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Where the world comes to study the Bible

Le Cybersalut?

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Traduit par Mapack Martin Luther King

Note de l’Editeur: Cet essai est apparu pour la première fois lors du printemps 1998 à l’occasion de la livraison du de Kindred Spirit, le célèbre magazine Chrétien du Séminaire de Dallas. Nous nous en servons avec la permission de l’auteur.

Daniel B. Wallace
Le 10 Septembre 2003

C’étais un mois avant Noël, et les perspectives n’étaient guère réluisantes pour George Ponsford. Les médecins avaient détecté en lui un cancer de la lymphe, et ils ne lui donnaient que quelques mois à vivre. Tout le long de sa vie d’adulte, les questions de spiritualité n’avaient jamais été sa tasse de thé. L’approche de l’éternité et la question de sa position vis-àvis de Dieu l’effrayaient autant qu’il en était triste.

J’en étais venu à le connaître, ainsi que sa famille au travers d’un de mes fils. Georges et moi sommes grands pères communs de l’aimable fille de mon fils. Aussitôt donc que j’appris le diagnostic qui avait été fait de son cas, je lui exprimai mes regrets et l’assurai de mes prières. A mon insu, George se servait de son grand savoir-faire en informatique pour procéder à des recherches sur Internet qui étaient susceptibles de lui apporter les réponses aux questions spirituelles qu’il se posait. Un jour, mon fils me fit part du désir de George de me parler, et de son incapacité à pouvoir me rencontrer immédiatement du fait de sa maladie qui s’était aggravé.

Il fut admis à l’hôpital dans les jours qui suivaient et je me rendis donc à son chevet. En dépit de ses douleurs et de ses malaises, il avait pu me parler. Il avait procédé à des recherches sur Internet pour trouver des réponses m’avait-il dit. Lorsque je m’étais enquis de l’objet de ses recherches, il m’avait dit: “Le Ciel, le pardon et l’assurance.” “As-tu trouvé quoique ce soit?” demandai-je. “Oui,”dit-il, et il cita quelques passages de la Bible ainsi que la prière du Seigneur. Je lui demandai s’il croyait aux promesses contenues dans les passages qu’il avait lus. “Oui,” répondit-il. Tandis que les infirmières s’occupaient de lui, je le conduisis dans une prière simple d’actions de grâces pour ce dont j’étais convaincu être le salut de Dieu pour George.

Deux jours plus tard- et à la faveurs de son état qui s’améliorait- nous pûmes bavarder seuls et à bâtons rompus. Ce fut un moment formidable de communion que de parler du Seigneur et de nos familles. Du moment que George savait sa santé précaire, le Seigneur me conduisit à passer en revue tout ce que George m’avait dit deux jours plus tôt et à lui poser une question à laquelle sont familiers tous ceux qui ont étudié et qui se sont servis de l’ Explosion de l’ Evangélisation . “George,” demandai-je: “S’il arrivait que tu te retrouves en face de Dieu et qu’Il te demande si tu crois qu’Il devrait te laisser entrer dans Ses Cieux, quelle serait ta réponse?”

“Impossible!” répondit-il, “je suis un pécheur.”

“C’est donc cela.” Dis-je: “Tu n’as pas à entrer au ciel.”

“Oh! Oui!” dit-il: “Jésus est mort pour mes péchés.”

“George,” lui dis-je: “En vertu de la parole de Dieu et de ta croyance, je crois que tu as été sauvé. Ta réponse est exactement celle que j’espérais entendre.”

Il s’en était suivi une bonne communion et je m’étais permis de lui demander comment il s’était exactement servi d’Internet pour trouver les réponses qu’il cherchait. Grâce au moteur de recherches Yahoo, il avait d’abord introduit la clé de recherche qui est religion, puis Bible pour se consacrer exactement aux passages qui étaient relatifs au salut. Il avait trouvé le site du Séminaire de Théologie de Dallas ( Dallas Theological Seminary) (www.dts.edu) ainsi que celui de la Traduction Anglaise de la Bible (NET Bible) (www.bible.org) sites. Il avait téléchargé les parties qui se rapportaient au ciel, au péché, au pardon, et à l’assurance qu’il avait mémorisées-à l’instar de celles qu’il avait citées devant moi.

La cybervie? Le Cybersalut? Sont des concepts qui sonnent un peu bizarre, mais ils sont incontournables. Dieu s’était servi de Sa parole, du site web du DTS, de la NET Bible ( En partie traduite et devéloppée par les universitaires du séminaire de Dallas), et d’Internet pour subvenir aux besoins en salut de George Ponsford.En tant que témoin du miracle, je fus suffisamment béni autant que réjoui!

L’hospitalisation de George et l’histoire racontée plus haut se sont déroulées pendant la dernière semaine du mois de Janvier 1997. J’avais continué de lui rendre visite après même qu’il fut sorti de l’hôpital; en même temps je l’appelais et je l’encourageais. Avec l’aide de son beau-fils Jason, il avait continué d’étudier la Parole et il avait téléchargé tout le programme de suivi des nouveaux convertis que les Anciens Etudiants du Dallas Theoligical Seminary avaient élaboré sur un site web. George avait été d’autant plus encouragé qu’il avait lu le livre de Chuck Swindoll intitulé Hope Again. Le 31 Mars 1998 Le Seigneur l’avait rappelé à Lui. Quoique ces derniers jours ne furent pas aisés, il exhalait néanmoins de George un parfum de paix réelle et de réconciliation avec le Seigneur.

Related Topics: Soteriology (Salvation), Cultural Issues

Aimé votre femme sacrificiellement (Éphésiens 5:25-27)

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Traduit par Nil Labrecque

Introduction

Il y a plusieurs années, Le journal du samedi “Evening post” a publié un article intitulé “Les sept années d’un rhume dans le mariage.” Ça montre la réaction d’un mari envers son épouse enrhumé durant les sept premières années du mariage. Ça va à peu près comme ceci:

La première année: “Mon petit carré de sucre, je suis vraiment inquiet de toi mon petit poussin. Tu as un mauvais rhume, et on ne peut pas être assez prudent avec ces choses là, avec tout ces infections de gorges qui cour. Je t’emmène à l’hôpital cet après-midi pour un examen général et un bon repos. Je sais que la nourriture est pourrie, mais je vais t’apporter de la nourriture de chez Rossini. J’ai déjà tout arrange avec le surintendant du planché.”

Le deuxième année: “Écoute, chérie, Je n’aime pas le son de cette toux. J’ai appelé le docteur Miller et je lui ai demandé de venir ici de tout urgence. Alors tu vas te mettre au lit comme une bonne fille, s’il te plait? Juste pour Papa.”

La troisième année: “Peut-être que tu ferais mieux de t’étendre, trésor: Il n’y a rien comme un bon repos quand tu te sent mal. Je vais t’apporter quelques choses à manger. As tu des cannes de soupes ?”

La quatrièmes année: “Écoute moi, chéri, soit sensible. Quand tu aura nourris les enfants, lavé la vaisselle et fini de nettoyer le plancher, tu ferais mieux de t’étendre.”

La cinquième année: “Pourquoi tu ne prend pas une couple d'aspirines?”

La sixième année: “Tu pourrais pas juste te gargariser ou quelques choses, au lieu de rester assis toute la soirée et de râler comme un phoque.

La septième année: “Pour l’amour du bon sens, arrête d’éternuer! Essaie tu de me donner une pneumonie ?

Le déclin du mariage tel que vue à travers un simple rhume. Un drôle de regard à une situation pas vraiment drôle.

Quand j’ai entendu cette histoire la première fois, j’ai ris mais en même temps ça ma fait peur. Nous avons cette image de l’amour qui dure toute la vie. Mais, je suis marié depuis huit ans, et, bien que je n’aie jamais accusé Lori de râler comme un phoque, j’ai vu certain changement dans notre mariage et pas tous pour le meilleur.

Traité vous encore la femme que vous avez marié de la même manière que vous le faisiez lors de vos fréquentations ou comme au début de votre mariage? Je l’espère, mais juste au cas, je veux partager avec vous ce que j’ai découvert récemment à propos de l’amour et du mariage.

C’est une dure leçons à partager parce qu’elle est tellement personnelle et révèle mes faiblesses. Ça montre ou j’ai échoué. Mais je la partage parce que je sais que d’autres peuvent passer par les mêmes choses. Si vous l’êtes, vous êtes en train de rechercher des réponses. Je pense avoir découvert une réponse. Regardons là ensemble.

La réponse vient d’une image plutôt cryptique du mariage—Une qui en a rendu plusieurs perplexe et conduis quelques uns dans la mauvaise direction, mais c’est un excellent modèle pour construire et faire croître un mariage. Nous allons voir qu’il y a une exhortation, un exemple et des attentes pour nous à suivre. Allons jetez un coup d’oeil à Éphésiens 5:25 pour découvrir le modèle de l’amour authentique qui dure toute la vie.

Éphésiens 5:25-27 Mari, aimez vos femmes, comme Christ a aimé son église et s’est livré lui même pour elle; 26 afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifié par le baptême d’eau, 27 afin de faire paraître devant lui cette église glorieuse, sans taches, ni rides, ni rien de semblable mais sainte et irrépréhensible.

Aimé vos femme sacrificiellement
Afin qu’elle s’épanouisse comme Dieu l’avait prévue

    Aimé votre femme (25a)

Paul commence avec la déclaration, “Mari, aimé vos femmes.” Cela semble une déclaration tellement simple, mais que veut il dire? Qu’est-ce que ça veut dire d’aimer?

On m’a posé la question l’autre jour en relation avec ma femme, et ma réponse était que je voulais qu’elle soit heureuse. Imaginé ma surprise quand quelques jours plus tard lorsque j’ai lu la citation de C. S. Lewis: “… par Aimer … la plus part de nous faisons référence à la gentillesse—le désire de voir les autres heureux plutôt que sois même; pas heureux d’une façons particulière, mais juste heureux.” Il continue en disant que Dieu n’est pas comme cela. “Dieu ne gouverne pas l’univers sur de telle réflexion. Et puisque Dieu est amour, je conclue que ma conception de l’amour a besoin d’être corrigé.” (The Problem of Pain, p. 40.)

Mon concept de l’amour était faux. Je croyais que aimé sa femme était de se sacrifier soi même et nos désire, pour la rendre heureuse. C’est vrai que l’amour véritable implique la gentillesse et le sacrifice, mais ça ne s’arrête pas là.

Alors comment allons nous déterminer qu’est ce que l’amour? Continuons notre lecture et voyons ce que Paul a à nous dire. Il nous a donné l’exhortation d’aimer, et maintenant il nous donne l’exemple de l’amour.

Paul dit, “Mari, aimé vos femmes, comme Christ a aussi aimé l’église et s’est livré pour elle.” De cet exemple de Christ nous pouvons tirer notre deuxième point.

    Aimé votre femme sacrificiellement (25b)

Quand nous pensons au sacrifice de Christ pour l’église nous pensons immédiatement à la croix. Il est mort pour nous. Si cela est notre exemple, comment allons nous l’appliquer. Je doute qu’aucun de nous ne soit jamais appelé à mourir littéralement pour sa femme, alors comment ce sacrifie t-on?

Je crois que la clé est de comprendre ce que ça veut dire de se sacrifier. Premièrement voyons ce que le sacrifice n’est pas.

      Le sacrifice n’est pas juste des actes de bonté

Trop souvent nous lisons le verset 25 et nous sautons immédiatement sur la partie du sacrifice et arrivons avec une liste de choses que l’on peut faire pour nos épouses. En fait, Je suis allé à une conférence sur la vie de famille l’année dernière et c’est exactement ce qu’ils ont fait. Le prédicateur a demandé à l’audience des exemples d’actes de bonté sacrificielle que nous pourrions faire pour nos femmes. Un homme a crié, “faire le repassage!” Un autre a crié, “faire la vaisselle!” Ensuite un petit comique a dit, “changé l’huile!” De toute façon, on pourrait en écrire encore et encore—laver la vaisselle, nettoyer la salle de bain, repassé, abandonner le football du lundi soir, etc. La plus par d’entre nous sommes motivé par une telle liste parce qu’il y a habituellement quelques choses qui a été oublié dans la liste. Les gens aiment les listes. Ils aiment les étapes et les procédures. Pourquoi ? Parce qu’ils se sentent en contrôle. Si vous faites ces choses alors vous avez rempli vos obligations et votre conscience est apaisée. Mais est-ce que c’est ce que ça veut dire d’aimer sacrificiellement?

Qu’arrive t-il si nous suivons ces étapes? Le mari abandonne le golf ou la chasse ou le football du lundi soir. Il fait toutes les corvées autour de la maison. Il dit, “J’ai une attitude de sacrifice.” Mais son attitude est peut-être égoïste. Ce n’est peut-être rien de plus que de ramasser des points bonis de faveur. Il s’attend d’être payé en retour. S’il n’est pas payé en retour, il arrête d’essayer.

Peut-être que la question à poser est, “Quel est la motivation?” Pour utiliser les termes que Larry Crabb a utilisé dans son livre intitulé « The Marriage Builder»Le bâtisseur de mariage—est-ce que la motivation est la manipulation ou le ministère? Si c’est de la manipulation, alors le mari le fait parce qu’il s’attend à ce que sa femme soit plus heureuse et qu’elle va mieux le traiter. La plus part des gens ont l’idée du mariage que c’est une relation 50/50. Ça c’est de la manipulation. S’il le fait avec l’idée de l’enseigner alors il ne le fait pas pour son propre profit, il le fait pour celui de sa femme.

J’ai lu “The Marriage Builder--- Le bâtisseur de mariage ” avant de me marier, alors je connaissais ces choses en entrant dans cette relation. J’avais l’habitude de me battre avec ces idées et ce qu’était ma motivation. J’étais toujours très utile autour de la maison. Je ne laisse pas traîner mes vêtements sur le plancher, je ne regarde pas le football, je lave la vaisselle et repasse régulièrement, etc. Mais les choses ne sont pas demeurer les mêmes que lorsque nous nous fréquentions ou que nous nous sommes marier. Lori ne me répondais pas de la même façon qu’elle avait l’habitude de le faire. Je ne dis pas cela dans l’intention de critiquer Lori, parce que comme je l’expliquerai un peu plus tard, il n’y avait rien à quoi répondre. De toute façon, je me disais continuellement que je devais prendre soin d’elle et non la manipuler. Ainsi je me sentais quelques fois comme un martyr.

Est-ce que cela veut dire que Larry Crabb est dans l’erreur? Non. J’avais juste mal compris ce que cela voulait dire de prendre soins de sa femme. J’avais seulement l’idée vague et négative que prendre soin de sa femme était de faire des actes de bonté et ne s’attendre à aucun résultat. Christ remplira ton vide, etc. Savez-vous ce qu’il manquait à ma façon de prendre soin de ma femme? Mon ministère manquait de direction. Je n’avais aucun but. Mais je crois que j’ai finalement découvert ce que cela veut dire de prendre soin de sa femme, et ça se retrouve dans les deux prochains versets.

      Le sacrifice implique de risquer une douleur émotionnelle

Vous ne le croyez peut-être pas, mais le sacrifice implique vraiment que vous preniez un risque.

Quand vous regardez au sacrifice de Christ vous comprenez que sa mort n’est pas juste un acte de bonté. C’était la douleur du rejet quand Il est venu dans le monde pour nous appeler à lui même. Avant de pouvoir commencer à comprendre ce concept nous devons reconnaître la motivation. Nous ne pourrons jamais comprendre pourquoi Dieu a fait de nous ce qu’il a fait, mais je crois que nous pouvons avoir une idée de la motivation, laquelle nous aideras comme maris, à voir ce que notre but est supposé d’être.

Quel est notre fonction comme mari? Que croyons nous qu’il arrivera? Qu’elles sont les attentes de l’amour?

    Aimer votre femme sacrificiellement afin qu’elle s’épanouïsse comme Dieu l’avait prévu (26-27)

Le but de l’amour est le perfectionnement de la bien aimé.

Les deux prochains versets ont trois clauses en eux qui montrent les buts du sacrifice de Christ et l'amour. Je crois qu’avoir les mêmes buts que Christ est la clé pour aimer. Alors qu’elle est son but?

      Le prenier but de Christ C’est qu’Il puisse la sanctifier

La sanctifier veut dire de la mettre à part. Quand vous mariez quelqu’un vous les mettez à part du monde. Elles sont mises à part pour une protection spéciale, des soins spéciaux, pour une attention spéciale, pour un but spécial.

Quand vous vous êtes marié, c’est ce que vous avez fait. Vous l’avez sorti du monde et l’avez mis à part parce que vous vouliez lui prêter une attention spéciale. Quel est le but de cette attention spéciale?

      Le deuxième but de Christ est de la présenter glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable
      Le troisième but de Christ est qu’elle soit sainte et irréprochable

Christ aime l’église et lui est dévoué pour enlever toute tache afin de se la présenter dans toute sa gloire et sa beauté. Ceci est le but de l’amour. De faire ressortir la perfection de l’être aimé.

Ce n’est pas une nouvelle pensée. Vous pourriez rappeler Éph. 1:4 qui dit, “Il nous a prédestiné dans son amour avant la fondation du monde, afin que nous soyons saint et irréprochables devant lui.” Ce verset illustre comment l’amour de Dieu est dirigé vers notre perfectionnement et notre beauté.

Si vous vous rappeler plus tôt, j’ai cité « C. S. Lewis » en disant que l’amour n’est pas de vouloir le bonheur de quelqu’un d’autre. Il dit plus tard dans le même livre lorsqu’il commente sur ce même verset: “l’amour demande le perfectionnement de la bien aimé; et que la simple ‘gentillesse’ qui endure tout, excepté souffrir dans son objet, est, dans ce sens, au pôle apposé de l’amour.” (Larry Crabb, Bold Love, page 184-85.)

Ainsi le but de l’amour n’est pas simplement la gentillesse motivée par le désir de rendre votre femme heureuse. Le but est de la faire croître pour provoquer le but de Dieu en elle.

