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Where the world comes to study the Bible

2. La Création du Ciel et de la Terre (Genèse 1:1-2:3)

Introduction

Je veux être très prudent approchant le premier chapitre du Livre de Genèse. Cette semaine, j’ai lu un article à propos d’un home qui a essayé de justifier son usage de drogue en citant un verset de notre passage. Voilà l’article parut dans le magazine Christianity Today il y a une paire d’années:

En état d’arrestation à Olathe, Kansas, pour possession de drogue, Herb Overton a basé sa défense sur Genèse 1:29: « Et Dieu dit:
… Voici, je vous donne, pour vous en nourrir, toute plante portant sa semence partout sur la terre... »

Toutefois, le juge Earl Jones doutait le commentaire d’Overton. Selon le récit du Chicago Tribune, le juge dit au défendant : « Comme je ne suis qu’humain, je vous trouve coupable de possession de la Marie Jeanne. Si vous voulez faire appel à une plus haute autorité, c’est OK avec moi. »1

Nous pouvons tous lire une telle chose et bien rire. Bien que l’erreur d’Herb Overton est comique, il y a peut-être une erreur moins visible dont beaucoup de Chrétiens peuvent être coupables. – et il n’y a pas de quoi rire.

Cette semaine, mon attention a été attirée par un petit article, « Les Six Défauts de l’Evangélisme » dans le magazine Eternity. La plus grande partie de l’article me laisse encore perplexe, mais j’ai été plus particulièrement trouble par ce récit.

Nous avons traité la création comme un événement statique – nous disputant pour essayer de déterminer si Dieu l’a créé ou non en sept jours, ainsi manquant le point du sens religieux de la création et de l'activité continue de Dieu dans l'Histoire.2

Ayant considéré l’accusation de Robert Webber, il me semble que nous, les évangéliques, ayons fait cinq grosses erreurs dans la façon dont nous avons examiné la Genèse ces dernières d'années. La plupart de ces erreurs sont, en partie, une réaction à l'assaut puissant de l'évolution athée, religion comparative et critique littéraire.3

Nous avons traité le récit de création du point de vue scientifique.

Quelques théories récentes et conclusions de scientistes ont défié l'interprétation biblique traditionnelle du récit de la création. Dans un effort consciencieux, pour prouver que la Bible est scientifiquement vraie et précise, nous avons approché les premiers chapitres de Genèse du point de vue scientifique. Le problème est que ces chapitres n’ont jamais été destinés à nous donner un compte-rendu de la création qui résoudrait tous les problèmes et phénomènes scientifiques.

Dr B. B. Warfield a bien décrit le problème :

Une fenêtre est devant nous. Nous levons nos yeux et voyons la vitre ; nous remarquons sa qualité, et observons ses défauts ; nous spéculons sur sa composition. Ou nous regardons directement à travers, rêvant de découvrir au-delà, d’autres terres, océans et cieux. Donc, il y a deux façons de voir le monde. Il se peut que nous regardions le monde et soyons absorbés dans les merveilles de la nature. C’est la façon scientifique. Ou nous ou pouvons regarder à travers le monde et voir Dieu derrière lui.

La façon scientifique de voir le monde n’est pas plus fausse que la façon dont le constructeur de fenêtres regarde à une fenêtre. La façon de voir les choses a de très bons usages. Néanmoins, la fenêtre a été mise là, non pas pour qu’on la regarde, mais pour qu’on regarde à travers ; et le monde a échoué à son but à moins qu’on regarde à travers et que les yeux ne se reposent pas sur lui mais sur Dieu.4

L’auteur de Genèse n’a pas écrit le compte rendu de la création pour un constructeur de fenêtres. Plutôt il nous exhorte de voir Dieu Qui est derrière tout ça, à travers la fenêtre de ce compte rendu.

    (1) Nous avons utilisé le compte rendu de la création de Genèse comme une excuse, quand son premier but n’est pas d’être une excuse.

L’usage du ton « d’excuse » des premiers chapitres de Genèse, bien que de valeur,5 n’est pas le ton de but de l’auteur. Genèse a été écrite pour le peuple de Dieu, pas les non-croyants. Les hommes, qui refusent de croire en la création, n’y croient pas à cause d’un manque de faits ou de preuves (Rom. 1:18), ou parce qu’ils ont une plus grande connaissance (Ps. 14:1), mais à cause d’un manque de foi (Heb. 11:3). Genèse est bien plus une déclaration qu’une défense.

    (2) Nous avons essayé de trouver dans Genèse des réponses aux mystères qui pourraient être ou pas, expliqués ailleurs.

Nous souhaiterions apprendre, par exemple, juste où la chute et le jugement de Satan vont dans le récit de la création, mais cette information n’est pas donnée car ce n’est pas le but de l’auteur de répondre à de telles questions.6

    (3) Nous avons manqué d’étudier Genèse dans son contexte historique.

Je suppose que c’est facile de faire une telle erreur ici. Nous pourrions douter qu’il y ait une toile de fond historique. Ou nous pourrions conclure que ce soit précisément le but du chapitre – de donner un récit historique de la création.

La toile de fond, qui est vitale à notre compréhension et au sens message de la création, est comme celui des premiers hommes qui ont reçu ce Livre. Assumant que Moïse soit l’auteur de Genèse, il est plus que probable que ce Livre a été écrit après L’Exode et avant l’entrée dans le pays de Canaan. Quelle était la situation au temps de l’écriture du récit de la création ? Qui a reçu cette révélation et quels besoins ont été satisfaits par ça ? Il est crucial d’interpréter correctement et d’appliquer le message de la création.

    (5) Nous avons souvent échoué d’appliquer le premier chapitre de Genèse, qui en quelque sorte est pertinent à nos propres vies spirituelles.

