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22. La Valeur d'une Promesse (Lévitique 27)

Introduction

Comme vous le savez, c’était les élections cette semaine. Un des gros titres dans les journaux cette semaine attira mon attention. Il disait quelque chose comme ça, « Clements tiendra ses promesses ». L’essentiel de l’article était que le Gouverneur élu tiendrait les promesses qu’il avait fait pendant sa campagne électorale. Nous savons tous que beaucoup de « promesses » sont faites par les candidats, et que peu sont tenues. Mr. Clements, on nous a promis, tiendra ses promesses.

Ce gros titre révèle une triste réalité. Il nous informe que la pluparts des promesses n’ont pas l’intention d’être tenues par celui qui les fait, ni ne sont pas espérées être respectées par celui qui les entend. A une telle époque quand même des promesses ne sont pas prises au sérieux, nous devrions trouver très facile de nous identifier avec les Israélites de l’ancien temps, qui n’étaient pas espérés par Dieu à tenir leurs promesses.

Alors que le terme « promesse » était utilisé dans l’article des promesses électorales des journaux de cette semaine que Mr. Clements avait fait avant l’élection, nous ne devons pas penser aux promesses d’une façon si officielle. Dans le Nouveau Testament, notre Seigneur enseigna que chaque responsabilité, chaque engagement, devait être aussi liant qu’une promesse. Dans ce cas, les instructions que nous trouvons dans Lévitique concernant les promesses sont pertinentes aux engagements que nous prenons, et pour être franchement honnêtes, nous ne sommes pas connus pour tenir nos promesses.

Ce que les gros titres des journaux de cette semaine suggèrent – que les promesses n’ont pas besoin d’être prises au sérieux –peut être vérifié dans la pluparts de nos expériences. Combien de promesses qui ont été faites, soit par un parent, ou un ami, ou un collègue de travail, ont été oubliées ou ignorées ? Pour être encore plus franchement, combien de fois pouvez-vous vous rappeler avoir fait une promesse que vous avez regrettée plus tard ? Vous avez peut-être mentalement supprimé votre promesse, ou l’avez violée volontairement. Cette leçon pourrait indiquer ce que vous avez besoin de faire en ce qui concerne vos promesses hâtives. Pour ceux qui seront tentés de faire une promesse hâtive dans l’avenir, cette leçon devrait être un avertissement. Le sujet ici est, en fait, des plus pertinents, car des promesses coûteuses sont souvent faites hâtivement et brisées sans honte, aujourd’hui tout comme autrefois. Apprenons de Lévitique comment faire plus attention en ce qui concerne nos promesses.

Les Tensions de Notre Texte

La première « tension de notre texte » en est une logique. Si les promesses ne devraient pas être brisées, pourquoi Dieu a-t-Il fait des provisions pour que les promesses puissent être interverties ? Je crois que nous trouverons une solution à cette question mystérieuse en examinant plus soigneusement ce texte et ce qu’il enseigne.

Il y a encore une autre « tension dans ce texte ». Ce chapitre est le dernier chapitre du Livre de Lévitique, et sert ainsi de conclusion à ce Livre. Pourquoi Dieu conclurait-Il le Livre de Lévitique avec des règles qui traitent avec des offrandes de promesses ?177De quelle façon ce sujet pourrait-il servir à conclure ce Livre d’une manière appropriée et significative ? Ce problème sera aussi résolu par une étude du chapitre.

L’Approche de Cette Lecon

Dans cette leçon, nous commencerons par étudier quelques-unes des caractéristiques du chapitre, puis en procédant à faire quelques observations et généralisations celui-ci dans son entièreté. Nous continuerons alors au-delà du chapitre pour comparer son enseignement avec le reste de l’Ancien Testament. Puis, nous chercherons à comprendre comment les pratiques des Israélites se conformaient aux principes et aux décrets que Dieu avait établi en ce qui concerne les promesses. Ensuite, nous regarderons au Nouveau Testament, pour voir comment son enseignement adopte ou révise l’enseignement de l’Ancien Testament. Finalement, nous identifierons ces principes qui sont à la fois éternels et pertinents, et qui suggèrent quelques-unes des applications pratiques pour les Chrétiens du Nouveau Testament.

La Structure de Lévitique 27

La clef de la structure du chapitre 27 doit être trouvée par les catégories des choses qui sont promises comme offrandes à Dieu :

