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4. L'Offrande de Communion (Lévitique 3:1-17; 7:11-34; 19:5-8; 22:29-30)

Introduction

Etudiant le Livre de Lévitique, je suis arrivé à réaliser plusieurs choses qui ont grandement motivées et accrues l’intérêt de mon étude. Permettez-moi de les partager avec vous en commençant notre étude de l’Offrande de « Communion », aussi appelée l’Offrande de « Paix ».

En premier, j’ai commencé à apprécier l’opportunité de considérer les bienfaits du sacrifice du Christ les uns après les autres. Un de mes amis me raconta l’histoire d’une femme qui essayait de décider comment elle devrait confesser ses péchés. Elle demandait, « Devrais-je les confesser à chaque fois que je les fais ou devrais-je les confesser en groupe ? »

Le problème avec « les grouper » est très lié avec notre étude des offrandes. Les offrandes de l’Ancien Testament sont quelques choses comme les outils dans le magasin de John Maurer : Il a un outil spécial pour chaque tâche, et vous n’utilisez jamais le mauvais outil pour la tâche.

L’Ancien Testament semble avoir plus d’offrandes que l’on puisse compter. Cela pourrait conduire à beaucoup de frustration de la part du saint du Nouveau Testament. Il y a une leçon très importante à être apprise ici, qui pourrait nous aider à nous motiver pour notre étude de ces offrandes. Il n’y a aucune offrande de l’Ancien Testament qui résume le travail de notre Seigneur, et ainsi nous devons voir que la mort de Christ, Son enterrement et Sa résurrection servirent à accomplir beaucoup de fonctions différentes, non pas une seule. Je crois que c’est Dr. Lewis Chafer qui répertoria plus de trente choses que la mort de Christ accomplit.

Nous avons tendance à « grouper » les bienfaits de l’œuvre de Christ, plutôt que de les traiter un à la fois, et en faisant ça, nous loupons beaucoup de la bénédiction qui pourrait nous appartenir. Une grande contribution des offrandes du Livre de Lévitique est qu’elles dépeignent individuellement les bénédictions de Christ, l’Agneau de Dieu,. Le saint de l’Ancien Testament faisiait les différentes offrandes et comprenait, jusqu'à un certain point, les bénédictions que Dieu lui avait données. Avec chaque offrande était associée une certaine bénédiction. Pour nous, toutes les bénédictions de Dieu sont réalisées par une seule offrande, faite une fois pour toute, la mort de Christ au Calvaire. Avec les offrandes de l’Ancien Testament, on nous donne le privilège de faire une pause et de nous concentrer sur les bienfaits spéciaux et les bénédictions que nous avons reçus par la mort de Christ, et de le faire un à la fois.

Deuxièmement, chaque sacrifice qu’un Israélite offrait était d’un certain type, et dans un certain but. Chaque offrande a des règles astreignantes en ce qui concernent ce qui est offert, comment elle est offerte, et par qui elle est offerte. Par exemple, l’Offrande de Communion pouvait être mangée le jour qu’elle était sacrifiée ou le lendemain, mais pas le troisième jour. Manger cette viande sacrificielle le troisième jour aurait des conséquences sérieuses (Lév. 19:5-8). Une Offrande Entièrement Brulée devait être un mâle, alors que l’Offrande de Communion pouvait être soit mâle ou femelle, mais pas un oiseau. Un bœuf ou un agneau avec un membre anormal pouvait être offert comme don volontaire, mais pas pour l’accomplissement d’un vœu. A cause des conséquences de ne pas observer les « lois » des offrandes, une personne doit être certaine du genre d’offrande qu’elle fait, et qu’elle la fasse en accordance avec toutes les lois que Dieu avait données.

La loi imposait le plan, la façon par laquelle chaque offrande devait être faite. Avant que les hommes puissent suivre le plan, ils devaient déterminer le but, c'est-à-dire de décider quelle offrande ils allaient faire, et pourquoi. Ainsi il y avait une protection innée contre les rites indifférents, pendant lesquels une personne faisait ce qu’il fallait pour l’offrande sans penser à ce qu’elle faisait ni pourquoi. La vénération de l’Israélite devait impliquer son cœur, son âme, son esprit et toute sa force. Les règles spécifiques encourageaient le fidèle israélite à engager tout son esprit dans sa vénération.