Comme un des mes meilleurs amis a dit, « nous arrivons au message de Genèse, chapitre 1, espérant rien de moins qu’à avoir nos batteries apologétiques rechargées. »

Le récit de la création devient un thème proéminant a travers le Vieux et le Nouveau Testament. Ici, comme ailleurs, nous ne pouvoir avoir tort en permettant aux Ecritures Saintes d’interpréter les Ecritures Saintes. Quand le thème de la création apparaît dans les Ecritures Saintes, il appelle une réponse de l’homme. Nous avons fréquemment échoué à demander une telle réponse quand nous avons enseigne Genèse chapitre 1.

Premièrement, nous savons que virtuellement chaque pays avait leur propre cosmogonie ou récit(s) de la création. De toute façon, j’ai toujours pensé que le récit de Genèse 1 était quelque chose de nouveau et original. En effet cette révélation arrive tard comparée aux autres pays orientaux. L’antiquité a dévoué pas mal de temps et d’effort sur ses origines. Le récit de Genèse chapitre 1 a du « rivaliser », pour dire, avec les autres récits de ce temps.

Deuxièmement, il y a une similarité remarquable entre ces cosmogonies païennes. De son étude sur douze mythes, Mlle Wakeman a identifie trois caractéristiques constamment présentes : « 1) un monstre répressif ralentit la création, 2) la défaite du monstre par le dieu héroïque qui par ce moyen délivre les forces essentielles de la vie, et 3) le contrôle final du héro sur ces forces. »7

Troisièmement, bien que pénible pour quelques uns, il y a une similarité considérable entre les mythes païens de la création et le récit inspire de la création dans la Bible.8Le rapport inclut l’usage de même termes (par exemple, Léviathan) ou des descriptions (par exemple, le monstre de mer à tete-d’homme), expressions littéraires similaires9 ainsi qu’une course parallèle des événements de la création.10

L’explication de telles similarités par quelques-uns uns sont inacceptables. Par exemple, on nous dit que ces similarités prouvent que le fait de cosmogonie n’est pas différent de n’importe quel ancien mythe de la création. D’autres nous assurent que bien qu’il y ait des similarités, les Israéliens « demythologisent » ces récits corrompus pour assurer un récit véritable de l’origine de l’homme et de la terre.11Quelques érudits conservatifs appellent ça simplement « la correspondance coincidentale », bine qu’il semble éviter les difficultés, plutôt que de les expliquer. L’explication la plus acceptable est que la similarité s’explique par le fait que tous les récits similaires de la création essayent d’expliquer le même phénomène.

Quel qu’étaient les races des premiers hommes, où qu’ils soient allés, ils ont emporté avec eux ces traditions humanitaires de leur temps, et variant avec les latitudes et climats, elles ont été modifiées selon leur religion et leur mode de pensée. Les modifications, comme le temps passait, a eu pour résultat la corruption de la tradition originale. Le récit de Genèse n’est pas seulement le puriste, mais partout porte la marque indubitable d’une inspiration divine quand elle est comparée avec l’extravagance et la corruption des autres conte-rendus. La narration biblique, nous pouvons conclure, représente la forme originale que ces traditions ont du prendre.12

Plus important que le fait que les pays autour d’Israël aient leurs propres (peut-être plus vieux) récits de la création, était l'usage à lequel ceux-ci ont été mis dans l'ancien Proche-Orient. D’anciennes cosmogonies n’ont pas été correctement traduites and conservées par amour de l’histoire ancienne ; elles étaient la fondation de l’observance religieuse.

Dans l’ancien monde, leurs divinités étaient des dieux de la nature, dieu soleil, dieu lune, dieu pluie, etc.13 Pour être sûr que les forces de la nature continueraient et garantiraient des moissons abondantes et l’agrandissement des troupeaux, les mythes de la création étaient produits chaque année.

Le mythe, donc, dans le monde ancien était mimétiquement reproduit dans les festivals publics avec l’accompagnement de rites. Le complexe entier constituait la magie imitatrice, de laquelle l’effet était cru être un bénéfice pour toute la communauté. Par des aromes rituels, les événements primordiaux, qui étaient enregistrés dans le mythe, étaient reproduits. L’événement produit à la bonne saison et la récitation verbale des formules correctes, il était cru, accompliraient le renouvellement périodique et la revitalisation de la nature et donc assureraient la prospérité de la communauté.14

De cette toile de fond, nous pouvons commencer à réaliser combien vital un rôle était joué par la cosmogonie dans l'ancien Proche-Orient. La vie sociale et religieuse d’Israël, comme celles de leurs voisins, était basée sur son origine. Le conte-rendu de la création de Genèse pose la fondation pour le reste du Pentateuque

Dans cette lumière, nous pouvons voir la signification du concours entre le Dieu d'Israël et les « dieux » d'Egypte. Le Pharaon a ose demande à Moïse, « Qui est l'Eternel, pour que je lui obéisse en laissant partir d'ici les Israélites? » (Ex. 5:2).

La réponse du Seigneur a été une série de dix tourments. Le message de ces fléaux était que le Dieu d’Israël est bien le créateur du ciel et de la terre.

« Je parcourrai l'Egypte cette nuit-là et je frapperai tout premier-né dans le pays, homme et bête, et j'exercerai ainsi mes jugements contre tous les dieux de l'Egypte; je suis l'Eternel. » (Ex. 12:12 ; 18:11 : Nom. 33 :4).

Il semblerait que chaque fléau était un affront direct à l’un de la multitude des dieux d’Egypte. Bien que une corrélation directe de chaque fléau a un Dieu spécifique peut être spéculatif,15 le conflit des dieux est évidente.