Comment savoir ce qu’est l’intention de Dieu pour elle? 1 Pierre 3:7 dit “Demeurez avec elle selon la connaissance…” (Darby) En d’autres mots connaissez là. Connaissez ses besoins. Sachez dans quoi elle est bonne et ce dans quoi elle n’est pas bonne. Découvrez ses talents et aider la à les développer.

Comment en arrivons nous à connaître notre femme ? Par l’implication. Faites des choses ensembles, ayez des discussions à propos de sujet important, etc. Si notre but est le perfectionnement de notre femme, il y aura des moments ou nous devrons les confronter et régler des problèmes. Voila les frictions.

Donc, nous connaissons le but—édifier votre épouse et l’aider à maturée. Alors quel est le problème?

La peur de la confrontation.

L’amour véritable implique la confrontation. Le but de professer la vérité dans l’amour dans Éph 4:15 est la maturité dans celle à qui on s’adresse. Cela implique souvent la confrontation et la correction, mais cela ne peut être fait correctement que dans l’amour.

La confrontation a toujours été difficile pour moi. Je ne suis pas très rapide sur mes patins dans un débat ou dans un argumentation, alors je me sens toujours comme si j’avais perdu. À travers les années, j’ai développé l’attitude que je devais avoir toutes les bonnes réponses avant de plonger tête première. La plus part du temps quand il y a un désaccord avec quelqu’un, je recule.

Je me sens aussi que je ne suis pas prêt à confronter qui que ce soit quand mes idées ne sont pas toutes clair et je pourrais être coupable d’égoïsme ou quoi que ce soit. Mais ceci peut aussi devenir une excuse pour ne pas m’impliquer dans la vie de quelqu’un d’autre. Si nous attendons d’être parfait, nous n’irons jamais de l’avant. Ces versets qui dise ne juger point afin de n’être vous même jugé et enlève la poutre de ton oeil avant d’enlever la paille de l’oeil de ton frère, doivent être obéi, mais pas utiliser comme une excuse pour ne jamais rien faire.

Je crois que la première raison pour laquelle nous ne confrontons pas est l’auto protection. Si je n’ai pas toutes les réponses et que je ne suis pas sans péchés, alors ma femme peut être sur la défensive et se mettre à m’attaquer. Ça va faire mal, quand elle fera cela, et nous nous protégeons de cela en retraitant et en n’affrontant jamais les problèmes. Et c’est ici que le sacrifice prend sa place. Le sacrifice c’est risquer sa vie et l’isolement pour entrer dans la vie de votre femme même si ça veut dire que vous aller être blessé dans le processus.

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Comment ça fonctionne?

Le sacrifice veut dire que je suis prêt à faire ces actes de gentillesse comme garder les enfants, nettoyer la maison le mardi et le jeudi. Ceci peut la libérer pour poursuivre d’autres activités en dehors de notre relation comme avoir sa propre entreprise. Cela va l’aider à grandir d’une manière que je ne le pourrais pas. Elle rencontrera de nouveaux défis et des obstacles que je ne vois même pas. Elle aura des confrontations avec ses pairs qui seront différent de ce que nous vivons dans le mariage.

Sacrifice veut dire que je suis prêt à risquer mes sentiments et à affronter la douleur du rejet.

Quelques fois ça peut vouloir dire partager vulnérablement vos plus grandes inquiétudes et vos sentiments.

Quand les problèmes arrive je dois leur faire face et ne pas attendre d’avoir toute les réponses ou que je sois irréprochable.

Pouvons nous rassembler tout ça dans un scénario?

Exemple: L’autre jour, je me suis réveiller tard, je suis aller à la cuisine et j’ai mangé un bol de céréale, et quand j’ai eu fini je l’ai rincé et placé au lave vaisselle. J’ai remarqué que la cuisine était un peu à l’envers et je me suis dit que ce n’était pas moi qui avais fait le désordre, alors je suis retourné au fond de la maison. Lori m’interpella de la sale de lavage et dit, “Ou va tu ?” je lui dit, “me préparer pour le travail.” Elle dit, quelques choses comme, “Ne vas tu pas nettoyer la cuisine,” ou “pourquoi ne nettoie tu pas la cuisine.” Je ne me rappelle pas les mots exacts. Ils n’étaient pas particulièrement méchants, mais ils étaient dits dans un esprit astreignant. Elle avait beaucoup de pression pour finir certaines choses avant qu’une certaine femme arrive à la maison. Alors qu’ais-je fais? Je suis aller nettoyer la cuisine.

Pourquoi j’ai fait cela ? Elle n’aurait pas dû me parler de cette manière ou sur ce ton. Pourquoi ne l’ai je pas confronter ? J’aurais pu dire quelque chose comme, “Je me sent vraiment comme un petit garçon quand tu me parle de cette manière.” Pourquoi n’ai je pas fait cela?

    1. Parce que la réponse naturelle de la personne que tu confrontes est la défensive et elle retourne des accusations.

    2. Parce que, comme je vous l’ai dit avant, je ne suis pas vite sur mes patins. Ça m’a prit deux jours pour arriver à cette réponse.

    3. Parce que je me demandais si peut-être, j’aurais dû tout de suite mettre la main à la pâte quand j’ai vu le désordre dans la cuisine. Je n’était pas sans blâme dans cette situation, alors je savais que tout accusation retourné aurait au moins un peu de vrai. Je savais que j’allais être blessé si j’entrais dans le combat. Ça m’a fait peur et je ne me suis pas risqué dans cette aventure.

Quand j’ai eu terminé la cuisine, je suis allé m’habiller et je suis parti travailler. Je ne lui ai parlé de rien à propos de cette histoire avant le lendemain lorsque tout ce que je vous dit aujourd’hui dans cette leçon s’est rassemblé dans mon esprit. Mais en même temps, il n’y avait plus de communion entre nous deux. Et elle avait remarqué que j’étais sans recours.

Je partage cet exemple parce que ça montre ce qui se passe quand nous retraitons et ne communiquons pas ensemble. Lori ne veut pas me manquer de respect. Elle n’a pas fait attention en disant ce qu’elle a dit. Et même si elle était sur la défensive au départ, elle aurait voulu savoir. Quand nous avons discuté de cette situation plus tard, elle m’a dit “La vérité est dure à prendre, mais je suis reconnaissante que tu me l’ai dit.”

Il est préférable de faire 1000 petites erreurs en allant vers votre épouse qu’une seule grosse erreur en retraitant. J’ai battu en retraite depuis huit ans. J’ai fait le commentaire plus tôt que Lori ne me répondais pas de la façon que je le voulais. La raison est qu’il n’y avait rien à quoi répondre. Je bats toujours en retraite. Je ne prend pas la direction et initier la relation comme je le devrais. Je l’ai finalement reconnu. C’est épeurant, mais je sais ce que j’ai à faire

Conclusion

L’exhortation est d’aimé notre épouse

L’exemple d’amour est l’amour sacrificiel de Christ pour l’église. Nous avons vu que le sacrifice ne veut pas simplement dire des actes de gentillesse qui finisse dans un martyr égoïste. Çela implique d’abandonner votre modèle d’auto protection.

Le but de l’amour est le perfectionnement de la bien aimé. Nous voulons être l’instrument de Dieu pour édifier notre épouse. La seule façon que nous pourrons faire cela c’est si nous nous sacrifions et acceptons d’être blessé dans la relation d’amour dans la vie de notre épouse.

Nos épouse peuvent appliquer beaucoup de ce que j’ai dit aujourd’hui parce que nous, mari, ne somme pas parfait et il y a des choses blessantes que nous faisons qui doit être amené en lumière et réglé, mais …

Mon père m’a dit un jour que 85% du temps les problèmes dans le mariage peuvent être retracé jusqu’au maris. Je suis persuadé que ce n’était pas une mesure scientifique, mais ça m’a fait réalisé que dans la vaste majorité des cas c’est la vérité. À mesure que nous avons avancé à travers de ce passage, j’ai découvert qu’il a probablement raison. Il y a une bonne part de responsabilité sur les maris pour la maturité de la femme que Dieu a placé dans nos vies. Alors aimé votre épouse sacrificielle ment de sorte qu’elle s’épanouisse comme Dieu l’avait prévu.

Hampton Keathley IV, Th.M. a gradué en 1995 au Dallas Theological Seminary. Hampton travail comme Webmestre pour « The Biblical Studies Foundation » et a contribué avec plusieurs études pour votre utilisation sur ce site Web.

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Pourquoi l'homme est-il silencieux ?

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Translated by Nil Labrecque

Leçon 1

J’ai lu un livre il y a quelques mois, qui a vraiment changé ma façon de penser sur certaines choses et qui m’a aidé à comprendre beaucoup de choses à propos de moi même. Le livre s’intitule « Le silence d’Adam » par Larry Crabb. Il était tellement bon que je l’ai lu deux fois. Il est appelé le silence d’Adam parce qu’il commence en demandant où était Adam lorsque Ève parlait avec le serpent.

La tradition a toujours enseigné, et j’ai toujours cru, qu’Ève étai seul à ce moment, et qu’après avoir été séduite et avoir mangé le fruit elle est partie à la recherche d’Adam et lui en donna aussi à manger. Mais Crabb faisait remarqué qu’Adam était juste à ces côtés durant sa conversation avec le serpent. Quand j’ai lu cela, je me suis immédiatement levé de mon fauteuil pour aller lire dans ma bible ce verset.

Genèse 3 :6 dit,

La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, (imah) qui était auprès d'elle, et il en mangea.

Wow ! Adam était avec elle ! Je ne sais pas pour vous, mais cela me jette en bas de ma chaise. Nous parlons toujours de comment Ève a été séduite, (En fait nous l’avons lu encore il y a trois semaine ici même en classe dans 1 Tim 2 :14) Et je crois que au fond, nous faisons comme blâmer Ève pour nous avoir mis dans ce bourbier la première, bien que nous sachions que techniquement Adam était responsable.

Mais qu’arrive t-il alors si Adam était juste à ses côtés tout au long de sa conversation avec le serpent ? Je crois que cela apporte une nouvelle lumière sur comment Adam était responsable de ce qui est arrivé. Qu’est-ce que cela nous dit à propos de ne rien faire quand nous ne sommes pas tout à fait certain de savoir quoi faire ou dire ? Il me semble que cela fait paraître l’inactivité plus coupable.

Si Adam était là, alors pourquoi n’a t’il rien dit ? Pourquoi n’a t’il pas envoyé promené le serpent ? Pourquoi n’a t-il pas repris Ève lorsqu’elle a mal cite le commandement de ne pas mangé du fruit de l’arbre ? Pourquoi n’a t-il pas suggérer d’aller ailleurs pour discuter de la situation ? Pourquoi n’a t-il pas arrêter Ève lorsqu’elle a saisi le fruit ?

Pourquoi Adam est-il demeurer silencieux ? Je ne vais pas répondre à cela tout de suite. La réponse deviendra évidente à mesure que nous avancerons à travers différents concepts.

Nous allons diviser notre étude dans les thèmes suivant :

  • La recherche de vrais hommes
  • Le modèle de l’homme—Le rôle de Dieu dans la création, parce que l’homme a été crée à l’image de Dieu et nous avons besoin de savoir ce que cela nécessite.
  • La responsabilité de l’homme— pour marcher à l’image de Dieu
  • La tendance naturelle de l’homme — être silencieux.
  • --------------------------------------
  • Ce que n’est pas parler.
  • Les raisons pour garder le silence
  • La solution
  • Responsabilité de la femme

La recherche de “vrais hommes”

Je crois que la première fois que j’ai entendu parler de “vrais hommes était au collège lorsque quelqu’un a dit, “Les vrais hommes ne mangent pas de quiche.” Je crois qu’il y avait à l’époque une série de farces sur les vrais hommes, mais c’est la seule fois que je me rappelle.

La vision traditionnelle d’un vrai homme est celle d’un homme avec les épaules larges, très confiant, dur, sans émotions et qui réussis bien. Si vous avez déjà lu un livre de Louis L’amour, le personnage principal est toujours grand, foncé et invincible et il ne parlait pas beaucoup. John Wayne et Clint Eastwood ont toujours joué ce genre d’homme dans leurs films.

Mais depuis les dix dernières années il y a eu un appel à l’homme pour être un peu plus sensible, à être vulnérable, à partager leurs émotions, de pleurer plus. L’homme est supposé être plus préoccupé les liens crée avec les autres plutôt que de refaire et conquérir le monde. Je me rappelle le commentaire de mon père un jour alors qu’il faisait remarquer qu’il ne semblait pas y avoir de vedette montante sur la scène pour remplacer John Wayne et Clint Eastwood. Peut-être que ceci est la raison. Leur type de personnage était démodé. John Wayne a été remplacé par Billy Crystal.

Je crois que l’image d’un dur de type John Wayne, est une image tordue de ce que devrait être un homme. Mais je crois aussi que l’image de l’homme doux, vulnérable, et presque homosexuel par lequel nous sommes bombardé par les média est un balancement de pendule trop loin dans l’autre direction.

Il y a de toute évidence un problème, mais quelle est la solution ? Qu’est-ce qui fait d’un homme un vrai homme ?

Dans le monde chrétien, nous avons tenté d’arriver à la réponse. Nous avons des conférences familiales, conventions des Promise Keepers, des centaines de livres autodidactes sur comment être un bon père de famille, comment être un bon mari, comment être un bon quoi que ce soit. La liste de livres autodidactes est très longue.

Je crois que cette expression“autodidacte” est significative. Je n’ai pas l’intention de discréditer ces choses que je viens de mentionner, parce que ils ont tous leur place. En fait, plusieurs de ceux-ci ont été créés parce que les gens sentaient que les églises ne répondaient pas à ces questions. Mais notre tendance, lorsqu’il y a un problème c’est de trouver un livre écrit par quelques expert qui a les réponses, ou aller voir des “professionnels en relation d’aide” Ou encore aller à des conférences quelconques pour apprendre les bonnes étapes à suivre ou des principes à appliquer, pour se motiver à travailler fort, ensuite nous allons à la maison et essayons vraiment fort de suivre ces étapes. Nous les appliquons pour les quelques semaines ou mois suivant. Mais éventuellement nous glissons à nouveau dans nos vieilles habitudes et attendons la prochaine conférence. Cela explique peut-être pourquoi les “promise Keepers » doivent revenir chaque année; nous ne tenons pas nos promesses ! Le problème c’est que nous faisons toutes ces choses avec notre propre force et non avec la force que Dieu donne.

De nos jours, trop d’homme sont à la recherche de leur virilité, plutôt que Dieu. Pourtant, si vous lisez les biographies des grands réformateurs chrétiens comme Dwight L. Moody, Hudson Taylor, etc., il apparaît évident qu’ils ont recherché Dieu en premier. Ils ont passé des heures dans l’étude de la Parole de Dieu et dans la prière. Ils étaient de vrais hommes de Dieu. Et voyez ce que Dieu a fait à travers eux. Ils ont laissé le souvenir de grands hommes. Par conséquent je crois qu’il est juste de dire, “La seul façon d’être un vrai homme est d’être un homme de Dieu.” (Crabb, p. 32)

Comment devenons nous un homme de Dieu ? En reflétant l’image de Dieu. Nous ne pouvons faire cela à moins que nous ne sachions comment est Dieu. Alors nous devons étudier comment est Dieu. Ceci, en passant, s’appelle de la théologie. J’hésite presque à dire cela parce que la plus part des gens voit la théologie comme ennuyant, mais vous allez voir que c’est vraiment à propos. C’est à propos parce que si nous voulons devenir des hommes de Dieu, nous devons savoir comment est Dieu.

Le model : Le rôle de Dieu dans la création

Genèse 1 :2 dit que la terre était informe et vide et les ténèbre était sur la surface de l’abîme. En d’autres mots, tout était chaos. En suite, tandis que tout était ténèbre et chaos, Dieu parla à travers les ténèbres et Il créa la vie et la beauté.

Pendant des années, les gens ont débattu sur la « théorie du trou » ou sur la « théorie de restitution » lesquelles proposes qu’il y a eu deux créations. Après la première création, Satan troublé la terre et ainsi Dieu a dû refaire la terre. Tout cela était supposé arriver à quelques part entre Gen. 1 :1 et 1 :3.

Je crois que une des raisons pourquoi cette vue est devenue populaire était d’expliquer pourquoi il y avait le chaos. La questions que les gens posaient est : “Pourquoi Dieu aurait-il créer une terre chaotique la première fois, et ensuite de devoir revenir et la réparer plus tard ?” La théorie du trou a aussi gagné en popularité quand la science a commencé à dire que la terre était âgée de millions d’année. Un “trou” entre une première et une deuxième création laissait de la liberté pour cela. Le fait que la terre semble avoir des millions d’années sans la théorie du trou. Si Dieu a créé un arbre, et que nous le coupions le jour suivant combien d’anneau y aurait-il à l’intérieur ? 50 ? 100 ? Dieu a créé les arbres, les hommes, tout, incluant la terre, avec un vieillissement apparent. Donc nous n’avons pas besoin d’une théorie du trou comme une réponse à la théorie de l’évolution.

Aussi, une bonne compréhension de l’hébreu montre qu’il n’y a pas de référence à un trou dans le temps dans Gen. 1 :3.

Alors, pourquoi le verset qui parle de la terre comme étant informe et vide au verset 2 ? Laissez moi vous proposer une autre raison—une raison théologique

Lorsque Moïse a écrit la Genèse, il a délaissé beaucoup de choses. Il a couvert 6000 ans dans quelques pages seulement, et s’est ensuite concentré sur Abraham, Isaac, Jacob, et Joseph. Je crois que Moïse était très sélectif dans les évènements qu’il a rapportés. Il a seulement rapporté ce qu’il a écrit parce qu’ils ont un but théologique. Par conséquent Gen. 1 :2 est autant un texte théologique qu’historique. Il ne s’agit pas simplement de nous donner un ordre chronologique des évènements.

