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5. Le Doigt de Dieu (Exode 7:14-10:29)

Introduction

Il y a des tragédies dans la vie qui sont juste ça – des tragédies. L’accident du vol Delta 191 vendredi dernier est certainement une de ces tragédies. Personne n’oserait, de nos jours, appeler cette tragédie un acte de jugement divin. C’est simplement une de ces tragédies qui font parties des souffrances et des tristesses de la vie. Il y a aussi des tragédies qui ont une raison positive et bénéfique. Les tragédies de la vie de Job, par exemple, furent profitables pour sa marche pieuse. La « tragédie » de la croix du Christ fut bénéfique, car c’est par Sa mort que nous pouvons être sauvés. Les souffrances de la nation d’Israël pendant les 400 ans d’esclavage en Egypte prouveront être aussi avantageuses, dans le drame de l’Histoire d’Israël dans le Livre d’Exode (ainsi qu’au cours de notre étude).

Il y a aussi ces tragédies qui sont le résultat de la furie de Dieu. Les fléaux que Dieu a déversés sur les Egyptiens font partis du jugement de Dieu sur Pharaon et son peuple pour leur oppression de Ses gens, les Israélites (Gen. 15:13-14 ; Deut. 11:1-4 ; Ps. 78:44-52). C’est un coté de Dieu s’occupant des hommes que nous préfèrerions ignorer, mais n’osons pas.

Le jugement des Egyptiens est donné beaucoup de place dans le Livre d’Exode. Si nous étions sensibles à la « politique éditoriale » de Dieu, nous devrions reconnaître que ce jugement est important pour nous, autant que pour les saints du Vieux Testament. Non seulement Moïse entre dans beaucoup de détails en décrivant les fléaux d’Exode, mais il y a fréquemment des références à cet incident dans le Vieux Testament ainsi que dans le Nouveau. Ainsi nous arrivons aux fléaux, un sujet plutôt déplaisant, mais un qui est extrèmement important pour chacun d’entre nous. A la conclusion de ce message, nous chercherons à expliquer pourquoi.

En réponse de la souffrance des Israélites (chap. 1), Dieu a appelé Moïse, qu’Il a divinement protégé et préparé pour la mission de libérer Son peuple d’Egypte (chap. 2-4). Après une résistance considérable, Moïse est retourné en Egypte, où il a été reçu par les anciens et le peuple d’Israël, rebuté par Pharaon, à la consternation des Israélites. Dans le chapitre 7, nous arrivons au début des fléaux que Dieu va déverser sur l’Egypte par Moïse et Aaron. A cause de l’importance du dernier (10ème) fléau, nous devrons en faire le sujet de notre prochaine leçon. Cette leçon-ci se concentrera sur les neuf premiers fléaux, qui semblent avoir une structure distincte en elle-même, comme nous le montrerons très prochainement.

La résistance (cœur obstiné) de Pharaon et les fléaux qui résultèrent ne sont pas surprenants, ni à Moïse, ni au lecteur. Dieu avait prédit la nécessité des fléaux qui devaient être déversés sur l’Egypte :

« Je sais que le pharaon ne vous permettra pas de partir s'il n'y est pas contraint avec puissance.

   C'est pourquoi j'interviendrai et je frapperai l'Egypte de toutes sortes de prodiges que j'accomplirai au milieu d'elle. Après cela, il vous renverra. » (Exode 3:19-20)

Pharaon a pu trouver rebutante la pétition de laisser partir les Israélites pendant trois jours pour qu’ils puissent aller vénérer leur Dieu dans le désert, pour deux raisons principales. Premièrement, il ne serait pas enclin à reconnaitre l’existence d’un autre Dieu, spécialement puisque lui-même, était considéré un dieu. Deuxièmement, les observances religieuses nécessitaient un « jour de congé », et il semblait qu’il y en avait déjà assez :

Mais Pharaon avait rejeté avec mépris ce Dieu comme étant une autre célébration sémitique – il y avait déjà assez de fêtes et jours fériés religieux pendant lesquels aucuns travaux n’étaient fait, et ce n’était qu’une excuse pour se reposer.

… Concernant les absences du travail, les dossiers égyptiens… inclurent des notes de travail qui donnent des rapports journaliers d’absentéisme, les noms des employés absents, et les raisons. Un dossier montre qu’une fois, les employés de la tombe royale ont arrêté de travailler pendant trente jours sur quarante-huit. Un registre d’absences note la raison pour l’absentéisme de plusieurs travailleurs étant, « offrande à leur dieu » … et l’enregistrement laconique, « repos » n’était pas rare dans de tels dossiers.109

Quelqu’un pourrait se demander si les « jours de congé » que la vénération religieuse nécessitait aurait pu être un facteur dans le culte des faux dieux égyptiens par Israël (Josué 24 :14). Après tout, en allant simplement aux services de dévotion aux dieux égyptiens, un court repos de leur travail dur était une récompense pour les Israélites.

Pour beaucoup de raisons, Pharaon ne voulait pas relâcher les Israélites pour qu’ils aillent honorer leur Dieu. Cela nécessita la démonstration de la main puissante de Dieu par les fléaux, qui pousseraient Pharaon à laisser partir les Israélites.

La Nature des Fléaux

Avant de regarder brièvement à chacun des fléaux individuellement, il aiderait de considérer tous les fléaux ensembles. Quand nous cherchons à identifier la nature des fléaux, les explications tombent généralement dans une de ces catégories :110

(1) Les fléaux n’étaient que de simples mythes. Il y a ceux qui disent que les fléaux décrits dans cette portion d’Exode comme étant des miracles, ne sont jamais arrivés. Ce récit, certains croient, est simplement une fabrication, des mythes qui furent fabriqués pour communiquer dramatiquement certaines croyances religieuses. Cet avis ne peut être pris au sérieux, car cela voudrait dire que la Bible n’est pas sérieuse non plus, n’étant certainement pas considérée comme étant inspirés par la Parole de Dieu.

