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Where the world comes to study the Bible

20. La Sainteté du Mariage (Exode 20:14)

Introduction

Il y a quelques mois, je parlais au téléphone à mon ami John Maurer. Au milieu de la conversation, je lui dis, « John, tu n’aurais pas été très heureux avec moi. J’ai fait quelque chose qui t’aurait fait honte. Devines quoi. » John n’a pas hésité une minute. Il répondit, « Je parie que tu as, encore une fois, utilisé le ciseau à bois Stanley pour gratter les joints de culasse du moteur de ta voiture. »

Pour comprendre la réponse de John, vous devez connaître John. Pour John, mon ciseau à bois Stanley ne devrait servir qu’à ciseler du bois. De ce coté, John est un puriste – je ne le suis pas. Pour moi, mon ciseler du bois Stanley est un instrument très délicat pour gratter le vieux résidu des joints de culasse du moteur d’une voiture. La différence entre John et moi dans ce cas est que John croit que tout devrait être utilisé pour ce qu’il a été créé.

Vous vous demanderez qu’est ce qu’un ciseau à bois a à voir avec le Septième Commandement. En fait, mes différences avec John à propos du bon usage d’un ciseau à bois ont beaucoup à voir avec le commandement, « Tu ne commettras pas d'adultère. » Le principe de ce commandement est celui de la sainteté du mariage. La différence entre John et moi regardant l’usage d’un ciseau à bois est aussi une question de sanctification. Pour John, un ciseau à bois doit être sanctifié – ne doit être utilisé que sur du bois. Pour moi, un ciseau à bois peut être utilisé sur un grand nombre de choses, incluant, si nécessaire, des moteurs automobiles.

Dans toute la Bible, Dieu met de coté, sépare, certaines choses ; Il restreint leurs usages ; Il les sanctifie. Le Mont Sinaï, d’où Dieu parla à Moïse et aux Israélites, fut sanctifié, séparé. Ni homme, ni bête n’était permit de s’approcher de la montagne (Exode 19:12-13,23-24). Les Israélites eux-mêmes furent séparés des Egyptiens et de toutes les autres nations. Nous découvrirons dans notre leçon que le mariage et le sexe sont aussi sanctifié par Dieu. Les résultats de la sainteté du sexe et du mariage sont le sujet de cette leçon.

Notre approche de cette étude sera de considérer les vérités progressivement révélées de Dieu à propos du sexe et du mariage, commençant dans l’Ancien Testament, et puis allant dans le Nouveau Testament. Ensuite, nous essaierons de distiller l’enseignement biblique en quelques principes de guidages. Finalement, nous essayerons de découvrir comment ces principes s’appliquent à notre marche quotidienne chrétienne.

L’Adultère dans l’Ancien Testament

La fondation pour la sainteté du mariage et du sexe est posée tôt dans le Livre de Genèse, où nous rencontrons le premier mariage.

« L'Eternel Dieu dit:
   ---Il n'est pas bon que l'homme soit seul, je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis.

   L'Eternel Dieu, qui avait façonné du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l'homme pour voir comment il les nommerait, afin que tout être vivant porte le nom que l'homme lui donnerait.

   L'homme donna donc un nom à tous les animaux domestiques, à tous les oiseaux du ciel et aux animaux sauvages. Mais il ne trouva pas d'aide qui soit son vis-à-vis.

   Alors l'Eternel Dieu plongea l'homme dans un profond sommeil. Pendant que celui-ci dormait, il prit une de ses côtes et referma la chair à la place.

    Puis l'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena à l'homme.

    Alors l'homme s'écria:
      Voici bien cette fois
      celle qui est
      os de mes os,
      chair de ma chair.
      Elle sera appelée «femme»
      car elle a été prise
      de l'homme.

   C'est pourquoi un homme se séparera de son père et de sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux ne feront plus qu'un. » (Gen. 2:18-24)

Tout comme Dieu donna la vie à toutes Ses créatures dans le premier chapitre de Genèse, maintenant dans le chapitre 2, Il donne une femme à Adam comme épouse. Ce fut Dieu qui joignit Adam et Eve comme mari et femme. Dieu non seulement créa l’homme et la femme, Il créa aussi l’institution du mariage. Il joignit le premier homme et la première femme par le mariage. Cette union demandait que l’homme quitte ses parents42 et s’attache à son épouse. La vieille relation dépendante et soumise de l’enfant à ses parents dut être mise de coté pour que cette unité de mari et femme puisse être établie. Il a séparé cette unité, la distinguant de la première unité enfant-parents. En résumé, il y eut à la fois un départ et un attachement, une séparation et une union. Je crois que l’union sexuelle d’Adam et d’Eve consomma leur union maritale, et ainsi résultant donc en la sainteté d’à la fois le mariage et la relation sexuelle d’Adam et d’Eve. Du tout début de la création, commettre l’adultère fut violer la sainteté du sexe et du mariage.

Le troisième chapitre du Livre de Genèse est aussi important pour notre étude. Quand le premier péché fut commit en participant au « fruit défendu », Dieu prononça des punitions qui étaient appropriées à chacune des parties coupables, ainsi que des conséquences pour toute l’humanité. La chose importante à noter ici est que Dieu promit aussi le salut par la semence de la femme au milieu de la malédiction prononcée sur Satan :

« Je susciterai l'hostilité entre toi-même et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci t'écrasera la tête, et toi, tu lui écraseras le talon. » (Genèse 3:15)

Satan, pour s’en tirer, arriveerait à comprendre qu’il devait déclarer la guerre à la semence de la femme. Nous nous attendrions ainsi à ce qu’il déclare la guerre à l’union maritale, car c’est par l’union maritale que la semence sera préservée et que la semence promise viendra. Nous savons, bien sûr, que notre Seigneur Jésus ne fut pas né de l’union de Marie et Joseph, mais par la conception super naturelle amenée par le Saint-Esprit. Mais la lignée messianique jusqu'à Marie fut préservée par l’union d’un homme et d’une femme, le mariage. Nous pouvons nous attendre à ce que Satan attaque la sainteté du mariage pour déclarer la guerre à la « semence ».

Dans le chapitre 12 de Genèse, plus de révélations à propos du salut de l’homme sont faites illustrant les bénéfices apportés par la semence humaine (et finalement divine) :

« Je ferai de toi l'ancêtre d'une grande nation; je te bénirai, je ferai de toi un homme important et tu deviendras une source de bénédiction pour d'autres.

   Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t'outrageront. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi. » (Gen. 12:2-3)

Dieu dit à Satan, Adam et Eve que le sauveur de l’humanité serait la semence de la femme. Maintenant, Il dit à Abram que les bénédictions qu’Il lui donnera et à toutes les nations viendront par sa semence. A juste quelques versets de l’alliance avec Abraham dans Genèse 12:1-3, Abram met sa semence en danger, du moins de la perspective humaine.

« Une famine survint dans le pays. Alors Abram se rendit en Egypte pour y séjourner quelque temps, car la famine sévissait dans le pays.

  Lorsqu'il approchait de l'Egypte, il dit à Saraï sa femme:
   ---Ecoute, je sais que tu es très belle.

  Quand les Egyptiens te verront, ils se diront: «C'est sa femme.» Ils me tueront et te laisseront en vie.

