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Where the world comes to study the Bible

La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 24, Edition du l’été 2017

Edition d’été 2017
Auteur: Dr Roger Pascoe, Président
The Institute for Biblical Preaching
Cambridge, Ontario, Canada
(http://tibp.ca/)

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“Renforcer l’Église dans la prédication et le leadership bibliques “

Partie I: La Puissance, Pt. 7

“Défis Finals”

A. La Grande Ironie: La Puissance Divine Dans La Faiblesse Humaine

La première grande ironie dans la prédication est la démonstration de la puissance divine dans notre faiblesse humaine (1 Cor. 2:5). L’apôtre Paul a pris la décision expressément de ne pas venir à l’église de Corinthe en tant que quelqu’un qui a parlé avec éloquence, ou comme celui qui communique la sagesse humaine. Il n’est pas venu pour eux pour les impressionner avec son art oratoire ou son intelligence, mais pour prêcher le message que Dieu lui avait confié, à savoir “le témoignage de Dieu” (2:1), le message de “Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié” (2:2). Ce faisant, il est venu “dans la faiblesse, dans la crainte, et dans beaucoup de tremblement.” (2:3). Cette faiblesse et la peur n’était pas due à l’opposition ou au ridicule des hommes mais due à la possibilité que son propre intellect et les réalisations peuvent être affichés et, par conséquent, ternir le message de l’Évangile. Sa “faiblesse” était ses propres capacités et éducation, ce qui pourrait amener les gens à faire confiance au prédicateur plutôt qu’au message.

En conséquence, cette conscience de sa propre faiblesse humaine l’a amené à parler de telle façon et prêcher un message tel que ceux qui l’ont entendu ne pouvait que conclure que son message venait de Dieu et pas de lui. L’absence de mots persuasifs et la sagesse humaine (2:4) a permis d’agrandir la “démonstration de lesprit et de puissance” (2:4) quand les gens ont répondu au message. La réponse des gens a la foi a été, alors, de toute évidence, non à cause de lui mais à cause de la puissance de Dieu manifestée en lui (2:5).

La deuxième grande ironie dans la prédication, c’est que la puissance de Dieu saccomplit dans notre faiblesse (2 Cor. 12:9). Paul avait une épine dans la chair qu’il a demandé à Dieu d’enlever mais Dieu a refusé de le faire. Ce que son “écharde dans la chair” était, que nous ne connaissons pas et il n’est pas importante. La vérité est qu’une personne qui a une forme de faiblesse temporelle mais dont la prédication est puissante, démontre la vérité que la puissance de Dieu s’accomplit dans et par sa faiblesse humaine. Dieu nous accepte avec nos insuffisances et faiblesses et prouve que la puissance du message que nous prêchons vient de Lui et non pas de nous.

Notre réaction devrait être comme celle de Paul - “Par conséquent, encore plus, je me glorifierai bien plus volontiers dans mes infirmités afin que la puissance du Christ repose sur moi” (12:9). En d’autres termes, nous devrions être prêts à sortir de la voie et de reconnaître nos propres faiblesses afin que la puissance de Dieu puisse se manifester à travers nous (voir également le même principe dans 2 Corinthiens 4:7).

L’Esprit Saint ne peut utiliser qu’un prédicateur de manière puissante, qui entièrement dépend de lui pour la force et la direction et qui fait peu de lui-même et beaucoup de Christ. Seulement quand on ne nous voit pas et quand notre faiblesse humaine est évidente, alors la puissance de l’Esprit Saint se manifeste à travers nous.

Ces prédicateurs qui essaient de prêcher l’Évangile à l’aide de méthodes intelligentes et même la ruse rabaissent la puissance de l’Évangile lui-même et s’intéressent à eux-mêmes. Les prédicateurs doivent se rendre compte que notre rôle est asservi au Seigneur et à son message. Nous devons nous rendre compte que “sans moi vous ne pouvez rien faire” (Jn. 15:5). Alors seulement ainsi, Dieu prend plaisir à travailler à travers nous dans la puissance divine. C’est le paradoxe de la puissance divine dans la faiblesse humaine.