    · Promesses de consacrer des personnes – vs. 1-8

    · Promesses d’offrir des animaux – vs. 9-13

    · Promesses d’offrir des maisons – vs. 14-15

    · Héritage promis (terre de famille) – vs. 16-21

    · Terres achetées (non patrimoine) – vs. 22-25

    · Dons interdits – vs. 26-33

    · Conclusion – v. 34

La Définition d’une Promesse

Vue simplement, l’offrande d’une promesse178est pratiquer un genre de vénération « carte de crédit ». C’est une promesse de vénérer Dieu avec une certaine offrande dans l’avenir, motivée par avoir de la gratitude pour la grâce de Dieu dans la vie de l’offreur. La raison pour le délai de l’offrande était que l’offreur n’était pas capable, à ce moment de l’offrir. La promesse était faite, promettant d’offrir quelque chose à Dieu si Dieu intervenait pour la personne, rendant l’offrande possible. Dans beaucoup de cas, la promesse était faite en temps de grand danger ou de besoin. Les rabbins croyaient que les cadeaux qui étaient promis dans Lévitique 27 devaient être utilisés pour l’entretien du Temple.179De nombreux exemples de promesses similaires à celles de Lévitique 27 peuvent être trouvés dans la Bible. Jacob promit de payer une dîme si Dieu le bénissait et le protégeait (Gen. 28:20-22). La promesse de l’homme consacré est définie dans le chapitre 6 de Nombres et Samson (Juges 13) est l’exemple le plus connu de l’Ancien Testament. Quand les Israélites combattirent le roi cananéen d’Arad, ils promirent de détruire totalement leurs villes si Dieu leur donnait la victoire (Nombres 21:1-3). La promesse la plus tragique est celle de Jephté, qui promit d’offrir à Dieu la première chose à sortir de sa tente pour le recevoir, ce qui arriva être sa fille unique (Juges 11:29-40). Anne promit que si Dieu lui donnait un fils, elle le consacrerait au Seigneur pour toute sa vie (1 Sam. 1:10-11). La promesse de Jonas fut faite depuis l’intérieur du ventre du gros poisson qui l’avait avalé (Jonas 2:2). Des promesses furent aussi faites pas les païens (Jonas 1:16). Dans le Nouveau Testament, nous trouvons que Paul continua à faire des promesses et à les tenir (Actes 18:18 ; 21:23).

Les promesses de Lévitique 27 étaient des promesses volontaires d’offrir un cadeau particulier180à Dieu. Particulièrement à l’esprit dans notre texte sont ceux dont Dieu savait que les hommes ne voulaient pas offrir. Dieu anticipa que les promesses qui étaient faites à ce moment pourraient être regrettées plus tard, et ainsi, l’offreur essayerait, d’une façon ou d’une autre, de remplacer sa promesse par une autre, ou de réduire ce qui était offert.

Des Règles Précises Pour des Cadeaux Particuliers

Nous n’auront pas le temps pour une analyse détaillée de chaque section du chapitre, mais il est important pour comprendre certaines des règles qui sont établies dans ce chapitre. Alors nous allons brièvement étudier chaque section du texte.

Les Promesses de Consacrer des Personnes (vs. 1-8)

Des personnes autant que des propriétés pouvaient être consacrées à Dieu, donc la première section du chapitre traite avec des catégories variées de gens qui pourraient être promis comme offrande à Dieu. Il est assumé que ces personnes soit serviraient dans un ministère lié au tabernacle, ou serviraient au moins les prêtres (travaillant dans les champs qui pourraient être dédiés ?). Certains commentateurs assument que les personnes dédiées ne seraient pas données, mais plutôt leur valeur serait donnée en espèces. Je ne le comprends pas comme ça. Je comprends que la valeur de telles personnes devait être déterminée par la catégorie dans laquelle elles tombaient, correspondant à leur âge et sexe. Leur valeur semble être leur « valeur sur le marché », ce qu’une personne amènerait sur le marché. Ce n’est donc pas dégradant pour les femmes ici, ou les jeune ou les vieux, mais seulement une reconnaissance de quelle valeur cette personne avait sur le marché.

Alors qu’une pénalité de 20% est payée par ceux qui rachèteraient d’autres possessions variées consacrées à Dieu, aucune pénalité n’est nommée ici. La valeur de chaque personne semblait être le prix qui devait être payé pour racheter cette personne. Le prix était assez élevé pour qu’aucune autre pénalité ne soit nécessaire.181Il y a une provision gracieuse ici, pour que si une personne était trop pauvre, les prêtres pourraient déterminer un prix plus bas (27:8).

Les Promesses d’Offrir des Animaux (vs. 9-13)

Les versets 9-13 établissent les règles concernant le don d’animaux, à la fois purs, qui pourraient être offerts à Dieu (vs.9-10), et les impurs (vs 11-13), qui pourraient être utilisés par les prêtres ou vendus. Aucun des animaux qui auraient pu être des offrandes à Dieu ne pouvait être rachetés, ou échangés pour un autre. Je peux imaginer un homme changeant d’avis et voulant offrir un animal de moindre valeur à la place d’un animal de plus grande valeur. Pour empêcher ceci d’arriver, si une substitution était faite, les deux animaux devraient être purs, et seraient offerts comme sacrifices. En termes plus contemporains, si un homme promettait de donner à Dieu une Rolls Royce, puis essayait de la remplacer par une Mercedes Benz, les deux automobiles appartiendraient à Dieu.

Les animaux impurs, animaux qui ne pouvaient pas être offerts comme sacrifices, pouvaient être rachetés. La valeur de l’animal serait établie par le prêtre, et une pénalité de 20% serait ajoutée si la personne faisant l’offrande voulait racheter l’animal.

Les Promesses d’Offrir des Maisons (vs. 14-15)

Ce n’est pas déclaré en ces termes, mais la maison qui est offerte ici pourrait être celle où la famille n’habitait, mais un autre morceau du patrimoine, qui ne reviendrait pas au propriétaire à l’année du Jubilée.182La valeur de la maison serait établie par le prêtre, et la maison pourrait être rachetée par le paiement de cette valeur, plus la pénalité de 20%.

