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14. Comment Épeler « Saint » (Lévitique 19:1-37)

Introduction

Le chapitre 19 de Lévitique nous fourni un exposé sur la pratique de la sainteté. La sainteté de Dieu est ainsi révélée en relation avec la rédemption d’Israël sorti d’Egypte. En conséquence, ce n’est pas avant l’exode que Dieu demanda à Son peuple de vivre des vies saintes. L’Alliance avec Moïse fut établie pour qu’Israël soit une nation sainte (Exode 19:6). Bien qu’il y ait des indices pour comment la sainteté pouvait être pratiquée par le peuple de Dieu plus tôt dans le Pentateuque, c’est dans le 19ème chapitre du Livre de Lévitique que la sainteté est définie en grands détails.

Lévitique 19 est un chapitre crucial pour les Chrétiens (ainsi que pour les anciens Israélites) pour une variété de raisons. Premièrement, il est important à cause des perceptions déformées de la sainteté. La sainteté est un terme qui est utilisé plus qu’il ne soit comprit. C’est une chose que la sainteté de ne pas être comprise ; c’est encore pire qu’elle soit mal comprise. Il y a beaucoup d’idées fausses dans les milieux chrétiens en ce qui concerne ce que la sainteté est vraiment. Dans la version King James de la Bible, les termes « saint » et « sainteté » n’apparaissent pas avant le Livre d’Exode.

Deuxièmement, Lévitique 19 est extrêmement important à cause du besoin désespéré de la pratique de la sainteté. Aussi mal que la sainteté soit mal comprise par les chrétiens, elle est pratiquée encore plus pathétiquement. Vivre saintement est quelque chose qui n’est pas typique des derniers jours (2 Tim. 3), et ce n’est certainement pas non plus typique au Christianisme aujourd’hui.

Troisièmement, beaucoup de Chrétiens sincères se sont égarés en cherchant une sainteté profane. Beaucoup de Chrétiens qui ont été déroutés dans un des cultes ont poursuivi une fausse idée de la sainteté Généralement les gens ne joignent pas un culte pour renoncer à la sainteté, mais pour l’acquérir.

Quatrièmement, Lévitique 19 nous est important à cause de la proéminence de l’enseignement dans le Nouveau Testament. Les deux , notre Seigneur (Matt. 5:43 ; 19:19 ; 22:39 ; Marc 12: 31,33 ; Luc 10:27) et les apôtres (Rom. 13:9 ; Gal. 5:14 ; Jacques 2:8 ; 1 Pierre 1:16) soulignent beaucoup les deux grands commandements qui sont donnés ici :

« … Soyez saints, car je suis saint, moi l'Eternel, votre Dieu. » (Lév. 19:2b)

« … tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l'Eternel. » (Lév. 19:18b)

Nous devons approcher ce chapitre avec ces choses à l’esprit, parce qu’il y a plusieurs facteurs qui pourraient nous inciter à conclure rapidement que ce chapitre n’est pas important pour les Chrétiens du 20ème siècle. En premier lieu, il y a quelques commandements donnés ici qui sont difficiles à comprendre, même s’ils se rapportent aux Israélites. Deuxièmement, il y a quelques commandements qui sont clairement inapplicables aux saints du Nouveau Testament. Troisièmement, ce chapitre apparaît ne pas avoir de structure, et ainsi traite avec une grande variété de domaines de la vie des Israélites dans un genre de catégorie « divers ».109Cependant, ce chapitre a une structure claire, qui est indiquée par la phrase récidivante (d’une forme ou d’une autre), « Je suis l’Eternel ». Wenham110 souligne la structure de cette façon :

    1-2a Introduction

    2b-10 Les Devoirs Religieux

    2b Soyez saint

    3 Honorez les parents et le sabbat

    4 Pas d’idolâtrie

    5-10 Sacrifices et nourriture

    11-18 Bon Voisinage

    11-12 Honnêteté

    13-14 Pas d’exploitation

    15-16 Justice au tribunal

    17-18 Aimer votre prochain

    19-37 Devoirs Divers

    19-25 Pas de mélanges

    26-28 Pas de pratiques païennes

    29-30 Pas de prostitution sacrée

    31 Pas de nécromancie

    32 Respect des vieillards

    33-34 Aimer l’étranger

    35-36 Honnêteté dans les échanges

    37 Ordre direct de Dieu

Notre approche de ce chapitre sera de survoler brièvement le chapitre entier, notant les caractéristiques des commandements contenus ici. Puis, nous nous concentrerons sur les deux commandements principaux du chapitre, qui sont à la fois réitérés et renforcés dans le Nouveau Testament (19:2,18). Finalement, nous considérerons quelques-unes des distorsions et abus de la sainteté par Israël, par Israël du temps du Nouveau Testament, et dans l’histoire suivante de l’église.

Vue d’Ensemble : Caractéristiques des Commandements

Nous n’avons pas le temps d’étudier en détail les commandements du chapitre 19, mais nous avons besoin de nous arrêter assez longtemps pour avoir un sens de quelques-unes des caractéristiques de ces commandements.

