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2. La Loi d’Offrandes « Entièrement Brûlées » (Lev 1:1-17)

Introduction

Pour la plupart d’entre-nous, le plus que nous savons de la Loi d’offrandes « entièrement brûlées» sont les blagues des maris se rapportant aux offrandes « entièrement brûlées » de leurs femmes. Les anciens Israélites connaissaient bien plus de choses à propos d’offrandes « entièrement brûlées », beaucoup de mercis au Livre de Lévitique. L’offrande « entièrement brûlée » est la première, et une des offrandes les plus significatives.

L’offrande « entièrement brûlée », ainsi que les autres décrites dans Lévitique 1-7, était offerte sur l’autel de bronze des offrandes brûlées, dont Dieu donna les plans à Moise dans le Livre d’Exode.

« --Puis tu feras l'autel en bois d'acacia. Le dessus sera un carré de deux mètres cinquante de côté, et d'un mètre cinquante de hauteur.

   A ses quatre angles, tu lui feras quatre cornes qui seront d'un seul tenant avec lui; tu le plaqueras de bronze.

   Tu fabriqueras des récipients destinés à recueillir les cendres grasses, des pelles, des bassines, des fourchettes et des brasiers. Tous ces ustensiles seront en bronze.

   Tu muniras l'autel d'une grille faite à la façon d'un treillis de bronze; tu y fixeras quatre anneaux de bronze aux quatre coins.

   Tu le placeras sous la bordure de l'autel, depuis le bas jusqu'à mi-hauteur de l'autel.

   Tu lui feras des barres en bois d'acacia et tu les recouvriras de bronze.

   On introduira ces barres dans les anneaux sur les deux côtés de l'autel. Elles serviront à le transporter.

   L'autel sera fait avec des panneaux. Il sera creux à l'intérieur. Tu le feras selon ce qui t'a été montré sur la montagne. » (Exode 27:1-8 ; aussi 38:1-7)

L’autel pour les offrandes « entièrement brûlées » fut ainsi construit de bois d’acacia, plaqué de bronze, près de 2.50 m2 et 1.40 mètres de haut.21 C’était effectivement un grand autel, mais certainement pas assez grand considérant le grand nombre de sacrifices et d’offrandes qui étaient exigés.

En entrant dans la cour du Tabernacle par le portail, l’autel des offrandes entièrement brûlées serait le premier meuble du Tabernacle à être vu en approchant le Tabernacle correctement. A la gauche de l’autel serait une pile de cendres, où le dépôt des cendres était placé (Lév. 1:16). Entre l’autel et les portes du Tabernacle était le bassin de bronze (30:17-21;38:8), où Aaron et ses fils se lavaient. Puis, il y avait les portes du Tabernacle. Puisque l’autel était situé à l’approche du Tabernacle, les sacrifices permettaient aux hommes de s’approcher de Dieu qui habitait là, et qui parlait à Moïse depuis l’intérieur (Lév. 1:1).

Le but de cette leçon est d’étudier le premier des sacrifices établis par les chapitres 1-7 de Lévitique. Nous ferons d’abord plusieurs observations à propos des sacrifices ; Puis nous essaierons de comprendre ce que voulait dire l’offrande entièrement brûlée pour les Israélites, et puis nous chercherons à déterminer son sens et son application pour le Chrétien du Nouveau Testament.

Observations Concernant les Offrandes Entièrement Brûlées

Les observations suivantes nous fourniront les matériaux bruts nécessaires pour comprendre la signification du chapitre 1 de Lévitique (la « Loi des offrandes entièrement brûlées » Lév. 6:8-13) :

(1) L’offrande entièrement brûlée n’est pas originelle de Lévitique, mais est trouvée plus tôt dans le Livre de Genèse. Il est incorrect de supposer que l’offrande entièrement brûlée commence dans Lévitique. Consulter une concordance montrera que la première apparition de l’offrande entièrement brûlée est dans le chapitre 8 de Genèse. La première « offrande entièrement brûlée »22 fut celle offerte par Noé après que les eaux du déluge ont recédé, à quel point il offrit des « offrandes entièrement brûlées » de tous les animaux purs23 (Gen. 8:20). Dieu ordonna à Abraham d’offrir Isaac comme « offrande entièrement brûlée » (Gen. 22:2), et le bélier que Dieu fournit à la place d’Isaac fut offert par Abraham comme une offrande entièrement brûlée (Gen. 22 :13). Quand Moïse dit à Pharaon qu’Israël devait emmener leur troupeau avec eux dans le désert pour vénérer leur Dieu, c’était parce qu’ils en avaient besoin comme offrandes entièrement brûlées (Exode 10:25-26). Jéthro, le beau-père de Moïse, offrit une offrande entièrement brûlée pour Dieu dans le chapitre 18 d’Exode (verset 12). Les Israélites offrirent des offrandes entièrement brûlées en conjonction avec leur meeting avec Dieu et en recevant Son alliance sur le mont Sinaï (Exode 20:24 ;24:5, etc.). Malheureusement, quand les Israélites vénérèrent le veau d’or, ils offrirent des offrandes entièrement brûlées comme faisant parties de leur fausse vénération (Exode 32:6).