Les Promesses de Terrains de l’Héritage d’une Personnes (vs. 16-21)

Quelqu’un pourrait aussi dédier une portion de l’héritage de sa famille, cette propriété qui reviendrait au propriétaire ou ses héritiers à l’année du Jubilée. La valeur de cette propriété devait être déterminée par la quantité de semence nécessaire pour planter le champ. Pour racheter le champ l’offreur serait exigé de payer 50 sicles (pièces d’argent) pour chaque quatre hectolitres de semence d’orge estimé pour planter. Il semblerait que cela était 50 sicles pour les 50 années jusqu’au Jubilée, un sicle par année, par chaque quatre hectolitres de semence d’orge utilisé.183Le nombre d’année restant jusqu’au Jubilée déterminerait la valeur du don, ainsi que le prix exige pour le racheter (plus la pénalité de 20%, v. 18). Si l’homme qui dédiait ce champ essayait de renier sa promesse en vendant cette propriété à quelqu’un d’autre (apparemment sans que l’acheteur sache que cette propriété fut dédiée à Dieu), la propriété reviendrait alors au Seigneur à l’année du Jubilée, et non pas au propriétaire original qui la dédia à Dieu par une promesse. La propriété deviendrait alors la possession du prêtre.

Les Promesses d’Offrir des Champs Achetés (vs. 22-25)

Un homme pourrait acheter les champs d’un camarade Israélite et puis les dédier à Dieu comme une offrande. Si c’était le cas, le prêtre déterminerait la valeur de cette propriété, prenant en compte le nombre d’années jusqu’au Jubilée. Il semblerait que dans ce cas le paiement de la valeur de la propriété devait être fait à l’ avance (« le jour même », v. 23). Quand l’année du Jubilée arrive, la terre reviendrait à son propriétaire original, et non pas a l’offreur (v. 24).

Le standard monétaire quand la valeur de la propriété était établie était « le cours du sicle en vigueur au sanctuaire » (v. 25 ; Exode 30:13 ; Nombres 3:47 ; 18:16). Il n’y a aucun doute que certains Israélites fourbes auraient pu essayer de payer leurs dettes au Seigneur selon un autre standard monétaire, qui aurait été de moindre valeur. Le sicle valait 20 guéras. Aucune possibilité de magouilles d’argent ici.

Les Dons Interdits (vs. 26-34)

Le premier-né parmi les animaux appartenait déjà à Dieu (Exode 13:2), et ainsi ne pouvait pas Lui être promit comme un don dédié (vs. 26-27). Tout premier-né d’un animal impur pouvait être racheté en payant sa valeur, plus 20%.

Toute « chose interdite »,184celle qui était déjà dédiée au Seigneur, ne pouvait être promise comme don au Seigneur, ni ne pouvait-elle être rachetée (vs. 28-29). La personne qui était interdite d’être offerte ne pouvait pas être rachetée, mais devait être mise à mort.

Les dîmes qui appartenaient déjà au Seigneur ne pouvaient pas non plus être dédiées au Seigneur comme don (vs. 30-33). Si un homme voulait racheter un des produits de la terre, il aurait à payer la pénalité de 20%. Cependant, la dîme du troupeau, ne pouvait être rachetée, et la sélection du dixième animal ne pouvait surement pas être manipulée. Essayer d’échanger un animal à la place du 10ème animal faisait que les deux animaux devenaient des offrandes pour le Seigneur.

Observations Générales de Lévitique 27

(1) Le chapitre tout entier traite avec ces dons que les hommes ont volontairement choisis et promis de dédier à Dieu. Il est très clair dans ce chapitre et du contexte de Lévitique dans son entièreté que les offrandes qui sont promises ici sont simplement volontaires. Les promesses-cadeaux sont toujours séparées des dons que les Israélites étaient obligés de faire à leur Dieu.

(2) Le but de ce chapitre n’est pas d’instruire les Israélites qu’ils devaient faire de telles promesses, ou comment ils devraient les faire. Ni dans Lévitique, ni ailleurs dans la Bible, nous trouvons aucunes instructions détaillées concernant la réalisation de telles promesses (autre que l’exhortation de faire toutes promesses avec prudence et réflexion, puis de les tenir). Cela semblerait être parce que faire des promesses était si courant dans l’ancien Proche-Orient que cela était inutile.

(3) Le point du chapitre est regardé si et comment les Israélites pouvaient briser leurs promesses. Les règles trouvées dans Lévitique 27 sont celles exigées par le brisement des promesses. Les valeurs de chaque offrande étaient précisément déterminées et les pénalités pour racheter les offrandes étaient données pour que l’Israélite sache que s’il revenait sur sa promesse, et s’il le faisait, comment il devrait le faire (principalement cela impliquait combien il devrait payer en pénalités).

(4) Les règles de ce chapitre apprirent aux Israélites que c’est un sujet coûteux de briser une promesse. Dans certains cas, ce qui fut promis ne pouvait pas être racheté, et quand il pouvait être racheté, la personne qui offrait le ferait à un prix élevé. Dans les cas où l’Israélite essaierait illégitimement d’éviter la pénalité en substituant les offrandes, il perdrait non seulement son offrande, mais aussi le remplacement. Quelqu’un pourrait être capable d’annuler sa promesse, mais cela ne serait pas fait à bon marché.

(5) La supposition sous-entendue est que l’homme est une créature tombée, dont les engagements se refroidiront et dont le zèle religieux déclinera. Les règles de Lévitique 27 assument que l’enthousiasme de l’Israélite qui a promis de faire une certaine offrande volontaire à Dieu se refroidira probablement et essayera par conséquent de briser sa promesse ou de baisser le prix ou la qualité de son offrande. Aucune des règles du chapitre 27 n’aurait dû être nécessaire si cela n’avait pas été pour la chute de l’homme et pour son péché, qui refroidit son enthousiasme, minimisa sa générosité, et entrava sa vénération.