  Dis-leur donc que tu es ma sœur, pour qu'on me traite bien à cause de toi. Ainsi, grâce à toi, ma vie sera épargnée. » (Genèse 12:10-13)

La requête d’Abram était que Sarai mente, se présentant comme une femme à marier, et ainsi pouvant la mettre dans le lit d’un autre homme pour sauver sa vie à lui. En effet, Abram ne mettait pas seulement en danger les promesses de Dieu et la pureté de sa femme, mais il pavait le chemin, sans le savoir, pour les hommes de commettre l’adultère avec sa femme. Ce n’est pas un des points hauts de la vie d’Abraham.

Il y a d’autres cas d’immoralité sexuelle dans Genèse, mais tournons notre attention vers la brillante lumière du caractère de Joseph, en comparaison de ceux de ses parents proches.43 Joseph était un jeune homme, avec tous les désirs sexuels de n’importe quel mâle en bonne santé. Eloigné de sa famille, peut-être à ne jamais revoir les siens, il aurait était si facile pour lui de succomber aux avances de la femme de son maitre :

« de sorte que la femme de son maître porta les yeux sur lui et lui dit:
   ---Viens coucher avec moi!

   Mais il s'y refusa et lui dit:
   ---Mon maître ne me demande compte de rien dans la maison, il m'a confié tous ses biens.

   Lui-même n'a pas plus d'autorité que moi ici et il ne m'a rien interdit --- excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment commettrais-je un acte aussi abominable et pécherais-je contre Dieu?

   Jour après jour, elle revenait à la charge; mais Joseph ne voulait pas l'écouter, refusant de coucher avec elle et d'être avec elle. » (Gen. 39:7-10)

Cet incident révèle plusieurs vérités importantes :

(1) Joseph savait qu’il ne pouvait pas coucher avec cette femme parce qu’elle était la femme d’un autre homme. Le mariage, comme Joseph le comprenait, était une relation exclusive. Non seulement son maitre ne lui avait pas donné sa femme, il n’aurait pas pu le faire.

(2) Nous pouvons voir par les paroles de Joseph que l’adultère était non seulement mal, mais qu’il comprenait que c’était un péché.

(3) Joseph comprenait que, plus que tout autre, l’adultère était un péché contre Dieu.

(4) Les résultats immédiats des actions de Joseph furent douloureux, mais le résultat ultime fut une bénédiction de Dieu.

C’est dans le contexte de l’histoire d’Israël, décrite dans Genèse que le Septième Commandement fut donné aux Israélites :

« Tu ne commettras pas d'adultère. » (Exode 20:14 ; Deut. 5:18))

De ce que nous avons déjà appris dans Genèse, il est apparent que les Israélites comprenaient ce que l’adultère était et que c’était un péché. Néanmoins, le reste du Pentateuque (le Pentateuque étant les cinq livres de l’Ancien Testament, écris par Moïse) nous fournit beaucoup de détails concernant les péchés sexuels, et les différentes formes de punitions exigées par chacun. Résumons brièvement cette révélation.

Exode 22:16-17 – Un homme qui séduit une jeune fille vierge doit la marier ou payer le prix d’une dot pour une vierge.

Lévitique 18 – Israël doit se distinguer des autres, d’Egypte et de Canaan, en maintenant une pureté sexuelle (vs. 3, 24-30). Avoir une relation avec un parent est interdite (vs. 6-18), ainsi qu’une relation sexuelle illégitime (vs. 19-23). Le péché sexuel souille le peuple (vs. 24-30) ainsi que la terre (vs.25, 27, 28), résultant ainsi par l’expulsion du pays.

Lévitique 20 – Israël ne doit pas jouer « la prostituée » en consultant des mediums ou les devins, mais ils doivent se consacrer au Dieu d’Israël, qui les sanctifie (vs. 6-8). Les péchés sexuels et leurs punitions sont détaillés (vs. 10-21). La sanctification est alors accentuée, pour qu’Israël ne pratique pas l’immoralité des Cananéens devant eux, de peur qu’ils ne soient eux aussi expulsés du pays (vs. 22-27).

Nombres 5 – Un test est donné pour déterminer si une femme a été ou non fidèle à son mari. Les conséquences d’à la fois la culpabilité ou l’innocence sont détaillées (vs. 11-31).

Deutéronome 22 – Quand un homme accuse sa femme de ne pas être vierge quand ils se sont mariés, les parents peuvent montrer le vêtement taché de sang comme preuve de sa pureté. Les conséquences de culpabilité ou d’innocence sont détaillées (vs. 13-21).

Pris dans l’ensemble, je crois que les passages ci-dessus transmettent plusieurs vérités extrêmement importantes, que nous devons prendre un moment pour souligner :

(1) L’adultère est un péché plus sérieux parce que c’est une profanation du mariage. Pendant que la séduction d’une vierge nécessite soit le mariage de la vierge ou le paiement du prix de sa dot au père, l’union sexuelle avec une femme mariée est punissable de mort. Bien que l’union sexuelle illégitime soit un péché, ces unions qui profanent un mariage sont prises plus au sérieux. La raison semble être uniquement parce que Dieu a sanctifié le mariage et le péché sexuel l’a profané.

(2) L’impureté sexuelle souille les deux personnes impliquées et la terre. Lévitique 18 et 20 accentue la nature déshonorante de l’adultère et prévient que la pratique de tels péchés souille la terre et résultera par l’expulsion du pays, tout comme les Cananéens furent expulsés (Lév. 18:24-30 ; 20:22-26).

(3) Les termes faisant référence à l’adultère et à l’immoralité sexuelle ne sont pas utilisés littéralement, en ce qui concerne l’infidélité d’Israël à Dieu.

« J'en ferai de même de ceux qui consultent les médiums et les devins pour se prostituer à eux: je me retournerai contre eux et je les retrancherai de leur peuple. » (Lév. 20:6)

C’est un point que les prophètes de l’Ancien Testament ramèneront sur le tapis et sur lequel ils s’étendront plus tard.

La distinction douteuse pour le cas d’adultere le plus connu devrait aller à David qui pecha en couchant avec Bath-Chéba, la femme d’Urie:

« Au printemps suivant, à l'époque où les rois ont coutume de partir en guerre, David envoya Joab et ses officiers en campagne à la tête de toute l'armée d'Israël. Ils ravagèrent le pays des Ammonites et mirent le siège devant Rabba, leur capitale. David était resté à Jérusalem.

  Or, vers le soir, après avoir fait la sieste, David se leva et alla se promener sur le toit en terrasse de son palais. De là, il aperçut une femme qui se baignait; cette femme était très belle.

  David fit demander qui elle était, et on lui dit:
   ---C'est Bath-Chéba, la fille d'Eliam, l'épouse d'Urie le Hittite.

  David envoya des messagers la chercher. Elle se rendit chez lui, et il s'unit à elle. Elle venait de se purifier de ses règles. Puis elle retourna dans sa maison.

  Mais voici qu'elle se trouva enceinte et envoya dire à David:
   ---J'attends un enfant.

    Alors David fit parvenir à Joab l'ordre de lui envoyer Urie le Hittite. Joab donna ordre à celui-ci de rejoindre le roi.

   Urie se présenta à David qui lui demanda des nouvelles de Joab, de l'armée et du déroulement des opérations.

   Puis David lui dit:
   ---Maintenant, rentre chez toi et repose-toi!
   Dès qu'il fut sorti du palais, le roi lui fit porter un présent.

   Mais Urie ne rentra pas dans sa maison: il se coucha à l'entrée du palais royal en compagnie des gardes de son seigneur.

