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11. La Valeur du Sang (Lévitique 17)

Introduction

A travers les siècles, les hommes ont cherché à identifier, puis à acquérir ce qui est précieux. Nombreux sont ceux qui se trompaient sur ce qu’ils croyaient avait le plus de valeur. Quand une erreur est faite ici, la tragédie est grande. Certains ont attaché trop de valeur à des choses. Certains ont des choses de valeur, et elles sont soit volées ou ils les observent se détériorer par des choses naturelles. Certains se sont trompés en attribuant de la valeur à ce que d’autres gens aimaient, et ils découvrirent que les valeurs changent. L’argent a toujours eu de la valeur, mais regardez à ce que l’Argent Confédéré vaut aujourd’hui !

Aujourd’hui, l’or et l’argent sont considérés des commodités précieuses qui peuvent être accumulées et qui assureront une personne d’avoir quelque chose de valeur dans l’avenir. Pensez à ce qui arriverait à la valeur de l’or si une méthode était découverte qui permettrait aux hommes de produire de l’or aussi facilement et en aussi grande quantité que du nylon ou du plastic. Faisons-y face, il n’y a pas beaucoup de choses qui peuvent être appelées précieuses, avec la certitude que leur valeur resterait la même.

Les choses que nous pouvons être assurées sont précieuses sont les choses que Dieu a déclarées sont précieuses. Et ce qu’Il déclare est précieux, nous aussi devrions l’estimer précieux. Le chapitre 17 de Lévitique identifie clairement une des commodités précieuses de ce monde – le sang. Alors que le sang avait été supposé avoir grande valeur auparavant dans l’histoire, ici, c’est directement affirmé. La valeur du sang résulte de plusieurs exigences astreignantes. Ces exigences sont aussi identifiées pour les Israélites dans le chapitre 17. Le but de notre étude sera d’identifier la raison de la valeur du sang, puis de chercher à découvrir comment la valeur du sang est liée au Chrétien du Nouveau Testament.

Un Aperçu de Lévitique 17

Le chapitre 17 de Lévitique est un chapitre transitoire.79D’un coté, il conclut les 16 chapitres précédents, concentrés sur le processus sacrificiel en appliquant le principe de la valeur du sang dans les pratiques quotidiennes des Israélites. De l’autre, il introduit les chapitres suivants, qui traitent avec la pratique de la sainteté dans la vie quotidienne des Israélites.80 Si les 16 premiers chapitres étaient adressés principalement aux prêtres d’Israël, ce chapitre est adressé spécialement au peuple Israël Si les chapitres précédents traitaient avec les choses sacrées – le tabernacle, les sacrifices, et les prêtres – ce chapitre traite avec ce qui est séculier, le cours normal de la vie d’un Israélite.

Après une introduction de caractère dans les versets 1 et 2,81 le chapitre est divisé en quatre sections :

(1) Règles concernant la mise à mort des animaux sacrifiés, vs. 3-7.

(2) Règles concernant d’autres sacrifices, vs. 8-9.

(3) Règles concernant boire le sang, vs. 10-13.

(4) Règles concernant celui qui mange un animal qui est mort ou a été tué par un autre animal, vs. 14-16.

La structure de Lévitique n’est, alors, pas différente de celle des épîtres du Nouveau Testament. Les deux commencent avec des principes et des préceptes, suivis par une instruction qui est très pratique, décrivant les façons par lesquelles la révélation divine doit devenir vraie et pertinente à la vie quotidienne du peuple de Dieu.

Notre approche sera de décrire brièvement la nature et le but des règles soulignées par ces quatre sections du chapitre. Puis nous chercherons à identifier les caractéristiques les plus frappantes de ce chapitre. Ensuite, nous essaierons de montrer les ramifications de ces règles dans les vies des Israélites. Finalement, nous chercherons à tirer des principes qui soulignent ces règles, leurs relations à la révélation du Nouveau Testament et leur rapport avec les hommes et les femmes aujourd’hui.

La Mise à Mort des Animaux Sacrifiés (17:3-7)

Dans ces versets seuls des « animaux sacrifiés » sont concernés, ces animaux qu’un Israélite pourrait offrir à Dieu en sacrifice :

« … un bœuf, un agneau ou une chèvre » ( v. 3)

En offrant un de ces animaux dans un des sacrifices prescrit auparavant dans le Livre de Lévitique, ces animaux n’auraient été tués82 uniquement à la tente de la rencontre. La règle des versets 3-7 présuppose qu’un Israélite aurait été tenté de tuer un de ses animaux dans un but non sacrificiel, plus probablement de tuer l’animal pour sa viande. Toute mise à mort qui n’était pas sacrificielle était considérée un danger, car le sang aurait pu être disposé incorrectement. Donc, cette règle interdisait aux Israélites de tuer un des « animaux sacrificiels » de toute autre façon qu’en accordance avec le rite prescrit pour un des sacrifices (chapitres 1-7,16). Puisqu’il apparaît que le but pour une mise à mort non sacrificielle était d’obtenir de la viande à manger, l’offrande de communion est la seule offrande considérée dans ces versets.83

Vous vous souvenez que dans l’offrande de communion, les règles qui sont trouvées dans les chapitres 3 et 7 (aussi 19:5-8), le sang de l’animal était répandu sur l’autel, sa graisse était brûlée sur l’autel de l’offrande entièrement brûlée, la poitrine et la cuisse droite étaient données au prêtre, et le reste était mangé par celui qui faisant l’offrande et ses invités. Le commandement donné dans Lévitique 17:3-7 a quelques implications immédiates et évidentes :

(1) Aucun Israélite ne pouvait manger la viande d’un animal de son troupeau à moins qu’il ne l’offrait comme un sacrifice.