(2) Les fléaux sont survenus, mais n’étaient pas des miracles. Les érudits prennent ces évènements comme étant des désastres naturels qui étaient communs en Egypte, et qui furent interprétés comme des actes de jugement divin. C’est une amélioration sur le premier avis en ce que celui-là prend la Bible plus au sérieux. Cependant, il échoue parce qu’il ne trouve rien non plus de miraculeux. L’évènement était vraiment arrivé, mais l’élément miraculeux était faux, étant ajouté par l’auteur(s) pour des raisons idéologiques ou théologiques.

(3) Les fléaux sont survenus, désastres naturels, qui étaient modérément miraculeux. Il y a des écrivains qui devraient être inclus dans le camp des évangélistes qui penchent toujours un peu trop (à mon avis) vers le second avis. Ces « miracles » apparaitraient être soit des miracles de Classe C ou de Classe B, mais pas vraiment des miracles de première classe (Classes A). K.A. Kitchen111 et Alan Cole112 semblent tomber tous les deux dans cette catégorie. Le Nil tournant en sang est vu soit parce qu’il aurait atteint le plateau d’inondation, chargé de vase rouge ou avec un genre de micro-organismes, qui donna une couleur rouge au fleuve. Tous les autres fléaux seraient les conséquences, un résultat naturel, du premier fléau.113 Pendant que la nature est certainement utilisée (grenouilles, tempêtes, les sauterelles, etc.) il y a quelque chose ici qui est plus miraculeux que juste un désastre naturel un peu plus grand que la moyenne. Ces miracles étaient des signes, et ainsi d’une manière incontestable, en dehors de l’ordinaire.

(4) Les fléaux vinrent de la nature et des forces naturelles, dans un sens, pour être miraculeusement convaincants.114 Comme les magiciens disent, « C’est le doigt de Dieu. » Il y a une tension que nous devons être disposés à admettre. D’un coté, le texte nous dit que l’eau du Nil tourna en sang. De l’autre, nous savons qu’ailleurs, « sang » est utilisé dans un sens non littéral. On nous dit dans Joël 2:31 et Apocalypse 6:12 que la « lune deviendra rouge comme le sang ». En fin de compte, nous devons prendre le texte aussi littéralement et sérieusement que possible. Notre motivation doit être de comprendre le passage comme il est écrit, et non pas en accordance avec l’explication la plus croyable.

Joseph P. Free liste cinq aspects uniques des fléaux qui les caractérisent comme miraculeux : (1) Intensification. Bien que les grenouilles, les insectes, la fièvre aphteuse, et les ténèbres étaient connues en Egypte, ceux-ci furent intensifiés bien au-delà d’évènements ordinaires. (2) Prédiction. Le fait que Moïse prédit les moments de leurs débuts et de leurs fins les séparent totalement d’évènements purement naturels. (8:10,23 ; 9:5,18,29 ; 10:4). (3) Discrimination. Certains fléaux n’ont pas affecté le pays de Gochên où Israël vivait (8:22, pas de mouches ; 9:4, pas de fièvre aphteuse ; 9:26, pas de grêle). (4) Régularité. Il y a une sévérité graduelle dans la nature des fléaux finissant par la mort des premiers-nés. (5) But moral. « Ceux-ci n’étaient pas des anomalies de la nature mais avaient pour intention d’enseigner des leçons et des préceptes moraux. »115

Les « Miracles » des Magiciens

En plus, la détermination comment extraordinaire les fléaux de Moïse et d'Aaron était, nous devons arriver à une conclusion quant à la nature des « miracles » performés par les magiciens. Les deux premiers fléaux furent, à la satisfaction de Pharaon, reproduits par ses magiciens. Il y a plusieurs façons de comprendre ce qui fut accompli par les magiciens.116 En fin de compte, nous n’avons que deux options :

(1) Les « miracles » n’étaient que des miracles apparents, réalisés par un genre d’illusion ou d’habileté des mains. Soit par supercherie ou déception, les magiciens semblent reproduire les miracles de Moïse et d’Aaron. On nous dit par exemple, que le cobra pouvait être rendu rigide en appliquant de la pression au bon endroit sur la tête de la créature. Ainsi, les bâtons des magiciens étaient vraiment des serpents qui apparaissaient seulement être des bâtons.

(2) Les « miracles » avaient des pouvoirs super naturels, par Satan ou ses aides démoniques. Il semblerait que les magiciens auraient vraiment reproduit les deux premiers fléaux, mais furent empêchés de les renverser ou de reproduire les suivants. Dans le cas du fléau des moustiques, le texte semble indiquer que les magiciens pensaient qu’ils pouvaient reproduire les moustiques et essayèrent de le faire, sans succès (Exode 8:18). Il y a plusieurs évidences qui me font penser que Satan était en fait la source du pouvoir des magiciens copiant les deux premiers « miracles ».117 C’est plus qu’un simple concours entre Moïse et les magiciens, c’est Dieu défiant les dieux d’Egypte (Exode 12 :12), derrière lesquels sont Satan et ses assistants démoniques. La fausse vénération vient souvent d’une inspiration démonique (1 Cor. 10 :20-21 ; 1 Tim. 4 :1).

La Structure des Fléaux

Regardez les 9 premiers fléaux dans leur intégralité, il y a un genre de formules (voyez le tableau à la fin de cette leçon). Les 9 fléaux peuvent être groupés en séries de 3 challenges, chacun composé de 3 fléaux. Les premiers fléaux (1-3) produisent l'inconvenance ; les 3 suivants amènent de plus grands dégâts et destructions (4-6) ; les 3 derniers (7-9) produisent une dimension encore plus grande de terreur. Ainsi nous voyons que les fléaux progressent de l’inconvenance à la destruction à la terreur. Les premiers fléaux de chaque série (fléaux 1,4, et 7) commencent avec l’expression « le matin ». Les derniers fléaux de chaque série (3,6, et 9) arrivent sans être annoncés et sans les avertissements des autres.