Les Promesses de l’Ancien Testament

Il y a beaucoup de textes de l’Ancien Testament traitant avec les promesses. Les instructions de ces textes concernant les promesses peuvent largement être résumées en deux phrases, auxquelles notre Seigneur fit allusion,

« ---Vous avez encore appris qu'il a été dit à nos ancêtres: «Tu ne rompras pas ton serment; ce que tu as promis avec serment devant le Seigneur, tu l'accompliras.» » (Matt. 5:33)

Je comprends la « fausse promesse » étant une promesse qui ne pouvait, en fin de compte, être tenue. Elle aurait pu être une promesse faite sincèrement sur le moment, mais qui fut oubliée, regrettée, ou pour une raison ou une autre pas réalisée. Elle aurait même pu être une promesse qui avait été faite sans jamais avoir eut l’intention d’être tenue, même quand elle fut faite. En plus de l’avertissement contre faire de fausses promesses, l’Ancien Testament était compris enseigner qu’une promesse qui était faite devrait être tenue. Ces mots, répétés par notre Seigneur, n’étaient qu’une répétition de ce que l’Ancien Testament enseignait.

« ---Quand tu auras fait un vœu à l'Eternel votre Dieu, tu n'en différeras pas l'accomplissement, car l'Eternel ton Dieu ne manquerait pas de t'en demander compte, et tu porterais la responsabilité d'une faute.

   D'ailleurs, tu n'es pas tenu de prononcer un vœu; si tu t'en abstiens, tu ne seras pas coupable pour cela.

   Mais si une promesse a franchi tes lèvres, tu dois la tenir et accomplir le vœu que tu auras librement fait à l'Eternel ton Dieu de ta propre bouche. » (Deut. 23:22-24)

« Il est dangereux pour l'homme de consacrer précipitamment quelque chose à l'Eternel
      et de ne se mettre à réfléchir qu'après avoir fait son vœu » (Prov. 20:25)

« Si tu as fait un vœu à Dieu, accomplis-le sans tarder, car les insensés déplaisent à Dieu. Ce que tu as promis, tiens-le.

   Il vaut mieux ne pas faire de vœux qu'en faire et ne pas s'en acquitter.

   Ne laisse pas tes paroles te charger d'une faute et ne va pas dire au représentant de Dieu: «Mon vœu était une erreur.» Pourquoi irriter Dieu par tes paroles et faire échouer tes entreprises?

   Car beaucoup de vaines rêveries aboutissent à beaucoup de paroles en l'air. C'est pourquoi: éprouve un grand respect pour Dieu. » (Ecc. 5:3-6)

La Contribution Unique de Lévitique 27

Alors que l’enseignement de Lévitique est cohérent avec celui de l’Ancien Testament dans son entièreté, il fait quelques uniques contributions. Il y a trois leçons principales à être apprises de la règle de Lévitique 27, qui séparent ce chapitre dans son accentuation et ses méthodes. Considérons chacune d’elles.

Lévitique 27 enseigne les hommes à faire attention aux promesses qu’ils font, mais dans un sens différent qu’ailleurs. Il y a trois façons principales par lesquelles le peuple de Dieu était averti à propos de faire des promesses hâtives, sans avoir bien réfléchi. Premièrement, il y a la méthode d’enseignement. Dans la Loi, il y a des avertissements clairs et des instructions en ce qui concerne les promesses hâtives, comme nous l’avons vu ci-dessus. Deuxièmement, quelqu’un peut utiliser des exemples et des illustrations pour enseigner. L’Ancien Testament nous donne plusieurs exemples d’hommes qui firent des promesses bêtes, l’exemple le plus remarquable étant Jephté, qui promit si vaguement, que sa fille devint l’offrande à Dieu (Juges 11:29-40). Troisièmement, vous pouvez apprendre aux hommes à faire ce qui est juste en rendant la désobéissance douloureuse et couteuse. Dans Lévitique 27 les Israélites sont éduqués de la folie des engagements hâtifs en spécifiant que certaines promesses ne peuvent pas être interverties, et que dans ces cas, qui peuvent être le rachat de ce qui a été promit, peut être coûteux. Cette troisième méthode, la méthode de Lévitique 27, nous pouvons l’appeler « sanctions économiques ».

Notre gouvernement a apprit que le moyen le plus puissant et persuasif de modifier la conduite d’autres pays est celui de sanctions économiques. Les hommes peuvent ne pas répondre à la logique et à la raison, ou ne pas tenir compte de l’avenir des autres, qui ont fait des erreurs similaires. Mais on pourrait s’attendre à ce qu’ils réalisent ce qui se passe quand ils sont frappés durement dans leur compte en banque.

Cela peut être vu dans l’application du code de la route. Tout le monde est d’accord en principe qu’une zone d’école est un endroit qui exige une réduction de vitesse. Nous avons difficilement besoin d’être appris les raisons pour de telles lois. On peut nous montrer d’horribles images du refus des hommes de ne pas suivre ces lois. Mais l’incitation la plus puissante pour nous d’observer ces lois est de savoir que cela nous coûtera un paquet si nous ne le faisons pas.

C’est précisément la contribution des règles de Lévitique 27. Ailleurs les hommes sont apprit qu’ils n’ont pas besoin de faire des promesses, et quand ils le font, elles devraient être faites après avoir bien réfléchi, et que toutes promesses doivent être tenues. Des récits comme l’histoire de la promesse de Jephté sert d’exemple de conséquences que des autres ont payé pour de promesses bêtes. Mais notre texte informe les hommes du prix qui doit être payé pour faire des promesses qu’ils ne tiendront pas. A la fin, les sanctions économiques prescrites ici parlent bien plus fortement.