(2) les animaux sacrificiels ne pouvaient qu’être tués selon les rites sacrificiels prescrits auparavant dans Lévitique.

(3) Cela assurait que les prêtres recevraient de la nourriture.

L’inquiétude principale derrière cette règle n’était pas d’être sûr que les prêtres restent occupés ou nourris. Ni était-ce le grand danger que les Israélites pourraient tuer leur troupeau de manières non religieuses. Le grand danger était que les Israélites tueraient leurs bêtes d’une façon qui serait un acte de sacrifice ou de vénération païenne :

« Ainsi, au lieu de faire leurs sacrifices en pleine campagne, les Israélites amèneront les victimes de leurs sacrifices au prêtre, à l'entrée de la tente de la Rencontre, pour l'Eternel, et ils les offriront en sacrifice de communion à l'Eternel.

… Le peuple d'Israël n'offrira plus des sacrifices aux idoles à forme de bouc84 avec lesquelles on se prostitue.» (Lév. 17:5,7a)

Vous pouvez voir par les expressions (« au lieu de faire leurs sacrifices », « n’offrira plus », « avec lesquelles on se prostitue ») que j’ai mis en gras dans le texte ci-dessus, que le danger de vénérer des démons en forme de bouc n’était pas une hypothèse mais il était réel. Le but de cette règle n’était pas de la prévention, mais une cure. Le sacrifice païen qui impliquait la vénération de « démons en forme de bouc » était quelque chose que les Israélites avaient appris en Egypte et continuaient à pratiquer dans le désert. Le commandement contenu dans les versets 3-7 avait donc pour intention d’amener une halte à une fausse pratique particulière. Le plus nous apprenons de ce peuple, le plus nous réalisons combien de l’idolâtrie et de fausse vénération ils avaient appris en Egypte et amenés avec eux dans le désert. Ainsi Josué, le successeur de Moïse, devra ordonner à la nouvelle génération d’Israélites :

« ---Maintenant donc, dit Josué, respectez l'Eternel et servez-le de façon irréprochable et avec fidélité. Rejetez les dieux auxquels vos ancêtres rendaient un culte de l'autre côté de l'Euphrate et en Egypte, et rendez un culte à l'Eternel seulement. » (Josué 24:14 ; aussi Amos 5:25-26)

Apparemment le peuple de ce temps-là avait un « rite de sacrifice » qu’ils utilisaient en sacrifiant leurs bêtes, et ce rite était, en réalité, païen. Tuer un animal par un Israélite était ainsi destiné à être un acte de vénération, soit pour Dieu ou pour un « démon en forme de bouc ». Il n’y avait pas de sacrifices simplement « séculaires », mais uniquement un rite sacré, d’un genre ou d’un autre. Le commandement de Dieu dans les versets 3-7 instruisait les Israélites d’échanger leurs pratiques païennes pour des pratiques qui Le vénéreraient. Ce commandement en était un qui avait des raisons très pratiques et urgentes. Cette règle sera modifiée plus tard due à de nouvelles circonstances des Israélites une fois dans la terre promise.85

L’Offrande de Tous les Autres Sacrifices (17:8-9)

Le commandement préalable était lié spécialement à l’ « Offrande de Communion », car celle-ci était la seule offrande qui permettait à la personne qui offrait de recevoir une partie de la viande du sacrifice. Quel sacrifice autre que l’Offrande de « Communion » ? La règle des versets 8 et 9 couvre les « trous » qui auraient pu être abusés par certains. Aucune autre offrande ou sacrifice ne pouvait être fait, qui n’était pas fait à la Tente de la Rencontre. Cela assurait que les prêtres offriraient les sacrifices du peuple selon les instructions de Dieu, déjà épelées dans les chapitres précédents. En relation aux pratiques sacrificielles païennes des Israélites, aucun acte de sacrifice ne devait être performé en dehors du camp, loin de l’œil attentif des prêtres

La Consommation du Sang (17:10-13)

La règle préalable avait à voir avec l’endroit et avec le rite par lequel le sang de l’animal sacrifié était versé et disposé. La règle des versets 10-13 cherche à empêcher une autre façon par lequel le sang serait abusé dans l’ancien Proche-Orient – en le buvant.

