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8. Le Pur et l'Impur - Part 1 (Lévitique 11)

Introduction61

Lévitique 11 traite avec le sujet de pureté et d’impureté – spécialement, avec le sujet de nourriture pure et impure. Le mot « pur » a beaucoup de sens différents aujourd’hui dépendant du contexte dans lequel il est utilisé. Par exemple, dans la salle d’opération, tout doit être pur, stérile, et ça a une interprétation très rigide, très stricte – d’être aussi libre que possible de tous germes et toute contamination. Dans une entreprise électronique où les cristaux de silicone sont poussés, la salle pure est incroyablement propre. Il n’y a pratiquement pas de contamination du tout ! Les restaurants dans lesquels vous et moi mangeons sont supposés être propres, spécialement les cuisines. Ce n’est pas toujours le cas. Je me souviens de quelqu’un me disant de son expérience il n’y a pas très longtemps. Il emmena sa copine au restaurant pour la première fois, et pendant qu’ils patientaient à leur table, il remarqua un gros cafard grimpant sur la table juste à coté d’eux. Il pensa, « Devrais-je dire quelque chose, et ruiner notre soirée, ou ne devrais-je rien dire et juste espérer que le cafard s’en aille ? » Il décida de ne rien dire, et le cafard s’en alla tout tranquillement. Quand mon ami passa prés de la serveuse en sortant, il dit aussi discrètement que possible, « Vous avez une vraie invasion de cafards ici. Il y en avait un géant sur la table à coté d’où je mangeais ». Sans être choquée par le commentaire, la serveuse réplica, « Oh, ce ne rien ! Vous devriez voir la taille de ceux à la cuisine ! ».

Pur et impur – cela pourrait être un sujet de grande importance pour nous, mais c’est aussi une question de différencier les définitions. Dans des pays du tiers-monde, « pur » ou « propre » veut dire « sans beaucoup de contamination ». Dans les chambres de nos enfants, ça a une définition qui veut dire que tout a été poussé en un tas et si donné assez de temps, les enfants peuvent trouver ce qu’ils ont laissé dans ce tas.

Pur veut dire quelque chose de différent quand nous arrivons à la définition de « pur » et « impur » dans Lévitique. Il est important pour nous de comprendre leurs sens, comme ils sont utilisés dans l’Ancien Testament, et leurs applications pour nous dans le Nouveau Testament.

D’un coté, l’expression « pur » et son opposé « impur » est un des thèmes proéminents de Lévitique. L’auteur G.J. Wenham,62 dans une notation à la fin d’un de ses commentaires, dit qu’impur et son mot apparenté surviennent maintes fois dans l’Ancien Testament ; plus de 50 pourcent desquelles dans Lévitique. Alors le sens d’impureté est un thème prédominant, et le mot pur, ainsi que ses termes apparentés, arrivent 214 fois dans Lévitique, ce qui est un-tiers des usages trouvés dans l’Ancien Testament. Tout cela nous dit que si nous voulons commencer à comprendre Lévitique, nous devons comprendre ce que pur et impur veulent dire et comment ces mots s’appliquent aux Israélites.

Quand nous quittons l’Ancien Testament et entrons dans le Nouveau, nous trouvons, une fois de plus, que la définition de pur et d’impur est cruciale pour notre compréhension. Nous trouvons cette question discutée et débattue chaudement entre les scribes et les Pharisiens, et notre Seigneur dut traiter avec la pureté et l’impureté – particulièrement dans les domaines d’impuretés cérémonielles comme définie par la tradition juive, pas tant comme définie par la révélation de l’Ancien Testament. Si nous devons comprendre comment notre Seigneur différa des scribes et des Pharisiens, si nous devons comprendre comment le Judaïsme « fut propagé » sur les domaines de pureté et d’impureté, nous devons d’abord comprendre la toile de fond enseignant la pureté et l’impureté comme elle est introduite dans le chapitre 11 de Lévitique. Nous devons aussi observer que la pureté et l’impureté sont liées à la sainteté. Cela est certainement comme cela dans Lévitique. Et si c’est comme ça, alors si vous et moi sommes engagés à la notion de sainteté en général, et à la réalité de la sainteté précisément dans nos vies, puis nous devons comprendre le rôle que la pureté joue en ce qui concerne la sainteté. Tout ça nous dit que ces chapitres sont importants. Nous devons comprendre avec quoi nous traitons en arrivant à notre étude parce que pur et impur est une des grandes questions de la Bible.

Nous devrions remarquer que pur et impur était la grande question divisant les Juifs et les Païens. Pur et impur était un problème sérieux qui dut être résolu dans Actes 10 et 11 avant que l’église puisse devenir une église où le mur divisant les Juifs et les Païens puisse être détruit.

Quand nous arrivons à Lévitique 11, nous arrivons à la troisième section majeure de Lévitique. Dans les chapitres 1-7, nous avions les offrandes et les sacrifices que les Israélites pouvaient amener. Les chapitres 8-10 traitent avec le clergé – la consécration d’Aaron et de ses fils qui culmina avec la mort de deux des fils aînés d’Aaron – et les instructions qui découlent de ça pour Israël et pour nous. Il y avait les offrandes, le clergé. Maintenant les chapitres 11-15 traitent avec ces choses qui sont pures et impures. Le chapitre 11 commence en parlant de nourriture pure et impure, puis dans le chapitre 12, l’impureté qui est le résultat d’une femme qui accouche. Je suis sûr que nous voulons tous savoir pourquoi. Puis il y a l’impureté qui est le résultat de problèmes qui provenaient de l’individu. Alors il y a de nombreux domaines dans lesquels nous trouvons l’impureté.