Troisièmement, la seule viande qu’un Israélite mangeait du troupeau était celle qui était offerte pour l’Offrande de Communion. Je sais que c’est difficile à croire, mais écoutez les ordres de Dieu, donnés dans le chapitre 17 de Lévitique :

« A tout homme d'Israël qui abattra un bœuf, un agneau ou une chèvre dans le camp ou à l'extérieur du camp

   sans l'avoir amené à l'entrée de la tente de la Rencontre pour le présenter en offrande à l'Eternel devant son tabernacle, il sera demandé compte du sang: puisqu'il a versé le sang, il sera retranché de son peuple. » (Lév. 17:3-4)

Ce sont en effet des paroles fortes ! Chaque animal qui était tué devait être offert à Dieu en sacrifice. Tout sang versé, l’était comme une partie du sacrifice. Ainsi, toute viande qui était mangée (du moins du troupeau des Israélites) devait être celle qui devait d’abord être offerte à Dieu, comme partie du sacrifice, à la tente de la Rencontre. Et puisque l’Offrande de Communion était le seul sacrifice duquel l’Israélite pouvait manger, chaque fois qu’il voulait manger de la viande, il devait offrir une Offrande de Communion.

Il y a trois passages principaux dans le Livre de Lévitique qui traitent avec l’Offrande de Communion. Ils sont :

A. Lévitique 3 :1-17 – les mécaniques du sacrifice

B. Lévitique 7 :11-34 – le sens du sacrifice

C. Lévitique 19 :5-8 – la « loi des restes »

Le troisieme chapitre de Lévitique 3 est structuré de la même façon que le premier. Les règles pour le sacrifice de l’Offrande de Communion sont traitées en termes du genre d’animaux sacrifiés. Ainsi, dans le chapitre 3 nous trouvons la structure suivante :

A. Lévitique 3:1-5 – Offrandes bovines

B. Lévitique 3:6-17 – Offrandes ovines

1. Un mouton (vs. 7-11)

2. Une chèvre (vs. 12-17)

Le chapitre 7:11-34 de Lévitique est structuré différemment :

A. Lév. 7 :11 – Introduction

B. Lév. 7 :12-14 – Offrandes Végétales qui accompagnent l’Offrande de Communion

C. Lév. 7 :15-34 – La viande de l’Offrande de Communion

1. Sa Profanation – vs. 15-27

a. Par suspension, vs. 15-18

b. Par contact avec des choses impures, vs. 19-21

c. Par définition, vs. 22-27

2. Son Partage – vs. 28-34

L’Offrande de Communion

Imaginez pour un moment que vous soyez un Israélite du temps de Moïse, et que vous alliez faire une offrande de communion, suivant toutes les règles du Pentateuque. Vous pourriez offrir une Offrande de Communion comme acte de remerciement (Lév. 7:12 ; 22:29-30), ou pour accomplir un vœu spécial (Lév.7 :16 ; 22 :21), ou un don volontaire (Lév. 7:16 ; 22:18,21,23). Ceux-ci étaient tous des offrandes facultatives, qu’un Israélites pouvait offrir n’importe quand, excepté pendant la fête de la Pentecôte (Lév. 23:19) et la réalisation des jours de séparation de gens qui se consacrent à l’Eternel (Nombres 6:13-20), quand l’offrande était obligatoire.

Vous commenceriez par sélectionner un animal sans aucun défaut, soit mâle ou femelle, d’un troupeau (Lév. 3:1-6). Vous l’amèneriez à l’entrée de la tente de la Rencontre, où vous poseriez votre main sur sa tête (3:2,8,13), identifiant ainsi votre péché avec cet animal, et vous-même avec sa mort. Après avoir tué l’animal, les prêtres collecteraient le sang qui serait versé et répandu sur l’autel (3:2,8,13).

Puis l’animal serait egorgé46 et découpé en pièces. Les prêtres prendrait alors la graisse de l’animal, ainsi que les reins et le lobe du foie, et la brulerait sur l’autel de l’Offrande Entièrement Brûlée (3:3-5;9-11;14-16). La part de l’Offrande de Communion réservée à Dieu était le sang et la graisse (Lév. 3:16-17 ; 17:10-13). La poitrine et le gigot droit étaient donnés aux prêtres (Exode 29:26-28 ; Lév. 7:30-34 ; 10:14-15). Aaron et ses fils recevraient la poitrine (7 :31), et le gigot allait au prêtre qui offrait l’Offrande de Communion (7 :33).