La règle des versets 10-13 interdit à la fois aux Israélites et aux étrangers de boire le sang de n’importe quel animal (pas seulement les animaux sacrificiels qui sont traités ci-dessus). Les raisons de cette interdiction sont aussi données : (1) « la vie de la chair est dans le sang », et (2) la fonction du sang versé est divinement ordonnée pour le pardon de l’homme (v. 11).86 Donc, toute personne qui boit le sang d’un animal « sera séparée » de son peuple, une expression qui, au mieux, veut dire expulsion de la nation, et au pire, la mort, soit par la main de l’homme, soit par un acte direct de Dieu.87 Ce commandement inclut le sang de gibier, ainsi que d’animaux domestiques (v. 13). C’est logique que le sang de gibier soit spécifié ici, puisque les règles préalables exigeaient que les animaux domestiques des troupeaux des Israélites soient offerts à la Tente de la Rencontre, où le sang devait être disposé par les prêtres. Le sang d’un animal sauvage devait être versé sur le sol ou couvert, enterrer.88 Ici (v. 13), comme plus haut (v. 10), l’étranger et l’autochtone devaient vivre par le commandement de Dieu et ne pas boire de sang.

Animaux pas Tués par la Main des Hommes (17:14-17)

La règle préalable concernait à la fois les animaux domestiques ou sauvages, que les règles tuaient. Qu’arrivait-il des animaux qui mouraient naturellement (c’est à dire, à cause d’accidents) ou ayant été tués par un autre animal ? Dans ce cas, le sang de la victime n’était pas et ne pouvait pas être répandu, comme Dieu l’avait instruit ci-dessus. Le principe de ne pas boire de sang d’un animal, parce que sa vie était dans son sang, est réitéré une première fois dans le verset 14, avec une répétition des conséquences pour le transgresseur.

Dans le verset 15, il est dit clairement qu’un tel animal, qui n’est pas mort par la main de l’homme, peut être mangé, mais puisque le sang ne put pas être répandu selon les instructions données, l’individu qui mange de la chair de l’animal sera impur, et devra donc laver ses vêtements et lui-même dans de l’eau et deviendra pur le soir. Cela est essentiellement une répétition de la règle que Dieu avait déclarée auparavant dans Lévitique :

« Si l'un des animaux qui vous sert normalement de nourriture vient à mourir, celui qui touchera son cadavre sera impur jusqu'au soir.

   Celui qui aura mangé de sa viande lavera ses vêtements et restera en état d'impureté jusqu'au soir; il en est de même pour celui qui transportera le cadavre de la bête. » (Lév.11:39-40)

Cependant, les prêtres ne pouvaient pas manger cette viande (Lév. 22:8). Car si quelqu’un du peuple désobéissait ce commandement d’être laver, cela demandait à quelqu’un d’autre de « supporter sa culpabilité » (v. 16 ; 5:1 ; 7:18), une expression qui donne un verdict plutôt vague de culpabilité et de conséquences. Cela semble suggérer que les conséquences arriveront naturellement, plutôt que par la main des hommes.

Comme je le comprends, à la fois du chapitre 11 et du chapitre 17, les Israélites ne sont pas interdits de manger la viande d’un animal mort, mais ils ne sont pas non plus encouragés à le faire, spécialement puisque cela rendra ceux qui touchent, et/ou mange cette viande, impurs.

Impressions Générales de ce passage

Après avoir réfléchi sur le chapitre dans son entièreté, deux impressions dominent. La première est que c’est un chapitre très sanglant. Le thème qui surplombe le chapitre est la pratique correcte des Israélites en ce qui concerne la disposition du sang. Le sang des animaux sacrifiés (vs. 3-7) doit être versé sur l’autel de l’offrande entièrement brûlée par le prêtre. Le sang (sous-entendu) de tous les autres sacrifices ne doit pas être versé ailleurs que sur l’autel (vs. 8-9). Le sang d’aucun animal ne peut être consommé (vs. 10-13), et puisque le sang d’un animal pas tué par l’homme n’est pas versé correctement, manger la viande de cet animal rend la personne impure et l’exige de se laver (vs. 14-16).

La seconde impression est que les punitions imposées étaient « dures ». Toutes violations de ces règles amenaient de très sévères conséquences. Avec l’exception de la dernière section (vs. 14-16), qui est un genre de « méfait », le reste des profanations sont des « crimes », en fait, quelqu’un pourrait les appeler des offenses capitales. Réfléchissez au chapitre avec moi et voyez ce que je veux dire. La transgression de la plupart de ces règles est identifiée comme étant une « culpabilité due au sang versé »89 (v.4). C’est l’expression qui est utilisée pour le meurtre. Ainsi, on peut s’attendre à de très sérieuses conséquences pour une telle désobéissance. Ne pas tuer un animal domestique sacrificiel comme offrande de communion à la Tente de la Rencontre amena la sentence d’être « retranché » de son peuple (vs. 3-7), comme le fait d’offrir un sacrifice à tout autre endroit autre qu’à la Tente de la Rencontre (vs. 8-9) ou consommer du sang (vs. 10-13). Etre « retranché » aurait pu aussi vouloir dire, être condamné à mort.

