suffering But Faithful

Theme: Suffering for your faith

Point #1: Jesus knows all about your bitter troubles (8-9)

(1) Jesus knows all about your bitter physical afflictions (9a)

(2) Jesus knows all about your bitter financial pressures (9b)

(3) Jesus knows all about your bitter spiritual opponents (9c)

Point #2: Jesus speaks words of sweet encouragement

(1) Jesus’ words of sweet encouragement address our fears (10a-b)

(2) Jesus’ words of sweet encouragement strengthen our faith (10c)

(3) Jesus’ words of sweet encouragement energize our hope (10d-11)


1 Some of this material adapted from Gordon Fee and Douglas Stuart, How to Read the Bible for All Its Worth (Grand Rapids: Zondervan Publishing House, 1993), 10-12, and David Dockery, “Preaching and Hermeneutics,” in Handbook of Contemporary Preaching, ed Michael Duduit, (Nashville: B & H, 1992), 142-150.

2 David L. Larsen, Telling the Old, Old Story (Grand Rapids: Kregel Publications, 1995), 79.

3 Ibid., 81.

4 John Stott, The Spirit, The Church, and The World (Downers Grove: Intervarsity Press, 1990), 76.

5 John B. Polhill, Acts, The New American Commentary, ed. David S. Dockery (Nashville: Broadman Press, 1992), 113.

6 Ibid., 113.

7 See I. Howard Marshall, Acts, Tyndale New Testament Commentaries, ed. R. V. G. Tasker (Grand Rapids: Eerdmans, 1980), 76-77.

8 Larsen, 85.

9 Larsen, 88.

10 Larsen, 88.

11 Walter C. Kaiser and Moises Silva, An Introduction to Biblical Hermeneutics (Grand Rapids: Zondervan Publishing, 1990), 237-238.

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La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 34, Edition de l’hiver 2020

Winter 2020 Edition

Edition de l’hivers 2020

Un ministère de…

Auteur: Dr. Roger Pascoe, Président, de
Email: [email protected]

Partie I: Renforcer La Prédication Expositoire

Renforcer l’Interprétation Biblique, Pt. 1:
“Comment lire et comprendre la Bible”

Introduction

Les prinicipes pour lire et comprendre la Bible sont importants pour tous les chrétiens, que vous soyez prédicateur, animateur de la leçon de dimanche, ou responsable d’un petit groupe d’étude Biblique ou que vous vouliez être capable d’expliquer les Ecritures à des non-chrétiens ou simplement améliorer votre propre compréhension de la Bible.

Ne vous inquiétez pas même si vous trouver ces principes un peu difficiles à comprendre. Certains vont sans doute étendre votre pensée mais si vous les appliquez, vous les trouverez inestimables. Je vais essayer des les expliquer le plus simplement possible.

Notre conviction dans cette tâche

En abordant cette tâche nous devons être entièrement persuadé que:

(1) L’Ecriture est la Parole inspirée et inhérente de Dieu.

(2) L’Ecriture présente une vérité prépositionnelle et objective.

(3) L’Ecriture peut être comprise et mise en pratique aujourd’hui.

Si nous ne sommes pas entièrement convaincus de la nature de l’Ecriture, nous perdons notre temps, parce que nous disons n’aura aucune autorité ni pertinence et nous n’allons pas aborder la tâche avec la diligence et précaution qu’elle mérite et exige. Nous présenterons simplement une philosophie centrée sur l’homme au lieu de la Parole éternelle de Dieu.

Notre confiance dans cette tâche

Tandis que nous devenons frustrés de temps en temps, parce que nous luttons avec un passage de l’Ecriture, essayant de comprendre ce que l’auteur voulait dire, comment ces lecteurs initiaux ont compris ce qu’il a écrit, et comment nous devrions le comprendre et le mettre en pratique aujourd’hui, nous devons nous appuyer sur deux puissantes ressources:

1. Nous nous appuyons sur le ministère du Saint-Esprit

Seul le Saint-Esprit peut illuminer notre intelligence pour que nous comprenions correctement l’Ecriture. Lui seul peut utiliser ce que nous communiquons aux autres pour la transformation de leurs vies. Nous ne pouvons sauver personne, ni changer la vie de personne, mais le Saint-Esprit peut utiliser ce qu’Il nous revèle de la Parole de Dieu pour accomplir ses desseins.