Avec la graisse qui est offerte à Dieu, il y aurait aussi une Offrande Végétale. Dans le cas d’un sacrifice de reconnaissance, à la fois des gâteaux au levain et sans levain devaient être offerts, dont quelques-uns étaient brûlés sur l’autel, et le reste revenaient aux prêtres (7:12-13). Ce n’était pas la seule Offrande Végétale qui était faite avec du levain, car la célébration de la Pentecôte incluait l’offrande de pain au levain (Lév. 23:17). Ceux qui nous disent que le levain est toujours un symbôle de mal, et que, comme tel, il ne pouvait jamais être utilisé en conjonction avec la vénération d’Israël ou des offrandes, ont quelques explications à donner.47

Puisque la graisse48 et le sang sont offerts à Dieu et la poitrine et le gigot droit sont donnés aux prêtres, le reste de l’animal sacrificiel revient à la personne qui offre l’offrande. Ainsi, après l’offrande des portions de graisse, l’Israélite mangeait un repas,49 partageant les morceaux de l’animal sacrificiel qui restaient. Pas grand-chose n’est dit à propos du repas qui est mangé. D’un autre coté, beaucoup de force est placée sur la disposition de la viande de l’Offrande de Communion (Lév. 7:15-18 ; 19:5-8). J’appelle ça, « la loi des restes ».50 La viande du sacrifice de reconnaissance pour l’Offrande de Communion doit être mangée le jour du sacrifice. (7:15) ; si c’était une offrande faite pour un vœu ou un don volontaire, elle pouvait être conservée et mangée le lendemain, mais devait être brûlée le jour suivant (7:16-18 ; 19:5-8). Celui qui désobéit cette règle devait être exclut de son peuple (19:8).

Spécificité de l’Offrande de Communion

Il y a plusieurs particularités de l’Offrande de Communion, comparée à l’Offrande Entièrement Brûlée et l’Offrande Végétale des chapitres 1 et 2. Ce sont ces spécificités qui nous fournissent la clef du rôle unique de cette offrande.

Premièrement, l’animal sacrifie dans l’Offrande de Communion pouvait être ovin ou bovin (mais pas un oiseau), et soit male ou femelle.

Deuxièmement, l’offrande était partagée par Dieu, les prêtres, et par la personne qui faisait l’offrande. L’Offrande Entièrement Brûlée était complètement pour Dieu (excepté pour la peau). La plupart de l’Offrande Végétale était pour les prêtres. Mais l’Offrande de Communion était partagée par tous, chacun recevant les portions qui leur revenaient.

Troisièmement, trois des occasions pour lesquelles l’Offrande de Communion était appropriée étaient pour remerciement, pour compléter un vœu, et pour un don volontaire.

Quatrièmement, l’Offrande de Communion était unique en cela qu’il y avait un repas associé avec cette offrande.

Cinquièmement, l’Offrande de Communion pour le remerciement incluait du pain au levain (Lév. 7:13).

L’Origine et le Sens de l’Offrande de Communion

Les sacrifices n’étaient pas nouveaux pour les Israélites, ni pour les païens. Les lois de Lévitique qui concernent les offrandes, n’introduisent pas les sacrifices, elles cherchent simplement à les réglementer. La raison pour ces règlements, comme la plupart des lois, est que les hommes abusent certains privilèges. Avant de chercher à discerner le sens de l’Offrande de Communion, prenons un moment pour identifier l’histoire des sacrifices des informations biblique qui nous sont données.

Le sacrifice fut d’abord offert par Adam et Eve et leurs fils. Les animaux furent d’abord tués pour leurs peaux qui couvraient la nudité d’Adam et de sa femme (Gen.3:21).1 Puis, dans le chapitre 4 de Genèse, Caïn et Abel offrirent des offrandes à Dieu (Gen. 4:1-5). Abel offrit un sacrifice de sang (un animal). Il est spécialement intéressant de noter le langage ici :

« Abel, de son côté, présenta les premiers-nés de son troupeau et en offrit les meilleurs morceaux. » (Gen. 4:4a)

Dans le premier sacrifice d’animal par les hommes, on nous dit que les « portions de graisse » sont offertes. Et ainsi nous lisons dans lévitique,

« Toute graisse revient à l'Eternel. » (Lév. 3:16b)

Puis, après le déluge, Noé offrit des sacrifices d’animaux à Dieu comme Offrandes Entièrement Brûlées (Gen. 8:20), et en résultat, Dieu fit une alliance de ne jamais détruire l’humanité de cette façon (Gen. 8:21-22). Dieu prononça alors une bénédiction sur Noé et ses fils, et leur donna les animaux pour nourriture, apparemment pour la première fois (Gen. 1-3). Il y avait cependant la stipulation que le sang des animaux ne devait pas être mangé (Gen. 9:4-5), qui, s’il n’est pas le précédent pour ce commandement dans lévitique, y est surement lié :

« C'est une ordonnance immuable que vous respecterez de génération en génération partout où vous habiterez: vous ne consommerez aucune graisse, ni aucun sang. » (Lév. 3 :17)

L’interdiction contre le versement du sang de l’homme est alors déclarée, avec l’institution de la peine capitale, comme punition pour meurtre (Gen. 9:5-7).