Dans la première série de fléaux (1-3), le bâton est étiré par Aaron. Dans la deuxième série (4-6), aucun bâton n’est utilisé. Dans la troisième série (7-9), Moïse utilise son bâton. Au fur et à mesure que les fléaux progressent, le cœur de Pharaon s’endurcit de plus en plus. Quand le roi d’Egypte marchande avec Moïse pour de l’apaisement, il accepte de concéder de plus en plus de choses, mais il ne tient pas ses promesses. Dans la première série de fléaux, aucune mention n’est faite des Israélites étant séparés des Egyptiens faisant l’expérience du fléau. A partir de la seconde et la suivante, une distinction est clairement faite ou impliquée.

Les fléaux commencent avec les magiciens imitant les miracles de Moïse et d’Aaron ; Puis ils admettent, eux-mêmes, la main (ou le doigt, pour être exact) de Dieu dans le fléau ; Après, ils sont eux- mêmes si éprouvés qu’ils ne peuvent pas se tenir devant Moïse. Les « officiels » d’Egypte (qui semblent être un groupe différent de celui des magiciens) ont parmi eux un certain nombre de gens qui prirent au sérieux les avertissements de Moïse et mirent leurs esclaves et leurs bétails à couvert (9:20). Finalement, tous les officiels de Egypte plaident avec Pharaon de relâcher les Israélites avant que l’Egypte ne soit complètement ruinée (10 :7).

Les Fléaux en Particulier

Ayant considéré les fléaux dans leur intégralité, nous allons maintenant considérer brièvement chacun des fléaux individuellement. Chaque fléau transmet un message de Dieu.

FLEAU UN : LE NIL TOURNE EN SANG (Exode 7:14-24). Le Nil est pratiquement le « sang de la vie » de l’Egypte. Sans la période d’inondation et l’eau avec laquelle elle soutient constamment la vie, l’Egypte serait presque inhabitable. John Davis nous informe de l’importance du Nil pour les Egyptiens et la façon dont cela affecte leur théologie :

« S’il n’y avait pas eu ces inondations, l’Egypte serait aussi désolée que le désert de chacun de ses cotés. Les Egyptiens reconnaissaient parfaitement ça, et en remerciements pour les bénédictions du Nil, des chansons furent écrites. Non seulement des dieux furent associés avec le Nil, mais la fertilité, les bénédictions, et le bonheur étaient associés avec la fidélité de ce fleuve. De la période du Nouveau Royaume nous vient un document qui nous est connu aujourd’hui comme la « Chanson du Nil », une composition qui aurait pu être originaire de la période du Royaume Moyen. Les paroles de cette chanson racontent l’histoire de l’importance du fleuve Nil pour les Egyptiens.

Hail to thee, Oh Nile, that issues from the earth and comes to keep Egypt alive! … He that waters the meadows which Recreated, in order to keep every kid alive. He that makes to drink the desert and the place distant from water: that is his dew coming down (from) heaven.118 »

Le miracle qui tourna l’eau du Nil en sang peut être mieux comprit à la lumière de la dernière prophétie que Dieu nous donna par Ézéchiel :

« ---Fils d'homme, dirige ton regard vers le pharaon, roi d'Egypte, et prophétise contre lui, contre l'Egypte tout entière.

   Tu diras: «Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel:
      Je vais m'en prendre à toi, pharaon, roi d'Egypte,
      toi le grand crocodile
      tapi au milieu de tes fleuves,
      toi qui as dit: «Mes fleuves sont à moi,
      c'est moi qui les ai faits.»

   Je te passerai des crochets dans les mâchoires,
      je ferai adhérer les poissons de tes fleuves à tes écailles,
      et je te tirerai du milieu de tes fleuves,
      avec tous les poissons qui nagent dans tes fleuves
      et qui adhéreront à tes écailles.

   Et je te jetterai dans le désert,
      toi et tous les poissons qui nagent dans tes fleuves.
      Et tu retomberas sur le sol dans les champs,
      sans que l'on te recueille et qu'on t'ensevelisse.
      Je te donnerai en pâture
      aux animaux sauvages et aux oiseaux du ciel.

   Et tous les habitants de l'Egypte reconnaîtront
      que je suis l'Eternel. » (Ézéchiel 29:2-6)

FLEAU DEUX : LES GRENOUILLES (Exode 7:25-8:7). Les grenouilles étaient considérées comme ayant un pouvoir divin :

« Dans le panthéon Egyptien la déesse Heket avait la forme d’une femme avec une tête de grenouille. De ses narines, les gens croyaient, venait le souffle de la vie qui animait les corps de ceux crées par son mari, le grand Dieu Khnoum, de la poussière de la terre. Donc, les grenouilles ne devaient pas être tuées.119 »

Les grenouilles n’étaient pas rares en Egypte, spécialement autour du fleuve. Mais il n’y en avait jamais eu tant. Le récit des grenouilles est presque marrant. On pourrait les imaginer sautant et coassant partout en Egypte. Spécialement la pensée de se les representer envahissant le palais de Pharaon. Quand j’étais gosse, une de nos blagues préférées de colonies de vacances était de placer une bestiole visqueuse, comme une grenouille, dans le sac de couchage de quelqu’un. En Egypte, le sac aurait été rempli de grenouille. Elles se trouvaient dans la nourriture, dans les pâtes à pétrir, dans les fours, partout. Le fait que les magiciens d’Egypte pouvaient produire encore plus de grenouilles avait dû être un vrai délice pour les Egyptiens. Mais ce qu’ils voulaient était pas plus de grenouilles, pas plus de grenouilles.