Comme si cela n’était pas être suffisant, il y a quelque chose regardant les punitions qui est encore plus effrayant. La transgression de certaines de ces règles concernant le sang amène l’intervention directe de Dieu :

« ---Je me retournerai contre tout Israélite ou étranger résidant au milieu d'eux qui consommera du sang, et je le retrancherai de son peuple. » (Lév. 17:10)

C’était déjà dur de savoir qu’on allait souffrir quelques conséquences naturelles pour le péché. C’était encore pire d’avoir à faire face à vos compatriotes. Mais quand Dieu promit de « se retourner contre tout » Israélite ou étranger pour le « retrancher » personnellement, c’était une pensée encore plus terrifiante.

L’impact de ces règles sur les Israélites fut bien capturé par un avocat juif, qui est cité par Wenham :

La menace d’être « retranché » par la main de Dieu, quand Il le déciderait, planait constamment et inéluctablement au-dessus du transgresseur ; ce n’est pas différent d’un patient qui est dit par ses docteurs qu’il a une maladie incurable et qu’il peut mourir à tout moment. Aussi miséricordieux que cela puisse être à cause de son imprécision et de son manque d’immédiateté, cette menace de punition peut sembler à des criminels modernes, dans les anciens temps son effet psychologique a dû être dévastateur. La furie du Dieu tout puissant et maître étant dirigée particulièrement sur vous, et étant certain d’être frappé avec une force et une intensité imprévisible à n’importe quel moment de l’année et à n’importe quelle minute de l’heure, était un fardeau trop lourd à supporter pour un croyant.90

Ramifications Pratiques Pour les Israélites

Alors que je ne crois pas que cet avocat capta le sens principal de ces règles, il comprit sûrement leur impact. Mais quel était l’impact que ces règles étaient supposées avoir ? Qu’est ce que Dieu cherchait à accomplir dans les vies de Son peuple par leur obéissance à ces règles ?

Négativement, elles ont dû créer un sens de danger menaçant, car un échec ici pourrait très bien être fatal. Observer ces règles (et qui les violeraient ?) le ferait, par nécessité, empêcherait les Israélites d’offrir des sacrifices païens. Elles restreindraient aussi grandement les fréquentions sociales des Israélites avec les Cananéens, qui n’avaient aucuns scrupules concernant le sang.

Nous pouvons continuer à voir cette dimension « qui sépare » des règles concernant le sang même de nos jours. Ces règles sont la base de la pratique des juifs de ne manger que de la nourriture Kosher,91 voulant dire, de la chair qui doit être tuée de façon à respecter les exigences d’extraction du sang selon la Loi. A cause de la nourriture « Kosher », les juifs sont séparés des autres peuples et leur interaction sociale est limitée. Une des intimités de l’ancien monde (et même du nôtre) est l’intimité de partager un repas. Ainsi, les règles du sang empêchaient les Israélites de se mélanger à d’autres peuples.

La plus grande signification des règles du sang était dans leur déclaration de la valeur du sang, due à la corrélation de la vie avec le sang, et en conséquence la préparation des Israélites pour la tâche de pardonner du Messie un jour dans l’avenir. Ce n’est qu’en considérant la mort de Christ que l’importance de ces règles du sang peuvent être comprises.

Conclusion

Je crois que ce chapitre souligne plusieurs principes qui sont vitaux à la vie spirituelle de chaque homme, femme, et enfant. Considérons en priant chacun de ces principes et la façon pratique par laquelle ils devraient unir nos vies.

(1) Le principe de la révélation progressive. Le principe de la révélation progressive est simplement cela : Dieu a choisi de révéler Ses vérités à l’humanité petit à petit. Ainsi, les grandes doctrines de la foi sont généralement introduites de bonne heure dans l’Ancien Testament, développées plus tard plus complètement par les prophètes, et puis par notre Seigneur Jésus Christ dans Son ministère terrestre, et finalement vue dans leurs formes complètes dans le Nouveau Testament, en relation à l’interprétation et l’enseignement des apôtres.

Dans le chapitre 17 de Lévitique, le principe de la révélation progressive est très clairement démontré de plusieurs façons. Premièrement, il peut être vu dans la façon progressive par laquelle Dieu révéla leurs péchés aux Israélites. Seulement à ce point, Dieu exposa les dimensions païennes des sacrifices que les Israélites avaient offert dans les campagnes (vs. 5-7). Dieu n’a pas révélé ce péché avant d’avoir une solution pour celui-ci, un système sacrificiel qu’Il avait créé.

Deuxièmement, nous pouvons voir le principe de la révélation progressive au travail dans la façon dont Dieu révéla progressivement la valeur du sang dans Son plan de rédemption. Tôt dans Genèse, Dieu prit sérieusement le sang versé d’Abel (Gen. 4), et plus tard, après le déluge, Dieu donna plus de commandements astreignants en ce qui concerne le versement de sang (Gen. 9:1-6). Dans la vie de ces Israélites campant au pied du mont Sinaï, Dieu utilisa le sang versé de l’agneau de Pâque pour distinguer Son peuple des Egyptiens, qui furent visités par l’ange de la mort (Exode 12). Maintenant, dans Lévitique, la conduite d’Israël en ce qui concerne le sang est encore plus soigneusement détaillé, avec des conséquences très sérieuses pour toutes transgressions.