Je crois que le sujet de l’impureté est lié à Lévitique 10:9-10, où il est commandé que les prêtres ne doivent pas boire de vin ou d’autres liqueurs fortes, pour faire une distinction entre la sainteté et le profane et le pur et l’impur. Ce sujet de déclarer quelque chose pur ou impur devait être décidé par les prêtres, et ils devaient complètement le comprendre pour le faire. Nous remarquerons aussi dans Lévitique 16, qui est le chapitre traitant avec le Jour d’Expiation, que le but de l’expiation annuelle devait rendre le peuple d’Israël pur. La pureté et l’impureté était le résultat préparatoire qui vient pour déclarer le peuple de Dieu impur et ayant besoin d’un grand jour d’Expiation comme il sera décrit dans Lévitique 16.

Les Catégories de Pureté et d’Impureté

Regardons brièvement maintenant à quelques détails du chapitre 11. Permettez-moi de faire une préface à cela en donnant un mot d’avertissement. Quand nous arrivons aux animaux nommés ici, certains agoniseront de ne pas pouvoir les prononcer correctement, et encore moins de comprendre ce qu’ils sont. Mais un des érudits a signalé que dans probablement pas plus de 40% des créatures nommées ici ils ne peuvent être absolument sûrs d’avoir le bon nom, sans parler du vrai nom. Nous comprenons alors qu’il n’est pas toujours facile, ni même possible, pour un traducteur de traiter avec des termes hébreux et essayer d’isoler et d’identifier une créature particulière avec beaucoup d’exactitude, parce que vous et moi ne sommes pas inquiets si nous mangeons ou pas ces choses – de toute façon cela n’a pas d’importance. Je veux simplement partager avec vous que comme vous lisez des traductions différentes, vous pourriez trouver des opinions différentes. Essentiellement il est facile d’au moins discerner ce que nous traitons avec trois catégories de créatures. Quand nous arrivons au chapitre 11, nous trouvons en premier les créatures terrestres, les animaux qui vagabondent la terre (vs. 1-8) ; puis nous trouvons dans les versets 9-12, les créatures aquatiques, celles qui vivent dans ou sous l’eau, et finalement, nous avons les créatures volantes.

Nous avons alors les mêmes trois distinctions de base que nous trouvons dans Genèse 1 où Dieu créa toute vie qu’il y a dans les airs, sur la terre, et sous les eaux. Ces trois catégories sont toutes traitées, et les créatures qui sont dans ces catégories sont soit définies comme étant pures ou impures, selon la formule que Dieu a établie.

Les versets 24-47, en fait, la dernière moitié du chapitre, traite avec la cure, la solution du problème d’impureté. Généralement parlant, un des thèmes importants de ces derniers chapitres traite avec la mort – c’est-à-dire, que ce soit un animal pur qui est corrompu ou rendu impur par sa mort parce que toutes les créatures mortes sont impures, ou que ce soit un animal impur qui a peut-être été tué pour être mangé. C’est par sa mort que l’animal contamine. Si nous devons manger une créature, en général la première chose que nous faisons est de la tuer. La mort de n’importe quelle créature la contamine et la rend impure. Il n’y a qu’une seule façon dans laquelle un animal peut être tué pour qu’il soit pur, et c’est de l’offrir comme un sacrifice à Dieu. Lévitique 17 démontre ça clairement. Si nous devions examiner toutes nos Bibles et encercler le mot carcasse ou carcasses, nous verrions que nous devrions enjamber des carcasses tout le long du chemin jusqu’à la deuxième moitié du chapitre parce que ces animaux contaminent par leur mort, mais la cure pour la contamination est donnée.

En fait, nous traitons avec de petites offenses dans le chapitre 11. Celles-ci ne sont pas des crimes parce normalement une personne ne reste impure que jusque dans la soirée, et elle peut être purifiée simplement en se lavant ou en lavant l’ustensile utilisé dans l’eau. Si une poterie était profanée et ne pouvait pas être purifiée, alors elle pouvait être détruite, mais normalement la solution était de la laver avec de l’eau, et dans la soirée elle était purifiée. Il y a des niveaux plus grands d’impureté dans les chapitres 12 et suivants, mais ceux-ci sont les plus petits sujets qui sont résolus par l’application de l’eau elle-même.

Etudions les catégories de pureté et d’impureté comme elles sont définies par Dieu dans ces versets. Remarquez dans le verset 1 que Dieu « s’adressa à Moïse et à Aaron, et leur dit : ». Je crois que c’est important parce que normalement Dieu aurait parlé par Moïse, mais maintenant Il parle par Moïse et Aaron. Vous pouvez vous rappeler que j’ai suggéré dans le chapitre 10 qu’Aaron, comme le grand prêtre, maintenant qu’il est établi, est devenu indépendant et capable, et qu’il a un rôle de chef à jouer – et maintenant Moïse et Aaron partagent ce rôle de chef. Ce sont aussi les prêtres qui déclarent si quelque chose est pur ou impur, alors c’est une fonction sacerdotale, et c’est naturel qu’Aaron soit celui qui serait adressé comme Moïse en termes de quoi fait ou constitue pureté ou impureté.

Premièrement, il y a les animaux terrestres. Il y a deux stipulations principales qui doivent être acquittées avant qu’un animal qui vit sur la terre puisse être considéré pur et donc puisse être mangé par les Israélites. Il doit avoir des sabots fendus et il doit ruminer. Il ne peut pas juste être un des deux ; ce doit être les deux. Alors, un animal qui ne rumine pas mais qui a des sabots fendus ne suffit pas. Il doit être les deux, et le texte rend cela très clair. Un lapin, par exemple, est appelé ruminant (je crois que vous et moi comprenons que les lapins ne ruminent pas leur herbe comme une vache). Mais si nous regardons un lapin qui mange, nous verrions que la façon dont le lapin mange sa nourriture, il la mâche très soigneusement.