Seul Moïse pouvait faire disparaître les grenouilles. Moïse donna à Pharaon l’option de choisir quand les grenouilles disparaitraient. Pharaon choisit le lendemain. J’imagine qu’il n’a pas demandé que les grenouilles disparaissent immédiatement, espérant qu’elles partiraient d’elles-mêmes, avant le moment choisi, démontrant ainsi que Moïse ne contrôlait pas la situation. L’Egypte fut débarrassée des grenouilles par leurs morts, ce qui voulait dire que des tas énormes de grenouilles étaient empilés partout en Egypte, créant une puanteur qui était un fléau en lui-même. On peut s’imaginer que les cuisses de grenouilles ne furent pas un petit plat offert dans les grands restaurants d’Egypte pendant un certain nombre d’années, dû au souvenir de ce fléau.

FLEAU TROIS : LES MOUSTIQUES (Exode 8:12-15). Il n’est pas totalement certain de ce que les Hébreux voulaient dire par ce qui est traduit comme « moustiques ». La version du King James traduit le mot hébreu comme « pou », ce qui puisse aussi être possible. Certains ont suggéré que ce fut une invasion de mouches minuscules. Ayant souffert des moustiques dans le passé, je trouve que cela puisse être au moins une option croyable. Cela n’a pas vraiment d’importance ce que ça veuille dire exactement. Les moustiques envahirent à la fois les hommes et les animaux. Je peux presque imaginer les Egyptiens (et leurs animaux) se grattant constamment (ou allant à la chasse aux moustiques avec les chasse-mouches), essayant de trouver un peu de soulagement.

L’importance de ce fléau est que les magiciens d’Egypte furent incapables de produire ces moustiques, bien qu’ils aient essayé. C’était assez convaincant pour que les magiciens disent à Pharaon, « C’est le doigt de Dieu » (verset 15). Des autres endroits où cette même expression est utilisée (Exode 31:18 ; Deut. 9:10 ; Ps. 8:3 ; Luc 11:20), cela semble faire allusion au pouvoir de Dieu, intervenant directement dans les affaires des hommes. Néanmoins, le cœur de Pharaon était endurci, et il refusa d’écouter.

FLEAU QUATRE : LES MOUCHES VENIMEUSES (Exode 8:16-28). Avec ce fléau, la deuxième série des fléaux commença. Ici, une discrimination est faite entre les Egyptiens et les Israélites. Bien que nous ne puissions être certains de l’espèce exacte de mouches qui envahirent l’Egypte,120 nous serions probablement en droit d’assumer qu’elles étaient plus grosses et plus mauvaises que les moustiques envoyés précédemment sur les Egyptiens.

Les mouches furent si gênantes, que Pharaon fut d’accord pour négocier avec Moïse. Il offrit de laisser les Israélites partir pour aller vénérer leur Dieu, mais seulement s’ils allaient rester en Egypte (8:25). Quand Moïse refusa cette offre, Pharaon en proposa une autre où ils pourraient « aller dans le désert, mais pas trop loin » (8:28). La requête de Pharaon, « Priez pour moi » (v. 24), indique ses intérêts égoïstes. Moïse partit, mais avec l’avertissement qu’il ne devrait plus y avoir de déception de la part de Pharaon en ce qui concerne la promesse de laisser partir Israël. Mais quand les mouches disparurent, il en fut de même avec la motivation de Pharaon de laisser partir Israël.

FLEAU CINQ : LES EPIDEMIES DU BETAIL (Exode 9:1-7). Le cinquième fléau en fut un qui fut dirigé contre le bétail des Egyptiens, mais qui n’affecta pas les troupeaux des Israélites. Les spéculations quant à ce que la cause de la mort du bétail était est juste ça, des spéculations. Par des moyens mystérieux, Dieu anéantit pratiquement tous les troupeaux des Egyptiens. Puisque la richesse était largement mesurée en terme de troupeaux, cela fut un désastre économique. Les dieux de l’Egypte furent une fois de plus prouvés être sans vies et sans pouvoirs :

… Beaucoup d’animaux étaient sacrés, spécialement le taureau qui représentait le dieu Apis ou Râ, et la vache qui représentait Hathor, la déesse de la dance, de la musique et de la joie. Hathor était dépeinte en forme de femme avec une tête (ou quelques fois seulement les cornes) de vache. Et Khnoum était aussi un dieu-belier.121 http://bible.org/page.php?page_id=138

FLEAU SIX : LES ULCERES PURULENTS (Exode 9:8-12). Hannah écrit, « Les Egyptiens, craintivement conscients des épidémies, vénéraient Shesmetet, la déesse à tête de lionne avec des pouvoirs guérisseurs sur les maladies ; Sunu, le dieu de la pestilence ; Et Isis, déesse de la santé et créatrice de remèdes. »122 Il y a aussi une note humoristique ici. Les magiciens ne sont pas seulement incapables de débarrasser l’Egypte des ulcères purulents, ils sont eux-mêmes si tant affectés par ces derniers qu’ils ne peuvent même pas venir se tenir devant Moïse. L’expression, « guéris-toi toi-même ! » serait d’ordre ici.

FLEAU SEPT : LA GRELE123 (Exode 9:13-35). Le nom de ce fléau « la grêle » est à moitié correct. En réalité, le fléau fut la pire tempête dans toute l’histoire de l’Egypte (9:18). La mort et la destruction furent le résultat d’à la fois la grêle et les éclairs (v. 24).

Ce fléau commença la troisième et trilogie finale des fléaux. Les choses deviennent bien pires, et le récit de ces fléaux devient plus long et plus détaillé. Les derniers fléaux commencent avec l’avertissement qu’à moins que Pharaon ne relâche les Israélites, Dieu allait « déchainer toutes sortes de fléaux » contre Pharaon et l’Egypte (v. 14). Dieu aurait pu légitimement détruire toute l’Egypte d’un seul coup, mais Il ne l’a pas fait (v. 15). Maintenant si Pharaon persiste avec sa tête de mule, les choses vont devenir considérablement pires.