Alors que l’importance du sang versé ne fut une fois connue que par inférence, maintenant le principe de la valeur du sang est déclaré plus clairement que jamais auparavant (Lév. 17:11,14). L’Ancien Testament continuera à clarifier et a détaillé la valeur du sang versé pour le pardon (Esaiie 53), et dans le Nouveau Testament le sujet sera étudié en grand détail, en relation avec le pardon que Dieu a fourni à l’homme dans le sang versé de Jésus Christ. Comme Pierre le dit,

« Vous avez été libérés de cette manière futile de vivre que vous ont transmise vos ancêtres et vous savez à quel prix. Ce n'est pas par des biens qui se dévaluent comme l'argent et l'or.

   Non, il a fallu que le Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous. » (1 Pierre 1:18-19)

Ici, Pierre ne compare pas le sang précieux de Christ à ce que l’or ou l’argent coûte, il le compare à ces soi-disant « précieux » métaux. Il place l’or et l’argent dans la catégorie de « biens périssables », ce qui sous-entend que le sang de Christ est impérissable, et donc d’une valeur éternelle. Nous savons, bien sûr, que c’est le cas, car au paradis c’est le sang versé de l’Agneau de Dieu qui a le plus de valeur pour les pécheurs :

« … Jésus-Christ, le témoin digne de foi, le premier-né d'entre les morts et le souverain des rois de la terre.
   Il nous aime, il nous a délivrés de nos péchés par son sacrifice, » (Apocalypse 1: 5)

« Alors je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un Agneau qui se tenait debout. Il semblait avoir été égorgé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre.

   
  L'Agneau s'avança pour recevoir le livre de la main droite de celui qui siégeait sur le trône.

   Lorsqu'il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'Agneau. Ils avaient chacun une harpe et des coupes d'or remplies d'encens qui représentent les prières de ceux qui appartiennent à Dieu.

   Et ils chantaient un cantique nouveau:
      Oui, tu es digne
      de recevoir le livre,
      et d'en briser les sceaux
      car tu as été mis à mort
      et tu as racheté pour Dieu,
      par ton sang répandu,
      des hommes de toute tribu,
      de toute langue, de tout peuple,
      de toutes les nations. » ( Apocalypse 5:6-9)

Un sujet aussi important que l’œuvre de pardon de Christ était si vital, si important, si précieux, que Dieu bien longtemps auparavant commença à préparer les hommes pour sa venue. Ainsi nous trouvons la valeur précieuse du sang et le principe du pardon révélés très tôt dans le Pentateuque, puis clarifiés dans le reste de la révélation biblique.

Cela m’entraîne vers une application très importante : Le principe de la révélation progressive nous fournit un indice vital de l’importance de tout enseignement.

Parce que l’œuvre de pardon de Christ était si importante, si précieuse, Dieu commença à révéler les principes sous-entendus très tôt. Je crois que la même chose peut être dite pour toute doctrine qui est vraiment vitale, vraiment importante, vraiment précieuse

J’espère que vous pourrez facilement et avec enthousiasme être d’accord avec ce principe que les doctrines importantes devaient avoir une longue histoire à être progressivement révélée. Et pourtant, la pratique de beaucoup de gens enfreignait ce principe. Réfléchissez pour un moment. Quoi caractérisent ces vérités à propos desquelles certains sont si enthousiastes, et qu’ils sont si impatients de proclamer aux autres ? Permettez-moi de suggérer quelques-unes des caractéristiques de révélation qui sont avidement recherchées et enseignées :

(a) Cette vérité qui est nouvelle et originale, n’a pas beaucoup d’histoire. Souvent ces vérités sont emballées et vendues sous l’apparence que « Dieu a, dernièrement, révélé des vérités nouvelles et merveilleuses ». Plutôt que de remplir le besoin de s’excuser pour sa nouveauté, ces faux enseignants humilient ceux qu’ils, dans le passé, considéraient comme moins éduqués qu’eux. Cela empêchait leur enseignement d’avoir à se conformer soit à la révélation biblique, soit à la compréhension de celle-ci de l’église à travers l’histoire de l’église. Dans le Livre d’Actes, nous voyons ce désir pour « nouveauté » dans les philosophes d’Athènes (Actes 17 :19-21).

(b) Cette vérité qui est obscure, n’est pas enseignée clairement, et ainsi pas reconnue ni acceptée par la plupart des Chrétiens évangéliques. Plutôt que d’avoir à expliquer le fait que peu accepte leur enseignement, les faux enseignants humilient ceux qui « ne connaissent pas la vérité », les catégorisant non spirituels et moins éduqués. Dans les jours de l’église du Nouveau Testament, cela prend la forme de gnosticisme. Dans les lettres de Paul à Timothée il y avait aussi l’avertissement contre l’enseignement spéculatif.