   On vint dire à David qu'Urie n'était pas rentré chez lui. Le roi le fit appeler et lui demanda:
   ---Voyons, tu reviens après une longue absence, pourquoi n'es-tu pas rentré chez toi?

   Urie lui répondit:
   ---Le coffre sacré, Israël et Juda logent sous des tentes, mon général Joab et ses officiers couchent en rase campagne, et moi, j'irais dans ma maison pour manger, pour boire et pour coucher avec ma femme! Aussi vrai que tu es vivant, je te jure que je ne ferai jamais pareille chose.

   David lui dit:
   ---Reste encore ici aujourd'hui, demain je te laisserai repartir.
   Urie resta donc à Jérusalem ce jour-là et le lendemain.

   David l'invita à manger chez lui. Il le fit boire jusqu'à l'enivrer. Mais le soir, Urie alla quand même se coucher avec les gardes de son seigneur et ne rentra pas chez lui. » (2 Samuel 11:1-13)

Dans ces versets, le péché de David contraste du contexte historique de la dévotion et la discipline d’Urie. Remarquez ces points de contraste :

(1) La dévotion militaire d’Urie au front est comparée à la complaisance de David, qui n’a même pas été à la bataille.

(2) Pendant que David profitait de tout le luxe du palais, Urie refusa d’en jouir alors même il y fut poussé.

(3) Pendant que David savourait l’intimité sexuelle avec Bath-Chéba, bien qu’interdite, Urie refusa un tel plaisir, bien que légitime et encouragé par le roi.

(4) Alors qu’Urie était disposé à donner sa vie pour le roi et la patrie, David était prêt à prendre la vie d’Urie pour sauver sa réputation et pour satisfaire ses propres désirs sexuels.

(5) Bien que David ait beaucoup d’épouses, il était disposé à prendre la seule femme qu’Urie avait.

(6) Alors que David était de la semence choisie, Urie n’était qu’un Hittite. Urie était un Cananéen, mais un bon, alors que David, l’Israélite, agit comme un sauvage.

Les Ecritures nous disent franchement que le péché sexuel peut être la source d’autres péchés. Il peut émousser l’esprit, comme le vin, rendant une personne insensible à la réalité (Osée 4:11-12). Ici, l’immoralité de David conduisit au péché de meurtre. Le péché sexuel est aussi lié à l’apostasie religieuse (Nombres 25:1-9).

Les prophètes de l’Ancien Testament reprennent les thèmes déjà développés dans le Pentateuque. L’immoralité sexuelle d’Israël a profané le peuple et la terre, et nécessita leur expulsion du pays. L’adultère spirituel est aussi devenu exubérant, et est condamné. Le jugement attend cette nation, qui ressemble à une prostituée. Sa restauration est décrite comme un mariage entre Dieu et Sa promise.

« Avec cela pourrais-je encore te pardonner?
      Tes enfants m'ont abandonné
      et ils prêtent serment par ce qui n'est pas Dieu.
      Moi, je les ai comblés et ils sont adultères;
      ils vont en foule aux maisons des prostituées.

   Ce sont des étalons bien repus et pleins de désirs,
      et chacun d'eux hennit après la femme du prochain.

   Ne dois-je pas intervenir contre des gens pareils,
      demande l'Eternel,
      et payer en retour une telle nation? » (Jérémie 5:7-9)

« J'ai vu tes adultères et tes hennissements,
      tes prostitutions exécrables,
      tes idoles abominables
      sur toutes les hauteurs, dans la campagne.
      Malheur à toi, Jérusalem!
      Jusqu’à quand resteras-tu impure? » (Jérémie 13:27)

« C'est pourquoi je viendrai reprendre
      mon blé au temps de la moisson,
      mon vin au temps de la vendange,
      je leur retirerai ma laine avec mon lin
      dont elle s'habillait.

    Mais maintenant, je vais découvrir son intimité
      aux yeux de ses amants.
      Et nul ne la délivrera de mon emprise. » (Osée 2:11-12)

« pour s'adonner à la prostitution ainsi qu'au vin.
      Alors le vin nouveau leur a fait perdre la raison.

   Ce sont ses dieux de bois que mon peuple consulte,
      et voilà que c'est son bâton qui lui répond.
      Car un vent de prostitution les fait errer,
      ils s'égarent loin de leur Dieu en se prostituant. » (Osée 4:11-12)

Ainsi, parce qu’Israël pratiquait les mêmes péchés que les Cananéens, qui vivaient dans le pays avant eux, ils furent expulsés du pays, tout comme leurs prédécesseurs, et tout comme Dieu les avait avertis :

« Ne vous rendez pas impurs par une de ces pratiques; c'est en s'y adonnant que les nations que je vais déposséder en votre faveur se rendent impures.

   Le pays entier a été souillé, et je vais intervenir pour punir sa faute, et le pays vomira ses habitants.

   Vous, au contraire, vous obéirez à mes lois et à mes ordonnances et vous ne commettrez aucun de ces actes abominables, ni l'autochtone, ni l'étranger qui réside au milieu de vous.

   Car toutes ces abominations ont été commises par les hommes du pays qui y ont séjourné avant vous, et le pays en a été souillé.

   Craignez donc qu'il ne vous vomisse, vous aussi, si vous le souillez, comme il va vomir la nation qui vous a précédés.

   Car tous ceux qui commettront l'un ou l'autre de ces actes abominables seront retranchés de leur peuple.

   Vous obéirez donc à mes commandements, et vous ne suivrez aucune des coutumes abominables que l'on pratiquait avant vous; vous ne vous rendrez pas impurs par elles. Je suis l'Eternel, votre Dieu. » (Lév. 18:24-30)

« Vous obéirez à toutes mes ordonnances et à toutes mes lois et vous les appliquerez. Ainsi le pays où je vous mène pour que vous vous y installiez ne vous vomira pas.

   Vous ne suivrez pas les coutumes des nations que je vais chasser devant vous; car c'est parce qu'elles ont commis toutes ces actions que je les ai prises en aversion.

   Aussi, je vous ai dit: C'est vous qui posséderez leur pays; je vous le donnerai à posséder; c'est un pays ruisselant de lait et de miel. Je suis l'Eternel, votre Dieu, qui vous ai mis à part des autres peuples.

   Faites donc la différence entre les bêtes pures et celles qui sont impures, entre les oiseaux purs et les oiseaux impurs, et ne vous rendez pas vous-mêmes impurs par des bêtes, des oiseaux et tout ce qui se meut à ras de terre, que j'ai mis de côté comme impurs.

   Vous serez saints pour moi, car moi, l'Eternel, je suis saint et je vous ai mis à part des autres peuples pour que vous m'apparteniez.

   Un homme ou une femme qui évoque les esprits ou qui pratique la divination, doit être mis à mort à coups de pierres; ils porteront seuls la responsabilité de leur mort. » (Lév. 20:22-27)

L’Adultère dans le Nouveau Testament

Jésus n’avait pas autant à dire à propos de l’adultère et de l’immoralité sexuelle que les apôtres. De plus Il pourrait même sembler être plus indulgent sur ceux coupables d’immoralité. Cela pourrait être la conclusion à laquelle quelqu’un pourrait arriver en lisant le chapitre 4 de Jean, où Jésus parla à la femme immorale près du puits ou en lisant le chapitre 8 de Jean, où Jésus refusa de lapider la femme prise en flagrant délit d’adultère. Il y a plusieurs raisons pour la différence de l’accentuation de notre Seigneur à celle de l’Ancien Testament, qui condamnait l’adultère et demandait la peine de mort.