Nous avons deux chiens et ils ne sont pas des ruminants. Nous jetons un peu de nourriture parterre, et ils ne ruminent pas DU TOUT ! Un animal a si peur qu’un autre animal lui vole sa nourriture qu’il va la consommer très rapidement. Il ne la mâche pas. Mais quand nous regardons à un lapin, nous voyons qu’il mâche, et mâche, et mâche leur nourriture tout comme les mamans disent à leurs enfants de mâcher avant d’avaler. Alors, un ruminant n’a pas techniquement besoin d’être comme une vache, d’avoir plusieurs estomacs, mais un animal qui mâche bien sa nourriture. Je pense que nous pouvons dire que ce sont ceux qui mâchent bien leur nourriture (pas de la viande). Les animaux qui mâchent sont des végétariens. Ils doivent avoir des sabots fendus et doivent mâcher pour être purs, ainsi les Israélites peuvent les manger.

Deuxièmement, les créatures aquatiques. Quand on arrive aux créatures qui vivent dans la mer, elles doivent aussi satisfaire deux choses – elles doivent avoir des nageoires et des écailles. Maintenant c’est certainement la norme. Ceux d’entre nous qui aimons pêcher et espérons attraper quelque chose, quand nous lançons nos lignes nous espérons qu’il aura des écailles et des nageoires. Ils doivent avoir les deux pour que ça marche. Cela voulait dire que des créatures qui vivent dans la mer, comme les crevettes, les homards, et ces genres de créatures, ne qualifieraient pas pour être pures. Seules celles qui ont à la fois écailles et nageoires – seules celles qui sont poissonneuses – seraient pures.

Troisièmement, ces créatures qui sont dans les airs. Il semblerait, qu’en fait aucune qualification n’est donnée. C’est-à-dire qu’elles n’ont pas besoin d’avoir deux ailes, mais plutôt, il semblerait que ces créatures des airs soient des créatures qui ne sont pas du même genre que les vautours. C’est-à-dire qu’elles ne passent pas leur temps à attendre que quelque chose meurt pour qu’elles puissent aller le ramasser et le manger. Il semblerait que ces créatures ne soient pas des mangeuses de viande ou qu’elles se nourrissent de carcasses d’autres créatures. Ça fait que nous avons alors les insectes volants qui sont décrits. Ici tous les insectes volants sont appelés impurs, à l’exception de ceux qui ont de longues jambes qui les propulsent pour qu’elles puissent bondir à travers les airs. Les insectes sauteurs, volant sont comestibles ; tout le reste ne l’est pas.

Quatrièmement, il y a la catégorie des animaux morts qui sont impurs. En fait, n’importe quel animal mort autre qu’un animal qui a été tué par le processus sacrificiel devant la porte de la Tente de la Rencontre est impur. Il y a des animaux impurs qui profaneront par leur mort, et il y a des animaux purs qui profaneront les hommes par leur mort, si leur mort n’est pas une mort sacrificielle. Les carcasses sont ce qui contaminent, donc si une personne mange une vache qui vient d’être tuée par un loup, cette personne serait rituellement impure bien qu’elle aurait pu manger la viande si celle-ci avait été sacrifiée à Dieu.

Cinquièmement, animaux qui vivent en myriade. Il y a un peu de mystère, mais cette catégorie inclut des choses comme des souris, des lézards, et la plupart des choses que je passerais volontiers, bien que je puisse facilement les identifier. Je ne sais pas combien d’entre vous ont vu le film « Crier au Loup » mais je l’ai vu une paire de fois et j’ai rigolé tout le temps du film jusqu’à la scène où le gars mange les souris. Il étudie les loups, et il ne comprend pas de quoi ils vivent en hiver quand toutes les choses qu’ils mangent normalement ont disparues. Puis tout d’un coup un jour des quantités de souris apparaissent partout, et l’homme doit décider comment les loups pourraient vivre avec seulement les protéines des souris, alors il cuit un ragoût de souris. Je me rappelle du moment quand il mit sa première cuillerée dans sa bouche et croque les os. Je me suis dit « Impur ! Impur ! » Je peux être d’accord avec ça – je comprends ! Mais apparemment elles sont appelées « myriades » parce qu’elles sont toujours en groupes, et elles semblent faire des mouvements sporadiques, imprévisibles.

Une Définition Générale de Pureté et d’Impureté

Parlons maintenant de pureté et d’impureté juste en termes de généralités. Quelles sont les choses que nous pouvons observer à propos de pureté et d’impureté comme nous les trouvons dans Lévitique 11 ? D’autres remarques viendront quand nous arriverons aux genres différents d’impureté, mais permettez-moi de souligner quelques caractéristiques de pureté et d’impureté.

Premièrement, dans le chapitre 11, la pureté et l’impureté concernent principalement la nourriture. Ils traitent secondairement avec la pureté et l’impureté qui est le résultat d’un contact avec un animal mort, mais il semble que la raison pour laquelle l’animal mort est appelé impur est parce que nous ne pouvons pas le manger. Même un animal pur, un taureau ou un mouton, ne pourrait pas être mangé s’il n’avait pas été tué d’une façon liée à un sacrifice prescrit. Alors, cela a à voir avec la nourriture ou ce qui est touché quand il est mort.

Deuxièmement, la pureté ou l’impureté est une question de catégorie plus que de condition. Quand nous parlons d’être pur, nous parlons généralement de la condition d’une personne. Si nos enfants rentrent impurs, ils ont besoin de se laver, mais ils sont toujours dans la catégorie des enfants. Quand nous lisons dans le journal qu’il y a une voiture à vendre, et qu’elle est nettoyée, pure, cela soi-disant décrit la condition de la voiture, pas sa classification. Pur et impur sont des catégories de classification. Nettoyée, en termes automobiles est une condition, mais en fait ce avec quoi nous traitons ici sont des catégories. Pur est un jugement catégorique. Ce sont tous ces animaux terrestres qui ruminent et ont des sabots fendus, que leurs sabots aient été nettoyés ou non. La catégorie est pure ou la catégorie est impure, selon la classification de la créature qui est à l’esprit.