C’est mon avis que ces références d’offrandes entièrement brûlées dans Genèse et Exode fournirent aux Israélites la clef de la signification de celles-ci établies dans le chapitre 1 de Lévitique. Nous démontrerons cela un peu plus tard dans ce message.

(2) L’offrande entièrement brûlée établie dans le chapitre 1 de Lévitique fut d’abord vue comme une offrande personnelle, faite volontairement par des individus israélites.24 Ailleurs, l’offrande entièrement brûlée est souvent une offrande corporative, mais la facon dont elle est établie dans Lévitique 1 elle est vue comme une offrande personnelle, privée. Ainsi, le verset 2 lit,

« ---Parle aux Israélites en ces termes:

---Lorsque l'un d'entre vous offrira un animal en sacrifice à l'Eternel, il apportera un animal pris parmi le gros ou le petit bétail. »

A partir de là, le pronom « il » est utilisé, référant à cet individu Israélite, qui vient avec l’offrande entièrement brûlée. Il est aussi apparant que ce n’était que les mâles qui pouvaient faire ces offrandes au Seigneur. Il semble qu’ils représentaient leurs familles (Job 1:5).

(3) L’offrande entièrement brûlée est une des offrandes les plus communes, qui est offerte en beaucoup d’occasions, souvent en conjonction avec un autre sacrifice ou une autre offrande. Le but majeur de Lévitique 1 est d’instruire les Israélites comment les offrandes entièrement brûlées doivent être offertes, mais ils doivent aussi savoir quand elles devraient être offertes. Nous trouvons la réponse à cette question ailleurs dans le Pentateuque. Je résumerais les occasions pour lesquelles l’offrande entièrement brûlée était appropriée ou exigée.

Il y avait des occasions régulièrement établies pour les offrandes entièrement brûlées. Elles devaient être faites chaque jour, matin et soir (Exode 29:38-42 ; Nombres 28:3,6 ; 2 Chron. 2:4, etc.). Une offrande de plus devait être offerte chaque jour du Sabbat (Nombres 28:9-10). Ainsi qu’au début de chaque mois (Nombres 28:11), à la célébration de Pâque le 14ème jour du 1er mois (Nombres 28 :16), avec une offrande de grain à la Pentecote (Nombres 28:27), au festival des Trompettes, le jour sacré du 7ème mois (Nombres 29:1), et pour la célébration de la nouvelle lune (Nombres 29:6).25

Une offrande entièrement brûlée était souvent offerte en conjonction avec un autre sacrifice. Parmi ceux-ci étaient le sacrifice pour l’expiation (Lév. 5:7,10,17-18), celui pour le péché (Lév. 5:7 ; 6:25 ; 9:2-3,7 ; 12:6,8), pour l’accomplissement de vœux ou don volontaire (Lév. 22:18), la présentation de la première gerbe de la récolte (Lév. 23:12), et l’offrande du grain nouveau (Lév. 23:15-22, spécialement v. 18).

Il y avait de nombreuses occasions quand un sacrifice était exigé pour purifier, pour lequel l’offrande entièrement brûlée était un des sacrifices offerts. Elle etait exigée pour la purification de l’impureté de la femme, résultat d’un accouchement, (sacrifices, pour le péché et l’expiation, exigés, Lév. 12:6-8), d’un lépreux (Lév. 14:19-20), d’un homme avec un écoulement de gonorrhée (avec une offrande pour le péché, Lév. 15:14-15), d’une femme qui a des pertes (avec une offrande pour le péché, Lév. 15:30), de celui consacré à l’Eternel et qui devient impur involontairement par contact avec un corps mort (Nombres 6:11-14). Quand une congrégation manque d’observer sans le vouloir un des commandements de Dieu et fut par cela impure, une offrande entièrement brûlée était exigée pour la purification de la congrégation (Nombres 15:22-26). Une offrande entièrement brûlée était exigée pour la purification de la congrégation d’Aaron (Lév. 16:3,5,24), ainsi que des Lévites (Nombres 8:12).

En addition de cela, il y avait des fois particulières où l’offrande entièrement brûlée était appropriée. Et, il y avait des fois où ce sacrifice pouvait être offert volontairement. Le point est que ce sacrifice était le sacrifice le plus commun de tous les sacrifices en Israël :

La raison pour décrire l’offrande entièrement brûlée en premier est qu’elle était la plus commune de toutes les offrandes, performée chaque matin et chaque soir, et plus fréquemment pendant les jours saints… Ça rend plus plausible de supposer que les sacrifices dans les chapitres 1-5 sont arrangés selon leurs concepts théologiques variés, pour qu’il soit plus facile de se souvenir de leurs caractéristiques particulières. Il se peut qu’ils soient groupés comme ça pour aider les prêtres à apprendre leur travail.26