(1) Jésus était venu pour endurer la punition de tous les pécheurs, et ainsi Il n’est pas venu pour condamner les gens, mais pour offrir le salut à tout le monde (Jean 3:16-17). Lors de Sa deuxième venue, Il jugera les mauvaises gens.

(2) Jésus parlait à une audience juive, alors que les apôtres s’adressaient aux non Juifs. Le judaïsme condamnait l’adultère et l’immoralité sexuelle, comme cela peut être vu dans le chapitre 8 de Jean. Les non Juifs étaient plus comme les Cananéens des temps de l’Ancien Testament – ils étaient distinctement païens dans leur conduite sexuelle et leurs valeurs. Ainsi, il n’était pas nécessaire pour notre Seigneur de s’éterniser sur le fait d’être coupable d’immoralité sexuelle, puisque les Juifs de Son temps étaient d’accord avec Lui sur ce point.

(3) Les chefs religieux juifs se sentaient fiers d’eux-mêmes parce qu’ils ne pratiquaient pas cette forme de péché, mais ils étaient coupables d’autres péchés, des péchés plus subtils, qui étaient plus socialement acceptés. Ceux qui étaient immoraux sexuellement, tel que la femme prise en flagrant délit d’adultère, reconnaissaient honnêtement leur péché, mais les scribes et les pharisiens étaient des hypocrites, refusant de reconnaître leur propre hypocrisie. Donc Jésus se concentrait sur ces péchés qui étaient plus subtils, et qui étaient plus caractéristiques de la direction religieuse d’Israël.

Si ces chefs Juifs condamnaient les péchés qui étaient ouvertement de mauvaises actions, Jésus choisit de se concentrer sur ces péchés caches qui étaient les attitudes. Ainsi, dans les Evangiles nous voyons comment notre Seigneur poussa au-delà de l’action de l’adultère, à l’attitude pécheresse de l’adultère :

« ---Vous avez appris qu'il a été dit: «Tu ne commettras pas d'adultère

   Eh bien, moi je vous dis: Si quelqu'un jette sur une femme un regard chargé de désir, il a déjà commis adultère avec elle dans son cœur.

   Par conséquent, si ton oeil droit te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-le au loin, car il vaut mieux pour toi perdre un de tes organes que de voir ton corps entier précipité en enfer.

   Si ta main droite te fait tomber dans le péché, coupe-la et jette-la au loin. Il vaut mieux pour toi perdre un de tes membres que de voir tout ton corps jeté en enfer.

   ---Il a aussi été dit: «Si quelqu'un divorce d'avec sa femme, il doit le lui signifier par une déclaration écrite

   Eh bien, moi, je vous dis: Celui qui divorce d'avec sa femme --- sauf en cas d'immoralité sexuelle --- l'expose à devenir adultère, et celui qui épouse une femme divorcée commet lui-même un adultère. » (Matt. 5:27-32)

« Car, c'est du cœur que proviennent les mauvaises pensées qui mènent au meurtre, à l'adultère, à l'immoralité, au vol, aux faux témoignages, aux blasphèmes. » (Matt. 15:19)

« Eh bien, moi, je vous dis: Celui qui divorce d'avec sa femme --- sauf en cas d'immoralité sexuelle --- l'expose à devenir adultère » (Matt. 5:32)

Ces trois textes nous fournissent l’essence de l’enseignement de notre Seigneur sur l’adultère et l’immoralité sexuelle. Considérons brièvement les vérités importantes que notre Seigneur enseigna sur le sexe et le mariage.

(1) Jésus enseigne ici que bien qu’une personne doive d’observer la Loi à la lettre, il/elle doive toujours la garder à l’esprit. Les scribes et les pharisiens légalistes limitaient l’application de la Loi à seulement l’appliquer littéralement. Ils croyaient ainsi qu’il était mal pour une personne de commettre l’adultère, mais que c’était tout à fait normal pour un homme de regarder une femme avec des pensées adultères. Jésus enseigna que les scribes et les pharisiens ne prenaient pas la Loi assez au sérieux, ne l’appliquaient pas assez loin. Ce n’était pas seulement mal de commettre un meurtre, c’était mal de penser d’une autre personne comme étant si inutile que le monde serait une meilleure place sans eux (voulant dire, les haïssant). La haine est une attitude qui mène au meurtre, tout comme le désir sexuel mène à l’adultère.

(2) Jésus enseigne ici que les tentations précèdent les actions (Jacques 1:13-15). Il n’enseigne pas nécessairement que la tentation est aussi mal que les actions. Du point de vue des dommages faits aux hommes, les actions sont plus sérieuses. (C’est mieux pour la société qu’un homme ne pense qu’à commettre un meurtre plutôt qu’il ne prenne une vie). Du point de vue de nos péchés contre Dieu, les tentations et les actions sont toutes les deux une rébellion contre Lui.

(3) La façon d’observer complètement le Septième Commandement est de regarder le péché sexuel comme étant si sérieux (accablant) que nous sommes disposés à prendre toutes les mesures nécessaires pour l’empêcher. Nous devons commencer par comprendre qu’arracher des yeux et couper des mains ne guérira pas le péché ou ne nous assurera pas d’observer le Septième (ou tout autre) Commandement. Cependant, les mains et les yeux précipitent les causes de l’immoralité. Les stimulations visuelles et sensorielles (le toucher) sont souvent le prélude à l’immoralité. Ayant dit ça, remarquons que les yeux et les mains sont des membres précieux du corps. Enlever l’un ou l’autre est une action drastique (comme par exemple, quelqu’un ferait dans le cas d’un cancer). Si une personne était si sérieuse qu’elle serait disposée à arracher un œil ou à couper une main, alors l’attitude de cette personne serait la même en ce qui concerne l’adultère. Notre Seigneur nous enseigne que nous devons, contrairement à notre société, prendre le péché sexuel très au sérieux. Quand nous sommes disposés à faire tout ce qu’il faut pour éviter un péché, nous ferons probablement ce qui est nécessaire pour l’éviter.

(4) L’adultère est un viol de l’union du mariage. Il est important que notre Seigneur commença en parlant de l’adultère, mais aussi qu’Il suivit presque immédiatement avec le sujet du divorce. Il est aussi important qu’Il enseigna que les divorces causent l’adultère, excepté dans le cas où le divorce est basé sur un adultère préalable. La conclusion est assez claire : puisque l’union sexuelle joint un homme et une femme en mariage, l’adultère profane cette union. Ainsi, quand un divorce est accordé à cause d’adultère, un mariage plus tard de la part de la partie innocente (voulant dire, celle non coupable d’adultère) n’est pas vue comme étant adultère.

Il est important pour moi d’être clair sur ce que je dis là. Premièrement, je crois qu’un Chrétien a le droit de divorcer un époux(se) dans le cas d’adultère, mais ce n’est jamais son devoir, et rarement est-ce demandé par Dieu. Je ne pense pas que cela soit correct de conclure que l’adultère résilie un mariage, pas plus qu’il soit correct de conclure que le péché résilie notre salut. Ainsi, une personne devrait faire attention de ne pas penser ou dire que puisque l’adultère est un péché contre le mariage, c’est la raison pour laquelle le mariage est, en fait, rompu.