Dans la plupart des transactions légales, nous sommes avertis que nous devrions « lire les petites lettres » pour que nous sachions ce avec quoi nous sommes d’accord. Dans Lévitique 27, les « petites lettres » sont imprimées en lettres capitales, en caractère gras, et soulignées, pour que nous ne puissions pas ne pas comprendre la pénalité pour briser nos promesses.

De plus, Lévitique 27 conclut le Livre tout entier en concentrant l’attention des Israélites sur la forme de vénération la plus élevée dont les hommes peuvent faire expérience. Plusieurs chapitres de Lévitique traitent déjà avec des offrandes et d’obéissance obligatoires. Le dernier chapitre du Livre traite avec ce qui est purement volontaire. Alors que la première obéissance était un devoir, la seconde était une grande joie.

L’acte volontaire de vénérer Dieu par le moyen de promesses est la forme la plus élevée de vénération dans l’Ancien Testament. La loi de ce chapitre assume que les hommes feront, par gratitude pour Dieu, pour Sa piété et Sa grâce, des offrandes qui étaient la réponse d’amour des Israélites, non pas à la Loi. C’est si approprié pour le Livre de Lévitique de finir sur une note d’amour, plutôt que de loi, sur une note de grande joie, plutôt que de devoir.

Quand notre Seigneur instruisit ceux qui étaient forcés de porter un fardeau sur un kilomètre, devraient le porter deux kilomètres (Matt. 5:41), Il suggéra qu’il n’y avait rien de spécial de le porter pour juste un kilomètre. Après tout, ils étaient « forcés » de le porter sur ce kilomètre. Il y a moins de vertu de faire ce qu’une personne doit faire que faire ce qui est purement volontaire. Aussi, en parlant de la réponse de quelqu’un à la cruauté d’un maitre dur, Pierre dit à ses lecteurs :

« Quelle gloire y a-t-il, en effet, à endurer un châtiment pour avoir commis une faute? Mais si vous endurez la souffrance tout en ayant fait le bien, c'est là un privilège devant Dieu. » (1 Pierre 2:20)

Les offrandes-promesses volontaires qui sont traitées dans Lévitique 27 font parties de ce genre de « niveau plus élevé » de conduite, qui faisait plaisir à Dieu. Quelle meilleure façon de finir Lévitique qu’avec une forme idéale de vénération ?

L’enseignement de Lévitique 27 est étroitement lié à celui du chapitre 26. Je viens juste d’apprécier la proximité de notre texte aux « bénédictions et malédictions » du chapitre 26. Les bénédictions et les malédictions sont les promesses de Dieu, soit de prospérité ou de pauvreté, de bénédiction ou de discipline. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi le chapitre 27 traite avec les promesses de l’homme. Le peuple de Dieu, Israël, devait imiter Dieu, Le représenter sur la terre. Quand le peuple de Dieu échoua à tenir ses promesses, non seulement ils péchèrent en désobéissant Ses règles concernant les promesses, ils conduisirent aussi les hommes de devenir douteux de toutes promesses. Tout comme les gros titres des journaux de cette semaine exprimaient de la surprise que les politiciens tiendraient leurs promesses, la négligence d’Israël de leurs promesses conduit les hommes à douter toutes promesses, même celles de Dieu. Pour les Israélites de faire des promesses légèrement c’était nier l’impact que les promesses de bénédictions et de malédictions de Dieu devait avoir comme motivation de fidélité et d’obéissance à la parole de Dieu. Les promesses de Dieu sont la base de notre foi et de notre obéissance. Dieu tiendra Ses promesses, et donc nous devrions agir de même.

Finalement, ce texte rappelle le lecteur de la chute de l’homme. La dépravation de l’homme est assumée, et est la raison sous entendues de la loi du chapitre 27. Nous pourrions aller plus loin et dire que c’est l’immoralité de l’homme qui est la raison sous-adjacente pour toutes les lois du Livre de Lévitique. La raison pour laquelle Dieu fut séparé de l’homme, et ne pouvait seulement être approché par le sang versé d’un sacrifice, était que l’homme était contaminé par le péché.

Même en performant la forme la plus élevée d’activité humaine – la vénération – le péché de l’homme devait être pris en considération. Pendant un moment de désespoir ou pendant des situations désespérées, les Israélites firent appel à Dieu pour délivrance et promirent de Lui faire une certaine offrande s’Il répondait à leurs prières. Pourtant même quand Dieu intervint merveilleusement et répondit à cette prière, la personne qui fit cette promesse avait souvent une arrière pensée. Le péché contaminait et corrompait la vénération, tout comme il le fait pour toute autre chose, et Lévitique fit des provisions pour cette réalité.

Mettre les Promesses d’Israël en Pratique

Ayant gagné un sens de ce que la promesse d’une personne pourrait être de la Loi de Moïse, nous trouvons beaucoup de cas dans lesquels les promesses des individus étaient tenues, avec générosité et gratitude. Un des récits de promesses les plus merveilleux tenues est trouvé dans le chapitre 1 de 1 Samuel, où Anne promit que si Dieu lui donnait un fils, elle le Lui consacrerait pour le service du temple pendant toute sa vie. Anne tint sa promesse, bien que cela a dû lui briser le cœur de laisser son fils au temple, pour être élever par quelqu’un d’autre.

Les psaumes nous fournissent de nombreux exemples de louanges et de remerciements qui accompagnent les offrandes de ceux qui avaient promis de vénérer Dieu s’Il répondait à leurs requêtes :

« O Dieu, je veux accomplir les vœux que j'ai faits,
      et je veux t'offrir ma reconnaissance.