Ce n’est pas une surprise que le signe de l’alliance des Israélites soit l’observance du Sabbat :

« ---Et toi, dis ceci aux Israélites: «Surtout, observez bien mes sabbats; car c'est là un signe entre moi et vous, de génération en génération, le signe que moi, l'Eternel, je vous rends saints.

14 Vous observerez donc le jour du repos, car il est saint pour vous. Celui qui le profanera devra mourir; car quiconque fera un travail quelconque ce jour-là, sera retranché de son peuple.

15 On travaillera six jours, et le septième jour sera un jour de repos consacré à l'Eternel. Quiconque fera un travail le jour du sabbat devra mourir.

16 Les Israélites observeront le jour du sabbat en le célébrant de génération en génération; c'est une alliance éternelle.

17 Il sera un signe à perpétuité entre moi et les Israélites, car en six jours l'Eternel a fait le ciel et la terre, et le septième jour il a cessé de travailler pour reprendre son souffle. » (Ex. 31:13-17).

En observant le Sabbat, Israël s’identifiait avec leur Dieu, le Créateur Qui arrêta de travailler le septième jour.

Le miracle de l’Exode, a alors servit à une fonction similaire des signes et merveilles fait par notre Seigneur. Ils sont la preuve de l’authenticité du message qui était proclamé. Dans le cas de notre Seigneur, c’était les paroles qu’Il a proclamées et que les écrivains inspirés ont conservé. L’Exode a prouvé que Yahvé était le seul Dieu, le Créateur et Rédempteur. Le Pentateuque a fourni le contenu pour la foi d'Israël, dont le récit de la création est la fondation.

Genèse 1:1-3

Beaucoup d’interprétations existent pour les trois premiers versets de la Bible, mais nous mentionnerons les trois plus populaires des évangéliques. Nous ne passerons pas beaucoup de temps ici parce que nos conclusions seront expérimentales et les différences n’ont que peu d’importance sur l’application du texte. Laissez-moi simplement commencer par dire que nous qui nommons le nom de Christ comme notre Sauveur, devons ultimement accepter Genèse 1:1 par foi (Heb. 11:3).

Interprétation 1 : La Théorie de Re-création (ou Brèche). Cette vue soutient que Genèse 1:1 décrit la création originale de la terre, avant la chute de Satan (Ésaïe 14:12-15 ; Ézéchiel 28:12). Le résultat de la chute de Satan est que la terre a perdu son état orignal de beauté et béatitude et est trouvée en état de chaos dans Genèse 1:2. cette « brèche » entre les versets 1 et 2 non seulement aide à expliquer la chute de Satan, mais aussi permet un long écoulement de temps, qui aide à harmoniser le récit de la création avec la théorie scientifique moderne. Cette théorie scientifique souffre d’un certain nombres de difficultés.16

Interprétation 2 : La Théorie du Chaos Initial. Brièvement, cette vue soutient que verset 1 est une phrase d’introduction indépendante. Verset 2 décrirai l’état initial de la création comme étant informe et vide. En d’autres mots, l’univers était comme bloc de granite vierge avant que le sculpteur commence à créer son chef-d’oeuvre. La création n’est pas dans un état diabolique, comme si le résultat d’une catastrophe, mais simplement dans son état initial informe, comme un tas d’argile dans les mains du potier. Verset 3 et les suivants commencent à décrire le travail que Dieu a fait pour changer cette masse informe en cosmos. Beaucoup d’érudits respectables sont de cet avis. »17

Interprétation 3 : La Théorie du Chaos Pré-création. Dans cette interprétation (de Dr Waltke), verset 1 est compris soit comme une clause dépendante (« Quand Dieu commença à créer… ») ou comme une phrase d'introduction indépendante pour un résumé (« Au commencement, Dieu créa… »). Le récit de la création résumé avec verset 1 commence avec verset 2. Cette création ne commence pas de rien, mais de quelque chose existant dans le verset 2. D’où ca vient n’est pas expliqué dans ces versets. En effet, cette interprétation soutient que cet état chaotique n’arrive pas entre les versets 1 et 2, mais avant verset 1 d’une période non précisée. L'origine absolue de la question n’est donc pas le sujet du récit de la « création » de Genèse 1, mais seulement le commencement relatif du monde et civilisation que nous connaissons aujourd’hui.18

Nous pourrions résumer la différence entre ces trois points de vues de cette façon :19

Les Six Jours de la Création (1:1-31)

Il est important de reconnaître que les versets 2-31 amplifient un peu plus verset 1. Ils n’expliquent pas complètement la création (certainement pas d’une façon scientifique – qui s’en serait soucier pendant des siècles jusqu'à présent ?). Ils ne la prouvent non plus, car cela est finalement une question de foi. Les faits sur lesquels cette foi doit être basée sont tout simplement déclarés.

Absence de Forme Changée en Forme

Le Vide Changé en Peuplé

vv 3-5

Jour 1

Lumière

vv 14-19

Jour 4

Lumières naturelles
(soleil, lune, étoiles)

vv 6-8

Jour 2

Air (étendue supérieure)
Eau (étendue inferieure)

vv 20-23

Jour 5

Poissons, Oiseaux

vv 9-13

Jour 3

Plantes de la terre

vv 24-31

Jour 6

Animaux, l’homme

Vu sous cet angle, les trois premiers jours remédient la situation d’absence de forme décrite en Genèse 1:2. Les jours 4 à 6 traitent avec l’état de « vide » ou « vacance » du verset 2. Il semble aussi y avoir une corrélation entre jour 1 et 4, 2 et 5, 3 et 6. Par exemple, l’air et l’eau reçoivent les formes de vie d’oiseaux et de poissons, bien que cela ne devrait pas être amplifié maintenant.