(5) Le divorce cause l’adultère. Combien de fois avons-nous entendu dire que l’adultère brise l’union du mariage, voulant dire, l’adultère (légitimement) cause le divorce ? Notre culture croit qu’obtenir un certificat de divorce rend l’adultère légitime. Notre Seigneur nous enseigne ici que le divorce cause l’adultère. Selon Matthieu 19:9, si une personne divorce une autre (à moins que le divorce soit basé sur l’immoralité de l’autre partie), cette personne commet l’adultère. La supposition ici est que le divorce est obtenu pour marier une autre personne. De plus, celle qui divorce leur époux(se) leur causent de commettre l’adultère, puisqu’un remariage est assumé. Laissons ceux qui considéreraient le divorce une option, réfléchir sérieusement aux conséquences de leurs actions en accordance avec les paroles de notre Seigneur ici. Laissons ceux qui sont déjà divorcés et remariés se souvenir que le divorce et l’immoralité (comme tous les autres péchés, excepté l’incrédulité) n’est pas un péché impardonnable. Laissons ceux qui pensent que c’est une occasion ou une excuse pour pécher lire le chapitre 6 de Romains très attentivement.

Quand nous quittons les Evangiles du Nouveau Testament et arrivons aux épitres, il y a un changement que nous devrions reconnaître et apprécier. Premièrement, nous allons de la culture juive à la culture païenne. La religion païenne entremêle souvent l’immoralité sexuelle avec sa « vénération ». Nous nous attendrions donc à trouver quelques révélations spécifiques sur le sujet de l’adultère et des péchés sexuels dans les épitres. Deuxièmement, nous allons de la dispense de l’Ancien Testament (centrée autour de la nation d’Israël) à la dispense du Nouveau Testament (centrée autour d’une église en majeure partie païenne). La conduite sexuelle d’Israël les a séparés des Egyptiens et des Cananéens. Elle assure aussi l’intégrité de la maison et de la semence vertueuse, par laquelle le Rédempteur arrivera. Ce fut maintenant réalisé. Qu’est-ce qui fait que la pureté sexuelle soit si importante pour le saint du Nouveau Testament qui n’est pas un Israélite, mais seulement un membre de l’église, le corps du Christ ? C’est ce que nous allons chercher à apprendre des écritures des apôtres dans le Nouveau Testament.

L’apôtre Paul a le plus à dire des apôtres sur le sujet de la pureté sexuelle. Dans le Livre de 1 Corinthiens, il se concentre sur l’union sexuelle illicite et sa relation avec l’union du croyant avec Christ :

« Ignorez-vous que vos corps sont des membres du Christ? Vais-je donc arracher les membres du Christ pour en faire ceux d'une prostituée? Sûrement pas!

   Ou bien, ignorez-vous qu'un homme qui s'unit à une prostituée devient un seul corps avec elle? Car il est écrit: Les deux ne feront plus qu'un.

   Mais celui qui s'unit au Seigneur devient, lui, un seul esprit avec lui.

   C'est pourquoi, fuyez les unions illégitimes. Tous les autres péchés qu'un homme peut commettre n'impliquent pas intégralement son corps, mais celui qui se livre à la débauche pèche contre son propre corps.

   Ou bien encore, ignorez-vous que votre corps est le temple même du Saint-Esprit qui vous a été donné par Dieu et qui, maintenant, demeure en vous? Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes.

   Car vous avez été rachetés à grand prix. Honorez donc Dieu dans votre corps. » (1 Cor. 6:15-20)

A travers les Ecritures, à la fois Ancien Testament (Gen. 39:9 ; 2 Samuel 12:13 ; Ps. 51:4) et le Nouveau, l’adultère est, avant tout, un péché contre Dieu. De la perspective de l’Ancien Testament, l’adultère est un viol de la sainteté du mariage, que Dieu a établit, et que la Loi cherchait à maintenir. Les paroles de Paul dans le chapitre 6 de 1 Corinthiens vont bien plus loin, montrant les implications de l’union sexuelle d’un Chrétien avec une prostituée. Quand quelqu’un vient à croire en Christ, quand il est re-né, cette personne devient un (1) avec Christ. Ainsi, tout ce que cette personne fait, elle le fait en union avec Christ.

Une relation sexuelle avec une prostituée, contrairement aux avis populaires, n’est pas une affaire désinvolte, c’est aussi une union. En fait, dans le verset 16, Paul dit une phrase d’importance monumentale. Il égale l’union sexuelle à l’union maritale. Quand quelqu’un s’engage dans une relation sexuelle, Paul raisonne, il s’engage dans une relation maritale. Pour un Chrétien, avoir une relation sexuelle avec une prostituée risque deux relations : sa relation avec Christ et celle avec la prostituée. Tout comme personne ne peut avoir deux maitres, personne ne peut avoir deux relations – une avec Christ, et l’autre avec une prostituée. Le péché sexuel a des conséquences théologiques très sérieuses.

Dans le chapitre 5 d’Ephésiens, Paul se concentre sur la relation entre le mari chrétien et sa femme, et la façon dont elle décrit une vérité spirituelle importante au monde :

« Voilà comment chaque mari doit aimer sa femme comme si elle était son propre corps: ainsi celui qui aime sa femme s'aime lui-même.

   Car personne n'a jamais haï sa propre chair; au contraire, chacun la nourrit et l'entoure de soins, comme le Christ le fait pour l'Eglise,

   parce que nous sommes les membres de son corps.

   C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme et les deux ne seront plus qu'une seule chair.

   Il y a là un grand mystère: je parle de ce que je viens de dire au sujet du Christ et de l'Eglise. » (Ephésiens 5:28-32)

Bien que je n’aie cité qu’une portion de ce paragraphe important (22-33), le point important à reconnaître ici est que la relation du mari chrétien avec sa femme doit être une réflexion de la relation de Jésus Christ avec Son église.

Finalement, la pureté sexuelle est extrêmement importante dans la vie chrétienne parce qu’elle est directement liée à la sanctification :

« Ce que Dieu veut, c'est que vous meniez une vie sainte: que vous vous absteniez de toute immoralité;

   que chacun de vous sache gagner une parfaite maîtrise de son corps[a] pour vivre dans la sainteté et l'honneur,

   sans se laisser dominer par des passions déréglées, comme le font les païens qui ne connaissent pas Dieu[b].

   Qu'ainsi personne ne cause du tort à son frère dans ce domaine en portant atteinte à ses droits. Dieu, en effet, fait justice de toute faute de ce genre: nous vous l'avons déjà dit et nous vous en avons avertis.

   Car Dieu ne nous a pas appelés à nous adonner à des pratiques dégradantes mais à vivre d'une manière sainte.

   Celui donc qui rejette cet enseignement rejette, non pas un homme, mais Dieu qui vous donne son Esprit Saint. » (1 Thess. 4:3-8)

« Cependant, le solide fondement posé par Dieu demeure; il porte, en guise de sceau, les inscriptions suivantes: Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent et «Qu'il se détourne du mal, celui qui affirme qu'il appartient au Seigneur».

   Dans une grande maison, il n'y a pas seulement des vases d'or et d'argent, il y en a aussi en bois et en terre cuite. Les premiers sont réservés aux grandes occasions. Les autres sont destinés à l'usage courant.

   Eh bien, si quelqu'un se garde pur de tout ce dont j'ai parlé, il sera un vase destiné à un noble usage, purifié, utile à son propriétaire, disponible pour toutes sortes d'œuvres bonnes.