Dans le verset 16, Moïse explique pourquoi Dieu a permit que l’entêtement de Pharaon persiste. Dieu a élevé Pharaon dans le but d’endurcir son cœur et ainsi, pour Lui fournir l’occasion de manifester Son pouvoir aux hommes. Que Dieu soit libre de le faire est le point que Paul souligne dans le chapitre 9 de Romains, citant cette déclaration de Pharaon comme exemple.

FLEAU HUIT : LES SAUTERELLES (Exode 10:1-20). Le fléau précédent de la grêle avait détruit les cultures de lin et d’orge, mais celles du blé et de l’épeautre furent épargnés, parce qu’elles mûrissaient plus tard (9:31-32). Les sauterelles s’occuperaient des cultures de blé et d’épeautre.

Ce fléau donnerait, Dieu disait, aux Israélites de quoi raconter à leurs petits-enfants (10:2). Quand Moïse prédit l’invasion des sauterelles le jour suivant, les officiels de Pharaon plaidèrent avec le roi de laisser partir les Israélites (10:7). Le pays, ils protestèrent, était ruiné, alors pourquoi risquer plus de désastres ? Pharaon offrit de laisser partir les hommes, mais pas les femmes, puis il renvoya Moïse et Aaron (10:10-11).

Quand le fléau tomba sur l’Egypte, Pharaon confessa qu’il avait péché contre Dieu et contre les Israélites. Il demanda pardon à Moïse, et qu’il prie Dieu pour que le fléau arrête (10:16-17). Un vent fort d’ouest emporta les sauterelles dans la mer des Roseaux. Quand le fléau fut passé, Pharaon retourna à ses vieilles manières et n’a pas laissé partir les Israélites (10:20).

FLEAU NEUF : L’OBSCURITE (Exode 10:21-29). Le neuvième fléau fut celui d’une obscurité si intense qu’elle produisit une terreur dans les cœurs des Egyptiens. Pendant trois jours, les Egyptiens et les Israélites furent enfermer dans leurs maisons. Chez les Egyptiens, il semblait que leurs maisons étaient aussi dans le noir, mais chez les Israélites il y avait de la lumière (10:22-23). Certains ont suggéré que cette « obscurité » n’était qu’une obscurité partielle, créée par une tempête de sable. 124 Cela pourrait difficilement être le cas, car la noirceur qui est décrite ici est plus intense. Les trois jours d’obscurité ont dû avoir un impact émotionnel et psychologique énorme sur la nation toute entière. L’expérience a dû être un peu comme être aveugle pendant 3 jours, ce dont Saul avait fait l’expérience avant sa conversion (Actes 9:8-12).

Ce fléau de l’obscurité frappa fort les divinités égyptiennes :

Ce fléau visait une des principales divinités égyptiennes, le roi-soleil Râ, de qui Pharaon était une représentation. Râ était responsable pour fournir la lumière du jour, la chaleur, et la production. D’autres dieux, incluant Horus, étaient associés avec le soleil. Nout, la déesse du ciel, aurait été humiliée par ce fléau…125

Le neuvième fléau, comme le troisième et le sixième, tomba sur les Egyptiens sans avertissement, qui ne leurs aurait donné aucune opportunité de se préparer pour le désastre soit physiquement ou psychologiquement. La réponse de Pharaon au fléau était d’offrir de permettre aux Israélites de quitter l’Egypte pour aller vénérer leur Dieu, mais que le bétail devrait rester derrière (10:24). Quand cette offre fut rejetée, Pharaon avertit chaudement Moïse qu’il devait s’en aller, et que s’il revenait il serait tué. Moïse fut d’accord, mais il avait encore un fléau de plus à annoncer avant sa sortie finale de la présence de Pharaon. Le dixième fléau, il menaça, amènerait la libération des Israélites.

Le Point des Fléaux

Les fléaux sur les Egyptiens venaient de Dieu pour des raisons spécifiques. Revoyons brièvement ce qu’étaient ces raisons.

(1) Les fléaux étaient une accusation et un jugement des dieux d’Egypte.

« Je parcourrai l'Egypte cette nuit-là et je frapperai tout premier-né dans le pays, homme et bête, et j'exercerai ainsi mes jugements contre tous les dieux de l'Egypte; je suis l'Eternel. » (Exode 12:12 ; 18:11 ; Nombres 33:4 ; Ésaïe 19:1).126

Les Egyptiens devaient non seulement renoncer à leurs dieux, les reconnaissant comme faux dieux, mais les Israélites devaient faire ça aussi car ils les vénéraient aussi (Josué 24:14).

(2) Les fléaux étaient une démonstration de l’existence et du pouvoir de Dieu. Pharaon rejeta la requête de Moïse de laisser partir les Israélites trois jours dans le désert pour vénérer Dieu (Exode 5:1-2). Les fléaux étaient des objections aux réponses de Pharaon. Ils prouvèrent que seul le Dieu d’Israël était Seigneur.

« Les Egyptiens sauront ainsi que je suis l'Eternel, quand j'interviendrai en Egypte pour en faire sortir les Israélites. » (Exode 7:5 ; aussi 7:17 ; 8:10, 22 ; 9:14,16 ; 10:2).

(3) Les fléaux étaient des jugements sur Pharaon et les Egyptiens pour leur cruauté et dureté.

« Mais je punirai la nation qui les aura réduits en esclavage et ils quitteront le pays chargés de grandes richesses. » (Gen. 15:14)

(4) Les fléaux étaient le moyen de Dieu de forcer Pharaon à relâcher Israël d’Egypte.