La troisième grande ironie dans la prédication n’est que la prédication n’est pas à propos de nous (2 Cor. 4:5). “Nous ne prêchons pas nous-mêmes, mais Jésus Christ le Seigneur”. Nous sommes des serviteurs qui proclamons un message à propos de Jésus Christ le Seigneur. La prédication n’est pas sur nous, mais c’est sur lui, le Christ Jésus, le Seigneur, l’oint, le Sauveur, le Dieu suprême. Nous ne sommes que ses esclaves (serviteurs) qui prêchent sur lui. Nous faisons ce que nous faisons “pour la cause de Jésus.” Les serviteurs qui se font une place importante dans leur prédication ne sont pas des serviteurs authentiques” pour la cause de Jésus.”

Le message sous-jacent et avant tout de l’ironie “divine”, c’est que Dieu est primordiale et nous sommes insignifiants. La chose la plus importante que nous pouvons accomplir dans notre prédication est que Dieu soit adoré, aimé, loué, et qu’on se confie à Lui et non pas au prédicateur. A travers “l’ironie divine” les gens voient le Christ et non pas le prédicateur. À travers et en dépit de la faiblesse de prédicateur, le Seigneur parle puissamment à son peuple, pour que les gens mettent leur confiance en Dieu et pas en l’homme.

B. Le Grand Problem: “L’orgueil Dans La Vie Du Predicateur”

Quand l’orgueil est présent dans le prédicateur, de grands dons de compétence peuvent devenir de grands obstacles pour le prédicateur. Trop souvent les prédicateurs eux-mêmes peuvent être un obstacle à l’Évangile en se concentrant sur la dépendance d’eux-mêmes plutôt que de Dieu. Les grands dons que Dieu donne aux hommes peuvent, ainsi, être leur plus grande source de confiance. L’orgueil peut amener un prédicateur à utiliser son don spirituel pour l’auto-glorification (cf. Jn. 7:18) au lieu de glorification de Dieu. Les prédicateurs ne doivent pas chercher, ni accepter, l’éloge des gens, mais doivent orienter cette louange à Dieu.

Prédicateurs, en vertu des dons qu’ils ont, peuvent générer les éloges des hommes. Mais s’ils veulent la puissance dans leur prédication, ils ne doivent jamais attirer la foi et la louange des gens à eux-mêmes, mais à Dieu. “Nous devons chercher premièrement le royaume de Dieu et sa justice” (Matt. 6:33). Nous avons besoin d’être complètement absorbés avec Dieu, afin qu’à travers nous, le message de Dieu s’écoule vers les autres, tout à fait libres débarrassé du ‘‘moi’’ et nous totalement identifier avec le Christ. Pour ce faire, nous devons être remplis d’une conscience purement divine, avec une “sainte Passion”, et avec la Parole de Dieu.

Nous avons besoin de nous focaliser à la prédication de l’Évangile. C’est le même principe que Paul a exprimé lorsqu’il a parlé de l’effort vers le but (Phil. 3:14). C’est cet engagement absolu à la prédication de l’Évangile, une absorption totale avec l’œuvre que Dieu nous a appelés à faire. C’est une obéissance indéfectible à l’appel de Dieu, indépendamment de savoir si notre message ou notre personne est acceptée ou applaudi par les hommes. Ce doit être une passion dévorante avec la prédication.

La solution à lorgueil chez le prédicateur est la croix de Christ. La croix du Christ résout ce problème de l’orgueil chez le prédicateur parce qu’il nous montre que nous ne sommes que des pécheurs avec rien à offrir à Dieu et en nous montrant que seule l’œuvre du Christ sur la croix peut nous rendre justes et acceptables à Dieu.

Le ‘‘vieil homme’’ qui veut que la louange et l’approbation meurt à la croix et l’homme nouveau” vient à la vie (cf. Eph. 4:22-24). Par la croix, nous nous renions” et nous nous abandonnons à suivre le Christ. En embrassant la croix du Christ nous nous donnons entièrement à Dieu, lui permettant de diriger et d’utiliser notre vie plutôt que de nous diriger nous-mêmes. Par la croix nous recevons une nouvelle puissance, la puissance de l’Esprit Saint. À la croix, le vieil homme est mort et nous devenons de nouvelles créatures en Christ (2 Cor. 5:17).

Pour prêcher avec puissance, les prédicateurs doivent venir chaque jour à la croix, reconnaissant notre nature de néant et la suprématie de Christ. C’est dans la croix du Christ que nous devons nous glorifier (Gal. 6:14) et d’où nous tirons notre puissance dans la prédication. La croix et notre soumission au Seigneur est notre seul sujet de fierté pour nous glorifier, de sorte que la seule pensée qui nous absorbe, c’est le Christ et son Évangile. Cela demande que nous soyons “crucifié avec Christ” (Gal. 2:20).