   Car tu m'as sauvé la vie,
      tu as préservé mes pieds de la chute
      afin que je marche devant toi, ô Dieu, et dans la lumière de la vie. » (56:13-14)

« Je viens dans ta maison avec des holocaustes,
      je m'acquitte envers toi des vœux que je t'ai faits.

   J'accomplis les promesses
      prononcées par ma bouche au temps de ma détresse.

   Je t'offre en holocauste les bêtes les plus grasses,
      des béliers avec de l'*encens.
      J'immolerai des taureaux et des boucs. » (Ps. 66:13-15 ; Aussi Ps. 22:25 ; 50:14 ; 61:5,8 ; 65:1 ; 76:11 ; 116:14,18 ; 132:1-5)

Cependant, il est triste de dire que ces instances de ceux qui tenaient leurs promesses n’étaient pas typiques des Israélites. Dans le Livre de Lévitique, Dieu ordonnait que seuls des spécimens parfaits Lui soient offerts comme des dons spéciaux (Lév. 22:21).185Pourtant le prophète Malachie dut réprimander le peuple de Dieu pour Lui offrir leurs animaux qui avaient des défauts :

« Quand, pour le sacrifice, vous venez présenter un animal aveugle, n'y a-t-il rien de mal? Et quand vous présentez une bête éclopée ou un agneau malade, n'y a-t-il rien de mal? Offrez-le donc à votre gouverneur! Sera-t-il content de vous? Ou vous fera-t-il bon accueil? dit l'Eternel, le Seigneur des armées célestes. » (Mal. 1:8)

Bien que Malachie ne parle pas seulement d’offrandes spéciales faites pour un vœu, surement celles-ci ont été incluses dans sa réprimande. La nation en était arrivée à en vouloir à leurs offrandes, plutôt que de se réjouir en les offrant. Ce fut une évidence de leur dureté de cœur qui exigerait la discipline divine. La vénération idéale que nous trouvons discutée dans Lévitique 27 était rarement pratiquée ; au lieu de ça, les corruptions que notre texte cherchait à empêcher étaient devenues la règle du jour. Si la vénération devait atteindre l’idéal de Dieu, quelque chose devait arriver pour le rendre possible.

Les Promesses Dans le Nouveau Testament

La première déclaration concernant les promesses dans le Nouveau Testament, à laquelle nous avons déjà fait référence, vint des lèvres de notre Seigneur dans le Sermon sur la Montagne :

« ---Vous avez encore appris qu'il a été dit à nos ancêtres: «Tu ne rompras pas ton serment; ce que tu as promis avec serment devant le Seigneur, tu l'accompliras.»

   Eh bien, moi je vous dis de ne pas faire de serment du tout. Ne dites pas: «Je le jure par le ciel», car le ciel, c'est le trône de Dieu.

   Ou: «J'en prends la terre à témoin», car elle est l'escabeau où Dieu pose ses pieds. Ou: «Je le jure par Jérusalem», car elle est la ville de Dieu, le grand Roi. » (Matt. 5:33-35)

La première chose que nous devrions remarquer est le fait que la déclaration, à laquelle notre Seigneur fait précisément allusion, transmet l’enseignement de l’Ancien Testament. Le problème n’était pas avec la déclaration, mais avec son application. Le Judaïsme du temps de Jésus en était arrivé à voir son enseignement comme voulant dire que les seules promesses qu’un homme faisait qu’il devait tenir étaient ses promesses. En d’autres mots, en pratique le Judaïsme pensait que seules les promesses sincères d’une personne devaient être tenues, mais que les promesses mensongères dans n’importe quel autre contexte était légales. Une promesse devint donc une catégorie d’affirmation très séparée, un serment qui devait être tenu.

Les problèmes étaient encore pire, car plus tard dans Matthieu, nous voyons qu’il y avait certains serments qui n’étaient pas pensés être liants, que seuls les serments très techniquement exprimés l’étaient :

« Malheur à vous, guides aveugles! En effet, vous dites: Si quelqu'un jure «par le Temple», il n'est pas tenu par son serment, mais s'il jure «par l'or du Temple», il doit tenir son serment.» (Matt. 23:16)

Et ainsi nous voyons qu’une vue légaliste des promesses voulait dire que très peu de promesses étaient réellement tenue, ou avaient même pour intention d’être tenues. C’était loin d’être l’intention de la Loi.

Jésus agrandit l’exigence de l’honnêteté de chaque affirmation, de chaque promesse que les hommes pouvaient faire :

« Dites simplement «oui» si c'est oui, «non» si c'est non. Tous les serments qu'on y ajoute viennent du diable. » (Matt. 5:37)

En d’autres mots, la Loi demande aux hommes d’être juste dans tous ce qu’ils disent, dans chaque affirmation, pas seulement en ce qui concerne les serments ou les promesses. Ainsi, nous pouvons dire que chaque engagement, chaque promesse sont aussi bons qu’un vœu, et devraient être faits après bonne réflexion, avec honnêteté, et puis devraient être tenus.

Je crois que c’est pour cette raison que le Nouveau Testament parle rarement de vœux, mais dit beaucoup en ce qui concerne nos affirmations et nos engagements.

Dans Marc 7:9-13, notre Seigneur condamne les pharisiens et les scribes pour le mauvais usage du vœu, qui utilise le mot « corban » pour éviter ses responsabilités. Ainsi, en dédiant leurs biens à Dieu, ils évitaient de faire face à leurs obligations envers leurs parents. Cela aurait pu être une mauvaise chose spécialement pour les prêtres, car les dons promis étaient estimés par les prêtres et utilisés par eux. Quand un prêtre promettait quelque chose à Dieu, comme étant « corban, dédié à Dieu », il recevait l’usage de ce don, bien que techniquement il ne lui appartenait pas, car il ne pouvait pas le donner à ses parents.