« Je sais que le pharaon ne vous permettra pas de partir s'il n'y est pas contraint avec puissance[i].

   C'est pourquoi j'interviendrai et je frapperai l'Egypte de toutes sortes de prodiges que j'accomplirai au milieu d'elle. Après cela, il vous renverra. » (Exode 3:19-20 ; 6 1 ; 7 4-5 ; 12 31,33,39 ; 13 3)

(5) Les fléaux étaient des prototypes, des exemples du jugement futur de Dieu. Les fléaux qui tombèrent sur les Egyptiens pour leurs péchés étaient comme ceux dont Israël ferait l’expérience, si cette nation désobéissait à la Loi que Dieu allait leur donner :

« L'Eternel vous affligera d'ulcères, comme les Egyptiens, d'hémorroïdes, de gale et de pustules incurables. » (Deut. 28:27)

Il y a aussi beaucoup de similarité entre les fléaux de l’Egypte et ceux décrits dans le Livre d’Apocalypse, qui sont déversés sur la terre dans les derniers jours, qui précédent le retour de notre Seigneur. Ainsi, dans le Livre d’Apocalypse nous trouvons les saints victorieux des tribulations chantant la « cantique de Moïse» (Apocalypse 15:3).

Conclusion

Comme nous commençons à examiner les principes que soulignent notre texte et leurs applications dans nos vies, laissez-moi vous avertir de ne pas assumer que toutes les calamités sont les résultats de nos péchés, et l’évidence du jugement de Dieu. L’adversité de Job, décrite dans le Livre de Job, n’était pas le résultat des péchés de Job, mais un moyen pour la croissance de Job dans sa marche avec Dieu. En plus, l’affliction de Job était un instrument d’enseignement pour Satan, qui ne pouvait pas comprendre pourquoi un saint continuerait à révérer Dieu quand ce ne lui était pas profitable.

Les fléaux de notre passage étaient le jugement de Dieu sur les Egyptiens, mais remarquez que Dieu les identifient clairement en tant que tels. Les Egyptiens n’avaient peut-être pas choisi de le croire, mais Dieu jugeait clairement les dieux de l’Egypte et ceux qui les révéraient. Quand le jugement de Dieu frappera les hommes, Il leur fera savoir ce qui se passe et pourquoi. Quand Dieu discipline un de Ses saints, Il est sûr que ce dernier sait ce qui se passe. Pas besoin de se creuser la tête, recherchant des péchés cachés, à l’attaque de chaque adversité et affliction. Quand Dieu nous corrige pour nos péchés, nous le saurons.

Quand Dieu punit les hommes pour leurs péchés, Il ne le fait pas en silence. S’Il est silencieux quand un saint souffre, c’est un test de notre foi, pas une évidence du jugement de Dieu.

Ce texte nous rappelle combien le péché est une chose sérieuse. Dieu prend les péchés de l’homme très au sérieux. La sévérité des fléaux mesure la sévérité des péchés des Egyptiens. Ce n’est pas seulement le péché des Egyptiens que Dieu abhorre, Il déteste nos péchés autant que ceux des païens. Les Chrétiens minimisent quelques fois les péchés dans leurs vies, et quand ils font cela, ils manquent de prendre notre texte au sérieux. Le péché est une affaire sérieuse.

C’est pourquoi Dieu avertit les Israélites du jugement qui les attend pour leur désobéissance (Deut. 28). C’est pourquoi Dieu voulait tuer Moïse quand il était en route pour l’Egypte (Exode 4:24).

Le sérieux avec lequel Dieu traite les péchés mesure aussi Sa sainteté. Souvent nous sommes horrifiés à la sévérité avec laquelle Dieu corrige les pécheurs. Quand nous pensons à Dieu comme étant dur en de telles instances, nous révélons seulement notre échec de reconnaître Sa sainteté et la gravité du péché. R. C. Sproul a récemment écrit un livre excellent intitulé, La Sainteté de Dieu, dans lequel il traite avec les textes de jugements difficiles du Vieux Testament. Je vous recommande hautement ce livre.

Si nous croyons que le jugement de Dieu sur les Egyptiens était sévère, laissez-moi vous rappeler quelques autres facteurs. Le premier est que Dieu jugea les dieux de l’Egypte plus qu’Il jugea les Egyptiens. Tout comme l’enfer est un endroit pour Satan et ses anges, le jugement ici était pour les dieux égyptiens. Mais ceux qui choisissent de vénérer ces dieux partageront leur jugement. Deuxièmement, le jugement de Dieu était prédestiné, je crois, à amener quelques Egyptiens à la foi du salut. Le fait que certains Egyptiens aient quitté l’Egypte avec les Israélites (Exode 12:38) donne de la crédibilité à cette possibilité. Troisièmement, le jugement de Dieu sur les Egyptiens était le moyen de libérer Ses gens d’un esclavage terrible. Finalement, le jugement de Dieu fut déversé sur Son propre fils sur la croix du Calvaire, pour que tous les hommes puissent être sauvés. La « sévérité » de Dieu fut étendue jusqu'à Son propre Fils. Finalement, il y a une alternative fournie par Dieu à souffrir des fléaux d’Egypte, et c’est de croire aux avertissements de Dieu et faire ce qu’Il commande. Le jugement de Dieu pouvait être évité par la foi et l’obéissance.

Le jugement de Dieu sur le péché est quelque chose que les religieux avec un zèle excessif cherchent à contredire. Le jugement n’est pas quelque chose que les hommes choisissent de croire, ni un sujet sur lequel les hommes aiment s’étendre. Dans le second épître, Pierre parle de faux professeurs qui nient la venue de notre Seigneur pour juger les hommes :

« Sachez tout d'abord que, dans les derniers jours, des moqueurs viendront, qui vivront au gré de leurs propres désirs. Ils tourneront votre foi en ridicule en disant:

   «Eh bien, il a promis de venir, mais c'est pour quand? Nos ancêtres sont morts et depuis que le monde est monde, rien n'a changé!» » (2 Pierre 3:3-4)

Le jugement n’est pas un sujet populaire, et donc les fléaux de Dieu contre l’Egypte ne sont pas une lecture populaire. Mais c’est néanmoins un sujet dont nous devons tenir compte, car il est une part vitale de la révélation divine.