Conclusion

Si la grande ironie d’une prédication puissante est que Dieu démontre sa puissance divine dans et à travers notre faiblesse humaine, et si le grand problème dans la prédication est l’orgueil dans la vie du prédicateur, alors peut-être vous pourriez penser que les prédicateurs doivent inévitablement être victimes de sentiments d’insécurité et d’infériorité. Mais ce n’est pas le cas.

Ironiquement, pour dépendre totalement de Dieu comme vous prêcher demande un solide sentiment de sécurité personnelle. Par sentiment de sécurité personnelle je ne veux pas dire “orgueil” mais un sentiment de bien-être spirituel et la sécurité en Dieu. Si un prédicateur prêche en conformité avec l’ “ironie divine” (la puissance de Dieu à travers la faiblesse personnelle) et la vérité qu’il est mort à l’ancienne soit et vivant à la nouvelle ‘‘soit’’, morts au péché et vivant pour Dieu, alors il a besoin d’avoir un sentiment de sécurité personnelle.

Un sentiment d’insécurité et d’infériorité est très répandu chez les prêcheurs en dépit de toutes les apparences contraires. Si vous souffrez d’un sentiment d’insécurité personnelle, cela rend très difficile à retirer ‘‘le moi’’ de vue et de permettre à Dieu d’être tout en tous. L’insécurité est, en fait, de mettre le ‘‘moi’’ d’abord à cause de ce sentiment d’insuffisance personnelle. C’est une forme d’orgueil et d’égocentrisme.

La prédication n’est pas un endroit pour quelqu’un qui a besoin de l’approbation des homes. Nous devons tirer notre sécurité du fait que nous savons que nous sommes approuvés par Dieu, doués (talentueux) et appelés par Dieu, fortifiés par Dieu, et aimés par Dieu. Seulement quand nous avons cette conscience intérieure de notre sécurité en Dieu et, partant d’un sentiment de bien-être spirituel pouvons-nous prêcher puissamment pour Dieu, parce qu’alors nous ne voulons pas l’attention sur nous-mêmes, mais toute l’attention se doit d’être à Dieu.

Parler fidèlement pour Dieu peut impliquer le rejet de la part de personnes. Ainsi, les prédicateurs ont besoin d’une saine identité de soi, d’une stabilité émotionnelle, et la sécurité dans le Christ. C’est seulement dans la mesure où nous savons qui nous sommes en Christ et que nous avons l’approbation de Dieu que nous pouvons tout à fait dépendre de Dieu et non pas de nous-mêmes.

C. Le Grand Defi: “Le Moment De La Predication”

Le moment de la prédication est lorsque nous passons à la chaire pour prêcher. Le moment de la prédication est le moment où tout autre chose s’efface de la vue et nous faisons face à la congrégation ; le moment où il y a un sentiment que si l’Esprit de Dieu ne nous remplit pas nous remplir de puissance d’en haut, nous sommes finis et nos efforts seront vains ; le moment de la vérité absolue quand nous faisons face à l’épreuve difficile de la question de savoir si l’Esprit Saint nous fortifie ou pas.

Le “moment de la prédication “, c’est quand nous sommes sur la chaire face à l’œuvre la plus merveilleuse dans nos vies. C’est ce moment où nous ressentons notre propre faiblesse intense et l’inadéquation et notre totale dépendance de Dieu. C’est ce moment où Dieu œuvre beaucoup parmi son peuple assemblé avec puissance, autorité et onction. C’est ce moment de totale dépendance de l’Esprit Saint - ce moment, au-dessus de tout autre moment, lorsque nous avons un sentiment de la présence de Dieu avec nous.

Lorsque le prédicateur prêche avec onction, il y aura un effet évident sur la congrégation, parce qu’ils sentent une différence chez le prédicateur. Quand un prédicateur met de côté ‘‘le moi’’ et prêche dans la puissance du Saint Esprit, quelque chose lui arrive. Il perd la conscience de soi et il devient absorbé par la Parole de Dieu qui est communiquée dans son essence et avec puissance au peuple de Dieu. Lorsque le prédicateur prêche avec onction cela a un effet pratique sur les auditeurs. Dieu agit par son serviteur pour produire de l’effet à travers sa Parole et l’action de l’Esprit Saint.