C’est mon avis que depuis ce temps, aucun animal ne fut sacrifié à part pour certaine sorte de cérémonie sacrificielle, pendant lesquelles le sang était répandu, et la graisse peut-être offerte à Dieu par le feu. Je crois que cette pratique persista, sous une forme pervertie, par les païens qui descendaient de Noé et ses fils. Je dis cela sur la base de deux textes bibliques :

« Le lendemain, de bon matin, le peuple se mit à offrir des holocaustes et des sacrifices de paix. Ensuite il s'assit pour manger et boire, puis il se leva pour se divertir. » (Exode 32:6)

« Ainsi, au lieu de faire leurs sacrifices en pleine campagne, les Israélites amèneront les victimes de leurs sacrifices au prêtre, à l'entrée de la tente de la Rencontre, pour l'Eternel, et ils les offriront en sacrifice de communion à l'Eternel.

   Le prêtre aspergera du sang de ce sacrifice l'autel de l'Eternel, à l'entrée de la tente de la Rencontre, et il brûlera la graisse dont l'odeur apaisera l'Eternel.

   Le peuple d'Israël n'offrira plus des sacrifices aux idoles à forme de bouc avec lesquelles on se prostitue. C'est une loi en vigueur à perpétuité et pour toutes les générations. » (Lév. 17:5-7)

Avant que Moïse ne descende du mont Sinaï avec les instructions de Dieu, qui incluaient les sacrifices, les Israélites offraient des « Offrandes de Communion » comme faisant parties de leur vénération païenne. Ils n’avaient pas appris à faire les offrandes de communion de Moïse, et donc ils devaient avoir des offrandes similaires dans leur passé. Le texte dans le chapitre 17 de Lévitique est même plus explicite. La raison pour laquelle Dieu ordonna les Israélites de tuer chaque animal comme sacrifice devant la Tente de la Rencontre (Lév. 17:1-4) était parce qu’ils tuaient leurs animaux en dehors du camp dans la campagne, pas d’une façon neutre, mais comme faisant parti d’un rite païen qui impliquait la vénération d’ « idoles en forme de bouc » (Lév. 17:7). Ainsi, les règlements de Lévitique concernant les offrandes devaient traiter avec la forme corrompue de l’offrande, qui je crois venaient des sacrifices d’Abel, et plus tard de Noé.

L’abattage des animaux par l’épanchement de leur sang fut ainsi ordonné par Dieu, et était associé normalement avec l’expiation (couvrant les péchés) et avec la bénédiction de Dieu, étant exprimée dans Ses alliances. Le Livre de Genèse établit donc une fondation vitale pour les origines des vénérations et des sacrifices, ayant pour intention de corriger leurs distorsions et leurs perversions au cours du temps par des hommes honteux. Beaucoup de l’interprétation de l’Offrande de Communion (et le reste) était en conséquence basé sur la révélation divine de Genèse.

Dans le Livre de Genèse nous trouvons d’autres révélations concernant l’Offrande de Communion, qui aideraient l’Israélite à comprendre la signification de cette offrande. Dieu parla expressément de l’Offrande de Communion dans Exode 20:24:

« Vous construirez pour moi un autel en terre sur lequel vous offrirez vos holocaustes et vos sacrifices de communion, votre petit et votre gros bétail; en tout lieu où je rappellerai mon souvenir, je viendrai vers vous et je vous bénirai. »

De nouveau, dans le chapitre 24, nous trouvons l’Offrande de Communion. Vous vous souviendrez que Dieu venait juste de proclamer les détails de l’Alliance à Moïse, et dans le chapitre 24 cette alliance sera officiellement ratifiée. Ainsi, nous lisons :

« Moïse mit par écrit toutes les paroles de l'Eternel. Le lendemain, de bonne heure, il bâtit un autel au pied de la montagne et dressa douze pierres pour les douze tribus d'Israël.

   Puis il chargea les jeunes gens d'Israël d'offrir à l'Eternel des holocaustes et des taureaux en sacrifices de communion…

… Ensuite Moïse gravit la montagne avec Aaron, Nadab, Abihou et soixante-dix responsables d'Israël.

    Ils virent le Dieu d'Israël. Sous ses pieds s'étendait comme une plateforme de saphirs ayant la pureté du ciel.