Quand je dis que c’est un texte théologique je veut dire que la parti concernant une terre informe et vide est là pour faire un énoncé sur Dieu—pour nous laisser savoir comment est Dieu. Ce que cela dit à propos de Dieu, c’est que Dieu se meut dans les ténèbre et le chaos et crée l’ordre et la vie. Le passage est là afin que l’homme, qui a été créé pour marcher à l’image de Dieu, sera conscient de ce que cela implique. Cela implique d’aller dans le chaos et de créer l’ordre et la vie.

Ceci nous emmène au prochain point.

La responsabilité de l’homme : Marcher à l’image de Dieu

Genèse 1:26 dit que l’homme a été créé à l’image de Dieu et un de ses rôles était de régner sur le reste de la création. L’homme devait aider à garder l’ordre. Une des premières choses que fit Adam était de donner un nom aux animaux. Cela a fait trois choses :

  • Cela a démontré sa supériorité sur eux, et accompli le commandement de régner sur la création.
  • Cela a aidé à remplir son rôle d’être à l’image de Dieu et de prendre part à garder l’ordre hors du chaos

Lori et moi parlions de cela l’autre jour. Si les animaux n’avaient pas de noms, vous vous retrouveriez à dire des choses comme... j’ai vu un des ses animaux jaune poilu près du ruisseau aujourd’hui. L’autre personne dirait, “celui avec un long cou ?” En suite vous diriez, “Non, il avait un petit cou.” Alors l’autre personne dirait, “Celui avec des lignes ?” “Non celui avec des taches...” Et cela pourrait être ainsi encore longtemps. Cela serait définitivement une situation chaotique

  • Adam était aussi “comme” parce que nommer les animaux impliquait parler dans le désordre.

J’imagine que de trouver un nom à tous ces animaux n’étaient pas faciles. Imaginez que quelqu’un vous apporte quelques centaines de spécimens d’animaux et de vous demandais de leur donner un nom. Seriez-vous ravi ? Bien sur que vous le seriez. C’est probablement tout ce que vous aviez à faire de penser à un nom pour votre bébé. Et si vous êtes comme nous, vous n’aviez pas décidé avant qu’ils aient retourné maman et bébé à la maison

Ainsi, Gen. 1 :3 dit Dieu dit et en Gen. 2 :19-20 l’homme dit. Il y a un lien logique entre les deux. L’homme reflétait l’image de Dieu en parlant à travers le chaos et en créant l’ordre.

Ceci est le fondement théologique pour notre étude. Dieu parla à travers le chaos et il créa la vie et l’ordre. L’homme a été créer à l’image de Dieu et une des responsabilités de l’homme est de parlé dans le chaos et créer la vie et l’ordre.

Comment cela s’applique t’il pour nous aujourd’hui ? Nous n’avons pas à nommé les animaux.

Pour moi, cela veut dire que quand la vie est chaotique, je dois parler. Je dois dire quelques choses et je dois faire quelques choses. Je dois m’impliquer. Je ne devrais pas demeurer dans le silence. Si je demeure silencieux, je suis comme Adam dans le jardin. Je pèche.

Mais la tendance naturelle de l’homme est de demeurer dans le silence. Ceci nous emmène au prochain point.

La tendance naturelle de l’homme : Être silencieux

Si Adam était le seul homme de la bible à être silencieux, alors peut-être que quelqu’un pourrait dire que la conclusion est douteuse. Mais il y a plusieurs exemples dans la bible d’homme qui sont demeuré silencieux. Allons voir à ces hommes et où cela les a conduit.

    L’exemple d’Adam

Nous avons déjà regardé à celui-ci, mais je voulais simplement qu’il fasse parti de la liste afin que je puisse vous demandez qu’elles étaient les conséquences du silence d’Adam ? Les conséquences sont que des milliards de personnes ont vécus des vies misérables et ensuite sont morts et la plus part sont allées en enfer.

    L’exemple d’Abraham

Nous connaissons probablement tous la promesse de Dieu à Abraham (Gen 15) —qu’il aurait un fils et serait le père d’une multitude à travers qui, Dieu, bénirait le monde. Après dix ans, et pas d’enfant, Sarah vient vers Abraham et lui dit, prend mon esclave, Agar, et couche avec elle afin que la promesse de Dieu se réalise. Qu’est-ce qu’Abraham répondit à cela ? Rien. Gen 16 :2 dit Il écouta la voix de Sara sa femme.

Puis, plus tard après qu’Agar eu Ismaël, Sarah est jalouse et Abraham lui dit de faire ce qu’elle veut avec son esclave. Et il la laisse traiter Agar avec mépris.

Ainsi, Abraham est demeuré silencieux et a fait ce que Sara lui dit. Qu’elle a été le résultat ? Le conflit Israélo Arabe qui fait rage encore aujourd’hui.

    L’exemple de Lot

Nous savons de 2 Pierre 2 :7 que Lot était un home juste, mais vous ne le sauriez pas à partir du récit de la genèse. Il demeura à Sodome et gomor et était silencieux par rapport au péché autour de lui. Lorsqu’il offrit ses deux filles à une foule d’hommes pour protéger les messagers de Dieu, cela n’était pas l’action d’un homme fort. À la fin de ce récit, lorsqu’il fuit la ville, et la femme de Lot regarde en arrière vers Sodome et est change en statue de sel, ça devient évident de savoir qui voulait vivre à Sodome et Gomor et qui dirigeait vraiment la famille. Si Lot était tourmenté dans son âme à cause du mal qu’il voyait autour de lui (2 Pierre 2 :8), alors pourquoi N, a-t-il pas quitté la ville ? Parce que sa femme ne voulait pas. Lot est demeuré silencieux et passif.

Quelques temps plus tard les filles de Lot ont commis l’inceste avec Lot pendant qu’il était saoul et elles sont devenues enceintes. Ainsi nous voyons d’avantage l’ampleur du dommage qu’ont causé le silence et la vie passive de Lot.

    L’exemple de Béthuel

Vous rappelez vous du récit de comment Isaac a eu son épouse ? Son père, Abraham, a envoyé un serviteur dans sa terre natale pour trouver une femme pour son fils, Isaac. Dans le récit de gen. 24 le serviteur se rend à un puit, rencontre Rébecca, la suit jusqu’à la maison, et ensuite commence les négociations avec son frère Laban pour sa main en mariage pour Isaac. À la fin du récit, (24 :50) il est écrit que Béthuel donna son accord pour l’arrangement. Il me semble que c’est Laban qui a été impliqué dans la négociation et Béthuel était là juste pour l’apparence. Je ne pourrais le jurer, mais rien n’est dit à propos de lui, et il ne dit pas un mot jusqu’à la fin du récit.

Quel est le résultat ? Il a eu deux enfants très dominateur, Laban et Rebecca. Nous savons que Rébecca a été très impliqué avec la déception d’Isaac quand Jacob a trompé son père pour la bénédiction familiale. Et nous savons que Laban a rendu la vie de Jacob misérable quand il a essayé de marier Rachel et a eu Léa à la place. Donc, en ayant été un père silencieux et non impliqué, Béthuel a aidé à créer au moins deux enfants très manipulateur et dominateur.

    L’exemple de Isaac

Nous n’avons pas besoin de lire beaucoup plus loin dans la genèse pour arriver sur le prochain homme silencieux -- Isaac. Il était un homme très passif. Si vous lisez à travers la genèse, vous voyez qu’il na rien fait correctement excepté lorsqu’il a permis à son père de le sacrifié (ou presque).

Isaac connaissait la prophétie de Dieu que son frère aîné, Esaü, servirait le fils plus jeune, Jacob, mais il préférait Esaü qui semblait être un homme fort, un vrai homme toujours parti chasser. À la fin de sa vie, il voulait aller de l’avant et bénir Ésaü malgré la prophétie. Pourquoi? Je crois qu’il était plus facile d’aller de l’avant avec la tradition de bénir le plus vieux des fils plutôt que de faire confiance à Dieu et de bénir Jacob. Pourquoi ? Peut-être avait-il peur de la réaction Ésaü ? Après tout, Ésaü était le chasseur. Peut-être avait-il peur de ce que les autres allait dire lorsqu’il l’apprendrait. Parce qu’il avait peur d’agir, son épouse a essayé de prendre la balle et de régler le problème elle même. La répercussion fut tel que la famille fut divisée et Isaac et Rébecca n’ont jamais revue Jacob.

Conclusion

Ici nous avons cinq exemples d’homme qui sont demeuré silencieux. Dans chaque situation le résultat a été beaucoup de dommage aux autres. On peut dire que le résultat était chaotique.

Quand Dieu a parlé, Il a apporté l’ordre à partir du chaos. Quand l’homme n’agit pas selon l‘image de Dieu, et ne parle pas, le résultat est plus chaotique. Et ce qui est très important de reconnaître : cela apporte la rupture des relations. Et cela est toute la question - relations. Comment est-ce que mon silence va affecter ma relation avec les autres ? La bible nous montre que cela va définitivement les détruire.

  • Le silence d’Adam a détruit sa relation avec Dieu et son épouse.
  • Le silence d’Abraham a dégénéré dans un conflit Israélo - arabe.
  • La relation de Lot avec ses filles et sa femme, n’était pas bonne.

Isaac n’avait pratiquement pas de relation avec sa femme ou son fils, Jacob. Cela est évident quand vous lisez le récit de la tromperie d’Isaac pour la bénédiction. Isaac ne parle jamais à Rebecca. Il ne parle jamais à Jacob (sauf lorsqu’il croit que Jacob est Ésaü). Rebecca ne parle jamais à Ésaü. Et Jacob ne parle jamais à Ésaü. Vous voyez, une famille complètement divisée par le milieu.

Remarqué aussi que dans chacune de ces situations, lorsque l’homme était silencieux, la femme est entré en scène et a pris le contrôle. Dieu a dit que ce serait la tendance naturelle de la femme dans Gen. 3 :16, et on peut le voir se produire encore et encore.

Ainsi, la tendance naturelle de l’homme c’est d’être silencieux. Mais ce que nous avons vu jusqu’à présent devrait suffire à donner la description de l’homme du type « fortement silencieux ». Quand vous comprenez ces principes, ça vous donne envie de les changer pour le type “légèrement silencieux.”

    Sommaire
  • Ce que nous avons vus, c’est que Dieu parle dans le désordre et crée l’ordre et la vie
  • L’homme a été créé à l’image de Dieu et devrait aussi parler dans le désordre et créer l’ordre et la vie
  • Mais la tendance naturelle de l’homme est d’éviter le chaos et d’être silencieux.
  • Lorsqu’il fait cela il crée encore plus de chaos et détruit les relations.
    Devoir

Ce que je veux que vous fassiez comme de voir cette semaine c’est de remarquer vos actions et inactions. Quand la vie se présente avec des situations confuses ou chaotiques, que faite vous ? Vous fermer vous émotionnellement ? Vous retirez vous et allez faire autres choses ? Devenez-vous autoritaire et essayé de contrôler la situation ? Réfléchissez à comment vous réagissez avec le désordre dans votre vie, et ensuite la semaine prochaine quand nous discuterons des raisons pour le silence, ça touchera beaucoup plus près de la maison.

Leçon 2

La semaine dernière nous avons commencez notre étude portant sur pourquoi l’homme ne parle pas.

La première chose que nous avons vue, c’est qu’il y a un désire parmi la plus part des hommes d’être de “vrai hommes.” Mais ce que nous faisons habituellement c’est de regarder à une liste de choses à faire pou d’étapes à suivre qui vont nous aider à devenir de vrais hommes. Nous essayons souvent de faire ces étapes avec notre propre force et ça ne réussit habituellement pas. Nous avons conclut qu’afin d’arriver à être de vrais homes nous devions moins nous soucier de suivre une série d’étapes mais plutôt travailler à devenir des hommes de Dieu.

Être des hommes de Dieu veut dire être comme Dieu, et nous devions donc regarder à comment est Dieu. Dans Gen 1 :2 nous avons vus que Dieu se mouvait au dessus des ténèbre et du chaos et a créer la vie et l’ordre en parlant.

Si l’homme a été créé à l’image de Dieu alors l’homme doit faire la même chose. L’homme doit aller dans le chaos et les ténèbres et créer l’ordre et la vie. Nous faisons cela en parlant ou en faisant – en étant émotionnellement impliqué.

Mais la tendance naturelle de l’homme est d’éviter les ténèbres. Nous avons vue cinq exemples d’hommes dans la genèse qui sont demeuré dans le silence, et qui ont évité des situations désordonné—Adam, Abraham, Lot, Béthuel, et Isaac. Dans toute nos exemples, les homes ont été par une situation qui étai chaotique ou désordonné. En fait, c’étai simplement la vraie vie. Mais ils n’ont rien fait, et ainsi leur épouse est entrée en scène avec des suggestions, ou des déception ou elles ont pris la relève. Dans chaque exemples, le résultat étant plus chaotique et des relations brisé.

Donc, pour résumé la semaine dernière : quand Dieu a parlé, Ila apporté l’ordre à partir du chaos. Quand l’homme n’agit pas à l’image de Dieu, et ne parle pas, le résultat est plus chaotique. Et ce qui est très important de reconnaître : Cela apporte le bris des relations

Cette semaine nous allons voir pourquoi l’homme est silencieux.

La réalité du mystère

Il y a plusieurs choses dans la vie qui apporte le plaisir, comme le pouvoir, l’influence, l’argent, le statut social, nos contactes, nos accomplissements, le succès, les possessions, la nourriture, le sexe, les divertissements, etc. Toutes ces choses sont bonnes dans le bon contexte, mais nous avons tendance à croire qu’ils sont la source du bonheur. Ils nous font nous sentir bien, mais ils ne nous apportent pas le vrai bonheur. Ils n’apportent pas le contentement.

Si vous recherchez le bonheur dans l’argent, vous n’en avez jamais assez. Je sais que vous avez entendu parlez de l’illustration à propos de quand on demanda à John D. Rockefeller combien d’argent est assez d’argent, et il a répondu, “juste un petit peu plus.” Nous ne pouvons pas croire que si nous étions millionnaires nous en voudrions encore plus, mais si c’est à cela que nous regardons pour trouver le bonheur et la sécurité alors nous en voudrions plus.

Si c’est dans le sexe que vous recherchez le bonheur, alors votre épouse ne vous satisfera jamais.

Si c’est dans le pouvoir que vous cherchez le bonheur, alors vous n’en aurez jamais assez.

Si c’est dans les possessions que vous tentez de trouver le bonheur, alors votre maison n’est jamais assez grosse et votre auto n’est jamais assez neuve.

Si c’est là que vous cherchez le bonheur, quand ces choses vous seront enlevées, vous serez dévasté. Dieu veut que nous profitions de ces choses, mais jouir de ces choses n’est pas la raison pourquoi Dieu nous a placé ici. Dieu nous a créé avec un but. Toute la bible est résumé en deux commandements – Aime Dieu et aime ton prochain. Et Paul résume toute la loi avec cette énoncé- aime ton prochain, ainsi, le but de Dieu pour nous, est d’aimer les autres – de construire des relations, d’interférer dans la vie des autres et de la aider à se diriger vers Dieu. Nous trouverons la plus grande joie dans la vie quand nous ferons cela. Mais les relations sont désordonnées. Nous avons beaucoup parlé de chaos la semaine dernière. Désordre = chaos. Relations = chaos. Les relations impliquent le mystère.

Nous haïssons le chaos et le mystère. Ce que nous voulons vraiment dans la vie ce sont les certitudes.

C’est vrai en relation avec notre religion. Nous voulons la certitude dans notre religion. Nous voulons tout noir sur blanc. Nous voulons croire qu’il y a des réponses évidente, et ainsi nous argumentons sur des points de doctrine et divisons des églises de sorte que nous puissions nous tenir avec ceux qui croient comme nous et qui renforciront nos opinion nous faisant sentir certain. C’est trop difficile pour plusieurs personnes de reconnaître que Dieu est infini et que nous sommes limité et qu’il y a toutes simplement certaines choses que nous ne pouvons comprendre. Il y a certaine choses dans la bible qui ne sont tout simplement pas clair

C’est vrai dans le processus de prise de décision. Nous voulons savoir si la décision que nous nous apprêtons à prendre est la bonne décision. Nous voulons que Dieu nous montre exactement ce que nous devrions faire. Mais les décisions sont remplies de mystère. Il y a du mystère dans le choix de la personne que nous allons marier, quelle travail choisir, si nous devons rénover notre maison, quelle auto acheter, dans quel marcher boursier investir etc. Plusieurs d’entre nous sont paralysés par le processus de décision et la possibilité de faire une erreur. On ne peut décider quoi faire, alors on ne fait rien.

C’est vrai dans nos relations. Il n’y a pas de certitude dans nos relations. Il n’y a que le mystère et le chaos dans les relations. Les gens nous désappointe. Ils nous laissent tomber, ils nous blessent... Comment la personne réagira t-elle si je fais ceci ou cela ? Est-ce que ma femme m’aimera encore lorsqu’elle découvrira que j’ai peur de...? Pourquoi ma femme est elle dépressive ? Pourquoi mon fils est il une pioche à l’école ?

Ainsi ce que nous essayons de faire c’est d’éliminer le mystère. Comment éliminons nous ou réfutons nous le mystère ?

La recherche de la certitude

    Théologie recette

Plusieurs personnes ont une théologie recette. La théologie recette retient les fausses promesses de la certitude. Ce que je veux dire par théologie recette c’est que si nous pouvons trouver juste les bonnes étapes ou principes à suivre, et ensuite les suivre parfaitement, alors nous aurons une vie qui fonctionne. Nous aimons vraiment les étapes à suivre. C’est pour cette raison que les livres autodidactes, les conférences « promise keepers » les conférences vie familiales sont si populaire. Nous quittons habituellement ces conférences avec une liste de choses à faire. Certaines personnes lise les livres, vont aux conférences et reviennent convaincus de leurs péchés avec une nouvelle résolution de faire plus confiance à Dieu à mesure qu’ils avancent dans la vie. Mais il y en a d’autre qui reviennent de la conférence avec juste une nouvelle série d’étapes à suivre, une nouvelle recette. La théologie recette dit, “Si je ramasse mes bas, nettoie la cuisine pour mon épouse et délaisse le football du lundi soir, alors mon mariage sera parfait.” Quand cela ne fonctionne pas, alors notre conclusion est que ceux-ci était les mauvaises étapes et puis nous allons à la conquête d’une nouvelle liste. Nous ne réalisons jamais que ce que nous devons faire c’est d’apprendre à développer une relation avec notre épouse.