2. Nous nous appuyons sur le Parole de Dieu

Au dessus et au-delà de notre compréhension imparfaite, et nos capacités intellectuelles limitées, il y a la promesse selon laquelle la “parole de Dieu ne retourne pas à lui sans effet” (Esaïe 55:11). Mais cela n’amoindrit en rien notre responsabilité ou notre tâche difficile, cela nous montre que Dieu est au contrôle de sa Parole et qu’Il l’utilise pour accomplir ses desseins.

C’est notre confiance en tant que prédicateurs et enseignant de a Parole de Dieu, que même si nous devons être excellents en exégèse, clairs en exposition, pertinents en application et puissants en communication, le résultat final est sous le contrôle de Dieu par le Saint-Esprit et la Parole de Dieu.

La Bible, tout comme n’importe quell autre document, est souvent l’objet d’interprétation et d’application erronées, ce qui entraine souvent des conflits parmi les Chrétiens. Le problème est qu’il se peut que nous comprenions ce que disent les paroles, mais ne comprenons pas nécessairement le sens de l’auteur. Cela entraine des interprétations et des applications conflictuelles.

Puisque les auteurs de la Bible ne sont plus vivants pour que nous puissions leur demander ce qu’ils voulaient dire, nous avons besoin de certaines règles d’interprétation et d’orientations pour nous aider dans cette tâche. Mon souhait est qu’en appliquant de bons prinicpes d’interprétation dans votre étude des Ecritures, vous soyez capables de les comprendre plus clairement, les enseigner de manière plus adequate et les appliquer de manière pertinente.

Malgré que nous soyons parfois apparemment entourés d’une gamme variée d’options d’interprétation d’un texte biblique, je crois que:

(1) Il y a un sens primaire dans chaque texte bibique.

(2) l’Ecriture peut être correctement comprise lorsque l’Esprit Saint nous rend capable de la comprendre (1 Cor. 2:10-16; 1 Jn. 2:20, 27), c’est lui qui:

a) a inspiré les auteurs de l’Ecriture (2 Peter 1:21).

b) influence les pensées et les coeurs (c’est-à-dire les “yeux” spirituels) de celui étudie sous la direction du Saint-Esprit pour qu’il parvienne à la compréhension juste de l’Ecriture.

c) dirige nous dirige vers d’autres passages des Ecritures qui jettent de la lumière sur le passage que nous scrutons.

d) emploie des moyens tels que l’analyse grammatical, les principes d’interprétation, etc. pour nous aider à comprendre.

En cherchant à lire et à étudier la Bible avec compréhension, notre approche sous-jacente exige que nous découvrions ce que l’auteur disait et comment les instructions bibliques anciennes (moralement, pratiques religieuses) s’appliquent à nous aujourd’hui.

Trois Tâches Basiques Dans L’interpretation De La Bible1

1. Déterminer le sens adéquat du passage (exégèse)

Notre tâche dans ce processus est de découvrir l’idée, le concept, l’enseignement, le principe, ou la vérité orginale que l’auteur avait l’intention de communiquer à ses premiers lecteurs (l’intention de l’auteur). C’est ce que nous devons comprendre premièrement et prioritairement. Ce n’est pas ce que nous (les lecteurs) nous pensons qu’il signifie. Ce n’est pas ce que ça signifie pour la société d’aujoud’hui. Ce n’est pas ce que ça signifie pour moi (bien que ça peut revêtir un sens different pour quelqu’un d’autre). Ce n’est pas ce que ça signifie dans notre culture, puisque nos cultures varient autour du monde. En réalité si nous nous appuyions sur les interprétation culturelles contemporaines, la Bible aurait une signification differente selon l’endroit du monde où nous vivons.

Le terme technique pour le processus par lequel on découvre le sens d’un passage est “exégèse”. C’est la tâche d’investigation et de détermination du sens d’un texte biblique (au mieux possible), dans le but d’expliquer son sens adéquatement et clairement.