    L'Eternel n'étendit pas la main sur ces notables des Israélites; ils contemplèrent Dieu et puis ils mangèrent et burent. » (Exode 24:4-5,9-11)

Le chapitre 7 de Nombres est un récit des dons et offrandes qui furent initialement offerts par les dirigeants d’Israël (7:2), qui incluait les offrandes de Communion. Il me semble que dans les deux, Exode 24 et Nombres 7, les responsables agissaient représentant le peuple en faisant leurs Offrandes de Communion. Bien que cela ne soit pas dit explicitement dans Exode 24, il me semblerait que le repas qui fut mangé par les leaders d’Israël en présence de Dieu était le prototype et le prédécesseur de l’Offrande de Communion qui était faite en conjonction avec le Tabernacle. D’où les dirigeants d’Israël ont-ils eu la nourriture qu’ils mangèrent en présence de Dieu ? Je pense que c’était ce qui restait des Offrandes de Communion d’Exode 24:5.

C’était contre la toile de fond de Genèse et d’Exode, en relation avec les sacrifices et des Offrandes de Communion préalables du peuple de Dieu, que les Israélites devaient comprendre l’Offrande de Communion. Mais ce n’est pas toutes les informations que nous avons concernant le sens de l’Offrande de Communion. En plus, nous avons (1) le sens du terme original employé pour l’Offrande de Communion, (2) les instructions et les règlements regardant l’Offrande de Communion, (3) les exemples bibliques d’Offrande de Communion, et, (4) l’aptitude de distinguer cette offrande des autres (connaissant la signification principale des autres offrandes nous permet au moins de discerner quelles facettes de la relation d’Israël avec Dieu n’ont pas encore été mises en vigueur par leur rite sacrificiel). Considérons brièvement chacune de celles-ci, pour que nous puissions discerner quelsens l’Offrande de Communion avait pour les Israélites des jours de Moïse.

(1) Le sens de « Paix ». Il y a une différence d’opinion considérable sur ce que le terme hébreu employé pour l’Offrande de « Paix » veut vraiment dire. Néanmoins, nous pouvons obtenir un peu d’aide de la considération du sens général de la racine du mot. Essentiellement, « paix » a l’implication de « plénitude » ou de « globalité».

Une illustration d’ « entièreté » biblique peut être vue dans le mariage, plus spécifiquement dans le mariage d’Adam et d’Eve. Quand Dieu créa Adam, il était d’abord seul. Quand Adam baptisa les animaux, ils passèrent tous devant lui – en paires ! Il y avait Mr et Mme Mouton, Mr et Mme Bœuf, etc.… Adam commença à se sentir incomplet, et pour bonnes causes. Dieu dit que la solitude d’Adam n’était pas bonne, et donc il créa une aide pour lui – Eve. Quand les deux furent joints ensemble, ils devinrent un. Adam devint « complet » quand il devint un avec Eve.

Alors les Israélites devinrent complets quand ils devinrent un avec Dieu pendant la vénération. « Communion », « Paix » décrit cette totalité. Je crois que « Communion » réfère à la condition d’acceptation (Lév. 19:5, « faites-le de façon à ce qu'il puisse être agréé. ») que les Israélites ressentirent avec Dieu par vertu des sacrifices, résultant en une paix intérieure pour chaque Israélite. Puisque la personne qui offre le sacrifice place sa main sur l’animal qui est sacrifié, l’élément de péché est clairement présent. Cette offrande assure la personne qu’elle est en paix avec Dieu, basée sur le versement de sang innocent.

(2) Les instructions concernant l’Offrande de Communion. En particulier, les caractéristiques les plus frappantes de cette offrande sont que la personne qui offre partage la viande par le moyen du repas festif. Je comprends qu’en faisant ça le focus ici est plus sur les bénéfices dérivés d’expériences de celui qui offre que dans les offrandes préalables. Dans l’Offrande Entièrement Brûlée, la personne qui offrait ne recevait rien du tout de l’animal sacrifié. Dans l’Offrande Végétale, c’était la même chose, excepté que les prêtres profitent plus. Mais c’est effectivement dans l’Offrande de Communion, seulement dans l’Offrande de Communion, que la personne qui offre recevait quelque chose, quelque chose comme un rabais. Je crois que cela suggère que l’accent tombe sur les bénéfices de la personne qui offre, qui est ici plus en vue que dans le cas au préalable.

(3) les exemples bibliques d’Offrande de Paix. Dans le chapitre 1 de 1 Samuel, Anne fit un vœu au Seigneur qu’elle Lui consacrerait son fils s’Il lui donnait un enfant mâle. Quand Dieu exauça sa prière, elle remplit sa promesse, complétant ainsi son vœu. Ainsi, obéissant aux instructions de Lévitique concernant son Offrande de Communion, Anne alla à Silo et offrit son fils au Seigneur, offrant son Offrande de Communion à ce moment (1 Sam. 1:22-28). En faisant l’expérience complète de l’accouchement et étant capable de réaliser son vœu, elle offrit son offrande de « communion ».