Je crois que un des meilleurs passages et un des plus mal utilisé sur ce sujet est Eph 5 :25. Il est écrit que les maris doivent aimer leur femme comme Christ a aimé l’église et c’est donné lui-même pour elle. J’ai entendu des gens enseigné sur ce passage et ce qu’ils retirent de ce passage c’est que nous devons nous sacrifier pour nos femmes. Ensuite il donne la liste de chose que nous pouvons faire pour se sacrifier. Mais, tout le concept derrière ce passage est que Christ est venu sur terre pour construire une relation avec l’homme. Nous l’avons rejeté et nous l’avons tué. Ce que cela veut dire à un mari c’est qu’il doit aller vers sa femme pour construire une relation avec elle. Dans le processus, elle va le rejeter, argumenter avec lui, le décevoir, ne pas lui répondre, le blessé, etc. C’est ici que le sacrifice a sa place—en étant près à être blessé dans le processus de se lier à sa femme. Le sacrifice a sa place étant près à entrer dans le chaos et le mystère des relations.

    C’est la vie

Une autre façon par lequel nous pouvons fuir le mystère est en essayant d’ignorer la nécessité de construire des relations et de conclure ainsi : que voulez vous c’est la vie. Ainsi nous fuyons les gens et nous dévouons notre énergie vers des choses contrôlable, des choses dans lesquelles nous sommes bon. Souvent des habiletés superficielles telles que des talents athlétique, un don académique, ou un crac de la mécanique, qui nous donne une sensation de pouvoir, des compétences, des appréciations, etc. Quand les relations sont trop confuse, trop décevante, nous nous tournons vers ces choses qui nous apporte un plaisir éphémère tel ces choses dont nous avons discuté plus tôt. Mais ils sont éphémères, alors nous passons de plus en plus de temps au travail ou enterré dans nos passe-temps, ou dans le garage à réparer des choses essayant de combler la solitude dans notre âme

Par exemple, si vous êtes un programmeur informatique, je crois qu’il est juste de dire que votre travail n’est jamais fini, et si les choses vont mal à la maison, il serait facile de toujours travailler tard. Vous pourriez honnêtement dire à votre épouse que vous êtes en retard, parce que dans ce travail, vous êtes toujours en retard. Et pour rendre cela encore plus attrayant, la programmation informatique est un endroit sûr pour se cacher des gens. Un ordinateur n’est rien d’autre qu’une boite stupide qui fait exactement ce que vous lui dites de faire. Ainsi vous êtes en contrôle. Et quand vous programmer ou concevez un plan ou quoi que ce soit, vous êtes créatif. C’est attirant et ça remplie, faussement, ce que Dieu avait prévu que l’homme soit.

Ou peut-être que votre solution c’est d’aller jouer au golf ou d’aller à la pêche. Ces activités sont amusante, nous permettent de relever des défies et plus important, ne requiert pas beaucoup en ce qui a trait aux relations.

    Soyez un Tyran

Une autre façon d’essayer de fuir le mystère est d’être un tyran. Si vous êtes dominateur et dogmatique, vous pouvez souvent rabattre les autre dans la soumission ou ils ne vous questionneront pas ou vous pouvez au moins les garder à une distance sécuritaire de sorte que vous n’ayez pas à traiter les sujets.

    Noyez la douleur

D’autre essai de fuir le mystère en essayant de noyer leur douleur à travers l’alcool, la pornographie, etc. De ces quatre façons, celle-ci est la moins acceptable socialement, mais les autres méthodes sont tout aussi mauvaises et péché

Pouvez vous imaginer d’autres manières de fuir le mystère ?

Les trois types relationnels

Nous devons comprendre le principe que chaque homme de déplace. Le déplacement définis l’existence de l’homme. Si nous ne nous déplaçons pas dans une bonne direction, alors nous nous déplacerons dans une mauvaise direction. Un bon déplacement, veut dire de se déplacer à travers la tristesse personnel, vers Dieu. Un mauvais déplacement est un déplacement orienté vers rien d’autre que le soulagement de la tristesse personnelle. Les choses dont nous venons juste de parler, noyer la douleur, être un tyran, prendre la vie à la légère, et la théologie recette sont toutes des exemples de mauvais déplacement – d’une tentative de soulager la douleur.

Parce que l’homme est fondamentalement un être relationnel, tout déplacement sera vue plus clairement dans la façons qu’un homme fait ses relations.

    L’homme dans le besoin

L’homme dans le besoin sait qu’il a besoin de relations pour être heureux, mais la sienne est une vue relationnelle tordue. Ce qu’il veut c’est que les autres fasse l’effort pour lui et rencontre ses besoins, sans qu’ils s’attendent à un déplacement vers eux de sa part. Il est en fait en train de rechercher le bonheur dans les gens et non en Dieu. Il s’attend à ce que les gens lui fournissent les plaisirs dont nous avons parler auparavant.

C’est l’homme qui revient à la maison chaque soir et laisse paraître un gros signe quand il rentre à la maison afin que la famille sache qu’il a travailler dur toute la journée pour eux (Ça c’est un mensonge. Il travail pour lui même.). Il veut qu’ils s’occupent de lui mais il envoie son signal en espérant qu’ils ne s’attendent à rien de lui.

C’est l’homme qui croit être un martyr parce qu’il a marié une femme qui n’a aucun intérêt dans le sexe. La réalité est qu’elle ne répond pas à son appel, parce qu’il ne se déplace pas vers elle et donc il n’y a rien à quoi répondre. Lorsqu’elle ne rencontre pas ses besoins, il se sent comme un martyr et se justifie à convoiter d’autres femmes ou d’avoir une liaison amoureuse, parce que c’est son droit d’avoir son besoin sexuel rencontré et sa femme ne le rencontre pas.

Ce que cette homme a besoin de faire, c’est de voir son mauvais déplacement—voir son péché—et se repentir. Mais l’homme dans le besoin ne le voit pas.

Le roi Saül est un bon exemple. Il avait le besoin d’être respecté. Lorsqu’il a failli à sa tâche de tuer tout les Amalécites et leurs animaux comme Dieu lui avait demandé (il a laissé le roi, le bétail et les moutons vivant) et a été surpris par Samuel, Il a commencé à être troublé et a dit qu’il les avaient gardé pour sacrifier à Dieu. Quand Samuel lui dit que l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, Saül lui dit, j’ai péché, mais demande immédiatement à Samuel de retourner avec lui devant le peuple pour adorer avec lui. Lorsque Samuel se retourne pour partir, Saül attrape le manteau de Samuel et il se déchire. Ensuite Samuel lui dit, que la déchirure de son manteau est une image de la royauté que Dieu va lui enlever. Saül répète, “j’ai péché,” mais ajoute rapidement, “je t’en prie, honore-moi en présence des anciens et du peuple d’Israël ...” Il était plus inquiet des apparences et de garder le respect des gens qu’il était de son péché. 1Sam 15 :13-30.

Lire p. 130

    Le dur de dur

Superficiel, mais la stabilité décrit cet homme. Il a cette attitude de “c’est la vie” dont nous avons parlé plus tôt. Celui-ci est le type “très silencieux” dont nous avons parlé la semaine dernière. Il parle rarement des luttes personnelles et a tendance à « résoudre »rapidement quelques tensions relationnelles qu’il ne peut éviter ou reporter. Il centralise son énergie sur les choses dans lesquels il est bon et il n’a aucune volonté, même pour un moment, de commencer à s’impliquer dans quelque chose dans lequel il n’est pas bon—i.e. les relations. Il veut rester la où il est confortable. Il veut fuir le mystère

Être dur ne veut pas nécessairement dire être méchant ou cruel. Il n’est pas nécessairement abusif. Il peut être très cordial – et habituellement il l’est. Il est gentil, sans reproche, simplement pas impliqué émotionnellement. Il a beaucoup de connaissance, mais pas d’amis proche.

Il ne se permet tout simplement pas de sentir quoi que ce soit. L’homme dans le besoin sent la douleur et il s’en préoccupe. L’homme dur l’ignore.

    L’homme selon Dieu

L’homme selon Dieu est sensible, mais ça ne le rend pas centré sur lui-même ou pleignard. Il est attristé par les relations brisées, mais au lieu de demander aux autres de faire le travail à sa place ou de fuir, il utilise la douleur pour mieux définir son appelle d’aller vers la relation. Il est prêt à sacrifier son plaisir (légitime or illégitime) afin de pouvoir aider les autres. Il libère les autres de son contrôle et les encourages de sorte qu’ils sont libres pour se battre contre la solitude, l’égoïsme et la douleur. Il était aussi aux prises avec les luttes et il est passé au travers, de l’autre côté—vers Dieu. Il veut les aider à trouver Dieu aussi.

Ainsi, il y a trois styles de relation – Vous pouvez être un homme dans le besoin, à toujours tirer sur les autres pour rencontrer vos besoins. Où vous pouvez être le dur de dur et ignorer vos sentiments et ceux des autres et centrer votre énergie sur les choses dans lesquelles vous êtes performant. Où vous pouvez être un homme de Dieu et sentir votre douleur et la douleur des autres, mais de l’utiliser pour votre croissance personnelle, et ensuite utiliser votre croissance pour aider les autres à grandir.

Ce que n’est pas parler

Nous avons commencé la semaine dernière en parlant du silence d’Adam. À ce point vous avez probablement compris que d’être silencieux n’est pas bon. Fuir les relations n’est pas bon.

Vous avez probablement aussi fait la conclusion corrélationnelle que ceci veut dire que nous devons parler.

Comme c’est habituellement le cas, quand nous apprenons ce que nous ne devons pas faire, nous nous soulevons et décidons que nous allons régler le problème. Mais, nous allons habituellement dans l’autre extrême. Donc, nous devons comprendre ce à quoi il faut faire attention. Nous devons comprendre ce que parler n’est pas

    Parler n’est pas juste une conversation sans importance.

Vous pouvez parler beaucoup et ne jamais vraiment toucher la vraie question. Peut-être que vous parlé toujours de sport ou d’ordinateur et que vous n’avez jamais vraiment de conversation édifiante. Je mentionne les ordinateurs car c’est ma faiblesse. Lorsque nous faisons cela, nous sommes encore dans le silence à propos des choses importantes, même si nos bouche sont grande ouverte.

Paul dit en 1Co 13 :1 que quand nous parlons sans l’amour, nous sommes un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Le but ultime de notre étude la semaine dernière et aujourd’hui est vraiment à propos d’avoir de meilleur relation. C’est à propos de comment aimer. Ainsi le commentaire de Paul en 1Co 13 est très à propos. Éph 4:15 est aussi à propos quand Paul parle de professer la vérité dans l’amour.

    Parler n’est pas juste conversé.

Je le dis encore parce que cette fois, Je veux faire ressortir que pour le but de notre étude, parler implique aussi une action. Cela implique autant les mots que les oeuvres. Si vous dites que vous aller faire quelque chose et que vous ne le fassiez jamais, alors ça ne vaut rien. Jacques parle de cela dans Jacques 2. Parler veut dire s’impliquer. Et je pense que je dois faire ressortir que ça veut dire d’être impliqué émotionnellement.

    Parler n’est pas dominer

Parler n’est pas contrôler une situation en criant le plus fort ou humilier l’autre personne dans la soumission et l’obéissance. Ceci ne fait que tourner les gens sur eux même et loin de Dieu. Vous allez soit tuer les autres dans la conformité ou les incités à la rébellion d’auto protection. Vous pouvez voir cela dans vos enfants. Si c’est votre type de relation, un enfant peut-être satisfait de lui et docile tandis que l’autre est toujours dans le trouble à l’école.

Ce que je veux mettre au clair c’est que je ne suis pas en train de dire que l’homme devrait dominer chaque situation et relation autour de lui. Je ne dis pas que nous devrions être dogmatique et tout simplement dire à nos femmes de la fermer quand elles ne sont pas d’accord.

Quand vous faite cela vous n’êtes pas un homme fort. Vous êtes vraiment tout simplement en train de prendre le contrôle (par la chair) et forcer l’ordre dans la situation et d’amener les autre à retraiter de sorte que vous n’avez pas à vous préoccuper du problème. Vous vous cachez encore comme Adam l’a fait dans le jardin

Conclusion

Toutes ces choses sont des exemples de ce que parler n’est pas. Alors qu’est-ce que c’est parler ?

Parler c’est dire ou faire tout ce qui est nécessaire pour m’approcher d’une autre personne et diriger moi-même et cette personne vers la foi en Dieu dans le cours de la vie, à travers le chaos

Ce à quoi le silence ressemble : Quelques exemples moderne :

    Exemple 1

Témoigné est un bon exemple de chaos. Quand vous êtes en pleine conversation avec quelqu’un et que le sujet tourne vers quelques choses que vous pourriez facilement utiliser pour demander à la personne leur croyance personnelle, que faite vous ? Parler vous ? Leur demander vous ? Où ignorer l’appelle du St Esprit parce que vous craignez que leur réponse puisse être de vous rejeter ? Ce que vous devez faire c’est de leur demander la question et de faire confiance à Dieu pour le résultat. Vous devez entrez dans le chaos et parler. Mais trop souvent, nous avons peur et nous sommes silencieux.

    Exemple 2

Je lisais un autre livre dernièrement à propos des relations base sur le honte et j’ai réalise que ce que je lisais dans ce livre était en relation avec notre sujet. Le livre disait que si vous avez grandis dans une famille ou vous entendiez des choses tel que, “T’a pas envie de porter ce linge là hein...” ou “j’arrive pas à croire que tu as fait cela...”, etc. Alors une de façons que vos parents vous ont contrôlé est par la honte. Certain appelle cela une relation basé sur la honte. Une personne qui grandit dans ce genre d’environnement aura une très basse opinion de ses idées et de ses capacités.

Avec cela à l’esprit, réfléchissez à la situation suivante: un mari et son épouse ont une opinion différente sur quelques choses. Qu’est-ce que cela veut dire ? Ça veut tout simplement dire qu’ils ont des opinions différentes. Ça ne veut pas dire que une est correcte et que l’autre est fausse. Si un homme est marié à une femme qui a de forte opinions et convictions, alors elle peut arriver à une attitude que le mari est dans toujours dans l’erreur quand son opinion diffère de la sienne. Si le mari a grandi dans un environnement à relation basé sur la honte, alors il sentira que son opinion est fausse quand elle diffèrera de celle de son épouse. S’il suit sa tendance naturelle à être silencieux, alors il la fermera tout simplement et laissera l’opinion de son épouse dicter les politiques familiales. Ce n’est pas du leadership. Je ne dis pas que le mari doit toujours aller avec son opinion parce qu’il est le chef. Je dis qu’il doit évaluer les deux honnêtement et avec un esprit ouvert et ensuite allez avec ce qu’il croit être le meilleur pour sa famille.

Mais qu’arrivera t’il si le mari tient tête à sa femme et lui dit, “chérie, Je ne crois pas que nous devrions faire cela. Je crois que nous devrions plutôt faire ceci.” Elle va peut-être suivre le chef. Elle peut aussi argumenter avec lui et se fâcher, ou le bouder et l’éviter. Qu’arrive t-il si sa décision fini par être une mauvaise décision ? Alors elle dira peut-être, “Je te l’avais dit.” Même si elle ne le dit pas, elle le pensera certainement.

Ça c’est la vrai vie et c’est le chaos. Ceci peut même décrire pourquoi Lot est allé selon le désir de sa femme de vivre à Sodome et Gomorrhe.

    Exemple 3

Que dites vous ou que faite vous quand le professeur d’école de votre enfant ou d’école du dimanche vient vers vous et vous dit Jean était méchant envers un autre enfant ou il a triché durant un examen, etc.? Lui donné. Vous la correction de sa vie quand il arrive à la maison ou vous le punissez pour un mois ? Ou parler vous avec lui pour essayer de déterminer ce qui se passe dans ce cerveau immature qui est l sien qui le fait vouloir faire ces choses ? Peut-être qu’il recherche l’attention qu’il ne reçoit pas à la maison. Il peut avoir besoin d’être discipliner mais, faire seulement la discipline est souvent simplement un effort pour contrôler la situation et l’enfant aussi longtemps qu’il est sous votre toit. Vous pouvez discipliner et ne jamais vraiment être impliqué. Si vous ne travailler jamais sur la relation et comprendre pourquoi il s’est mal conduit, alors quand il quittera la maison il fera ce que son cœur désire.

Ça c’est du chaos. Ces types de situations bloque plusieurs hommes, les gardes dans le silence, et ils se sauvent pour faire des choses dans lesquelles ils son performant, ou ils explosent dans la colère et essaie de forcer les autre dans le programme.

La solution

Je ne peux vous donner aucune étape à suivre. Vous devez connaître vos tendances et reconnaître quand vous glisser dans ce mode et ensuite vous tourner vers Dieu et allez de l’avant. La solution est de faire confiance à Dieu et d’aller vers les autres dans le chaos.

Il y a souvent beaucoup de vrai dans les listes et les étapes. Mais nous mettons la charrue avant les boeufs. Les listes et les étapes sont en fait une description de ce que devrait avoir l’air une bonne relation plutôt que des moyens de se rendre là.

C’est l’homme spirituel, le vrai homme qui, en face d’une situation chaotique dit, “Oh Dieu, je ne sais pas quoi faire, mais je crois que ceci est le meilleur pour ma famille et je vais le faire et mettre ma confiance en toi pour les résultats.

La responsabilité de la femme

Comprenez ce combat en eux et en vous même.