(1) Premièrement, le chapitre contient des commandements qui sont vieux et d’autres qui sont nouveaux. Les Dix Commandements, qui ont été donnés auparavant par Dieu, sont répétés ici.111Dans les versets 3 et 4, par exemple, les commandements d’honorer père et mère, d’observer le sabbat, et de ne pas vénérer les idoles sont une répétition de quelques-uns des Dix Commandements. Dans les versets 5-8, nous avons une répétition de la loi cérémonielle concernant l’Offrande de Communion, comme elle était décrite plus tôt dans le Livre de Lévitique. Il y a aussi la « nouvelle » révélation concernant ne pas récolter les coins des champs (19:9-11). C’est nécessaire ici parce que les Israélites sont maintenant impatients d’entrer sur la terre promise.

Le principe de révélation progressive peut ainsi être vu au travail dans le chapitre 19 de Lévitique. Des commandements d’avant sont répétés, mais souvent d’une façon qui donne une vue plus profonde dans leur application. De nouveaux commandements sont aussi donnés en relation à des circonstances changeantes.

(2) Deuxièmement, le chapitre contient des commandements qui varient dans leur importance et leur application pour les Chrétiens du Nouveau Testament. Quelques-uns des commandements contenus dans ce chapitre ne semblent avoir112aucune importance du tout pour le Chrétien contemporain. Par exemple, depuis que nous n’avons plus d’esclavage, le commandement concernant la punition d’un homme qui couche avec une esclave semble n’avoir rien à voir avec les Chrétiens américains. Alors, avec le commandement interdisant aussi de manger le fruit des arbres que les Israélites plantaient, jusqu'à la cinquième année (vs. 23-25). De même, l’interdiction de mélanger les troupeaux, les cultures, ou sortes de matériaux (v. 19) ne semblent pas pouvoir être appliquée.

D’un autre coté, il y a beaucoup de commandements contenus dans le chapitre 19 qui appliquent directement au Chrétien contemporain. Les commandements d’honorer père et mère (v. 3), d’éviter les idoles (v. 4), et de ne pas voler, tromper ou mentir (v. 11) nous sont tous applicables.

Finalement, il y a des commandements qui ne pourraient pas s’appliquer directement à nous, mais le principe pourrait être pratiqué d’une façon un peu différente de celle qui avait été prescrit. Alors que nous ne cultivons pas, et ainsi le commandement de ne pas récolter les coins des champs ne s’applique pas directement à nous, il y a le principe sous-entendu de montrer de la compassion pour les pauvres, et de s’occuper de leurs besoins. Ainsi, beaucoup d’églises (incluant la nôtre) offriront du travail (pour une paye) à ceux dans le besoin et qui veulent bien travailler. Faire les comptes n’applique pas directement, mais nous devrions appliquer le principe de juste prix pour un bon produit. Ainsi, nous ne devrions pas essayer de vendre une voiture, ou un produit, pour plus qu’il ne vaut.

Observant que les commandements du chapitre 19 ont des niveaux différents d’application pour le Chrétien contemporain est un grand bénéfice pour l’étudiant des écritures de l’Ancien Testament, car elles suggèrent un principe vital important d’interprétations quand on traite avec l’Ancien Testament : QUAND ON INTERPRETE L’ANCIEN TESTAMENT, EST-CE QUE LE NOUVEAU TESTAMENT ACCEPTE, REJETTE, OU REVISE L’ENSEIGNEMENT DU TEXTE DE L’ANCIEN TESTAMENT ?

Il y a des années, un de mes professeurs de l’Ancien Testament au séminaire suggérait cette directive, et elle fut d’une grande valeur. Dans le chapitre 19 de Lévitique nous trouvons des commandements qui vont dans chacune de ces catégories. Certains vont directement dans le Nouveau Testament ; d’autres sont modifiés en pratique, mais basés sur le même principe ; et d’autres semblent être totalement inutiles. C’est par une comparaison attentive des textes de l’Ancien Testament avec l’enseignement du Nouveau Testament que ces décisions peuvent être atteintes.

Les Deux Commandements Principaux

Notre passage contient deux commandements principaux (Lév. 19:2,18), qui sont tous les deux explorés dans le Nouveau Testament. Il est essentiel que nous comprenions ces commandements si nous devons comprendre la force de ce texte. Nous pouvons faire cela en concentrons notre attention sur deux choses : (1) la nécessité de la sainteté, et (2) la nature de la sainteté.

La Nécessité de la Sainteté

La nécessité de la sainteté est trouvée dans le premier commandement :

« Soyez saints, car je suis saint, moi l'Eternel, votre Dieu.» (Lév. 19:2)

Remarquez les facteurs suivants liés à ce commandement.

(1) La nécessité de sainteté est vue par le fait que la nation toute entière des Israélites est ordonnée d’être sainte. Ainsi, la sainteté n’est pas une option, mais un ordre.