(4) L’offrande entièrement brûlée était complètement « brûlée », totalement consumée sur l’autel. La plupart des sacrifices bénéficiaient la personne qui offrait et les prêtres, en plus de faire plaisir à Dieu. Quelques fois, la personne qui offrait mangeait un peu de la viande de l’animal sacrifié, et très souvent le prêtre recevait une portion de celui-ci. Ainsi, quand quelqu’un offrait un sacrifice à Dieu, l’eau leur venait à la bouche, sachant qu’il leur serait possible de partager le sacrifice. Cependant, ce n’était pas le cas avec l’offrande entièrement brûlée. Ni la personne qui offrait, ni le prêtre ne profitait d’un morceau de viande, elle était complètement brûlée dans le feu. La peau de l’animal était la seule rémunération du prêtre (Lév. 7:8).

Incidemment dans le verset 2, le mot hébreu utilisé pour l’offrande est « Corban », ce qui réfère à notre Seigneur dans Marc 7:11, nous donnant un aperçu intéressant et très clair sur le mal pratiqué par les scribes et les pharisiens quand ils décrivaient une possession « Corban » pour les empêcher de devoir aider leurs parents quand ils devenaient vieux.

(5) Les règles de l’offrande entièrement brûlée (tout comme celle des autres offrandes) sont très importantes, et les désobéissances sont prises très au sérieux. La façon dont une personne offre n’importe quel sacrifice décrit dans les chapitres 1-7 doit suivre précisément les instructions de Dieu. On n’a besoin que de lire à propos de la mort de Nadab et d’Abihou dans le chapitre 10 pour reconnaître ce point (aussi Lév. 17:8-9).

(6) Il n’y avait que trois genres d’animaux qui pouvaient être sacrifiés pour une offrande entièrement brûlée.27 Les trois genres d’animaux, et les règles particulières se rapportant à chacun d’entre eux, fournissent la structure pour le chapitre 1 : (1) Offrandes du gros bétail (taureau), vs. 3-9. (2) Offrandes du petit bétail (mouton ou chèvre), vs. 10-13. (3) Offrandes d’oiseaux (tourterelles ou pigeons), vs. 14-17. Il semblerait que la raison principale pour fournir plusieurs animaux à sacrifier était que les pauvres ne pouvaient pas se permettre de sacrifier un taureau (14:21-22,31 où être pauvre était la considération pour réduire le sacrifice demandé par Dieu).

(7) L’animal offert pour l’offrande entièrement brûlée devait toujours être de premier choix. Un taureau, un mouton ou une chèvre, étaient tous du bétail d’une valeur considérable.28 A l’exception des oiseaux qui pouvaient être offerts pour une offrande entièrement brûlée, l’animal devait être un mâle du gros bétail (v. 10) ou du petit bétail (v. 3).29 L’animal devait être jeune, pas un vieux, retraité, une créature inutile, seulement bonne pour faire une soupe ou pour la « fabrique de colle ». En fait, c’est mon impression que les animaux arrivaient juste à « valoir ce qu’ils avaient couté ». C’était vraiment un sacrifice d’offrir un animal qu’on avait élevé, et qui était prêt à devenir productif, et donc un animal de valeur.

(8) Il y a une collaboration entre l’activité du prêtre et de la personne qui offre. En lisant les règles de Lévitique 1 se rapportant à l’offrande entièrement brûlée, vous avez remarqué une participation entre la personne qui offre et le prêtre(s). Bien que l’offrande des oiseaux soit un peu différente (le processus n’est pas aussi compliqué), en général la personne qui offre tue les animaux et les découpe, alors que le prêtre ne s’occupe que de l’éclaboussage de son sang et de brûler les animaux sur l’autel. La personne qui offre est bien plus impliquée dans le processus du sacrifice que nous pourrions penser.30 Pour cette personne, le sacrifice était une expérience très personnelle. Cela avait pour intention, je crois, de faire une impression sur l’Israélite qui faisait le sacrifice.

(9) Le but de l’offrande entièrement brûlée était l’expiation du péché de la personne qui faisait l’offrande et ainsi d’obtenir l’acceptation de Dieu. La personne place ses mains sur l’animal, s’identifiant avec lui.31 Plus spécifiquement, il identifie les péchés avec l’animal. Ainsi, quand l’animal est tué (par la main de la personne qui offre), il meurt pour les péchés de celle-ci. Ce n’est pas tant pour les péchés particuliers (qui sont traités par d’autres sacrifices) de la personne qui fait l’offrande, mais plutôt pour l’état général de pécheur de cette personne.32

L’offrande entièrement brûlée était exigée par, et servait de rappel à la personne qui offrait, de sa dépravation. Elle n’était ainsi pas autant pour gagner le pardon pour un péché particulier, mais à expier la nature pécheresse de la personne qui faisait l’offrande. Ce n’était pas seulement un certain péché qui exigeait des hommes de rester séparés de Dieu, mais la nature coupable de l’individu. L’offrande entièrement brûlée semble fournir une solution divine à la condition faillible de l’homme.