Ça marcherait un peu comme ça. Si j’achetais un nouvel ordinateur Compaq 30386 et mes parents voulaient l’utiliser pour leurs finances ou pour écrire des lettres, je résoudrais le problème de le partager avec eux en le donnant à l’église. L’ordinateur serait alors « l’ordinateur de Dieu ». Quand mes parents demanderaient s’ils pouvaient l’utiliser, je pourrais répondre pieusement, « Oh, je ne peux pas faire ça, il est saint, il ne peut seulement être utilisé par les prêtres de Dieu ». Ainsi, l’usage de l’ordinateur est restreint seulement pour mon usage, et mon obligation d’aider mes parents est invalidée. Le péché trouve toujours une façon commode avec un son pieux d’utiliser ce qui est bon pour faire du mal (Rom. 7).

Dans l’Evangile de Luc (14:28-33), notre Seigneur instruisit les hommes de « calculer le coût » avant de faire la promesse de faire quelque chose. A cause de cela, Jésus n’acceptait pas hâtivement les volontaires pour être Ses disciples, mais Il amplifia le coût de ce que cela voulait dire que d’être un disciple et les conseiller vivement d’y réfléchir avant de promettre de Le suivre (Luc. 9:57-62).

Dans l’épître de Paul aux Ephésiens, il amplifia l’importance de dire la vérité (Eph. 4:15,25). Dans sa lettre au Corinthiens, Paul encouragea les saints corinthiens à continuer avec le don qu’ils avaient promis auparavant d’envoyer à Jérusalem (2 Cor. 9:5,7). Il accorda que ceux dont les moyens avaient changé pour le pire depuis leur promesse n’avaient pas besoin de se sentir coupable à propos de donner moins qu’ils avaient promis (2 Cor. 8:12). La chose importante était pour le peuple de tenir leurs promesses, de donner ce qu’ils avaient promis, et de le faire avec joie et gratitude (9:7).

Dans la première épître de Timothée aux Ephésiens, Paul encourage les veuves de ne pas faire de promesses hâtives de rester célibataire, mais plutôt de se remarier, de peur que plus tard elles ne rencontrent « Mr Merveilleux » et ne soient tentées de rompre leur promesse (1 Tim. 5:11-15).

Jacques nous prévient de faire attention de prédire l’avenir et de remettre à plus tard les bonnes choses qui pourraient être faites aujourd’hui. Nous ne pouvons pas être présomptueux de ce que l’avenir apportera, ni osons nous reporter d’aider les autres aujourd’hui quand nous pouvons le faire (Jacques 4:13-17).

Dans le dernier chapitre de cette épître, Jacques conclut,

« Avant tout, mes frères, ne faites pas de serment, ni par le ciel, ni par la terre, ni par n'importe quoi d'autre. Que votre oui soit un oui authentique et votre non un non authentique, afin que vous ne tombiez pas sous le coup de la condamnation. » (Jacques 5:12)

L’enseignement de l’Ancien Testament est ainsi continué dans le Nouveau, avec plus d’accent sur le fait que chaque serment doit être tenu, tout comme une promesse doit l’être.

Conclusion

Il y a plusieurs principes importants qui font surface dans notre étude du dernier chapitre de Lévitique.

(1) Même quand les hommes accomplissent leur plus haut appel – la vénération de Dieu – le péché gène et contamine leurs actions. J’ai bien peur qu’il n’y ait beaucoup de Chrétiens qui supposent que quand quelqu’un est impliqué dans ce qui pourrait être vu comme un « ministère spirituel », ils sont d’une façon ou d’une autre, exempté de la tentation et du péché. Le chapitre 27 devrait nous enseigner le contraire.

Ce n’est pas simplement un phénomène de l’Ancien Testament. Dans le Livre d’Actes du Nouveau Testament, nous voyons Ananias et Saphira essayant de minimiser leur don, bien qu’en même temps disant que leur offrande était la somme totale des bénéfices de la vente de leur propriété (Actes 5:1). Dans 1 Corinthiens 11, nous voyons que les saints étaient ivres et désordonnés durant la célébration du repas à la table du Seigneur. Dans le chapitre 1 de Philippiens, nous sommes avertis de ceux qui prêchaient l’Evangile uniquement de motifs impurs.

(2) Nous sommes rappelés par notre étude de la « Seconde Loi Spirituelle Thermodynamique ». Par cela, je fais allusion à la tendance de la ferveur spirituelle du saint de se refroidir. Dans la plupart des cas quand les promesses sont faites, je soupçonne que la personne est sincère et à l’intention de la tenir. Notre texte nous rappelle que quelque soit notre motivation initiale et nos intentions, le temps ne marche pas en notre faveur, mais il marche contre nous. Ainsi, en rétrospective, nous pourrions penser à beaucoup de raisons pour lesquelles notre promesse était excessive, et bientôt nous chercherions une façon de ne pas la tenir.

Il y a beaucoup de gens qui ont fait face à des crises et qui ont, à ce moment, fait des promesses à Dieu de Le servir à l’avenir, seulement pour les oublier et les renier. Notre passage nous rappelle qu’il est facile d’échouer à tenir nos engagements. Ne pensons pas que faire une promesse émouvante, une grande promesse, à un certain moment résoudra nos problèmes une fois pour toute. La réalité de la vie est que notre enthousiasme diminuera, et que nos engagements devront quand même être tenus quand nos émotions seront moins intenses qu’elles ne l’étaient, à ce certain moment. Ainsi, la discipline et la diligence sont exigées pour tenir nos promesses.