(c) Cette vérité qui se conforme au style de vie diabolique d’une personne, permet au croyant de suivre ses propres idées et ses désirs démoniaques. Bizarrement, les « nouvelles doctrines » qui sont vues par l’élite spirituelle et qui sont manquées par les masses, sont ces vérités qui justifient les péchés de ses adeptes. Paul prévient ceux qui ont les oreilles qui sifflent, qui rassembleront les gens qui prêchent selon leurs préférences (2 Tim. 4:3-4). De même, Pierre avertit de ceux qui enseignent d’une façon qui permet et qui encourage les hommes à satisfaire les désirs charnels (2 Pierre 2:18-19).

Apprenons du principe de la révélation progressive que ces vérités qui sont vitales et des plus précieuses sont celles qui ont été enseignées de plus en plus clairement à travers toute la Bible. Ne Laissons pas ces sujets, qui sont rarement mentionnés, être des inquiétudes majeures ou des sujets indus pour notre curiosité.

En plus, le principe de révélation progressive nous fournit la clef pour discerner rapidement l’orthodoxie de quelqu’un : UN DES MEILLEURS TESTS DE L’ORTHODOXIE EST DE DETERMINER QUELLE VALEUR QUELQU’UN PLACE SUR LE SANG DE JESUS CHRIST.

La doctrine de la valeur du sang versé développe totalement dans le Nouveau Testament en déclarant que la substance la plus précieuse de toute est le sang versé par Christ. Ainsi, n’importe qui dénonçant la valeur du sang n’est pas fidèle à la foi de la Bible, et ainsi, dénonce aussi la foi qui sauve. Nous n’avons pas besoin de connaître tout ce qu’une secte enseigne (bien qu’ils soient avides de nous éduquer), nous n’avons qu’à savoir ce qu’ils pensent du sang de Christ. Est-ce uniquement le sang qui rachète nos péchés ? Voici un des meilleurs exemples pour l’orthodoxie. Cette question pourrait ne pas nous débarrasser de tous les hérétiques, mais elle exposera la plupart d’entres eux, s’ils répondent à la question honnêtement.

(2) La valeur du sang aux yeux de Dieu. L’Israélite de l’ancien temps apprit de Lévitique, comme nulle part ailleurs à ce point dans le temps, la valeur du sang pour Dieu. Quelle grande valeur a le sang pour le saint du Nouveau Testament, dont les bénédictions sont toutes le résultat du sang versé de Jésus Christ. Comme Harrison résume le sujet,

Le sang est la vie de toute créature (Lév. 17:11), et c’est par le sang d’expiation de Christ que le croyant reçoit la rédemption (1 Pierre 1:18-19), le pardon (Eph. 1:7), la justification (Rom. 5:9), la paix spirituelle (Col. 1:20), et la sanctification (Héb. 13:12).92

Le sang n’est pas précieux par lui-même, mais parce qu’il représente la vie. Le principe transmit en premier dans Lévitique 17 est que « la vie est dans le sang ». Allant plus loin, nous pouvons certainement conclure que Dieu estime que la vie est précieuse. Le sang est l’instrument par lequel l’expiation est faite, qui épargne la vie du pécheur. La vie est ainsi précieuse pour Dieu, et elle peut l’être car c’est Dieu qui créa toute vie (Gen. 1-2).

Si le sang (et, comme nous l’avons vu, la vie) est précieux, alors il y a plusieurs domaines d’application. La première application est que Dieu estime toute vie. Que les avorteurs prennent note ! Que ceux qui parlent de « qualité de vie » prennent garde. Dieu est le Créateur de la vie ; Satan, par le péché, cherche à la détruire. Soyons du coté de Dieu en cherchant à sauver la vie, plutôt que de la détruire.

Accentuant le fait que Dieu estime toute vie à son niveau personnel, nous pouvons dire avec grande conviction, Dieu chérit votre vie. Dieu estime votre vie bien plus que vous l’estimez vous-même. La mesure de la valeur que Dieu a placée sur votre vie est le prix qu’Il a payé pour la sauver : le sang précieux de Son Fils unique, Jésus Christ. Selon ce standard, Dieu a placé une valeur infinie sur votre vie. Estimons notre vie en relation à la valeur que Dieu lui a attribuée.

De plus, connaissant la valeur que Dieu a attribué à la vie, nous permet de mieux comprendre le mal du péché, qui cherche à détruire la vie en produisant la mort. Le péché ne peut être évalué qu’en relation du résultat final – la mort. Le péché est si moche comparé à de la valeur de la vie qu’il cherche à détruire.

(3) Si nous tenons vraiment au sang de Christ, nous ne le profanerons pas. La valeur du sang de Christ est un facteur très pertinent dans la vie du Chrétien. Pierre maintient que la valeur du sang doit être la motivation du Chrétien pour la pureté – pour éviter de déshonorer le prix de notre rédemption. En d’autres mots, résister le but pour lequel le sang de Christ a été versé est avilir le prix qui a été payé pour réaliser ce but : pureté et sainteté. Ou la valeur a laquelle le sang de Christ est estimée est aussi la mesure de la pénalité pour le dégrader.