Les Offrandes Brûlées et l’Ancien Israélite

Quand il en arrive au point d’essayer de discerner le sens de l’offrande entièrement brûlée (ou de toute autre offrande, d’ailleurs) pour les Israélites de l’époque de Moïse, nous avons tendance à oublier un fait très important : Ils voyaient en relation de ce qu’ils connaissaient déjà, pas en termes de sa réalisation future. Nous imposons souvent notre point de vue et nos interprétations sur les Israélites de l’ancien temps en interprétant le sens d’un texte de l’Ancien Testament à la vue de la venue du Christ. Cependant, nous devons nous rappeler que la venue du Christ, Sa vie, Sa mort, et Sa résurrection sont des évènements passés pour nous, mais des évènements futurs pour les Israélites. Ils (comme les Chrétiens aujourd’hui) doivent interpréter la Parole de Dieu par rapport à ce que Dieu a déjà dit et fait.

Donc, la clef de comprendre le sens de l’offrande entièrement brûlée pour l’Israélite de l’ancien temps était ce qui avait déjà été révélé à propos d’elle avant les règles de Lévitique. Le chapitre 1 de Lévitique informe l’Israélite comment l’offrande entièrement brûlée devait être offerte, pas ce qu’elle voulait dire. Je crois que les deux clefs explicatives majeures de cette offrande doivent être trouvées dans les « offrandes entièrement brûlées » de Noé dans le chapitre 8 de Genèse et d’Abraham dans le chapitre 22 de Genèse.

Dans le chapitre 8 de Genèse, après que le déluge avait détruit toute vie sur la terre (excepté pour ce qui était dans l’arche), et après que les eaux avaient recédé, nous lisons :

« Noé construisit un autel pour l'Eternel, il prit de tous les animaux purs et de tous les oiseaux purs, et les offrit en holocauste sur l'autel.

   Le parfum apaisant du sacrifice parvint jusqu'à l'Eternel qui se dit en lui-même:
   ---Jamais plus je ne maudirai la terre à cause de l'homme, car le cœur de l'homme est porté au mal dès son enfance, et je ne recommencerai plus à détruire tous les êtres vivants comme je viens de le faire.

   Aussi longtemps que la terre subsistera,
      semailles et moissons,
      froid et chaleur,
      été, hiver,
      et jour et nuit
      ne cesseront jamais. » (Genèse 8:20-28)

La relation entre ce texte et celui de Lévitique peut être vue par plusieurs lignes de correspondances. Premièrement, le terme « offrande entièrement brûlée » trouvé dans Genèse 8:20 est le même que celui de Lévitique 1. Deuxièmement, des animaux et des oiseaux « purs » sont offerts par Noé (Genèse 8 :20). C’est Lévitique qui définit la différence entre ce qui pur et ce qui ne l’est pas, l’offrande est dite être « un parfum apaisant » pour Dieu (Gen. 8:21), qui est une expression similaire à celle trouvée fréquemment dans Lévitique, et plus particulièrement dans le chapitre 1 (vs. 9,13,17).

Le sacrifice que Noé offrit fut la base pour la promesse contractuelle de Dieu qu’Il ne détruirait plus jamais toute chose vivante par les eaux (8:21). Cette promesse ne fut pas due au fait que tout péché fut détruit de la surface de la terre. Le fait de la dépravation de l’homme (comme il sera bientôt manifesté envers Noé et sa famille) était toujours présent, car Dieu peut encore dire, 

« car le cœur de l'homme est porté au mal dès son enfance, » (Gen. 8:21)

une phrase très similaire de celle d’Exode 32:9, où Dieu dit à Moïse,

« ---Je constate que ce peuple est un peuple rebelle. »

La base de la promesse de Dieu à Noé n’est pas la bonté de l’homme, car la dépravation de l’homme est expressément exposée. La base de la promesse d’alliance de Dieu est le résultat de l’offrande entièrement brûlée offerte par Noé. Donc, les Israélites virent que l’offrande entièrement brûlée fut un moyen d’éviter la furie de Dieu et d’obtenir Sa grâce. Le bienfait de Dieu fut le résultat d’une offrande entièrement brûlée, pas des bonnes choses faites par les hommes.

La seconde clef explicative est trouvée dans l’offrande entièrement brûlée d’Abraham dans Genèse 22. Dieu appela Abraham avec ce commandement :

« ---Prends Isaac, ton fils unique, que tu aimes, lui dit Dieu, et va au pays de Morija. Là, tu me l'offriras en sacrifice sur l'une des collines, celle que je t'indiquerai. » (Gen. 22:2)

Nous savons par le récit fait par Moïse qu’Abraham fit ce que Dieu lui commanda. Nous savons du récit du Nouveau Testament qu’Abraham était d’accord pour sacrifier son seul fils parce qu’il savait que Dieu le ressusciterait de parmi les morts (Rom. 4:19-21 ; Héb. 11:19). Par Sa grâce, il arrêta Abraham avant qu’il ne tua son fils, et fournit un bélier à sa place (Gen. 22:13).