Dans plusieurs autres cas, l’Offrande de Communion était offerte dans l’histoire d’Israël. Curieusement, cette offrande fut faite à la fois pendant des périodes de grand chagrin (Juges 20:26 ; 21:4) et de grande joie (Deut. 27:7 ; Josué 8:31 ; 1 Sam. 11:15). Dans chaque cas elle concentre sur les bénéfices, l’intégralité, dont Israël faisait l’expérience ou qu’ils avaient perdus (et qu’ils espéraient), l’offrande étant alors un acte de foi, contemplant une intégralité ou paix future, que Dieu accordera à Son peuple.

(4) L’Offrande de Paix, à l’opposée de l’Offrande Entièrement Brûlée et Végétale. J’ai dit au début de ce message que chacun de ses sacrifices concentrait sur une facette particulière de la grâce de Dieu et de ses bénéfices dont le peuple de Dieu faisait l’expérience à travers les sacrifices. L’Offrande Entièrement Brûlée concentre sur la satisfaction de la bonté de Dieu à cause de la mort de l’animal offert. Ici, l’accentuation est sur Dieu, et la satisfaction de sa colère, due à la condition générale de disgrâce de l’homme. L’Offrande Végétale conseille sur la dépendance des Israélites sur Dieu, pas seulement pour le pardon et la vie éternelle, mais pour la vie physique. L’Offrande de Communion conseille sur la « paix avec Dieu » des Israélites, les joies et la paix intérieure qui va avec la connaissance que Dieu est en paix avec nous. Ainsi, que ce soit par la joie que Dieu ait permit les Israélites d’accomplir leur vœu ou en remerciements pour un acte gracieux de Dieu ou une offrande volontaire, la paix des Israélites avec Dieu est en vue.

L’Offrande de Communion et le Chrétien Contemporain

(1) Christ est notre Offrande de Communion. La signification primaire de l’Offrande de Communion de l’Ancien Testament doit être trouvée dans celui qui est présagé, Jésus Christ. Dans le présent de l’Offrande de Communion, l’Israélite était bénéficié par la paix de connaitre et de faire l’expérience du pardon de Dieu. En fait, c’était plus que ça. La colère de Dieu n’était pas seulement apaisée, Dieu n’était plus en colère avec l’Israélite, Sa grâce était avec lui. Il y a le sens dans lequel la mort de Christ apaisa (accommoda) la colère de Dieu, mais l’aspect « Offrande de Paix » de l’œuvre de la mort de Christ surpassa ça. A cause de Christ, Dieu n’est plus en colère avec celui qui s’est identifié avec Lui par la foi, Il est favorablement disposé avec Lui. Et parce que c’est vrai, nous pouvons expériencé la paix intérieure qui va avec la connaissance que la grâce de Dieu est dirigée vers nous. Tout comme notre amour de Dieu est reflété dans un amour pour les hommes, notre « paix avec Dieu » se manifeste aussi dans une paix avec les hommes. C’est le message que Paul proclamait :

« Mais maintenant, par votre union avec le Christ, Jésus, vous qui, autrefois, étiez loin, vous êtes devenus proches grâce au sacrifice du Christ.

   Car nous lui devons notre paix. Il a, en effet, instauré l'unité entre les Juifs et les non-Juifs et abattu le mur qui les séparait: en livrant son corps à la mort, il a annulé les effets de ce qui faisait d'eux des ennemis,

   c'est-à-dire de la Loi de Moïse, dans ses commandements et ses règles. Il voulait ainsi créer une seule et nouvelle humanité à partir des Juifs et des non-Juifs qu'il a unis à lui-même, en établissant la paix.

   Il voulait aussi les réconcilier les uns et les autres avec Dieu et les unir en un seul corps, en supprimant, par sa mort sur la croix, ce qui faisait d'eux des ennemis.

   Ainsi il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin et la paix à ceux qui étaient proches.

   Car, grâce à lui, nous avons accès, les uns comme les autres, auprès du Père, par le même Esprit. » (Eph. 2:13-18)

Quelques versions ont traduites l’« Offrande de Paix » l’ « Offrande de Camaraderie ». Les deux ternes « paix » et « camaraderie » sont à mon avis appropriés. Par la mort de Christ nous avons la paix et la camaraderie de Dieu et la paix et la camaraderie des hommes. Le repas dont la personne qui offrait l’Offrande de Paix profitait, avec ses camarades israélites, qu’elle avait invités, signifiait la paix que le sacrifice amenait.