Ces règles que Dieu donna aux Israélites dans le chapitre 17 du Livre de Lévitique avaient pour intention d’empêcher de déshonorer le sang des créatures vivantes. Alors il devrait être concéder que ce qui est précieux ne devrait pas être profané. Y-a-t-il des façons par lesquelles le sang précieux de notre Seigneur concéder Christ est profané ? Je le crois.

En premier, le croyant profane le sang de Christ en persistant dans les péchés que le sang précieux avait pour but de nous purifier. Ecoutez ces paroles sobres du Livre d’Hébreux :

« A votre avis, si quelqu'un couvre de mépris le Fils de Dieu, s'il considère comme sans valeur le sang de l'alliance, par lequel il a été purifié, s'il outrage le Saint-Esprit, qui nous transmet la grâce divine, ne pensez-vous pas qu'il mérite un châtiment plus sévère encore?…

… Il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant! » (Héb. 10:29,31)

Une deuxième façon par laquelle le Chrétien peut profaner le sang précieux de Christ est par négliger la Communion ou par sa mauvaise conduite en se rappelant la mort de Christ. Vous vous rappellerez que dans le 11ème chapitre de 1 Corinthiens, la mauvaise conduite des saints corinthiens était décrite. Le résultat fut que certains furent jugés par la maladie et certains par la mort (1 Cor. 11:30). La raison donnée par Paul était que les saints « n’avaient pas discerné ce qu’était le corps » (v. 29). Une partie de cela était certainement que le sang, symbolisé par le vin (duquel certains buvez trop, v. 21), était négligé et ainsi profané.

Non seulement la mauvaise conduite à la Communion est déshonorer le sang de Christ, mais de même est ne pas participer à la Communion. Il y a beaucoup de gens qui voient la Communion comme au mieux un rite à enduré, et encore… occasionnellement. Les saints du Nouveau Testament commémoraient le Seigneur tous les jours (Actes 2:42,46), et plus tard c’était toutes les semaines (Actes 20:7 ; 1 Cor. 11, 16:2). Ceux qui ne commémorent pas la mort du Seigneur non seulement désobéissent le commandement de notre Seigneur (Luc 22:19-20), mais ils profanent le sang qu’Il a versé en l’estimant si peu qu’ils négligent de commémorer Sa mort comme Il nous avait ordonné. Oubliez votre anniversaire de mariage et vous aurez un aperçu de ce qu’un tel oubli dit à votre épouse. Négligez la Communion, en relation avec ce que nous avons apprit sur le sang, et profanez Son sang.

Essentiellement, il n’y a qu’une façon par laquelle les non Chrétiens profanent le sang de Jésus Christ, et c’est en l’estimant si peu qu’ils ne recherchent l’acceptation de Dieu que sur la base de leurs propres bonnes actions, au lieu du pardon, pour lequel Christ versa Son propre sang. Imaginez vous tenir devant le siège du jugement de Dieu (le Grand Trône Blanc) et Dieu ne vous posant qu’une seule question, la réponse de laquelle déterminant si vous passerez l’éternité au paradis ou en enfer. La question, je vous assure, sera celle la, « QU’AVEZ-VOUS FAIT AVEC LE SANG VERSE DE MON FILS ? »

Dieu ne s’intéresse pas à ce que vous avez à offrir, mais seulement à ce qu’Il Lui-même vous a offert, Son Fils unique :

« Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu'ils aient la vie éternelle. » (Jean 3:16)

Comment l’homme ose-t-il penser qu’il pourrait offrir quelque chose pour sa rédemption, quand Dieu a payé le prix fort, le sang de Son Fils ?

Si vous n’avez jamais revendiqué le sang de Christ pour votre propre salut, comme paiement pour vos péchés, je vous recommande vivement de le faire maintenant. Si vous hésitez, permettez-moi de vous laisser avec cette pensée solennelle. Chaque personne devra rendre compte pour le sang de Christ. Ceux qui l’acceptent comme le don du pardon de Dieu passeront toute l’éternité louant Dieu et l’Agneau pour ce sang. Et ceux qui le refuseront auront ces paroles qui les identifieront, les paroles de ceux qui, au jugement de notre Seigneur, furent lancées à Pilate quand ils Le rejetèrent comme leur Messie,

« ---Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants! » (Matt. 27:25)

Ces paroles hanteront chaque croyant pour toute l’éternité, car ceux qui refusent le sang de Christ comme leur expiation, le trouveront, étant leur accusateur.

(4) La valeur que nous plaçons sur le sang de Christ n’est pas prouvée autant par ce que nous déclarons, mais par ce que nous faisons. Ayant médité sur les implications pratiques de la valeur du sang de Christ, il m’est venu que les pratiques des Israélites devaient prouver leur estime pour le sang. Leur obéissance aux règles de Lévitique 17 était évidence qu’ils, tout comme Dieu, trouvaient que le sang était inestimable.