De quelle façon le récit de l’offrande d’Isaac comme l’offrande entièrement brûlée instruisit-il les Israélites de la signification de cette offrande ? Je crois que ça leur apprit plusieurs leçons importantes. Premièrement, ils auraient pu voir que la promesse de la bénédiction de Dieu à toute la terre, la promesse de l’alliance avec Abraham (Gen. 12:1-3), impliquait la mort et la résurrection de la progéniture d’Abraham. Deuxièmement, les Israélites virent que dans l’ « offrande entièrement brûlée » l’animal sacrificiel mourrait à la place de l’homme. Isaac ne mourut pas parce que Dieu fournit un animal pour prendre sa place. Alors quand un Israélite place sa main sur la tête de l’animal sacrificiel, il aurait dû savoir que cet animal allait mourir à sa place, tout comme le bélier mourut à la place d’Isaac. Il aurait aussi dû voir que quelque chose devrait arriver dans le futur, pour que la mort d’Isaac, qui fut empêchée par le sacrifice du bélier, puisse être réalisée d’une facon bien plus monumentale.

Tout ça est devenu clair pour le saint du Nouveau Testament, mais c’était obscur pour les Israélites de l’Ancien, qui savait que Dieu travaillait de façons mystérieuses mais, encore inconnues. Jusqu’au moment où ce but fut révélé, l’Israélite offrit son offrande entièrement brûlée, pour que la furie de Dieu puisse être évitée, et pour que Ses bénédictions puissent être reçues.

L’Offrande Entièrement Brûlée et le Saint du Nouveau Testament

Sans tenir compte de ce que l’ancien Israélite comprenait du symbole de l’offrande entièrement brûlée en termes de sa réalisation future en Christ, Christ était la réalisation finale, la contrepartie de l’offrande entièrement brûlée. Jean le Baptiste indiqua cela tout au début du ministère de notre Seigneur, quand il L’accueillit avec ces mots,

« ---Voici l'Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde. » (Jean 1:29)33

Nous devons être d’accord avec la théologie du Livre d’Hébreux (en particulier) et du Nouveau Testament (en général) que maintenant que Christ est venu comme l’Agneau de Dieu et mourut « une fois pour toutes », il n’y a plus de besoin pour l’offrande entièrement brûlée, le genre dont notre Seigneur est la contrepartie ultime.

Il pourrait sembler que si l’offrande entièrement brûlée n’est plus nécessaire, nous devrions conclure qu’elle n’est plus significative, puisque la théorie future de ce sacrifice a été réalisée en Christ. Il y a une signification dans laquelle la conclusion est absolument correcte. Dans un autre sens, la conclusion peut être exagérée. Permettez-moi de montrer l’importance et la pertinence de l’offrande entièrement brûlée pour les saints du Nouveau Testament d’aujourd’hui.

L’offrande entièrement brûlée (et aussi les autres) n’était pas seulement symbolique dans le sens qu’elle représentait et dépeignait, à l’avance, l’ultime offrande entièrement brûlée, Jésus Christ. Elle symbolisait aussi la foi du saint de l’Ancien Testament dans la provision de Dieu pour ses péchés, et pour son accès à Dieu. L’offrande entièrement brûlée symbolisait la foi en Dieu du saint de l’Ancien Testament, et son intention d’aimer Dieu de tout son cœur, son âme, et ses forces, et d’aimer son prochain comme lui-même.

La vénération des Israélites souvent n’était devenue qu’un simple rituel quand les sacrifices étaient offerts, mais alors la foi et l’obéissance qu’ils représentaient, ne suivaient pas. Quand cela arrivait, les prophètes réprimandaient sévèrement les Israélites pour leur hypocrisie :

« Avec quoi donc pourrai-je me présenter à l'Eternel?
      Et avec quoi m'inclinerai-je devant le Dieu très-haut?
      Irai-je devant lui avec des holocaustes,
      avec des veaux âgés d'un an?

   L'Eternel voudra-t-il des milliers de béliers,
      dix mille torrents d'huile?
      Devrai-je sacrifier mon enfant premier-né pour payer pour mon crime,
      le fils, chair de ma chair, pour expier ma faute?

   On te l'a enseigné, ô homme, ce qui est bien
      et ce que l'Eternel attend de toi:
      c'est que tu te conduises avec droiture,
      que tu prennes plaisir à témoigner de la bonté
      et qu'avec vigilance tu vives pour ton Dieu. » (Michée 6:6-8)

C’est mon avis que la foi et l’obéissance des Israélites, que le sacrifice de l’offrande entièrement brûlée symbolisait, et qui était exigé par Dieu des Israélites, sont la même foi et la même obéissance que la mort de Christ devait produire en tous ceux qui Le déclarent leur Sauveur, et que Dieu exige de nous. Ces actes de foi et d’obéissance sont décrit par les auteurs du Nouveau Testament par l’usage de la même terminologie sacrificielle comme elle est employée dans l’Ancien Testament.