(2) Le commandement fournit aussi une motivation pour la sainteté. Le fait que Dieu ordonne Son peuple d’être saint devrait certainement les motiver, mais ce n’est pas mon point ici. Dans la version King James de la Bible, les termes « saint » et « sainteté » ne sont pas vus avant le Livre d’Exode. La sainteté de Dieu est manifestée dans la libération de Son peuple d’Egypte, et par la manifestation de Sa gloire au mont Sinaï. Ainsi, le peuple devrait être motivé à vivre une vie de sainteté, basée sur leur gratitude pour la rédemption que Dieu a accomplie.

(3) Il y a aussi une provision pour la sainteté que Dieu exige de Son peuple. La loi qui fut donnée comme une partie de l’Alliance avec Moïse était le standard de sainteté de Dieu, et l’obéissance à cette loi était le moyen de la sainteté. Dieu n’a pas dit à Son peuple d’être saint sans leur dire comment être saint.

(4) Finalement, Dieu Lui-même fournit le modèle de sainteté. Dieu est saint, ce qui est la base pour la sainteté d’Israël. La sainteté de Dieu est ainsi le modèle pour la sainteté d’Israël. Israël ne devait pas seulement être saint parce que Dieu est saint ; ils devaient être saints comme Dieu est saint. Les actions que Dieu exigeait étaient celles qu’Il avait déjà performées au nom de Son peuple.

La Nature de la Sainteté

Nous avons vu que la sainteté était une nécessité pour le peuple de Dieu, mais il nous reste à spécifier la nature de cette sainteté. Qu’était la sainteté que Dieu exigeait ?

(1) La sainteté impliquait obéissance aux commandements de Dieu. Dieu n’a pas laissé Son peuple dans l’obscurité en ce que la sainteté consistait. Le point était que la sainteté consistait d’obéissance aux lois de Dieu, obéissance à Ses commandements.

(2) La sainteté impliquait des sacrifices, et cela pouvait être coûteux. La sainteté nécessite des sacrifices. Bien sur, la sainteté exige des sacrifices – ceux soulignés dans les premiers chapitres de Lévitique. Mais plus que ça, chaque acte d’obéissance aux commandements de Dieu était un acte sacrificiel. L’obéissance aux commandements de Dieu était coûteuse. Ne pas récolter les coins des champs entamait « la marge de bénéfice », comme vendre avec des poids et mesures honnêtes. S’abstenir de manger le fruit d’un arbre pendant cinq ans et observer le sabbat était aussi coûteux. La sainteté était un sacrifice.

(3) La sainteté était plus qu’une question d’observance de rites religieux – elle était de la piété intensément pratiquée, impliquant une grande variété d’actions faisant partie de la vie quotidienne d’une personne. C’est vrai, la sainteté incluait ces cérémonies spéciales et ces jours fériés spéciaux et aller à cet endroit spécial, le tabernacle, où les rites étaient performés par une classe spéciale du clergé. Mais le chapitre 19 décrit un genre de sainteté très pratique, quotidienne, d’honorer les parents, d’honnêteté et de bonté et de compassion et de justice.

(4) La sainteté est l’imitation de Dieu. Dans le sens final, vivre une vie sainte est l’imitation de Dieu, qui seul est saint. Ainsi, quand notre Seigneur vint sur la terre et vécut « sous la loi », respectant totalement la loi, Il manifesta la sainteté de Dieu aux hommes.

(5) La sainteté était là pour être révélée positivement, plutôt que négativement. Si vous et moi étions honnêtes, je crois que nous devrions admettre que nous pensons de la sainteté de Dieu en termes plutôt négatifs. La sainteté de Dieu, par exemple, est penser en termes de Sa haine du péché et de Son jugement des pécheurs. Cela, bien sur, est une dimension de la sainteté de Dieu, mais ce n’est pas la dimension sur laquelle le chapitre 19 est concentré. La sainteté de Dieu fut manifestée par Sa compassion pour les Israélites quand ils étaient affligés en Egypte, et quand Il les libéra de leur esclavage. Alors, la sainteté est aussi manifestée par le peuple de Dieu par leur bonté, leur grâce, et leur compassion envers les autres, spécialement les pauvres et les affligés.

Si les aspects négatifs de la sainteté de Dieu étaient visibles ici, nous devrions lire l’ordre de Dieu de tuer tous les Cananéens, incluant leurs enfants, mais ce n’est pas le focus de la sainteté qui est exigée ici.

Les dimensions positives et négatives de la sainteté de Dieu peuvent être vues dans les deux venues de Christ. A Sa première venue (Son incarnation, Son ministère sur la terre, Sa mort, Son enterrement, et Sa résurrection), notre Seigneur n’était pas venu pour juger les hommes, mais pour leur accorder le pardon (Jean 3:17). Ainsi, Il pouvait dire à la femme prise dans l’acte d’adultère de partir et de ne plus pécher (Jean 8:11). Dans Sa seconde venue (encore dans le futur) de notre Seigneur, Il vaincra Ses ennemis et jugera les mauvaises gens. Ce sera une occasion sanglante selon les rapports du Livre d’Apocalypse. Pourtant dans les deux venues, la sainteté de Dieu est révélée en la personne et en le travail de Christ. Ainsi, la sainteté a, à la fois, des manifestations négatives et positives. Malheureusement, nous nous sommes concentrés plus sur les premières que sur les dernières.