  • Comprenez la tendance naturelle de vouloir vous introduire et prendre le contrôle (Gen 3:16).
  • Ne le faite pas, ça peut sembler fonctionner pour un cour temps, mais à la fin ce sera le chaos. (Le message des Juges).
  • Faite confiance à Dieu et patientez.
  • Ceci est l’opposé de la responsabilité de l’homme lequel est :
  • Fait confiance à Dieu et avance. La responsabilité de l’homme est de faire confiance à Dieu et d’agir.
  • Votre responsabilité est de faire confiance à Dieu et demeurer silencieuse.

Hampton Keathley IV, Th.M. a gradué du Séminaire de théologie de Dallas en 1995. Hampton sert dans le ministère comme webmestre pour “the Biblical Studies Foundation” et a contribute par plusieurs etudes pour utilization dans le site web.

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Le Caractère Adéquat des Écritures

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Quelques Pensées pour une Méditation Approfondie de 2 Timothée3:16-17

Paul n’a aucune attitude de « malheur à moi » lorsqu’il s’agit de servir le Seigneur, mais il est néanmoins vivement conscient (cf. Romains 12 :3 et « de saines pensées »), comme il l’indique dans 1 Corinthiens 15 :10, que l’œuvre de Dieu n’est pas perpétuée par des gens qui sont en eux-mêmes adéquats pour une telle vocation. Ce n’était pas lui mais « la grâce de Dieu en moi » qui le poussait à œuvrer avec diligence et sagesse (cf. aussi 1 Corinthiens 3 :10). Il dit également dans 2 Corinthiens 1 :9, qu’il ressentait, comme il le disait, que la sentence de mort (peut-être s’agissait-il d’avoir combattu avec les bêtes [voir 1 Corinthiens 15 :32] ; ou peut-être encore pensait-il aux quarante coups moins un, qu’il avait reçu cinq fois [2 Corinthiens 11 :24], ou à tout autre chose), afin qu’il ne se fie pas à lui-même, mais à Dieu qui ressuscite les morts. Ainsi, Paul savait qu’en lui-même il n’avait pas les ressources afin d’être un apôtre compétent et un ambassadeur pour Dieu (voir aussi 2 Corinthiens 1 :21 ; Philippiens 3 :3ff.).

Maintenant, 2 Timothée est une épître écrite par Paul à son cher ami afin de prévenir, motiver, et conseiller Timothée dans son ministère à Éphèse (voir 1 Timothée 1 :3 ; 3 :14-15). Ce n’était pas un ministère facile car Timothée était sans doute jeune et timide (cf. 2 Timothée 1 :7), néanmoins il devait faire face à un certain nombre d’oppositions venant d’autres hommes (cf. 2 Timothée 2 :25 ; 3 :8) – « séducteurs » comme Paul les appelle – qui désiraient attirer des gens à eux-mêmes (2 Timothée 4 :3-4) et pervertir l’évangile de Christ quand à ses aspects doctrinaux et éthiques, (voir 1 Timothée 1 :3-11, 19-20 ; 4 :1-5 ; 6 :3-5 ; 2 Timothée 2 :16-19 ; 3 :1-9, 13). D’où venait la compétence de Timothée pour le ministère et comment reconnaissait-il et évitait-il les dangers de ce ministère ? Et bien, il y a plusieurs choses au sujet desquelles l’apôtre lui dit d’être vigilant. Premièrement, il devait lui rappeler le don de Dieu qui lui avait été confié (2 Timothée 1 :7), et le but pour lequel Dieu l’avait sauvé (2 Timothée 1 :9 ; 2 :10). Ensuite, il devait être conscient de tout ce que le ministère pastoral impliquait (2 Timothée 2 :1-6), de se souvenir de, et de méditer sur l’évangile (2 Timothée 2 :8). De plus, il avait l’exemple de l’apôtre Paul lui-même, (ainsi que celui de sa mère et de sa grand mère ; 2 Timothée 1 :5), en qui il pouvait puiser de l’aide et de l’encouragement, (2 Timothée 3 :10-11). Pour résumer, Timothée avait l’Esprit de Dieu, le peuple de Dieu, et il avait également la Parole de Dieu. Et sur cette sur cette parole de Dieu que Paul met l’accent dans 2 Timothée 3 :16-17, (en observant l’utilisation que fait Paul de l'Ancien Testament dans ses propres écrits, il est clair que les Écritures avaient été une source d’encouragement significative pour lui), et c’est vers cet aspect des choses que nous tournons notre attention maintenant.

Nous tous, à un moment ou à un autre, (quelques uns continuellement), sommes appelés à servir dans des situations difficiles, dans lesquelles nous nous sentons très dépendants du Seigneur. Parfois ces situations ne durent pas, mais parfois elle durent des années ou même toute une vie. Ce pourrait être au travail ou bien en tant que missionnaire, dans un pays lointain, ou bien même chez nous. Comme Timothée, nous pouvons aussi tirer de l’Esprit de Dieu et du peuple de Dieu, du courage et de la force. Nous pouvons aussi nous tourner vers la Parole de Dieu. Parce que Paul savait que l’Esprit de Dieu utilisait ses mots pour encourager et guider les croyants, il encourage Timothée en lui parlant de la nature et du but de la révélation scripturaire.

En considérant 2 Timothée 3 :16-17, il est difficile de penser que Paul n’ait jamais parler de l’importance des Écritures auparavant, et certainement l’avait-il fait à maintes occasions. Pourquoi, alors, insiste t-il à nouveau sur ce point ? Peut-être la raison est-elle que, bien souvent, lorsque nous nous retrouvons au milieu de la bataille, comme Timothée l’était alors, nous avons tendance a oublier ce qui est central et, aussi, nous éloignons-nous des choses les plus importantes. Paul avait déjà rappelé à Timothée de ranimer le don de Dieu, (qui est probablement son don de conducteur et d’administrateur), aussi s’emploie t-il a lui rappeler une vérité qui est centrale dans la foi chrétienne et bien entendu au ministère de Timothée. Ces versets nous viennent aussi pour nous remémorer, mais que cela ne nous empêche pas d’entrer encore d’avantage dans la solennité de la vérité sur laquelle ils insistent. Voyez-vous l’importance de la Parole de Dieu pour votre vie et ministère ? Comment exprimez-vous cette conviction ?

Nous commençons donc notre méditation, en remarquant que le premier mot est « toute » : Toute Écriture est inspirée… Peut-être y avait-il de faux docteurs, (possiblement liés à une forme naissante de gnosticisme), là où se trouvait Timothée, qui reniaient certains aspects des Écritures comme n’étant pas de Dieu, ni faisant autorité. Vraisemblablement, ils considéraient certaines parties de la Parole de Dieu comme n’étant pas importantes ou nécessaires pour la maturité et la croissance spirituelles. Ils préféraient substituer à la Parole, leurs propres enseignements. Paul déclare qu’une telle attitude est manifestement fausse. Il dit que toute les Écritures sont de Dieu … même les généalogies ! Il en a même certains, parmi nous les chrétiens, tout en clamant aimer le Seigneur, qui ne sont pas vraiment consacrés à la vérité telle que Paul l’affirme ici. Nous démontrons notre défection lorsque nous lisons les portions qui nous sont chères, et négligeons les autres livres et épîtres. Par exemple, j’ai souvent entendu des gens dire qu’ils ne peuvent tout simplement pas aborder le livre du Lévitique ; il ne leur apporte rien. Ou alors, nous avons ceux qui refusent d’entendre certains versets parce que ceux-ci ne s’accordent pas avec leurs penchants théologiques. C’est là un terrain bien dangereux, qui pourrai un jour s’ouvrir et avaler entièrement ses sympathisants. En somme, nous devons évaluer très prudemment ce à quoi nous nous confions lorsque nous déclarons sans hésiter que toute Écriture est inspirée de Dieu.

Paul parle de la Bible comme étant les « saintes lettres » (iera grammata) dans 2 Timothée 3 :15, mais comme étant l’ « écriture » (grafh) dans 2 Timothée 3 :16. Quelques uns ont dit qu’il existait une différence ici, que les « saintes lettres » se référaient uniquement aux écrits de l'Ancien Testament, alors que « l’écriture » se référait et à l'Ancien Testament et aux instructions apostoliques que nous appelons maintenant le Nouveau Testament. Cette distinction est probablement incorrecte, car alors qu’il y a bien une idée de collecter les écrits pendant le premier siècle, (cf. 1 Timothée 5 :18 ; Deutéronome 25 :4 et Luc 10 :7), il est très probablement anachronique d’en voir tant dans 2 Timothée 3 :16 qui supposerait une telle théorie. Il est certainement meilleur de voir les deux expressions se référant à l'Ancien Testament, et l’utilisation de « saintes » doit alors être comprise comme étant une déclaration de fait contre ceux qui se trouvent là où est Timothée et qui annonceraient le contraire. Aussi, les différents mots grecs utilisés pour « lettres » et « écriture », doivent être considérés comme des synonymes. Bien que par analogie, pour nous qui aujourd’hui possédons le Nouveau Testament, nous pouvons employer ce passage en description de toutes les Écritures ; y compris le Nouveau Testament.

Paul dit que « toute écriture », tout l'Ancien Testament, (et, par implication, le Nouveau Testament), est inspiré de Dieu . L’expression « inspirée de Dieu » est un seul mot grec, l’adjectif theopneustos (qeovpvneuos). Ce que Paul dit à Timothée c’est de ne pas avoir honte des Écritures ou de ne pas les sous-estimées, (comme le faisaient les faux docteurs), car elles étaient du souffle de Dieu alors qu’Il guidait les instruments humains pour qu’ils accomplissent l’écriture de Son Livre. Dans 2 Pierre 1 :20-21, Pierre dit que les hommes étaient poussés par l’Esprit Saint, comme le fait le vent dans les voiles d’un navire et le fait avancer. La personnalité des écrivains peut être perçue dans leurs écrits, mais finalement c’est un livre suprêmement correct dans tout ce qu’il affirme et qui est sans erreur car Dieu en est l’Auteur superintendant. Les Écritures sont la révélation de Dieu Lui-même.

Le fait que toute écriture soit utile, découle naturellement de ce qu’elles sont divinement inspirées. Selon Paul, les Écritures sont utiles pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire dans la justice. Les Écritures nous enseignent qui est Dieu et qui nous sommes. Elles nous enseignent quand au problème de l’homme ainsi que quand à la solution divine. Elles nous enseignent comment vivre une vie agréable à Dieu, et ce que nous devons croire. Elles enseignaient à Timothée comme vivre en justice et comment éviter les erreurs de ses adversaires ; et elles feront la même chose pour nous. Mais, en tant que pécheurs, nous échouons souvent quand à vivre selon la volonté de Dieu telle qu’elle est révélée dans la Bible. Et c’est là que les Écritures peuvent nous convaincre et nous montrer où nous nous sommes écartés du chemin. Une fois que nous avons réalisé que nous nous sommes égarés, les Écritures peuvent nous corriger et nous montrer la voie de la repentance et comment revenir sur le droit chemin. Finalement, tout cet enseignement, la conviction et la correction, peut être résumé comme étant « un exercice à la piété ». Ainsi, les Écritures sont capables de nous exercer à la piété, l’ultime but étant d’être « parfaitement accompli pour toute bonne œuvre ». Dieu nous forme, nous entraîne par Sa Parole, afin que nous soyons des instruments dignes de Son œuvre. C’est cela même que Paul venait juste de dire à Timothée dans 2 Timothée 2 :20-21.

Alors que nous méditons sur ces versets, réfléchissons sérieusement quand à notre consécration à la Parole de Dieu. Comprenons-nous la nature des Écritures divines ? Aussi, sommes-nous consacrés à Dieu et à Sa Parole ? Agissons-nous selon ce qu’elle dit ? Paul disait à Timothée de retenir fermement les Écritures, et nous ne devrions pas en faire moins ; car les Écritures sont toujours inspirées et utiles, et les temps dans lesquels nous vivons ne sont pas si différents de ceux du jeune Timothée à Éphèse.

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Le plan de Dieu pour le salut

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1 Jean 5.11-12 : Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.

Ce passage nous dit que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en Son Fils, Jésus-Christ. Autrement dit, la manière de connaître la vie éternelle, c’est de connaître le Fils de Dieu. Toute la question est de savoir comment !

Le problème de l’Homme

Séparé de Dieu

Esaïe 59.2 : Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter.

Romains 5.8 : Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

Selon Romains 5.8, Dieu a prouvé Son amour pour nous par la mort de Son Fils. Pourquoi Christ doit-il mourir pour nous ? Parce que les Ecritures déclarent que tous les hommes sont pécheurs. « Pécher » signifie « manquer le but ». La Bible affirme que « tous ont péché et sont privés de la gloire [signe de sa parfaite sainteté] de Dieu » (Rom. 3.23). En d’autres termes, notre péché nous sépare de Dieu qui est parfaite sainteté (sa droiture et sa justice), aussi Dieu doit-il juger le pécheur.

Habakuk 1.13a: Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité.

L’inutilité de nos œuvres

L’Ecriture enseigne aussi qu’aucune sorte de bonté humaine, d’œuvre humaine, de moralité humaine, ou d’activité religieuse ne peut se gagner la faveur de Dieu et emmener quiconque au Ciel. L’homme moral, l’homme religieux, et l’homme immoral et irréligieux, tous sont dans le même bateau. Ils sont tous privés de la parfaite droiture de Dieu. Après avoir débattu de l’homme immoral, de l’homme moral, et de l’homme religieux dans Romains 1.18-33.8, l’Apôtre Paul déclare que Juifs et Grecs tombent sous l’empire du péché, car « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Rom. 3.9-10). A cela, s’ajoutent les affirmations des versets de l’Ecriture suivants :

Ephésiens 2.8-9: Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.

Tite 3.5-7: Il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle.

Romains 4.1-5 : Que dirons-nous donc qu’Abraham, notre père, a obtenu selon la chair ? [2] Si Abraham a été justifié par les oeuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. [3] Car que dit l’Ecriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. [4] Or, à celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; [5] et à celui qui ne fait point d’oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice.

Aucune sorte de bonté humaine n’est aussi bonne que Dieu. Dieu est parfaitement droit. A cause de cela, Habakuk 1.13 nous dit que Dieu ne peut aucunement s’associer avec quiconque qui ne possède pas cette droiture parfaite. Pour être accepté par Dieu, nous devons être aussi bons que lui. Devant Dieu, nous sommes nus, perdus, sans espoir pour nous-mêmes. Aucune sorte de vie bonne ne nous obtiendra le Ciel ou ne nous donnera la vie éternelle. Quelle est la solution ?

La Solution de Dieu

Non seulement Dieu est parfaite sainteté (de cette sainteté que nous ne pouvons atteindre par nous-mêmes ou par nos œuvres ou notre vertu), mais Il est aussi parfait amour et abondance de grâce et de miséricorde. A cause de Son amour et de Sa grâce, Il ne nous a pas laissé sans espoir ni solution.

Romains 5.8 : Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

Voici la bonne nouvelle de la Bible, le message de l’Evangile. C’est le message du don fait par Dieu de Son propre Fils, qui devint homme (l’homme-Dieu), qui a vécu une vie sans péché, et qui est mort sur la croix pour nos péchés, est relevé d’entre les morts, prouvant à la fois qu’il est le Fils de Dieu et la valeur de Sa mort pour nous comme substitut.

Romains 1.4 : et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur,

Romains 4.25 : lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification.

2 Corinthiens 5.21 : Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.

1 Pierre 3.18 : Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit.

Comment recevons-nous le Fils de Dieu ?

A cause de ce qu’a accompli Christ à la croix pour nous, la Bible garantit que « Celui qui a le Fils a la vie ». Nous recevons le Fils, Jésus-Christ, comme notre Sauveur par notre foi personnelle, en nous confiant dans la personne de Christ et dans Sa mort pour nos péchés.

Jean 1.12 : Mais à tous ceux qui l’ont reçue, [i.e.] à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,

Jean 3.16-18 : Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Cela signifie que nous venons tous à Dieu par le même chemin : (1) en tant que pécheurs reconnaissant son péché. (2) Prenant conscience qu’aucune œuvre humaine n’aboutit au salut, et (3) comptant complètement sur le Christ seul par notre foi seule, pour notre salut.

Si vous souhaitez recevoir Christ comme votre sauveur personnel, vous pouvez exprimer votre foi en Christ par une simple prière en admettant votre nature pécheresse, en acceptant Son pardon, et en plaçant votre foi en Christ pour votre salut.

Si vous venez de vous confier en Christ, vous avez besoin d’apprendre ce qui concerne votre nouvelle vie, et comment marcher avec le Seigneur. Je vous suggère de commencer en étudiant les cours ABC pour la croissance chrétienne. Cette série vous guidera pas à pas le long des vérités de bases de la Parole de Dieu, et vous aidera à bâtir un solide fondement pour votre foi en Christ.

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The Last Seven Words of Jesus

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The last words that a man or woman pronounces before dying come directly from the heart. Napoleon Bonaparte, the famous French general, is reported to have said as he lay dying, “ I am dying before my time and my body is going to return to the earth. This is the fate of the man we called Napoleon the Great.” On his death bed, Voltaire, the French writer, is said to have confided these words to his doctor : “I have been abandoned by God and by men! I’ll give you half my fortune if you extend my life by six months.” Jesus also, during the last six hours of his life, hanging between heaven and earth, enduring great suffering, pronounced seven statements revealing the richness of his inner being.

Crucifixion was a form of torture that literally knocked the wind out of a person. The weight of the body suspended by the arms caused immediate pain in the chest, paralyzing the pectoral muscles and making breathing extremely difficult. The person being crucified could inhale but had great difficulty exhaling. To exhale he had to push on his feet and straighten his legs to release the pressure exerted on his arms and chest. But the pain that this caused to his feet was so excruciating, because of the nails, that he would immediately cease any such effort. Death usually occurred within two or three days. But when the Romans wanted to shorten his agony, they would break his legs. So, unable to straighten himself with the help of his legs, the man would suffocate rapidly. The soldiers broke the legs of the two thieves crucified with Jesus to hasten their deaths, but Jesus’ legs were not broken because he was already dead (John 19:3133). Thus was accomplished a prophecy from Scripture saying that none of his bones would be broken (John 19:36). It is in this context, while he was fighting for his every breath, that Jesus uttered his last words.