Troisièmement, la pureté est ce qui est défini par Dieu et déclaré par les prêtres. Pur ou impur est pur ou impur par la définition, et la définition pour les créatures pures et impures est donnée dans le chapitre 11 de Lévitique. C’est déclaré par les prêtres, qui deviendront de plus en plus importants quand nous arriverons aux maladies cutanées. C’est le prêtre qui doit dire, cette personne ou cette maladie est pure ou impure. C’est la définition de Dieu ; c’est la déclaration que les prêtres feront.

Quatrièmement, c’est l’état d’accès à Dieu. Le résultat pratique d’être déclaré impur veut dire que nous devons être retranché. Par exemple, un prêtre dans le chapitre 22 de Lévitique ne peut pas faire son devoir sacerdotal s’il est impur. Il doit attendre jusqu'à ce qu’il soit solennellement pur. Alors quelqu’un d’impur ne peut pas approcher Dieu pendant la vénération normale. Cela restreint la vénération de quelqu’un avec Dieu, et cela restreint la communion d’une personne avec les hommes. C’est la conséquence naturelle de la déclaration d’impureté.

La pureté est d’une façon ou d’une autre liée à la sainteté. Nous disons que « la pureté est proche de la sainteté », mais je ne crois pas que ça soit scriptural. Dans notre salle de bain, nous avons une petite plaque qui dit, « La pureté est pratiquement impossible ! » Ça a du bon sens ! Mais dans Lévitique, la pureté est proche de la sainteté. Quand nous allons à la raison de base pour laquelle les Israélites doivent faire ces distinctions entre pur et impur, c’est parce que Dieu dit, « Soyez saints, car je suis saint ». Pour la première fois dans l’histoire – pour la première fois dans l’Ancien Testament – les hommes et les femmes doivent observer ces distinctions parce que Dieu les a faites. En conséquence, la pureté est liée à la sainteté de Dieu, et Israël doit l’observer à cause de la sainteté de Dieu. Deux fois c’est répété dans ce chapitre. Donc il y a une relation directe entre ce qui est pur et ce qui est saint dans les Ecritures. Ce qui est impur ne pourra jamais être saint. Certaines choses qui sont pures pourraient être consacrées et mises à part comme étant saintes, mais rien de saint est impur ; Seul ce qui est pur peut devenir saint.

Il y a aussi un renforcement ici. Quand nous lisons le chapitre 11, nous commençons avec le sens que celles-ci sont les créatures qui courent sur la terre, et que certaines sont pures et certaines sont impures - celles qui sont pures, ils pouvaient les manger, celles qui étaient impures, ils devaient les éviter. Mais quand on arrive à la catégorie des créatures qui vivent dans les eaux, cela parle de ce qui est répugnant, « … et leurs cadavres vous seront en abomination. » Il y a une sensation dans laquelle les émotions d’une personne doivent coïncider avec celles de Dieu.

Il y a certains genres de nourriture que nous ne pourrions même pas considérer manger. Quand je suis allé voir mes parents récemment, mon Père lisait un livre par un des plus grands auteurs de l’Ouest, et il avait écrit quelques histoires. Je ne sais pas si elles étaient vraies ou non, mais une des histoires que j’avais lues était appelée, « Le Mangeur de chien ». Ce pauvre homme était un trappeur, et il était coincé au milieu de l’hiver dans une cabane sans nourriture. Il avait son chien avec lui. Comme l’homme approchait de la famine, il commença à avoir des rêves terribles qu’il ne voulait pas rêver, mais qui n’arrêter pas de lui venir à l’esprit. Un de ces rêves en était un où il mangeait une soupe de queue de chien. Finalement, le jour arriva quand l’homme se faufila derrière le chien avec une hache, lui coupa la queue, et en fit une soupe. Quelques jours plus tard, le chien revint avec son petit bout de queue, et l’homme partagea sa soupe avec lui, qui sembla penser que c’était bon. Je lis une histoire comme ça et je ne peux m’empêcher de penser que rien ne pourrait être plus répugnant que de manger une soupe de queue de chien.

Il y a le sentiment que les Israélites étaient appelés à détester ce qui était impur. Ce n’était pas assez aux Israélites de dire je peux manger ceci, et je ne peux pas manger cela. C’est plus une question de dire je peux manger ceci, et ces choses que je ne peux pas manger, je déteste. Nous ne pouvons pas vraiment nous associer aux choses impures avant de les détester. Quand Eve vit le fruit défendu, il était appétissant. Elle le regarda comme quelque chose de désirable, pas seulement juste pour regarder, mais quelque chose désirable à manger. Dieu sait bien que si nous regardons quelque chose de désirable, tôt ou tard nous finirons par la manger. C’est seulement quand nous regardons à ça, comme quelque chose terriblement indésirable, que nous ne finirons pas par le manger.

J’arrive très près du point où je vais devoir me mettre au régime, et quand j’y arriverais, je vais devoir commencer à regarder les gâteaux, non seulement comme quelque chose que je ne peux pas manger, mais je vais devoir commencer à les regarder comme un de mes amis les regarde, « pilules de graisse ! » Je ne peux pas les manger. Je vais devoir commencer à les regarder comme la pire des choses au monde. Et c’est ce que les Israélites devaient faire en ce qui concerne les animaux impurs. Ils devaient être répugnants pour eux, détestables, pour qu’ils n’aient même pas l’envie de les manger. Il semblerait que la terminologie de détestable et répugnant ait le même sens.

Les Raisons Pour la Pureté ou l’Impureté

Dieu ne dit jamais à Israël pourquoi quelque chose est pure ou impure. Il ne donne jamais de raison pour la définition de la pureté ou de l’impureté. Pendant des siècles, les hommes ont essayé de donner des raisons pour ces définitions de la pureté et de l’impureté, et le commentaire de Wenham en souligne quatre qui, je pense, sont dignes d’être mentionnées. Pourquoi est-ce qu’une sorte de nourriture est pure et une autre impure ?