La présence de cette puissance spirituelle amène les gens à être très doux et focalisés, non pas sur l’homme mais sur ce que Dieu dit à travers lui. L’attention des gens est dirigée vers Dieu et son message pour eux. Ce n’est pas pour dire que tout ce qui est prêché en sous l’onction de l’Esprit Saint sera reçu volontiers, mais il aura l’authenticité et la puissance que vient seulement de Dieu et qui a son effet sur la vie des gens. Dans le résultat final, la congrégation va remercier Dieu pour cette prédication.

Part II: Se Preparer Pour La Predication

“Organiser le Sermon”

A. Organise Chaque Sermon Avec Un But

Ce qu’un prédicateur dit est le “contenu” du message. Ce qu’un prédicateur veut que le message accomplisse est le “but” du message. Le but commun de prêcher un message est de pousser les gens à l’action - d’entraîner l’auditeur à prendre des actions à l’intérieur et / ou à l’extérieur en faveur ou contre quelque chose. Tous les sermons doivent pousser les auditeurs à réagir avec une certaine sorte d’action. La Bible parle de “exhorter les uns les autres” - de prendre ce que nous savons et de la transformer en action.

Il Y A Trois Objectifs Spécifiques Pour Prêcher Un Message :

a) Pour inspirer, atteindre l'émotion, de motiver (le travail d'un orateur). Paul dit à Timothée d’ "activer le don…" - d'être inspiré d'utiliser son don pour que le feu devienne une flamme vivante.

b) Pour informer, enseigner (le travail d’un enseignant). Paul dit souvent : “Je ne veux pas que vous ignorez…” Son but était de les enseigner. Jésus a parlé de l’utilité des de paraboles que certains entendent et comprennent ; et d’autres entendent et ne comprennent pas. Encore une fois, son but était l’enseignement.

c) Pour convaincre, pour gagner un argument (le travail d’un avocat, homme d’état). Savoir…la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes. Ici lobjectif est de les convaincre.

Dans la plupart des messages, l’une de ces fins est le but principal (alors que les autres fins peuvent jouer un rôle secondaire), en fonction du besoin de la congrégation - s’ils doivent être motivés, enseignés, ou convaincus.

Structurez Vos Messages Pour Accomplir Un But Spécifique

Les exposants efficaces préparent et présentent leur message à accomplir le but précis du discours et son objectif global. Pour vous aider avec ceci, voici cinq questions que vous devez vous poser sur chaque sermon :

(1) “De quoi est-il question dans mon sermon?”

(2) “Pourquoi je prêche ce message ?” Non parce que c’est encore dimanche matin et non pas pour plaire à soi. La raison doit être de glorifier Dieu et de changer les auditeurs.

(3) “Qu’est-ce que je veux que mes auditeurs sachent, fassent, ou de deviennent à la suite de la prédication de ce sermon ? Quelle action ou réaction je veux les amener à prendre ?”

(4) “Comment puis-je mieux d’atteindre mon but précis ?” - en inspirant, en informant ou convaincant

(5) “Comment puis-je mieux atteindre mon objectif global ?” - poussant les gens à l’action.

Avoir un but sert de contrôle de votre sermon. En effet, l’exposition biblique doit contrôler tout sauf le texte biblique.

L’objectif contrôle le contenu- ce que vous prenez en compte et ce que vous laissez. Inclure uniquement les éléments qui contribuent à l’objectif. En gardant cela à l’Esprit vous permettra de gagner du temps dans votre recherche de commentaires, qui sont souvent répétitifs et contiennent beaucoup de bonnes recherches, mais qui n’est pas bon pour votre but. Tout ce qui ne contribue pas à la finalité, même s’il peut être intéressant et précis, devrait être éliminée.

L’objectif contrôle la structure. Comme l’objectif détermine le contenu, l’objectif de chaque message doit se refléter dans vos principaux points. Chaque message doit être divisé en une série de rubriques clairement énoncées, propositionnelles et applicationnelles, telles que si le peuple n’a entendu rien de plus que cela, ils comprennent votre message. Le résultat est de présenter les points principaux de manière à ce que les gens partent avec une compréhension d’au moins une vérité de la Bible et ses nombreuses applications à leur vie.

L’objectif contrôle la présentation - votre manière de présenter vos messages et comment appliquer vos messages.

Conclusions:

Le contenu et la présentation sont le moyen par lequel les prédicateurs atteignent leur but divin. Paul déclare que la prédication a été ordonné par Dieu pour le salut (1 Cor. 1:17-18). C’est un message que les Juifs ne recevraient pas parce que c’était un scandale pour eux, et qui ne seraient pas gentils recevraient pas, parce qu’il est une folie pour eux. Mais c’est le message qu’il prêchait de toute façon (1 Cor. 2:1-9).