Deux autres observations devraient être notées. Premièrement, il y a un ordre dans les six jours. Il est clair que ce récit est arrangé chronologiquement, chaque jour construisant sur l'activité créative des jours précédents. Deuxièmement, il y a un processus impliqué dans la création, un processus impliquant le changement du chaos au cosmos, du désordre à l’ordre.

Bien que Dieu aurait pu créer instantanément la terre comme elle est maintenant, Il n’a pas choisi de le faire. La claire impression donnée par le texte est que ce processus a prit littéralement six jours, pas une éternité. Néanmoins, le Dieu Eternel n’est pas aussi inquiet que nous à propos de créer des choses instantanément. Le processus de sanctification est seulement un des nombreux exemples de l’activité progressive de Dieu dans le monde.

Le Sens De La Création Pour Les « Anciens » Israélites.

Avant d’approcher la question de ce que la création devrait signifier pour nous, nous devons chercher son sens pour ceux qui ont en premier lu ces paroles inspirées, de la main de Moïse. Le but initial de ce récit était pour les Israélites du temps de Moïse. Qu’auraient-ils dû apprendre ? Comment auraient-ils dû répondre ?

(1) Le récit de la création de Genèse était un correctif aux cosmogonies corrompues de leur jour. Nous avons déjà dit que l’Egypte, par exemple, croyait en la multiplicité de nature-divinités. Nous avons besoin de reconnaître qu’Israël, a cause de leur contact proche et de longue durée avec les Egyptiens, n’était pas touchés par leur vues religieuses.

« ---Maintenant donc, dit Josué, respectez l'Eternel et servez-le de façon irréprochable et avec fidélité. Rejetez les dieux auxquels vos ancêtres rendaient un culte de l'autre côté de l'Euphrate et en Egypte, et rendez un culte à l'Eternel seulement. » (Josué 24:14)

Ce n’était pas assez de regarder Yahvé comme un dieu, un parmi tant d’autres. Non plus devrait-il être perçut come simplement le Dieu d’Israël. Yahvé est le seul Dieu. Il n’y a aucun autres dieux. Il est le Créateur du ciel et de la terre. Il n’est pas seulement un peu supérieur aux dieux des pays autour d’eux. Lui, seul, est Dieu.

La tendance de commencer à confondre Dieu avec Sa création était une partie de comment les gens pensaient dans l’ancien monde. Il doit être vu comme le Dieu de la création, pas seulement Dieu dans la création. Chaque essai de visualiser ou d’humaniser Dieu dans une forme d’une chose créée était une tendance à mettre Dieu au niveau de sa création. C’est ce qui est arrivé, je crois, avec le veau d’or d’Aaron.

(2) Le récit de la création décrit le caractère et les qualités de Dieu. Négativement, Genèse 1 correcte beaucoup de populaires malentendus concernant Dieu. Positivement il portrait Son caractère et ses qualités.

  • Dieu est le souverain et tout-puissant. Distinct des cosmogonies d’autres anciens peuples, il n’y a pas de lutte de création dans Genèse 1. Dieu ne surmonte pas des forces opposantes pour créer la terre et l’homme. Dieu crée avec un simple commandement, « Que soit… » Il ordonne et ça apparaît. Dieu n’expérimente pas, mais plutôt, il façonne habilement la création de Sa conception omnisciente.
  • Dieu n’est pas simplement une force, mais une personne. Bien que nous devrions être en admiration devant l’excellence de Dieu, nous devrions aussi être son essence. Il n’est pas une force cosmique distante, mais un Dieu personnel et constamment présent. Cela est prouve par le fait qu’Il crée l’homme à Son image (1:26-28). L’homme est la réflexion de Dieu. Dans le chapitre 2, Dieu donne à Adam quelque chose d’important à faire avec une autre personne pour l’aider. Dans le troisième chapitre, nous apprenons que Dieu communique avec l’homme tous les jours dans le jardin.
  • Dieu est éternel.Bien que d’autres créations soient vagues ou erronées en ce qui concerne l’origine de leurs dieux, le Dieu de Genèse est éternel. Le récit de la création décrit Son activité au commencement du temps (du point de vue humain).
  • Dieu est bon.La création n’est pas arrivée dans un vide moral. La moralité a été tissée dans l’essence de la création. Souvent l’expression est trouvée, « Il est bon ». Dieu implique non seulement utilité et achèvement, mais valeur morale. Ceux qui tiennent des vues athées sur l’origine de la terre ne voient aucun système de valeur autre que celles acceptées par la majorité des gens. La bonté de Dieu est réfléchie dans Sa création, qui, dans son état original, était bonne. Même de nos jours, la courtoisie et la bonté de Dieu sont évidentes (Matt. 5:45 ; Actes 17:22-31).

Le Sens De La Création Pour Tous Les Hommes.

Le thème de Dieu, le Créateur, est éminent à travers toutes les Ecritures Saintes. Il est très significatif que les dernières paroles de la bible soient remarquablement similaires aux premières.

« Finalement, l'ange me montra le fleuve de la vie, limpide comme du cristal, qui jaillissait du trône de Dieu et de l'Agneau.

Au milieu de l'avenue de la ville, entre deux bras du fleuve, se trouve l'arbre de vie. Il produit douze récoltes, chaque mois il porte son fruit. Ses feuilles servent à guérir les nations.

Il n'y aura plus aucune malédiction. Le trône de Dieu et de l'Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs lui rendront un culte:

Ils verront sa face et porteront son nom sur leurs fronts.

Il n'y aura plus jamais de nuit. On n'aura donc plus besoin ni de la lumière d'une lampe, ni de celle du soleil, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière. Et ils régneront éternellement. » (Apocalypse 22:1-5)

La vérité, que Dieu est le Créateur du ciel et de la terre, n’est pas seulement quelque chose à croire, mais quelque chose a quoi nous devons répondre. Permettez-moi de mentionner quelques implications et applications de ce que Genèse 1 nous apprend.