(6) Finalement (et plus vigoureusement dans Lévitique 19), la sainteté est pratiquée en aimant notre prochain comme nous-mêmes (v. 18). Il y a, comme j’ai suggéré, deux commandements principaux dans le chapitre 19 : (1) le commandement d’être saint, et (2) d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Comme je comprends le chapitre, il y a une relation directe entre ces deux commandements. La sainteté de Dieu est démontrée par Son peuple quand ils aimaient leur prochain.

Le terme « prochain », comme d’autres l’ont signalé,113a une grande variété de sens dans ce chapitre :

    · Le prochain de quelqu’un est le conpatriote de cette personne (v. 11,17)

    · Le prochain de quelqu’un est un étranger (v. 10,32-33,34)

    · Le prochain de quelqu’un sont ceux qui sont faibles et vulnérables (v. 10,14)

    · Le prochain de quelqu’un est son ennemi (v. 17-18)

Ce n’est pas que la sainteté soit uniquement manifestée par une personne aimant son prochain, mais il est accentué ici que la sainteté doit inclure un amour actif pour son prochain. Ainsi, tout comme la sainteté de Dieu est vue dans Son amour pour Israël dans l’Ancien Testament, et pour le monde dans sa faiblesse et besoin dans le Nouveau, le peuple de Dieu doit démontré la sainteté de Dieu en montrant de l’amour pour leur prochain, spécialement ceux dans le besoin.

La Sainteté Dans le Nouveau Testament

Comme je le signalais au début de ce message, le Nouveau Testament embrasse les deux commandements trouvés dans Lévitique 19. Notre Seigneur, faisant référence au commandement de Lévitique 19:2, dit,

« Votre Père céleste est parfait. Soyez donc parfaits comme lui. » (Matt. 5:48)

Bien que le terme « parfait » remplace le mot « saint », le texte auquel Il fait référence est manifestement notre texte. En conséquence, le terme « parfait » n’est pas non plus une mauvaise définition de « saint ».

D’autres commandements de Lévitique 19 sont aussi embrassés par notre Seigneur. Le second commandement principal de Lévitique 19 exige que le peuple de Dieu aime leur prochain comme eux-mêmes. Dans le contexte du chapitre 19, il devient clair que les ennemis des Israélites étaient inclus dans la large catégorie des « prochain ». Alors, aimer nos ennemis est aussi enseigné par notre Seigneur dans Matthieu 5:48 :

« Eh bien, moi je vous dis: Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. » (Matt. 5:44)

Dans Lévitique 19:17, le people de Dieu furent enseignés :

« Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur, mais tu ne manqueras pas de reprendre ton prochain pour ne pas te charger d'un péché à son égard. »

Alors aussi, dans les enseignements de Matthieu 5:21-26 et 18:15-17 l’individu a qui le tort a été fait doit chercher à amener réconciliation (et ainsi restaurer amour et harmonie) avec son prochain.

Le Seigneur Jésus enseigna que le commandement d’aimer son prochain comme lui-même résumait la moitié de la loi (Matt. 22:39-40). Avec cela Paul agréa (Rom. 13:9 ; Gal. 5:14). L’apôtre Pierre fait aussi référence à Lévitique 19:2 comme la fondation de son appel pour vivre saint :

« Comme des enfants obéissants, ne vous laissez plus diriger par les passions qui vous gouvernaient autrefois, au temps de votre ignorance.114   Au contraire, tout comme celui qui vous a appelés est saint, soyez saints dans tout votre comportement.

   Car voici ce que Dieu dit dans l'Ecriture: Soyez saints, car je suis saint.» (1 Pierre 1:14-16)

Perversions de la Sainteté

Il est évident que Satan voudrait décevoir les hommes en ce qui concerne la vraie nature de la sainteté. Les Ecritures, ainsi que l’histoire de l’église, ont enregistrées beaucoup de façon par lesquelles la sainteté a été défigurée. Considérez les fausses idées et distorsions suivantes.

(1) La Sainteté de Vitrail. La sainteté de vitrail est la vue qui restreint la sainteté au royaume cérémonial. C’est le « aller à la réunion de la sainteté du dimanche ». La sainteté cérémoniale ne pense de la sainteté qu’en termes de jours spéciaux, d’endroits « saints » spéciaux, et d’activités « saintes » spéciales. Elle a tendance à séparer la vertu de chaque jour des activités et cérémonies religieuses.

Cette erreur arriva tôt dans l’histoire d’Israël, et persista à travers les siècles. Elle est condamnée par les prophètes d’Israël. Par exemple, le prophète Amos écrivit,

«   Par conséquent, puisque vous exploitez le pauvre,
      et que vous lui prenez du blé de sa récolte,
      à cause de cela, les maisons en pierres de taille que vous avez bâties,
      vous ne les habiterez pas.
      Ces vignes excellentes que vous avez plantées,
      vous ne boirez pas de leur vin.