Premièrement, l’explication culturelle dit que certaines sortes de créatures étaient utilisées dans les rites et les cérémonies païennes. A cause de l‘association de ces animaux avec l’idolâtrie, Dieu ne pouvait pas les permettre d’être incorporés dans la vénération du Vrai Dieu d’Israël. Par exemple, des os de porcs furent découverts partout dans le Proche-Orient, et ils faisaient partis des rites de sacrifices païens. Apparemment cela était aussi vrai en Egypte. Mais nous devons nous souvenir que parmi les païens, le sacrifice d’un taureau était aussi proéminent. Dieu n’avait pas de problèmes à dire à Israël qu’ils devaient sacrifier un taureau. En d’autres mots, il ne semble pas être que les créatures que Dieu proclama impures étaient toutes les créatures qui étaient impliquées dans les vénérations païennes, et les créatures que Dieu disait étaient pures ne l’étaient pas.

La deuxième explication est appelée l’explication hygiénique. C’est celle que les Chrétiens aiment tant aujourd’hui. La théorie est trouvée dans beaucoup de livres, un desquels est Pas une de ces Maladies. La théorie est que Dieu interdit de manger certains animaux parce que c’était malsain de les manger à cette époque. Ils n’avaient pas de réfrigérateurs ou de fours à micro-ondes ou toutes les choses qui tuent les microbes. Maintenant ça semble être une chose raisonnable, et j’irais jusqu'à dire qu’il pourrait y avoir quelques créatures que Dieu appelle impures qui ne sont pas saines à manger. Mais cette distinction n’a pas non plus de sens, parce que notre Seigneur déclara toutes ces choses pures. Il a fait ça dans un temps quand il n’y avait pas de réfrigérateurs, et quand tous les dangers qui auraient pu être présents avant auraient été présents après sa définition, « Toutes les choses sont maintenant pures ». Donc il ne semble pas que la santé soit le problème concernant la pureté ou l’impureté.

La troisième vue que Wenham suggère est l’interprétation symbolique. Par ces choses que l’homme mange ou ne mange pas, il imite Dieu – c’est-à-dire, il n’y a que certaines choses que Dieu permet d’être offertes comme Offrandes Entièrement Brûlées. Curieusement, la terminologie sacrificielle est utilisée, mais elle est offerte comme nourriture à Dieu. Maintenant, évidemment, Dieu ne mange pas la nourriture, mais elle est le symbolisme utilisé. Donc, si Dieu est sélectif à propos de ce qu’Il mange, c’est-à-dire, qui Lui est sacrifié, les Israélites doivent aussi faire attention à ce qu’ils mangent.

Cela semblerait être partiellement vrai, sinon universellement vrai, que beaucoup des créatures qui sont impures sont des créatures qui doivent manger de la viande et doivent donc verser du sang. Par exemple, dans la catégorie des animaux qui rodent sur la surface de la terre, les félins, n’ont pas de sabots fendus, ils ont des pattes. Ils n’ont pas non plus le genre de dents qui ressemblent à celles des vaches pour mâcher de l’herbe. Ils ont des griffes et des dents acérées parce qu’ils tuent d’autres animaux ; ils versent du sang pour se nourrir. Il semblerait que souvent, bien que pas toujours, les animaux qui sont impurs versent du sang ou sont ceux qui mangent des proies déjà mortes, du genre vautours ou comme ça. Alors, il y a des similitudes là entre ce que les Israélites doivent manger. Il leur est interdit de manger des animaux qui eux-mêmes sacrifient la vie ou consomment d’autres animaux. Alors, les hommes ne mangent que des créatures qui sont elles-mêmes non contaminées par la mort, en ne versant pas de sang de façon sacrificielle. Il est possible qu’il y ait beaucoup d’information symbolique qui devraient être vues ici.

Je pencherais plutôt vers la quatrième réponse, et c’est la définition arbitraire. Pourquoi est-ce que Dieu déclara les porcs impurs et les vaches pures ? Dieu n’expliqua jamais ça, et en regardant les commentaires, nous trouvons que personne ne le sait. Il se peut qu’il n’y ait pas de raison autre que Dieu déclara « pur » ou « impur ». Pensez au choix de Dieu d’Israël comme nation. Il y-a-t il une raison pour laquelle Dieu choisit Israël par opposition aux Cananéens ? A-t-il choisi les Israélites parce qu’ils étaient si purs spirituellement? Ils ne l’étaient pas! Les prophètes rappelaient à Israël qu’ils servaient des dieux étrangers quand ils étaient en Egypte, et ils les emmenèrent avec eux quand ils quittèrent d’Egypte. Etait-ce parce qu’ils étaient puissants et nombreux et qu’ils promettaient, et Dieu voulait joindre l’équipe gagnante ? Non, ils n’étaient rien! Pourquoi Dieu a-t-il choisi Israël et pas une autre nation ? Ce fut uniquement le choix souverain de Dieu. Rien d’autre ! Il n’y avait rien d’intrinsèquement bon ou d’intrinsèquement plus mauvais que n’importe qui d’autre. Dieu fit juste un choix. Il me semble donc, que l’explication arbitraire, bien qu’elle ne puisse pas tout expliquer, donne au moins un sens et marche quand rien d’autre ne marche. C’était juste le choix de Dieu. Dieu dit qu’il choisit Jacob, et qu’Il rejeta Esaü. Pourquoi ? Parce que les choix souverains sont des choix souverains, et ils n’ont pas d’autres raisons. Election est le point que nous voyons dans la pureté et l’impureté, tout comme dans le salut d’Israël.

La Pureté ou l’Impureté dans l’Ancien Testament

Regardons maintenant la pureté et l’impureté dans l’Ancien Testament d’un plus grand point de vue. Si nous regardons les mots « pureté » ou « impureté », nous découvririons qu’ils ne sont trouvés que dans Genèse 7 et 8 – avec Noé. Et ils ne sont seulement trouvés que par rapport aux animaux qui avaient été amenés dans l’arche. Rappelez-vous, il y avait sept animaux de chaque espèce pure. A la fin de Genèse 9, Noé offrit les animaux purs comme sacrifices à Dieu. La distinction entre « pur » et « impur » est bien plus ancienne que la période de Moïse; Cela va jusqu’aux jours de Noé. Noé n’a pas dit à Dieu, « Pur ? Impur ? Qu’est-ce que c’est que ça? » Il savait ce qu’une créature pure était, et il savait ce qu’une créature impure était, et il amena sept spécimens des créatures pures pour qu’il puisse les sacrifier à Dieu.