(1) Les hommes devraient se soumettre au Dieu de la création par respect et obéissance. Les cieux déclarent la gloire de Dieu :

« Au chef de chur; cantique de David.
Tous les cieux proclament combien Dieu est glorieux,
L'étendue céleste publie l'œuvre de ses mains. » (Psaume 19:1-2)

« Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient dans ses œuvres quand on y réfléchit. Ils n'ont donc aucune excuse,

Car alors qu'ils connaissent Dieu, ils ont refusé de lui rendre l'honneur que l'on doit à Dieu et de lui exprimer leur reconnaissance. Ils se sont égarés dans des raisonnements absurdes et leur pensée dépourvue d'intelligence s'est trouvée obscurcie. » (Romains 1:20-21)

Les hommes devraient respecter le Dieu tout-puissant de la création.

« L'Eternel a parlé: les cieux ont été faits par la parole de l'Eternel,
et toute l'armée des étoiles est née du souffle de sa bouche.

Les eaux des mers, il les amasse et les endigue,
et il tient l'océan comme en un réservoir.

Que l'univers entier révère l'Eternel!
Qu'ils tremblent devant lui, les habitants du monde!

Car lorsqu'il a parlé cela s'est fait,
lorsqu'il a commandé, cela est apparu » (Psaume 33:6-9)

La grandeur de Dieu est évidente par le travail de Ses mains – la création est complètement à propos de nous. Les hommes devraient Le respecter et Le révérer pour Qui Il est.

« Que tout mon être loue l'Eternel!
O Eternel, mon Dieu, que tu es grand!
Tu es revêtu de splendeur, et de magnificence,

Tu as pour manteau la lumière,
et tu déploies les cieux comme une tente,

Tu construis au-dessus des eaux du ciel tes hauts palais inaccessibles.
Des nuées, tu te fais un char,
tu te déplaces sur les ailes du vent,

Tu fais des vents tes messagers,
les éclairs sont tes serviteurs.

Tu as établi notre terre sur de solides fondements
pour qu'elle reste inébranlable à tout jamais.

Tu l'as couverte d'océans comme d'un vêtement,
les eaux recouvraient les montagnes.

Lorsque tu les as menacées, les eaux se sont enfuies au loin
et se sont élancées au bruit de ton tonnerre,

Franchissant des montagnes, dévalant vers des plaines
jusqu'à l'endroit que tu leur avais assigné.

Tu as fixé une limite que les eaux ne franchiront plus,
et elles ne reviendront plus pour submerger la terre » (Psaume 104:1-9)

(2) Les hommes devraient faire confiance au Dieu de la création, pour satisfaire tous leurs besoins.

« Lorsque Abram revint après avoir battu Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome vint à sa rencontre dans la vallée de Chavé qui est la vallée royale.

Melchisédek, roi de Salem, qui était prêtre du Dieu très-haut, apporta du pain et du vin.

Il bénit Abram en ces termes:
---Que le Dieu très-haut qui a formé le ciel et la terre bénisse Abram,

et béni soit le Dieu très-haut qui t'a donné la victoire sur tes ennemis!
Et Abram lui donna le dixième de tout le butin.


Le roi de Sodome dit alors à Abram:
---Rends-moi les personnes et garde les biens pour toi.

Abram lui répondit:
---Je jure à main levée vers l'Eternel, le Dieu très-haut qui a formé le ciel et la terre,

que je ne prendrai rien de ce qui t'appartient, pas même un fil ou une courroie de soulier, pour que tu ne puisses pas dire: «J'ai enrichi Abram.»

Je ne veux rien si ce n'est ce qu'ont mangé les jeunes gens. De plus, la part des hommes qui m'ont accompagné, Aner, Echkol et Mamré, eux, ils la prendront » (Genèse 14:17-24).

Abram a offert sa dime a Melchisédek sur la base de la profession que le Dieu d’Abram était « Dieu Plus Haut, le propriétaire du ciel et de la terre » (versets 19,20). Et pourtant, bien qu’il ait donne une dime à Melchisédek, il a refusé de profiter, de façon monétaire, du roi païen de Sodome, car il voulait cet homme sache que « Dieu Plus Haut, le propriétaire du ciel et de la terre » était Celui Qui le fait prospérer.

Nous chantons, « Les troupeaux de milliers de collines Lui appartiennent… Je sais qu’Il prendra soin de moi. » Ca, c’est une bonne théologie. Le Dieu Qui est notre Créateur, est aussi notre Soutien. Vous voyez, Dieu n’a pas crée l’univers, et puis l’a abandonné à lui-même, comme certains semble dire. Dieu maintient un soin continuel pour sa création.

« Du haut de ses palais, Dieu verse la pluie sur les monts,
la terre est remplie des bienfaits du fruit de ton ouvrage.

C'est toi qui fais pousser le foin pour le bétail,
et qui fais prospérer les plantes pour les hommes
afin qu'ils tirent de la terre le pain pour se nourrir.

Le vin réjouit le cœur de l'homme
et fait resplendir son visage, le rendant brillant plus que l'huile.
Le pain restaure sa vigueur.

Les arbres, qui sont ton ouvrage, Ô Eternel, sont pleins de sève.
Tels sont les cèdres du Liban que ta main a plantés.

C'est là que nichent les oiseaux
et la cigogne a sa demeure là, sur les branches des cyprès.

Les bouquetins ont leurs retraites aux sommets des monts élevés,
et les rochers sont le refuge où les petits damans se cachent.

C'est toi qui as formé la lune pour marquer les dates des fêtes.
Le soleil sait quand il se couche.

Tu fais descendre les ténèbres, et c'est la nuit.
Alors les hôtes des forêts se mettent tous en mouvement:

les lionceaux rugissent après leur proie,
ils demandent à Dieu leur nourriture.