Pourquoi prêcher un message qui n’est pas acceptable ? Parce que Paul dépendait de l’Esprit Saint, non pas sur sa propre capacité. Ce qu’il prêchait était intellectuellement et culturellement répugnants pour les Juifs et les gentils mais qui était acceptable à Dieu afin d’accomplir son but - que leur “foi ne devrait pas être dans la sagesse des hommes, mais dans la puissance de Dieu” (2 Cor. 2:5).

Un prédicateur doit prêcher un message qui accomplit son but - que ce soit pour inspirer, enseigner, ou convaincre, et certainement pour passer à l’action. Quand vous savez le dessein de Dieu dans le message, cela orientera la composition de votre message et votre présentation de ce message.

B. Organier Chaque Sermon Avec Creativite

1. L’arrangement

La prédication est à la fois l’art et de la science. La science est la recherche du texte - ce qu’elle signifie et ce qu’il dit. L’art est la présentation du sermon - comment présenter le matériel découvert dans la recherche d’une façon qui est informative et convaincante. Il s’agit d’un travail créatif. Sermons doivent être disposés de manière que les auditeurs peuvent facilement comprendre et suivre le message.

2. La Formulation

La Formulation affecte le sens. Choisissez votre Formulation de manière créative afin que vos expressions restent gravées dans l’esprit des gens. C’est vrai dans toute forme de prise de parole en public - par exemple, le président John F. Kennedy : “Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays.” ou, le discours de Martin Luther King, “Jai fait un rêve…” La formulation et l’exécution de ces phrases restent gravées dans votre mémoire.

3. Le Vocabulaire

Le choix du vocabulaire est extrêmement important pour une communication efficace. Le vocabulaire peut-être technique (par exemple des établissements universitaires ou théologique), simple, ou même de la conversation. Mais vous êtes bien avisés de ne pas utiliser de jargon, et certainement de ne jamais utiliser le vocabulaire grossier, mais de toujours être raffiné et digne dans votre utilisation de la langue. Toujours être conscient des nuances de sens dans les mots et essayer d’utiliser le mot le plus précis.

4. Les Caractéristiques Littéraires

Les caractéristiques littéraires d’un sermon déterminent le degré de compréhension et de réception effective par les auditeurs. Il y a quatre éléments littéraires essentiels :

1) la clarté. Si le sens de vos déclarations n’est pas clair, ils vont confondre le public. Lorsque le prédicateur saisit le sens, il doit sélectionner des mots expriment exactement ses pensées et qui transmettent le sens exactement.

2) la brièveté. Moins vous prenez du temps pour exprimer vos pensées adéquatement et avec précision, plus vous allez commander l’attention et l’acceptation de l’auditeur.

3) la cohérence. La cohérence est obtenue et maintenue par les conjonctions entre les pensées. Les conjonctions peuvent être des phrases ou d’expressions de transition, ou la répétition de l’idée principale qui mène au point suivant.

4) l’unité. L’unité est préservée en rendant toutes les parties du message (a) se rapporter au thème (sujet) du sermon, et (b) supporte la proposition du sermon.

Partie III: Expose Du Culte

“La Compréhension de l’Evangile- II” (1 Cor. 3:1-4)

Par: Dr. Stephen F. Olford

Introduction

Dans les versets que nous étudions, Paul parle toujours de l’évangile et le problème de sa compréhension. Il prévoit la question de savoir comment les gens peuvent connaitre l’initiation spirituelle, l’illumination, et l’interprétation, et pourtant être, infantile, dans leur compréhension des choses de Dieu. La réponse qu’il donne est celui de la chair au lieu de la spiritualité dans la vie chrétienne. Il présente, en outre, que cette chair est la cause fondamentale de la division dans l’église de Jésus Christ. Trois aspects de chrétiens charnels sont portés à notre attention :

I. La Catégorie Des Charnels

“Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ” (1 Corinthiens 3:1). Compte tenu des derniers versets du chapitre précédent, Paul nous présente trois catégories de personnes ici sur terre :

1) Il y a l’homme naturel. “Mais lhomme naturel ne reçoit pas les choses de lEsprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui ; il ne peut les connaître, parce que cest spirituellement quon en juge” (1 Corinthiens 2:14). L’homme naturel est l’homme non régénérés. Il est l’homme tel qu’il est. Formé dans l’iniquité et conçu dans le péché (Psaume 51:5). Il peut être civilisée et cultivée ; il peut être éduqué et raffiné ; mais toute cette amélioration est dans l’aspect de son caractère naturel. Il est encore dépourvu de l’Esprit de Dieu. Bien qu’un candidat à l’Évangile, il est perdu et irréversible. C’est l’homme naturel.