Noé comprenait déjà que tout ce qui devait être offert à Dieu devait être pur. Alors, la distinction entre pur et impur commença bien plus avant le Livre de Lévitique. Cependant, ce ne fut pas avant Lévitique 4 que la terminologie « pur et d’impur » réapparue suivant Genèse 7 et 8. Elle est maintenant donnée avec plus de substance, et « pur et impur » est appliqué à la vénération d’Israël à Dieu et aux habitudes de manger d’Israël. Alors, il y a un précédent de « pur » et d’ « impur » qui va plus loin que le Livre de Lévitique et de la vie de Moïse.

Des cures pour l’impureté sont énoncées dans Lévitique et dans tout l’Ancien Testament. En particulier, ce qui est intéressant est que comme nous avançons vers la période de fin de l’Ancien Testament et vers la période des prophètes, nous découvrons que ces prophètes commencent à parler de pureté et d’impureté comme quelque chose d’interne plutôt que quelque chose simplement d’externe. Avant, quelque chose d’impur était toujours quelque chose « là-bas » ou quelque chose qui grossissait sur ma peau. Ce n’était pas quelque chose de séparé. Nous trouvons dans le Psaume 19:9,

« Le respect de l'Eternel est pur, »

David dit dans Psaumes 51:12 :

« O Dieu, crée en moi un cœur pur! » 

Maintenant, la pureté devient quelque chose qui est plus interne qu’externe. Ultimement, Dieu dit qu’Il va rendre les Israélites purs, quelque chose qui n’a jamais été possible par le système légal de l’Ancien Testament et son système sacrificiel. Il allait les rendre purs, mais cela allait être fait par la Nouvelle Alliance et la venue du Messie.

Ezéchiel 36:24-27 dit :

« Je vous retirerai des nations, je vous rassemblerai de tous les pays étrangers et je vous ramènerai dans votre pays.

   Je répandrai sur vous une eau pure, afin que vous deveniez purs, je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.

   Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau, j'enlèverai de votre être votre cœur dur comme la pierre et je vous donnerai un cœur de chair.

   Je mettrai en vous mon propre Esprit et je ferai de vous des gens qui vivent selon mes lois et qui obéissent à mes commandements pour les appliquer. »

Même dans les périodes de l’Ancien Testament, les prophètes faisaient remarquer et disaient qu’ultimement la pureté ne pouvait venir que par l’œuvre de Dieu Lui-même. Elle ne peut venir que quand la partie interne de l’homme était transformée, quand il est purifié, et quand il avait un cœur de chair plutôt qu’un cœur de Christ. En d’autres mots, la pureté ne peut venir que par la Nouvelle Alliance et par la venue de Jésus Christ, dont le sang nous purifie de tous les péchés. Les prophètes se réjouissaient de ça.

La Pureté et l’Impureté Dans le Nouveau Testament

Quand nous arrivons au Nouveau Testament, nous découvrons immédiatement que notre Seigneur commence à parler en termes de pureté et d’impureté, et particulièrement au moment où les scribes et les pharisiens se disputaient avec Lui. Dans Marc 7, par exemple, ils débattent si Jésus et Ses disciples peuvent ou non entrer dans une maison et commencer à manger le diner, sans avoir rituellement laver leurs mains. C’était quelque chose que les Juifs avaient ajouté à l’interprétation et au sens de l’Ancien Testament. Ils mettaient plus d’importance sur la pureté qu’il y avait dans leur tradition qu’il y avait dans les Ecritures. Et notre Seigneur dit,

«Ne saisissez-vous pas ce que je veux dire? De tout ce qui vient du dehors et pénètre dans l'homme, rien ne peut le rendre impur.»

Puis Marc ajoute comme entre parenthèses,

« Il déclarait par là même que tous les aliments sont purs.»

Personne vraiment ne comprit les implications de ça avant la mort de Jésus Christ.

La pureté et l’impureté en termes de nourriture était ce qui distinguait un Juif d’un non-Juif. C’est-à-dire, un Juif, pour qu’il ne mange pas les genres de nourriture que Dieu avait interdits, ne pouvait pas manger à la maison d’un non-Juif parce qu’il y allait indubitablement avoir de la contamination. Cela produisit un grand mur de séparation entre les Juifs et les non-Juifs. Cette distinction fut conçue dans l’Ancien Testament, mais elle fut mise de coté dans le Nouveau Testament. Le Livre d’Ephésiens dit que le mur qui séparait les Juifs et les non-Juifs fut abattu – l’animosité qui avait été là avait été annulée, et les Juifs et les non-Juifs avaient été réunis en un seul corps – l’Eglise. Donc, les distinctions qui séparaient les Juifs et les non-Juifs avaient été mises de coté. Ainsi dans Actes 10, Dieu dit dans une vision à Pierre (un Juif juif) qu’Il voulait qu’il mange ces choses que Pierre reconnaissait comme étant impures par la définition de l’Ancien Testament. Et Pierre dit, « Oh non, pas de casse-croute au jambon pour moi ! » Mais Dieu lui dit trois fois,

« ---Ce que Dieu a déclaré pur, ce n'est pas à toi de le considérer comme impur. »

Il prend la définition arbitraire de pur et d’impur. Quelque chose est pur ou impur parce que Dieu le déclare être pur ou impur. Cela veut dire que si Dieu re-déclare que quelque chose qui était impur et maintenant pur, il est pur. Et Pierre a eu des difficultés à comprendre ça.