Mais dès que paraît le soleil, ils se retirent
pour se coucher dans leurs tanières.

Et l'homme sort pour son ouvrage,
qu'il poursuivra jusqu'à la nuit. » (Psaumes 104:14-23)

Le Nouveau Testament va un peu plus loin en nous informant que le Fils de Dieu était le Créateur, et continue à nous servir comme le Souteneur de la création, gardant toutes choses ensemble :

« Car c'est en lui
qu'ont été créées toutes choses
dans les cieux comme sur la terre,
les visibles, les invisibles,
les Trônes et les Seigneuries,
les Autorités, les Puissances.
Oui, par lui et pour lui
tout a été créé.

Il est lui-même
bien avant toutes choses
et tout subsiste en lui. » (Colossiens 1:16-17)

(3) Les Hommes devraient être modestes, reconnaissant la sagesse de Dieu comme la creation en témoigne. Job a enduré beaucoup d’afflictions. Mais finalement, assez est assez. Il commença à douter de la sagesse de Dieu dans son adversité. A ses questions, Dieu a répondu,

« Alors, du sein de la tempête, l'Eternel répondit à Job:

Qui donc obscurcit mes desseins
par des discours sans connaissance?

Mets ta ceinture, comme un brave:
je vais te questionner et tu m'enseigneras.

Où étais-tu quand je posai les fondations du monde?
Déclare-le, puisque ta science est si profonde!

Qui en a fixé les mesures, le sais-tu donc?
Qui a tendu sur lui le cordeau d'arpenteur?

Dans quoi les socles de ses colonnes s'enfoncent-ils?
Qui en posa la pierre principale, la pierre d'angle,

quand les étoiles du matin éclataient, unanimes, dans des chants d'allégresse,
et que tous les anges de Dieu poussaient des cris de joie? » (Job 38:1-7)

Job a été défié à approfondir la sagesse de Dieu dans la création. Il ne pouvait pas l’expliquer ou la comprendre, bien moins la défier. Comment, alors, est-ce que Job aurait pu questionner la sagesse de Dieu, travaillant dans sa vie. C’est vrai, il ne pouvait pas voir le but de tout ça, mais sa perspective n’était pas celle de Dieu. Laissons ceux, qui questionnent les raisons de l’engagement de Dieu dans nos vies, contempler la sagesse infinie de Dieu comme on peut la voir dans la création, et restons silencieux et attendons la réponse de Dieu et observons Le faire ce qui est juste.

Si l’homme choisissait de réfléchir à toutes les questions, laissons le essayer de se figurer pourquoi un Dieu Infini se concernerait lui-même avec de simples hommes :

« De la bouche des enfants et des cris des nouveau-nés,
tu fais jaillir la louange qui confond tes adversaires,
pour imposer le silence à ceux qui, chargés de haine, se rebellent contre toi.

Quand je contemple le ciel que tes doigts ont façonné,
les étoiles et la lune que tes mains ont disposées,

je me dis: Qu'est-ce que l'homme, pour que tu en prennes soin,
et qu'est-ce qu'un être humain pour qu'à lui tu t'intéresses? » (Psaume 8:3-5)

(4) L’homme devrait trouver du réconfort dans les temps de détresse et difficulté, sachant que son Créateur est capable et désireux de le délivrer.

« Ainsi donc, que ceux qui souffrent parce qu'ils obéissent à la volonté de Dieu s'en remettent entièrement au Créateur, qui est fidèle, et qu'ils continuent à faire le bien. » (1 Pierre 4:19)

« Pourquoi donc, Ô Jacob, parlerais-tu ainsi?
Et pourquoi dirais-tu, ô Israël:
«Mon sort échappe à l'Eternel,
et mon Dieu ne fait rien pour défendre mon droit»?

Ne le sais-tu donc pas?
Et n'as-tu pas appris
que l'Eternel est Dieu de toute éternité?
C'est lui qui a créé les confins de la terre.
Il ne se lasse pas, il ne s'épuise pas,
et son intelligence ne peut être sondée.

Il donne de la force à qui est las
et il augmente la vigueur de celui qui est fatigué.

Les jeunes gens se lassent et ils s'épuisent,
et même de robustes gaillards tombent,

Mais ceux qui comptent sur l'Eternel renouvellent leur force:
ils prennent leur envol comme de jeunes aigles;
sans se lasser, ils courent,
ils marchent en avant, et ne s'épuisent pas. » (Ésaïe 40:27-31)

« Car voici ce que dit l'Eternel Dieu
qui a créé les cieux et les a déployés,
lui qui a disposé la terre avec tout ce qu'elle produit,
qui a donné la vie aux hommes qui la peuplent
et le souffle de vie à ceux qui la parcourent:

Moi, l'Eternel, moi, je t'ai appelé dans un juste dessein
et je te tiendrai par la main;
je te protégerai et je t'établirai
pour conclure une alliance avec le peuple,
pour être la lumière des nations, » (Ésaïe 42:5-6)

« Moi, je suis l'Eternel,
il n'y en a pas d'autre,
non, en dehors de moi, il n'y a pas de Dieu.
Je t'ai doté de force
sans que tu me connaisses,

afin que du soleil levant jusqu'au soleil couchant, tout homme sache
que tout, sauf moi, n'est que néant,
que je suis l'Eternel
et qu'il n'y en a aucun autre.

J'ai formé la lumière
et créé les ténèbres,
je donne le bonheur
et je crée le malheur.
Oui, c'est moi, l'Eternel, qui fais toutes ces choses. » (Ésaïe 45:5-7)

(5) Les homes devraient répondre au Dieu de la création avec les louanges qui Lui sont dues:

« Gloire à jamais à l'Eternel!
Qu'il se réjouisse de ses œuvres!