Ce que nous faisons ici, c’est d’essayer de comprendre le sens que l’auteur a voulu communiquer de la même manière que ses premiers auditeurs l’auraient compris. A cette étape, nous voulons comprendre ce que ça “signifie.”

Vous vous êtes probablement retrouvés dans une situation où quelqu’un vous a dit queque chose et vous lui avez demandé: “que voulez-vous dire par cela? Ou plus souvent, après une conversation donnée, vous vous demendez “Qu’a-t-il/elle voulu dire par cela?” Vous avez compris ce qu’il a voulu dire (c’est-à-dire les mots) mais vous n’en avez pas compris le “sens”. Peut-être, il y avait plusieurs sens possibles. Peut-être le ton de la voix ou le language corporel a affecté ce qu’ils ont voulu dire. Peut-être, qu’il y avait une inférence cachée, ou que les mots ne pouvaient pas être pris au sens propre.

Si cela représente un défi dans une situation de face-à-face contemporaine, à combien plus forte raison le sera-t-il quant il s’agira d’un texte ancien comme la Bible? Par conséquent, pour nos objectifs, découvrir la signification d’un passage exige que notre étude du texte (les mots, la grammaire, la syntaxe, le context, etc.) se termine par la meilleure compréhension possible de ce que l’auteur voulait dire.

2. Appliquer des principes d’interprétations sains au passage (l’hermeneutique)

Pour découvrir adéquatement le sens d’un texte, nous avons besoin d’un certain nombre de principes, d’orientations, de procédures et de techniques qui nous aident à comprendre le texte biblique, dans l’esprit original que l’auteur a voulu communiquer – c’est-à-dire “dispenser droitment la parole de la vérité” (2 Tim. 2:15). Le terme technique pour cela est “hermeneutique.”

Pour ce faire, par exemple, s’il y a deux ou plus d’options d’interpétations d’un texte biblique, comment décidez-vous laquelle est non seulement grammaticallement correcte, mais aussi susceptible d’être ce que l’auteur avait l’intention de communiquer? C’est là que nous nous appuyons sur les principes de l’hermemeneutique (c’est-à-dire interpretation) pour nous guider à déterminer laquelle est meilleure compréhension.

Prenez l’expression “mari d’une femme” (1 Tim. 3:2 et 12) comme exemple. Qu’est-ce que cela signifie? Cela pourrait signifier qu’un ancien, ou un diacre ne doit pas être divorcé ou célibataire, et/ou qu’il doit être hautement fidèle à sa femme – ayant les yeux uniquement sur une seule femme. Ces interprétations seraient les plus probables en Amérique du Nord. Mais cela pourrait aussi signifier qu’un ancien ou un diacre ne peut pas avoir plus d’une femme au même moment (c’est-à-dire la polygamie). Cette interprétation pourrait être la plus probable dans les sociétés où la polygamie est pratiquée.

Même disposant de bonnes règles et procédures d’hermeneutique, il y aura toujours une interprétation différente de la Bible, mais cela ne remet pas en cause le bénéfice d’avoir de tels orientations et procédures.

En tant qu’étudiants, prédicateurs, et enseignants de la Parole de Dieu, il est vitalement important, que nous comprenions le texte avant de le prêcher. Suivre de bons principes d’interprétation de la Bible nous aidera à avoir une compréhension plus complète et plus adéquate du texte.

Par conséquent, et en résumé, il ya deux composantes vitaux pour comprendre, interpréter et expliquer la Bible adéquatement – l’exegèse et l’hermeneutique. L’exégèse, c’est l’étude du texte pour le comprendre, l’interpreter, l’expliquer et l’appliquer adéquatement. L’hermeneutique est la discipline (le système) d’interprétation qui nous fournit un cadre pour prendre des décision d’interprétation pendant notre exégèse (par ex: quand il y a plus d’une option d’interprétation). Ainsi, l’hermeneutique est le moyen et l’exégèse la finalité dans notre tâche qui est de déterminer ce que le texte biblique “a signifé” et “signifie” pour que nous puissions être vrais et fidèles au texte quand nous l’expliquons et l’appliquons dans notre prédication et enseignement.