While they were nailing his hands and feet to the cross, or a little later, when they were putting up the cross, Jesus cried out, “Father, forgive them for they do not know what they are doing.” (Luke 23:34)

The majority of bandits and criminals, defiant and furious, would yell curses and insults while being nailed to a cross, but Jesus, filled with an amazing calmness and an inexplicable love, interceded with the Father for the forgiveness of his torturers. As J.C. Ryle, the famous Anglican Bishop of Liverpool expressed so well, “While the blood of the greatest sacrifice started to flow, the greatest of all high priests started to intercede.” Jesus, since he was God in the form of man, could have condemned his torturers or destroyed them with his breath. But then what would his sufferings have accomplished? He came to save and not to judge. He preferred to die for the guilty, which required of him even more strength and courage.

Praying for one’s torturers is not human. Jesus was able to do it because of his intimate relationship with the Father. By so doing, he accomplished the words of the prophet Isaiah, “He poured out his life unto death, and was numbered with the transgressors. For he bore the sin of many, and made intercession for the transgressors.” (Isaiah 53.12)

Touched by the repentant attitude and the faith of one of the thieves crucified with him, Jesus turned towards him and declared, “ I tell you the truth, today you will be with me in paradise.” (Luke 23:43)

The story of the repentant thief demonstrates that an attitude of humility pleases God. The crowd, the magistrates, the soldiers and the other thief crucified with Jesus all mocked him (Luke 23:3539). Because they were absorbed with themselves, they were unable to see who Jesus really was. But the one thief had a completely different attitude (Luke 23:4043). Recognizing his own crimes and the justness of his punishment, he realized the innocence of Jesus (v. 41) and recognized him as being the Messiah (v. 42). Moved by his attitude of repentance and faith, Jesus promised him more than he could ever have imagined. The thief asked Jesus to remember him the day, in ten or fifteen or fifty years, that he would come back to establish his kingdom. But Jesus assured him that he would take him that very day to paradise. The term “paradise” is a Persian word that means a garden of delights. The word is used in the Septuagint, the Greek translation of the Old Testament, to describe the Garden of Eden. It also refers to heaven in 2 Corinthians 12:34 and in Revelation 2:7. We see by the story of the repentant thief to what extent Jesus takes pleasure in forgiving. Therefore, let us, with humility, come to Jesus for forgiveness, healing and an assured place in God’s paradise.

Even while dying, Jesus was preoccupied with others. He thought of his mother, among others, and made arrangements to ensure that she would not lack anything. “When Jesus saw his mother there, and the disciple whom he loved standing nearby, he said to his mother, “Dear woman, here is your son,” and to the disciple, “Here is your mother.” From that time on, this disciple took her into his home.” (John 19:2627)

When we suffer, we become so completely absorbed with our suffering that we forget everything else. All it takes is a little toothache or a headache to make us irritable and quick-tempered. It is therefore amazing to see Jesus here, suspended on a cross, making arrangements for the care of his mother. Mary, Mary’s sister, Mary Magdalene and John were there at the foot of the cross and Jesus would have loved to console them. Despite his sufferings, his increasingly difficult breathing, the agony and sadness in his soul, he could not remain insensitive to the distress of those who had followed him up to that moment and who had no fear of identifying themselves with him. In fact, we see in the Gospels that Jesus always manifested great sensitivity and compassion towards those with whom he came in contact. (Matthew 9:36; 14:14; 15:32; 20:34)

Mary, his mother, distressed by seeing her son scorned and tortured like a lawbreaker, would have gladly taken his place if it had been possible. She had suffered much because of him and he was conscious of that. When Simeon held the baby Jesus in his arms, thirty years before, he had declared to Mary that her child would one day be like a sword that would pierce her own heart (Luke 2:35).

Since Mary was a widow, Jesus, her firstborn, had the legal responsibility to see that she did not lack anything. But for Jesus, it was more than an obligation. He was sensitive to Mary’s pain and attentive to her wellbeing. Hanging there between heaven and earth, he made the best possible arrangements for her. He entrusted her to the care of John, his disciple and best friend (John 13:23). He knew that John would take care of Mary as he would his own mother (John 19:27).

Are our hearts filled with compassion as was the Master’s? Are we willing to share the suffering of those around us? We often hear that we should not “burn ourselves out” by helping others, but that we must keep our “energy” for ourselves and avoid being too “sympathetic.” But beyond precautions to prevent a breakdown, are we not all called to spread a little more love in this chaotic world?

After five and a half hours of agony, at the peak of his pain, the Lord cried out, “My God, My God, why have you forsaken me?” (Matthew 27:46)

Reporting these words of Jesus on the cross, Matthew the evangelist emphasized that Jesus suffered the separation from God for which we were eternally destined. Never before had this deep, intimate fellowship between Jesus and his Father ever been broken. The feeling that Jesus had been abandoned by the Father was only too real. The Father had literally abandoned and turned away from Jesus because of our sins. This occurred just as the prophet Isaiah had predicted several hundred years before (Isaiah 53:46 / New Living Translation)

4Yet it was our weaknesses he carried; it was our sickness that weighed him down. And we thought his troubles were a punishment from God for his own sins! 5But he was wounded and crushed for our sins. He was beaten that we might have peace. He was whipped, and we were healed! 6All of us have strayed away like sheep. We have left God’s paths to follow our own. Yet the LORD laid on him the guilt and sins of us all.

God turned away from Jesus and poured out his anger on him while he was bearing our sins on the cross. We cannot measure the suffering that this rupture caused him, but we get a good idea from the extreme agony that he suffered in the garden of Gethsemane (Mark 14:33; Luke 22:4144).

Jesus said, while he was still with his disciples, greater love has no one than this, that a man lay down his life for his friends. (John 15:13) The apostle John repeated the same idea in his first letter when he wrote, “This is how we know what love is: Jesus Christ laid down his life for us. And we ought to lay down our lives for our brothers.” (1 John 3:16)

Giving our lives for others is far from being easy. But maybe even before thinking of giving our lives, we could give a little more time, attention and love to those around us.

As he was on the point of dying, Jesus, with parched lips, cried out “I am thirsty.” (John 19:28)

Jesus was God. God the Son died on the cross for our sins. But Jesus was also perfectly human. As a man, like us he felt hunger, thirst and fatigue, and did not hesitate to say so. By crying out on the cross that he was thirsty, Jesus fulfilled a prophesy found in the Psalms (69:21). Who would have thought that the one who came as a source of living water for all men would one day suffer from thirst?

Because Jesus, as a human being, suffered hunger, thirst, solitude and many other hardships, he is able to understand us and sustain us. He is able to console us and comfort us in our moments of suffering (Hebrews 2:18 and 4:1516).

Just before giving up his spirit, Jesus cried out, “It is finished.” (John 19:30)

Three of the Gospels mention that Jesus cried out just before dying, but only John reports what Jesus said. Usually a crucified person at the point of death did not have the strength to cry out but rendered his spirit with a moan. Jesus gave out a loud cry. His cry was not a cry of death but a cry of victory. He had just won the greatest victory ever. By his life of perfect obedience to God and his death on the cross, he had just opened the doors of Heaven to men. He broke down the wall that separated men from God and that deprived them of his good presence.

Now that the road to heaven is clear, what shall we do? Scripture says, “He is able to save completely those who come to God through him, because he always lives to intercede for them.” (Hebrews 7:25) We can do nothing to earn a place in heaven (Ephesians 2:8); Jesus earned it for us. Let us ask him simply to forgive our sins and be reconciled today with the Father. Although we are not yet there, as of today we can enjoy the delights of paradise (John 7:38).

At the moment of rendering his spirit, Jesus opened his mouth again and cried out with a loud voice, “Father, into your hands I commit my spirit.” (Luke 23:46)

These last words of Jesus corresponded to the prayer that the Jewish mothers taught their children to say before going to sleep. This prayer is an expression of total trust in God. It comes from a psalm in which King David put his future into the hands of the Lord God with the certainty that God would act in his favour (Psalm 31:16). By dying, Jesus threw himself into the arms of the Father, because he knew that God had prepared wonderful things for him. Actually, Jesus knew that after he suffered, the Father would raise him from the dead and would lift him up above all else. When Jesus mentioned his sufferings to come to his disciples, he always mentioned the glory that would follow them (Matthew 16:21; 17:9; 17:2223). It is this hope of Glory to come that gave Jesus the strength to suffer and to persevere to the very end (Hebrews 12:12).

What about us? In times of suffering, when all seems dark, when discouragement and sadness overwhelm us, do we turn to God and surrender ourselves into his loving care? Do we really believe that he reserves great things for us? Why not put our lives in his hands today? He wants to bestow his favour on us and bless us. So why wait? Here is what you could say to God in prayer:

Lord God, I recognize my faults. You could have condemned me because of them but you chose to condemn Jesus in my place. Thank you for his sufferings and his death on the cross. I pray that you forgive all my sins. Give me your Spirit, and enable me today to start a new life in fellowship with you. I want to follow you, to be attentive to your voice and to please you. Without waiting, I now put myself in your service. Amen!

Our Thanks to Laura Dytynyshyn, who translated the text from French, and to Jack Cochrane who reviewed it.

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Les sept dernières paroles de Jésus

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Les dernières paroles qu’un homme ou une femme prononce juste avant de mourir viennent directement du coeur. Napoléon Bonaparte, le célèbre général et empereur français, aurait dit juste avant de s’éteindre : “Je meurs avant mon temps et mon corps va retourner à la terre. Tel est le sort de celui qu'on a appelé le grand Napoléon.” À l’agonie, Voltaire, l'écrivain français, aurait confié à son médecin : “Je suis abandonné par Dieu et par les hommes! Je vous donne la moitié de ma fortune si vous prolongez ma vie de six mois.” Jésus a aussi ouvert la bouche avant de mourir. Pendu entre ciel et terre durant six heures, en proie aux tourments, il a prononcé sept paroles révélant la richesse de sa vie intérieure.

La crucifixion était une forme de torture qui coupait littéralement le souffle. Le fait d'être pendu par les bras de tout son poids faisait que la douleur avait tôt fait d'atteindre la poitrine du crucifié et de paralyser ses muscles pectoraux, ce qui rendait sa respiration extrêmement pénible. Le crucifié pouvait inspirer l'air, mais parvenait difficilement à l'expirer. Pour ce faire, il devait pousser sur ses pieds et redresser les jambes pour relâcher la pression exercée sur ses bras et sa poitrine. Mais la douleur que cela occasionnait aux pieds était si vive, à cause des clous, qu’il s'affaissait bien vite. Un crucifié mourait généralement au bout de deux ou trois jours. Mais lorsque les Romains voulaient écourter son agonie, ils lui brisaient les jambes. Alors, incapable de se redresser à l’aide de ses pieds, celui-ci suffoquait rapidement. Les soldats brisèrent les jambes des deux larrons crucifiés avec Jésus pour hâter leur mort, mais on ne brisa pas les jambes de Jésus car il était déjà mort (Jean 19.31-33). Ainsi s'accomplissait une prophétie de l'Écriture selon laquelle aucun de ses os ne serait brisé (Jean 19.36). C'est dans ce contexte, alors qu’il luttait pour chaque respiration, que Jésus a prononcé ses dernières paroles.

1

Alors qu'on enfonçait des clous dans ses pieds et dans ses mains ou peu après, alors qu'on érigeait la croix, Jésus s'est écrié, “ Père, pardonne-leur, parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font.” (Luc 23.34)

La majorité des bandits et criminels, révoltés et furieux, proféraient des injures et des menaces au moment où on les clouait au bois, mais Jésus, rempli d'un calme étonnant et d'un amour inexplicable, intercède auprès du Père pour le pardon de ses bourreaux en leur accordant le bénéfice du doute. Comme l'a si bien exprimé J. C. Ryle, le célèbre évêque anglican de Liverpool : “Alors que le sang du grand sacrifice commençait à couler, le plus grand des grands-prêtres commençait à intercéder.” Jésus aurait pu, en sa qualité de Dieu-homme, condamner ses bourreaux ou les pulvériser par le souffle de sa bouche, mais à quoi auraient alors servi ses souffrances? Il était venu pour sauver et non pour juger. Il a plutôt accepté de mourir pour les coupables, ce qui exigeait de sa part encore plus de force et de courage.

Prier pour ses bourreaux n'est pas humain. Jésus a pu le faire à cause de sa communion intime avec le Père. Ce faisant, il a accompli la parole du prophète Ésaïe : “Il s'est livré lui-même à la mort, il a été mis au nombre des malfaiteurs, il a porté les péchés de beaucoup d'hommes et il a intercédé pour les coupables.”

2

Touché par l'attitude repentante et la foi d'un des deux brigands crucifiés avec lui, Jésus se tourne vers lui et déclare : “Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis.” (Luc 23.43)

L'histoire du larron repentant démontre qu’une attitude d’humilité rend lucide et plaît grandement à Dieu. Les gens du peuple, les magistrats, les soldats et l'autre malfaiteur crucifié avec Jésus se moquaient tous de lui (Luc 23.35-39). Imbus d’eux-mêmes, ils étaient empêchés de voir qui était réellement Jésus. Mais l'autre malfaiteur affichait une tout autre attitude (Luc 23.40-43). Reconnaissant avoir commis des crimes et être justement puni pour ces crimes, il souligne l'innocence de Jésus (v. 41) et le reconnaît comme le Messie (v. 42). Touché par son attitude repentante et sa foi, Jésus lui promet beaucoup plus qu’il n’avait espéré. Le larron lui avait demandé de se souvenir de lui lorsqu'un jour, dans dix, quinze ou cinquante ans, il reviendrait établir son royaume. Mais Jésus l’assure qu'il l’emmènerait le jour même avec lui au paradis. Le terme “paradis” est un mot perse désignant un jardin de délices. Ce terme est utilisé dans les Septantes, traduction grecque de l'Ancien Testament, pour désigner le jardin d'Éden. Il fait également référence au ciel même dans 2 Cor. 12.3-4 et Apo. 2.7.

Nous voyons par l’histoire du larron repentant à quel point Dieu prend plaisir à pardonner. Faisons donc preuve d'humilité et venons à Jésus pour obtenir le pardon, la guérison et une place assurée dans le paradis de Dieu.

3

Même à l’article de la mort, Jésus se préoccupe des autres. On le voit ici qui pense à sa mère et fait des arrangements afin qu'elle ne manque de rien : “Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.” (Jean 19.26-27)

Lorsqu’on souffre beaucoup, on devient complètement absorbé par la souffrance et on oublie tout le reste. Il suffit d’un léger mal de dents ou d’un mal de tête pour nous rendre irascibles et bourrus. Il est donc étonnant de voir ici Jésus, suspendu sur la croix, faire des arrangements pour assurer le bien-être de sa mère. Marie, la soeur de Marie, Marie de Magdala et Jean se tenaient là au pied de la croix et Jésus aurait tant aimé pouvoir les consoler. Malgré ses souffrances, sa respiration de plus en plus difficile et la tristesse de son âme, il ne pouvait rester insensible à la détresse de ceux qui l’avaient suivi jusque-là et qui n'avaient pas craint de s'identifier à lui. D'ailleurs, nous voyons dans les Évangiles qu’il a toujours manifesté une grande sensibilité et une grande compassion envers ceux qu'il croisait sur sa route. (Matt. 9.36; 14.14; 15.32; 20.34)

Marie, sa mère, déchirée de voir son fils méprisé et supplicié comme un malfaiteur aurait, si cela avait été possible, volontiers pris sa place. Elle avait beaucoup souffert à cause de lui et il en était conscient. Lorsque Siméon tenait le bébé Jésus dans ses bras, il avait déclaré à Marie, une trentaine d’années auparavant : “Cet enfant sera un jour comme une épée qui te transpercera l'âme.” (Luc 3.35)

Marie étant veuve, Jésus, son premier-né, avait la responsabilité légale de voir à ce qu’elle ne manque de rien. Mais pour Jésus, c'était beaucoup plus qu'un devoir. Il était sensible à la douleur de Marie et se préoccupait grandement de son bien-être. Pendu entre ciel et terre, il a fait pour elle le meilleur des arrangements possibles. Il la confie aux bons soins de Jean, son disciple et son meilleur ami (Jean 13.23). Il savait que Jean allait prendre soin de Marie comme de sa propre mère (Jean 19.27).

Nos coeurs sont-ils remplis de compassion comme celui du Maître? Sommes-nous enclins à partager la souffrance de ceux qui nous entourent? On entend souvent dire qu’il ne faut pas “se brûler” en aidant les autres, qu’il faut garder le gros de “ses énergies” pour soi-même et éviter d’ être trop “sympathique”. Mais au-delà des précautions à prendre pour éviter l’épuisement, ne sommes-nous pas tous appelés à répandre un peu plus d’amour dans ce monde chaotique?

4

Au bout de cinq heures et demie d'agonie, au plus fort de sa douleur, le Seigneur s'est écrié :“Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?” (Matt. 27.46)

Rapportant les paroles de Jésus sur la croix, l'évangéliste Matthieu souligne qu'il a subi la séparation d'avec Dieu à laquelle nous étions destinés éternellement. Jamais une seule seconde auparavant, la communion intime et immensément profonde qui unissait Jésus et son Père n'avait été brisée. Le sentiment d'être abandonné par le Père qu’a ressenti Jésus ne correspondait que trop à la réalité. Le Père l'avait littéralement abandonné et avait détourné les yeux de lui à cause de nos péchés. Tout cela arriva comme l’avait prédit le prophète Ésaïe, quelques centaines d'années auparavant (És. 53.4-6 / version Parole de Vie).

Ce sont nos maladies qu’il supportait, c’est de notre souffrance qu’il s’ était chargé. Et nous, nous pensions: c’est Dieu qui le punit de cette façon, c’est Dieu qui le frappe et l’abaisse. Mais il était blessé à cause de nos fautes, il était écrasé à cause de nos péchés. La punition qui nous donne la paix est tombée sur lui. Et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous comme des brebis perdues, chacun suivait son propre chemin. Et le SEIGNEUR a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.