Le service Chrétien, à l’église et dans la communauté, est comparé à un sacrifice :

« Par Jésus, offrons donc en tout temps à Dieu un sacrifice de louange qui consiste à célébrer son nom.

   Ne négligez pas de pratiquer la bienfaisance et l'entraide: voilà les sacrifices auxquels Dieu prend plaisir. » (Héb. 13:15-16 ; Phil. 4:18 ; 1 Pierre 2:5)

En ce que la seule offrande entièrement brûlée qui pouvait expier les péchés a été faite par Christ, les Chrétiens n’ont plus besoin d’amener leurs agneaux à l’autel pour recevoir le pardon de leurs péchés. Mais faire un sacrifice demandait louer Dieu pour Sa grâce et déclarer son intention d’aimer Dieu et d’obéir Ses commandements. Maintenant, ce sacrifice d’animaux est obsolète, louanges et bonnes actions par elles-mêmes constituent les bons sacrifices espérés d’un Chrétien.34

Jusque-là nous avons vu que l’offrande entièrement brûlée et les autres sacrifices de l’Ancien Testament allaient amener à Christ, le sacrifice « une fois pour toutes » des pécheurs, ainsi que dans la foi et l’obéissance de la personne qui offre, ce dont les sacrifices symbolisaient. Il y a encore une autre façon par laquelle les sacrifices nous concernent. Les mêmes principes que les sacrifices devaient enseigner aux Israélites et ceux que ces sacrifices nous enseignent, sont toujours pertinents aujourd’hui, aussi pertinents qu’ils étaient dans le temps des Israélites. Permettez-moi d’identifier quelques-uns de ces principes et de suggérer quelques-unes de leurs implications pratiques pour les saints du Nouveau Testament. Comme notre étude de Lévitique continue, nous poursuivrons ces principes en grands détails.

(1) Le principe de la corruption de l’homme. L’offrande entièrement brûlée n’était pas une offrande pour un péché particulier, mais était associée avec d’autres offrandes, et avec toute sorte d’occasions, de deuil et de repentance, à la célébration et à la joie. Le but de ce sacrifice, je crois, était d’être un rappel pour les Israélites de la perversion de l’homme. Comme Dieu Lui-même le dit dans Genèse 8:21,

« le cœur de l'homme est porté au mal dès son enfance »

En toute occasion, quand un Israélite voulait approcher Dieu, pour le vénérer, pour être accepter par Lui, il devait venir avec une offrande entièrement brûlée, reconnaissant ainsi et prenant ses dispositions pour sa nature pécheresse. Nous ferions bien de ne pas oublier notre propre dépravation.

Le principe est le même pour le Chrétien d’aujourd’hui. Alors qu’il est vrai que Christ mourut pour nos péchés, une fois pour toutes, il est toujours vrai que nous ne serons jamais libérés de la présence du péché avant d’être en la présence de Dieu, dans des corps ressuscités. Notre condition présente est la raison même pour laquelle nous devons mourir, et aller au ciel en une forme différente (1 Cor. 15). Parce que nous sommes toujours corrompus par le péché, nous devons suspecter et analyser tous nos motifs et nos actions. Nous devons réaliser que si nous sommes témoins, prêchant ou servant, nos actions peuvent paraître pieuses, mais peuvent être incitées par des motifs des plus bas. Nous devons réaliser que nous avons besoin de l’intercession et de la médiation présente du Christ, que nous avons besoin de Lui chaque heure, oui chaque moment. La seule raison pour laquelle nous pouvons approcher Dieu est due au travail sacrificiel du Christ.

(2) Le principe de particularité. Si les Israélites n’apprenaient qu’un rien des règles méticuleuses que Dieu avait données à propos de l’offrande entièrement brûlée et tout le reste, c’était qu’Il était très sensitif à la façon dont les hommes L’approchaient. La nature rebelle de l’homme l’incline à vouloir approcher Dieu à sa façon. La chanson « My Way », illustre cette tendance. Dieu ne permit pas aux hommes de L’approcher à leur façon, mais conformément aux moyens qu’Il avait établi Lui-même. Les hommes ne pouvaient seulement approcher Dieu que par le moyen du Tabernacle, des prêtres, et des sacrifices. Aujourd’hui, les hommes ne peuvent seulement approcher Dieu que par Sa façon, par la personne et le travail de Jésus Christ, qui comme l’Agneau sacrificiel, mourut pour nos péchés, montrant la route pour arriver jusqu’à Dieu. Notre Seigneur transmit l’exclusivité de Sa mort comme le chemin vers Dieu quand Il dit,

«… je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jean 14:6)

Si vous voulez approcher Dieu, pour être assurés du pardon de vos péchés, et pour vivre en Sa présence pour l’éternité, mes amis, vous ne pouvez le faire que par la foi en la personne de Jésus Christ, qui est venu sur terre et mourut à votre place. Rien d’autre n’est acceptable pour Dieu. D’aucune autre façon ne serez-vous trouvés acceptable en Lui.