3. Faire un pont

On se réfère parfois à cette partie importante du processus de l’exégètique comme le fait de “faire un pont” entre l’ancien texte, l’ancien language, la culture ancienne, et les anciens auditeurs d’une part, et le langage contemporain, la culture contemporaine et les auditeurs contemporains d’autre part; entre ce que ç’a signifié alors, et ce que ça signifie dans le context d’aujourd’hui (c’est-à-dire son application aujourd’hui). David Larsen l’explique de cette manière: “le contexte biblique est rendu vivant… lorsqu’il y a une correspondence entre la situation que l’auteur biblique adresse et la situation du lecteur ou de l’auditeur moderne.”2

Lire le texte uniquement du point de vue de ce qu’il signifie, conduit à toutes sortes d’erreurs de subjectivisme. Inversement, lire le texte uniquement du point de vu de ce qu’il a signifé, fait de tout l’exercice une étude de l’histoire sans pertinence pour aujourd’hui. Toutefois, la Parole de Dieu est “vivante” et “puissante” (Héb. 4:12) et pas moins que cela lorsqu’elle est enseignée et prêchée, de telle manière que la Paorle écrite pour son peuple ancien devient la Parole dite pour le peuple de Dieu d’aujourd’hui.

Pour ce faire, nous avons besoin de “faire un pont” en déterminant ce qu’elle a signifié en son temps, dans le but d’expliquer ce qu’elle signifie maintenant – c’est-à-dire ce qu’est son message pour aujourd’hui; comment nous l’expliquons et l’appliquons dans le contexte d’aujourd’hui?

Conclusions

1. En s’angageant dans ces tâches basiques, nous sommes capables de déterminer plus adéqutement le sens du texte et sa signification contemporaine.

2. Nous avons un double défi:

(a) Découvrir le sens voulu de l’auteur – qu’est-ce qu’il a voulu communiquer à ses premiers auditeurs et comment ont-ils pu le comprendre?

(b) Déterminer l’accent thélogique principal de l’auteur – quel est le point théologique universel qui demeure?

3. Notre tâche hermeneutique est de “découvrir” ce que le texte veut dire, pas de “décider” de ce qu’il veut dire. 3

Deux Questions Importantes En Hermeneutique

Question #1: Les auteurs de l’A.T. connassaient-ils totalement ce qu’ils ont écrit?

Dans Actes 2:25-31, Pierre semble affirmer que, dans le Psaumes 16, David savait ce qu’il écrivait prophétiquement au sujet de Christ. Mais même cela n’est pas manifestement clair, parce que quand Pierre dit, “Car David dit de lui…” (25), cela ne veut pas nécessairement dire que David savait qu’il écrivait au sujet de Jésus. En réalité, toute l’Ecriture parle de Christ, et dirige vers Lui (cf. Lk. 24:27). Comme John Stott l’indique, n’oublions pas qu’à travers les enseignements de Jésus, ses disciples (Pierre, dans ce cas là) auraient pu reconnaître les références de l’A.T. à “l’oint de Dieu ou au roi, à David et à sa semence royale, comme trouvant leur accomplissement en Jésus… Et une fois ce fondement acquis, une utilisation chrétienne de l’Ancien Testament, comme celle que Pierre a fait du Psaume 16, est scrupuleusement logique et inérieurement cohérente.”4

Il semble mieux de comprendre ce Psaume prophétique, comme beaucoup d’autres, comme ayant à la fois un accomplissement imédiat et futur – immédiatement en David et finalement en Jésus.Concernant l’accomplissement immédiat, il est clair que sur la base d’une lecture complète et naturelle du Psaume, David parlait de lui-même. Ça “semble avoir été une supplication du psalmiste que Dieu le venge et qu’il puisse échapper au Shéol …le verset 27 en est la clé. Dans ce verset, David semble exprimer sa confiance qu’il ne serait pas abandonné dans la tombe, que Dieu ne permettra pas qu’il voit la corruption.”5 Voici l’explication immédiate.