(3) Les promesses que nous faisons peuvent être mauvaises. Nous avons principalement considéré les promesses avec l’hypothèse qu’elles étaient, au début, justes. De telles promesses deviennent immorales quand elles ne sont pas tenues. Mais il y a d’autres promesses qui sont mauvaises depuis le tout début. L’usage illicite de l’expression « corban » n’est qu’un exemple de l’usage corrompu d’une promesse. Mais il y a beaucoup d’autres promesses qui sont mauvaises depuis le tout début. Je connais de nombreux de cas dans lesquels une personne a promit de ne jamais refaire une certaine chose. Le dimanche d’après, un des membres de notre église confessa publiquement qu’il avait promit qu’il ne referait plus jamais de discours public devant d’autres Chrétiens. Cette promesse était le résultat d’un désastre qui était arrivé autrefois dans sa vie, et la promesse était son moyen de se protéger contre des douleurs futures. Ceux qui ont été blessés par des gens proches d’eux promettent de ne jamais laisser personne ne les approcher de nouveau. Etc., etc., etc.

Est-il possible que vous ayez fait une promesse comme ça, mon ami ? Que vous, à un certain moment de votre vie, avez déterminé de ne jamais refaire une certaine chose, quelque chose que vous savez est digne d’être faite, quelque chose que vous savez la parole de Dieu vous ordonne de faire ?

(4) Les promesses peuvent s’avérer être un tournant de vie très bénéfique et important dans les vies des gens. Très souvent notre obéissance à la parole de Dieu se noie dans la mer de nos bonnes intentions. Nous voulons marcher plus près de Dieu ; nous espérons devenir un meilleur époux, épouse, père, ou mère, mais nous ne semblons jamais passer du niveau « espoir » au niveau « promesse ». Les promesses pourraient être un bénéfice très important pour notre marche spirituelle en définissant ce que nous avons l’intention de faire (par la grâce de Dieu), et comment nous chercherons à glorifier Dieu.

Je crois que le Livre de Daniel nous instruit dans le rôle positif qu’une promesse joue dans la vie d’un saint. La décision de Daniel et de ses trois amis de ne pas manger les choses de la table du roi qui étaient polluées par l’idolâtrie était en fait une promesse qu’ils avaient faite. Cette promesse causa Daniel de déterminer une course d’actions, et d’observer fidèlement cet engagement. Je crois que Daniel était par conséquent un récipient pur, digne de l’usage de Dieu. Je crois aussi que Daniel comprit que Dieu seul pouvait lui permettre de tenir sa promesse, ce qui pourrait être la raison pour laquelle il refusa de cesser de prier de la même façon dont il avait l’habitude.

(5) Ce texte devrait aussi avertir le Chrétien de ne pas encourager les autres de faire des promesses hâtives, qu’ils regretteraient plus tard ou auraient tendance à abandonner. Beaucoup de techniques pour collecter des fonds, utilisés par des Chrétiens et des non Chrétiens, sont des attraits pour des engagements financiers sans assez de réflexions ou prières, qui sont plus tard regrettés. Si le peuple de Dieu ne doit pas faire de promesses hâtives, alors le peuple de Dieu ne devrait pas non plus encourager les autres à le faire.

Malheureusement, ce même principe s’applique à nos méthodes d’évangélisme. Pourquoi est ce que nous pensons que les gens devraient être encouragés à faire un engagement immédiat à Christ, sans bien réfléchir à cette décision ? Avons-nous peur qu’ils ne feront pas confiance à Christ sans notre pression qu’ils fassent une promesse de le faire, ils ne la tiendront pas ? Avons-nous peur que s’ils y réfléchissent, ils décideront contre Christ et ne tiendront pas leur engagement ? Rappelez-vous que la conversion est le travail du Saint-Esprit, qui fait que nous savons que nous sommes coupables et qui convertit les hommes (Jean 16:8-11). Notre Seigneur ne pousse jamais quelqu’un à prendre une décision hâtive de Lui faire confiance et de Le suivre. Il encourage toujours ceux qui veulent devenir Ses disciples de « calculer le coût ». Imitons notre Seigneur en faisant de même.

Comme nous terminons ce message, permettez-moi de vous demander s’il y a quelques promesses que vous avez faites, et qui auraient besoin d’être interverties. Je crois que Dieu vous libèrera volontiers d’une mauvaise promesse, bien qu’il puisse vous coûter quelque chose de le faire. Après tout, cela coûta les Israélites d’être libérer de leurs promesses !

Puis-je vous demander maintenant de considérer si oui ou non il y a des promesses que vous avez faites et que vous n’avez pas tenues, mais que vous devriez tenir. Si Dieu amène certaines promesses à votre esprit, je vous conseille vivement de faire ce que Dieu a ordonné, tenir votre promesse, de peur qu’elle ne devienne un péché.

Finalement, je vous conseille de considérer si oui ou non il y a des promesses que vous devriez faire. Des promesses qui sont basées sur votre gratitude pour Dieu et votre désir de Le vénérer et de Le servir. Des promesses qui dépendent de Dieu pour vous rendre capable de faire. Des promesses que, par la grâce de Dieu, vous tiendrez. La première de telles promesses est une décision, un engagement de croire en Jésus Christ pour le salut éternel, et de devenir Son disciple. Que Dieu touche votre cœur pour que vous fassiez et teniez cette et les autres promesses, pour Sa gloire et votre bien.

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