         Car je connais vos nombreux crimes
      et vos énormes fautes:
      vous opprimez le juste,
      vous acceptez des pots-de-vin
      et vous lésez le droit des pauvres en justice…

« Je déteste vos fêtes, je les ai en dégoût,
      je ne peux plus sentir vos rassemblements cultuels.

Quand vous m'offrez des holocaustes, quand vous m'apportez des offrandes,
      je ne les agrée pas
      et je ne peux pas voir
      ces bêtes engraissées que vous m'offrez en sacrifices de communion.

Eloignez donc de moi le bruit de vos cantiques!
      Je ne veux plus entendre le bruit que font vos luths.

Mais que le droit jaillisse comme une source d'eau,
      que la justice coule comme un torrent puissant! » (Amos 5:11-12,21-24)

Les scribes et pharisiens du temps de Jésus tombèrent dans la même erreur. Ils étaient méticuleux à propos de la sainteté cérémoniale, et pourtant ils n’aimaient pas leurs prochains. Ils ne préservaient pas la justice et ils ne protégeaient pas les veuves et les orphelins. Ils prenaient l’apparence de la vertu cérémoniale, mais ils ne pratiquaient pas la sainteté :

« [Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites, car vous dépouillez les veuves de leurs biens, tout en faisant de longues prières pour l'apparence. C'est pourquoi votre condamnation n'en sera que plus sévère.] » (Matt. 23:14)

Une illustration classique de l’hypocrisie des scribes et des pharisiens peut être vue dans les évènements entourant la croix de Christ. Les scribes et les pharisiens rejetaient le Saint d’Israël comme étant un qui était profane, méritant la mort. Ils incitèrent Sa mort et poussèrent les autorités romaines à Le crucifier. Et pourtant, ils furent méticuleux de conserver la sainteté dans les détails cérémoniaux :

« Comme on était à la veille du sabbat, et de plus, d'un sabbat particulièrement solennel, les chefs des Juifs voulaient éviter que les cadavres restent en croix durant la fête. Ils allèrent trouver Pilate pour lui demander de faire briser les jambes des suppliciés et de faire enlever les corps.» (Jean 19:31)

Ce n’est pas étonnant que notre Seigneur dit au peuple concernant la sainteté de ces « saints cérémoniaux » :

« si vous n'obéissez pas à la Loi mieux que les spécialistes de la Loi et les pharisiens, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. » (Matt. 5:20)

Nous, aussi, avons besoin de nous méfier de cette fausse sainteté, qui est méticuleuse concernant les rites religieux – prières publiques, enseignement, vénération – mais faisant peu ou rien dans le royaume de la démonstration pratique d’aimer leurs prochains.

(2) La Sainteté de Position. La sainteté de position est cette sainteté qui est supposée accompagner certaines professions ou position. Par exemple, les juifs du temps de Jésus auraient assumés qu’un prêtre (et spécialement le haut-prêtre) était saint. Aujourd’hui, certaines gens assument que parce qu’une personne est un ancien, ou un pasteur, ou un prêtre, il est saint. Ce n’est pas nécessairement le cas. En fait, nous devrions être rappelés que de telles positions sont des cibles stratégiques pour les agents de Satan :

« Mais j'agis ainsi, et je continuerai à le faire, pour ôter toute possibilité ---à ceux qui en cherchent une--- de se présenter comme nos égaux en s'appuyant sur leurs prétendus titres de gloire.

   Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers malhonnêtes déguisés en apôtres du Christ.

   Cela n'a rien d'étonnant: Satan lui-même ne se déguise-t-il pas en ange de lumière?

   Il n'est donc pas surprenant que ses agents aussi se déguisent en serviteurs de ce qui est juste. Mais ils auront la fin que méritent leurs œuvres. » (2 Cor. 11:12-15 ; aussi 2 Pierre 2)

Les scribes et les pharisiens n’ont même pas reconnus le « Saint d’Israël », mais plutôt L’ont rejeté et L’ont crucifié. Ils assumèrent, qu’ils devaient être saints, à cause de leurs positions. Il est évident que les positions de pouvoir et de prestige étaient la chose la plus importante dans l’esprit de ces hommes impies :

« Alors Jésus, s'adressant à la foule et à ses disciples, dit:

   ---Les spécialistes de la Loi et les pharisiens sont chargés d'enseigner la Loi transmise par Moïse.

   Faites donc tout ce qu'ils vous disent, et réglez votre conduite sur leur enseignement. Mais gardez-vous de prendre modèle sur leurs actes, car ils parlent d'une manière et agissent d'une autre.

   Ils lient de pesants fardeaux et les placent sur les épaules des hommes; mais ils ne bougeraient même pas le petit doigt pour les déplacer.

   Dans tout ce qu'ils font, ils agissent pour être vus des hommes. Ainsi, les petits coffrets à versets qu'ils portent pendant la prière sont plus grands que ceux des autres, et les franges de leurs manteaux plus longues.

   Ils affectionnent les meilleures places dans les banquets et les sièges d'honneur dans les synagogues.