Concernant le future, dans ce que David disait sans doute au sujet de lui-même Psaumes 16:8-11 (répété dans Actes 2:25-28), Pierre voit prophétiquement le Messie, “en y voyant une prophétie de David qui ne pouvait pas s’appliquer ultimement à lui-même.” 6 Pierre amplifie le Psaume 16:8-11 pour montrer que David parlait aussi prophétiquement de Christ en qui les paroles du Psaume sont entièrement et ultimement realisées. Bien sûr, leur accomplissement pour David, était toujours futur et à quelque dégré, David a compris cela avec incertitude.7

Si pour eux “le saint”, s’applique certainement à David, Pierre le considère comme plus applicable à Christ. Dans les. 29-31, Pierre applique la citation à Christ avec la logique suivante:

1. David est mort il y a longtemps: pour ce faire, le Psaume ne pouvait pas totallement et uniquement le concerner (29)

2. Ainsi, par l’inspiration du Saint-Esprit, David écrivait prophétiquement sur son déscendant qui allait s’asseoir sur son trône pour toujours (30; cf. 2 Sam. 7:12-13)

3. Par la résurrection de Jésus, lui seul est le déscendant messianique que David à a vu d’avance et dont il a “parlé” (31).

Je pense que nous pouvons dire avec assurance que même si la vérité des prophéties de l’A.T. est évidente pour nous, elle n’était pas si évidente (au moins pas autant qu’elle l’est pour nous) aux auteurs de l’A.T., dont la connaissance prophétique était limitée. Comme Pierre lui-même le déclare dans 1 Pi. 1:10-12, les prophètes de l’A.T. savaient ce qui était l’objet de leurs investiguations (le salut par le Messie), mais ils ne savaient pas les détails (qui, comment, où, quand) comme nous le savons.

Dans plusieurs exemples (peut-être la plupart), les prophètes de l’A.T. ont écrit des choses plus qu’ils n’en ont su. Voici quelques exemples pour vous permettre de comprendre:

  • Ont-ils vu Christ comme la manne du ciel? Non. Mais Jésus a dit qu’il était cette vraie manne qui est venue du ciel (Jn. 6:58). Mais même s’ils ne le savait pas, il était préfiguré dans ce qu’ils ont écrit.
  • Savaient-ils que le serpent perché sur le bois dans le désert était une image de Christ sur la croix? Non. Mais Jésus a dit que c’était le cas (Jn. 3:14).
  • Savaient-ils que le tabernacle était un symbolisme des vérités du Nouveau Testament? Non. Ils ont vu des vérités spirituelles mais pas comme nous les connaissons. Comme l’auteur des Hébreux le clarifie, le tabernacle était une illustration qui préfigurait la vérité du N.T. (Heb. 10:1).
  • Ont-ils vu Jonas dans le ventre du poisson comme un type de la mort et la résurrection de Christ? Non. Mais Jésus a dit que c’était le cas
  • (Matt. 12:40).
  • Les prohètes de l’A.T. ont-ils écrit sur des évènements prohétiques d’un degré plus élevé qu’ils ne savaient? Oui. Ils ont écrits sur la venu du Messie et sa rédemption de son peuple, mais ils ne savaient pas qui ce serait, quand cela aurait lieu, quand il viendrait, et comment il l’accomplirait (cf. 1 Pet. 1:10-12). Comme nous l’avons souligné plus haut, ils ont écrit sur certaines de leurs propres expériences ne sachant pas que de telles expériences étaient presque des diplicatats de celles qui seraient vraies du Messie à un âge ultérieur (e.g. Ps. 22 et 69).
  • En réalité, toute l’Ecriture pointe vers Christ, comme Jésus l’a dit: “Commençant par Moïse et par tous les prophètes ils (Jésus) leur expliqua dans toutes les Ecritures (c’est-à-dire l’A.T.) les choses le concernant” (Lc. 24:27).

Dans ces exemples, nous avons besoin de distinguer entre ce que l’auteur biblique savait de ce qu’il écrivait (le referent immediat) et ce que nous, à partir de la révélation subséquente, savons de ce qu’il écrivait (referent future). A partir de notre position avantageuse, nous avons une compréhension plus complète de ce qu’ils ont écrit à partir de la révélation progressive et de la compréhension rendue complète par le canon de l’Ecriture. Larsen déclare que “tandis que notre intention c’est de retourner à l’intention de l’auteur, nous devons reconnaître que l’auteur humain n’était pas toujours conscient de la signification complète de sa propre déclaration inspirée (1 Pet. 1:10-12).”8