Quand il reçut finalement le message, il alla à la maison de Corneille, et il mangea son casse-croute jambon/bacon/tomate, et il partagea l’Evangile avec lui. Et ils furent sauvés ! Puis l’église toute entière, qui était en majeure partie juive à cette période, a dû passer par la même difficulté. Et Pierre dut leur rappeler que Dieu ne faisait plus de différence entre Juifs et non-Juifs. Nous voyons ce qui arriva dans Actes 2 – le Saint-Esprit descendit sur les Juifs. Et quand l’Evangile fut prêché au groupe des non –Juifs, le Saint-Esprit descendit sur eux exactement de la même façon. Dieu ne fait pas de différence entre les Chrétiens Juifs et les Chrétiens non-Juifs. Ils ne sont qu’un seul corps !

Et l’église dit, « Oh, Oh ! Alors Dieu ne fait plus de différences ! » Puis le verset suivant dit qu’ils partirent et prêchèrent seulement aux Juifs (Actes 11). Ce ne fut pas avant que quelques braves âmes allèrent partager l’Evangile avec les non-Juifs et qu’ils furent sauvés que nous commençons à avoir une église où il y avait un mélange de croyants juifs et non-juifs. Les distinctions avaient été mises de coté. Donc, il n’est pas bien de maintenir la distinction dans les lois de la nourriture. Et ici Paul a dû voler dans les plumes de Pierre dans Galates 2 parce que Pierre ne s’asseyait que parmi des groupes juifs, et il insinuait aux groupes non juifs que s’ils voulaient faire parti de ce groupe juif, ils devaient agir comme des Juifs. Paul s’invita dans le groupe et dit que c’est non seulement faux, mais que c’etait un reniement et une contradiction de l’Evangile de Jésus Christ. C’est parce que l’Evangile de Jésus Christ non seulement efface la barrière entre les hommes et Dieu, il efface toutes les barrières entre les Juifs et les non-Juifs. Les distinctions ne comptaient plus ! En conséquence les distinctions ne pouvaient être maintenues.

Dans le Nouveau Testament, nous trouvons des chapitres comme Colossiens 2 qui disent que ces pratiques concernant les choses externes n’ont aucune valeur pour vaincre la lutte contre la chair. C’est un problème interne qui est résolu partiellement – non pas un problème externe traité par ces genres de prohibitions. Ils les forcent à se distinguer des autres pays, car ces genres de prohibitions de nourriture voulaient dire qu’un Israélite ne pouvait pas avoir de vraies relations intimes avec un païen parce que l’intimité était créée le plus souvent autour de la table. Si vous ne mangiez pas avec des païens, vous n’aviez pas l’intimité de communion que vous auriez eue autrement. Souvenez-vous que c’est quand ils commencèrent à manger et boire et faire la fête que les Israélites commencèrent à se mélanger avec les Cananéens. Alors, les distinctions de Dieu concernant la nourriture aidaient à maintenir la différence d’Israël comme une nation séparée des non-Juifs, comme une nation dans l’Ancien Testament. Elles les séparaient comme un people. Elles les identifiaient avec Dieu comme Son people. Elles leur rappelaient le principe de l’élection que Dieu était Celui qui définissait ce qui était pur et impur. Cela força les Israélites à être méticuleux dans tout ce qu’ils faisaient parce qu’ils réalisèrent combien il était facile d’être contaminé selon la loi de la pureté et de l’impureté.

Qu’est ce que cela dit au saint du Nouveau Testament ? Quand nous étudons le changement de la loi de Dieu concernant le genre de nourriture, c’est souvent un signal que nous traitons avec un changement de distribution. Il y a des différences avec la façon par laquelle Dieu avait communiqué avec les hommes. Qu’arriva-t-il dans Genèse 1 quand Dieu créa toutes ces créatures, et Il créa l’homme à Sa propre image (Gen. 1:28-29) ?

« Et Dieu dit:
   ---Voici, je vous donne, pour vous en nourrir, toute plante portant sa semence partout sur la terre, et tous les arbres fruitiers portant leur semence.

    Je donne aussi à tout animal vivant sur la terre, aux oiseaux du ciel, à tout animal qui se meut à ras de terre, et à tout être vivant, toute plante verte pour qu'ils s'en nourrissent. »

Quand Dieu commença la création, tout le monde était végétarien, incluant les animaux ! Et dans le chapitre 3 de Genèse, quel fut le test ? Le test fut la nourriture – que vous mangiez ou pas de la nourriture particulière de l’arbre du bien et du mal !

Après que les sacrifices des animaux purs furent fait par Noé (Genèse 8), Dieu bénit Noé et dans Genèse 9:3, Il dit,

« Tout ce qui remue et qui vit vous servira de nourriture au même titre que les légumes et les plantes: je vous donne tout cela.

   Toutefois, vous ne mangerez pas de viande contenant encore sa vie, c'est-à-dire son sang. »

Il y a donc ici un changement d’ordre, car Dieu donne maintenant non seulement les choses vertes comme nourriture, mais Il donna aussi de la viande à manger. Une stipulation était que la viande devait être tuée de telle façon que le sang devait en être égoutté. Puis dans la Loi de Moïse dans Exode et Lévitique, nous voyons des restrictions qui portent sur la façon dont Israël mange.

Dans le Nouveau Testament, quel est le problème principal parmi l’élément important de la forte incrédulité juive ? Il mange sans se laver les mains ; il mange avec les non-Juifs. Il ne maintient pas les distinctions entre pur et impur. Que dit le Nouveau Testament ? Ces choses n’ont plus d’importance ! Romains 14 dit,

« Tout est pur »

C’est parce qu’il y avait une nouvelle période, un nouvel ordre. Cela signifie que Dieu a fait quelque chose de nouveau. Quand Dieu prescrit quelque chose de nouveau à manger, Il le fait en relation avec une alliance ; Il le fait en relation à un changement qui engage Sa relation avec les hommes.