(3) Le principe d’agrément avec Dieu. Intimement lié à cela est le principe d’agrément avec Dieu. Il y a beaucoup d’accentuation de nos jours sur l’agrément avec soi-même ou la self-estime, dont la plupart est mal orienté. La self-estime contemporaine est concentrée sur l’intérieur de soi pour l’acceptation, alors que la Bible nous dit que l’ultime acceptation que nous devons rechercher est celle de Dieu. Aujourd’hui, les gens veulent « se sentir bien dans leur peau » en cherchant le bien qui est en eux, alors que les paroles de Dieu nous affirment que nous ne sommes pas bons, mais que nous devons rechercher la grâce de Dieu ce qui est provoquée par quelque chose en dehors de nous-mêmes, ultimement en quelque chose que nous mettons à mort. Aujourd’hui on nous dit, même de la chaire, que nous devons d’abord nous sentir bien dans notre peau, nous devons nous aimer nous-mêmes, et puis nous serons capables d’aimer Dieu. La Bible nous dit que nous ne pouvons pas, nous de devrions pas, nous accepter nous-mêmes avant que Dieu ne nous ait acceptés.

Le point est que la Bible dépeind l’acceptation de Dieu comme la chose la plus importante, et que faire de grands sacrifices vaut de payer le prix pour obtenir la bénédiction de Dieu. Regardons l’agrément avec Dieu comme étant la chose suprême, et oublions tout, incluant l’égoïsme et le narcissisme, pour l’obtenir. C’est dans notre mort, en Christ, que Dieu est content. C’est en abandonnant notre vie que nous la gagnons. Et comme Chrétiens, aucun motif ne devrait être plus fort que ce qui fait plaisir à Dieu, de L’entendre nous dire,

« Très bien, lui dit son maître, tu es un bon serviteur, en qui l'on peut avoir confiance. Tu t'es montré fidèle en peu de choses. » (Matt. 25:21)

(4) Le principe de pardon à travers le versement du sang. La nature pécheresse de l’homme est traitée par le versement de sang innocent, le sang d’une victime sacrifiée. L’offrande entièrement brûlée communique et illustre ce principe de pardon.

(5) Le principe d’identification. Celui qui devait bénéficier de la mort de la victime sacrificielle devait s’identifier avec cet animal. Cela en était un, en premier, qu’il avait soit élevé ou obtenu à un grand prix. Puis la personne qui faisant l’offrande, plaçait sa main sur la tête de la victime, s’identifiant symboliquement avec elle, puis la tua à sa place. A part s’identifier avec l’animal sacrificiel de cette façon, le sacrifice n’avait aucun bienfait pour l’Israélite.

Nous aussi sommes rachetés, et pardonnés quand nous nous identifions avec le Seigneur Jésus Christ dans Sa mort, enterrement et résurrection. Le baptême est le rituel que Dieu a établi, où les hommes s’identifient personnellement avec le travail du Christ. Le baptême ne sauve pas les hommes par lui-même mais l’identification avec le Christ (qui est symbolisé et exprimé par le baptême) est l’arrangement que Dieu a ordonné pour que nous puissions être délivrés du jugement que nous méritons. Ceux qui ne sont pas baptisés ne comprendront pas l’importance et l’urgence de cette action publique d’identification ou ils ne se sont peut-être pas identifiés avec Christ par la foi.

(6) Le principe du sacrifice. Une des uniques contributions de l’offrande entièrement brûlée est qu’elle illustre le sacrifice dans sa forme la plus pure. Un animal de grande valeur est complètement offert à Dieu. Ni la personne qui offre, ni le prêtre, ne gagnent grand chose de l’offrande, autre que le bénéfice d’être reconnu acceptable pour Dieu, qui est en fait l’ultime bénéfice.

Ce genre de sacrifice est rarement pratiqué, et même quand il l’est, on questionne la sagesse d’un tel gaspillage. Aujourd’hui la veuve qui donne ses deux petites miettes pourrait être critiquée pour son manque de prévoyance et de préparation pour l’avenir. La femme qui versa le parfum très cher, oignant les pieds de notre Seigneur, fut accusée de gaspillage. Alors nous avons tendance à donner nos vieilles choses à Dieu, pendant que nous gardons ce qui est neuf et meilleur pour nous. Nous ne connaissons pas grand chose compare à donner le meilleur de nous-mêmes à Dieu, sans espoir de rien de mieux que Son approbation.

Mais ce genre de sacrifice est ce que Dieu demande de ceux qui seraient de vrais disciples. Les disciples sont ceux qui abandonnent tout pour suivre Christ. Ils comptent le coût d’être un disciple, puis ils le payent joyeusement. Quand nous donnons de nous-mêmes à Dieu, comme un sacrifice vivant (Rom. 12:1-2), nous devons le faire totalement, sans réserve, pour Lui faire plaisir. Que Dieu nous permette de pratiquer ce genre de sacrifice dans nos propres vies !