   Ils aiment qu'on les salue sur les places publiques et qu'on les appelle «Maître». » (Matt. 23:1-7)

En dépit du fait que ces hommes avaient des positions de pouvoir et d’honneur, ils ne faisaient pas les choses dont la Loi parle. Jésus ainsi affirma l’enseignement de Lévitique, que la pratique de la sainteté impliquait aimer son prochain et faire ce que la Loi commandait. Les scribes et les pharisiens s’assirent dans « le trône de Moïse » mais ils ne firent pas les œuvres de la Loi. Ils n’étaient pas saints.

Les disciples de notre Seigneur tombèrent dans une trappe de comparer la position et la profession avec la piété (sainteté). Je pense que c’est une des raisons pour laquelle ils étaient si inquiets avec qui serait le plus grand dans le royaume (Marc 9:33-35). Elle aide aussi à expliquer pourquoi la mère de Jean et de Jacques voulait que ses fils s’assoient à la droite et à la gauche du Seigneur (Matt. 20:20-21).

Avant de commencer à nous sentir un peu trop fier à ce sujet, pourquoi est-il que le christianisme contemporain pense qu’il est plus spirituel pour une personne de faire parti d’un « service Chrétien à plein temps » plutôt que d’être « simplement un laïc » ? La même fausse perception de sainteté souligne, dans beaucoup de cas, le désir excessif pour un ministère professionnel. La sainteté n’a rien à voir avec le métier d’une personne (à moins, bien sur, que ce soit une tâche complètement immorale), mais plutôt avec l’obéissance d’une personne aux commandements de Dieu dans leur vie quotidienne.

Par, à la fois Son enseignement et Son exemple, Jésus traita un coup de grâce à cette fausse idée de sainteté. Il apprit à Ses disciples que la position n’était pas le but d’un Chrétien, mais plutôt le service :

« ---Vous savez ce qui se passe dans les nations: les chefs politiques dominent sur leurs peuples et les grands personnages font peser sur eux leur autorité.

   Qu'il n'en soit pas ainsi parmi vous. Au contraire: si quelqu'un veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur,

   si quelqu'un veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. » (Matt. 20:25-27)

Son propre exemple parle plus fortement que n’importe quoi. Lui, qui avait toute la position et le standing et le pouvoir, Lui qui avait toute la gloire visible du ciel, l’a mis de coté, et Se rendit semblable à l’homme, pour qu’Il puisse souffrir et mourir pour sauver Ses créatures (Phil. 2:5-8). Cet acte était symbolisé par le lavage des pieds de Ses disciples (Jean 13), et devait être un exemple qu’ils devaient suivre.

(3) Comparer la Sainteté au Miraculeux. Ici est une des erreurs les plus subtiles et dangereuses de toutes – assumer que dans n’importe quels miracles performés, Dieu doit être présent et la personne doit être sainte. Il y a deux tests d’un vrai prophète spécifiés dans l’Ancien Testament, qui ne peuvent pas être oubliés par le saint du Nouveau Testament. Le premier est celui d’une évidence du pouvoir divin :

« Mais si un prophète a l'audace de prononcer en mon nom un message dont je ne l'ai pas chargé, ou s'il se met à parler au nom d'autres divinités, il sera mis à mort.

   Peut-être vous demanderez-vous: «Comment saurons-nous qu'une prophétie ne vient pas de l'Eternel?»

   Sachez donc que si le prophète annonce de la part de l'Eternel une chose qui ne se réalise pas, si sa parole reste sans effet, c'est que son message ne vient pas de l'Eternel, c'est par présomption que le prophète l'aura prononcé: vous ne vous laisserez donc pas impressionner par lui. » (Deut. 18:20-22)

Contrairement à l’opinion populaire, ce texte n’enseigne pas ce que certains ont assumé. Il ne nous enseigne pas que le prophète dont les paroles deviennent réalité est un vrai prophète. Il enseigne que le prophète dont les paroles ne deviennent pas réalité est un faux prophète. L’absence de l’élément miraculeux est la preuve d’un faux prophète, mais la présence de l’élément miraculeux n’est pas nécessairement la preuve d’être un vrai prophète. Cela est clairement vu dans un texte précédent :

« Peut-être un prophète apparaîtra-t-il un jour parmi vous, ou un visionnaire qui vous donnera un signe miraculeux ou vous annoncera un prodige.

   Si le signe ou le prodige annoncé s'accomplit, et s'il vous dit: «Allons suivre d'autres dieux que vous ne connaissez pas et rendons-leur un culte»,

   vous n'écouterez pas les paroles de ce prophète ou de ce visionnaire, car l'Eternel votre Dieu se servira de lui pour vous mettre à l'épreuve, afin de voir si vous l'aimez réellement de tout votre cœur et de tout votre être.

   C'est à l'Eternel votre Dieu que vous rendrez un culte, c'est lui que vous révérerez; vous obéirez à ses commandements, vous l'écouterez, c'est à lui seul que vous rendrez un culte, et c'est à lui seul que vous vous attacherez. » (Deut. 13:2-5)

Il est reconnu ici que les faux prophètes manifesteront un pouvoir miraculeux. Le « test mortes » d’un vrai prophète n’est pas la présence de miracles, mais son adhérence à la Parole de Dieu.