La même chose est vraie pour nous. Ce n’est pas assez d’être d’accord avec la valeur du sang de Christ comme un fait. Ce n’est même pas assez de croire en le sang de Christ pour notre salut. Il doit y avoir une façon pratique par laquelle nous prouvons notre estime pour le sang de Christ par la façon dont nous agissons. Ce n’est pas un modèle biblique particulier, mais je peux dire par quelques années d’observation que les gens qui trouvent quelque chose de précieux ont tendance à agir de la même façon. Permettez-moi de catégoriser les actions de quelqu’un qui a trouvé quelque chose de précieux, et voyez si cela décrit votre vie, résultat de juger inestimable le sang de Christ.

Premièrement, quand une personne trouve quelque chose qu’elle juge inestimable, elle donnera tout ce qu’elle a pour l’obtenir. La parabole de « la perle précieuse » (Matt. 13:45-46) n’est qu’une des illustrations de cela. Si le sang de Christ et vraiment inappréciable, nous n’avons pas à corrompre les hommes avec de fausses promesses pour les convaincre de l’accepter, ni avons nous à en diminuer le coût. En d’autres mots, du degré que nous diluons le message de l’Evangile (qui a comme son thème central le sang de Christ), nous trahissons notre propre dévalorisation de Son sang et nous suggérons aux égarés que cela ne vaut pas tout ce qu’il possède.

Deuxièmement, quand nous jugeons quelque chose inestimable, nous ne pouvons pas en avoir assez. Une personne qui juge un certain genre de voiture comme précieux en achètera autant qu’elle peut. Celui qui aime l’or essaiera aussi d’en acquérir autant que possible. C’est la même chose avec le sang de Christ. Nous ne le revendiquerons pas qu’une fois pour notre salut, mais nous le revendiquerons à chacune de nos approches de Dieu. Nous ne nous fatiguerons jamais d’en parler, de méditer dessus ou d’en débattre avec les autres. La Communion ne sera jamais un fardeau, mais un délice, si nous trouvons vraiment Son sang inestimable. Je trouve que quand j’acquiers quelque chose que j’adore vraiment, je continue à y aller (surtout si elle est dans mon garage) pour l’admirer. Nous devrions voir le sang dans la Bible de la même façon, du début à la fin, et ne jamais être fatigué de le regarder encore et encore.

Troisièmement, quand une personne trouve quelque chose qui lui est inestimable, elle cherche à la partager avec les autres. Une personne qui a une pièce de monnaie ou un bijou ou une automobile très rare n’essaiera jamais de la donner, mais elle cherchera à partager sa beauté avec les autres. Cela veut dire, elle cherchera à la parader devant les autres. Maintenant, mon analogie s’effondre ici parce que les choses que nous estimons le plus sur la terre sont rares. Ainsi, une personne ne donnera pas quelque chose qui est rare et qui ne peut être remplacée. Mais le sang de Christ est très différent. Le sang est infiniment précieux, mais il est aussi infiniment disponible. C’est pourquoi vous pouvez le donner à tous les gens qui veulent le recevoir et votre propre réserve ne sera pas diminuée pour autant. Ce que j’essaie de dire est que nous devrions essayer d’amener les autres vers Christ par le sang si nous l’estimons vraiment nous-mêmes. Notre estimation de la valeur du sang de Christ est la mesure de notre zèle évangélisateur.

Quatrièmement, quand nous trouvons vraiment quelque chose de précieux, nous cherchons à le garder en sécurité contre les dommages et la profanation. Les choses qui nous sommes précieuses, nous les mettons sous clef, mettons des barres autour, et nous achetons des systèmes d’alarmes pour les protéger. Si nous trouvons vraiment que le sang est précieux, nous ferons de notre mieux pour l’empêcher d’être profané par nous-mêmes ou par les autres. Cela est lié, encore une fois, à la façon dont nous pensons de la Communion et à la façon dont nous vivons nos vies en sainteté personnelle.

(5) Le versement de sang est le standard par lequel l’amour est mesuré. Il ne reste qu’une seule chose à dire, et c’est que la mesure de l’amour véritable est en fin de compte la volonté de quelqu’un de verser son sang pour un autre. Notre Seigneur enseigna que personne n’a d’amour plus grand que celui qui verse son sang pour ses amis (Jean 15:13). La mort de Christ alla encore plus loin que ça, car Il mourut alors que nous étions encore Ses ennemis (Rom. 5:6-8). Si nous aimons vraiment les autres, nous verserons notre sang pour eux. Si nous aimons vraiment Dieu, nous verserons volontiers notre sang pour Lui. C’est contre ce principe que les mots de l’auteur d’Hébreux nous viennent avec force brutale. Il écrit, à propos de ceux qui abandonneraient leur foi à cause d’un peu d’opposition, et il conclut,

« Vous n'avez pas encore résisté jusqu'à la mort dans votre lutte contre le péché, » (Héb. 12:4)

N’importe quel problème avec le péché qui ne va pas jusque là trahit un manque d’amour.

Que le sang de Christ soit plus précieux pour vous aujourd’hui qu’il n’a jamais été auparavant !

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