Il y a des années, Dr. Billy Graham écrivit un livre titré, Peace With God (Paix Avec Dieu). Il y a beaucoup d’expressions utilisées pour la conversion que je n’aime pas, parce qu’elles ne sont pas vraiment bibliques, mais cette expression, « paix avec Dieu » exprime, peut-être mieux que n’importe quelles autres, les bénédictions que le salût apporte au croyant. Avez-vous jamais fait l’expérience de cette paix avec Dieu, mes amis ? La Bible nous dit que nous sommes nés hostiles à Dieu. C’est notre état naturel (Eph. 2:1-3). Cette condition d’hostilité, Paul nous dit dans le second chapitre d’Ephésiens, est guérie et éliminée par le sang de Christ, et l’hostilité contre Dieu est remplacée par la paix avec Dieu, et avec tous nos prochains.

Nous entendons beaucoup de bavardages aujourd’hui d’ «  achèvement» et d’ « accomplissement de soi-même » et d’autres de ce genre. Nous pouvons lire beaucoup de choses à propos d « atteindre notre capacité totale » et d’avoir une « image de soi positive », mais tous ces buts n’approchent pas la joie d’avoir la paix de Dieu, par la foi en notre grande Offrande de Paix, Jésus Christ. Je vous conseille vivement, si nous n’avez jamais reçu ce cadeau, de le recevoir aujourd’hui, simplement en faisant confiance à Jésus Christ comme notre Offrande de Communion avec Dieu. Quand vous recevez Christ en Offrande de Communion, vous serez capable de chanter avec conviction et assurance, « It Is Well With My Soul », car c’est la paix de Dieu que Dieu nous offre en Christ.

(2) Le sens d’un repas. A travers la Bible, le repas a un sens bien plus grand que ce que notre culture lui attribue. Je crois que pour le peuple de Dieu, et souvent pour les païens (Exode 32:6 ; Nombres 25:1-3), le repas a une signification profondément religieuse. Je ne pense pas que l’Offrande de Communion était l’origine de cette signification, mais plutôt un reflet de celle-ci. Avant Lévitique, Abraham offrit de la viande et un repas à ses visiteurs inconnus (Gen. 18), tout comme Lot (Gen. 19). Plus tard, il était important que le Lévite cherche un repas et un endroit où loger sans succès (Juges 19). Le repas festif qui faisait parti de l’Offrande de Communion ajoutait simplement à l’importance qu’il avait déjà. Ici, le repas était un symbole de la paix que l’Israélite avait avec Dieu et avec les hommes, par le sacrifice d’une victime innocente.

Quand vous y réfléchissez, le Nouveau Testament est saturé d’histoires et d’enseignements liés à la table. Dans le chapitre 14 de Luc, le chapitre entier traite avec les « repas », précipité par le fait que notre Seigneur se mettait à table avec « les mauvaises gens », du moins dans l’esprit des scribes et des Pharisiens (Marc 14:12-14). N’était-ce pas applicable au repas associé avec l’Offrande de Communion, à laquelle le pauvre ne pouvait seulement participer que si le plus riche l’invitait ? (Rappelez-vous, il n’y avait pas d’alternative « pauvres gens » pour l’Offrande de Communion, comme il y en avait une pour l’Offrande Entièrement Brûlée, par exemple).

L’histoire du « fils perdu et retrouvé » prend encore plus d’importance une fois que nous comprenons la nature de l’« Offrande de Paix ». De quoi le fils perdu et retrouvé manquait dans ce pays lointain, quand il voulait manger la nourriture des porcs qu’il gardait, excepté la table de son père ? Et qu’est ce qui mit le frère aîné en colère, excepté le fait que le père tua le veau gras ? Maintenant, en vue de ce que nous connaissons de l’Offrande de Communion, qu’est ce que le père devait faire, avant que le veau puisse être mangé ? Il aurait dû d’abord être offert comme Offrande de Paix. Alors, qu’est ce que le veau gras représentait, excepté le fait que le fils avait été accepté par le père, et qu’il y avait à nouveau paix dans la famille ? L’Offrande de Communion approfondit notre compréhension de la signification des repas dans le Nouveau Testament.

La signification de la viande et des repas augmentent notre compréhension du problème que Paul traita dans 1 Corinthiens de manger de la viande, spécialement celle mangée dans la maison d’un voisin non croyant, qui pourrait très bien avoir obtenu de la viande qui aurait pu être impliquée dans un rite païen ou qui pourrait prendre place pendant le repas lui-même.