Les paroles du Seigneur dans le Nouveau Testament semblent aller encore plus loin :

« ---Gardez-vous des faux prophètes! Lorsqu'ils vous abordent, ils se donnent l'apparence d'agneaux mais, en réalité, ce sont des loups féroces.

   Vous les reconnaîtrez à leurs fruits…

Ainsi donc, c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

   ---Pour entrer dans le royaume des cieux, il ne suffit pas de me dire: «Seigneur! Seigneur!» Il faut accomplir la volonté de mon Père céleste.

   Au jour du jugement, nombreux sont ceux qui me diront: «Seigneur! Seigneur! Nous avons prophétisé en ton nom, nous avons chassé des démons en ton nom, nous avons fait beaucoup de miracles en ton nom.»

   Je leur déclarerai alors: «Je ne vous ai jamais connus! Allez-vous-en, vous qui pratiquez le mal!»

   ---C'est pourquoi, celui qui écoute ce que je dis et qui l'applique, ressemble à un homme sensé qui a bâti sa maison sur le roc. » (Matt. 7 :15-16a,20-24)

Les faux prophètes seront reconnus à leurs fruits. Leurs fruits n’incluent pas les miracles, qu’ils pourraient très bien performer (prédictions, exorcismes, miracles), mais sont l’observance aux paroles de notre Seigneur, qui dans le contexte du Sermon sur la Montagne, sont le cœur de la Loi de l’Ancien Testament. Ces « faiseurs de miracles » sont dits pratiquer la confusion. Ceux qui sont sages, Jésus enseigna, entendront, contrairement aux faux prophètes, Ses paroles et agiront selon elles.

Voilà un des grands dangers de tous les temps. Certains Chrétiens sont incroyablement crédules, et suivront avidement toute personne ayant l’air saint, démontrant (ils pensent) des pouvoirs miraculeux. Les fruits par lesquels nous devons déterminer la sainteté d’une personne sont les fruits d’observance des commandements de notre Seigneur, pas ceux des signes et des merveilles, que Satan est aussi capable de produire (Apocalypse 13:13). Pouvoir n’est pas synonyme de piété. Même les Chrétiens, qui ont des dons miraculeux du Saint-Esprit, peuvent exercer ceux-ci avec des motifs et dans des buts charnels. Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul essaye de montrer que la manifestation du pouvoir du Saint-Esprit par des gens doués n’est pas preuve de leur piété.

Ceux qui semblent avoir les dons les plus spectaculaires (et ainsi la plus grande foule) ne sont pas les plus spiritueux.

(4) La Sainteté Isolatrice. A travers les siècles, les hommes ont eu tendance à égaliser la sainteté avec la séparation. La sainteté d’une personne peut être mesurée en termes de la distance entre le « saint » et le « pécheur ». Pas étonnant que les scribes « saints » et les pharisiens furent choqués par le fait que Jésus passaient plus de temps avec les « pécheurs » plutôt qu’avec eux:

« En voyant qu'il mangeait avec ces pécheurs notoires et ces collecteurs d'impôts, les spécialistes de la Loi qui appartenaient au parti des pharisiens interpellèrent ses disciples:
   ---Comment votre maître peut-il manger avec ces collecteurs d'impôts et ces pécheurs ? » (Marc 2:16)

La réponse de Jésus fut qu’Il était venu pour sauver les pécheurs. Lui, qui était saint n’était pas souillé en étant en présence des pécheurs. C’était Sa sainteté naturelle et la sainteté de Ses actions qui Le prouvèrent le Saint d’Israël.

Les Chrétiens à travers les siècles ont été tentés d’être sanctifiés par une séparation physique des « pécheurs », oubliant que le « monde » est seulement une source de corruption, alors que la « chair » et Satan sont aussi des sources de contamination et de tentation. Ainsi, il y eut les hommes des cavernes, les ermites, et les moines, qui ont recherché la spiritualité (sainteté) par la séparation. Cependant, Jésus enseigna que la sainteté avait besoin d’être manifestée et multipliée par la pénétration, pas l’isolation :

« ---Vous êtes le sel de la terre. Si ce sel perd sa saveur, avec quoi la salera-t-on? Ce sel ne vaut plus rien: il n'est bon qu'à être jeté dehors et piétiné.

   Vous êtes la lumière du monde. Une ville au sommet d'une colline n'échappe pas aux regards.

   Il en est de même d'une lampe: si on l'allume, ce n'est pas pour la mettre sous une mesure à grains: au contraire, on la fixe sur un pied de lampe pour qu'elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.

   C'est ainsi que votre lumière doit briller devant tous les hommes, pour qu'ils voient le bien que vous faites et qu'ils en attribuent la gloire à votre Père céleste.