Dieu s'est détourné de Jésus et a déversé sa colère sur lui alors qu'il portait nos péchés sur la croix. Nous ne pouvons mesurer les souffrances que cette rupture lui a causées, mais nous en avons une bonne idée par l'agonie extrême qu'il a vécue dans le jardin de Gethsémané (Marc 14.33; Luc 22.41-44).

Jésus a dit, lorsqu'il était encore avec ses disciples, qu’il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15.13). L'apôtre Jean reprend la même idée dans sa première lettre et écrit : “Nous avons connu l'amour en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi nous devons donner notre vie pour les frères.” (1 Jean 3.16)

Donner notre vie pour les autres est loin d’être évident. Mais peut-être qu’avant même de penser à donner notre vie, nous pourrions donner un peu plus de temps, d’attention et d’amour aux gens qui nous entourent.

5

Lorsqu'il était sur le point de mourir, Jésus, le palais desséché, s'écria : “J'ai soif.” (Jean 19.28)

Jésus était Dieu. Dieu le Fils mourait sur la croix pour nos péchés. Mais Jésus était aussi parfaitement homme. En tant qu'homme, il ressentait la faim, la soif et la fatigue tout comme nous, et il n’éprouvait aucune gêne à le dire. En s'écriant sur la croix qu'il avait soif, Jésus accomplissait une parole de l'Écriture se trouvant dans les Psaumes et d'après laquelle il devait en être ainsi (Ps. 69.21). Qui aurait dit que celui qui s’était présenté aux hommes comme une source d'eau vive souffrirait un jour de la soif?

Parce que Jésus, en tant qu'homme, a souffert de la faim, de la soif, de la solitude et de bien d'autres maux, il nous comprend et peut nous soutenir, nous consoler et nous réconforter dans nos moments de souffrance (Héb. 2.18 et 4.15-16).

6

Juste avant de rendre l'âme, Jésus s'est écrié : “Tout est accompli.” (Jean 19.30)

Trois des Évangiles mentionnent que Jésus a poussé un grand cri avant d'expirer, mais seul Jean nous rapporte ce que Jésus a dit alors. Généralement, un crucifié sur le point de mourir n'avait pas la force de pousser de cri, mais rendait plutôt l'âme en gémissant. Jésus, lui, a poussé un grand cri. Et le cri de Jésus n'était pas un cri d'agonie, mais un cri de victoire. Il venait de remporter la plus grande victoire qui soit. Par sa vie de parfaite obéissance à Dieu et par sa mort sur la croix, il venait d'ouvrir aux hommes les portes du ciel. Il avait renversé le mur qui les séparait de Dieu et les privait de sa bonne présence.

Maintenant que le chemin du ciel est ouvert, que ferons-nous? L’Écriture dit : “Jésus peut sauver parfai-tement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.” (Héb. 7:25) Nous n’avons absolument rien à faire pour mériter une place au ciel (Éph. 2.8), Jésus l’ayant méritée pour nous. Demandons-lui simplement de pardonner nos péchés et de nous réconcilier aujourd’hui avec le Père. Même sans y être encore, nous goûterons ainsi dès aujourd’hui aux délices du paradis (Jean 7.38).

7

Au moment de rendre l'âme, Jésus a de nouveau ouvert la bouche et s'est écrié d'une voix forte: “Père, je remets mon esprit entre tes mains.” (Luc 23.46)

Ces dernières paroles de Jésus correspondaient à la prière que les mères juives enseignaient à leurs enfants pour qu’ils la disent avant de s'endormir. Cette prière est une expression de confiance totale en Dieu. Elle provient d'un psaume dans lequel le roi David remet son sort dans les mains du Seigneur Dieu avec la certitude qu'il agira en sa faveur (Ps. 31.1-6). En mourant, Jésus se jette dans les bras du Père, car il sait que ce dernier a préparé des choses merveilleuses pour lui. En effet, Jésus savait qu'après avoir souffert, le Père le ressusciterait des morts et l'élèverait au-delà de toute mesure. Lorsque Jésus mentionnait ses souffrances à venir aux disciples, il leur mentionnait toujours aussi de quelle gloire elles seraient suivies (Matt. 16.21;17.9;17.22-23). C'est d'ailleurs cette espé-rance de la gloire à venir qui a donné à Jésus la force de souffrir et d'aller jusqu'au bout (Héb. 12.1-2).

Qu'en est-il de nous? Avons-nous le réflexe de nous en remettre à Dieu lorsque tout semble noir? Lorsque nous sommes éprouvés d'une façon ou d'une autre? Lorsque le découragement et la tristesse nous enveloppent? Croyons-nous vraiment que Dieu a de bonnes choses en réserve pour nous? Pourquoi ne pas remettre notre vie entre ses mains aujourd’hui même? Il désire nous faire du bien et nous bénir. Pourquoi attendre?

Voici ce que vous pourriez dire à Dieu dans la prière :

Seigneur Dieu, je reconnais mes égarements. Tu aurais pu me condamner à cause de mes fautes, mais tu as condamné Jésus à ma place. Merci pour ses souffrances et sa mort sur la croix. Je te prie de pardonner tous mes péchés, de me donner ton Esprit et de me permettre, aujourd’hui même, de com- mencer une vie nouvelle en communion avec toi. Je désire te suivre, être sensible à ta voix et te plaire. Sans plus attendre, je te confie ma vie. Amen!

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Introduction et Arrière-plan

Depuis des siècles, les descendants d’Abraham s’attendaient à posséder la terre que Dieu avait promise au Patriarche par l’alliance Abrahamique, promesse qu’il avait réitérée à Isaac et à Jacob. Le livre de Josué relate l’histoire passionnante de l’accomplissement de cette promesse. C’est l’histoire de la fidélité de Dieu, on y lit comment, par la foi dans les promesses de Dieu, le people de Dieu peut vaincre et expérimenter sa délivrance qui transforme une vie. Le message de Josué peut encourager et avoir une influence formidable sur la vie de quelqu’un. Pour qu’il en soit ainsi, toutefois, il nous faut être sérieux dans notre étude des Écritures. A ceux qui veulent que le message de Josué influence de manière positive leur vie pour Dieu, les quatre mots suivants sont offerts comme matière à réflexion :

(1) Soif : Le psalmiste a écrit : « Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? » (Psaumes 42:2-3.) Malheureusement, les hommes cherchent trop souvent à combler le vide de leur âme avec des choses qui ne satisfont jamais pleinement. Nous avons tous été créés avec un vide que seul Dieu lui-même peut combler. Le psalmiste reconnaissait cela et après l’analogie à la biche qui a soif d’eau fraîche, a parlé de la soif de son âme que seul Dieu était capable d’étancher. Mais ensuite la question est posée : « Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? » Le temps et le lieu pour le faire est justement le temps d’étude de la Bible. L’étude biblique la plus efficace est possible quand nous étudions avec la soif de connaître Dieu. Qu’il en soit ainsi lors de notre étude du livre de Josué.

(2) Peine : Dans notre société de consommation et de restauration rapide, nous nous attendons à ce que tout soit rapide et facile, et trop souvent nous envisageons notre étude biblique de la même façon. Une étude biblique efficace demande du travail et requiert de l’assiduité, comme dans tout ce qui en vaut la peine si l’on veut accomplir beaucoup. « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. » (2 Tim. 2:15.)

(3) Temps : Nous pouvons chauffer une tasse d’eau dans un micro-ondes en une minute, y verser une cuillère de notre café instantané préféré et obtenir quelque chose à boire, mais les plus importantes bénédictions viennent généralement de la méditation, la lecture et le temps passé le livre précieux de Dieu.

(4) Ouverture d’esprit : Encore une fois, dans un monde si plein des idées, des théologies, des idéologies et des philosophies de l’homme, nous en retirerons plus si nous nous approchons des écritures avec un esprit bien disposé, demandant à Dieu de nous enseigner Sa vérité, car c’est Sa vérité et seulement Sa vérité qui sanctifie et nous libère (Jean 17:17; 8:32.)

Tandis que vous lisez cette étude, nous espérons bible en main, puissent ces quatre mots être dans votre esprit et votre coeur.

Présentation Générale

Le livre de Josué décrit la conquête et la possession de la terre de Canaan. Il peut être divisé simplement en trois parties : (1) l’invasion ou l’entrée, (2) la conquête et (3) la prise de possession ou la division de la terre. Il s’agit de la terre que Dieu avait promise à travers Abraham, Isaac et Jacob. Ici, Dieu a acompli cette promesse, bien que ce soit de façon non-exhaustive puisqu’il y a toujours un reste pour le peuple de Dieu (Héb. 4.) Josué décrit le triomphe militaire du peuple de Dieu par la foi et l’obéissance. Toutefois, contrairement à la plupart des histoires militaires, dans le livre de Josué l’accent est mis sur le Commandant du commandant, sur le Chef de l’armée de l’Éternel (5:15.) à plusieurs reprises, comme le nom de Josué l’illustre (Yahweh sauve), le livre démontre que les victoires d’Israël étaient dues à la puissante interevention de Dieu.

Perspective Historique Clef

Dans la Genèse, Israël est né en tant que nation dans l’appel et la promesse de Dieu à Abraham. (Élection de la naiton.)

Dans Éxode, la nation a été délivrée de l’esclavage en Égypte, a traversé la Mer Rouge et a reçu la Loi Sainte de Dieu (Rédemption de la nation.)

Dans Lévitique, la nation a appris comment adorer au vu de la sainteté de Dieu (Sanctification de la nation.)

Dans Nombres, ils ont été testés et recensés en tant que nation (Direction et Errement de la nation.)

Dans Deutéronome, la loi a été révisée, réitérée et close avec l’assurance qu’Israël possèderait la terre (Instruction de la nation.)

Dans Josué, la nation a traversé le Jourdain et pris possession de la terre (Possession par la nation.) Si Moïse était le symbole de la délivrance, alors Josué est le symbole de la victoire. Josué nous enseigne que la foi est « la victoire qui triomphe du monde » (1 Jean 5:4.)

Verset Clef

Josué 1:3 « Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse. »

Josué 1:3 est comparable à Éphésiens 1:3 dans le Nouveau Testament, « … bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ. » Littéralement « dans les célestes; » c’est-à-dire dans le royaume des possessions et expériences célestes auquel est amené le Chrétien à cause de son association avec le Christ ressuscité.1

Concept Clef

Le concept clef du livre de Josué est la possession grâce au combat par la puissance de Yahvé, le Chef de l’armée de l’Éternel. De ce point de vue, c’est aussi le cas avec Éphésiens, car bien que nous soyons bénis de toute bénédiction spirituelle en Christ, nous devons bel et bien faire face à nos ennemis (Éph. 6:12) et nous fortifier en revêtant toutes els armes de Dieu (Éph. 6:10-11, 13-18). Il est important de réaliser que la propriété de la terre à Israël était inconditionnelle selon l’alliance abrahamique, mais la possession de la terre était conditionnée à la foi et à l’obéissance. Ainsi, aujourd’hui, le combat et la conquête par la foi vont de paire avec le fait de saisir ce que nous avons du fait de notre position en Christ ; conflict and conquest by faith go with laying hold of that which we have positionally in Christ; la jouissance de nos bénédictions en Christ vient de la foi au milieu de l’adversité.

Les Thème et But du Livre

Comme il est mentionné ci-dessus, Josué raconte l’histoire de la conquête par Israël de la terre de Canaan comme accomplissement des promesses de Dieu au peuple d’Israël. Après 400 ans d’esclavage en Égypte et 40 ans dans le désert, les israëlites sont enfin à même d’entrer dans le Pays Promis. Abraham, qui fut un résident temporaire et un immigrant toute sa vie, n’a jamais vraiment possédé le pays vers lequel il était envoyé. Le seul morceau de terre qu’il possédait était une propriété funéraire qu’il avait achetée lui-même pour Sara et sa famille, la grotte et le champ de Makpéla (Gen. 23). Toutefois, Abraham a effectivement laissé à ses descendants physiques et aussi spirituels l’héritage des promesses de l’alliance de Dieu qui allaient faire d’eux les héritiers finals de tout Canaan et de toutes les béndictions spirituelles que nous aovns en Christ, y compris une cité céleste (voir Gen. 15:13,16,18; 17:8; Rom. 4:12-14; Héb. 11:11; 4:1-11). Dans le livre de Josué, cette promesse longtemps attendue est devenue une réalité.

But Premier

Le but premier du livre de Josué est de montrer la fidélité de Dieu à Ses promesses ; qu’il a fait pour Israël exactement ce qu’il avait promis (cf. Gen. 15:18 avec Jos. 1:2-6 et 21:43-45). Les événement rapportés dans Josué sont choisis pour montrer l’intervention spéciale de Dieu en faveur de son peuple malgré toutes sortes de circonstances contraires. L’accomplissement des promesses de Dieu, tel qu’il est démontré à travers la naissance d’Isaac à Abraham et Sara et dans la prise de possession de l aterre avec ses villes fortifiées, est l’oeuvre de Dieu et ce que l’homme ne peut pas faire en dépit de tous ses efforts. (voir Rom. 4.)

But Second

Le but secondaire est de montrer que tout comme Dieu les avait fait sortir d’Égypte par la foi dans la puissance de Dieu, alors Il les ferait entrer en possession de la terre par la foi dans la puissance de Dieu. Le livre insiste sur le fait que bien que justifié par la foi, comme l’était Abraham, ou délivré de l’esclavage, comme l’était Israël du pays d’Égypte, la victoire sur ces ennemis de la vie qui se tiennent en travers de notre marche avec Dieu doit elle aussi venir de la foi dans la puissance de Dieu (Jos. 1:5-7; 3:7, voir aussi Héb. 4:1-3). Ainsi, Josué contraste avec le livre des Nombres dans lequel on voit Israël en échec par manque de foi, errant dans le désert malgré le fait qu’il était le peuple racheté de Dieu.

Les Nom et Auteur du Livre

À la différence des cinq premiers livres de l’Ancien Testament, ce livre porte le nom du personnage humain principal du livre, Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse. Même si Josué n’est pas explicitement identifié comme étant l’auteur, la substance générale du livre indique que l’auteur était un témoin oculaire de la plupart des événements, qui sont décrits avec une grande intensité, une grande précision dans les détails et occasionnellement à la première personne (‘nous’; ex., 5:1, 6.) D’autres facteurs permettent d’affirmer que Josué est l’auteur : (1) La tradition Juive comme le Thalmud (Baba Bathra 14b) désignent Josué comme étant l’auteur du livre ; (2) il semble que le livre a été écrit peu de temps après que les événements ont eu lieu (cf. 6:25) ; (3) l’unité de style suggère également qu’un seul auteur a écrit l’ensemble de l’ouvrage bien que certaines portions aient de façon évidente été écrites par d’autres comme le sacrificateur Éléazar ou Phineas, son fils (à noter la troisième personne ‘il’ se référant à Josué en 15:13-17, voir également 24:29-31) ; (4) enfin, il est clairement formulé en 8:32 et 24:26 que Josué a écrit. Ainsi, les éléments semblent indiquer Josué comme étant l’auteur du livre.

Mais pourquoi, alors que c’est le cas dans les cinq premiers livres de la Bible, est-ce que ce livre prend le nom de son auteur ? Premièrement, parce qu’en tant que successeur du grand meneur qui a donné la loi, Moïse, Josué aurait facilement pu être oublié et le Seigneur ne veut pas que nous oubliions cet homme et son ministère fidèle de meneur et serviteur de l’Éternel. De plus, Josué représente également un modèle particulier de Christ. Cela se voit dans son nom2 et par l’oeuvre qu’il a accomplie en guidant le peuple vers la terre, une image de notre ‘repos’ en Christ (Héb. 4). Il est l’homme qui a mis au défi le peuple à la fin du livre avec ces mots :

“Maintenant, craignez l’Éternel, et servez-le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les dieux qu’ont servis vos pères de l’autre côté du fleuve et en Égypte, et servez l’Éternel. Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’ÉTERNEL.” (Joshua 24:14-15).

Une seconde raison d’intituler ce livre Josué se trouve dans la signification du nom de Josué. Le nom d’origine de Josué était Hosée (Nom. 13:8; Deut. 32:44) qui signifie littéralement “salut.” Mais pendant l’errance dans le désert, Moïse a changé son nom en Yehoshua, qui signifie “Yahvé est salut” ou “sauve, Yahvé” (Nom. 13:16). Josué est une forme contractée de Yehoshua. Cela équivalait à une expectative prophétique et à un rappel pour Josué, les espions et le peuple, que la victoire sur les ennemis et la prise de possession du paysse ferait par la puissance de Yahvé plutôt que par les compétences ou la sagesse ou la puissance humaines. On a donné à ce livre le nom de Josué parce que, malgré le fait que Josué ait été un des plus grands stratégistes militaires de l’histoire, sa sagesse et ses réussites militaires venait de Yahvé qui seul est notre salut. C’était Yahvé lui-même qui a apporté la victoire à Israël et a vaincu les ennemis d’Israël en leur donnant la possession du pays.

De façon significative, la forme grecque de ce nom est ‘Jésus,’ le nom qu’il avait été dit à Marie de donner à son fils car il était celui qui sauverait son peuple de ses péchés. (Matt. 1:21).

La place de Canaan dans le message de Josué

(1) Canaan était le lieu de repos d’Israël : Au lieu de leur esclavage en Égypte et de leur errance dans le désert, Israël devait pouvoir se reposer et trouver en Canaan une terre d’accueil où ils devaient fonctionneer en tant que peuple de Dieu et comme lumière envers les nations. Posséder et soumettre le pays rempli d’ennemis devait mener à ce repos et à cette communion avec le Seigneur (cf. Deut. 6:10-11 et Lév. 26:6-8).