L’A.T. renferme un enseignement grand et vital pour nous aujourd’hui et y trouver des types, des illustrations et des préfigurations de la vérité du N.T. aide à le rendre pertinent et plein de sens. Ce dont nous devons être prudent à faire est de faire la différence entre, d’une part le sens voulu par l’auteur de l’A.T. pour ses premiers auditeurs et, d’autre part, la plus grande lumière (compréhension) que nous avons comme résultat d’avoir le canon complet et, ainsi, une meilleure position de vue. De cette manière, de notre position dans l’histoire de la rédemption, nous voyons les types et les ombres des choses qui, en ce temps attendaient d’être révélés.

Nous devons toujours nous rappeler que la révélation biblique est progressive. L’A.T. contient la semence du N.T. et le N.T. dévoile les secrets de l’A.T. Ainsi nous pouvons savoir des choses dans l’A.T. que ses auteurs ne savaient pas. David Larsen le dit encore:

“Au-delà de tout soupçon, nous avons une base autorisée pour prêcher la signification typologique des personnes et des évènements de l’Ancien Testament (cf. 1 Cor. 10:11 et l’épître aux Hébreux)…. Nous faisons face avec une grande liberté aux types dans l’Ancienn Testament tells qu’Adam, le déluge, Melchizédec, le serpent d’airain, la manne, la Paques, et Jonas dans le poisson comme des images de la résurrection de Christ. Il y a aussi des types implicites qui doivent être untilisés avec grande précaution et attention, tels que les villes refuges dans l’ancienne Israël, le calendrier religieux d’Israël, et la vie de Joseph comme image des souffrances et de la gloire de Jésus Christ.”9

A partir des exemples cités par Larsen, il est évident que les auteurs du N.T. ont vu des types, des illustrations et des significations de l’A.T., que les auteurs de l’A.T. n’ont pas envisagé quand ils les écrivaient. Prenez par exemple, la vision de la vallée des ossements de la vision d’Ezéchiel (Ezek. 47). L’intention première d’Ezéchiel n’était pas de décrire la condition spirituelle d’Israël et sa destinée future. Mais sûrement il convient d’appliquer cela à la restauration spirituelle du peuple de Dieu de n’importe quel époque.10

Beaucoup d’autres exemples de personages, d’évènements, de choses, et de concepts de l’A.T. peuvent être cités (voir le tableau ci-dessous) que les auteurs de l’A.T. n’ont pas dû présager (mais qui sont) des types, allegories, illustrations, préfigurations, ou des représentation de concepts ou d’accomplissements du N.T. Dans le tableau comparatif suivant, notez les références du N.T. sur lesquelles nous pouvons nous appuyer dans une perspective d’interprétation de ces passages de l’A.T. du point de vue du N.T.:

Comparison: Référent de l’A.T. vs. Compréhension et Usage du N.T.

Scène originale du l’A. T./texte

Usage/type/allusion/allegory du N.T.

Référence du N.T.

Abraham sacrifie Isaac

Type de la mort de Christ

Aucun

Vente du droit d’aînesse par Esaü

Abandon du droit d’aînesse spirituel

Héb. 12:15-17

Jacob et Esaü

Illustration de la souvairenté de Dieu

Rom. 9:10-13

Sacrifice d’Isaac

Illustration du sacrifice de Christ

Aucun

Serpent d’airain

Type de Christ sur la croix

Jn. 3:14

Jonas dans le ventre du poisson

L’inhumation de Christ

Matt. 12:40

La prédication de Jonas

La prédication de Christ

Matt. 12:41; cf. Lc. 11:29

La Manne dans le désert

Christ le “pain de vie”

Jn. 6:32-35ff; 1 Cor. 10:3

La circoncision de la chair

La circoncision spirituelle du coeur

Rom. 2:28-29

Les héros de la foi

Des exemples que nous devons suivre

Heb. 11

Abraham

Exemple de bonnes oeuvres, de foi, de justification par la foi

Héb. 11:8-11; James 2:211, 23; Rom. 4:1-22

Adam

Préfigure Christ comme 2ème Adam

1 Cor. 15:22, 45-49; Rom. 5:14

David, Joseph

Christ

Aucun

Hagar et Sarah

Représentation de l’ancienne loi Mosaïque vs. la liberté de la nouvelle Alliance en Christ

Gal. 4:21-31

Le temps de Lot

Parallèle du temps du Fils de l’Homme

Lk. 17:28-29

La délivrance de Lot/ la délivrance de Noé

Exemple de la délivrance de la tentation/ du jugement accordée par Dieu aux hommes pieux

2 Pi. 2:4-9

Prophéties de l’A.T.