2) Il y a l’homme spirituel. “Mais celui qui est spirituel juge toutes les choses, mais il nest lui-même jugé à juste titre par personne” (1 Corinthiens 2:15). L’homme spirituel possède non seulement la vie physique, mais aussi la vie spirituelle. Il a deux vies, car il a deux naissances ! Le premier est venu à travers Adam, tandis que la seconde vient par le Christ. Cette vie spirituelle se nourrit de nourriture spirituelle et mûrit en fonction de sa nature, et comme la nature de cette vie est spirituelle, tout développement est spirituel.

La chose la plus importante dans la vie spirituelle, c’est que nous devrions grandir. Nous avons, sans aucun doute, tous rencontré des gens qui ne semblent pas évoluer. Leur vie spirituelle est évidemment éventée et statique ; il n’y a rien de frais dans leur expérience du Christ. Une telle condition est aussi tragique que cela est vrai.

À ce stade, on peut se demander : “Pouvons-nous produire la croissance ?” La réponse est “non” la capacité de grandir est dans la nature de la vie en nous, qu’elle soit physique ou spirituelle. Dieu seul peut permettre à la vie de se développer. En même temps, il y a certaines conditions qui favorisent la croissance. On nous exhorte à “…croitre dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ…” (2 Pierre 3:18). Cela signifie simplement que nous voulons stimuler la croissance en se pliant dans la grâce qui est en notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, et nous sommes d’émuler la croissance en se conformant à la vérité comme il est en notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Quand un chrétien satisfait à ces lois de la croissance spirituelle, il fait l’expérience de ce que c’est que d’être rempli de l’Esprit Saint. C’est la vie chrétienne normale.

3) Il y a l’homme charnel “Pour moi, frères, ce nest pas comme a des hommes spirituels que je vous ai parlés, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ… pour vous êtes encore des hommes charnels…” (1 Corinthiens 3:1, 3). Pour connaître les caractéristiques d’un Chrétien charnel, il est très important de noter les différences qui Paul fait entre les mentions du mot “chair” dans les versets 1 et 3. Dans le premier cas, le mot signifie “la participation à la nature de la chair ;” mais dans l’autre référence, l’Apôtre emploie un terme plus sévères qui signifie “sensuelle” et implique généralement une vie sous le contrôle de la “nature charnelle” au lieu d’être régi par l’Esprit de Dieu. Comme W. E. Vine le dit : “En ce qui concerne le premier terme utilisé dans le verset 1, les saints de Corinthe, alors qu’ils ne faisaient pas des progrès, n’étaient pas anti-spirituels ; ils étaient ‘bébés.’ En ce qui concerne le terme utilisé dans le verset 3, leur jalousie et les conflits les ont rendus coupable de céder à des désirs qui ont leur source dans la nature corrompu et déchue de l’homme.”

Nous voyons donc qu’un Chrétien charnel est une personne dont la vie spirituelle est dérisoire, et donc dont la marche spirituelle est vaincue. Dans quelle catégorie êtes-vous? Êtes-vous un homme naturel, un homme spirituel, ou un homme charnel ? À Corinthe, les saints étaient, pour la plupart, charnel, et alors Paul se rend à discuter :

II. La Capacite Des Chrétiens Charnels

“J’ai vous ai donné du lait et non pas de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter et même jusqu’à présent vous n’êtes pas en mesure de le recevoir” (1 Corinthiens 3:2). La capacité des chrétiens charnels est lamentablement limitée. C’est une capacité qui est limitée à une formule infantile. Paul décrit ce régime que du lait plutôt que de la viande. L’Apôtre désirait nourrir les Corinthiens avec de la viande qui est la parole, mais il ne pouvait pas. Comme les Ecritures font remarquer dans un autre passage : “Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par lusage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal” (Hébreux 5:14). En d’autres termes, la nourriture solide est pour le spirituel ; pour ceux dont la mesure de maturité leur permet de discerner le bien et le mal. D’autre part, le lait de la Parole est pour les chrétiens charnels dont la capacité limitée, les rendant incapables de :