   Fuis les passions qui peuvent assaillir un jeune homme. Fais tous tes efforts pour cultiver la foi, l'amour et la paix avec tous ceux qui font appel au Seigneur d'un cœur pur.» (2 Tim. 2:19-22)

Dans le chapitre 4 de 1 Thessaloniciens, Paul dit que la volonté de Dieu pour nous est d’être sanctifiés. Puis immédiatement, il tourne vers notre sanctification, la liant à notre conduite sexuelle. Notre sanctification ne peut être exprimée ou réalisée séparément d’un changement radical dans notre conduite sexuelle – c’est à dire, un changement radical dans la façon dont nous nous conduisons sexuellement, comparé à notre conduite préalable et celle du monde païen autour de nous.

Dans le chapitre 2 de 2 Timothée, l’instruction de Paul est plus générale, mais toujours droite au but, sur la moralité sexuelle. Sanctification signifie mettre quelque chose à part pour un usage spécial. Sanctification signifie pureté, l’absence de ce qui est sale. Et Paul dit, que cela veut dire pour Timothée, l’abandon de désires juvéniles, qui incluent certainement la conduite sexuelle et les passions illicites.

Quand nous arrivons à notre dernier texte, nous bouclons le cercle :

« Que chacun respecte le mariage et que les époux restent fidèles l'un à l'autre, car Dieu jugera les débauchés et les adultères. » (Hébreux 13:4)

L’union de mariage que Dieu a établie, Dieu l’a aussi sanctifiée. La pureté sexuelle commence avec avoir un grand respect pour ce que Dieu a donné – mariage, et celui que Dieu a donné – notre conjoint. Quand nous honorons le mariage, nous ferons tout pour que le lit du mariage, la bénédiction de l’union sexuelle, reste pûr, contrairement à l’union sexuelle en dehors du mariage, qui dégrade.

Conclusion

Nous pouvons voir, qu’à travers la Bible, le plaisir du sexe est limité au mariage, et à ce qui est compatible avec notre position et invitation par Christ. Concluons en cherchant à isoler les principes qui soulignent et gouvernent la purete sexuelle, et quelques-uns des résultats pratiques de ces principes.

(1) Le principe de la sanctification. La sanctification est un des grands principes de la Bible, dans l’Ancien ou le Nouveau Testament. La sanctification était, par exemple, le premier grand test que l’homme rata dans le Jardin d’Eden. Certains ont essayé de montrer que le péché commit dans le Jardin d’Eden était un péché sexuel. Je pense qu’il n’y a que très peu d’évidences pour cette conclusion. Cependant, je crois que le premier péché est similaire à celui de l’adultère, et ainsi, très instructif. Considérez, pour un moment, comment ce « fruit défendu » (quoi qu’il ait pu être) est similaire au « fruit défendu » du sexe illicite.

Dans les deux cas, le « fruit défendu » est très désirable. Je trouve très intéressant que le fruit de cet arbre du choix entre le bien et le mal soit bon, comme tout ce que Dieu créa (Genèse 1:11-12,31). Plus que ça, il était très désirable :

« L'Eternel Dieu fit pousser du sol toutes sortes d'arbres d'aspect agréable portant des fruits délicieux, et il mit l'arbre de la vie au milieu du jardin. Il y plaça aussi l'arbre du choix entre le bien et le mal. » (Genèse 2:9)

Alors il n’est pas étonnant qu’Eve fut séduite par le « fruit défendu » :

« Alors la femme vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea. » (Genèse 3:6)

Dans les deux cas, le « fruit défendu » est disponible. Tout comme Dieu plaça le « fruit défendu » à la vue et à la portée d’Adam et d’Eve, le « fruit défendu » de l’immoralité sexuelle est visible et disponible.

Dans les deux cas, le « fruit défendu » est interdit. Tout comme Dieu avait clairement interdit de consommer le « fruit défendu » dans le Jardin, Il a clairement interdit le « fruit » de l’impureté sexuelle.

Dans les deux cas, consommer le « fruit défendu » amène des résultats désastreux. Satan fit de grandes promesses à propos des bénéfices s’ils consommaient le fruit de cet arbre, mais il oublia de dire le reste. Immenses furent les conséquences. Le péché entra dans la race humaine et l’histoire humaine, et les conséquences sont évidentes tout autour de nous. Les plaisirs du péché sexuel sont aussi grandement proclamés, mais le prix pour l’immoralité est extrêmement cher (Proverbes 2:16-22).

Le « fruit défendu » n’était pas défendu  parce qu’il était naturellement mauvais. Il n’était pas moche, il n’avait pas une mauvaise saveur. En fait, il n’était pas mauvais du tout. Rappelez-vous que Dieu l’avait créé, et que tout ce qu’Il avait fait était bon. Le fruit défendu était défendu non pas à cause de caractéristiques maléfiques du fruit lui-même, mais parce que Dieu le « sanctifia » ou l’avait mit de coté. Il n’avait pas permit à l‘homme de l’utiliser.

La sanctification fut donc le premier test que Dieu donna à l’humanité et ce fut ce test que l’homme rata. Alors, pas étonnant que Dieu ait tant à enseigner à l’homme à propos de la sanctification dans la Bible.

Abraham, et sa semence, est mis à part du reste de l’humanité, et par lui le Messie viendra et apportera des bénédictions et le salut à toutes les nations. La nation d’Israël reste séparée des autres nations par son séjour en Egypte, et au temps des fléaux, les Israélites sont distingués des Egyptiens. L’alliance que Dieu avait faite avec Israël au mont Sinaï était un autre moyen de sanctifier Son peuple, pour être une nation sainte :

««Vous avez vu vous-mêmes comment j'ai traité les Egyptiens et comment je vous ai portés comme sur des ailes d'aigles pour vous faire venir jusqu'à moi.

    Maintenant, si vous m'obéissez et si vous restez fidèles à mon alliance, vous serez pour moi un peuple précieux parmi tous les peuples, bien que toute la terre m'appartienne.

    Mais vous, vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte.»» (Exode 19:4-6a)

Pour jouer son rôle de nation sainte, Israël dut être séparé, sanctifié, différent des autres nations. Ces distinctions sont détaillées dans la Loi, et une de ces distinctions est celle du maintien de la sainteté sexuelle et maritale.

Le Nouveau Testament décrit une image très similaire. Ici, l’église est la « fiancée de Christ », avec la responsabilité d’illustrer la relation de Christ avec Son église (Ephésiens 5:22-33). Pour faire ceci, les Chrétiens doivent être saints, sanctifiés, tout comme Dieu est saint (1 Pierre 1:14-16). La vie chrétienne implique donc faire beaucoup de distinctions, puis les vivre. Nous devons distinguer entre la vérité et le mensonge, entre bon et mauvais, entre sainteté et perversité. Nous devons même distinguer entre ce qui est personnellement permit et ce qui est personnellement bénéficial (1 Cor. 6:12). De plus, il doit y avoir une distinction faite entre ce qui est personnellement permit et ce qui est préjudiciable aux autres (1 Cor. 8-10).

Les différences entre saint et impie, pur et impur sont cruciales. Dans une vision divine, Dieu dit à Pierre,

« ---Ce que Dieu a déclaré pur, ce n'est pas à toi de le considérer comme impur. » (Actes 10:15)

Des fois, nous sommes tentés de penser que ce que Dieu a appelé pur est vraiment impur (comme ce fut le cas de Pierre ; aussi 1 Tim. 4:1-5). D’autres fois, nous sommes tentés d’appeler « pur » ce que Dieu a appelé « impur ». Une des décisions les plus importantes que le Chrétien puisse prendre est de distinguer correctement entre saint et impie – voir ce que Dieu a sanctifié et ce qu’Il n’a pas sanctifié. La sanctification est donc un des plus grands principes, gouvernant et guidant, de la Parole de Dieu.