21 “Outside the tent was found the large altar for burnt offerings, 7 ft. 6 inches (2.2 meters) square and 4 ft. 6 inches (1.3 meters) high, which is described in Exod. 27:1-8.” Gordon J. Wenham, The Book of Leviticus (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Company, 1979), pp. 52-53.

22 When I refer to the term “burnt offering” here I refer specifically to that offering which is designated by the same Hebrew term as is found in Leviticus chapter one.

23 It is noteworthy that in this first account of a “burnt offering” the term “clean” appears, a term which is greatly clarified in Leviticus. Also, the sacrifice of the “burnt offering” offered by Noah was said to produce a “soothing aroma” to the Lord (Gen. 8:21), an expression frequently employed (at least in very similar terms) in Leviticus (e.g. 1:9, 17). This suggests that many of the practices which are regulated in Leviticus are not initiated here, but have their origin much earlier in the history of God’s dealings with men.

24 “The following laws deal with offerings made by private persons. The public national sacrifices offered each day and at the festivals are listed in Num. 28-29. But here it is a question of a personal act of devotion or atonement.” Wenham, p. 50.

25 Special times of offering burnt offerings are summarized in 2 Chronicles 8:13: “And did so according to the daily rule, offering them up according to the commandment of Moses, for the sabbaths, the new moons, and the three annual feasts—the Feast of Unleavened Bread, the Feast of Weeks, and the Feast of Booths” (cf. also 2 Chron. 31:3).

26 Wenham, p. 52.

27 Leviticus 1:2 makes it clear that only domesticated animals may be offered, and not wild game, which is (too) easily obtained.

28 “Furthermore, only perfect animals were acceptable in worship (Lev. 1:3, 10; 22:18ff.). Only the best is good enough for God. The prophet Malachi later told those who offered second-rate animals that they were despising the Lord’s name and polluting his table … Meat was a rare luxury in OT times for all but the very rich (cf. Nathan’s parable, 2 Sam. 12:1-6). Yet even we might blanch if we saw a whole lamb or bull go up in smoke as a burnt offering. How much greater pangs must a poor Israelite have felt.” Wenham, p. 51.

29 Wenham agrees that the male species is more highly valued: “Male animals were also regarded as more valuable than females. For example, in the case of purification offerings a ruler had to bring a he-goat, but an ordinary person was expected to offer only a she-goat (4:22-31). Except for the burnt offering and reparation offerings, animals of either sex could be offered: the limitation to male animals shows the high status of these two sacrifices.” Ibid., p. 55.

Harrison, however, disagrees: “Here and in 5:18 alone a male animal is specified for sacrifice. The choice of a male may reflect the dominance of that sex in other than matriarchal societies, but it may well have embraced a more pragmatic purpose also. Where a choice was involved, male animals were more expendable than females in a society in which livestock was equivalent to both capital and income. Fewer males than females were necessary for the survival of the herds and flocks, since the male was utilized only periodically for purposes of breeding. By contrast, the female functioned as a continual provider of milk and its by-products in addition to producing new livestock from time to time.” R. K. Harrison, Leviticus: An Introduction and Commentary (Downers Grove: Inter-Varsity Press, 1980), pp. 43-44.

I find Harrison’s reasoning hard to accept. The rarer animal (the male, by his admission) is the more expensive. Due to his role in the reproduction process, the male could reproduce many offspring, while the female would produce (normally) but one offspring. To give up a female was some loss; to give up the male, great loss. In either case, however, since the animals sacrificed were young, neither had yet produced for its owner. The owner was to sacrifice the animal just at that point in time when the animal was gaining value, after a period of what we might call “negative cash flow.” This really was a sacrifice, then.

30 “The ancient worshipper did not just listen to the minister and sing a few hymns. He was actively involved in the worship. He had to choose an unbelmished animal from his own flock, bring it to the sanctuary, kill it and dismember it with his own hands, then watch it go up in smoke before his very eyes. He was convicted that something very significant was achieved through these acts and knew that his relationship with God was profoundly affected by this sacrifice.” Wenham, p. 55.

31 Wenham stresses this when he writes, “Lay is perhaps a rather weak translation of the Hebrew (samak); ‘press’ might be preferable (cf. Isa. 59:16; Ezek. 24:2; 30:6; Amos 5:19). The worshipper was not just to touch the animal; he was to lean on it.” Wenham, p. 61.

32 Wenham seems to agree when he writes, “… the burnt offering makes atonement for sin in a more general sense.” Ibid., p. 57.

33 The words of John the Baptist are especially relevant, since he did not say, “who takes away the sins (plural) of the world,” but rather, “who takes away the sin of the world.” Christ as the Lamb of God, as the antitype of the burnt offering, deals with the depravity of man, with man’s sinfulness in general, as well as his sinfulness in terms of specific sins.

34 Wenham, pp. 64-65.

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