Ce passage nous rappelle le fait que le jugement de Dieu est une motivation forte. C’est une motivation forte pour l’évangélisme. C’était le désir de l’audience de Pierre dans Actes chapitre 2 d’éviter l’arrivée de la furie de Dieu qui les motivaient à aller vers la repentance et la foi. Le Saint Esprit déclare les hommes coupables de pécher, de droiture, et de jugement (Jean 16:8), amenant le pécheur à la foi en Christ. C’est aussi une sensibilisation du jugement qui va arriver de Dieu qui motive les Chrétiens à prêcher (2 Cor. 5:11) et à vivre des vies pures et saintes jusqu'à ce qu’Il vienne (2 Pierre 3:11-12).

Il vient juste de me sauter à la figure que le jugement de Dieu, comme Son salut, est une question qui doit être cru et appliquée par la foi. L’auteur du Psaume 73 regarde et sent que les malintentionnés ne souffrent pas pour les péchés, mais prospèrent, pendant que les justes semblent être ceux qui souffrent. En ce moment, il pourrait sembler que le péché est avantageux, pendant que les gens justes souffrent. Dans ces moments-là, nous devons nous rappeler que nous acceptons le fait du jugement futur de Dieu (comme nous le faisons avec Ses récompenses) par la foi. Ce n’est pas étonnant que si peu croyent en le jugement de Dieu ou vivent leurs vies comme si leur condamnation était une certitude.

Le Livre d’Apocalypse parle beaucoup de ce jugement futur, et ses descriptions rendent les fléaux du Livre d’Exode bien pâles. Il y a un temps de jugement qui va venir sur la terre qui sera comme rien que le monde n’a connu. C’est sûrement un temps qui devrait être évité. La solution est celle de la foi en la provision que Dieu a donnée – Son propre Fils, Jésus Christ, qui mourut à notre place, qui souffrit le jugement, pour que nous puissions être pardonnés.

LES FLEAUX

Niveau de Douleur : Malaise

Fléau Versets Avertissement Conditions/ Application aux Résultats /

Détails dieux Egyptiens Réponses

Le Nil tourne en sang 7:14-24 Pharaon quand il allait Le matin Apis, le dieu-taureau ; Les magiciens chercher de l’eau au Isis, déesse du Nil ; répliquèrent ;

fleuve le matin Khnoum, dieu-bélier du Pharaon refusa

Nil d’écouter

Grenouilles 7:25-29 Laisse partir Mon Heket, déesse de la Les magiciens

peuple, ou alors… naissance à tête de répliquèrent ; Moïse

grenouille prie pour éliminer

les grenouilles ;

Pharaon décide du

moment

Les moustiques 8:12-15 Aucun Seth, dieu du désert « C’est le doigt

de Dieu »

Niveau de Douleur : Destruction

Les Mouches venimeuses 8:16-27 Pharaon quand il allait « Le matin » Râ, dieu-soleil ; Moïse pria/

chercher de l’eau au une heure précise Uatchit, peut-être Pharaon

fleuve le matin Gochên excepté représentée par une marchanda : mouche « n’allez pas

loin »

Epidémie du 9:1-7 Si vous refusez… Excepté le bétail Hathor, déesse avec une Pharaon

Bétail d’Israël, le tête de vache ; Apis, le informe, pas

moment du fléau dieu-taureau (fertilité) de repentance

Ulcères purulents 9:8-12 Aucun Cendres d’un Shesmetet, déesse à Les magiciens

fourneau jetées pouvoirs guérisseurs ; malades, ne pouvaient

dans le vent Sunu, Dieu de la pas se tenir devant

pestilence Moïse. Pharaon

endurci.

Niveau de douleur : Terreur

La grêle 9:13-25 « Laisse partir Mon « Le matin » la Nout, la déesse du Certains officiels ont

peuple, ou alors… pire tempête de ciel ; Osiris, Dieu protégé leurs servants,

Fléaux au plus fort ! » l’histoire de l’ des moissons et des leur bétail. Gochên fut

Egypte. Moment fertilités ; Seth, exempté. Pharaon dit :

déterminé. Pro- dieu des tempêtes « J’ai péché - Nous

tégé le bétail. avons tort » Les cœurs des

officiels et de Pharaon sont

endurcis

Les sauterelles 10:1-20 « Laisse partir Mon Nout, la déesse du Les officiels plaident Peuple… Si tu ciel ; Osiris, Dieu pour la libération d’

refuse… » des moissons et des Israël avant le fléau.

fertilités  Pharaon marchande,

« Les hommes seuls »,

« J’ai péché »

L’obscurité 10:21-29 Aucun Noirceur totale. Râ, dieu-soleil « Allez sans les

Lumiere dans les Nout, la deesse du troupeaux »

maisons d’Israel ciel ; Hathor, deesse « Allez-vous en »

du ciel « Ne revenez jamais »


109 K. A. Kitchen, “Moses,” The New Bible Dictionary, J. D. Douglas, ed. (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1962), p. 846.

110 Davis gives three categories. John J. Davis, Moses and the Gods of Egypt (Grand Rapids: Baker Book House, 1971), pp. 84-85.