Son regard fait trembler la terre,
il touche les montagnes et, déjà, elles fument.

Je veux chanter pour l'Eternel ma vie durant,
célébrer mon Dieu en musique tant que j'existerai.

Que mon poème lui soit agréable!
Moi, j'ai ma joie en l'Eternel.

Que les pécheurs soient ôtés de la terre!
Que les *méchants n'existent plus!
Que tout mon être loue l'Eternel!
Oui, louez l'Eternel! » (Psaume 1047:31-35)

«Louez l'Eternel,
louez l'Eternel du haut des cieux!
Louez-le, dans les hauteurs!

Louez-le, vous tous ses anges!
Louez-le, vous toutes ses armées!

Louez-le, soleil et lune!
Oui, louez-le tous, astres lumineux!

Louez-le, ô cieux des cieux,
vous aussi, nuages chargés d'eau là-haut dans le ciel[a]!

Que tous ces êtres louent l'Eternel!
Car il a donné ses ordres et ils ont été créés.

Il les a tous établis pour toujours,
il leur a fixé des lois qui ne changeront jamais. » (Psaume 148:1-6)

« Venez et prosternons-nous,
ployons les genoux devant l'Eternel qui nous a créés. » (Psaume 95:6)

« Eternel, notre Seigneur,
que ta gloire est admirable sur la terre tout entière!
Au-dessus du ciel, on célèbre ta splendeur. » (Psaume 8:2)

Conclusion

Mes amis, ce que Genèse 1 nous apprend est une grande et puissante vérité. C’est une vérité qui demande plus que juste un accord ; elle nécessite une action. Et bien qu’elle soit grande, elle est pâlie par la venue de Jésus Christ. Juste comme Dieu l’a dit, « que la lumière soit », Dieu a donc parlé dans ces derniers jours (Heb. 1:1-2) en Son Fils, Qui est la lumière :

« En effet, le même Dieu qui, un jour, a dit: Que la lumière brille du sein des ténèbres, a lui-même brillé dans notre cœur pour y faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu qui rayonne du visage de Jésus-Christ. » (2 Corinthiens 4:6)

« Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu.

Au commencement, il était avec Dieu.

Tout a été créé par lui; rien de ce qui a été créé n'a été créé sans lui.

En lui résidait la vie, et cette vie était la lumière des hommes.

La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas étouffée. » (Jean 1:1-5)

« Celle-ci était la véritable lumière, celle qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.

Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque le monde a été créé par lui, et pourtant, le monde ne l'a pas reconnu.

Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli.

Certains pourtant l'ont accueilli; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.

Ce n'est pas par une naissance naturelle, ni sous l'impulsion d'un désir, ou encore par la volonté d'un homme, qu'ils le sont devenus; mais c'est de Dieu qu'ils sont nés. » (Jean 1:9-13)

Bien que Dieu ne se soit révélé que vaguement dans la création, Il s’est dévoilé complètement en Son Fils :

« Personne n'a jamais vu Dieu: Dieu, le Fils unique qui vit dans l'intimité du Père, nous l'a révélé.» (Jean 1:18)

Nous ne pouvons pas éviter la révélation biblique que le Dieu Qui a crée le ciel et la terre, le Dieu qui a racheté les Israélites d’Egypte, est l’homme-Dieu de Galilée, Jésus Christ. Juste comme Il a façonné la première création (Col. 1:16), Il est venu maintenant pour accomplir une nouvelle création, par Son travail sur la croix du Calvaire :

« Ainsi, celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature: ce qui est ancien a disparu, voici: ce qui est nouveau est déjà là. » (2 Corinthiens 5:17)

Au-delà de ça, bientôt, il y viendra un jour quand le ciel et la terre seront purges des effets du péché et il y aura un nouveau ciel et une nouvelle terre :

« Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur. En ce jour-là, le ciel disparaîtra dans un fracas terrifiant, les astres embrasés se désagrégeront et la terre se trouvera jugée avec tout ce qui a été fait sur elle.

Puisque tout l'univers doit ainsi se désagréger, quelle vie sainte vous devez mener et combien vous devez être attachés à Dieu,

En attendant que vienne le jour de Dieu et en hâtant sa venue! Ce jour-là, le ciel en feu se désagrégera et les astres embrasés fondront.

Mais nous, nous attendons, comme Dieu l'a promis, un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera. » (2 Pierre 3:10-13)

Etes-vous prêts pour ce jour, mes amis ? Etes-vous devenus une nouvelle création en Christ ? Genèse 1 révèle comment Dieu a prit le chaos et l’a transformé en cosmos – ordre et beauté. Si vous ne vous êtes jamais tourné vers Christ, je peux vous dire avec confiance que votre vie est informe et vide ; elle est chaotique et sans vie. Celui-là Même Qui a tourné chaos en cosmos peut transformer la vôtre, Il peut vous donner une nouvelle vie.


1 “Pot Proof,” Christianity Today, September 22, 1978, p. 43

2 “Evangelicalisms Six Flaws,” Eternity, January, 1980, p. 54. This article by the Staff of Eternity magazine is a summary of an article by Robert E. Webber, published in the October issue of New Oxford Review.

3 Dr. Bruce Waltke briefly describes this threefold attack:

First, there came the challenge of the scientific community. In the wake of Charles Darwin’s revolutionary hypothesis of evolution to explain the origin of species, the majority of the scientific community fell in with Darwin’s hypothesis against the Bible. They believed that they could validate Darwin’s theory by empirical data, but they thought that they could not do the same for the Bible.