1)apprécier la viande de la parole. ““Pour moi, frères, ce nest pas comme a des hommes spirituels que je vous ai parlés, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ… pour vous êtes encore des hommes charnels…” (1 Corinthiens 3:1, 3)...Bien que l’Apôtre adoucit ses menaces en l’affectueux terme “frères”, a-t-il, il est néanmoins été clair qu’il parle à des gens qui sont incapable d’apprécier “les choses profondes de Dieu.” Rien n’est plus décevant, si ce n’est pas décourageant, d’un prédicateur de l’Evangile, qu’une congrégation de bébés qui ne grandit pas ! Et combien cela est vrai de tant de chrétiens aujourd’hui ! Sauvés depuis des années, mais continuent à boire du lait, encore enveloppé dans les vêtements de bébé de leurs premiers jours dans le Christ ! Et maintenant encore, ils aiment le Ministère du lait et de l’eau des soi-disant prédicateurs populaires ; mais quand il s’agit de pure, riche, le lait ou la viande de la parole, il n’est pas apprécié. Par manque de croissance et de l’expérience de la Parole de justice, il n’y a pas de discernement de la vérité. N’étant pas en mesure de comprendre la vérité, les chrétiens charnels sont également incapables de :

2) S’approprier de la nourriture solide de la parole. “Je vous ai donné du lait et non pas de la nourriture solide, car vous n’étiez pas en mesure de le recevoir, et même maintenant, vous n’êtes toujours pas en mesure” (1 Corinthiens 3:2). C’est la plus grande suprême tragédie de ‘‘charnel’’ dans la vie chrétienne. En raison de l’incapacité d’apprécier la vérité, il y a défaillance correspondant pour s’approprier et appliquer la vérité. L’épître aux Hébreux décrit cela parfaitement lorsqu’il dit : “or quiconque en est au lait na pas lexpérience de la Parole de justice lait est nain dans la parole de la justice ? Car il est un enfant (Hébreux 5:13). “La parole de la justice” doit signifier l’enseignement d’un chrétien entièrement mature. En étant nain dans la parole de la justice, l’écrivain implique l’expérience de la manipulation et de l’application de la Parole de Dieu ; ou le contraire de l’injonction de Paul dans 1 Timothée 2:15, où il dit : “Fais preuve de diligence pour te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui na point à rougir, qui dispense droitement la Parole de la vérité.

Dites-moi, ne vous manquez-vous à votre appréciation et l’application de la vérité ? Après des années de ce qu’on appelle la vie de l’église, êtes-vous encore inexpérimentée et maladroite dans la parole de la justice ? Si oui, vous vous tenez debout, un bébé farouche, qui pour le moins est une véritable tragédie.

Oh, si vous pouviez seulement vous voir comme le ciel vous voit, vous mettriez à terme la chair aujourd’hui ! On s’efforcera, dans la puissance de l’Esprit Saint, d’être spirituel, tout grandi et faire plaisir à votre Dieu. Avant de conclure, cependant, nous devons considérer le troisième aspect de cette chair :

III. La Conduite Des Chrétiens Charnels

“Car vous êtes toujours charnels. Car là ou où il y a de l’envie, de troubles civils, et de divisions parmi vous, vous n’êtes pas charnel et se comporter comme de simples hommes ? Car quand un dit, ‘Moi je suis de Paul.” et l’autre, ‘Je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas des hommes charnels ?” (1 Corinthiens 3:3-4). Dans ce classique de d’image de parole d’enfance spirituelle, Paul nous dit que le croyant qui semble ne jamais passer le stade enfantin est charnel dans tous ses comportements. Sa conduite se caractérise par :

1) Le mécontentement malsain. “…En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas des charnels ? et ne marchez-vous pas selon l’homme ? (1 Corinthiens 3:3). Le mot “envie” signifie “zèle hors de contrôle qui conduit facilement à la jalousie et autres.” Paul est tout à fait précis! Car vous le savez aussi bien que je sais comment certains enfants sont mécontents et envieux lorsqu’ils cessent d’être le centre d’attraction. De la même façon, ces bébés de Corinthe étaient devenus envieux de d’autres héros de beau-parleurs, car ces cultes héros servirent à attirer l’attention sur eux-mêmes. Le message que l’Apôtre prêchait était secondaire. Ce qui importait vraiment était de savoir s’ils appartenaient à la section proéminente de l’église. Quel esprit charnel et convoitise charnelle !