111 “The element of miracle in these plagues is usually bound up with their intensity, timing, and duration. By far the most painstaking study of the plague phenomena is that by G. Hort in ZAW LXIX, 1957, pp. 84-1-3, and ZAW LXX, 1958, pp. 48-59. While her treatment of the first nine seems excellent, her attempt to explain the tenth as ‘firstfruits’ instead of firstborn is decidedly artificial and unlikely. Hort has pointed out that the first nine plagues form a logical and connected sequence, beginning with an abnormally high Nile-inundation occurring in the usual months of July and August and the series of plagues ending about March (Heb. Abib). In Egypt too high an inundation of the Nile was just as disastrous as too low a flood.” K. A. Kitchen, “Plagues of Egypt,” The New Bible Dictionary, J. D. Douglas, ed., (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1962), p. 1001.

112 R. Alan Cole, Exodus: An Introduction and Commentary (Downers Grove: InterVarsity Press, 1973). Cole seems to follow the same position as Kitchen, as cited above.

113 “This would correspond with the conditions brought about by an unusually high Nile. The higher the Nile-flood, the more earth it carries in suspension, especially of the finely-divided ‘red earth’ from the basins of the Blue Nile and Atbara. And the more earth carried, the redder became the Nile waters. Such an excessive inundation could further bring down with it microcosms known as flagellates and associated bacteria: besides heightening the blood-red colour of the water, these would create conditions so unfavourable for the fish that they would die in large numbers as recorded. Their decomposition would foul the water and cause a stench.” Kitchen, “Plagues of Egypt,” pp. 1001-1002.

“The heavy precipitation in Ethiopia and the Sudan which led to the extraordinary high Nile would also provide favourable conditions for a dense plague of locusts by about March. These, following the usual route, would in due course be blown into northern Egypt by the east wind; the ‘west wind,’ … is literally ‘sea-wind’, i.e. really a north (or north-west) wind, and this would blow the locusts right up the Nile valley.” Ibid, p. 1002.

114 Gispen, in my opinion, best handles the issue of the nature of the plagues. W. H. Gispen, Exodus, trans. by Ed van der Maas (Grand Rapids: Zondervan Publishing House, 1982), pp. 84-85. Hannah also takes a conservative stance here. John Hannah, “Exodus,” The Bible Knowledge Commentary (Wheaton: Victor Books, 1985), p. 121.

115 Davis, p. 85.

116 Davis, pp. 81-84 for an overview of the various explanations.

117 “…since the Septuagint translates this word [enchantments (KJV); secret arts (RSV); witchcraft (Jerusalem Bible)] as pharmakeiais which means “sorcery, magic, or magical arts” (cf. Gal. 5:20), it may well be that the original root was the Hebrew lat … which means secrecy or mystery.” Davis, pp. 82-83.

The magical arts of the Egyptians included “… cursing (including killing); curing; erotic magic; agricultural (including weather); divination; and resurrection.” Barbara Mertz, Red Land, Black Land (New York: Dell Publishing Co., 1966), pp. 207-208, as cited by Davis, p. 82.

118 ANET, ‘Hymn to the Nile,” trans. by John A Wilson, p. 272, as cited by Davis, p. 91.

119 Hannah, “Exodus,” p. 121.

120 “These flies may have been the dog flies known for their painful bites. They may have represented Re, a prominent Egyptian deity. Or the flies may have been Ichneuman flies, who depicted the god Uatchit.” Hannah, “Exodus,” p. 122.

121 Hannah, “Exodus,” p. 123.

Some have asked, “If all the cattle died here, how, then, can we later (vss. 10; 20-21) read of other livestock which is killed in the thunderstorm?” Hannah (p. 113) suggests (1) hyperbole or (2) only all the animals in the field were killed. A better suggestion may be that the Egyptians purchased cattle from another country. To allow some time for the Egyptians to begin to recover from one disaster, only to lay them low again, is of much greater economic consequence.

122 Ibid.

123 “Nut, the sky goddess, was not able to forestall the storm; and Osiris, the god of crop fertility, could not maintain the crops in this hailstorm; nor could Set, the storm god, hold back this storm.” Ibid.

124 “This was a khamsin dust storm, but no ordinary one. The heavy inundation had brought down and deposited masses of ‘red earth,’ now dried out as a fine dust over the land. The effect of this when whirled up by a khamsin wind would be to make the air extraordinarily thick and dark, blotting out the light of the sun. The ‘three days’ of Ex. x. 23 is the known length of a khamsin. The intensity of the khamsin may suggest that it was early in the season, and would thus come in March. If the Israelites were dwelling in the region of Wadi Tumilat as their part of Goshen, they would miss the worst effects of this plague.” Kitchen, “Plagues of Egypt,” p. 1002.

125 Hannah, “Exodus,” p. 125.

126 Davis writes, “Unlike other rulers in the ancient Near East, the Egyptian Pharaoh did not merely rule for the gods, but he was in a literal sense one of the gods. His birth was a divine act. He was counted specifically as the child of certain deities and thus possessed the properties of deity. … In light of this observation it is not difficult to see why Pharaoh reacted as he did to the initial request of Moses and Aaron (Exod. 5:2). The king, as god, was to have sole rule over the people. … The plagues served to demonstrate the impotency of Pharaoh, both as a ruler and as a god. He was subject to the same frustrations and anxieties as the average man in Egypt during the period of the plagues. The fact that he called for Moses and Aaron rather than the wise men of Egypt during times of greatest distress attests to this fact.” Davis, pp. 89-90.

Kitchen adds, “In Ex. xii. 12 God speaks of executing judgments against all the gods of Egypt. In some measure He had already done so in the plagues, as Egypt’s gods were much bound up with the forces of nature. Ha`pi, the Nile-god of inundation, had brought not prosperity but ruin; the frogs, symbol of Heqit, a goddess of fruitfulness, had brought only disease and wasting; the hail, rain, and storm were the heralds of awesome events (as in the Pyramid Tests); and the light of the sun-god Re` was blotted out, to mention but of few of the deities affected.” Kitchen, “Plagues of Egypt,” p. 1003.

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