Accomplies en Christ

Plusieurs

Le temps de Noé

Allégorie des temps de la venue du Fils de l’Homme

Matt. 24:37-38

Noé et le deluge

Un type (“figure”) du baptême

1 Pi. 3:20-21

Toutes les Ecritures de l’A.T.

Préfigurent et pointent à Christ

Lk 24:27

L’Agneau Pascal

Type du sacrifice de substitution de Christ

Jn. 1:29 (cf. Gen. 22:8)

L’exode

Délivrance des liens du péché

La Mer Rouge

Purification, séparation; baptême en un leader; inhumation de la vieille vie

1 Cor. 10:2

Les sacrifices de l’A.T

Type de la mort sacrificielle de Christ

Actes 8:32-33 (cf. Isa. 53)

Moïse

Précurseur de Christ, Celui qui conduit le peuple de Dieu

Deut. 18:15?

Le Rocher dans le désert

Christ désaltère notre soif spirituelle

1 Cor. 10:4

La mort des Israélites dans le desert

Avertissement à ne pas désirer après les choses mauvaises (l’idolatrie); à ne pas être incrédule

1 Cor. 10:6, 11; cf. Héb. 3:7-4:16

Le repos dans la terre promise

Le repos spirituel pour le peuple de Dieu

Héb. 4

L’alliance de l’A.T.

L’alliance du N.T.

Héb. 8:7-13 etc.

Sacrifices d’animaux

Le sacrifice de Christ

Héb. 10:1-10

Les devoirs de la prêtrise

Christ comme notre souverain sacrificateur

Héb. 10:11-18

L’entrée une fois par an du souverain sacrificateur, préfigurait l’expiation de Jésus en tant que Souverain Sacrificateur pour nous

Héb. 9:8-9; cf. 4:15

Le tabernacle, le saint des saints

La présence de Dieu

Héb. 10:19

Les pierres du temple

Maison spirituelle de vie, peuple saint

1 Pi. 2:4-5ff.

Es. 61:1-2, declare par Esaïe sur lui-même

Déclaré par Jésus sur lui-même

Lk. 4:18-19

Psaumes – ex. 22, 69

Prophétique à propose de Jésus

Matt. 27:46

Question #2: Les auteurs du N.T. connaissaient-ils entièrement ce dont ils écrit?

Moises Silva déclare que même dans le cas du N.T. les premiers auditeurs n’autraient pas dû déduire le sens complet que nous pouvons lire aujourd’hui:

“Dans le processus de détermination du sens d’un mot ou d’une phrase spécifique dans les lettres de Paul, les interprêtes se demandent souvent, les premier auditeurs auraient-ils saisi tel-ou-tel sens? Non, rarement, une interpétation particulière ne sera rejeté précisement en se basant sur le fait que ces lecteurs n’auraient pas dû s’y attendre. Probabelment tous les érudits, s’accordent, pourtant que certaines des nuances les plus riches et les plus subtiles auraient été hors de la portée des premiers auditeurs.” 11

L’apôtre Pierre lui-même a admis que Paul a écrit des “choses dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, pour leur propre ruine” (2 Pi. 3:15-16). Remarquez l’avertissement de Pierre: “des personnes ingnorantes et mal affermies” tordent – le sens des passages difficiles à comprendre “comme celui des autres Ecritures” (16b).