2) Mauvaise la discorde. “… En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas des charnels ? Et ne marchez-vous pas selon l’homme ? (1 Corinthiens 3:3).” des disputes” signifient “se bagarrer” ou ce que Phillips rend comme “se quereller.” Voir une pépinière de bébé, mécontents et il ne sera pas long avant qu’il y a de la discorde et des conflits. La même chose est vraie dans l’église. Où il y a ceux qui refusent de grandir, il y a toujours des querelles et des disputes. Tout ce qui se passe, et tous ceux qui servent, deviennent une pomme de discorde.

3) Division malsaine. “… En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas des charnels ? Et ne marchez-vous pas selon l’homme ?” Car quand un dit, ‘Je suis de Paul,” et l’autre, ‘Je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas des hommes charnels ?” (1 Corinthiens 3:3, 4). Bien que le mot “divisions” ne soit pas dans les meilleurs manuscrits, la pensée est tout à fait claire par le contexte. Si Paul parle des factions dont ces chrétiens charnels avaient créées. Au lieu de trouver leur centre dans le Christ, ils dirent : “Je suis de Paul ;” “Je suis d’Apollos ;” “Je suis de Céphas;” “Je suis du Christ.” Pensez-y, ce qui rabaisse le Christ jusqu’au niveau des simples hommes, au lieu de faire de Lui le seul et unique centre de toute vraie communion ! Les divisions dans l’Eglise ne sont rien de nouveau. Mais que ce soit au temps de Paul ou de nos jours, c’est une sorte de preuve d’enfance spirituelle.

Votre vie est caractérisée par ces marques d’esprit charnel ? Créez-vous de mécontentement, la discorde et la division dans les cercles dans lesquels vous vous déplacez ? Comment ces traits de la chair sont repoussés ! Et pourtant combien de fois sont-ils vus dans nos vies !

Conclusion : Comme nous nous examinons à la lumière de cet exposé, comment il nous donne envie de se développer jusqu’à ce que nous ayons laissé derrière puériculture (l’enfance) spirituelle. Il n’est pas étonnant que Paul ait déclaré : “Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, j’ai compris comme un enfant, je pensais comme un enfant ; mais lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.” (1 Corinthiens 13:11).

Êtes-vous prêt à adopter cette attitude aujourd’hui ? C’est à vous de dire un “oui” convaincant ou un “no” enfantin.

Partie IV. Les Grands Point Du Sermon

Pour ecouter la version audio de ces sermon en Anglais, cliquez sur ces liens: Link 1 - Jn. 13:4-5, Pt. 4; Link 2 - Jn. 13:6-11, Pt. 5; Link 3 - Jn. 13:12-13, Pt. 6; Link 4 - Jn. 13:14-17, Pt. 7

Titre: Laver les pieds des Disciples

Point #1: Nous devons comprendre les éléments de bases du vrai sens de service. (1-3)

(Les messages audio de ce point ont été inclus avec la dernière édition de ce journal officiel)

1. La base du vraie du service est la confiance qui viennent de la connaissance

(1a) la connaissance du lieu où nous allons et comment nous y arrivons (1a)

- “Jésus savait que son heure était venue…”

(1b) la connaissance de qui nous sommes et comment nous intégrer (2-3a)

- “Jésus savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains”

(1c) la connaissance d’où nous venons et pourquoi nous sommes ici (3b)

- “Jésus savait…qu’il était venu de Dieu et allait à Dieu”

2. La base du vrai sens du service est la motivation qui provient de l’amour

(2a) la motivation qui provient de l’amour est indiqué dans l’objet de cet amour (1c)

- “ayant aimé les siens”

(2b) La motivation qui provient de l’amour est illustré dans la mesure de l’amour

- “ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin”

Point # 2 : Nous devons démontrer le caractère de vrai sens de service (4-11)

1. Cependant nous nous présentons aux autres (4b-c)

2. Les choses que nous faisons pour les autres (5)

3. La manière de collaborer avec les autres (6-11)

(3a) … par courtoisie pour ceux qui s’opposent à nous (6-8)

(3b) … en étant patient avec ceux qui ne comprennent pas nous (9-11)

Point # 3 : Nous devons imiter la nature du véritable sens de service (12-17)

1. En se rappelant que le Seigneur est notre maître (12-13, 16)

2. En faisant l’un pour l’autre ce que Jésus a fait pour nous (14-15)

3. En pratiquant ce que nous prêchons (17)

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