(2) Canaan était le lieu de la générosité : Dans ce pays coulaient “le lait et le miel,” c’était un “bon et vaste pays” (Ex. 3:8, 17; 13:5; 33:3; Lév. 20:24; Nom. 13:27, etc.). Quelque 16 fois il est appelé “un pays de lait et de miel.” C’était un pays aux fruits extraordinaires (Nom. 13:26,27), un pays de maïs et de vin, où la rosée du ciel est distillée (Deut. 33:28; Lév. 26:5; Deut. 11:10-12).

(3) Canaan était un lieu de triomphe : En Canaan se trouvaient des ennemis et des forces bien plus puissantes qu’Israël, et pourtant ces ennemis étaient vaincus avant même qu’Israël ne les frappe. Pourquoi ? Parce qu’Israël ne puisait pas sa victoire dans ses propres capacités, mais dans la puissance et la force de Yahvé leur Dieu (Deut 7:2; 9:3; Jos. 1:2f). La bataille est toujours celle du Seigneur (1 Sam. 17:47).

Les Images et la Symbolique dans Josué

Comme vous avez pu le constater ci-dessus, Josué est un livre riche en images pour le croyant aujourd’hui. Il est riche d’analogies et cela correspond aux versets dans Hébreux 3:7-4:12 et 1 Corinthiens 10:6, 11.Le livre de Josué dépeint la vie qui repose sur la foi pour un croyant d’aujourd’hui qui connaît les bénédictions de son salut à travers une foi qui dépasse les diverses épreuves, tentations et difficultés de la vie auxquelles il ou elle a à faire face à cause de nos trois ennemis, le monde, la chair et le diable. Voici certaines de ces analogies :

(1) Bien que nous devions nous approprier notre salut et le mettre en pratique (nous discipliner à piété), en Christ nous n’oeuvrons pas à notre salut ou pour notre spiritualité, mais devons nous reposer par la foi en ce que Dieu a fait pour nous. Être en Christ est notre repos, forme la base de notre repos face à nos ennemis dans cette vie, et nous rappelle le repos millénial et éternel qui nous attend.

(2) En Christ nous sommes bénis de toute bénédiction spirituelle. C’est notre récompense (Éph. 1:3).

(3) Dans le monde nous faisons face à des ennemis et à des luttes, mais en Christ nous avons la promesse de la victoire par la foi et l’endurance.

(4) Josué, le chef du peuple d’Israël, est un modèle de Christ, le « Chef de notre salut » (cf. Héb. 2:10-11; Rom. 8:37; 2 Cor. 1:10; 2:14).

(5) La traversée du Jourdain est l’image d’un chrétien qui est sûr de sa mort et de sa résurrection avec Christ et se mettant en situation de croissance et de victoire.

(6) Les conquêtes de Canaan décrivent les conflits du chrétien avec les ennemis représentés par le monde, la chair et le diable. (a) La prise de Jéricho représente la victoire sur le système satanique de ce monde qui se tient en travers de notre progression spirituelle. (b) La défaite puis la victoire à Aï illustrent notre lutte puis notre délivrance de la nature pécheresse ou notre propension à pécher ou à chercher à vivre la vie chrétienne par nos propres forces. (c) La tromperie et l’expérience avec les Gabaonites illustre de façon certaine notre bataille avec Satan et ses tromperies démoniaques.

De façon répétée la Parole de Dieu nous met face à face avec notre besoin de délivrance, celle-ci ne venant que de Dieu. Elle nous montre l’absolue nécessité du salut en Christ. Christ est la vie et la seule vie qui sauve. Sans sa mort, qui nous a donné la justification devant Dieu, et sans Lui et sa vie, tout ce que nous avons est un homme qui essaie, à partir de sa faiblesse ou de son tempérament, d’être gentil, de se conformer à des standards culturels ou religieux. Tel n’est pas l’authentique christianisme. C’est une contrefaçon, une distortion et une tromperie. C’est une ruse de Satan destinée à éloigner les gens de la solution de Dieu en Christ, à la lumière de sa Parole, qui fait autorité, la Bible.

Satan veut nous aveugler afin que nous ne voyons pas briller « la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. » (2 Cor. 4:4). Et qu’est l’évangile de la gloire de Christ ? C’est la vie salvatrice de Christ, le fait que l’homme est sauvé et délivré de lui-même par la vie et l’œuvre glorieuses de Jésus-Christ qui est l’image même de Dieu.

Nous ne devons jamais être la source de notre christianisme. Sa source en est Christ. Nous ne devons jamais contrôler notre christianisme, mais le christianisme et tout ce qui est nôtre par Christ doivent nous contrôler. Nous ne devons pas essayer de reproduire l’image de Dieu en nous. En revanche, le christianisme, c’est Dieu se reflétant lui-même en nous à travers son Fils, Jésus-Christ, par la puissance du Saint-Esprit.

Dans cette étude nous présenterons des vérités spirituelles de base ou des principes tirés du texte de Josué, mais nous chercherons également à illustrer un nombre de liens ou d’analogies avec la vie chrétienne. La justification d’une telle démarche se trouve dans des passages comme Luc 24:27, « Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les écritures ce qui le concernait. » et 1 Corinthiens 10:4, 6, 11.

Verset 4, « ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. » Le rocher signifiait la présence et l’oeuvre de Christ.

Verset 6, « Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. »

Verset 11, « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. »

Ces versets nous enseignent que ces événements de l’ancien testament étaient des événements historiques qui révélaient l’œuvre de Dieu dans la vie de l’ancien Israël. Mais ils nous donnent également des principes, des images, des illustrations qui représentent des avertissements et nous enseignent des vérités pratiques pour la vie en Christ du croyant aujourd’hui. Ils constituent des liens et des analogies fascinants et instructifs pour la vie en Christ du croyant quand il doit faire face à un monde hostile et adverse.

(1) l’Égypte représente le monde avec toutes ses idées humaines, ses idolatries, son mysticisme et son opposition au salut, à la délivrance et aux buts de Dieu pour Son peuple.

(2) Être en Égypte représente une condition perdue, l’esclavage de Satan, du monde et de la chair.

(3) La sortie d’Égypte à travers l’agneau de Pâque et la traversée de la Mer Rouge représentent la délivrance par la mort de Jésus-Christ et la puissance de Dieu seul. Cela signifie la rédemption par la vie salvatrice de Christ.

(4) Un croyant descendant en Égypte comme l’a fait Abraham en Genèse 12:10f dépeint un croyant qui se tourne vers le monde et ses solutions de substitution plutôt que de se tourner vers le Seigneur pour obtenir la délivrance.

(5) Israël dans le désert est une représentation ou une image du croyant enfermé dans le charnel. Il ou elle est sauvé et béni de merveilleux privilèges et pourtant ne réussit pas à poursuivre sa vie avec Dieu et vit sans profiter au maximum des bénédictions du Seigneur, en dehors de sa volonté et en échec constant, errant par manque de foi en Dieu et en la délivrance qu’Il a promise.

(6) La traversée du Jourdain et l’installation dans le pays de Canaan représentent le croyant qui prend possession de ce qui lui est réservé, par la foi dans la puissance et la bonne disposition de Dieu. Elle dépeint le croyant en communion, face à l’adversité et aux ennemis, et pourtant capable d’être délivré en s’appuyant sur le Seigneur et en marchant par la foi selon les principes et les promesses de la Parole.

(7) Les Canaanéens présents dans le pays représentent les ennemis du croyant qui se tiennent là pour s’opposer à nous dans la marche chrétienne, mais qui sont en même temps un ennemi vaincu, même s’il nous faut nous approprier notre victoire en Dieu, la vie salvatrice de Christ. Certains croient que Jéricho peut illustrer le monde, Akan et Aï la chair ou la nature pécheresse, et les Gabaonites illustrent peut-être les ruses de Satan et du système mondain.

En préparation à cette étude, Je me permets de suggérer ce qui suit :

  • Notons attentivement où Israël a réussi et où il a réussi. Ayons un coeur humble et examinons notre propre vie à la lumière de nos découvertes dans ces passages.
  • Posons-nous des questions telles que : Suis-je en train de faire les mêmes erreurs qu’Israël ? Suis-je en train d’appliquer les mêmes principes que Josué ? Suis-je à l’écoute de l’appel de Dieu et des défis qu’Il lance pour ma vie ?
  • Réjouissons-nous et profitons des victoires d’Israël, car ses victoires peuvent aussi être les nôtres.
  • Prions que l’étude de Josué permettra d’expliquer certains de nos échecs personnels, de nous encourager dans notre propre combat spirituel, et nous poussera à substituer la vie puissante de Christ à une vie égocentrée, sous quelque forme qu’elle soit.

1 Charles Caldwell Ryrie, Ryrie Study Bible, Expanded Edition, Moody, p. 1877.

2 Josué est appelé Jésus dans Actes 7:45.

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Introduction

Comprendre l'essentiel de la foi est une série d'études bibliques de questions et réponses qui a été réalisée pour la personne qui désire une meilleure compréhension de ce que la Bible enseigne dans les thèmes majeures de la théologie, tel que Dieu, le Christ, l'Esprit, l'homme, le diable, le péché, le salut, l'église et la fin des temps. Cette série peut être étudiée individuellement ou en petit groupe. Chaque étude est approximativement de quatre à cinq pages et tente d'inclure la plupart des passages importants de la Bible concernant une question spécifique. Elle est compréhensive si l'on considère une approche à l'étude de la théologie, cependant elle n'est pas détaillée au point que cela devient gênant et fatigant. Toutefois, il serait faux de dire que c'est une approche simpliste. Au contraire, ces études exigeront de la lecture, de la prière et de la méditation, autant pour les croyants plus vieux que pour les plus jeunes ou pour les nouveaux, tous en bénéficieront grandement. Ce format de questions et réponses encourage la personne à scruter les passages et à les lire par elle-même. Par cette approche, la Bible est apprise sans intermédiaire!

1. La Bible: “Une lampe à mes pieds …”

2. Notre Dieu, grand et imposant: “Je suis l'Éternel, ceci est mon Nom”

3. Jésus-Christ: “Notre Grand Dieu et Sauveur”

4. Le Saint-Esprit: “Seigneur Souverain et Donneur de vie”

5. L'homme: “Qui sommes-nous, tout de même?”

6. Notre adversaire: “Ce serpent appelé le diable”

7. Ce salut si grand: “Aveugle mais maintenant je vois”

8. L'Église: “Une demeure loin de la maison”

9. Notre avenir brillant: “Où cela nous mène t-il?”

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Bibliografía Selecta Y Con Notas Para El Libro De Génesis

Related Media

Traducido por Luis Quirindongo

Libros

Alter, Robert. “El Arte de la Narración Bíblica”. Nueva York: Libros Básicos, Inc., Publicadores, 1981. Aunque no es un comentario del Génesis, Alter usa muchos de los eventos y personas en el Génesis para demostrar el uso de técnicas literarias. Él no cree en la historicidad del Génesis, ¡pero sus evaluaciones de las facetas literarias de este libro son sumamente valiosas!

Cassuto, Umberto. “Un Comentario del Libro de Génesis”. 2 Vols. Traducido por Israel Abrahams. Jerusalén: Prensa Magnes, 1961. Una enorme cantidad de material sobre la primera parte del Génesis (hasta el 13:5 donde la obra termina a causa de la muerte de Cassuto). Buen uso de las tradiciones literarias antiguas, tradiciones rabínicas, teología judía, y análisis poético.

Dodds, Marcus. “El Libro de Génesis”. La Biblia de los Expositores. Editado por Sir W. Robertson Nicoll. Nueva York: Hodder & Stoughton, s.f. Esta obra más antigua ya no se imprime, pero sería provechoso accesarla por medio de una biblioteca a causa del método teológico/aplicativo de Dodd.

Fokkelman, J. P. “Arte Narrativo en el Génesis”. Assen Amsterdam: Prensa Van Gorcum, 1975. Aunque Fokkelman solo cubre la dispersión en Babel (Gén. 11:1-9) y los ciclos de Jacob, su análisis es único al exponer el carácter literario de estas unidades. Lamentablemente, está fuera de las imprentas.

Geisler, Norman L. “Un Estudio Popular del Antiguo Testamento”. Grand Rapids: Casa Editorial Baker, 1977. Este amplio prefacio no solo será una buena herramienta introductoria para su estudio del libro de Génesis, sinó tambien una referencia al estudiar el resto de las Escrituras hebreas.

Kidner, Derek. “Génesis: Introducción y Comentario”. Los Comentarios Tyndale del Antiguo Testamento. Downers Grove: Prensa Intercolegial, 1967. Este es un excelente comentario de un volúmen que trata diferentes asuntos acerca del libro sin ser exhaustivo. A veces él es profundo, pero breve.

Keil, C. F. “Génesis.” En el Vol. 1: El Pentateuco: Tres Volúmenes en Uno. Traducido por James Martin. Comentario del Antiguo Testamento. 10 vols. N.i/; ed. reimp., Wm. B. Publicaciones Eerdmans Co., Grand Rapids: 1973. Esta obra mas antigua lucha con preguntas críticas, pero continúa ofeciéndole al estudiante interacción productiva con el texto y la teología hebreas.

Morris, Henry, y Whitcomb, John C. “El Diluvio del Génesis”. Philadelphia: Compañía Presbiteriana y Reformada de Publicaciones, 1961.

Morris, Henry. “La Agonía de la Evolución”. Nutley, N.J.: Compañía Presbiteriana y Reformada de Publicaciones., 1964. Las dos obras de Morris argumentan en contra de la evolución y a favor de una fecha temprana para la creación, así como a favor de un diluvio mundial.

Rad, Gerhard von. “Génesis: Un Comentario”. Traducido por John H. Marks. Filadelfia: Prensa Westminster, 1961. Más que un comentario exegético, este es un análisis teológico del Génesis. Aunque el es muy crítico, y analiza las teorías de las fuentes, ayuda a formular una teología bíblica del Génesis.

Ross, Allen P. “Creación y Bendición: Una Guía Para el Estudio y Exposición del Libro de Génesis”. Casa Editorial Baker, Grand Rápids, 1988. Esta obra, hecha por un ex-profesor del Seminario de Dallas, esta diseñada para ayudar a diferentes clases de lectores desde el estudiante serio hasta el pastor y el académico. Su valor reside especialmente en el enfoque teológico hacia el libro. Además, Ross provee bosquejos exegeticos de cada unidad y resúmenes del mensaje completo. Cada capítulo concluye con una bibliografía periódica para estudio futuro.

________. “Génesis.” Comentario del Conocimiento Bíblico: Una Exposición de las Escrituras por la Facultad del Seminario de Dallas: Antiguo Testamento pp. 15-102. Editado por John F. Walvoord y Roy B. Zuck. Libros Victor, Wheaton, 1985. Aunque breve por necesidad. Ross desarrolla concisamente preguntas fundacionales introductorias, y ayuda al lector a caminar a través de la lógica del libro.

Schaeffer, Francis A. “El Génesis En Tiempo y Espacio”. Parte de “Las Obras Completas de Francis A. Schaeffer”: Una Cosmovisión Cristian; Volumen Dos: Una Visión Cristiana de la Biblia Como Verdad. Westchester: Libros Crossway, 1982. Publicadas primero como obras individuales en el 1972. La gran fortaleza de Schaeffer era el escribir para el hombre moderno mientras luchaba con las verdades de las Escrituras. Él es teológico, pero extremadamente práctico al desarrollar las implicaciones de Génesis 1-11.

Smith, A. E. Wilder, “El Origen y el Destino del Hombre: Un Estudio Crítico de los Principios de la Evolución y la Cristiandad. Traducido por A. D. Wilder-Smith. Minneapolis: Hermandad Betania, Inc. 1975. Wilder-Smith contesta de forma conservadora Las preguntas acerca de la evolución, la creación, la fecha de la Tierra, y los dinosaurios.

Walton, John H. “Tablas Cronológicvas y de Trasfondo del Antiguo Testamento”. Grand Rapids: Libros Academiae, 1978. Aunque esta obra cubre más que los eventos del Génesis, es extremadamente valiosa como una fuente de referencias para la información recopilada en las tablas que dan información general del AT, la arqueología, la cronología, de la creación a los patriarcas, del desierto a la conquista, los Jueces, la monarquía unida y dividida, el regreso del exilio, y los libros poéticos.

Wood, Leon. “Un Estudio de la Historia de Israel”. Grand Rapids: Casa Editorial Xondervan, 1970. Esta historia introductoria de la nación de Israel provee una introduccin excelente a la cronología del Génesis y su rol de presentarnos la nación de Israel mediante los patriarcas.

Periódicos

Harrell, David A. “Una Madre Efectiva es Primero Una Mujer”. Perspectiva del IBC ?(?): 88-96. Usando Gén. 3, Harrell defiende los roles funcionales de masculinidad y feminidad mientras los hombres y mujeres se relacionan en el matrimonio. Él desarrolla un modelo de Larry Crabb.

Rooker, Mark F. “Génesis 1:1-3: ¿Creación o Re-Creación?” Parte I y II, Biblioteca Sacra 149 (1992: Jul./Sept.; Oct./Dic.): 316-23; 411-27. Rooker analiza la narración de la creación y refuta la idea de Waltke de una re-creación en Génesis 1:1-3. Rooker se aferra a una “teoría del caos inicial” donde el caos ocurre a causa de la creación original.

Waltke, Bruce K. “La Narración de la Creación en Génesis 1:1-3.” Parte I, Introducción a la Cosmología Bíblica; Parte 2, “La Teoría de la Restitución”; Parte 3, “La Teoría del Caos Inicial y la Teoría del Caos Pre-Creación”; Parte 4, “La Teología de Génesis 1”; Parte 5, “La Teología de Génesis 1,” continuada. Bib. Sac. 132 (1975): 25-36, 136-144, 216-228, 327-342; 133 (1976): 28- 41. ¡Tiene que comprarse estas obras! Waltke argumenta bien a favor de la recreación en Génesis 1. Sus discusiones sobre cosmología ANE y teología bíblica a partir de Génesis 1 son muy instructivas.

©1996 David Malick, http://www.bible.org. Cualquiera está en libertad de reproducir y distribuír este material, pero no debe ser vendido bajo ninguna circunstancia sin el consentimiento del autor.

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