La nourriture est souvent le test aujourd’hui ! Qu’une certaine nourriture soit mangée ou non était un problème critique dans le Nouveau Testament – pas seulement dans la question entre les Juifs et les païens – mais c’était aussi un problème avec les Chrétiens non juifs qui allaient manger à la maison d’un voisin païen. Dans l’Ancien Testament, l’ignorance n’était jamais bénie parce que les offrandes pour le péché et les offrandes de réparation étaient pour des péchés que vous ne saviez pas que vous faisiez à ce moment là. Vous aviez peut-être partagé le repas d’un voisin, mangé ce que vous croyiez être du bœuf, mais découvrez plus tard que c’était du porc. Alors, vous étiez un pécheur, et vous deviez prendre soin du péché. Mais Paul dit, si vous allez à la maison de votre voisin, ne leur demandez pas qu’est-ce qui est au repas. S’ils ne disent pas ce qu’ils servent, ne posait pas de questions. Mangez-le ! Cela n’a pas d’importance ! L’ignorance est bénie ! S’ils vous disent que cela a été sacrifié à une idole, alors là, vous ne pouvez pas le manger parce que manifestement votre voisin pense que c’est important, quoique cela n’ait pas d’importance pour vous.

Quand nous arriverons au Nouveau Testament et à la question qu’un Chrétien puisse ou non manger cette viande, ce n’est pas tout noir ou tout blanc. Ce n’est pas une question de « oui » ou de « non ». C’est une question de croyance personnelle. Le Chrétien peut la manger librement, sachant que Dieu lui a donné toutes choses à manger. Cependant, il y a ceux qui ont d’autres scrupules. S’ils ne peuvent pas la manger en bonne conscience, ils ne devraient pas la manger. Si je peux manger en bonne conscience, mais cela pousse un frère plus faible à manger et à profaner sa conscience, alors, c’est un péché. L’Ancien Testament ne laisse pas de place pour des croyances. Le Nouveau Testament, oui ! C’est le travail de Dieu qui est écrit dans nos cœurs, et c’est le travail du Saint-Esprit en nous qui nous guide quand nous prenons ces genres de décisions.

Conclusion

Il y a deux motivations principales que nous devons souligner dont les saints de l’Ancien Testament firent l’expérience : (1) aimer Dieu et (2) s’aimer les uns les autres. Si les distinctions de Dieu entre « pur » et « impur » sont arbitraires, alors il n’y a aucunes bonnes raisons de Lui obéir excepté qu’Il est Dieu. Nous devons faire un choix. La décision n’est pas basée sur si quelque chose est logique ou pas, mais sur qui Dieu est. C’est comme un jeune homme fréquentant une belle jeune fille, et il découvre qu’elle déteste le petit plat « foi et oignons ». Maintenant, non seulement le jeune homme ne commandera jamais ce plat pour la jeune fille, mais il ne le commandera même pas pour lui-même. Pourquoi ? Parce qu’elle déteste ça. Si Israël devait avoir le même sens d’horreur envers les choses impures, ils devaient commencer par ressentir les choses de la même façon que Dieu les ressentait. A la fin, c’est l’amour d’Israël pour Dieu qui est sur le tapis. Si Dieu pense que quelque chose est impur, s’Il le déteste, alors, je le déteste aussi ! Je me fous qu’il n’y ait pas de raison ! Je me fous s’il ne soit pas sain de le faire. Dieu dit qu’Il détestait ça alors seul ce que Dieu dit est l’important, et c’est ce qu’Il aime, et je vais faire ce qu’Il aime et je vais éviter ce qu’Il déteste

Aimer Dieu ! C’est la raison pour faire toute chose – que les commandements de Dieu soient arbitraires ou pas. Que nous trouvions une raison ou non, si Dieu le déteste, je le déteste ; si Dieu l’aime, je l’aime ! Aimer Dieu est la clef ! Regardant mon voisin croyant, et sachant qu’il est faible, je sais que je peux manger cette viande mais que ça pourrait le faire flancher. Mon amour pour lui triomphe sur mon amour de la nourriture. Mon amour pour mon voisin me dit, « ne le mange pas ». Alors ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas est au fond enraciné dans notre amour pour Dieu et notre amour pour les hommes. Le commandement de l’Ancien Testament est approprié pour la période du Nouveau Testament.

Peu de choses aujourd’hui sont aussi claires et simples que « pur » et « impur ». Des fois, je souhaiterais que cela soit plus facile, pas vous ? Ne souhaiteriez-vous pas que nous puissions dire de chaque choix et chaque décision que vous et moi devons prendre, c’est pur ou c’est impur ? C’est oui ou c’est non. C’est mal ou c’est bien. Je souhaiterais quelque fois que la vie soit si simple, mais la plupart du temps elle ne l’est pas. Cependant, il y a une question pour laquelle c’est juste ça : catégorique, et c’est quand on arrive à notre relation avec Dieu.

Quand on arrive à notre relation avec Dieu, quand on arrive au sujet ou nous passerons l’éternité, c’est un sujet précis, clairement défini. Tous ceux qui sont en Christ sont sauvés, et leurs péchés sont pardonnés. C’est une catégorie. Tous ceux qui font confiance, qui croient en quelque chose d’autre, leurs bonnes œuvres inclues, ne sont pas en Christ. Dans ce sens, notre salut est un oui ou non très précis, une question faire parti ou pas. Tous ceux qui croient en le sang versé de Jésus Christ, versé pour eux, Lui appartiennent. Tous ceux qui croient en quelque chose d’autre ne Lui appartiennent pas ! Simple ! Nous sommes soit avec ou sans Christ.


61 Normally, these messages are manuscripts, and not merely a transcription of the message which was preached. In this case, the manuscript was not completed, so what you will find here is an edited transcript of the sermon, as it was preached. It will therefore not have the footnoting, but perhaps something is better than nothing at all. Bob Deffinbaugh.

62 G. J. Wenham, The International Commentary on the Old Testament (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans, 1979). For references to Wenham’s commentary in this lesson, see “Unclean Animals,” pp. 161-184.

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