   ---Ne vous imaginez pas que je sois venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi ou les prophètes; je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir.» (Matt. 5:13-17)

Jésus enseigna le principe de pénétration, ce qui est précisément ce qu’Il pratiqua. La sainteté fut incarnée en Christ et fut prouvée par Son accomplissement de la Loi. Alors elle doit être en Ses adeptes. Il y a une sorte de « séparation » qui est pratiquée par les Chrétiens aujourd’hui qui a une forme vertueuse, mais qui renie le pouvoir de Dieu de sanctifier en la présence de pécheurs, qui ne verront pas la sainteté de Dieu ou ne seront pas sauver sans une démonstration du salut dans leur monde.

(5) Sainteté par Redéfinition. Les scribes et les pharisiens étaient ingénieux à contourner la Parole de Dieu. Ainsi, ils redéfinirent la Loi pour la conformer à leur culpabilité. Si la sainteté était manifestée en aimant notre prochain, ils redéfinirent « prochain » pour être leur ami ou compatriote.

Quand un païen demanda une déclaration de la loi d’Israël dans sa forme la plus courte, Hillel, le contemporain de Jésus, exprima cela comme « tout ce qui te semble haineux, ne le fait pas à ton compatriote », et il ajoutait que « c’est la loi toute entière ; tout le reste est simplement interprétation. Cependant, il reste une différence énorme entre ce que dit Hillel et la demande de Dieu. De plus, dans l’exigence de Jésus, le prochain d’une personne n’est pas limitée aux membres de son propre peuple (Luc 10:29-37), et le judaïsme pré-chrétien ne fut jamais capable de s’élever jusqu'à cette idée.115L’hypocrisie du Judaïsme est vue dans le chapitre 10 de Luc, où notre Seigneur résuma l’enseignement de la Loi de l’Ancien Testament :

« ---Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton énergie et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même. » (Luc 10:27)

A cela, l’avocat israélite chercha à se défendre en répondant,

« ---Oui, mais qui donc est mon prochain?» (Luc 10:29)

Ici était la friction. Pour les scribes et les pharisiens, leur prochain était leur ami, leur compatriote israélite. La réponse de notre Seigneur à cela, l’histoire du Bon Samaritain, montra que le prochain d’une personne incluait ceux dans le besoin, même ceux d’un autre pays. L’interprétation conforme précisément à l’enseignement de Lévitique 19.

Dans le Sermon sur la Montagne, notre Seigneur exposa cette erreur, très tôt (il semblerait) dans Son ministère :

« ---Vous avez appris qu'il a été dit116 «Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.»

   Eh bien, moi je vous dis: Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent.

   Ainsi vous vous comporterez vraiment comme des enfants de votre Père céleste, car lui, il fait luire son soleil sur les méchants aussi bien que sur les bons, et il accorde sa pluie à ceux qui sont justes comme aux injustes.

   Si vous aimez seulement ceux qui vous aiment, allez-vous prétendre à une récompense pour cela? Les collecteurs d'impôts eux-mêmes n'en font-ils pas autant?

   Si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens n'agissent-ils pas de même?

   Votre Père céleste est parfait. Soyez donc parfaits comme lui. » (Matt. 5:43-48)

Il me semble que nous avons tendance à faire la même erreur, de toutes sortes de façons. Une d’elles est que nous semblons placer plus d’amplification sur la « communion » que nous plaçons sur l’évangélisme. Nous passons plus de temps avec d’autres Chrétiens à l’église que d’être « dans les rue » avec les perdus. Nous dépensons plus d’argent en buildings d’église, employés, et programmes que nous le faisons à aider les pauvres. En essence, notre spiritualité est more égocentrique (dans le sens orientée vers les Chrétien) qu’orientée vers les pécheurs.

Cependant de nos jours, il y a un mal encore plus mortel, un qui a été la distinction douteuse de notre génération de combiner. Alors que les juifs redéfinirent seulement un terme, « prochain », nous avons redéfini le commandement tout entier, « aimes ton prochain comme toi-même ». Je dis cela à notre grande honte.

Notre âge est extrêmement égocentrique. Plutôt que d’avoir un cœur pour les autres – nos « prochains », nous sommes devenus préoccupés avec nous-mêmes, avec « l’image de nous-mêmes. » Le nouveau mal de nos jours est d’avoir un « pauvre concept de nous-même ». Ceci a été cité comme la cause pour pratiquement tous les péchés. Ainsi, nous somme dit (même depuis la chaire), «Nous ne pouvons ni aimer Dieu, ni aimer les hommes, si nous ne nous aimons pas nous-mêmes ». Ce concept convient parfaitement à l’esprit honteux, égoïste, égocentrique de notre époque. Il sanctifie beaucoup de mal. Il ignore directement la théologie biblique et l’enseignement de notre Seigneur. Il saute à la figure de l’enseignement du chapitre 19 de Lévitique. Il vient du fin fond de l’enfer. Que Dieu nous épargne de ce genre de redéfinition. Que Dieu nous permette de donner nos vies pour les autres, de placer les intérêts des autres devant les nôtres (Phil. 2).

En ceci est la vrai sainteté, obéissant les commandements de Dieu en aimant notre prochain comme nous-mêmes. Que Dieu nous permette de faire cela.

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