(2) La sainteté du mariage. Si nous avons accepté le principe de la sanctification en général, nous devons alors le voir dans les détails de notre expérience chrétienne. Un de ces détails est celui du mariage. Le mariage, par un décret de Dieu, est sanctifié, c’est une relation qui est séparée et limitée. Si le péché d’adultère est traité si sévèrement c’est parce que c’est une violation de la sainteté du mariage que Dieu a ordonnée et mis de coté.

La sainteté du mariage est indiquée par la déclaration dans Genèse 2:24, qu’un homme doit quitter son père et sa mère et s’attacher à sa femme. Cette union est spéciale, elle doit être distincte de la relation d’avant de parent et d’enfant. Quand notre Seigneur commentait sur ce texte, Il dit,

« Ainsi, ils ne sont plus deux; ils font un. Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. » (Matt. 19:6)

La Loi concernant l’adultère confirme aussi la sainteté du mariage.

Quoi distingue la relation de l’homme avec sa femme d’autres relations ? En d’autres mots, qu’est-ce qui fait que le mariage est distinct, unique, sanctifié ? Je crois qu’il y a plusieurs façons qui font que le mariage est sanctifié :

Unité. La relation entre un mari et sa femme est une union. Le mari et la femme deviennent un. Ils deviennent un spirituellement, et sexuellement ; Ils deviennent un en l’union physique. Cette union sexuelle consomme et symbolise l’union du mariage. Notre Seigneur dit que cette union du mari et de la femme ne doit pas être détruite (Matt. 19:6). La Bible semble enseigner que cette union ne peut être détruite que par la mort ; rien, incluant le divorce, ne brise cette union. L’union du mari à sa femme est un des éléments uniques du mariage. Cette union est violée et profanée par l’adultère. L’adultère se moque de l’union d’un homme et de sa femme, et du Dieu qui les a joints ensemble.

Intimité. Liée étroitement à l’union d’un mari et de sa femme est l’intimité qu’ils expériencent dans le mariage. L’intimité physique est la plus évidente, mais il y a aussi une intimité spirituelle et émotionnelle. Cette intimité peut être à la fois constructive et destructive. Une personne peut renforcer l’autre dans ces domaines intimes du cœur et de la vie, mais une personne peut aussi faire beaucoup de dommage dans les domaines intimes. Qui sait mieux comment blesser son/sa partenaire que celui/celle qui a le plus de connaissances intimes de l’autre ?

Reproduction. Quand Dieu joignit l’homme et la femme ensemble en tant que mari et femme, Il leur commanda de,

«  ---Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre » (Genèse 1:27-28)

La reproduction de la vie est cette fonction qui est accomplie dans l’union du mariage, selon le dessein de Dieu et Son décret. Elle délimite une autre façon dans laquelle le mariage est sanctifié.

Association. Quand Dieu créa un partenaire pour chacune de Ses créatures, Il vit Adam et sa solitude et dit,

« ---Il n'est pas bon que l'homme soit seul, je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis. » (Genèse 2:18)

Dieu créa Eve et l’amena à Adam pour s’associer, pour être son aide et sa compagne. Le mariage est sanctifié au dégrée auquel un homme et sa femme sont associés l’un à l’autre.

Il y a deux applications spécifiques qui émergeraient de l’observation de ces domaines uniques dans lesquels le mariage est sanctifié, et unique. La première est que la sanctification du mariage demande que non seulement nous ne profanions pas l’union de n’importe quelle façon, incluant l’adultère, mais aussi que nous recherchions activement à l’améliorer. Je suggérerais que les catégories d’unité, intimité, reproduction, et association sont quatre mesures spécifiques de nos mariages, et ainsi quatre spécifiques domaines dans lesquels nous devons concentrer nos efforts. Je suggèrerais par ailleurs que ces quatre domaines (il y en a probablement d’autres) fournissent la « colle » qui tient un mariage ensemble. Travaillons à faire grandir chacun de ces domaines.

La deuxième couche de l’application concerne l’église. Je proposerais que les quatre choses qui distinguent un mariage de toutes autres relations sont exactement les quatre choses qui distinguent la relation d’un Chrétien avec son Seigneur et Son corps, l’église. Un manque de temps ne nous permettra pas d’entrer dans les details, mais prenez note de combien de fois unité (Eph. 4:1), intimité et association, et reproduction (évangélisme…) sont discutées dans le contexte de la marche personnelle d’une personne avec le Seigneur ou avec l’union corporative de croyants dans le corps du Christ.

(3) La sainteté du sexe. Si le septième commandement enseigne la sainteté du mariage, il enseigne aussi la sainteté du sexe, car c’est seulement dans le mariage que le plaisir et le produit (enfants) doivent être expérimenté. Notre culture est expressément opposée à la sainteté du sexe. La plupart des gens semblent penser que la sexualité humaine doit être utilisée de la même façon que j’utilise mon ciseau à bois Stanley – le plus je peux l’utiliser, le meilleur. Vue d’une perspective séculaire contemporaine, le plaisir sexuel limité seulement au mariage est une perte tragique, un échec d’utiliser au maximum le potentiel sexuel de quelqu’un, et ainsi de le/la priver de beaucoup de plaisirs sexuels. La virginité est ainsi regardée comme un stigmate, dont une personne doit se débarrasser aussi vite que possible.

A mon avis, l’immoralité sexuelle incontrôlée de nos jours n’est pas principalement le résultat de plus de tentations, de plus de désirs sexuels, de plus grandes opportunités ou même de la disponibilité de la pilule et de l’avortement. L’épidémie de l’immoralité sexuelle, je crois, est le résultat d’un échec de comprendre ou d’apprécier la sainteté du sexe et du mariage. Pour cela et d’autres raisons, le Septième Commandement est d’une importance vitale, non seulement pour le monde païen, mais pour une église charnelle et libérale.

Là, nous arrivons à une des implications les plus cruciales de la sainteté du sexe. Quand nous sanctifions le sexe, c’est parce que nous l’estimons hautement, pas parce que nous le dédaignons comme quelque chose de peu de valeur. Nous sanctifions les choses auxquelles nous attachons beaucoup de valeur. Notre culture proteste que les Chrétiens dédaignent et dégradent le sexe, pour lequel nous n’avons que peu d’appréciation. L’opposé est vrai. Nous sanctifions le sexe parce que nous l’estimons hautement, comme un bon cadeau venant de la main d’un Dieu gracieux.

Réfléchissez à ça attentivement, car c’est de grande importance. Mesdames, pourquoi gardez-vous votre argenterie dans un endroit spécial, ne la sortant que pour des occasions « spéciales » ? La même question pourrait être posée en ce qui concerne la porcelaine de Chine ou cette robe très spéciale. Messieurs, à propos de cette voiture spéciale ou ce fusil ou club de golf ? Si vous aviez une Mercedès, la prêteriez-vous à un voisin pour aller à la chasse ou couper du bois ? Nous limitons tous l’usage de (nous sanctifions) ces choses que nous estimons le plus.