The second challenge came from the comparative religionists who sought to discredit the biblical story by noting the numerous points of similarity between it and ancient mythological creation accounts from various parts of the near East being studied at that time… . According to his (Gunkel’s) view, the Hebrew version of creation was just another Near Eastern folk tale but in the process of time the transmitters of the story improved it by their creative and superior philosophical and theological insights.

The third challenge came from literary criticism. The case was stated most persuasively by Julius Wellhausen in his most influential classic, still available in paperback on book stands, entitled, Pro Legomena to the Old Testament. Here he argued that there were at least two distinct accounts of creation in Genesis l and 2 and that these two accounts contradicted each other at various points. Bruce Waltke, Creation and Chaos (Portland, Oregon: Western Conservative Baptist Seminary, 1974), pp. 1-2.

4 Benjamin B. Warfield, Selected Shorter Writings of Benjamin B. Warfield, Vol. I, edited by John E. Meeker (Nutley, N.J. Presbyterian and Reformed Publishing Co., 1970), p. 108.

5 I must stress here that we should take seriously Peter’s instruction, “ … always being ready to make a defense to every one who asks you to give on account for the hope that is in you … ” (I Peter 3:15). Even here, in what might be called an exhortation for apologetic readiness, the message most needed by the unbeliever is the gospel of salvation through faith in Christ. My experience is that few are saved by the use of the Genesis account of creation as an apologetic. For those who are seriously considering the claims of Christ, but fear the Bible to be untrustworthy, such effort may well be worthwhile.

6 “First we can say, that the Book of Genesis does not inform us concerning the origin of that which is contrary to the nature of God, neither in the cosmos nor in the world of the spirit. Where does the opposite of Him that is good and bright originate? When we delve into the problem of the origin of evil in the moral realm, we come upon a great mystery. Suddenly, without explanation, in Genesis 3 an utterly evil brilliant, intelligent personality appears in the Garden of Eden masquerading as a serpent. The principle of origins, so strong in our minds, demands on explanation. But the truth is that the Book mocks us. Likewise, when we come to that which is negative in the cosmos, something devoid of form and dark, the Bible provides us with no information. Here are some of the secret things that belong to God” (Waltke, Creation and Chaos, p. 52). While I do not prefer Dr. Waltke’s choice of words (“the Book mocks us”), I do agree with his position that Genesis does not tell us all we might desire to learn.

7 Wakeman, as quoted by Waltke, Creation and Chaos , p. 6.

8 Waltke demonstrates the similarities between the biblical cosmogony with the creation myths of the ancient near east:

First, by a comparison of Psalm 74:13,14 with the Ugaritic Text 67:I: 1-3 (Waltke, p. 12).

Psalm 74:13-14: “Thou hast broken the sea with Thy might, even smashed the heads of the monster of the waters, Thou hast crushed the heads of Leviathan, even given him as food for the people… .”

Text 67: I . 1-3, 27-30: “When thou smitest Lotan (Leviathan) the evil dragon, even destroyest the crooked dragon, the mighty one of the seven heads… .”

Second, by a comparison of Isaiah 27:1 with the Ugaritic Text ‘nt:III: 38-39 (Waltke, p. 13):

Isaiah 27:1: “On that day God will visit, with his sword (that is) mighty and great and powerful, Leviathan the evil serpent, even Leviathan the crooked serpent, and slay the monster that is in the sea.”

Text ‘ni:III: 38-39: “The crooked dragon, the mighty one of the seven heads.”

9 Cf. Waltke, Creation and Chaos, pp. 33,35. Actually, this similarity in form between the biblical text of the Pentateuch and the ancient Near Eastern texts has proven to be a blessing to those who hold to a unified (Mosaic) authorship:

“Kitchen compared the Pentateuch with ancient Near Eastern texts and discovered that the same features used by the critics as a divining rod to divide up the Pentateuch were present in these texts, written on rock with no pre-history.” Waltke, pp. 41-42.

10 Ibid, p. 45.

11 “The most common explanation of those scholars who regard the world as a closed system without divine intervention is that Israel borrowed these mythologies, demythologized them, purged them of their gross and base polytheism, and gradually adapted them to their own developing and higher theology.” Ibid., p. 46.

12 Merrill F. Unger, Archaeology and the Old Testament, p. 37, quoted by Waltke, p. 46.

13 “In Canaan at the time of the Conquest, each city had its own temple dedicated to some force of nature. The name Jericho derives from the Hebrew word, yerah, which means “moon” for its inhabitants worshipped the moon, the god “Yerach.” Likewise, on the other side of the central ridge of Palestine, we find the city of Beth Shemesh, which means “Temple of the Sun” for Shamash, the sun god, was worshipped there.” Waltke, p. 47.

14 Sarna, Understanding Genesis, p. 7, as quoted by Waltke, p. 47.

15 “The knowledge extant concerning the practical everyday worship of the Egyp. pantheon is meager, and for all intents and purposes little or nothing is known about their metaphysical assumptions from the documented sources. It is obvious, however, that the twenty-two Egyp. provinces each had their respective religious center and totemic animal or plant. It is precisely the attributes of these deities that are involved in the plagues, but whether each of the plagues was thought to be the special domain of one or another of the Egyp. gods cannot be stated with certainty.” W. White, Jr. “The Plagues of Egypt, The Zondervan Pictorial Encyclopedia of the Bible (Grand Rapids: Zondervan, 1975, 1976), IV, p. 806.

16 Cf. Waltke, pp. 21-25.

17 For example, E. J. Young, In the Beginning (Carlisle; Pennsylvania: Banner of Truth Trust, 1976), pp. 20ff.

18 “But what shall we say about the uncreated or unformed state, the darkness and the deep of Genesis 1:2? Here we enter a great mystery for the Bible never says that God brought these into existence by His Word. What can we say about them?” Bruce Waltke, p. 52.

19 Adapted from Waltke, p. 18.


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