L’Offrande de Paix aide le Chrétien à comprendre la signification d’un repas, spécialement depuis que le repas du Seigneur fut initialement mené comme faisant parti d’un repas (1 Corinthiens 11). Le repas du Seigneur, ou Communion, est, en grande mesure, la version du Nouveau Testament du repas festif de l’Offrande de Communion. Le sacrifice de l’Offrande de Communion n’est pas offert, car notre Offrande de Communion est Christ, qui mourut une fois pour toutes, pour faire la paix entre les hommes et Dieu, et entre les hommes et les hommes. La célébration continue cependant, et cela en la communion nous sommes rappelés de notre unité avec les autres, ainsi qu’avec Dieu :

« La «coupe de reconnaissance », pour laquelle nous remercions Dieu, ne signifie-t-elle pas que nous sommes au bénéfice du sacrifice du Christ qui a versé son sang pour nous? Et le pain que nous rompons, ne signifie-t-il pas que nous sommes au bénéfice du corps du Christ offert pour nous?

   Comme il n'y a qu'un seul pain, nous tous, malgré notre grand nombre, nous ne formons qu'un seul corps, puisque nous partageons entre tous ce pain unique. » (1 Cor. 10:16-17)

A cause de la signification du repas du Seigneur, comme elle concerne la paix que Christ accomplit sur la croix, désordre à cette table est prit très au sérieux, tout comme les infractions aux règlements concernant l’Offrande de Paix font réfléchir.

L’église nouvellement née manifesta sa vie et son amitié en partageant les repas dans le « Temple » (Actes 2:46). Une des grandes barrières entre les croyants juifs et non-juifs était celle de manger (Actes 10 & 11). Ainsi, quand Pierre s’écarta de ce que Dieu lui avait apprit dans ce passage, Paul le réprima pour se détourner de l’essence même de l’Evangile (Gal. 2:11-21).

La venue de notre Seigneur, la joie et la paix que les vrais croyants de cette époque éprouvaient sont ainsi décrites adéquatement en « termes de banquet » :

« Et j'entendis comme la voix d'une foule immense, semblable au bruit de grandes eaux et au grondement violent du tonnerre. Elle disait:
      Alléluia!
      Loué soit Dieu!
      Car le Seigneur,
      notre Dieu tout-puissant,
      est entré dans son règne.

   Réjouissons-nous,
      exultons d'allégresse
      et apportons-lui notre hommage.
      Voici bientôt
      les noces de l'Agneau.
      Sa fiancée s'est préparée.

L'ange me dit alors:
   ---Ecris: Heureux les invités au festin des noces de l'Agneau.
   Et il ajouta:
   ---Ce sont là les paroles authentiques de Dieu.» (Apocalypse 19:6-7,9)

La table est devenue bien plus séculaire pour nous qu’elle ne l’a jamais été pour le peuple de jadis. Je suspecte que la plupart de cela est dû au rythme de nos vies, et au « diners congelés” instantanés, qui sont mangés devant la télé, plutôt qu’à table, ou qui sont engloutis aux « fast food ». Ce que nous faisons à la table du repas est suggéré par le repas de l’Offrande de Paix de l’Ancien Testament, et par la Communion du Nouveau. Que Dieu nous permette de faire plus à la table du repas, et de méditer plus sur la paix que Christ a gagnée pour nous sur la croix.


46 The skinning of the animal is not mentioned anywhere that I can find, but it is surely implied, as in the case of the other sacrifices (cf. Lev. 7:8).

47 I am not certain what significance leavened bread has here, but I do know that we dare not insist that leaven is a symbol of sin, either.

48 The fat is what is offered primarily here; all the fat is the Lord’s (cf. Lev. 3:16-17; 6:12; Amos 5:22; 1 Ki. 8:64; 2 Chron. 7:7; 29:35).

49 The fact that a meal was associated with the Peace Offering helps to explain why the size of this offering is often significantly larger than the other offerings. Cf. Numbers 7:17, 23, 29, 35, 41, 47, 53, 59, 65, etc.; 1 Ki. 8:63.

50 No reason is given why the meat cannot be kept for a longer period of time. Perhaps it is because there was the possibility of it spoiling, and thus negating the value of the offering (cf. Lev. 7:18-27). It is also possible that the necessity of totally consuming the animal quickly encouraged the one who was making this offering to invite as many as possible to share with him in the sacrificial meal. (If you could keep the leftovers, you might not invite as many to share the meal with you.)

1 Is it possible that God burned up the rest of the animals from which these skins were taken? Something had to be done with their carcases, and it seems that men did not yet eat meat (cf. Gen. 9:1-7). It is interesting to note that in the first sacrifice the skin was used and the rest was disposed of, while in later sacrifices it is almost the opposite.

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