Adolescents, la culture vous ment. Notre culture n’estime pas le sexe hautement, elle pense qu’il est très commun, si commun que des étrangers partagerons le trésor le plus intime de la vie. Quelle tragédie de voir des jeunes gens séduits (philosophiquement et physiquement), partageant ce cadeau le plus précieux avec ceux dont ils ne peuvent même pas nommer ou compter. La sainteté du sexe dans le mariage appelle clairement à la sainteté du sexe avant le mariage. Que Dieu vous accorde la conviction de résister le déluge de pressions culturelles et de vos pairs !

En conclusion, permettez-moi de suggérer trois manières de plus dans lesquelles la sainteté du sexe doit être appliquée d’une façon pratique. Premièrement, puisque la sainteté du sexe réfléchit sa valeur, sa beauté, sa bonté, ne pensons jamais au sexe comme quelque chose d’impur et de souillant. Certains semblent dédaigner le sexe dans le mariage autant que la Bible le dédaigne en dehors du mariage. La Bible parle autrement. Dans les deux, le Nouveau et l’Ancien Testament, nous sommes poussés à laisser le plaisir et la jouissance du sexe dans le mariage nous servir comme une défense vertueuse contre l’immoralité.44

« Bois les eaux de ta propre citerne
      et celles qui jaillissent de ta fontaine:

  tes sources doivent-elles se disperser au-dehors
      et tes ruisseaux dans les rues?

  Qu'ils soient pour toi seul!
      Ne les partage pas avec des étrangers.

  Que ta source soit bénie!
      Fais ta joie de la femme que tu as aimée dans ta jeunesse,

  biche charmante, gracieuse gazelle,
      que ses charmes t'enivrent toujours
      et que tu sois sans cesse épris de son amour!

  Pourquoi, mon fils, t'amouracherais-tu de la femme d'autrui?
      Pourquoi donnerais-tu tes caresses à une inconnue? » (Proverbs 5:15-20)

« Que le mari accorde à sa femme ce qu'il lui doit et que la femme agisse de même envers son mari.

   Car le corps de la femme ne lui appartient plus, il est à son mari. De même, le corps du mari ne lui appartient plus, il est à sa femme.

   Ne vous refusez donc pas l'un à l'autre. Vous pouvez, certes, en plein accord l'un avec l'autre, renoncer pour un temps à vos relations conjugales afin de vous consacrer davantage à la prière, mais après cela, reprenez vos rapports comme auparavant. Il ne faut pas donner à Satan l'occasion de vous tenter par votre incapacité à dominer vos instincts. » (1 Cor. 7:3-5)

Deuxièmement, pour éviter les malédictions du sexe, nous devons minimiser notre exposition à ces choses qui stimulent les pensées lubriques et les tentations sexuelles. Spécialement, je me rapporte à ce que Paul écrivit dans le Livre d’Ephésiens, qui parle spécifiquement de l’impureté sexuelle :

« Puisque vous êtes les enfants bien-aimés de Dieu, suivez l'exemple de votre Père.

  Que toute votre vie soit dirigée par l'amour, comme cela a été le cas pour le Christ: il nous a aimés et a livré lui-même sa vie à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice dont le parfum plaît à Dieu.

  Quant à l'immoralité et aux pratiques dégradantes sous toutes leurs formes, et à la soif de posséder, qu'il n'en soit pas même question entre vous: ce ne sont pas des sujets de conversation pour ceux qui appartiennent à Dieu,

  pas plus que les propos grossiers ou stupides, et les plaisanteries équivoques. C'est inconvenant! Exprimez plutôt votre reconnaissance envers Dieu.

  Car, sachez-le bien: aucun homme qui se livre à l'inconduite, à l'impureté ou à la soif de posséder --- qui est une idolâtrie --- n'a d'héritage dans le *royaume du Christ et de Dieu.

  La vie dans la lumière

  Que personne ne vous trompe par des arguments sans valeur: ce sont ces désordres qui attirent la colère de Dieu sur ceux qui refusent de lui obéir.

  Ne vous associez pas à ces gens-là.

  Autrefois, certes, vous apparteniez aux ténèbres, mais à présent, par votre union avec le Seigneur, vous appartenez à la lumière. Comportez-vous donc comme des enfants de la lumière ---

  car ce que produit la lumière c'est tout ce qui est bon, juste et vrai.

  Comme des enfants de la lumière, efforcez-vous de discerner ce qui plaît au Seigneur.

  Ne participez pas aux pratiques stériles que favorisent les ténèbres, mais démasquez-les plutôt.

  Car tout ce que ces gens-là font en cachette est si honteux qu'on n'ose même pas en parler.

  Mais quand ces choses sont démasquées, leur véritable nature paraît à la lumière.

  Or ce qui paraît à la lumière est lumière. De là viennent ces paroles:
      Réveille-toi,
      ô toi qui dors,
      relève-toi
      d'entre les morts:
      le Christ fera lever
      sa lumière sur toi. » (Eph. 5:1-14)

Troisièmement, nous devons faire attention à cet enseignement (soit par des déclarations directes ou des conclusions ou du silence) qui veut dire que tout et chaque plaisir sexuel peut être jouit par un couple marié derrière des portes fermées. Je comprends que,

« … gagner une parfaite maîtrise de son corps pour vivre dans la sainteté et l'honneur, » (1 Thess. 4:4)

et,

« Que chacun respecte le mariage et que les époux restent fidèles l'un à l'autre » (Héb. 13:4)

veuillent dire que pas toutes les pratiques du monde païen sont permises ou bénéficiaires pour le Chrétien. Ce pourrait être une question de conviction personnelle, à propos de laquelle il y a beaucoup de désagrément, mais le mariage ne rend pas chaque pratique sexuelle pure.

Que Dieu nous permette de garder le sexe et le mariage saint, et qu’Il permette chacun d’entre nous, par Sa grâce et à travers Son Esprit, de continuer dans le processus de la sanctification, à la louange de la gloire de Sa grâce.


42 One may wonder why only the husband is to leave his father and mother, and not the wife. Some of this may be cultural, but I think the primary reason is that in those days especially (and in other cultures still today) the woman is under the authority of her parents, and her parents authority over her is simply transferred to her husband. The man, on the other hand, is under his parents’ authority as a child, but when he “leaves” them he terminates that “chain of command” and establishes a new “chain of command,” being the head of his wife and the family which may follow.

43 In Genesis chapter 34, Dinah is apparently forcibly raped by Shechem, a deed to which Jacob’s sons violently reacted as an abomination (cf. 34:7). In chapter 35, Ruben lay with one of his father’s concubines (35:22). In chapter 38, Judah engaged in sexual union with his daughter-in-law, whom he thought to be a Canaanite cult prostitute (38:14-23). His indignation at discovering his daughter-in-law was pregnant out of wedlock (not knowing yet it was by him), reveals that sexual immorality was clearly condemned (cf. v. 24). The incidents in chapters 34 and 38 indicate that the Law of Moses only codified what was already understood to be wrong.

44 In saying that sexual pleasure in marriage is one of God’s safeguards against immorality, I am not saying that the husband or wife who gives freely of themselves in a sexual way thereby guarantees the sexual purity of their partner. I have heard it cruelly stated or implied that had a mate satisfied his or her partner in marriage, adultery would have been prevented. While depriving a partner tempts them, fulfilling a partner does not necessarily keep them from sexual sin. We need only look at men like David and Solomon, who had so many wives they couldn’t keep up with them, but still sought after more (such as David sought Bathsheba).

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