Nous devons prendre l’avertissement de Pierre sérieusement. Tandis que le rôle du Saint-Esprit en nous enseignant le sens de l’ecriture implique le fait d’ouvrir notre intelligence à la compréhension et à l’application de son enseignement dans notre vie (de sorte à ce que nous ne le reléguions pas à des méandre de l’histoire), au même moment, nous ne sommes pas autorisés à aller au-delà de ce que nous connaissons de l’Ecriture. Ne pensez pas que le fait que certains auteurs bibliques aient écrits sur des choses au-delà de ce qu’ils savaient, vous donne la liberté d’interpréter l’Ecriture de n’importe quelle manière à votre guise. Ne prétendez pas que le Saint-Esprit vous a enseigné des choses que l’Ecriture ne soutient pas. Nous avons seulement l’autorisation d’interpréter et d’appliquer l’Ecriture selon les manières qu’indiquent les écritures par l’illumination du Saint-Esprit.

Je crois que la meilleure appproche est:

1. De chercher le sens voulu par l’auteur original de la manière dont ses premiers auditeurs l’auraient compris autant que nous le pouvons (en admettant qu’il se pourrait que nous n’en ayons pas toujours une certitude absolue).

2. Puis, chercher une compréhension, une interprétation, ou une application étendue que nous pourrions avoir comme résultat de:

(a) la révélation subséquente (pas une une interprétation subjective).

(b) Notre compréhension de l’Ecriture grâce à l’oeuvre du Saint-Esprit.

3. Evaluer si le texte peut être utilisé légitimement comme illustration ou type ou allégorie, même s’il se peut qu’il ne soit pas évident dans l’Ecriture (ex. L’histoire de Joseph).

Prenez Jonas comme exemple de cette méthode. Premièrement, l’accent théologique de l’auteur à ses auditeurs était la souveraineté de Dieu dans le salut. Puis, nous obtenons une compréhension complète du N.T. selon laquelle Jonas était un type de la mort et de la resurrection de Christ (cf. Matt. 12:40-41; Lk. 11:30-32) – c’est-à-dire par lesquelles Dieu, dans sa souveraineté sauve.

Dans ma prochaine édition de ce journal, je vais continuer la discussion sur d’autres aspects importants comme comment lire et comprendre la Bible. Ces aspects vous aideront dans votre lecture et dans votre compréhension des Ecritures.

Partie II: Plans De Sermons

Pour écouter les versions audios de ces sermons en Anglais, cliquez sur ces liens: Link 1 - Rev. 2:8-9; Link 2 - Rev. 2:10; Link 3 - Rev. 2:10-11

Titre: Lettres au Sept Eglises: Smyrne – Souffrante Mais Fidèle

Thème: Souffrir pour votre foi

Point #1: Jésus connaît tes difficultés amères (8-9)

(1) Jésus connaît tes afflictions physiques (9a)

(2) Jésus connaît tes pressions financières amères (9b)

(3) Jésus connaît tout concernant tes opposants spirituels (9c)

Point #2: Jésus dit des douces paroles d’encouragement

(1) Les douces paroles d’encouragement de Jésus s’adressent à tes craintes (10a-b)

(2) Les douces paroles d’encouragement de Jésus renforcent ta foi (10c)

(3) Les douces paroles d’encouragement de Jésus donnent de l’énergie à notre espérance (10d-11)


1 Some of this material adapted from Gordon Fee and Douglas Stuart, How to Read the Bible for All Its Worth (Grand Rapids: Zondervan Publishing House, 1993), 10-12, and David Dockery, “Preaching and Hermeneutics,” in Handbook of Contemporary Preaching, ed Michael Duduit, (Nashville: B & H, 1992), 142-150.

2 David L. Larsen, Telling the Old, Old Story (Grand Rapids: Kregel Publications, 1995), 79.

3 Ibid., 81.

4 John Stott, The Spirit, The Church, and The World (Downers Grove: Intervarsity Press, 1990), 76.

5 John B. Polhill, Acts, The New American Commentary, ed. David S. Dockery (Nashville: Broadman Press, 1992), 113.

6 Ibid., 113.

7 See I. Howard Marshall, Acts, Tyndale New Testament Commentaries, ed. R. V. G. Tasker (Grand Rapids: Eerdmans, 1980), 76-77.

8 Larsen, 85.

9 Larsen, 88.

10 Larsen, 88.

11 Walter C. Kaiser and Moises Silva, An Introduction to Biblical Hermeneutics (Grand Rapids: Zondervan Publishing, 1990), 237-238.

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